Drakene Posté(e) le 3 mai 2016 Share Posté(e) le 3 mai 2016 Il y a 3 heures, nemo a dit : C'est pas un complot anti-russe mais ça sgnifie pas que c'est neutre très loin de là. On dirait que c'est tout comme, vu que les fanboys russes sont montés sur leurs grands chevaux en moins de temps qu'il en faut à Poutine pour dompterunourssauverlasyrietuerlesterroristestchetchenesdansleurschiottesfairesignerunoligarquerépondreauquestionsdesjournalistesetréparerdesnidsdepoulesmieuxquobamapiloterunaviondechassesauverlhumanitébattretchucknorrislesmoissonneuretusenbolealacourseetjenoubliesurement... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 3 mai 2016 Share Posté(e) le 3 mai 2016 il y a 24 minutes, Drakene a dit : On dirait que c'est tout comme, vu que les fanboys russes sont montés sur leurs grands chevaux en moins de temps qu'il en faut à Poutine pour dompterunourssauverlasyrietuerlesterroristestchetchenesdansleurschiottesfairesignerunoligarquerépondreauquestionsdesjournalistesetréparerdesnidsdepoulesmieuxquobamapiloterunaviondechassesauverlhumanitébattretchucknorrislesmoissonneuretusenbolealacourseetjenoubliesurement... Bah j'attends les réactions sur la même avec Vals faisant ça pour les roms par exemple comme pub pour une ONG russe ou chinoise... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 3 mai 2016 Share Posté(e) le 3 mai 2016 Faut dire que certains ne font rien pour apaiser le débat avec leurs raccourcis permanents, et ensuite ils viennent se plaindre que d'autres viennent contrarier le petit confort que leur procure leur vision du monde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bat Posté(e) le 4 mai 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mai 2016 Il y a 13 heures, Wallaby a dit : En l'espèce, RSF ne parle pas. RSF invective, insulte. On n'est plus dans un débat démocratique où l'on respecte l'interlocuteur avec cette affiche. Cette affiche cherche à imposer une vision. Elle n'est pas participante d'une recherche pluraliste de la vérité où elle se contenterait de n'apporter que sa part sans chercher le monopole. Il y a 13 heures, nemo a dit : C'est pas un complot anti-russe mais ça sgnifie pas que c'est neutre très loin de là. Il y a 11 heures, rendbo a dit : On ne dit pas qu'il y a un complot anti russe, même si taper sur la Russie est dans l'ère du temps, juste que défendre la liberté de la presse c'est aussi un sujet "local" : journalistes sur écoutes (http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/20/snowden-les-journalistes-aussi-etaient-espionnes), pression à travers des groupes d'intérêts (http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/9466-volkswagen-faire-taire-presse-francaise-scandale-tests.html), et j'en passe... Une jolie publicité avec un logo volkwagen ou avec un portrait d'Obama se comprend tout autant, voire même mieux. Il serait intéressant, pour sortir du côté un peu stérile de ce genre d'échanges, de sortir de la confusion généralisée (en contreproductive) qui semble prévaloir chez certains quand ils s'agit de communication et médias. Comme l'a très bien dit true_cricket: Il y a 19 heures, true_cricket a dit : On parle d'une campagne de pub qui s'adresse au plus grand nombre. Pas d'une thèse sur la qualité de la liberté de la presse (ça, c'est le rapport annuel). Donc l'un fait des raccourcis, en effet. Mais il n'est pas mensonger pour autant, contrairement à ce que vous annoncez. Lorsque je parle de "complot", il ne s'agit pas de dire qu'il y aurait un complot russe (dont j'aurais du mal à situer les contours ici), amis simplement de pointer le fait qu'un certain nombre de membres adoptent ici une posture pré-conspirationniste ou conspirationniste consistant à voir une intention malveillante cachée dirigée exclusivement contre la Russie pour des motifs idéologiques peu avouables et flous, en fondant (ou renforçant) cette lecture par une lecture décontextualisée et confuse de quelques éléments produits par l'ONG. Il