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Russie et dépendances.


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Faut pas déconner non plus, hein.

Juste je vois çà, je me dis que la source Rébecca Truc est moisie. Complètement et jusqu'après l'os. Trés profond dans l'os.

J'ai eu pris ce même genre de bus plus vieux de 20 ou 30 ans vers Mourmansk, il fonctionnait aussi bien ou aussi mal que ne le ferait un bus français par -30.

J'ai pris un bus entre le pérou et la bolivie, qui a tenté sa chance dans bcp trop profond....j'étais content d'avoir insisté pour avoir ma valise sur le toit. On a pris l'eau bien au dessus des soutes, moteur noyé, évacuation par le toit, et changement debvus 3 heures plus tard...

Tu me dira, c'est facile, chez nous ça va pas arriver, si le chauffeur risque de traverser une rigole de 3 cm, il fera valoir son droit de grêve.....je suis pas toujours certain de savoir ou le progrès se situe.

 

 

 

 

 

 

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Le problème ici n'est pas qu'à Iakoutsk les bus prennent l'eau (si il n'y avait que ça qui prenait l'eau à Iakoutsk...), mais qu'on en vienne sérieusement (élus locaux puis députés de la Douma) à envisager de rafler les SDF dans la rue et de les envoyer dans des camps de travail.

Bientôt le retour des Poor Laws à la sauce russe ?

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il y a 49 minutes, Alexis a dit :

 "l'école moscovite d'architecture devrait vraiment se remettre en question" ...

Ben pourquoi donc ? Elle fait son office ... Peut-être même que la spécificité de ces fenêtres à ouverture soudaine est notifiée dans les normes RU et dans les cahiers des charges, au moins pour les marchés publics ... 

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Il y a 14 heures, Ciders a dit :

mais qu'on en vienne sérieusement (élus locaux puis députés de la Douma) à envisager de rafler les SDF dans la rue et de les envoyer dans des camps de travail.

Tu vas me trouver un provoc ' ( mais bon c'est un peu le but sur ce coup là )

Y'a un pays bleu blanc rouge qui envisagerait de faire bosser les RSA-istes ( sans revenu complémentaire ).

 

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il y a 32 minutes, ksimodo a dit :

Tu vas me trouver un provoc ' ( mais bon c'est un peu le but sur ce coup là )

Y'a un pays bleu blanc rouge qui envisagerait de faire bosser les RSA-istes ( sans revenu complémentaire ).

Oui mais on est très très très loin d'appliquer la promesse du PR ("plus un SDF dans la rue !") en les envoyant fabriquer des trucs dans des camp fermés. :happy:

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Sur le fond c'est assez proche ne t'en déplaise.

Même si au fond, je ne suis pas sûr d'avoir un avis tranché moi même.

Je vais le dire autrement:

- qu'on mette un coup de pied au cul d'un RSA-iste patenté depuis 20 ans qui branle rien, je dirai....tant mieux.

- qu'on mette un coup de pied au cul d'un RSA-iste, ou qu'on mette du ménage dans les indemnités du types qui fait 6 mois de CDD dans l'année et mois de black au milieu en prenant les aides, je suis déjà plus indécis ( même si combattre le travail au black est une nécessité ).

Mais dans tous les cas, on aboutit à la même chose qu'un Hartz. 

Le gus qui va faire 20 heures par semaine ou 80 heures par mois pour 500 balles, soit 6 euros de l'heure net de charge, c'est trés compétitif pour l'employeur, mais ça paupérise à fond. Par vase communicant, ça va biuffer une part de travail de travailleurs au salaire base, qui déjà bcp plus. Et ainsi de suite, ça va faire du dumping vers le bas du maillon au dessus, qui verra arriver des armées de travailleurs prêts à baisser le froc du salaire pour payer leur soupe. Donc, je ne suis pas sûr que celà soit une glorieuse idée, au delà de l'aspect moraliste facile.

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Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

Y'a un pays bleu blanc rouge qui envisagerait de faire bosser les RSA-istes ( sans revenu complémentaire ).

