C’est un message populaire. HK Posté(e) le 1 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juin (modifié) 3 hours ago, mgtstrategy said: @HKje te trouve bien concilliant, on voit bien que les ricains vont le lobbying habituel pour freiner tout cela. D'autant que NG pose des soucis à leurs champions nationaux... Apres, c'est de bonne guerre, DA fait aussi cela sur l'integration des missiles non sagem / thales / français... Je connais bien le système américain, pour vivre dans ce pays, et ce qu’il se passe en ce moment n’est pas un blocage “dur” de la vente. Le problème aux USA est bien souvent plus simple - il y a une multitude d’acteurs qui doivent se prononcer (DoD, Departement d’Etat, Maison Blanche, Sénat), certains qui sont plus ou moins pro ou anti OTAN, pro ou anti-européens, pro ou anti français, hollandais etc. Alors tant que la question n’a pas été posée officiellement par le gouv hollandais et que le processus de décision a abouti on n’a aucune garantie. Et en année électorale la question ne peut pas être posée… faut donc attendre. C’est en somme ça que disent les sources diplomatiques. On ne connaît pas encore très bien la position “officielle” US, il y a certainement des questions à régler, on sait qu’il y aura des gens qui sont moins chauds qu’il faudra convaincre etc. Il n’y a que les alliés proches anglo saxons comme les Brits et les Australiens, ou stratégiques comme les Japonais qui reçoivent un traitement de faveur. Pour tous les autres c’est la galère. Les Espagnols ont du attendre des années le feu vert pour leurs Tomahawk. Les Allemands ne sont pas mieux logés que nous. Quant aux Suédois, même pas sûr que Saab puisse réellement garantir quoi que ce soit, même s’ils contournent probablement le gros du problème en installant un système de combat US. Mais les blockages US ils en ont connu aussi avec le Gripen… Bref, l’argument Tomahawk peut être détourné en argument anti-français mais au fond ce n’est pas ça le coeur du problème. Aucun vendeur de soum européen ne peut offrir de vraies garanties… certains aux Pays Bays font semblant de découvrir le problème car ils veulent torpiller la décision mais de fait il n’y a rien qui n’était pas déjà connu. Modifié le 1 juin par HK 4 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin (modifié) Le 27/05/2024 à 13:01, Titus K a dit : Rappel, la coalition qui s'est formée c'est 88/150 sièges à la 2nd chambre (et seulement 30/75 à la 1ère chambre) : Le PVV de Wilders --> Extreme Droite --> 37 Le VVD de Dylan Yezilgoz --> partit sortant de Ruttte -->Droite Libérale (macroniste) --> 24 Le NSC --> Nouvelle branchedu CDA -->chrétiens démocrates --> 20 Le BBB --> Mouvementdes fermiers --> 7 Le débat c'était aujourd'hui. Malgré le titre de l'article, pour l'instant ca semble se passer bien. Les 2nd, 3ème et 4ème partis de la coalitions soutiennent le choix du ministre. Le PVV (Wilders) attent encore des informations mais n'est pas 100% opposé. Le PVV ne soutient toujours pas l'achat de sous-marins français https://wnl.tv/2024/06/03/pvv-spreekt-nog-geen-steun-uit-voor-aanschaf-franse-onderzeeboot/ Le PVV a toujours de « sérieuses inquiétudes » concernant l'attribution provisoire de la construction de quatre sous-marins à l'entreprise publique française Naval, a déclaré Joeri Pool lors d'un débat parlementaire lundi sur l'achat. « Nous n'allons pas faire le nœud sur cette question aujourd'hui », a-t-il déclaré. Le parti de Geert Wilders aurait préféré que la construction soit confiée à la combinaison Saab-Damen il y a quelques années. Cet « appel d'offres lourd » n'aurait alors pas été nécessaire, a déclaré M. Pool. Mais il a ajouté qu'il était également conscient des problèmes qu'un report de l'adjudication entraînerait. Missiles de croisière Tomahawk M. Pool souhaite notamment savoir si les Américains s'opposent à l'installation de missiles de croisière Tomahawk dans un sous-marin français. Il souhaite également obtenir l'assurance que les Français n'ont pas été favorisés dans la procédure de passation de marché par un assouplissement des règles. Les partis de la coalition VVD, NSC et BBB soutiennent la décision du secrétaire d'État Christophe van der Maat (Défense). Cependant, le BBB pose encore quelques conditions préalables. Pour Gijs Tuinman (BBB), il est finalement « décisif » que le personnel naval soit satisfait du bateau français. Le choix du Naval a déjà été critiqué par le BBB. Le prix aurait été la principale considération, a déclaré Tuinman lors d'un débat en mars. L'offre française était inférieure de 1,5 milliard d'euros à celle des concurrents. Il s'est également inquiété de la participation de l'industrie néerlandaise à la construction des bateaux. Majorité La décision du cabinet sortant est déjà majoritaire à la Chambre basse. Le GroenLinks-PvdA estime également que M. Van der Maat a suivi la procédure à la lettre. Mais ce parti estime en fait que les quatre partis de la coalition devraient soutenir ce projet d'un milliard de dollars. Le soutien de la coalition est important pour la continuité politico-administrative du projet à un milliard, estime Jimme Nordkamp (GroenLinks-PvdA). Cependant, l'approbation de son parti ne dépend pas du soutien du PVV, le plus grand parti au pouvoir, a-t-il souligné. « Donnez-nous un peu plus d'informations », a-t-il déclaré. La position de M. Nordkamp n'a pas été bien accueillie par Hanneke van der Werf de D66, entre autres. « C'est jouer avec la sécurité nationale », a-t-elle jugé. La plupart des partis veulent des garanties sur la participation de l'industrie néerlandaise à la construction et à l'entretien des bateaux. Les partis veulent également avancer car un retard serait « désastreux », comme l'a déclaré Tjebbe van Oostenbruggen (NSC). Cela pourrait laisser la marine sans sous-marins pendant un certain temps. Modifié le 3 juin par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin il y a 4 minutes, Titus K a dit : Les partis veulent également avancer car un retard serait « désastreux », comme l'a déclaré Tjebbe van Oostenbruggen (NSC). Cela pourrait laisser la marine sans sous-marins pendant un certain temps. Serait il loufoque d'imaginer leur prêter, en attendant leur nec + iultra : un ou 2 SNA génération 1 classe RUBIS, qui seront libérés vue l'arrivée de la classe Suffren ? On a plus de SM Attaque non nucléaires FR en fonction ... dommage Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin Les Rubis sont probablement complètement rincés. Les SM ont des limites dures au niveau de la sécurité plongée et du cyclage de la coque qu'il n'est pas raisonnable de dépasser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin (modifié) L'achat d'un sous-marin d'un milliard de dollars suscite de vifs doutes : « Un dossier diabolique ». https://www.telegraaf.nl/nieuws/560616825/zorgen-in-tweede-kamer-over-aankoop-nieuwe-onderzeeboten-wij-gaan-niet-akkoord L'achat de quatre nouveaux sous-marins suscite des inquiétudes au sein de la Chambre basse. Des députés critiques s'inquiètent des délais de livraison, de la participation de l'industrie néerlandaise et de la possibilité de placer des missiles américains Tomahawk sur les bateaux. Certains groupes ont des doutes sur cet achat d'un milliard de dollars, bien qu'il ne semble pas encore y avoir de majorité parlementaire en faveur d'un changement de cap rigoureux. Le secrétaire d'État sortant Van der Maat (défense) a averti qu'il serait « irresponsable » de barrer l'accord. Le député PVV Pool souhaite obtenir l'assurance