g4lly Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 2 hours ago, Ptitponey said: Les missiles étant US, la solution pour être sur ceux-ci ne soient pas utilisés contre eux, est qu'ils soient programmés en dur pour que des coordonnées touchant les intérêts US ne soient pas valides. Après l'oncle SAM doit avoir prévu une petite backdoor qui lui donne directement accès au missile en vol, juste histoire d'être sur que les enfants ne fassent pas de bêtises dans son dos. Normalement justement pour que les missiles ne puisse etre hacké ... il n'y a pas de système de communication avec le missile autrement que par cable branché directement dans le missile avant le lancement. La seul chose qui "redescent" au missile c'est GPS et le ciel étoilé ... pour assurer la navigation. On pourrait alors effectivement imaginé un hack via GPS ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 il y a 15 minutes, g4lly a dit : Normalement justement pour que les missiles ne puisse etre hacké ... il n'y a pas de système de communication avec le missile autrement que par cable branché directement dans le missile avant le lancement. La seul chose qui "redescent" au missile c'est GPS et le ciel étoilé ... pour assurer la navigation. On pourrait alors effectivement imaginé un hack via GPS ... j'imagine que le GPS n'est pas une source primaire de navigation ?! Selon moi ça sert uniquement à améliorer la précision, et un hack via GPS pourra être détecté si la corrélation avec le système d'astro-navigation est trop déconnante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ptitponey Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 Etant donné que les US contrôle le système GPS, la boucle est bouclé, avec par exemple un code valide d'auto destruction implémenté que dans les missiles détenu par ses alliés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 il y a 4 minutes, Ptitponey a dit : Etant donné que les US contrôle le système GPS, la boucle est bouclé, avec par exemple un code valide d'auto destruction implémenté que dans les missiles détenu par ses alliés. je ne comprends pas... tu parles d'envoyer une instruction au calculateur du missile via le signal GPS ? c'est pas une liaison de donnée, je ne vois pas ce que tu peux faire d'autre que brouiller le signal pour perturber le positionnement. quand tu parles des alliés US, tu parles des UK uniquement non ? A ma connaissance, pas de recalage GPS sur M51 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 Je trouve ça quand même assez aberrant car au final la dissuasion britannique peu a tout moment lui être nié par les USA, s'ils peuvent intérompre leur mission en cours de vol, la GB au final se retrouve dans une position ou elle a peu de chance d'être crédible dans un scénario : Je cogne la première ... Les chances élevées que les USA décident au dernier moment : Non les repercutions seront trop lourdes on annule leur folie : Mais grosses frayeur chez certaines puissance qui déclenchent eux leurs missiles quand même ... Ca serait quand même bordélique Au final la dissuasion française est beaucoup + crédible en termes "d'agressivité" et de menace qu'on peu le faire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 j'ai quand même l'impression qu'on débat à partir de rien de concret sur l'indépendance de la force de dissuasion UK non ? Le seul fil à la patte gênant selon moi c'est le fait que si du jour au lendemain les USA décident de changer de missile, l'UK n'aura pas d'autre choix que de les suivre s'ils veulent garder une force de frappe nucléaire (avec les contraintes financières que cela entraînera derrière) Ca c'est d'ailleurs passé comme ça sur le programme Polaris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ptitponey Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 Il y a 3 heures, penaratahiti a dit : je ne comprends pas... tu parles d'envoyer une instruction au calculateur du missile via le signal GPS ? c'est pas une liaison de donnée, je ne vois pas ce que tu peux faire d'autre que brouiller le signal pour perturber le positionnement. quand tu parles des alliés US, tu parles des UK uniquement non ? A ma connaissance, pas de recalage GPS sur M51 C'est pourtant simple, le signal GPS comprend une partie informations transmises aux récepteurs, rien n'interdit de prévoir un message spécifique qui enclenche l'autodestruction du missile. Ce qui m'inquiéterait serait que les US n'est pas prévu un tel système. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 21 minutes ago, Ptitponey said: C'est pourtant simple, le signal GPS comprend une partie informations transmises aux récepteurs, rien n'interdit de prévoir un message spécifique qui enclenche l'autodestruction du missile. Ce qui m'inquiéterait serait que les US n'est pas prévu un tel système. En cas de doute il suffirait pour le Uk de "débrancher" l'antenne GPS du missile qui volerait alors avec un recalage stellaire ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 7 avril 2016 Share Posté(e) le 7 avril 2016 4 hours ago, Ptitponey said: Ce qui m'inquiéterait serait que les US n'est pas prévu un tel système. Et moi a l'inverse, c'est qu'un tel systeme existe qui m'inquieterait, car cela voudrait dire qu'il existerait une possibilite de neutraliser une frappe de missile Trident et donc de neutraliser une des composantes de la triade US. La stabilite de l'equilibre de la terreur depend de l'invulnerabilite des moyens de frappe. Si un adversaire des USA croit disposer de la clef pour neutraliser les Trident (par le travail de ses hackers et/ou de ses belles espionnes), il peut etre tente de prendre des risques face aux USA; du temps de la grande URSS cela aurait pu vouloir dire une tentation de premiere frappe de l'URSS sur les USA visant les bases de B1/B52 et les silos Minuteman sachant que la riposte US pourra etre neutralisee... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daj Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 Il y a 3 heures, chaba a dit : Et moi a l'inverse, c'est qu'un tel systeme existe qui m'inquieterait, car cela voudrait dire qu'il existerait une possibilite de neutraliser une frappe de missile Trident et donc de neutraliser une des composantes de la triade US. La stabilite de l'equilibre de la terreur depend de l'invulnerabilite des moyens de frappe. Si un adversaire des USA croit disposer de la clef pour neutraliser les Trident (par le travail de ses hackers et/ou de ses belles espionnes), il peut etre tente de prendre des risques face aux USA; du temps de la grande URSS cela aurait pu vouloir dire une tentation de premiere frappe de l'URSS sur les USA visant les bases de B1/B52 et les silos Minuteman sachant que la riposte US pourra etre neutralisee... Hypothèse peut être un peu irréaliste, au vu des dommages qu'aurait pu causer un seul "loupé" dans la neutralisation d'une salve américaine (De plus, il aurait fallu pouvoir être certains de dévier toute la salve US (Wikipédia dit qu'au début des années 1970, sur les quarante et un bâtiments en service, une quinzaine sont à tout moment opérationnels et prêts à faire feu, douze en entretien courant et sept en grand carénage). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 @Daj Tiens, on me cite :) Info retranscrit du Flottes de combat de 1972 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 Il y a 11 heures, chaba a dit : Et moi a l'inverse, c'est qu'un tel systeme existe qui m'inquieterait, car cela voudrait dire qu'il existerait une possibilite de neutraliser une frappe de missile Trident et donc de neutraliser une des composantes de la triade US. La stabilite de l'equilibre de la terreur depend de l'invulnerabilite des moyens de frappe. Si un adversaire des USA croit disposer de la clef pour neutraliser les Trident (par le travail de ses hackers et/ou de ses belles espionnes), il peut etre tente de prendre des risques face aux USA; du temps de la grande URSS cela aurait pu vouloir dire une tentation de premiere frappe de l'URSS sur les USA visant les bases de B1/B52 et les silos Minuteman sachant que la riposte US pourra etre neutralisee... tu décales le signal GPS... ce qui altère la précision ; il ne s'agit pas de lui faire faire demi tour, mais qu'il se détourne de 50m, par exemple mais, ce sont des gps militaires, avec d'autres redondances que celles des gps civils Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bibouz Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 Enfin si le satellite "ment" sur sa position, il n'y a pas grand chose que le récepteur puisse faire, récepteur militaire ou non. (m'enfin c'est pas pour ça que je suis convaincu que ce genre de mécanisme existe. Même si une degradation volontaire de la précision existe belle et bien, du moins sur le code civil) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 33 minutes ago, bibouz said: Enfin si le satellite "ment" sur sa position, il n'y a pas grand chose que le récepteur puisse faire, récepteur militaire ou non. (m'enfin c'est pas pour ça que je suis convaincu que ce genre de mécanisme existe. Même si