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Marine Néerlandaise


Marc P

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Beaucoup de choses dans ce document qui m'amènent à penser que la F21 a toutes les cartes en mains pour devenir la future torpille néerlandaise. 

Ensuite ce sera au tour de l'Exocet SM40 et du MDCN j'espère ... les versions tube-launched Américaines n'étant plus produites.

Dans la dernière lettre A sur les futures acquisitions  --> https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/brieven_regering/detail?id=2025Z08151&did=2025D18590

 

Projet : Remplacement de la torpille MK48

Besoins qualitatifs et quantitatifs

Le rythme des évolutions dans le domaine sous-marin est élevé. La Défense prévoit que la classe Orka sera confrontée à une combinaison de menaces émanant de plateformes ennemies (traditionnelles) avec équipage et de systèmes sans pilote. C’est pourquoi la Défense a besoin d’un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orka.

Le remplaçant de la torpille MK48 doit être utilisable pour les missions de combat maritime, telles que la lutte contre les navires de surface ennemis, les véhicules (sous-marins) sans pilote et les sous-marins. Afin de conserver l’avantage au combat, la Défense doit tenir compte des évolutions dans les domaines de la réduction de signature et des systèmes d’autodéfense des adversaires potentiels.

La torpille à acquérir doit être optimisée pour les zones d’opération potentielles et les conditions environnementales maritimes dans lesquelles les sous-marins néerlandais seront déployés pour une mission de défense (alliée). De plus, la torpille doit être adaptée à l’engagement contre des systèmes sans pilote relativement grands. Enfin, la Défense vise une coopération approfondie en matière de partage de connaissances et d’autonomie dans le domaine de la maintenance. Les seules qualités techniques de la torpille ne garantissent pas son efficacité. Il est donc essentiel de partager les connaissances relatives aux exercices et aux tactiques. Les utilisateurs du même type de torpille au sein de l’UE et/ou de l’OTAN sont des partenaires possibles pour une telle coopération.

La Défense acquerra le nombre adéquat de torpilles conformément au Cadre Politique sur les Stocks Opérationnels (Beleidskader Inzetvoorraden - BKI). En outre, la Défense a besoin de torpilles supplémentaires à des fins d’entraînement. Ces torpilles d’exercice sont récupérées après usage par le navire de soutien aux torpilles, puis préparées pour un stockage à terre ou une réutilisation à bord. En raison du regain d’intérêt pour la Tâche Principale 1 et de la croissance des effectifs de la Défense, davantage d’équipages doivent être préparés. Une partie des besoins d’entraînement sera comblée par la simulation de haute qualité et la formation à terre. En parallèle, l’entraînement de toute la chaîne d’engagement en mer reste essentiel.


Projets connexes

Ce projet est lié au programme « Remplacement de la capacité sous-marine » (VOZBT) et au projet « Remplacement des navires auxiliaires ». Le projet « Remplacement de la torpille MK48 » doit permettre l’intégration de la nouvelle torpille à bord des nouveaux sous-marins de classe Orka, le programme VOZBT étant responsable de l’identification de l’espace d’intégration disponible dans la conception. Deux des huit nouveaux navires auxiliaires seront également équipés pour transporter et récupérer les torpilles d’exercice après usage.


Efficacité et efficience

Avec l’exécution de ce projet, la Défense répond, en référence à l’article 3.1 de la Loi de 2016 sur la comptabilité, aux exigences d’efficacité et d’efficience.

  • Efficacité : la Défense disposera d’un armement pertinent pour les futurs sous-marins de classe Orka, adapté à l’évolution de la menace dans le domaine maritime. Pour ce projet, la préférence va à l’acquisition d’un type de torpille déjà existant pouvant répondre aux besoins.
  • Efficience : le remplacement de la torpille MK48 offre de larges possibilités d’emploi, contre des sous-marins et navires avec équipage ainsi que contre des unités sans pilote.