que les missiles de croisière américains pourront bientôt être embarqués à bord des sous-marins, après que De Telegraaf a rapporté que l'accord comportait une faille. M. Pool déclare qu'il a de « sérieuses inquiétudes quant à l'attribution de ce contrat aux Français ». Il fait référence au chantier naval français Naval Group, propriété de l'État, où les bateaux doivent être construits pour un coût de plusieurs milliards d'euros. Le groupe le plus important de la Chambre basse « s'interroge » sur la proposition d'achat des bateaux, déclare le député du PVV. Toutefois, son groupe n'a pas encore pris de décision Faire le nœud Le député VVD Erkens estime qu'il est grand temps valider l'accord. Le bateau doit pouvoir être livré à temps et doit pouvoir transporter des missiles Tomahawk, a souligné le député libéral. M. Erkens fait remarquer qu'il est souvent arrivé que de gros équipements de défense soient livrés plus tard que prévu. Le député NSC Van Oostenbruggen insiste principalement sur la rapidité et la bonne négociation de l'accord avec Naval. Le député BBB Tuinman qualifie l'achat de sous-marins de « dossier diabolique ». Il craint lui aussi que les Américains refusent d'embarquer leurs missiles de croisière Tomahawk sur un bateau français. Le député BBB semble tout de même enclin à soutenir le projet et souhaite, entre autres, obtenir la garantie que la maintenance aura lieu aux Pays-Bas « afin d'obtenir un avis positif ». Le député PvdA/GL Nordkamp a montré de la compréhension pour le choix de Naval lors de son intervention, bien qu'il ait demandé l'implication de l'industrie néerlandaise. Il est également important pour son parti que la nouvelle coalition soit alignée. Des conséquences majeures En mars, le cabinet était convaincu que le chantier naval français Naval Group pouvait fournir le meilleur bateau pour les Pays-Bas au meilleur prix. C'est pourquoi des inquiétudes concernant cet achat d'un milliard de dollars sont maintenant exprimées par la Chambre basse, bien que le cabinet sortant affirme que si un changement de cap était finalement choisi, cela aurait des conséquences majeures. Selon le secrétaire d'État Van der Maat (défense), cela aurait des « conséquences financières et juridiques ». « Et d'expliquer cela à Den Helder », a-t-il ajouté en ricanant. Le ministre VVD dit « goûter » le soutien d'une majorité parlementaire à son choix. « Mais nous n'en sommes pas encore là. Le Parlement devrait prendre une décision finale sur la proposition d'achat la semaine prochaine. M. Van der Maat affirme n'avoir reçu aucun signal indiquant que les Américains ne veulent pas de leurs missiles Tomahawk sur un bateau français. « Ces dernières heures et ces derniers jours, je n'ai pas eu d'autres indications que cela allait être compliqué », a-t-il déclaré. Toutefois, le secrétaire d'État reconnaît également qu'il ne peut pas non plus garantir que les Américains seront d'accord. « En fin de compte, c'est le Congrès américain qui décide. Je ne peux le garantir pour aucune cour. Mais je n'ai pas de signal contre ou pour ». Modifié le 3 juin par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin (modifié) il y a 9 minutes, Bechar06 a dit : Serait il loufoque d'imaginer leur prêter, en attendant leur nec + iultra : un ou 2 SNA génération 1 classe RUBIS, qui seront libérés vue l'arrivée de la classe Suffren ? On a plus de SM Attaque non nucléaires FR en fonction ... dommage L'idée c'est de garder 2 Walrus en service actif jusqu'a l'arrivée du 1er barracuda --> Ces 2 Walrus étant soutenus par des pieces détachée des 2 autres Walrus retirés du service... C'est clair que ca va être tendu. Mais la solution Rubis me semble un peu trop loufoque franchement. Modifié le 3 juin par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin (modifié) Pour résumer je trouve que tout çà permet de mettre la pression sur Naval Group pour deux choses : la rapidité de l'exécution et l'implication de l'industrie néerlandaise. Je pense que le second point est acquis assez largement et c'est ce qui explique une malveillance très très relative finalement. Seul le premier point exprime vraiment une inquiétude. Ce point est peut-être même le vrai facteur qui fait que l'offre de Naval est celle qui a été choisi. Il y avait trop d'incertitude sur les autres. Le track record de livraison des sous-marins Indiens ou autre a sûrement pesé très très lourd dans la balance. Moi je sens en arrière plan une véritable inquiétude sur la sous-marinade Néerlandaise qui joue son avenir avec ce choix. Pas sûr que le tomahawk soit un vrai problème si on peut fournir une solution qui implique les hollandais. Modifié le 3 juin par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin On serait parti pr des mdcn https://breakingdefense.com/2024/06/netherlands-refutes-relaxed-requirements-allegation-for-new-subs-us-worry-over-tomahawks/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 juin Share Posté(e) le 3 juin (modifié) il y a une heure, mgtstrategy a dit : On serait parti pr des mdcn https://breakingdefense.com/2024/06/netherlands-refutes-relaxed-requirements-allegation-for-new-subs-us-worry-over-tomahawks/ Où est-ce que tu lis ca dans l'article ? Modifié le 3 juin par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 3 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juin (modifié) Le secrétaire d'état n'acceptera pas que le marché des sous-marins soit de nouveau retardé https://nos.nl/artikel/2523043-staatssecretaris-accepteert-geen-verder-uitstel-onderzeeboten-deal Le secrétaire d'État sortant, M. Van der Maat (défense), maintiendra quoi qu'il arrive son intention de commander quatre sous-marins à la société française Naval. Si la Chambre basse adopte mardi prochain une motion visant à reporter la décision finale afin de permettre un réexamen, il ne la mettra « jamais en œuvre ». C'est ce qu'il a déclaré lors d'un débat. La Chambre basse est donc majoritairement favorable à l'accord avec les Français. Mais il est possible que la Chambre demande encore un report. Le SGP, ainsi que le Forum pour la démocratie, le PS et JA21, ont déposé une motion visant à laisser la décision au nouveau cabinet. L'obtention d'une majorité pour cette motion dépend de deux groupes politiques : le PVV et GroenLinks-PvdA. Ce dernier est d'accord en soi avec le choix fait pour Naval, mais il veut plus de certitude qu'un nouveau cabinet ira de l'avant avec l'ensemble du projet. Au sein de la nouvelle coalition, les avis divergent sur l'accord. C'est pourquoi le député Nordkamp de GroenLinks-PvdA a déposé une motion demandant à la nouvelle coalition d'inclure dans le programme de coalition, que la nouvelle équipe ministérielle rédigera, la manière dont la poursuite du projet sera garantie. Pour M. Nordkamp, cette demande doit obtenir une majorité au Parlement, faute de quoi il envisagera de retirer son soutien à l'ensemble de l'accord. « Nous devrons alors réfléchir à nouveau très attentivement », a-t-il averti. Pourquoi investir dans de nouveaux sous-marins ? Les députés sont presque tous d'accord sur la nécessité d'investir dans de nouveaux sous-marins. Les députés insistent sur les temps difficiles et la menace russe, entre autres. Les quatre sous-marins de la classe dite « Walrus » approchent de leur fin et doivent être remplacés. L'OTAN a demandé aux Pays-Bas de continuer à fournir des sous-marins conventionnels de classe intermédiaire. Ces sous-marins sont plus petits que les grands sous-marins nucléaires, mais plus grands que ceux de