une degradation volontaire de la précision existe belle et bien, du moins sur le code civil) LE "satellite" ... il n'y a pas un seul satellite mais une constellation ... les satellites sont poursuivis depuis la sol par des stations qui évaluent leur position etc. mentir sur les éphéméride c'est un peu vain. Pendant un temps GPS avait prévu une dégradation du signal grand public, en décalant les horloges pour pour que les positions calculé par les récepteur civils, soit décalé de quelques centaine de metre au plus. Mais depuis que GPS est utilisé pour la sécurité aérienne ... on oublie. De plus, de plus en plus d'application n'utilise meme plus les information GPS - la payload des paquets - mais seulement la cadence de la porteuse, via des résolution RTK ... donc pour dégrader le positionnement il faudrait pourrir la porteuse elle meme ... trop d'emmerdement pour ses propres utilisateurs. Si les US on un backdoor dans les puce GPS des trident, c'est la capacité d'activer a distance des commandes, en envoyant des "mot magique" dans le flux GPS tout simplement, mot magique interprété par les puc concu pour et qui déclencherait certain fonctionnalité "spéciale" - comme une auto destruction via l'explosion désynchroniser des charge conventionnel sensé forcer le matériel nucléaire a fusionner - . Mais la encore il suffit pour l'utilisateur non coopération de mettre une feuille d'alu sur l'antenne GPS du "missile" et c'est mort. Et comme a priori les Uk on le contrôle de la maintenance des étage supérieurs du missile et du PBV ... ca doit pas etre compliqué de contourné un possible hack via le flux GPS. A noté que GPS n'est qu'un moyen d'augmenter la précision ... il n'est pas indispensable du tout, en cas de guerre nucléaire on suppose même que GPS sera détruit - plus de station sol plus de contrôle sur la constellation, GPS rapidement très dégradé -. Le systeme de recalage principale des ICBM c'est l'imagerie stellaire ... les ICBM naviguent aux étoiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 8 avril 2016 Share Posté(e) le 8 avril 2016 il y a une heure, bibouz a dit : Enfin si le satellite "ment" sur sa position, il n'y a pas grand chose que le récepteur puisse faire, récepteur militaire ou non. (m'enfin c'est pas pour ça que je suis convaincu que ce genre de mécanisme existe. Même si une degradation volontaire de la précision existe belle et bien, du moins sur le code civil) si, bien sur ; c'est la raison d'etre du DGPS. Le D, c'est différentiel : tu as comme repere une balise au sol, dont la position geographique est connue et tu te recales dessus (enfin, c'est comme cela que l'on faisait quand l'erreur du GPS était importante). Juste pour info, pour nous, terriens ou marins, le GPS peut etre imprécis. - d'une part, tu peux avoir des GPS en maintenance et un signal dégradé https://books.google.fr/books?id=n4IFZOHujhUC&pg=PA42&lpg=PA42&dq=degradation+volontaire+signal+gps+zone+guerre&source=bl&ots=QhxAf_IeZY&sig=ZE3XfIMUmewBSTlUHu0-QdI0Kt0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5neWck__LAhWFPBoKHTjbASYQ6AEIJTAB#v=onepage&q=degradation%20volontaire%20signal%20gps%20zone%20guerre&f=false - tu peux avoir de la pluie abondante ou une forte couverture nuageuse.. bref, tout ce qui peut ralentir la propagation du signal ; puisque le signal met plus de temps (alors que les calculs sont calibrés pour une vitesse unique de transission), c'est que tu es plus loin. et, tu peux avoir, pour nous civils, une dégradation volontaire du GPS par le fournisseur d'acces, par exemple, dans une zone en guerre. http://georezo.net/forum/viewtopic.php?id=10596 pour éviter, par exemple, des bricolages avec des drones sur lesquels des terros auraient monté une balaie gps pour etre guidé vers un objectif.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 10 avril 2016 Share Posté(e) le 10 avril 2016 Le 06/04/2016 à 21:34, chaba a dit : Euh... Si il y a un officier americain embarque lors des patrouilles Polaris puis Trident des SNLE UK, c'est un secret vraiment tres bien garde ! On parle des defauts des reacteurs nucleaires PWR de Rolls-Royce ou des patrouilles jusque quasiment a l'interieur du port de Mourmansk, mais de ca, pas un mot. Or il doit y avoir environ en permanence environ un millier de marins (disons 6 equipages de 150 hommes) qui arment la flotte des SNLE britanniques, si ils restent en moyenne 5 ans, cela fait 10,000 hommes qui y sont passes en 50 ans et personne jamais n'en a parle ? ! Bon moi je veux bien... Au passage tirons un coup de chapeau