Finances

Ce projet représente un investissement compris dans la fourchette DMP de 50 à 250 millions d’euros. Cet investissement sera imputé sur le budget d’investissement de la Défense entre 2031 et 2037. Compte tenu du choix de type de torpille encore à faire et de l’interdépendance avec le programme VOZBT, ce projet n’est pas encore mandaté en phase B. Je prévois donc de poursuivre ce projet avec la phase de recherche (phase B du DMP) et d’informer votre Chambre des résultats à travers une lettre B, attendue au premier semestre 2026.


Calendrier

La livraison des torpilles est prévue à partir du début des années 2030. Je vous informerai plus en détail du calendrier dans la lettre B.

Modifié par Titus K
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Calendrier (spéculatif) de renouvellement de la flotte :

1 Bâtiment Ravitailleur 

6 Bâtiment de Guerre des Mines 

4 Bâtiment de Soutient "Mer"

4 Bâtiments de Soutient "Plongée"

4 Frégates "ASWF" de Lutte Anti-sous-marine

4 Frégates "FuAD" de Défense Aérienne

4 Sous-marins "Orka" 

6 OPV/ Bâtiments Amphibies


Seul le Karel Doorman (2015) ne va pas être remplacé dans les 15 prochaines années. 
 

schets-schepen-transitie-800-sept-2024.j

Modifié par Titus K
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Il y a 4 heures, Titus K a dit :

Calendrier (spéculatif) de renouvellement de la flotte :

1 Bâtiment Ravitailleur 

6 Bâtiment de Guerre des Mines 

4 Bâtiment de Soutient "Mer"

4 Bâtiments de Soutient "Plongée"

4 Frégates "ASWF" de Lutte Anti-sous-marine

4 Frégates "FuAD" de Défense Aérienne

4 Sous-marins "Orka" 

6 OPV/ Bâtiments Amphibies


Seul le Karel Doorman (2015) ne va pas être remplacé dans les 15 prochaines années. 
 

schets-schepen-transitie-800-sept-2024.j

Je n'ai toujours pas très bien compris le principe de ce dernier programme qui doit remplacer des auxiliaires de 13 à 15 000 tonnes et des OPV de moins de 4 000

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Ca semble se confirmer pour +2 ASWF mais c'est pas encore tout a fait clair...

A mon avis si la Belgique commande une 3ème, les Pays-Bas vont se contenter de 3 ASWF.
 

Les Pays-Bas vont commander de nouvelles frégates à Damen

https://www.meretmarine.com/fr/defense/les-pays-bas-vont-commander-de-nouvelles-fregates-a-damen

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La marine néerlandaise, va bien commander d’autres frégates anti-sous-marines de nouvelle génération en plus des deux unités déjà annoncées dans le cadre du programme conjoint avec la Belgique, confirme à Mer et Marine la Koninklijke Marine. Damen, le constructeur de cette nouvelle classe de frégates, réalisera partiellement les bâtiments dans son chantier de Galati, en Roumanie.

Récemment, le média roumain Puterea a annoncé que la série des quatre futures frégates anti-sous-marines belgo-néerlandaises construites par Damen allait être portée à six unités. À savoir, selon le média local qui cite Gheorghe Savu le directeur de Damen en Roumanie, deux frégates pour la Belgique et quatre pour les Pays-Bas.

Contacté par Mer et Marine, la Marine néerlandaise confirme que la série pour les Pays-Bas va bien être prolongée tout en se refusant de donner plus de détails sur le nombre d’unités supplémentaires. Il n'est pas dit que la Belgique n'augmente pas elle aussi son nombre de frégates à terme, le gouvernement belge ayant récemment évoqué la commande d'une troisième frégate.  

Modifié par Titus K
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ASWF -->


Configuration de propulsion

Pour une frégate, il n’est pas évident de considérer la propulsion et l’énergie comme un seul et même sujet. Sur l’ASWF, on a toutefois opté pour une configuration de propulsion avec deux lignes d’arbre, chacune équipée d’un moteur électrique et d’un moteur diesel : cela s’appelle le "combined diesel electric and diesel" (CODLAD). Les différentes configurations possibles permettent d’atteindre différentes vitesses du navire.