nombreux États côtiers occidentaux. Le cabinet a décidé de passer commande à l'entreprise publique française Naval. Il s'agit d'une commande de 4 à 6 milliards d'euros pour la construction de quatre nouveaux sous-marins, dotés des équipements d'espionnage et des armes les plus modernes. Le partenaire néerlandais de Naval Group est Royal IHC de Kinderdijk. Toutefois, un procès intenté par le constructeur naval allemand ThyssenKrupp, qui était également dans la course et n'est pas d'accord avec le choix de Naval, est toujours en cours. Ce n'est que lorsque cette affaire sera réglée en faveur du cabinet que la signature finale du contrat avec les Français pourra être apposée. Le PVV a depuis longtemps des doutes sur la commande passée avec les Français. Ce parti estime qu'avec ce choix, les intérêts de l'industrie néerlandaise sont dilapidés. L'entreprise suédoise Saab, en collaboration avec les chantiers navals Damen de Flessingue, a également présenté une offre. Le PVV se rend compte qu'un report de l'accord pourrait entraîner des problèmes. La marine risque alors d'être complètement privée de sous-marins pendant un certain temps, étant donné que les navires actuels de la classe Walrus sont en fin de vie. Tomahawks Après l'explication du cabinet, le député Pool a déclaré que ses inquiétudes concernant l'accord n'avaient pas disparu et qu'il n'était pas encore en mesure d'apporter des éclaircissements. « Notre parti doit encore délibérer sur ce point », a-t-il déclaré. Ses doutes portent principalement sur l'incertitude quant à la possibilité de placer des missiles américains Tomahawk sur les bateaux. Les Américains auraient des objections à placer leurs missiles sur les sous-marins français. Mais selon le secrétaire d'État Van der Maat, rien n'indique que ce soit le cas. Toutefois, le Congrès américain doit finalement donner son autorisation et le secrétaire d'État n'a donc pas encore de garanties. « Mais cela s'est également produit avec les autres chantiers navals », a-t-il déclaré. Selon le secrétaire d'État, l'argument selon lequel l'industrie maritime néerlandaise serait lésée par le choix du navire est également erroné. La part que les entreprises néerlandaises fourniront est tout aussi importante avec les Français qu'avec la proposition de Saab et Damen. Élections européennes M. Van der Maat a appelé le PVV à ne pas soutenir la motion du SGP. « Vous êtes confrontés à une décision importante en tant que premier parti des Pays-Bas. L'alternative est le retard, ce qui met en danger la survie du service sous-marin ». Modifié le 4 juin par Titus K 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin (modifié) Il y a 14 heures, Bechar06 a dit : Serait il loufoque d'imaginer leur prêter, en attendant leur nec + iultra : un ou 2 SNA génération 1 classe RUBIS, qui seront libérés vue l'arrivée de la classe Suffren ? On a plus de SM Attaque non nucléaires FR en fonction ... dommage Non, on parle de 2 catégories de sous-marins différentes. On ne va pas leur louer un SNA pour qu'ensuite ils se contentent d'un sous-marins nettement moins performant même si plus moderne. Ce serait à envisageable (et encore...) uniquement si on vendait des SNA. Ensuite si on parle des Rubis, ça reste des vieux navires (plus vieux que les Walrus), il faut des spécialistes nuc pour s'en occuper... Modifié le 4 juin par ARPA 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 4 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juin LOL 5 heures de débat comptez pas sur moi pour un résumé https://debatdirect.tweedekamer.nl/2024-06-03/economie/thorbeckezaal/vervanging-onderzeebotencapaciteit-13-00/video 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin il y a 5 minutes, Titus K a dit : LOL 5 heures de débat comptez pas sur moi pour un résumé https://debatdirect.tweedekamer.nl/2024-06-03/economie/thorbeckezaal/vervanging-onderzeebotencapaciteit-13-00/video On attendra le résumé dans les médias. Tkt. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) le 4 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juin (modifié) Bon finalement après tout ce bruit les parlementaires hollandais se disent satisfaits de l’offre de Naval Group (ils ont eu accès au briefing confidentiel comparant les offres). Avec l’argument massue que voter contre c’est voter pour la disparition de la force sous marine, qu’il faudrait faire une croix sur d’autres grands programmes pour payer la facture trop salée de Saab… Et de toute façon comme il n’y a pas de majorité pour bloquer la décision, le gouvernement peut signer dès juillet! « Pas de plan B ». Eh ben, ce n’était pas si compliqué que ça! Une étape majeure vers la signature du contrat de construction de sous-marins par Naval Group https://marineschepen.nl/nieuws/Grote-stap-richting-contractondertekening-bouw-onderzeeboten-door-Naval-Group-030624.html Quote La Défense a pu franchir une étape majeure vers la signature d'un contrat avec Naval Group pour la commande de quatre sous-marins. Lors du débat de cet après-midi à la Chambre des représentants, il est apparu clairement qu'une majorité de la Chambre soutenait le choix du groupe naval français. La proposition présentée par Chris Stoffer (SGP) visant à reporter la décision pourrait encore mettre des bâtons dans les roues, mais elle a été déconseillée par le secrétaire d'État sortant Van der Maat. "Si cela est adopté, je ne le mettrai certainement pas en œuvre", a-t-il ajouté. La Chambre des représentants n'est pas tenue de donner son approbation formelle après une lettre D, telle qu'elle est apparue le 15 mars, contenant le résultat de l'appel d'offres. Van der Maat l'a souligné lors du débat. Si aucune motion n’est adoptée contre la décision, la décision est maintenue. Les députés ont déposé diverses motions et seul le SGP a présenté une motion de report. Ces motions seront votées mardi prochain. Le SGP qui a soumis cette motion, ainsi que le Forum pour la Démocratie, le SP et JA21, peuvent obtenir une majorité si le PVV et GroenLinks-PvdA votent pour. Le député Jimme Nordkamp du GroenLinks-PvdA a fortement insisté sur les "différences fondamentales de vision" au sein de la nouvelle coalition PVV, VVD, NSC et BBB. Nordkamp a donc soumis une motion visant à garantir que le nouveau cabinet inclue les sous-marins et la manière dont il traite le programme dans l'accord de coalition. Si cette motion n'est pas adoptée, GroenLinks-PvdA votera en faveur de la motion du SGP. Le PVV, le parti le plus important du nouveau gouvernement, n'a pas été convaincu par les réponses du secrétaire d'État. Le député PVV Joeri Pool a déclaré qu'il en discuterait avec son groupe et a promis que son groupe prendrait une décision. Écart de capacités Cependant, les factions ont été globalement positives quant à la décision et à l'appel d'offres, et le secrétaire d'État a été félicité. Le VVD, le D66, le CDA et Volt ont notamment soutenu la décision, mais le NSC et le BBB se sont également montrés largement positifs. GroenLinks-PvdA était également d'accord avec le choix du gouvernement, à l'exception des préoccupations mentionnées précédemment. Les questions cruciales qui ont été posées concernaient principalement des sujets désormais bien connus tels que l'accès au National Audit Service (ADR), Tomahawk, les aides d'État et la participation des entreprises néerlandaises. Le secrétaire d'État sortant Van der Maat et le ministre sortant de l'Économie et du Climat Micky Adriaansens ont globalement réussi à convaincre le Parlement sans trop de