aux communistes qui ont eu la courtoisie durant toute la Guerre Froide de ne jamais utiliser cet argument (une prevue en or massif de l'absolue soumission de l'Europe aux dictats de l'Oncle Sam...) pour embarasser leurs adversaires UK et US. De vrais gentlemen indeed ces cocos ! Ou alors les cocos eux-memes ne le savaient pas et alors honte au KGB, qui heureusement va se rattrapper en lisant notre forum ! La ou je suis (encore plus...) dubitatif c'est a propos du comment ce vaillant officier US s'y prend pour determiner si ce que veulent faire des anglais (lancer combien de Polaris et sur qui) est conforme ou pas avec les interets instantannes des USA en fonction de l'evolution de la crise internationale en cours, lui qui etait parti en patrouille trois semaines avant en pleine paix... Heim, comment y fait le gars ? Il recoit quotidiennement l'edition du soir du New York Times ? Il a son propre systeme crypte de communination avec la Maison Blanche ? Et independent du bord anglais (son propre local, ses propres equipements [qu'il gere seul ou bien ils sont plusieurs pour assurer la veille ?], sa propre antenne derivante...) ? Et si l'americain veut ecouter juste au moment ou le commandant anglais veut piquer un sprint ou faire toute autre manoeuvre, qui a le dernier mot ? Il ne me semblait pas que se soit un secret, si c'est le cas je n'ai rien dit alors. PS : Si les anglais veulent développer leur propre missile intercontinentale, ce n'est pas pour rien, ils pourraient très bien continuer avec des tridents (cela serait sans doute beaucoup moins cher), seulement la guerre froide est finie et les "objectifs" ne sont plus seulement de l'autre coté du rideau de fer. Il leur serait peut-être utile de décider eux même ou la foudre doit frapper. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 10 avril 2016 Share Posté(e) le 10 avril 2016 Il y a 7 heures, Drakene a dit : PS : Si les anglais veulent développer leur propre missile intercontinentale, ce n'est pas pour rien, Depuis quand les anglais veulent développer des missiles intercontinentaux ? PS: on commence à être HS ici, mais s'il se passe vraiment quelque chose chez les anglais, il faudrait créer un sujet les concernant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 10 avril 2016 Share Posté(e) le 10 avril 2016 Si j'ai bon souvenirs, dans la package de la coopération franco-britanique, il est compris le développement en commun du successeur du trident/M51-XX. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 10 avril 2016 Share Posté(e) le 10 avril 2016 Je ne crois pas. J'ai juste souvenir que nous allions prêter aux anglais notre superbe laser permettant de modéliser une explosion nucléaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Darkjmfr Posté(e) le 11 avril 2016 Share Posté(e) le 11 avril 2016 Et entretenir leur têtes ou leur prêter des installations permettant de le faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 avril 2016 Share Posté(e) le 11 avril 2016 Le 10/04/2016 à 20:50, clem200 a dit : Je ne crois pas. J'ai juste souvenir que nous allions prêter aux anglais notre superbe laser permettant de modéliser une explosion nucléaire. Et Airix aussi je crois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 15 avril 2016 Share Posté(e) le 15 avril 2016 (modifié) Le 10/04/2016 à 19:33, Drakene a dit : Si j'ai bon souvenirs, dans la package de la coopération franco-britanique, il est compris le développement en commun du successeur du trident/M51-XX. On peu dire qu'il y a eu des perches tendues pour de la coopération mais pas au point d'être a 2 doigts de developper un missile en commun ... Surtout pour le cas français ou on a aucun intérêt en l'état a se faire attirer dans une aventure ou l'on pourrait perdre de l'indépendance autour de la dissuasion : On sait que la France est déterminée a conserver sa capacité a cogner quand elle veut et ou elle veut ! Il y a eu des perches tendues très clairement du coté des patrouilles communes (mettre en commun l'utilisation de l'outil) et la j'imagine qu'on doit être intéressant pour les britaniques car imaginez qu'ils se mettent a menacer avec l'éventualité que ce soit un M51 français qui part sur leur ordre et non un Trident : Le coté aléatoire diluerait le problème de la faible indépendance de tir qui existe avec le Trident : Mais bon il y aurait notre potentiel veto (a voir comment une telle dissuasion commune pourrait être goupillée) a devoir gérer aussi dans la balance En tout cas ça met un petit coup de rappel aux britanniques