Avec les moteurs électriques, l’ASWF atteint une vitesse allant jusqu’à environ 15 nœuds. La principale raison de ce choix est la nécessité d’opérer en silence lors des opérations de lutte anti-sous-marine. Cette nécessité a également motivé la conception innovante de l’hélice. Cette configuration de propulsion consomme aussi moins de carburant fossile par rapport à nos frégates actuelles. Les générateurs diesel qui alimentent le navire et les moteurs électriques reposent sur un système de suspension innovant et sont carénés afin de minimiser le profil acoustique.

Pour la plage de vitesses de 15 à 23 nœuds, deux moteurs diesel sont embarqués, chacun avec une puissance d’environ 9 MW. Concernant les caractéristiques d’accélération souhaitées, un diesel à grande vitesse est nécessaire. La variante choisie offre la plus grande puissance du marché tout en répondant au profil de maintenance souhaité. Les moteurs électriques disposent d’une fonction "Power-Take-Off" (PTO), leur permettant de fonctionner comme générateurs. Dans cette configuration, les générateurs diesel restent à l’arrêt, ce qui permet d’économiser du carburant et de réduire la charge de maintenance.

À partir de 23 nœuds jusqu’à la vitesse maximale, qui est d’au moins 25 nœuds, les moteurs diesel et les moteurs électriques entraînent les lignes d’arbre conjointement.


Installation électrique

L’installation électrique se compose d’un réseau combiné AC-DC, rendant la distribution d’électricité plus flexible et plus robuste par rapport aux navires actuels. Le réseau DC alimente les principaux utilisateurs tels que les pompes de gouvernail, les pompes d’extinction d’incendie et les dessalinisateurs, et se compose de quatre tableaux DC qui, via des convertisseurs statiques, alimentent chacun un tableau AC. Cela tient compte de la redondance du système et de son emplacement (avant/arrière ; tribord/bâbord).

Pour atténuer une éventuelle coupure de courant due à une panne de générateur diesel, chaque tableau DC est couplé à une batterie de bord. Le risque de "black-out" est en outre réduit grâce à l’utilisation d’interrupteurs statiques rapides. Les batteries de bord maintiennent le réseau jusqu’à ce qu’un autre générateur diesel prenne le relais.

Les batteries permettent également aux générateurs de fonctionner dans leur mode le plus économique, contribuant ainsi à une consommation de carburant réduite et/ou à une durée de mission plus longue, voire une portée accrue. Le besoin d’un générateur diesel de secours disparaît grâce à cette configuration. Deux des quatre générateurs diesel peuvent en outre être directement connectés au réseau AC. Si jamais le réseau DC devenait partiellement ou totalement inutilisable, certains équipements du navire resteraient tout de même alimentés. Pour éviter toute interruption, l’ASWF est équipé d’unités d’alimentation sans coupure (UPS).

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Derrière le succès du concepteur de sous-marins Nevesbu, âgé de 90 ans

https://premium.marineschepen.nl/achter-het-succes-van-90-jarig-onderzeebootontwerper-nevesbu/


Quelques extraits --> 

Travailler sur le Scorpène

En 2002, la Malaisie a commandé à la France deux sous-marins de classe Scorpène. Ces Scorpène sont entretenus en Malaisie par la société locale Boustead Heavy Industry Corporation Submarine Engineering Services. En outre, la marine cherchait une entreprise capable de fournir des conseils sur la maintenance, l'entretien et la modernisation de ces bateaux. En effet, la Malaisie ne veut pas dépendre d'une seule partie en ce qui concerne la capacité de déploiement matériel de ses sous-marins, et elle souhaite acquérir davantage de connaissances et d'expérience dans le maintien de la navigabilité matérielle de ses propres bateaux.

