Dissuasion nucléaire française...

[Bechar06]

Il y a 23 heures, Ronfly a dit :

Une certaine admiration de ta part ...  que je comprends... Contexte ? Circonstance ?    M51 forcément mais qu'a t il de spécial ?   

[Ronfly]

il y a 40 minutes, Bechar06 a dit :

Une certaine admiration de ta part ...  que je comprends... Contexte ? Circonstance ?    M51 forcément mais qu'a t il de spécial ?   

Effectivement rien de spécial à part que c'est le plus récent missile M51.3 et que la vue est sympa et pas fréquente. D'ailleurs je me demande ce que c'est les petits jets latéraux entre le premier et deuxième étage.

[Conan le Barbare]

Probablement le générateur auxiliaire non ?

[Bechar06]

Doublon du post de @hadriel  du fil RAFALE

"L'ASN4G sera un missile hypervéloce, une vitesse dépassant largement Mach 5, et très manœuvrant, capable de porter le feu nucléaire à une distance sans commune mesure avec le missile actuel. Vous l'avez donc compris : il doit être le missile nucléaire capable de pénétrer les défenses adverses les plus denses, les plus développées qui seront en service de 2035 à 2065."

+ https://air-cosmos.com/article/defense-les-fas-ont-structure-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace-69759  pour abonnés seulement

[hadriel]

Citation

Des pronostics?

Je dirais croisière à mach 7, pointes à mach 8-10 en phase d'attaque, et 1200km de portée

@Patrick

Il me semble avoir lu quelque part mais je retrouve plus où que Lecornu a dit que l'ASN4G était capable d'accélérer pour la phase finale pour être fortement maneuvrant.

C'est essentiel pour attaquer un site défendu par des SAM en mode auto-défense: dans cette configuration à courte portée le missile défenseur a plein d'énergie et il ne la dépense pas beaucoup parce qu'il n'a pas besoin d'anticiper les mouvements de l'attaquant avec une loi de guidage proportionnel, il a juste à rester entre l'attaquant et le site à défendre. Du coup le seul moyen d'éviter l'interception c'est de tourner plus sec que lui.

D'ailleurs c'est là que la maneuvrabilité combinée à la vitesse pendant la mi-course devient encore plus intéressante: comme il ne connait pas l'objectif, soit le défenseur tire en mode autodéfense avec une loi de guidage adaptée depuis plein de sites et tous les missiles sauf éventuellement un rateront leur cible, soit il essaye de faire une défense de zone avec une loi proportionnelle et comme l'attaquant va très vite il doit anticiper énormément, et il va compenser beaucoup et perdre énormément d'énergie à chaque maneuvre de l'attaquant.

[Patrick]

il y a 11 minutes, hadriel a dit :

@Patrick

Il me semble avoir lu quelque part mais je retrouve plus où que Lecornu a dit que l'ASN4G était capable d'accélérer pour la phase finale pour être fortement maneuvrant.

C'est essentiel pour attaquer un site défendu par des SAM en mode auto-défense: dans cette configuration à courte portée le missile défenseur a plein d'énergie et il ne la dépense pas beaucoup parce qu'il n'a pas besoin d'anticiper les mouvements de l'attaquant avec une loi de guidage proportionnel, il a juste à rester entre l'attaquant et le site à défendre. Du coup le seul moyen d'éviter l'interception c'est de tourner plus sec que lui.

D'ailleurs c'est là que la maneuvrabilité combinée à la vitesse pendant la mi-course devient encore plus intéressante: comme il ne connait pas l'objectif, soit le défenseur tire en mode autodéfense avec une loi de guidage adaptée depuis plein de sites et tous les missiles sauf éventuellement un rateront leur cible, soit il essaye de faire une défense de zone avec une loi proportionnelle et comme l'attaquant va très vite il doit anticiper énormément, et il va compenser beaucoup et perdre énormément d'énergie à chaque maneuvre de l'attaquant.

Merci.

Difficile d'imaginer que la manoeuvrabilité à ces vitesses puisse être obtenue par effet aérodynamique pur, non? Surtout s'il y a accélération?
Tourner plus sec voudra sans doute plus dire effectuer une translation sur son axe, durant la plongée sous un angle très prononcé, exactement comme ce qui existe avec le PIF de l'ASTER, plutôt que virer avec des gouvernes.
Ces considérations sont peut-être aussi une indication sur la forme générale à venir de l'ASN4G?
Exit par exemple les deux entrées d'air latérales de l'ASMP ou celles visibles sur le dessin d'artiste de l'ASN4G, ou celle ventrale (ou dorsale?) du démonstrateur hypersonique LEA?

S'il y a un besoin d'accélération et de manoeuvrabilité, on ne s'orienterait pas vers un engin de forme pseudo-conique avec des tuyères et des entrées d'air disposées de façon pariétale selon un dessin relativement axisymétrique?

[g4lly]

Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Difficile d'imaginer que la manoeuvrabilité à ces vitesses puisse être obtenue par effet aérodynamique pur, non? Surtout s'il y a accélération?

Tout dépend de ce que tu cherches mais les missile léger à corps porteur peuvent littéralement se mettre en travers pour "prendre des G".

  

Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Tourner plus sec voudra sans doute plus dire effectuer une translation sur son axe, durant la plongée sous un angle très prononcé, exactement comme ce qui existe avec le PIF de l'ASTER, plutôt que virer avec des gouvernes.

L'application d'une force au niveau du centre de gravité de permet pas à l'Aster de tourner ... c'est justement ce qu'on ne veut pas d'ailleurs. Ca permet juste à l'Aster de faire un pas de coté pour préciser en continue sa route de collision.

Pourquoi on fait ca ... parce que :

• L'axe du vecteur vitesse en trajectoire de collision.
• L'axe du missile.
• L'axe idéal de la charge annulaire par rapport à l'axe de la cible.

Correspondent rarement.

Pour augmenter la capacité de la charge annulaire de toucher comme il faut le missile, il faut qu'au moment du croisement. les deux engins - fusée de proximité et charge annulaire de l'un, et corps de l'autre - soit dans une configuration particulière.

A ce moment là si l'axe du corps de la cible ne change pas ... on ne peut plus se permettre de changer l'axe du missile, sans risquer de dégrader l'effet de la charge annulaire.

La seul issue c'est de permettre au missile de faire des pas chassés en continue pour maintenir la trajectoire de collision optimale. C'est ce que fait le moteur fusée placé au centre de gravité et poussant radialement.

  

Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Ces considérations sont peut-être aussi une indication sur la forme générale à venir de l'ASN4G?
Exit par exemple les deux entrées d'air latérales de l'ASMP ou celles visibles sur le dessin d'artiste de l'ASN4G, ou celle ventrale (ou dorsale?) du démonstrateur hypersonique LEA?

S'il y a un besoin d'accélération et de manoeuvrabilité, on ne s'orienterait pas vers un engin de forme pseudo-conique avec des tuyères et des entrées d'air disposées de façon pariétale selon un dessin relativement axisymétrique?

L'ASN4G en "skid to turn" ou en "bank to turn". Probablement en "bank to turn" ... à cause de la forme et de la position de l'entrée d'air - sans symétrie axiale comme on voit sur les missile haut supersonique russe - à mon sens il n'y a pas de choix, le missile doit "rouler" avant de tourner.

 

[hadriel]

Effectivement il suffit d'avoir de la portance sur un seul axe pour avoir de l'agilité avec le bank to turn, avec une forme un peu plate ça doit passer.