sur le fait que nous on a une filière a 100% indépendante et qu'a coté leur dissuasion fait un peu effet "de monstre du loch ness que personne ne verra jamais dans son ciel" : Mais il est certain qu'en secret lors de tels sommets il doit y exister des propositions officieuses a réfléchir sur quelques années en amont d'une proposition + officielle + tard ... Je suis quasi certain qu'EADS par exemple a déja du livrer tout chiffré un programme de missile complet a Westminster et même rappelé chaque année ... Le + navrant dans cette histoire c'est que dans EADS il existe de nombreux intérêts nationaux britanniques que se soit financiers, technologiques et stratégiques, qu'EADS a de nombreuses filiales en GB (donc emplois) et qu'ils pourraient a tout moment leur livrer clés en main des missiles indépendants J'espère pour eux qu'ils ont économisé beaucoup de milliards de $ dans leur programme tout chapeauté par les US, sinon quel intérêt ? Modifié le 15 avril 2016 par alpacks Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 18 avril 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 avril 2016 (modifié) Le 6/4/2016 à 21:34, chaba a dit : La ou je suis (encore plus...) dubitatif c'est a propos du comment ce vaillant officier US s'y prend pour determiner si ce que veulent faire des anglais (lancer combien de Polaris et sur qui) est conforme ou pas avec les interets instantannes des USA en fonction de l'evolution de la crise internationale en cours, lui qui etait parti en patrouille trois semaines avant en pleine paix... Heim, comment y fait le gars ? Il recoit quotidiennement l'edition du soir du New York Times ? Il a son propre systeme crypte de communination avec la Maison Blanche ? Et independent du bord anglais (son propre local, ses propres equipements [qu'il gere seul ou bien ils sont plusieurs pour assurer la veille ?], sa propre antenne derivante...) ? Et si l'americain veut ecouter juste au moment ou le commandant anglais veut piquer un sprint ou faire toute autre manoeuvre, qui a le dernier mot ? Il existe des solutions pour tout cela. Le chef de l'équipe des officiers américains tenant ce rôle me l'a laissé entendre... ... et la vérité est ailleurs. Le 7/4/2016 à 14:55, Ptitponey a dit : Les missiles étant US, la solution pour être sur ceux-ci ne soient pas utilisés contre eux, est qu'ils soient programmés en dur pour que des coordonnées touchant les intérêts US ne soient pas valides. Après l'oncle SAM doit avoir prévu une petite backdoor qui lui donne directement accès au missile en vol, juste histoire d'être sur que les enfants ne fassent pas de bêtises dans son dos. Le 7/4/2016 à 17:08, g4lly a dit : Normalement justement pour que les missiles ne puisse etre hacké ... il n'y a pas de système de communication avec le missile autrement que par cable branché directement dans le missile avant le lancement. La seul chose qui "redescent" au missile c'est GPS et le ciel étoilé ... pour assurer la navigation. On pourrait alors effectivement imaginé un hack via GPS ... Les missiles pourraient être limités "en dur" quant aux cibles autorisées en effet. Ce qui a l'avantage de la simplicité Pour un contrôle plus fin, on pourrait imaginer que le code de lancement de chaque missile inclue un code de déblocage qui ne soit pas en possession de l'équipage britannique, mais seulement d'un officier américain à bord. Et cet officier n'approuverait le lancement que si l'ordre de tir incluait la "bonne" séquence en annexe... séquence connue uniquement du pouvoir américain. Ou encore, le code pourrait carrément être reçu en même temps que l'ordre de tir, sans présence d'officier américain à bord. Le tout revenant en fait à un système de "double clef" où l'autorisation à la fois du premier ministre britannique et du président américain serait nécessaire pour effectuer un lancement. Tout cela ce sont des spéculations ou des rumeurs, certes. Il reste que si j'en crois "Initiation à la force de frappe française 1945-2010" par Marc Théléri page 259, que j'ai devant les yeux, dans le cas de la dissuasion française le code de déblocage est individuel pour chaque tête nucléaire de sous-marin et chaque missile balistique. C'est-à-dire que pour tirer un missile et que ses têtes explosent, il faut toutes les parties du code, celles qui portent sur chacune des têtes et celle du missile lui-même. Si l'organisation de la sécurité de la dissuasion britannique est similaire à celle de la française, il existe donc un code particulier à chaque missile. Or il faut rappeler que non