« Le premier tour de sélection était un test de connaissances, de compétences et de qualité », explique M. Jurgens. Au final, ils ont battu les autres soumissionnaires, y compris les principaux constructeurs de sous-marins.

Désormais, Nevesbu, en collaboration avec BSES, peut soutenir le service sous-marin malaisien. Il s'agit d'une commande importante pour Nevesbu, qui travaillera sur ces bateaux avec 10 personnes par jour.

« Nous avons aidé les Espagnols à concevoir le S80 depuis les années 1990 », a poursuivi M. Jurgens, citant la classe Agosta, un modèle français construit par la France et l'Espagne pour les deux marines.

« Pour les Espagnols, la ligne de conception 'Agosta - Scorpène' a toujours été la référence. En ce sens, nous sommes habitués aux discussions sur la conception de la famille Agosta et nous avons donc une image et un sentiment de la philosophie de conception qui la sous-tend. Il est donc désormais possible d'intégrer cette philosophie dans un contrat en Malaisie.

...

Les temps ont changé. Le Nevesbu prospère à nouveau. Les calculs et les dessins sur les sous-marins sont toujours d'actualité. Nevesbu se développe même en ouvrant des succursales en Indonésie et en Malaisie. Il y a plus d'argent pour la défense dans le monde entier, mais surtout, l'entreprise néerlandaise a réussi à battre de grands concurrents à plusieurs reprises et est même autorisée à faire de l'ingénierie sur les sous-marins Scorpène en Malaisie.

...
 

Pas encore de travaux sur la classe Orka

Nevesbu travaille-t-elle encore sur des sous-marins aux Pays-Bas ? Van Rijssen : "Les sous-marins de la classe Walrus ont encore un long chemin à parcourir. Cela signifie qu'il y a beaucoup à faire pour maintenir ces bateaux en bon état de marche. Nous avons beaucoup de travail à faire dans ce domaine."

"En ce qui concerne les nouveaux bateaux, la classe Orka, nous n'avons pas de commande pour l'instant."

Les nouveaux sous-marins néerlandais seront entièrement conçus à Cherbourg.

Nevesbu essaie également de s'impliquer dans d'autres domaines. "Nous pensons que nous pouvons apporter une contribution très précieuse au programme Orka et qu'il est très utile, tant pour le fournisseur que pour la défense néerlandaise, de faire appel à une agence de connaissances néerlandaise qui peut contribuer à la maintenance de ces bateaux tout au long de leur durée de vie. Plus tôt nous serons impliqués dans le programme Orka, mieux nous pourrons remplir ce rôle plus tard au cours de la vie de ce magnifique bateau."

Le fait que Nevesbu ait joué un rôle important dans la conception de la classe Walrus continue de porter ses fruits, estime M. Van Rijssen. "Nous savons beaucoup de choses sur ce que les Pays-Bas considèrent comme important lorsqu'il s'agit de l'utilisation de sous-marins. Par exemple, nous disposons de toute l'analyse de l'arbre de défaillance du Walrus, ce qui, je pense, est également très utile pour d'autres nouvelles classes de sous-marins."

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Concarneau : quatre chasseurs de mines belges et néerlandais en achèvement à flot

https://www.meretmarine.com/fr/defense/concarneau-quatre-chasseurs-de-mines-belges-et-neerlandais-en-achevement-a-flot

Après l’arrivée de la coque du futur Brugge, construite à Lanester par Kership, il y a désormais quatre nouveaux bâtiments porte-drones de guerre des mines belges et néerlandais en achèvement à flot à Concarneau qui, entre les constructions neuves et la réparation navale, prend de plus en plus des airs de port militaire. 

Le M940 Oostende est à Lorient pour ses essais.

A Concarneau :

  • M840 Vlissingen
  • M841 Scheveningen
  • M941 Tournai 
  • M942 Brugge

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Le 24/04/2025 à 16:38, Titus K a dit :

Beaucoup de choses dans ce document qui m'amènent à penser que la F21 a toutes les cartes en mains pour devenir la future torpille néerlandaise. 