est utile de ne pas tout mélanger et de faire la part des choses entre trois dimensions de l'action de RSF (ou de n'importe quelle ONG de ce type, d'ailleurs): Le travail de fond, qui consiste en général en un travail de recherche et compilation de données, de collecte de témoignages ou d'analyses de législations, qui permettent de cerner et suivre un phénomène, et qui se manifeste généralement dans des rapports plus ou moins étayés et volumineux. Dans le cas de RSF, c'est ce qu'on trouve dans le rapport annuel et, sur certains sujets, dans des dossiers spécifiques. Le positionnement politique de l'organisation: plusieurs d'entre vous appelez à la "neutralité" ou à "l'objectivité", mais sans jamais clarifier ce que vous entendez par là ou interroger la notion. Sur ce type de question, c'est pourtant fondamental: une ONG est par nature politique, au sens large, puisqu'affirmer des choses comme la liberté de la presse, le droit de toutes les victimes à être soignées, l'appel au respect des opinions ou des droits de la défense et j'en passe (insérez ici votre ONG préférée) relève de l'affirmation de valeurs dans des contextes politiques et sociaux différents. Ces ONG parlent toujours "de quelque part" et pour défendre une vision du monde. Ne pas clarifier cela génère de la confusion par l'assimilation simpliste "non neutralité = faux = propagande". Pourquoi devraient-elles être neutres, par rapport à quels principes, etc.? Ce qui est important n'est pas tant le positionnement de l'organisation, qui est consubstantiel à leur existence, que la fiabilité et la vérificabilité (si vous me permettez ce barbarisme) de leurs données et analyses. La communication de l'organisation, qui est bien sûr au service de la dimension précédente. Une ONG, en documentant une situation à travers un travail de recherche et des rapports, vise à faire évoluer les choses (les législations, le positionnement des états, les pratiques des acteurs de terrain, la conscience qu'a le grand public du problème ou que sais-je) et à ce titre va utiliser différents moyens d'action, y compris communicationnels. Dans le cas de la campagne RSF qui fait s'étrangler certains, on est clairement dans cette dimension: attirer l'attention du grand public sur une thématique, doublée de la collecte annuelle de fonds. C'est de la com', donc on fait de la com'. Avec tout ce qu'implique la com' d'éventuellement excessif, peu nuancé ou à sens unique. Ce cadre étant précisé, on peut aller un peu plus loin, c'est intéressant: L'affiche avec Poutine faisant un doigt d'honneur, et qui a manifestement choqué les forumeurs pro-russes, est une... vieille affiche. C'est celle de la campagne de 2013 de RSF, qui mettait également en scène Kim Young Il, Bachar el Assad, Mahmoud Ahmadinejad, Xi Jinping. La campagne actuelle (2016) utilise des affiches plus subtiles (les personnages ne font pas un geste obscène mais portent un toast) et met à nouveau en scène Vladimir Poutine et Kim Yong Il que vous avez cité, mais également Recep Erdogan, Nicola Maduro, Prayut Chan-o-Cha, Isayas Afwerki, Ilham Aliyev, Ali Khamenei, Abd-el Fatah al-Sissi, Pierre Nkunziza et j'en passe... Ce qui est intéressant, si on compare cette campagne à celle de 2013, c'est une approche différente: alors qu'en 2013 les affiches mettaient en scène quelques dirigeants emblématiques et très connus (à titre personnel mais aussi comme chefs d'un état où la profession de journaliste rencontre des difficultés structurelles) qui, littéralement, insultaient le récepteur et le monde, celle de cette année contourne ces deux écueils (stigmatisation de quelques pays et outrage) en associant, par un encadré, chaque chef d'état (puisés dans une palette beaucoup plus large: essentiellement le bas du classement établi par l'organisation) aux problèmes spécifiques de la presse dans le pays (renvoyant au dossier sur le pays). Même si ça reste de la communication partisane (on comprend qu'ils dénoncent ces