  • 1/3 des bénéficiaires du RSA socle sont des gens incapable de travailler sur le marché. En gros il relève plus de la MDPH qu'autre chose.
  • 1/3 des bénéficiaire sont des personnes qui pourrait travailler mais qui sont malade d'une forme ou d'une autre et qui sont tombé malade au mauvais moment de sorte qu'ils n'ont plus de droit ailleurs.
  • Le tiers restant pourrait probablement travailler dans le secteurs marchand et une bonne partie le fait pas forcément déclaré.

Une grosse partie des personne pouvant prétendre au RSA renonce à leur droit ... en gros il capitule devant la friction de l'administration, notamment les mesures douteuse mise en place par les département - avec d'énorme inégalité territoriale dans les droits sociaux ... -. Le niveau de non recours est hallucinant ... entre 40 et 70% selon le droit en question.

Il n'est d'ailleurs pas proposé aux bénéficiaires du RSA socle de travailler ... mais d'avoir une "activité" ... or c'est déjà l'objet de leur contrat d'insertion.

Exemple de bénéficaire du RSA qui devraient en fait etre traité par la MDPH ...

...

La seule méconnaissance des droits apparaît donc tout à fait insuffisante pour rendre compte de l’ensemble des situations de renoncement à des droits sociaux. En effet, le refus de l’identité de « personne handicapée », jugée disqualifiante, se révèle un facteur décisif de non-recours total aux droits et dispositifs inscrits dans ce champ. Ce que nous avons désigné comme le refus d’un statut perçu comme insatisfaisant génère pour sa part, des comportements de non-recours total, ou bien de non-recours temporaire. Enfin, la perception de l’offre comme décalée au regard de ses propres valeurs, normes et pratiques, peut donner lieu à divers types de non-recours : total, si l’ensemble de l’offre fait l’objet de ce jugement ; partiel, si seulement certains droits ou dispositifs apparaissent pertinents et acceptables au regard de sa propre situation ainsi que des normes et des valeurs partagées ; temporaire enfin, quand l’accroissement des difficultés rencontrées ne laisse plus que le choix de recourir à une aide institutionnelle.

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Il y a 6 heures, Shorr kan a dit :

Alors probable que je pense mal, mais alors vraiment très mal........mais une jolie jeune femme de 28 ans vice-présidente d'une banque d'affaire, ça me laisse un peu songeur :ph34r:.....

Mais non tu ne penses pas mal ! La preuve c'est que moi aussi je l'ai pensé.

Cela dit, sans vouloir jouer la provoc - tu me connais :happy: - ne dirait on pas la même chose si un jeune mec mignon de 39 ans accédait à la présidence dans un pays membre du Conseil de sécurité ?

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :
  •  

Il n'est d'ailleurs pas proposé aux bénéficiaires du RSA socle de travailler ... mais d'avoir une "activité" ... or c'est déjà l'objet de leur contrat d'insertion.

Toutafé.

Mais ce n'est pas appliqué.

Et ensuite, quand ça revient sur le tapis, je me méfie de l'activité qui sera mise en place.

D'une manière ou d'une autre ce sera un travail déguisé, avec l'état qui emploie au black. Si une armada de RSA va tondre des pelouses publiques, ce sera bien qu'un autre ne le fera pas ( des employés de collectivités ou un prestataire ). Et ça créer de l'emploi à plusieurs vitesses ( encore plus que maintenant )

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Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Mais non tu ne penses pas mal ! La preuve c'est que moi aussi je l'ai pensé.

Cela dit, sans vouloir jouer la provoc - tu me connais :happy: - ne dirait on pas la même chose si un jeune mec mignon de 39 ans accédait à la présidence dans un pays membre du Conseil de sécurité ?

Révélation

Justement non, personne ne l'a dit. Les gens étaient plutôt en mode "jeune et dynamique" c'est le combo gagnant, quel génie :laugh:. Ceux qui disaient ça semble même pas déçu du voyage, pourtant y aurait de quoi je crois :cool:

 

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Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Mais non tu ne penses pas mal ! La preuve c'est que moi aussi je l'ai pensé.

Cela dit, sans vouloir jouer la provoc - tu me connais :happy: - ne dirait on pas la même chose si un jeune mec mignon de 39 ans accédait à la présidence dans un pays membre du Conseil de sécurité ?