difficultés. Un point important et récurrent, sur lequel Van der Maat a souligné avec une certaine passion, était ce que l'on appelle le déficit de capacités; une période sans capacité sous-marine. Car s’écarter de la décision aurait des conséquences majeures, selon Van der Maat ; conséquences pour la sécurité nationale en raison du retard et des risques financiers et juridiques majeurs. Selon lui, cela démontrerait également une mauvaise gouvernance et un manque de crédibilité internationale. Le prochain cabinet ne devrait pas simplement s'écarter de cette décision, a prévenu Van der Maat ; cela prendrait d’énormes risques. Lors des différentes interruptions, les députés ont également souligné entre eux les risques de retarder ou de s'écarter de la décision prônée par le gouvernement. Cela a rapidement montré à quel point le seuil était élevé pour les partis s’ils souhaitaient un changement. En outre, Van der Maat a également réaffirmé qu'un déficit de capacités ne peut être exclu même après la signature du contrat avec Naval Group. Après tout, il peut toujours y avoir des retards ou des problèmes avec les deux sous-marins restants. Il n'y a pas de plan B. ADR, Tomahawk À propos de l'ADR, Van der Maat a déclaré que le service d'audit néerlandais aura un accès illimité, même si des auditeurs français seront présents. "L'exigence était un accès direct, cela a toujours été le cas et nous l'avons", a déclaré Van der Maat en réponse aux articles de Volkskrant et Marineschips.nl à ce sujet. Van der Maat a ajouté que "les exigences d'audit imposées à Naval Group depuis le RFQ, c'est-à-dire la demande de prix, jusqu'au contrat de fourniture à signer inclus, n'ont pas été ou ne seront pas modifiées". On ne sait pas pourquoi Van der Maat mentionne cette période, après tout, Marineschips.nl et de Volkskrant ont décrit la période précédant la demande de prix, qui a été envoyée en novembre 2022. Le secrétaire d'État n'a pas pu fournir de garanties quant à la livraison du Tomahawk. C’est en fin de compte la raison d’être du Congrès américain, a déclaré Van der Maat. Ce n'est qu'après le choix final du chantier naval que la Défense pourra s'asseoir avec les États-Unis et demander à partager les détails de l'intégration avec le chantier naval français. "Nous avons demandé à l'avance s'il y avait des objections concernant l'un des trois sous marins, la réponse a été 'non'", a déclaré Van der Maat. Selon lui, rien n'indiquait non plus que la réponse serait « oui » à l'avance. Modifié le 4 juin par HK 1 9 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) le 4 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juin (modifié) Suite: Quote « Des accords juridiques contraignants » De nombreuses questions ont été posées sur la rigueur des accords de coopération internationale. L'accord, qui a déjà été finalisé et évalué, contient des "accords juridiques durs". Cet accord contient un tableau avec les activités qui, selon le chantier, sont réalisées par des entreprises néerlandaises, avec les coûts associés, a expliqué le ministre Adriaansens. "C'est une obligation qui doit être remplie par l'industrie", a déclaré Adriaansens. "Le montant promis et convenu doit toujours être dépensé aux Pays-Bas. (...) Ce sont des engagements fermes et l'ACI sera signé avant que le secrétaire d'État ne procède à la signature de l'accord final." Si les entreprises néerlandaises sont engagées par Naval Group à un prix inférieur, l'accord de coopération industrielle sera "abrogé". Le chantier peut alors proposer des alternatives, d'abord à la même entreprise, en cas d'échec, puis à une entreprise comparable et ainsi de suite dans le cadre d'une « escalade inversée ». Adriaansens n’a pas expliqué où se termine l’escalade, il n’est donc pas encore clair comment empêcher un chantier de ne pas respecter les accords.Adriaansens a également discuté des différences entre les ICA (Accords de Coopération Industrielle) de Naval Group entre Saab. Selon Adriaansens, le chantier naval suédois souhaitait avant tout une collaboration très étroite avec un partenaire néerlandais et créer autour de lui une coquille d'entreprises de fourniture. L'ICA de Naval Group était « de qualité et innovante avec un large éventail d'activités », sans parti dominant. Selon le ministre, les ICA étaient comparables en termes de valeur. Prix haut ou bas ? Comme prévu, le bas prix de Naval Group a également été évoqué. Pas littéralement, car cela avait déjà été discuté lors des briefings confidentiels et les députés n'étaient donc pas autorisés à en parler. La déclaration du député du BBB, Gijs Tuinman, est frappante. Tuinman a qualifié les différences de prix de "significatives" et selon lui, un choix pour Saab signifie que "les forces armées resteront immobiles pendant les quatre prochaines années : cela signifie pas de chars, cela signifie pas d'outils d'IA, pas d'investissements supplémentaires pour rendre les forces armées plus résilientes dans le domaine de l'information et des menaces qui pèsent sur l'information, ce qui signifie que nous ne pouvons pas investir dans toutes les leçons que nous tirerons dans les années à venir concernant l'Ukraine, le Moyen-Orient et ce qui se passe en Afrique ". Chris Stoffer, membre du SGP, a également parlé du prix, mais a demandé s'il existait un soutien public non autorisé qui aurait entraîné une baisse si importante du devis de Naval Group. Le ministre Adriaansens a répondu qu'il n'y avait aucune raison de soupçonner une aide d'État. Après des questions supplémentaires de Joeri Pool (PVV), Van der Maat a ajouté que "le prix proposé par Naval ne présente aucune irrégularité par rapport à toutes les indications de prix précédentes que nous avons reçues au cours de la phase préliminaire. Tout simplement pas. Le prix proposé par Naval , était prévisible pour nous et il n'y avait donc aucune raison d'initier quoi que ce soit concernant des irrégularités."Le référé initié par tkMS doit être rendu le 26 juin et une décision est attendue pour la mi-juillet. Les devis des chantiers sont valables jusqu'au 28 juillet. Après la signature, le chantier dispose de dix ans pour livrer les sous-marins. Modifié le 4 juin par HK 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 4 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juin Je met ca ici comme un mémo J'ai pas envie de rater ca https://x.com/Leopard24theWin/status/1797517223948697629 La sous-marinade et l'industrie néerlandaise sont en train de se faire massacrer par Naval Group et van der Maat veut juste continuer. LOL. J'aurai terminé l'article mercredi - vous devriez être impatients. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin il y a une heure, Titus K a dit : Je met ca ici comme un mémo J'ai pas envie de rater ca https://x.com/Leopard24theWin/status/1797517223948697629 La sous-marinade et l'industrie néerlandaise sont en train de se faire massacrer par Naval Group et van der Maat veut juste continuer. LOL. J'aurai terminé l'article mercredi - vous devriez être impatients. Cette rage... Quels mauvais perdants quand même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 5 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juin (modifié) Tiens je lisais les questions réponses de la séance d'il y a deux semaines Une page intéressante ici sur le calendrier que Naval Group devra respecter --> Question : Quel est le calendrier actuel jusqu'à la mise à l'eau des quatre sous-marins ? Date cible pour la disponibilité des deux premiers nouveaux sous-marins à capacité opérationnelle totale (FOC) devrait se situer dans la fourchette 2034-2037. Au plus tard 10 ans après la signature du contrat, les essais de navigation, les Sea Acceptance Trials (SAT), du deuxième bateau doivent être achevés. Signature --> Q3 2024 Detailled engineering --> Jusqu'en 2027 Début construction --> A partir de 2027 Livraison 1er SM --> Q3 2033 Livraison 2nd SM --> Q3 2034 Service actif des 2 premiers SM --> Q3 2035 Livraison 3ème SM --> Q1 2036 Livraison 4ème SM --> Q3 2037 Modifié le 5 juin par Titus K 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 juin Share Posté(e) le 5 juin Il y a 8 heures, Titus K a dit : Tiens je lisais les questions réponses de la séance d'il y a deux semaines Une page intéressante ici sur le calendrier que Naval Group devra respecter --> Question : Quel est le calendrier actuel jusqu'à la mise à l'eau des quatre sous-marins ? Date cible pour la disponibilité des deux premiers nouveaux sous-marins à capacité opérationnelle totale (FOC) devrait se situer dans la fourchette 2034-2037. Au plus tard 10 ans après la signature du contrat, les essais de navigation, les Sea Acceptance Trials (SAT), du deuxième bateau doivent être achevés. Signature --> Q3 2024 Detailled engineering --> Jusqu'en 2027 Début construction --> A partir de 2027 Livraison 1er SM --> Q3 2033 Livraison 2nd SM --> Q3 2034 Service actif des 2 premiers SM --> Q3 2035 Livraison 3ème SM --> Q1 2036 Livraison 4ème SM --> Q3 2037 Franchement pour de "simples" dérivés de Barracuda, c'est large. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 5 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juin Sur la France --> "La France est un partenaire stratégique des Pays-Bas et un allié clé de l'OTAN et de l'UE. Pour la défense, le pays fait depuis longtemps partie des partenaires stratégiques avec lesquels la coopération est intensifiée. Dans le domaine de la coopération matérielle, par exemple, des projets sont en cours pour l'achat de nouveaux hélicoptères pour les unités des forces spéciales. Il y a aussi la coopération suite au projet conjoint avec la Belgique pour l'acquisition de nouvelles capacités de lutte contre les mines et l'achat conjoint avec plusieurs pays partenaires de l'UE d'avions multirôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT)." "La coopération actuelle en matière d'équipement avec la France concerne principalement le domaine aérien. Par exemple, l'armée de l'air utilise l'hélicoptère de transport militaire Cougar AS 532U2 d'Airbus et, avec les forces aériennes des pays partenaires, l'avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport (MRTT) d'Airbus. Comme annoncé dans la note de défense 2022, le Cougar sera remplacé dans le cadre du renforcement de la capacité des forces armées néerlandaises par 14 nouveaux hélicoptères Airbus H225M Caracal. Ce projet devrait durer jusqu'à la mi-2031. Les marines néerlandaise, belge et française coopèrent dans le domaine de la lutte contre les mines." "La future coopération en matière de sécurité s'appuiera sur la coopération bilatérale et multilatérale actuelle. La coopération envisagée avec la France en matière d'équipements, à la suite du protocole d'accord à conclure pour la livraison des nouveaux sous-marins, sera de nature stratégique. Cette coopération pourrait servir de tremplin à une coopération plus opérationnelle dans le domaine des sous-marins." "La défense souhaite poursuivre cette coopération après l'introduction des nouveaux sous-marins et, si possible, l'étendre davantage avec le pays fournisseur." "La France, en tant que partenaire stratégique des Pays-Bas, possède de vastes connaissances dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et est également un bon partenaire de coopération pour le service sous-marin néerlandais à cet égard."Par ailleurs, la marine royale néerlandaise coopère depuis longtemps avec la marine française dans le domaine des navires de lutte contre les mines (classe actuelle et classe de remplacement), des hélicoptères NH-90 et des systèmes radar et sonar, ainsi que dans le domaine opérationnel, par exemple au sein du Carrier Strike Group (groupe de frappe des porte-avions) français et dans les Caraïbes." "Le cabinet ne considère pas l'élargissement et l'approfondissement de la coopération en matière de défense avec la France comme un changement de cap, mais comme la poursuite d'une politique visant à (continuer à) protéger et défendre l'Europe avec les alliés et les partenaires. La coopération (matérielle) envisagée avec la France en matière de sous-marins complète les formes de coopération déjà existantes dans de nombreux domaines avec divers pays européens." "L'acquisition de nouveaux sous-marins contribue à la sécurité des Pays-Bas et de l'Europe, en renforçant l'autonomie stratégique nationale et européenne." Sur la participation de l'industrie NL --> "La proposition de coopération industrielle (ICA) de Naval Group renforce considérablement la NLDTIB dans le domaine de la conception, du développement et de la construction de composants et de sous-systèmes pour sous-marins, y compris les systèmes critiques pour sous-marins, mais aussi les systèmes pour navires de surface que Naval Group construit pour d'autres clients. L'accord de fourniture prévoit que la Défense acquerra les connaissances, les droits et les ressources pour la position de la Direction de la maintenance du matériel (DMI) à Den Helder (rôle de directeur), de sorte que la Défense elle-même puisse faire appel à des entreprises néerlandaises pour la maintenance. La conservation au fil du temps se fera sous la direction de la DMI, la Défense elle-même impliquant des entreprises et des institutions de connaissance dans la conservation." "La valeur totale de la participation de l'industrie néerlandaise engagée dans le cadre de l'accord de coopération industrielle (ACI) s'élève à plusieurs centaines de millions d'euros. En pourcentage du prix de l'offre, ce montant est presque égal à la participation engagée par l'industrie néerlandaise dans l'offre soumise par Saab Kockums et dans l'ICA. Ce point est étayé dans l'annexe confidentielle." Sur AUKUS et l'Australie --> "Les expériences et les leçons tirées du programme de sous-marins australien ont été intégrées dans le processus de décision en vue de l'appel d'offres. Il s'agit notamment de prendre des dispositions concernant l'introduction d'un modèle de coût de conservation et d'établir des accords avec le gouvernement français (MoU). L'accord de fourniture oblige Naval Group à rester dans les cadres contractuels de produit, de temps et d'argent, la Défense continuant à surveiller les progrès et à s'assurer que les exigences sont satisfaites. Le calendrier de production du chantier naval retenu sera défini contractuellement. Sur la base de ce calendrier contractuel, les essais en mer du deuxième bateau doivent être achevés au plus tard 10 ans après la signature de l'accord de fourniture. Il est important de noter que le moment de la signature du contrat sera le point de départ de la planification actualisée. Ce moment est prévu autour de l'été, après l'examen parlementaire de la lettre D. "Le choix de l'Australie pour le partenariat trilatéral de sécurité AUKUS et donc l'approfondissement de la coopération de sécurité et de défense entre les trois pays concernés, y compris dans le domaine des sous-marins, est un choix stratégique dans le contexte géopolitique modifié (Parliamentary paper 35 925, V no 8 du 25 octobre 2021). D'autres arguments ou des arguments supplémentaires pour la résiliation du contrat avec Naval Group n'ont pas été partagés avec la Défense lors des contacts avec les homologues australiens." 