états de fait), c'est quand même plus subtil, plus argumenté et surtout moins sujet à la confusion généralisée que la campagne de 2013. Je lis que selon certains RSF ne s'inquiéterait pas assez de l'évolution de la situation dans les démocraties occidentales. C'est vrais et faux. Vrai dans la mesure où la communication de cette année ne porte pas sur ces thématiques-là, mais je ne suis pas membre de l'ONG et donc a fortiori ne connais pas les orientations stratégiques qui ont décidé ce cadrage. Mais faux pour au moins deux raisons: d'une part, RSF l'a fait par le passé (voir par exemple la campagne France 2008). D'autre part ces pays sont abordés dans le rapport annuel. Juste pour vous donner l'eau à la bouche: "La tendance amorcée en Europe lors du Classement 2015, à savoir une érosion du modèle, tend à se confirmer en 2016 : détournement du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme, adoption de lois permettant une surveillance à grande échelle, augmentation des conflits d’intérêts, mainmise de plus en plus grande des autorités sur les médias publics et parfois privés, le continent où la liberté de la presse est en moyenne la plus grande ne s’illustre pas par une trajectoire positive." (Rapport 2016, https://rsf.org/fr/leurope-menacee-par-ses-demons-et-ceux-du-monde). Tout ça pour dire qu'on peut —et on doit sans doute— analyser et critiquer le discours de RSF, mais ile st important de le faire de manière informée et intelligente, et non façon "café du commerce" sur la base de deux-trois éléments totalement décontextualisés et mal compris, isolés de l'ensemble voire déformés, au service d'a priori tenaces. Pour revenir à la Russie, puisqu'on est quand même sur ce fil, le classement de RSF ne fait que confirmer ce que constatent d'autres baromètres, à savoir d'une part que globalement et malgré tous les défauts de notre système il est plus facile et moins risqué d'être journaliste en France ou aux USA qu'en Russie, et d'autre part qu'après une amélioration dans les années 90-2000, la situation des journalistes se dégrade en Russie et dans ses pays "satellites". Par contre, et là je rejoins les critiques, le classement par pays tend à mélanger des causes différentes des menaces sur la liberté de presse: la méthode amènera à classer ensemble un pays où les journalistes sont sous la coupe du gouvernement, et un autre où ils sont libres mais menacés par des bandes mafieuses (ce qui explique par exemple le classement de l'Italie). Concernant la Russie, je l'avais déjà dit il y a plusieurs mois, on est un peu entre les deux: le cadre politique et législatif a tendance à restreindre les possibilités des journalistes (action de l'état), mais les journalistes assassinés le sont pour la plupart par les mafias ou les petits gouverneurs locaux acoquinés avec celles-ci pour des raisons de magouilles locales, et non par le pouvoir central. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 RSF a fait des affiches avec Erdogan, j'en ai croisé une ce matin et ma fille a pleuré. Sûrement un complot russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) il y a 36 minutes, Bat a dit : Comme l'a très bien dit true_cricket: « on parle d'une campagne de presse » Une campagne - vocabulaire militaire - c'est une logique de destruction de la pensée, du point de vue de l'autre. Une campagne c'est de la violence. Une campagne ce n'est pas la démocratie. Une campagne assène un point de vue. Une campagne n'écoute pas. D'autre part une insulte est une provocation à la violence. Modifié le 4 mai 2016 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Il y a 7 heures, Wallaby a dit : Une campagne - vocabulaire militaire - c'est une logique de destruction de la pensée, du point de vue de l'autre. Une campagne c'est de la violence. Une campagne ce n'est pas la démocratie. Une campagne assène un point de vue. Une campagne n'écoute pas. D'autre part une insulte est une provocation à la violence. C'est à peu