seulement tous les Trident II sont maintenus par leur fabricant Lockheed Martin dans son usine de Kings Bay en Géorgie mais il n'existe pas de Trident II britannique à proprement parler. Le pool des Trident II est unique, les Britanniques ont acheté seulement à droit à location d'un certain nombre de missiles, et le même missile qui équipe aujourd'hui un Vanguard de la Royal Navy sera peut-être monté plus tard sur un Ohio de l'US Navy, après son prochain entretien programmé. Ou vice-versa. C'est dire à quel point un code éventuel de déblocage du missile serait dans les mains des Américains et non des Britanniques. Si un tel code existe, alors il est tout simplement transmis aux Britanniques lorsque leur est livré le missile après son entretien. Ou pas - il peut n'être transmis qu'au moment du tir. Ou même, il peut être transmis aux Britanniques... sauf qu'il est faux. Et si lors d'une crise Londres en liaison avec Washington décide de tirer des missiles, et que la partie américaine approuve, alors elle leur dira "Ah oui au fait... voici le vrai code de votre missile" Bien sûr, on peut aussi imaginer que les Etats-Unis donnent vraiment au Royaume-Uni des missiles nucléaires avec contrôle total sur leur utilisation. On peut l'imaginer. Je rappelle quand même que lorsque Londres a insisté vraiment beaucoup pour se voir confier les codes sources du logiciel embarqué du F-35, Washington est resté inflexible. Il a refusé de jouer la confiance totale pour un chasseur, même furtif... et il l'aurait accepté pour un missile nucléaire ? Personnellement, j'en doute fort. Le 7/4/2016 à 19:04, penaratahiti a dit : Le seul fil à la patte gênant selon moi c'est le fait que si du jour au lendemain les USA décident de changer de missile, l'UK n'aura pas d'autre choix que de les suivre s'ils veulent garder une force de frappe nucléaire (avec les contraintes financières que cela entraînera derrière) Ca c'est d'ailleurs passé comme ça sur le programme Polaris. Le seul ? Voire... En 2006, le Select Committee on Defence du Parlement britannique publiait un rapport sur la dissuasion britannique. Le titre de son annexe B : "UK's Trident system not truly independent". Dans cette annexe, un tableau assez éloquent du degré de dépendance pour chaque composante du système. Citation System ----- Degree of dependency Warhead ----- The UK warhead is a copy of the US W76 warhead. Arming, fusing and firing system ----- This triggers the explosion. The model used in UK warheads was designed by the US Sandia Laboratory and is almost certainly procured from the USA. High-explosive (HE) ----- This starts the nuclear explosion. The UK uses a different HE to the USA. Key explosives calculations for the US warhead cannot simply be duplicated so US labs assess the UK HE's long-term performance. Neutron generator ----- This initiates nuclear fission. The neutron generator used in UK warheads is the MC4380, which is manufactured in the USA and acquired "off the shelf". Gas reservoir ----- This supplies tritium to boost the fission process. It is most likely that the reservoir used in UK warheads is manufactured in the USA. UK gas reservoirs are filled with tritium in the USA. Re-entry body shell ----- This is the cone-shaped body which contains the warhead. The UK purchases the Mark 4 re-entry body shell from the USA. The D5 missile ----- The UK does not own its Trident missiles—they are leased from the USA. UK Trident submarines must regularly visit the US base at King's Bay, Georgia to return their missiles to the US stockpile for maintenance and replace them with others. Guidance system ----- The Mark 6 guidance system used on the UK's Trident D5 missiles is designed and made in the USA by Charles Stark Draper Laboratories. Submarines ----- UK Vanguard-class Trident submarines are UK-made, but many aspects of the design are copied from US submarines and many components are bought from the USA. Navigation ----- The high accuracy of the Trident D5 missile depends on the submarine's position being precisely determined. This is achieved using two systems: GPS, which relies on satellites, and the Electrostatically Supported Giro Navigation System (ESGN), which uses gyroscopes. In both cases UK Trident submarines uses the same US system as the US Navy submarines. The USA has the ability to deny access to GPS at any time, rendering that form of navigation and targeting useless if the UK were to launch without US approval. Targeting ----- Target packages are designed and formatting tapes produced on