Disons qu'ici, il y aurait une élection. Pour le cas évoqué plus haut, je ne suis pas sûr. :happy:

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Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

Mais ce n'est pas appliqué

HS mais si si, je crois même que la signature d’un contrat d’insertion est obligatoire.

Le plus souvent ça ne veut pas dire emploi, mais recherche d’emploi, stages et éventuellement travail dans une entreprise d’insertion. Ce n’est pas très violent, il s’agit surtout de redonner des repères comme se lever le matin et respecter un planning. Dans les marchés publics on insère souvent des clauses d’insertion obligeant les prestataires à employer un certain nombre de personne issuent de ce public.

Je suis un peu loin de ça désormais, j’espère que je ne dis pas de grosses c@nneries.

Il y a vraiment de tout ds les dispositifs RSA : des accidentés de la vie, des «choisis » genre écrivain qui veut se consacrer à son art, des psys, des personnes réellement désinserrées qui ont besoin de repères et de bonnes habitudes (mais pas les pire : ceux la ne rentre même pas dans le dispositif, et ils sont très nombreux malgré la chasse que leur donne les travailleurs sociaux), des jeunes diplômés qui galèrent…

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Le 30/06/2023 à 12:19, Hirondelle a dit :

HS mais si si, je crois même que la signature d’un contrat d’insertion est obligatoire.

 

En théorie oui mais dans la pratique bien des gens passe entre les mailles du filet par manque de temps pour les AS, par manque de dispositif adapté pour les personnes suivit, par manque de moyen tout court. Il est probable que cette histoire d'heure travaillé rencontre le même type d'obstacle. 

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  • 1 month later...

https://laviedesidees.fr/Favarel-Garrigues-La-verticale-de-la-peur (19 juillet 2023)

Gilles Favarel-Garrigues La verticale de la peur. Ordre et allégeance en Russie poutinienne, Paris, La Découverte, 2023

Le livre est loin des caricatures qui représentent le système politique russe comme un pouvoir tout-puissant exercé par un État monolithique et parfois « totalitaire ». Mais, en construisant une démonstration à partir de plusieurs enquêtes menées par l’auteur depuis plus de dix ans (sur la police, la justice pénale, la lutte contre la corruption, la privatisation ou encore le vigilantisme), il parvient à monter en généralité et propose une vision de la société et de l’État russes qui articule les dimensions verticale et horizontale du pouvoir, du contrôle, de l’ordre et de la peur.

Des professionnels des services secrets et des siloviki actuels ou reconvertis, des huissiers de justice et des agents privés de collecte des dettes, des fabricants de kompromat, des juges et des procureurs, des députés, des gouverneurs de province et des caïds de la pègre (souvent reconvertis vers la politique eux aussi), des néonazis, des militants des « mouvements patriotiques » des activistes traditionnalistes qui se revendiquent de l’héritage des cosaques et autres justiciers autoproclamés profitent chacun à sa façon de la « dictature de la loi » et des opportunités politiques ou économiques qu’elle offre.

Dans les années 2000 la justification de la dimension verticale de la dictature de la loi s’appuie sur la surveillance financière et la répression de la corruption. Trois ressources centrales nourrissent la dictature de la loi : « l’accès à des informations compromettantes, à des médias loyaux et à des magistrats peu sourcilleux » (p. 60). Quant à la répression, elle n’est pas massive sous Poutine, en tout cas avant 2022, mais plutôt ciblée et démonstrative et sert surtout à rendre le chantage et l’intimidation plus crédibles. La peur reste bien plus efficace que la violence.

Qu’il s’agisse d’opposants réels (dont Alexeï Navalny) ou de façade (partis politiques représentés à la Douma), ou encore des hommes et femmes politiques de la Russie unie, on retrouve systématiquement dans leur discours et dans leur action des prises de position insistant sur l’importance primordiale des questions et solutions sécuritaires, avec une surenchère provoquée par la concurrence entre ces agents du champ politique.

Le livre se termine par des pistes pour une étude comparative : il invite à tracer les parallèles entre les conclusions de l’auteur sur le gouvernement par la peur en Russie avec d’autres contextes politiques, « en Turquie sous Erdogan, au Brésil sous Bolsonaro ou en Inde sous Modi » (p. 195).