près ce que disent les linguistes cognitifs George Lakoff et Mark Johnson dans leur théorie des métaphores conceptuelles (Metaphors we live by, 1980) quand ils analysent la métaphore "la discussion c'est la guerre" (revu ensuite entre "argument is struggle"), mais dans un cadre conceptuel assez spécifique (en linguistique cognitive). Et Lakoff seuk sur le plan plus politqiue dans Metaphor and War: The Metaphor System Used to Justify War in the Gulf (1991), mais on s'éloigne BEAUCOUP du sujet et cela n'a rien de particulier à la Russie: il diot que c'est une caractéristique de l'esprit humain que d'envisager les choses par projections métaphoriques ancrées dans des réalités perceptives et sociales (théorie de l'esprit incarné). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Pour revenir au sujet du fil proprement dit: Citation Russie: trois nouvelles divisions militaires créées pour "contrecarrer" l'Otan Trois nouvelles divisions militaires seront créées dans l'ouest et le sud de la Russie afin de "contrecarrer le renforcement des forces de l'Otan", a annoncé mercredi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. "Le ministère de la Défense a pris une série de mesures dans le but de contrecarrer le renforcement des forces de l'Otan près de la frontière russe", a déclaré M. Choïgou. "D'ici la fin de l'année, deux nouvelles divisions seront formées dans la région militaire de l'Ouest et une autre dans la région militaire du Sud", a-t-il ajouté. Les incidents se sont récemment multipliés en mer Baltique, où des avions russes ont notamment frôlé à plusieurs reprises des navires ou des avions militaires américains. Mardi, alors que l'Estonie a accusé des avions russes de régulièrement violer son espace aérien, l'Otan a affirmé qu'elle n'hésiterait pas à "défendre ses alliés" en cas d'"agressions" russes. Depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée par Moscou, les relations entre l'OTAN et la Russie sont au plus bas et l'Otan a récemment déployé sur son flanc Est des moyens militaires supplémentaires et multiplié les patrouilles et exercices. Lors d'un sommet en 2014, l'Alliance atlantique avait décidé de renforcer sa présence le long de la frontière avec la Russie, au grand dam de Moscou. Source: http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_russie-trois-nouvelles-divisions-militaires-creees-pour-contrecarrer-l-otan?id=9289401 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) il y a une heure, Bat a dit : C'est à peu près ce que disent les linguistes cognitifs George Lakoff et Mark Johnson dans leur théorie des métaphores conceptuelles (Metaphors we live by, 1980) quand ils analysent la métaphore "la discussion c'est la guerre" (revu ensuite entre "argument is struggle"), mais dans un cadre conceptuel assez spécifique (en linguistique cognitive). Et Lakoff seuk sur le plan plus politqiue dans Metaphor and War: The Metaphor System Used to Justify War in the Gulf (1991), mais on s'éloigne BEAUCOUP du sujet et cela n'a rien de particulier à la Russie: il diot que c'est une caractéristique de l'esprit humain que d'envisager les choses par projections métaphoriques ancrées dans des réalités perceptives et sociales (théorie de l'esprit incarné). Je n'ai pas dit la discussion c'est la guerre. Je me suis exprimé à propos d'une affiche bien précise de Reporter Sans Frontière qui constitue une provocation à la violence. Lorsque Reporter Sans Frontières s'exprime poliment, cette organisation a toute sa place dans la conversation démocratique. Lorsque cette organisation joue le jeu de la violence, il y a lieu de la dénoncer. L'éthique de la discussion d'Habermas Le Droit des peuples de Rawls [1] pose le principe d'un devoir d'écouter qui est réciproque au droit de parler. [1] This duty also involves a willingness to listen to others and a fair-mindedness in deciding when accommodations to their view should reasonably be made : Brown, Eric. 2003. Rawls and the Duty of