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 juin Share Posté(e) le 5 juin il y a 28 minutes, Titus K a dit : "La future coopération en matière de sécurité s'appuiera sur la coopération bilatérale et multilatérale actuelle. La coopération envisagée avec la France en matière d'équipements, à la suite du protocole d'accord à conclure pour la livraison des nouveaux sous-marins, sera de nature stratégique. Cette coopération pourrait servir de tremplin à une coopération plus opérationnelle dans le domaine des sous-marins." "La défense souhaite poursuivre cette coopération après l'introduction des nouveaux sous-marins et, si possible, l'étendre davantage avec le pays fournisseur." "La France, en tant que partenaire stratégique des Pays-Bas, possède de vastes connaissances dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et est également un bon partenaire de coopération pour le service sous-marin néerlandais à cet égard."Par ailleurs, la marine royale néerlandaise coopère depuis longtemps avec la marine française dans le domaine des navires de lutte contre les mines (classe actuelle et classe de remplacement), des hélicoptères NH-90 et des systèmes radar et sonar, ainsi que dans le domaine opérationnel, par exemple au sein du Carrier Strike Group (groupe de frappe des porte-avions) français et dans les Caraïbes." "Le cabinet ne considère pas l'élargissement et l'approfondissement de la coopération en matière de défense avec la France comme un changement de cap, mais comme la poursuite d'une politique visant à (continuer à) protéger et défendre l'Europe avec les alliés et les partenaires. La coopération (matérielle) envisagée avec la France en matière de sous-marins complète les formes de coopération déjà existantes dans de nombreux domaines avec divers pays européens." "L'acquisition de nouveaux sous-marins contribue à la sécurité des Pays-Bas et de l'Europe, en renforçant l'autonomie stratégique nationale et européenne." Comme quoi si on entretient un domaine d'excellence on peut arriver à coopérer avec certains pays. Je continue à penser que les Pays-Bas sont surtout pris par le temps et ont très peur de perdre leur sous-marinade. L'accès à des technologies et savoir-faire externes est donc crucial pour maintenir leurs propres compétences capacitaires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 5 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juin Sur la marine australienne mais avec des points intéressants sur cette histoire de tomahawk pour les Orka néerlandais --> les "Tomahawk Torpedo Tube Launched" ne seraient carrément plus en production... Donc il faudrait relancer un production de tomahawk juste pour les pays bas ???Ca risque d'être hors de prix ... Les tweets sont de l'allemand Alex Luck, on n'écarte donc pas l'idée que tout ceci est peut être à cause du choix de Naval Group pour le programme NL Orka https://x.com/AlexLuck9/status/1798179245161918973 Le gouvernement australien vient de mettre fin à une grande partie des efforts de prolongation de la durée de vie des sous-marins Collins, tout en poursuivant l'ensemble du programme. Quelques réflexions à ce sujet. Déclaration officielle ici. Principaux aspects : Le gouvernement a reçu l'avis de la Défense, en consultation avec les États-Unis, selon lequel l'ajout du Tomahawk au Collins n'est pas viable et ne représente pas un bon rapport qualité-prix. Pas de détails. Mais le Tomahawk lancé par tube torpille n'est actuellement plus produit. Pour qu'un redémarrage de la production ait un sens économique, l'Australie aurait dû s'engager dans un achat groupé. Les partenaires possibles étaient la RN, qui utilise le Tomahawk lancé par tube sur l'Astute, et les Pays-Bas, qui souhaitaient ajouter une capacité au Walrus et l'utiliser également sur le successeur de l'Orka. Les dynamiques sont spéculatives. Les RN n'ont pas montré d'intérêt à s'engager à temps, l'achat se réduit. Les Pays-Bas sont actuellement engagés dans l'acquisition troublée du SSK Orka de fabrication française, pour lequel les États-Unis ont indiqué qu'ils n'étaient peut-être pas disposés à renoncer à l'intégration du Tomahawk au moins (rien n'a encore été dit sur le Mk 48). L'annonce australienne a des répercussions immédiates sur le fait que les Pays-Bas n'obtiendront pas non plus de Tomahawk pour le Walrus. Dans leur cas, comme dans celui de l'australe, l'ambition d'intégrer une capacité d'attaque terrestre à une poignée de SSK très anciens a toujours semblé très douteuse, au-delà du coût probablement important. La question de savoir si le NL Orka a été l'un des moteurs de l'échec de cette idée ou s'il est devenu un dommage collatéral d'économie douteuses décrite ci-dessus est désormais très intéressante du point de vue de l'OMI. Il n'y aura dans les deux cas probablement pas de tomahawk pour les Walrus. Une autre question se pose quant à l'avenir du RN Astute. 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 5 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juin Il y a 4 heures, Titus K a dit : Les dynamiques sont spéculatives. Les RN n'ont pas montré d'intérêt à s'engager à temps, l'achat se réduit. Les Pays-Bas sont actuellement engagés dans l'acquisition troublée du SSK Orka de fabrication française, pour lequel les États-Unis ont indiqué qu'ils n'étaient peut-être pas disposés à renoncer à l'intégration du Tomahawk au moins (rien n'a encore été dit sur le Mk 48). L'annonce australienne a des répercussions immédiates sur le fait que les Pays-Bas n'obtiendront pas non plus de Tomahawk pour le Walrus. Dans leur cas, comme dans celui de l'australe, l'ambition d'intégrer une capacité d'attaque terrestre à une poignée de SSK très anciens a toujours semblé très douteuse, au-delà du coût probablement important. La question de savoir si le NL Orka a été l'un des moteurs de l'échec de cette idée ou s'il est devenu un dommage collatéral d'économie douteuses décrite ci-dessus est désormais très intéressante du point de vue de l'OMI. Il n'y aura dans les deux cas probablement pas de tomahawk pour les Walrus. Une autre question se pose quant à l'avenir du RN Astute. Non mais ils sont géniaux... Les mecs arrivent à te sortir que c'est la faute de la France même quand celle-ci n'est pas concernée. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin (modifié) Le 04/06/2024 à 22:08, Titus K a dit : Je met ca ici comme un mémo J'ai pas envie de rater ca https://x.com/Leopard24theWin/status/1797517223948697629 La sous-marinade et l'industrie néerlandaise sont en train de se faire massacrer par Naval Group et van der Maat veut juste continuer. LOL. J'aurai terminé l'article mercredi - vous devriez être impatients. À table le seum est servi ! Orca - le Quasimodo des acquisitions de sous-marins https://suv.report/orca-der-quasimodo-der-u-boot-beschaffungen/ BY ARMCHAIR GENERAL (non ... c'est pas une blague) Il y a deux mois et demi, le secrétaire d'État néerlandais Christophe van der Maat s'est présenté devant la presse et a annoncé que les Pays-Bas allaient acquérir quatre sous-marins français Blacksword. Cette annonce mettait fin à un processus d'attribution long et complexe qui avait débuté il y a plus de 10 ans. Il n'a cependant pas fallu longtemps pour que les premiers problèmes soient révélés et fassent apparaître le processus d'attribution sous un autre jour. Ainsi, en mai, on a appris que le nouveau cabinet néerlandais envisageait déjà de réduire la commande, car il fallait s'attendre à une augmentation massive des coûts. En outre, on a appris que l'intégration d'armes américaines ne serait probablement pas possible. Je vais essayer de vous donner un petit aperçu du processus d'attribution et de ce qui en a résulté. Pour ce faire, je vais examiner six points plus en détail : Quelle était l'offre de tkMS ? Pourquoi tkMS a-t-il échoué dans son offre ? Pourquoi le groupe Naval a-t-il gagné ? Quel est le problème avec Naval Group et Blacksword ? Quelle est la suite des événements ? Conclusion 1. qu'a proposé tkMS ? tkMS a décidé de se lancer dans la course avec le 212CD-E. Il s'agit d'une version agrandie du 212CD, qui déplace plus de 3000t et mesure plus de 80m de long. Le 212CD-E est extrêmement proche du 212CD, qui est déjà fabriqué pour la Norvège et l'Allemagne. Il en résulte une grande interopérabilité, ce qui présente d'énormes avantages pour les mises à jour à mi-vie, la formation et l'approvisionnement en pièces de rechange. En plus de sa grande portée et de son endurance en mer, le 212CD-E offre également la possibilité d'intégrer des armes américaines. tkMS a proposé que le premier sous-marin puisse être livré dès 2031. En outre, il était prévu de créer une « vallée sous-marine » au Helder, qui servirait de sous-traitant pour différents projets de tkMS. Il s'agit par exemple de l'entreprise Nedinsco, établie à Venlo. En outre, on voulait y construire un hub de maintenance qui pourrait soutenir la flotte néerlandaise de 212CD-E, ainsi que des sous-marins d'autres nations. tkMS a pu offrir la livraison la plus rapide tkMS pouvait garantir le prix le plus bas (comparable à celui de Naval Group, mais calculé de manière réaliste). tkMS pouvait offrir la meilleure interopérabilité tkMS a pu offrir le deuxième meilleur offset de manière réaliste tkMS a pu proposer l'intégration des armes américaines. 2. pourquoi tkMS a-t-il échoué dans son offre ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tkMS n'a pas gagné : D'une part, tkMS n'a pas réussi à convaincre avec son offre de « Submarine Valley ». Certaines parties du concept ne semblaient pas concluantes et n'étaient pas parfaitement adaptées aux besoins néerlandais. D'autre part, il y avait aussi une pression externe massive. Ainsi, DSNS (Damen Schelde Naval Shipbuilding) ne voulait évidemment pas d'un site tkMS aux Pays-Bas qui pourrait les mettre en danger à long terme. La Directie Materiële Instandhouding (DMI), le chantier naval propre à la marine et responsable de la maintenance, se voyait également menacée par la proposition de tkMS. Ainsi, tkMS a été confronté au lobbying des deux parties qui voulaient empêcher tkMS de s'installer à Den Helder. De plus, il n'y avait pas de lobby néerlandais pour tkMS. Il y a trois camps dans la politique néerlandaise : C718, Blacksword et pas de sous-marins du tout. Le Linksgroen et le spectre de gauche en général s'opposent à l'achat de sous-marins. Le VVD, le parti du Premier ministre Rutte, est le seul parti néerlandais à soutenir le design Blacksword de Naval Group. C'est un secret de polichinelle que cela est lié à l'aspiration de Rutte à devenir le prochain secrétaire général de l'OTAN. Le reste a eu tendance à s'orienter en faveur des dames Saab en raison de la bonne valeur ajoutée. Pour tkMS, il n'y avait donc pas de représentation d'intérêts dans la politique néerlandaise. Il convient également de noter ici que les Pays-Bas voient leur industrie maritime menacée par l'Allemagne. Ainsi, La Haye est de plus en plus à la traîne au sein de la NNSC (Northern Naval Shipbuilding Cooperation). Cela aussi a certainement joué en défaveur d'une attribution à tkMS. De plus, la marine néerlandaise n'est traditionnellement pas trop pro-allemande ou pro-tkMS. Le service des affaires maritimes a toujours été assez autarcique et on peut affirmer qu'il a toujours regardé la marine allemande de haut. Il faut bien sûr souligner que les deux services de sous-marins ont des missions et des domaines d'intervention différents. Actuellement, la coopération navale germano-néerlandaise se concentre principalement sur l'amphibie. Ainsi, ces dernières années, les échanges entre les services sous-marins allemands et néerlandais n'ont été que très sporadiques. Tout cela a bien sûr aussi pour conséquence qu'il y avait peu d'enthousiasme personnel pour le 212CD-E au sein de l'Onderzeedienst. L'Onderzeedienst était également d'avis que le 212CD-E ne répondait pas à ses exigences. Ainsi, on remettait en question le fait que le 212CD-E puisse effectuer une traversée de l'Atlantique et des opérations dans la mer de Norvège de manière satisfaisante. Je considère toutefois ces reproches comme peu valables. En effet, les 212A, nettement plus petits, peuvent déjà effectuer une traversée de l'Atlantique, tandis que le 212CD-E offre des possibilités expéditionnaires incomparablement plus importantes. De même, la famille 212CD a été développée entre autres pour l'utilisation en mer de Norvège. Je ne pense pas que les marines allemande et norvégienne ne sachent pas ce dont elles ont besoin pour pouvoir opérer là-bas. Enfin, nous en venons aux deux faiblesses généralement connues de tkMS lorsqu'il s'agit d'exporter des sous-marins. D'une part, tkMS n'est pas bon en marketing et ne parvient pas à faire du lobbying au niveau local et à promouvoir ses produits de manière durable. Cela a également été le cas aux Pays-Bas. D'autre part, tkMS ne bénéficie pratiquement d'aucun soutien de la part du monde politique. Alors que Macron a par exemple amené le CEO de Naval Group lors d'une visite d'État, l'ambassadrice suédoise a fait la promotion du C718 de Saab-Damen lors du salon NEDS 2023. La politique allemande n'a toutefois pas soutenu tkMS. Après avoir négligé de lier contractuellement le F126 à la succession de la classe Walrus, on a perdu son seul joker à la légère. Des processus d'attribution aussi importants et complexes sont toujours influencés par différentes parties. Cela a également été le cas pour le programme néerlandais Orca. Le problème de tkMS était qu'elle ne pouvait pas influencer le processus de décision, alors que la concurrence y parvenait. En outre, tkMS a toujours dû faire face à un biais de la Koninklijke Marine et de la politique néerlandaise, qui étaient fondamentalement hostiles à tkMS. Modifié le 23 septembre par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin (modifié) 3) Pourquoi Naval Group a-t-il gagné ? Il y a bien sûr plusieurs raisons pour lesquelles Naval Group a remporté l'appel d'offres. Je vais maintenant aborder les 2 arguments les plus importants : Le design de Blacksword a été massivement soutenu par les autorités politiques. Le gouvernement français tenait beaucoup à gagner le premier client européen à l'exportation et à prendre ainsi une commande lucrative à la concurrence. Le gouvernement néerlandais a également soutenu le Blacksword. Outre la candidature de Rutte au poste de secrétaire général de l'OTAN, je dirais que les intérêts de politique européenne ont également joué un rôle. Ainsi, depuis le Brexit, les Pays-Bas sont souvent quelque peu isolés. Un rapprochement avec la France serait donc souhaitable du point de vue de La Haye. En outre, le design Blacksword était le favori de l'Onderzeedienst. Pour comprendre cela, il faut se pencher sur les tactiques opérationnelles de base du service sous-marin néerlandais. L'Onderzeedienst essaie