Ensuite ce sera au tour de l'Exocet SM40 et du MDCN j'espère ... les versions tube-launched Américaines n'étant plus produites.

Dans la dernière lettre A sur les futures acquisitions  --> https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/brieven_regering/detail?id=2025Z08151&did=2025D18590

 

Projet : Remplacement de la torpille MK48

Besoins qualitatifs et quantitatifs

Le rythme des évolutions dans le domaine sous-marin est élevé. La Défense prévoit que la classe Orka sera confrontée à une combinaison de menaces émanant de plateformes ennemies (traditionnelles) avec équipage et de systèmes sans pilote. C’est pourquoi la Défense a besoin d’un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orka.

Le remplaçant de la torpille MK48 doit être utilisable pour les missions de combat maritime, telles que la lutte contre les navires de surface ennemis, les véhicules (sous-marins) sans pilote et les sous-marins. Afin de conserver l’avantage au combat, la Défense doit tenir compte des évolutions dans les domaines de la réduction de signature et des systèmes d’autodéfense des adversaires potentiels.

La torpille à acquérir doit être optimisée pour les zones d’opération potentielles et les conditions environnementales maritimes dans lesquelles les sous-marins néerlandais seront déployés pour une mission de défense (alliée). De plus, la torpille doit être adaptée à l’engagement contre des systèmes sans pilote relativement grands. Enfin, la Défense vise une coopération approfondie en matière de partage de connaissances et d’autonomie dans le domaine de la maintenance. Les seules qualités techniques de la torpille ne garantissent pas son efficacité. Il est donc essentiel de partager les connaissances relatives aux exercices et aux tactiques. Les utilisateurs du même type de torpille au sein de l’UE et/ou de l’OTAN sont des partenaires possibles pour une telle coopération.

La Défense acquerra le nombre adéquat de torpilles conformément au Cadre Politique sur les Stocks Opérationnels (Beleidskader Inzetvoorraden - BKI). En outre, la Défense a besoin de torpilles supplémentaires à des fins d’entraînement. Ces torpilles d’exercice sont récupérées après usage par le navire de soutien aux torpilles, puis préparées pour un stockage à terre ou une réutilisation à bord. En raison du regain d’intérêt pour la Tâche Principale 1 et de la croissance des effectifs de la Défense, davantage d’équipages doivent être préparés. Une partie des besoins d’entraînement sera comblée par la simulation de haute qualité et la formation à terre. En parallèle, l’entraînement de toute la chaîne d’engagement en mer reste essentiel.


Projets connexes

Ce projet est lié au programme « Remplacement de la capacité sous-marine » (VOZBT) et au projet « Remplacement des navires auxiliaires ». Le projet « Remplacement de la torpille MK48 » doit permettre l’intégration de la nouvelle torpille à bord des nouveaux sous-marins de classe Orka, le programme VOZBT étant responsable de l’identification de l’espace d’intégration disponible dans la conception. Deux des huit nouveaux navires auxiliaires seront également équipés pour transporter et récupérer les torpilles d’exercice après usage.


Efficacité et efficience

Avec l’exécution de ce projet, la Défense répond, en référence à l’article 3.1 de la Loi de 2016 sur la comptabilité, aux exigences d’efficacité et d’efficience.

  • Efficacité : la Défense disposera d’un armement pertinent pour les futurs sous-marins de classe Orka, adapté à l’évolution de la menace dans le domaine maritime. Pour ce projet, la préférence va à l’acquisition d’un type de torpille déjà existant pouvant répondre aux besoins.
  • Efficience : le remplacement de la torpille MK48 offre de larges possibilités d’emploi, contre des sous-marins et navires avec équipage ainsi que contre des unités sans pilote.


Finances

Ce projet représente un investissement compris dans la fourchette DMP de 50 à 250 millions d’euros. Cet investissement sera imputé sur le budget d’investissement de la Défense entre 2031 et 2037. Compte tenu du choix de type de torpille encore à faire et de l’interdépendance avec le programme VOZBT, ce projet n’est pas encore mandaté en phase B. Je prévois donc de poursuivre ce projet avec la phase de recherche (phase B du DMP) et d’informer votre Chambre des résultats à travers une lettre B, attendue au premier semestre 2026.