Civility in Locations of the Political, ed. S. Gorman, Vienna: IWM Junior Visiting Fellows Conferences, Vol. 15. http://www.iwm.at/wp-content/uploads/jc-15-01.pdf page 3. Modifié le 4 mai 2016 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) il y a une heure, Wallaby a dit : Je n'ai pas dit la discussion c'est la guerre. Je me suis exprimé à propos d'une affiche bien précise de Reporter Sans Frontière qui constitue une provocation à la violence. Lorsque Reporter Sans Frontières s'exprime poliment, cette organisation a toute sa place dans la conversation démocratique. Lorsque cette organisation joue le jeu de la violence, il y a lieu de la dénoncer. L'éthique de la discussion d'Habermas Le Droit des peuples de Rawls [1] pose le principe d'un devoir d'écouter qui est réciproque au droit de parler. [1] This duty also involves a willingness to listen to others and a fair-mindedness in deciding when accommodations to their view should reasonably be made : Brown, Eric. 2003. Rawls and the Duty of Civility in Locations of the Political, ed. S. Gorman, Vienna: IWM Junior Visiting Fellows Conferences, Vol. 15. http://www.iwm.at/wp-content/uploads/jc-15-01.pdf page 3. Oui, mais on revient à l'incompréhension fondamentale de la nature d'une campagne comme celle de RSF que je pointais dans mon message de ce matin: le but vraisemblable de l'ONG n'est pas de parler aux dictateurs mis en scène, mais aux citoyens français. Ton objection tiendrait la route s'il y avait une quelconque prétention de dialogue entre RSF et les personnages qu'elle met en scène (condition nécessaire, tant chez Habermas que Rawls pour envisager les choses sous l'angle de la discussion ou des devoirs liés à la parole), mais ce n'est probablement ni l'objectif ni la prétention d'une telle campagne. En tout cas rien ne le suggère. En termes sémio-pragmatiques, le message est embrayé en apparence (cet embrayage construit l'accrohe, l'interpellation, mais est suivi d'une mise à distance par le massage contraire de l'ONG), construit ou instrumentalisé par une instance extérieure (dispositif d'énonciation, recul par rapport aux personnages qui ne parlent pas vraiment - c'était ambigu avec la campagne de 2013, ça ne l'est plus du tout avec celle de 2016 et la "fiche pays" dans le coin qui manifeste le fait que c'est RSF qui contrôle le message et non les personnages) qui est l'ONG. En d'autres termes, le message simule une interaction entre le dictateur mis en scène et le récepteur français (interaction particulière, qui a les caractéristiques que tu pointes: elle est à sens unique, mais dans le sens inverse: le dictateur —tel que construit par le message— se rit du récepteur, lui impose son message et ne permet pas la réponse) pour en réalité porter une relation indirecte entre l'ONG et le citoyen français. à ce niveau, les Kim Young-Il, Assad, Erdogan, Xi Kinping et autres Poutine ne sont pas construits comme parties prenantes de l'échange, mais en viennent simplement l'objet (ce dont on parle). Après, je suis d'accord avec toi: en plus de la question que peu poser le fait de "faire parler" une personnalité réelle sans son avis, le message présente une forme de violence symbolique car il ne laisse guère de place au libre-arbitre (on est en quelque sorte "obligés" d'accepter le constat de l'ONG puisque le document est construit de sorte à ce que le récepteur aboutisse à la même conclusion - il n'est pas décentrant pour utiliser un autre terme pragmatique). Le règne de la "communication" (comme activité instrumentale planifiée et structurée) est peu propice à la construction d'un espace public dialogique de nature à faciliter l'intercompréhension. Ce serait même le contraire: la "com'" a pour objectif de contrôler, lisser, orienter, et non d'échanger. Mais ça n'est absolument pas propre ni à RSF: c'est une observation qu'on peut étendre à toute la publicité et le marketing, à une partie non négligeable de la publicité dite sociale, et