Plus généralement, le lecteur ne peut s’empêcher de dresser des parallèles avec les phénomènes en cours dans les sociétés occidentales. De ce point de vue, la comparaison plus systématique et plus explicite avec les contextes occidentaux pourrait servir à « désexotiser » le système politique et la société russes.

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https://laviedesidees.fr/Le-rock-resiste-en-Russie (21 avril 2023)

En Russie, surtout à Leningrad et à Moscou à la fin des années 1970 et au début des années 1980 (et dans l’Oural et en Sibérie un peu plus tard) se cristallise le mouvement « underground » russe.

Il y a toujours des débats sur le caractère politique de l’underground russe des années 1980, certains spécialistes lui prêtant un caractère militant et oppositionnel, d’autres nuançant cette vision en précisant qu’au début des années 1980 le projet artistique de ces musiciens était surtout de s’extraire du contexte social et culturel soviétique, en ignorant les débats et sujets politiques.

Comme en Ukraine, le rock bélarusse possède alors une importante spécificité par rapport à la Russie. Cette nouvelle version souligne la spécificité de l’histoire, de la langue et de la culture nationales du peuple bélarusse par rapport au « grand frère » russe. Et le choix linguistique en faveur du bélarusse fait par plusieurs groupes rock en dehors de l’encadrement administratif et esthétique n’était pas anodin dans le contexte des années 1980 marqué par des luttes symboliques autour de l’identité nationale.

Cette repolitisation contestataire a été notamment portée sur le devant de la scène médiatique, y compris internationale, par l’affaire Pussy riot en 2012, mais ce groupe ne fait pas exception. On observe à la fois l’émergence de nouveaux artistes contestataires et des réengagements des leaders de l’underground soviétique des années 1980. Cette tendance se renforce clairement pendant deux événements : l’annexion de la Crimée en 2014 et l’agression russe en Ukraine lancée en 2022.

Et de plus, la gamme de ce qu’on pourrait appeler l’hétérodoxie politique est bien plus large qu’en Occident. La contradiction avec la vision officielle sur de très nombreux sujets – par exemple l’histoire de l’URSS, les revendications linguistiques ou les questions de genre – y est déjà perçue comme une expression de contestation.

Il faut mentionner que la contestation artistique de la guerre se fait surtout en exil. De nombreux artistes russes qui se sont prononcés contre la guerre ont dû quitter leur pays sous risque d’être poursuivis pour « la discréditation de l’armée ».

Par exemple, Boris Grebenshchikov, leader du groupe Akvarium (aquarium) et une majeure figure du rock russe et soviétique, a été l’un des premiers à prendre la parole le 24 février 2022 sur sa page Facebook où il a écrit « Cette guerre est une folie et une honte pour la Russie ».

Andreï Makarevitch, autre éminence du rock russe actif depuis les années 1970, leader du groupe Mashina vriemieni (machine à voyager dans le temps), a publié des messages accusant les autorités russes et Vladimir Poutine personnellement et dressant des parallèles avec l’Allemagne nazie.

Lavon Volski et Siargej Mikhalok ont appelé les militaires biélorusses à ne pas participer à la guerre et ont insisté sur le caractère inévitable de la défaite de la Russie.

Le groupe Nogu svelo a publié toute une série de chansons dénonçant explicitement l’invasion russe et évoquant la responsabilité des autorités et des concitoyens qui soutiennent l’agression.

La chanteuse rock Zemfira, star des années 2000, a sorti la chanson « Rodina » (Patrie), construite autour de la phrase « On va t’apprendre à aimer la patrie », en référence au discours chauviniste véhiculé par les autorités, l’armée et les mouvements patriotiques en Russie.

Deux grandes tournées européennes anti-guerre ont été organisées par des musiciens russes dès printemps 2022 : Russians against war du rappeur Oxxxymiron et Voices of peace par Liza Monetotchka (petite pièce de monnaie) et Noize MC. Dans les deux cas les recettes étaient destinées aux fondations d’aide aux réfugiés ukrainiens.