Calendrier

La livraison des torpilles est prévue à partir du début des années 2030. Je vous informerai plus en détail du calendrier dans la lettre B.


Nouvelles armes pour sous-marins : des opportunités pour les fabricants européens

https://premium.marineschepen.nl/nieuwe-wapens-voor-onderzeeboten-kansen-voor-europese-fabrikanten/

De quelles armes seront dotés les nouveaux sous-marins néerlandais ?

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Les nouveaux sous-marins néerlandais doivent pouvoir lancer la torpille américaine MK 48, ainsi que le Tomahawk. C'est ce qu'a annoncé le ministère de la défense il y a quelque temps. Toutefois, il n'est pas encore certain que les sous-marins seront équipés de ces armes ou seulement de ces armes.

Le Tomahawk, par exemple, a déclaré des sources françaises à Marineschepen.nl, n'a jamais été une exigence formelle.

Le MK 48 l'a été, mais la défense cherche à le remplacer. Cela représente des opportunités pour les entreprises européennes.

La Défense a récemment donné son feu vert au remplacement des torpilles MK 48. Cela s'est fait par la publication de la lettre A du 23 avril annonçant 17 projets d'équipement différents.

Comme on le sait, les sous-marins de la classe Walrus fonctionnent depuis le début avec la torpille américaine susmentionnée. Cette torpille est actuellement en cours de modernisation et devrait également pouvoir être lancée par les nouveaux sous-marins de la classe Orka.

Mais « le rythme des développements dans le domaine sous-marin est rapide », écrit le secrétaire à la défense, Gijs Tuinman, dans la lettre A. « La défense prévoit que la classe Orca sera confrontée à une combinaison de menaces provenant de plates-formes habitées (traditionnelles) et de systèmes sans pilote. C'est pourquoi la défense a besoin d'un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orca ».

Alors que le Submarine Service modernise la MK 48 et que COMMIT a exigé que la classe Orka puisse lancer cette torpille, il semble que l'on ne fasse pas encore ses adieux à cette torpille utilisée depuis le début des années 1970.

Plusieurs experts interrogés par Marineschepen.nl affirment également que le Service des sous-marins ne veut pas se séparer de cette MK 48 pour l'instant. Cela ne signifie pas nécessairement qu'il n'y a pas de place pour de nouvelles torpilles, explique un expert à Marineschepen.nl. En fait, il se pourrait bien que la classe Orka, ainsi que la classe Walrus, naviguent avec deux types différents de torpilles lourdes.

Toutes les torpilles lourdes produites dans les pays de l'OTAN ont un diamètre de 533 mm. Elles doivent pouvoir être intégrées dans le système de gestion du combat (CMS) du sous-marin et connectées au système de lance-torpilles existant.

Avec cette combinaison dans les chambres du tube d'étrave, les cibles traditionnelles telles que les navires et les sous-marins habités peuvent être attaquées avec une MK 48 modernisée, conçue à l'origine pour être lancée en eaux profondes par un sous-marin nucléaire. Mais les nouvelles menaces dont parle le secrétaire d'État peuvent également être torpillées avec les torpilles nouvellement conçues.


Nouvel investissement dans les torpilles

Pendant des décennies, le développement des torpilles a été quasiment au point mort. Pour de nombreuses marines, la torpille était l'arme la plus lourde, mais à l'heure des opérations de maintien de la paix, peu de gens voyaient un avenir à ces armes et les fabricants étaient réticents à investir dans ce domaine.

La situation a changé. Plusieurs entreprises ont dépoussiéré leurs départements de conception de torpilles et ont commencé à travailler sur une nouvelle génération prometteuse de torpilles. Les logiciels jouent un rôle majeur dans cette génération, permettant aux nouvelles torpilles de franchir une étape importante en termes de capacités.