en effet d'utiliser ses SSK autant que possible comme des SSN. Par conséquent, l'accent est mis sur les opérations en eaux profondes avec une vitesse de marche relativement élevée. La classe Walrus a également été optimisée pour ce type d'opérations. Cependant, je pense que cela n'a pas beaucoup de sens de mettre un SSK dans un rôle pour lequel il n'a jamais été conçu. Je considère donc que ce type de mission est relativement inefficace. La question se pose également de savoir dans quelle mesure l'évaluation du service oncologique était objective. Peut-être que le souhait d'avoir un SSK ressemblant le plus possible à un SSN était trop important ? Il est intéressant de noter que Defensie fait de l'ensemble de l'acquisition des sous-marins un secret d'État auquel presque personne n'est initié. Ainsi, les critères de sélection et le statu quo sont réservés à un cercle restreint. Une petite digression sur les dames Saab : Bien que les dames Saab aient pu offrir le meilleur offset, elles ont perdu. Cela a provoqué un certain émoi aux Pays-Bas, c'est pourquoi je vais résumer ici les 2 raisons principales : Le C718 de Saab-Damen était clairement l'offre la plus chère. Le coût du projet étant un facteur important, Saab-Damen était désavantagée.Il y avait des doutes sur la faisabilité du C718. Saab est confronté à une augmentation massive des coûts et à des retards pour la classe Blekinge (A26). En conséquence, il y a bien sûr des doutes sur la possibilité de construire maintenant en parallèle un design nettement plus grand et plus complexe à l'étranger, alors qu'il y a déjà de gros problèmes avec un design plus léger. 4. quel est le problème avec le Naval Group et le Blacksword ? Entre-temps, il y a des doutes massifs quant à la capacité de Naval Group à tenir ses promesses et à remplir la commande conformément aux exigences néerlandaises. Ce n'est pas nouveau en soi. Je vais maintenant examiner certains problèmes de plus près : Commençons par les problèmes liés aux droits de propriété intellectuelle (en anglais : Intellectual Property ; en abrégé : IP). Les Pays-Bas exigent un transfert de ces droits de Naval Group aux Pays-Bas afin de pouvoir garantir des modifications nationales, comme l'intégration de sous-systèmes propres, et une maintenance autonome. Naval Group avait initialement assuré ce transfert. Mais depuis la décision de sélection, il ne veut plus en entendre parler. Pour les Pays-Bas, cela signifie qu'en cas de doute, ils dépendront de Paris pour toute modification. De plus, Naval Group ne veut pas s'en tenir à l'intégration de l'industrie néerlandaise garantie à l'origine. En effet, il était initialement prévu que les Pays-Bas fournissent le CMS (combat management system), les sonars, les systèmes de mâts optroniques et d'autres équipements. Il semblerait toutefois que le contrat soit tellement lacunaire que Naval Group a trouvé une marge de manœuvre pour intégrer ses propres sous-systèmes et, le cas échéant, les prendre sous contrat. Si Naval Group parvient à ses fins, ce sera la fin de ce qui reste de l'industrie sous-marine néerlandaise et une nouvelle dépendance. Une petite digression sur le programme rMCM : les Pays-Bas et la Belgique achètent ensemble 12 nouveaux MCMV (mine countermeasure vessels). Cette acquisition est dirigée par la Belgique, qui a confié la livraison à Naval Group. Les Pays-Bas avaient alors demandé à la Belgique de garantir par contrat la participation de l'industrie néerlandaise. Mais cette démarche a été bâclée et Naval Group a finalement sous-traité à des entreprises françaises, tandis que les Pays-Bas sont repartis les mains vides. C'est l'un des nombreux points qui provoquent des désaccords massifs dans le cadre de ce programme. Il n'est donc pas surprenant que Naval Group tente à nouveau de le faire pour le programme Orca. Cela mène aussi directement au problème suivant : l'intégration d'armes américaines dans la conception du Blacksword. Les Pays-Bas veulent intégrer le Mk.48 HWT (heavy weight torpedo) et le TLAM (tactical land attack missile) dans leurs nouveaux sous-marins. Comme je l'ai déjà expliqué par le passé, c'est assez discutable. Ainsi, vers la fin du mois de mai, on a appris que l'intégration d'armes américaines était désormais probablement officiellement abandonnée. La raison de cette décision n'est pas encore officiellement connue. Il est toutefois clair que les Américains n'intégreront jamais leurs armes dans un CMS français, car ils devraient pour cela ouvrir les interfaces. Si cela devait donc aboutir à un CMS français, une raison d'exclusion serait connue. De même, les Américains n'ont longtemps pas voulu autoriser l'intégration dans un CMS néerlandais, car ils ne font pas confiance aux normes de sécurité peu élevées de la Koninklijke Marine. Un accord a toutefois pu être trouvé sur ce point après de longues négociations. Remarque de l'auteur : le TLAM lancé verticalement n'est plus produit depuis quelques années et une reprise de la production est très improbable à ce stade. En conséquence, les Pays-Bas ne peuvent plus avoir accès qu'à des stocks résiduels américains. De même, certaines incertitudes subsistent quant aux coûts. Ainsi, Naval Group a demandé 5 à 6 milliards d'euros pour ses 4 sous-marins Blacksword. Mais comme le droit français n'autorise pas la vérification des comptes par une instance étrangère, le ministère néerlandais n'a pas pu comprendre les calculs. Et bien que l'absence d'audit soit en principe un motif d'exclusion, Naval Group n'a pas été disqualifié. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'avoir un audit pour constater que ces 5-6 milliards d'euros ne peuvent pas être corrects. Ainsi, Naval Group ne parvient pas à proposer un Scorpène évolué pour moins d'un milliard d'euros. Un sous-marin environ 66% plus grand et nettement plus avancé, qui doit encore être développé, ne peut donc pas être vendu pour 1,25-1,5 milliard d'euros. Il faut également noter que le contrat de maintenance n'est pas inclus dans l'attribution actuelle. Celui-ci devrait suivre plus tard. En raison de la problématique des armes, il faut également s'attendre à ce que les Pays-Bas doivent acheter des F21 HWT et des MdCN SLCM. On peut donc clairement affirmer que les Pays-Bas paieront plus de 10 milliards d'euros en termes réels pour obtenir 4 sous-marins Blacksword opérationnels. Selon les médias, le nouveau cabinet néerlandais n'est toutefois pas prêt à accepter une telle augmentation des coûts et prévoit de réduire la commande de 1 à 2 sous-marins afin de rester dans le cadre financier. --> WTF Malheureusement, le calendrier pose également problème. Naval Group avait initialement annoncé la livraison de deux sous-marins avant 2035, mais des rumeurs laissent entendre qu'il faudra là aussi accepter des retards. En résumé, on peut dire avec certitude que les sous-marins Blacksword seront plus chers, prendront plus de temps, ne répondront pas aux exigences de la Koninklijke Marine et que l'implication de l'industrie néerlandaise sera probablement très faible. --> RIEN QUE CA Dans le pire des cas, cette commande sera même réduite, ce qui laissera les Pays-Bas avec une flotte miniature pratiquement impossible à entretenir. Peut-être certains comprendront-ils maintenant pourquoi je critique depuis longtemps l'offre de Naval Group et pourquoi je considère le 212CD-E comme la meilleure offre. Modifié le 6 juin par Titus K 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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