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https://www.opendemocracy.net/en/odr/russia-ukraine-war-schools-children-propaganda/ (25 avril 2023)

En mai [2022], les autorités ont lancé une initiative visant à encourager les élèves à écrire des lettres aux militaires russes avant la date préférée du Kremlin, le 9 mai, jour de la Victoire.

Ensuite, le ministre russe de l'éducation, Sergey Kravtsov, a annoncé qu'une nouvelle leçon appelée "conversations importantes", dans laquelle les enseignants parlent des "aspects clés de la vie humaine dans la Russie moderne", serait introduite au début de la prochaine année scolaire.

Les détails publiés au cours de l'été indiquaient que ces leçons incluraient des sujets tels que la prise en charge des personnes âgées et de l'environnement, des histoires sur des scientifiques, des compositeurs et des acteurs russes célèbres, l'URSS ou l'Empire russe. Des cours séparés sont consacrés à des sujets militaires et patriotiques, tels que la Journée du défenseur de la patrie, les symboles de l'État russe, la Constitution et l'annexion de la Crimée, que les autorités russes appellent "réunification".

Désormais, toutes les écoles russes commencent la semaine en hissant le drapeau et en écoutant l'hymne national, après quoi commence la leçon sur les "conversations importantes". Le ministère de l'éducation prépare des recommandations et des plans de cours qui expliquent en détail ce qu'il faut dire aux enfants, en fonction de leur âge.

Les efforts du Kremlin pour introduire la propagande dans les salles de classe se heurtent à un problème. De nombreux enseignants, sans se prononcer ouvertement contre la guerre en Ukraine, tentent d'éviter le sujet pendant les cours. Ils se concentrent plutôt sur des valeurs universelles, telles que l'importance de la science et de l'éducation, et le respect des êtres chers.

Il est plus difficile pour les enseignants des collèges et des lycées, où les élèves sont âgés de 10 à 17 ans, d'éviter les questions politiques. Les recommandations pour les lycéens incluent des phrases sur les menaces posées par les pays de l'OTAN et les politiques "anti-russes" des autorités ukrainiennes en Crimée. Les élèves plus âgés utilisent davantage les smartphones et peuvent enregistrer leurs cours.

En Russie, les écoles tentent depuis longtemps d'être à la hauteur du mythe selon lequel elles sont indépendantes de la politique.

Au moins trois lois russes interdisent la propagande idéologique et l'agitation politique dans les écoles, mais dans la pratique, ces lois sont fréquemment violées et la pression sur les écoles, les enseignants et les élèves est de plus en plus forte.

C'est particulièrement vrai dans les écoles les moins bien classées.

Par ailleurs, dans les écoles de haut niveau, dont les élèves remportent la première place aux Olympiades scolaires panrusses, un concours annuel destiné aux écoliers russes, le nombre d'événements de propagande est réduit au minimum.

Mon fils n'a pas assisté une seule fois à des "conversations importantes". L'école traite cela avec compréhension", explique Oksana, dont le fils de 17 ans est scolarisé dans un lycée réputé de Moscou. "Presque aucun des garçons ne va rester en Russie. Après le 24 février, environ un tiers de la classe et de nombreux enseignants sont partis.

"Pendant de nombreuses années, notre école a été une sorte d'espace en soi. Des choses terribles se produisaient à l'extérieur de l'école, mais à l'intérieur, nous créions notre propre espace, nous élevions des enfants talentueux, nous leur donnions un très bon enseignement. Mais on ne peut plus fermer les yeux sur les ténèbres, elles sont partout."

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Récentistes : les nouveaux révisionnistes

Partisans d’une chronologie alternative, ils assurent que les historiens nous mentent et ont inventé le Moyen Âge ! Leur gourou, un mathématicien russe, affirme que nos trois mille ans d’histoire sont le fruit d’une vaste entreprise de falsification. Tout ça pour dissimuler au monde l’existence de la « Grande Tartarie », un empire moscovite berceau de toutes les civilisations et du christianisme… On rêve. De l’ethnocentrisme révisionniste pur jus. Et une théorie récupérée par les antisémites.