Tout d'abord, Naval Group a introduit une nouvelle torpille : la torpille F21. En service depuis 2018, elle est destinée aux sous-marins de la classe Suffren, mais sera également embarquée sur les sous-marins brésiliens Scorpène.

La MK 48 est une torpille qui fonctionne à l'Ottofuel II, invisible et inodore. La plupart des autres torpilles sont électriques et peuvent néanmoins atteindre des vitesses élevées et couvrir de longues distances.

La F21 est également une torpille électrique qui atteint des vitesses de sprint de plus de 50 nœuds et des distances de plus de 50 km. Cette torpille peut également rester en mer plus d'une heure. Grâce à son nouveau traitement, la F21 peut également se diriger vers la cible à faible vitesse, de sorte que la torpille n'est détectée que très tardivement. En plus de viser directement le navire lui-même, un sonar embarqué permet à la torpille de repérer un navire qui s'éloigne à grande vitesse et de le suivre par autoguidage. (wake homing)

La torpille française est un candidat évident car le constructeur du sous-marin est également le constructeur de la torpille.


Torpille 63 et DM2A5

Mais il y a aussi d'autres possibilités. C'est justement parce que des investissements sont actuellement réalisés dans de nouvelles torpilles. En effet, la société suédoise Saab et la société allemande Atlas Elektronik développent toutes deux une nouvelle torpille. Le développement de ces armes va de pair avec la construction de la classe Orka.

Marineschepen.nl s'attend à ce que les deux entreprises participent au projet néerlandais Replacement MK 48.

Atlas Elektronik développe la DM2A5 pour les sous-marins allemands et norvégiens de type 212CD, comme cela a été annoncé lors de l'exposition UDT sur les sous-marins. Cette torpille succède à la DM2A4, en service en Allemagne, en Israël et en Espagne, entre autres. Comme ses prédécesseurs, la DM2A5 est développée pour les sous-marins diesel-électriques en eaux profondes et peu profondes.

Les concepteurs de torpilles suédois étudient actuellement le successeur de la Torpedo 62 : la Torpedo 63. Cette nouvelle arme s'inspirera également de la technologie des armes précédentes, comme la Torpedo 47 récemment introduite (une torpille légère pour les frégates, par exemple). Naval News a récemment écrit que Saab vise des vitesses d'environ 50 nœuds et des portées de plus de 50 km avec la 63.


MK 48 sur les bateaux français

Si le Service des sous-marins semble vouloir s'en tenir à la MK 48, il convient de préciser qu'il ne s'agira pas d'un « plug and play ». Au printemps 2023, des représentants de Naval Group ont confirmé à Marineschepen.nl que la France ne souhaite pas que les systèmes d'armes américains soient directement intégrés dans les systèmes français, et que les Américains ne le permettront pas non plus. La solution serait une interface garantissant que les torpilles et les missiles américains n'aient pas à communiquer directement avec le logiciel français du sous-marin.

En outre, le lancement du MK 48 nécessite une technique différente de celle à laquelle les Français sont habitués pour leurs propres bateaux. Pour des raisons de sécurité, la marine française lance les torpilles à l'aide d'un bélier, une tige qui pousse physiquement la torpille hors du bateau, s'assurant ainsi que la torpille a bien quitté le bateau.

Le MK 48 ne peut pas être lancé de cette manière, il est trop fragile pour cela et est poussé par l'eau (le F21 peut également être lancé de cette manière). Les nouveaux tubes lance-torpilles doivent donc être conçus pour cela. Cela n'a été possible que depuis la signature du contrat, car lors de la procédure d'appel d'offres, les Pays-Bas n'ont pas été autorisés à partager toutes les spécifications des tubes torpilles MK 48 avec les différents chantiers navals.

Il y a aussi la situation géopolitique, qui fait que plusieurs experts doutent qu'il soit encore souhaitable d'équiper un sous-marin néerlandais d'un système d'armement américain.