surtout à une partie importante de la communication politique (celle construite et mise en scène par les fameux "communiquants"). Puisqu'on est sur le fil "Russie", une partie de ce que diffusent les médias gouvernementaux russes au titre "d'information" fonctionne également à peu près selon le même modèle de message conçu dans le but d'amener le récepteur à une conclusion unique à laquelle tous les éléments du message concourent. Modifié le 4 mai 2016 par Bat 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) Personne a dit que RSF n'avait que Poutine dans son collimateur et je vois pas ce qu'il y a de complotiste à dire que les ONG ne sont aps plus neutre idéologiquement que n'importe quelle groupe humain, surtout quand elles brassent de l'argent de sponsors qui eux ne sont pas connu pour leur neutralité. ça choque quelqu'un quand je dit que Greenpeace à longtemps eu un biais contre la France? Modifié le 4 mai 2016 par nemo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 33 minutes, nemo a dit : Personne a dit que RSF n'avait que Poutine dans son collimateur et je vois pas ce qu'il y a de complotiste à dire que les ONG ne sont aps plus neutre idéologiquement que n'importe quelle groupe humain, surtout quand elles brassent de l'argent de sponsors qui eux ne sont pas connu pour leur neutralité. Le fameux argument sur le manque de neutralité supposé inhérent à l'homme. Prévenez moi une fois que vous aurez fait le tour de tous ces poncifs. Effectivement je suis opposé au concept anglo-saxon des ONG et RSF en étant une dans sa forme je ne suis pas un supporter. Seulement cela n'enlève rien au fait que les pro "poutine", puisque l'on ne peut pas réellement parler de la Russie dans ce cas là, ont très vite démasqué (au sens aéronautique du terme), sans que les arguments de fond de RSF ne soient faux in fine. Je suis d'accord sur le fait que cette campagne soit une propagande qui se joue à notre niveau (pour nous, spectateurs occidentaux), que se soit fait de façon grossière, mais cela n'enlève rien au fait que les attaques soient toutes aussi grossière et dénuées de sens. Pour caricaturer, c'est la cas typique ou devant une personne dont ils ne peuvent attaquer le fond des arguments, ils vont attaquer son physique pour espérer le dénigrer, autant dire pas le base d'une réelle argumentaire... Citation ça choque quelqu'un quand je dit que Greenpeace à longtemps eu un biais contre la France? Greenpeace = financement par les pétroliers (et charbonnière pour l’Australie), donc anti-nucléaire primaire qui promeuvent l'intermittence (énergies renouvelables). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 <je viens de me taper la page de vosoeuvres , c'est un monçeau d'immondices. J'ai été a deux doigts de me mettre à distribuer des points qui pour trolling, qui pour HS, qui pour stupidité patente. Relevez le niveau sinon je vais vous y forcer....> Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 5 mai 2016 Share Posté(e) le 5 mai 2016 Il y a tout de même quelques posts bien argumentés. Perso je ne m'y risquerais pas car ça m'a valu un permaban d'un forum auquel je tenais beaucoup. Message à la modération. Je n'arrive plus à éditer mes textes, quand je clique sur "Éditer" voici ce que j'obtiens : Il n'y a aucune fenêtre d'édition du texte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 mai 2016 Share Posté(e) le 5 mai 2016 (modifié) il y a 24 minutes, MakSime a dit : quand je clique sur "Éditer" voici ce que j'obtiens : Astuce - donnée par G4lly la dernière fois que cela s'était produit : ouvrir le lien "Éditer" dans un nouvel onglet du navigateur. Modifié le 5 mai 2016 par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 5 mai 2016 Share Posté(e) le 5 mai 2016 (modifié) Il y a 10 heures, Wallaby a dit : Astuce - donnée par G4lly la dernière fois que cela s'était produit : ouvrir le lien "Éditer" dans un nouvel onglet du navigateur. Merci. Ça marche. Modifié le 5 mai 2016 par