L’article que vous êtes en train de lire est publié dans notre édition du 2 août 2023. Du moins… c’est ce qu’« on » essaie de nous faire croire. « On » ? Les tenants de la chronologie officielle bien sûr ! Depuis une quarantaine d’années, un petit groupe de « chercheurs de vérité » apparu en Russie remet en cause tout ce que les historiens professionnels tiennent pour établi concernant les trois derniers millénaires. Ce courant pseudo-scientifique s’appelle le « récentisme ». Si vous aimez les sensations fortes, accrochez-vous !

Imaginez un cours d’histoire sous LSD où l’on vous révélerait non seulement que Christophe Colomb n’a jamais existé, mais aussi que la guerre de Troie et les croisades sont en réalité un seul et même événement. Platon ? Un penseur de la Renaissance, contemporain du pharaon Ramsès II. Aristote ? Gennadios II, patriarche de Constantinople. Jules César ? Un souverain du Saint-Empire romain germanique. Bouddha ? Une personnalité fictive dont la biographie a été inventée à partir de celle du Christ. Jésus-Christ justement, parlons-en. Pour certains récentistes, il est originaire de Provence, non loin d’Avignon. Pour d’autres, il a vécu à Kiev sous le nom d’André Bogolioubski. À moins qu’il n’ait été un empereur byzantin né en 1152 après… Jésus-Christ ! Vous l’avez compris : le récentisme suppose que la quasi-totalité des historiens nous mentent.

Avant de poursuivre ce voyage hallucinatoire dans le temps, [...]

 

L'article est en libre accès : je vous laisse suivre le lien.

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A moins d'un miracle, Navalny ne sortira pas vivant de prison :sad:

Le principal opposant russe Alexeï Navalny, déjà emprisonné, a été condamné vendredi à 19 années de prison supplémentaires pour "extrémisme", une peine qu'il devra purger dans une nouvelle colonie pénitentiaire aux conditions particulièrement difficiles.

https://www.rts.ch/info/monde/14219862-lopposant-russe-alexei-navalny-condamne-a-19-ans-de-prison-supplementaires.html

 

Et, pour pas faire de jaloux :

Un tribunal russe a rejeté lundi un appel de l'opposant Vladimir Kara-Mourza. Il a maintenu sa peine de 25 ans de prison pour "trahison", un jugement particulièrement sévère en pleine répression des voix critiques de l'offensive en Ukraine. Londres a promis des sanctions contre les six Russes qui ont participé à cette inculpation.

https://www.rts.ch/info/monde/14211475-lun-des-derniers-opposants-russes-condamne-a-25-ans-de-prison.html

Modifié par Paschi
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Il y a 21 heures, Boule75 a dit :

Récentistes : les nouveaux révisionnistes

Partisans d’une chronologie alternative, ils assurent que les historiens nous mentent et ont inventé le Moyen Âge ! Leur gourou, un mathématicien russe, affirme que nos trois mille ans d’histoire sont le fruit d’une vaste entreprise de falsification. Tout ça pour dissimuler au monde l’existence de la « Grande Tartarie », un empire moscovite berceau de toutes les civilisations et du christianisme… On rêve. De l’ethnocentrisme révisionniste pur jus. Et une théorie récupérée par les antisémites.

L’article que vous êtes en train de lire est publié dans notre édition du 2 août 2023. Du moins… c’est ce qu’« on » essaie de nous faire croire. « On » ? Les tenants de la chronologie officielle bien sûr ! Depuis une quarantaine d’années, un petit groupe de « chercheurs de vérité » apparu en Russie remet en cause tout ce que les historiens professionnels tiennent pour établi concernant les trois derniers millénaires. Ce courant pseudo-scientifique s’appelle le « récentisme ». Si vous aimez les sensations fortes, accrochez-vous !

Imaginez un cours d’histoire sous LSD où l’on vous révélerait non seulement que Christophe Colomb n’a jamais existé, mais aussi que la guerre de Troie et les croisades sont en réalité un seul et même événement. Platon ? Un penseur de la Renaissance, contemporain du pharaon Ramsès II. Aristote ? Gennadios II, patriarche de Constantinople. Jules César ? Un souverain du Saint-Empire romain germanique. Bouddha ? Une personnalité fictive dont la biographie a été inventée à partir de celle du Christ. Jésus-Christ justement, parlons-en. Pour certains récentistes, il est originaire de Provence, non loin d’Avignon. Pour d’autres, il a vécu à Kiev sous le nom d’André Bogolioubski. À moins qu’il n’ait été un empereur byzantin né en 1152 après… Jésus-Christ ! Vous l’avez compris : le récentisme suppose que la quasi-totalité des historiens nous mentent.