L'abandon de la torpille MK 48 comme l'un des systèmes d'armes de l'Orka représente également un risque sur un autre front. Cette torpille est une exigence et figure, selon toute vraisemblance, dans le contrat. Un écart par rapport au contrat pourrait avoir une incidence sur la marge de manœuvre dont dispose la défense pour faire respecter le contrat par le chantier naval, et donc sur le prix et les délais de livraison.

 

Tomahawk

Plus encore que le MK 48, le Tomahawk est une arme qui ne peut pas être simplement placée sur un bateau de fabrication française.

Les États-Unis n'ont jamais fourni ces armes à la France (ni à l'Allemagne, ni à la Suède). En mai 2024, le Telegraph écrivait que les Américains auraient des difficultés à fournir ce système d'armement pour un bateau de Naval Group. Le ministre de la défense de l'époque, Christophe van der Maat, a écrit en réponse à ce rapport que ce n'est qu'après la signature du contrat avec Naval Group que des discussions auraient lieu avec les Américains afin d'élaborer le « concept d'intégration » des Tomahawks.

Les chantiers navals qui ont participé à l'appel d'offres ont reçu des informations encore plus générales sur les exigences d'un missile de croisière. Selon des initiés français, le Tomahawk n'était même pas une exigence et seule une arme de vol croisé a été mentionnée.

La lettre susmentionnée de M. Van der Maat indique également que « l'intégration et l'installation proprement dites ne font pas partie du programme de sous-marins. Les chantiers navals candidats ont proposé des dispositions dans leurs offres sur la base d'informations générales (dimensions, poids, etc.) concernant l'armement ».

En septembre, un employé de Naval Group a expliqué à Marineschepen.nl que différents types de systèmes d'armes ont été pris en compte dans la conception et que la combinaison exacte n'a pas encore été déterminée.


Le Tomahawk pour les sous-marins n'a pas encore été commandé

Fin avril, le département d'État américain a approuvé la demande de commande de 175 Tomahawk. Une enquête menée auprès du ministère de la défense révèle qu'il ne s'agit que de Tomahawk destinés aux frégates et non aux sous-marins.

Le projet Maritime Strike Acquisition, écrit le ministère de la défense dans une réponse à Marineschepen.nl, « se compose de plusieurs sous-projets, et donc de plusieurs cas de FMS. La capacité de lancement en surface est une, tout comme la capacité de lancement sous la surface pour les sous-marins est une ».

La prochaine revue des projets de défense contiendra de plus amples informations sur l'état d'avancement du projet.


Alternatives européennes

Le programme de frappe maritime est néanmoins entièrement axé sur le Tomahawk, y compris pour les sous-marins. Dans la lettre A de mars 2023, la Défense écrit que le Tomahawk est le seul système d'arme conforme. « Pour les sous-marins de remplacement, les Tomahawk modifiés sont nécessaires dans tous les cas », a écrit le secrétaire d'État en 2023.

Plus encore que sur les torpilles américaines, les experts extérieurs à la marine ont critiqué une arme stratégique américaine sur les sous-marins néerlandais depuis que Donald Trump est à la Maison Blanche.

Pour seule alternative, la Défense devra donc se pencher sur le MdCN, le missile de croisière français qui peut être lancé via une torpille. Contractuellement, cette étape sera plus facile à franchir et c'est probablement aussi le cas sur le plan technique.

Outre les missiles d'attaque terrestre, d'autres développements sont également en cours. Ainsi, MBDA travaille sur le nouvel Exocet SM40 pour les sous-marins et, dans le même temps, la Norvège et l'Allemagne s'intéressent à la version sous-marine du Naval Strike Missile (NSM). Le NSM sera installé sur les frégates néerlandaises, mais il est également développé (à la suite d'une initiative espagnole) pour les sous-marins.

La combinaison de systèmes d'armes dont seront dotés les nouveaux sous-marins n'est donc pas encore certaine. Mais le choix ne manque pas.

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