MakSime Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 La Russie serait sur le point de mettre en service (en 2020) le missile balistique sol-sol "Satan II" de 10 000km de portée ; la plus puissante et terrifiante arme nucléaire conçue jusqu'ici > http://www.directmatin.fr/monde/2016-05-10/satan-2-le-missile-nucleaire-russe-capable-de-detruire-un-pays-de-la-taille-de-la?ref=yfp Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 il y a 5 minutes, Bruno a dit : La Russie serait sur le point de mettre en service (en 2020) le missile balistique sol-sol "Satan II" de 10 000km de portée ; la plus puissante et terrifiante arme nucléaire conçue jusqu'ici > http://www.directmatin.fr/monde/2016-05-10/satan-2-le-missile-nucleaire-russe-capable-de-detruire-un-pays-de-la-taille-de-la?ref=yfp LOL L'ILLUSTRATION !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 à l’instant, MoX a dit : LOL L'ILLUSTRATION !!! Ouaich, clair que la fusée de l'illustration des journaleux elle porte pas à plus de 2500-3000 km et encore ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 (modifié) Vu que les articles sont assez racoleurs j'essaie de recouper ça avec des sites proches de la Russie mais j'ai du mal à trouver quoi que ce soit sur ce "Satan II". J'ai trouvé des infos sur un "Satan" mais c'est une modernisation d'un missile connu depuis les années 60 pour sa puissance destructrice, et leur nombre se réduit. https://fr.wikipedia.org/wiki/R-36 De plus le terme "Satan" est un code OTAN d'après le wiki anglais. Ca m’étonnait aussi que les russes s'autodiabolisent en donnant un nom comme ça à leur armes. Modifié le 12 mai 2016 par MontGros 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 Oui, je serais étonné aussi que les russes utilisent une dénomination OTAN pour leur engin ! Mais je crois que les russes ont bien un projet d'ICBM à carburant liquide successeur du SS-18 capable de faire du bombardement orbital fractionné, c'est à dire un missiles capable de satelliser un bus portant des TN, histoire de rendre la trajectoire imprévisible et frapper à défaut de la cuirasse ABM. D'ailleurs, 10000 km de porté me semble bien folichon dans cette perspective. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 12 mai 2016 Share Posté(e) le 12 mai 2016 Faut vraiment être naif, ou être un journaleux avide de "sensass" pour s'étonner de la sortie de nouveaux missiles russes après la politique d'extension de l'OTAN et du bouclier anti-missile surtout depuis W.Bush. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 13 mai 2016 Share Posté(e) le 13 mai 2016 Il faudrait transféré tout cela sur le fil : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 13 mai 2016 Share Posté(e) le 13 mai 2016 Surtout qu'un missile lancé depuis la Russie n'a pas besoin de 10 000 km de portée pour atteindre Paris ou Londres. A part s'ils le lancent depuis le milieu de la Sibérie. Je me demande bien la source réelle de l'article et la source de la source. Parce que là quand même. Surtout avec un truc qui ressemble à un TOS sur l'illustration, le truc qui porte à moins de 10 kilomètres quoi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 13 mai 2016 Share Posté(e) le 13 mai 2016 Il y a 12 heures, Shorr kan a dit : Oui, je serais étonné aussi que les russes utilisent une dénomination OTAN pour leur engin ! Mais je crois que les russes ont bien un projet d'ICBM à carburant liquide successeur du SS-18 capable de faire du bombardement orbital fractionné, c'est à dire un missiles capable de satelliser un bus portant des TN, histoire de rendre la trajectoire imprévisible et frapper à défaut de la cuirasse ABM. D'ailleurs, 10000 km de porté me semble bien folichon dans cette perspective. S'il s'agit de satelliser les têtes, je ne comprends pas bien la portée de 10.000 km: potentiellement elles peuvent frapper absolument partout, non? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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