Avant de poursuivre ce voyage hallucinatoire dans le temps, [...]

 

L'article est en libre accès : je vous laisse suivre le lien.

Ah tiens ils découvrent le Yaroslavl Museum et la "nouvelle chronologie" de fomenko? :laugh::bloblaugh: https://en.wikipedia.org/wiki/New_chronology_(Fomenko)

Pour rire un bon coup, voici un super article d'un site russe à leur propos, publié le 5 mars 2021:
https://en.newizv.ru/news/2021-03-05/in-the-yaroslavl-museum-columbus-turned-out-to-be-a-moldovan-and-genghis-khan-given-the-additional-name-of-georgy-danilovich-389786

Et pour se luxer définitivement les zygomatiques, voilà des exemples en images, avec des traductions anglaises de certains des panneaux: :laugh:

Révélation

sazc.jpg

i3jg.jpg

uu9e.jpg

8y5u.jpg

8d70.jpg

Et, oui, c'est dans un vrai musée avec pignon sur rue et tout et tout:

ugjh.jpg

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Le 08/08/2023 à 20:15, Boule75 a dit :

Récentistes : les nouveaux révisionnistes

Partisans d’une chronologie alternative, ils assurent que les historiens nous mentent et ont inventé le Moyen Âge ! Leur gourou, un mathématicien russe, affirme que nos trois mille ans d’histoire sont le fruit d’une vaste entreprise de falsification. Tout ça pour dissimuler au monde l’existence de la « Grande Tartarie », un empire moscovite berceau de toutes les civilisations et du christianisme… On rêve. De l’ethnocentrisme révisionniste pur jus. Et une théorie récupérée par les antisémites.

L’article que vous êtes en train de lire est publié dans notre édition du 2 août 2023. Du moins… c’est ce qu’« on » essaie de nous faire croire. « On » ? Les tenants de la chronologie officielle bien sûr ! Depuis une quarantaine d’années, un petit groupe de « chercheurs de vérité » apparu en Russie remet en cause tout ce que les historiens professionnels tiennent pour établi concernant les trois derniers millénaires. Ce courant pseudo-scientifique s’appelle le « récentisme ». Si vous aimez les sensations fortes, accrochez-vous !

Imaginez un cours d’histoire sous LSD où l’on vous révélerait non seulement que Christophe Colomb n’a jamais existé, mais aussi que la guerre de Troie et les croisades sont en réalité un seul et même événement. Platon ? Un penseur de la Renaissance, contemporain du pharaon Ramsès II. Aristote ? Gennadios II, patriarche de Constantinople. Jules César ? Un souverain du Saint-Empire romain germanique. Bouddha ? Une personnalité fictive dont la biographie a été inventée à partir de celle du Christ. Jésus-Christ justement, parlons-en. Pour certains récentistes, il est originaire de Provence, non loin d’Avignon. Pour d’autres, il a vécu à Kiev sous le nom d’André Bogolioubski. À moins qu’il n’ait été un empereur byzantin né en 1152 après… Jésus-Christ ! Vous l’avez compris : le récentisme suppose que la quasi-totalité des historiens nous mentent.

Avant de poursuivre ce voyage hallucinatoire dans le temps, [...]

 

L'article est en libre accès : je vous laisse suivre le lien.

Franc Tireur retarde. On peut trouver ce genre de théorie depuis au moins vingt ans dans des périodiques français de qualité "variable".

ex :  https://www.topsecret.fr/  (Préparez des mouchoirs, ca pique les yeux)

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Un jour, nous serons en paix avec la Russie, ses rois et ses peuples,

vu d'aujourd'hui ça peut paraitre loin, un temps lointain,

mais il existera et j'espère que la France aura une belle image dans l'imaginaire russe.

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