shore, then stored on the submarine—using US software at each stage. Onshore targeting ----- The software installed in the computers at the Nuclear Operations and Targeting Centre in London is based on US models and is probably derived from the US Navy's Submarine Launched Ballistic Missile Integrated Planning System. Weather and gravity data ----- The US Navy supplies local gravitational information and forecasts of weather over targets, both of which are vital to high missile accuracy, to US and UK submarines. Fire control system (FCS) ----- Used to assign targets to the warheads on the submarines. UK submarines carry a slightly different model to that on US submarines. However, all the hardware and software used by the system is US-produced. The hardware is produced by General Dynamics Defense Systems. The contracts show that the UK uses similar, if not quite identical, software. Management ----- British nuclear warheads are designed and made at Aldermaston near Reading. Aldermaston is part managed by the US corporation Lockheed Martin. Repairs to Britian's Trident submarine are carried out at Devonport, which is part managed by another US corporation, Halliburton. Research and development ----- There is extensive cooperation between Aldermaston and America's nuclear weapon laboratories—Los Alamos in New Mexico and Sandia and Lawrence Livermore in California. Testing ----- The W76 warhead was tested at the US nuclear test site in Nevada in the early 1990s. The UK has no test site of its own. The missiles are test launched from British submarines under US supervision at Cape Canaveral off the Florida coast. These tests are analysed by the Applied Physics Laboratory (APL) at Johns Hopkins University and by the Charles Stark Draper Laboratories. Aucun élément du système global sous-marin / missile / tête nucléaire britannique n'est véritablement indépendant des Etats-Unis ! Même si les Etats-Unis n'ont pas installé de "backdoor de sécurité" sur le système, ils pourraient faire s'écrouler la dissuasion britannique si Londres effectuait une frappe sans obtenir leur accord. Comme le dit le Parlement britannique dans le lien que j'ai cité, "The fact that the UK is completely technically dependent on the USA for the maintenance of the Trident system means that one way the USA could show its displeasure would be to cut off the technical support needed for the UK to continue to send Trident to sea." Selon la commission inter-partis "Trident", "If the United States were to withdraw their cooperation completely, the UK nuclear capability would probably have a life expectancy measured in months rather than years" Le 15/4/2016 à 15:45, alpacks a dit : Le + navrant dans cette histoire c'est que dans EADS il existe de nombreux intérêts nationaux britanniques que se soit financiers, technologiques et stratégiques, qu'EADS a de nombreuses filiales en GB (donc emplois) et qu'ils pourraient a tout moment leur livrer clés en main des missiles indépendants Seulement si le gouvernement français est d'accord. Airbus est certes une entreprise privée. Mais la France dispose d'un contrôle prioritaire, pour ne pas dire absolu, sur ce qui se passe dans la partie d'Airbus - anciennement EADS - où sont développés les missiles de la force de dissuasion. Et nul employé non-français d'Airbus n'y est le bienvenu. Modifié le 18 avril 2016 par Alexis 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 19 avril 2016 Share Posté(e) le 19 avril 2016 Le 15/4/2016 à 15:45, alpacks a dit : On peu dire qu'il y a eu des perches tendues pour de la coopération mais pas au point d'être a 2 doigts de developper un missile en commun ... Surtout pour le cas français ou on a aucun intérêt en l'état a se faire attirer dans une aventure ou l'on pourrait perdre de l'indépendance autour de la dissuasion : On sait que la France est déterminée a conserver sa capacité a cogner quand elle veut et ou elle veut ! Il s'agit en aucun cas de faire un missile en commun. Les anglais n'ont aucune possibilité de prétendre à quoi ce soit en ce qui concerne le développement d'un missile intercontinental. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 19 avril 2016 Share Posté(e) le 19 avril 2016 http://www.opex360.com/2016/04/18/les-defis-technologiques-poses-par-lasn4g-le-futur-missile-des-forces-aeriennes-strategiques/ Les défis technologiques posés par l’ASN4G, le futur missile des Forces aériennes stratégiques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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