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KC-46 A Pegasus


canadianboy

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WASHINGTON, 7 septembre (Reuters) - Boeing n'a pas exclu mardi la possibilité de réduire le prix de son offre pour la construction de 179 avions ravitailleurs destinés à l'armée américaine, un contrat estimé à 25 milliards de dollars (près de 20 milliards d'euros) qu'il dispute une nouvelle fois à son grand rival européen EADS .

L'US Air Force est en train d'étudier les candidatures des deux groupes, qui devaient être déposées le 9 juillet, et peut leur demander des informations complémentaires.

C'est la troisième fois que le Pentagone procède à cet appel d'offres pour remplacer sa flotte d'avions ravitailleurs KC-135, dont l'âge moyen avoisine 50 ans.

Le contrat figure depuis plusieurs années parmi les priorités des projets d'équipement de l'armée de l'air.

Le gouvernement demande généralement une dernière modification des offres et si c'est le cas, "nous y répondrons", a déclaré Dennis Muilenburg, responsable de la branche d'armement de Boeing, lors du sommet organisé par Reuters sur l'aéronautique et la défense mardi à Washington.

"Notre intention est de continuer à proposer une offre gagnante", a-t-il dit en réponse aux questions sur la possibilité d'une réduction du prix soumis au Pentagone. "Au-delà de ça, je ne peux pas faire de commentaire précis tant que nous ne disposons pas des demandes spécifiques de notre client."

Le ravitailleur est "une priorité nationale et Boeing est prêt à répondre en prenant en compte cette priorité", a-t-il ajouté.

Guy Hicks, porte-parole de la branche nord-américaine d'EADS, a réagi à ces propos en expliquant qu'un "processus interactif avec le client" était engagé.

"Nous avons soumis une proposition convaincante qui correspond à notre politique commerciale", a-t-il déclaré dans un courrier électronique. "Nous avons le ravitailleur le plus capable qui existe. Point."

L'armée de l'air prévoit de rendre sa décision définitive dans le courant de l'automne, donc théoriquement au plus tard le 20 décembre.

Dennis Muilenburg a expliqué que Boeing devrait décider d'une éventuelle révision du prix de son offre en fonction des intérêts de toutes ses parties prenantes.

"Nous prendrons des décisions financièrement responsables", a-t-il ajouté.

Le premier appel d'offres pour le contrat des ravitailleurs avait échoué en 2004 à l'issue d'un scandale qui avait conduit en prison le numéro deux des achats d'armements de l'Air Force et un ex-directeur financier de Boeing.

En 2008, le Pentagone avait attribué le contrat pour 179 appareils à un consortium formé de Northrop Grumman et EADS, mais la décision a été annulée après un recours de Boeing.

(Jim Wolf et Tim Hepher, Marc Angrand pour le service français, édité par Gilles Guillaume)

http://www.aerocontact.com/actualite_aeronautique_spatiale/ac-ravitailleurs-usaf---boeing-pourrait-baisser-son-prix~10673.html

Combien on parie que Boeing avait un peu trop forcé sur les marges et c'est rendu compte qu'il allait droit dans le mur ?  :lol:

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  • 2 weeks later...

Avions ravitailleurs : ajuster l'offre si besoin

Selon La Tribune, EADS "est disposé à ajuster son offre pour le marché des avions ravitailleurs de l'US Air Force si celle-ci demandait une révision finale des propositions", a déclaré Ralph Crosby, le président de la filiale nord-américaine.

15 septembre 10 - La Tribune

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C'est vrai que cela est comique "on a déposé notre meilleure offre mais si vous insistez on peut l'améliorer"   :O

Mais Airbus peut promettre tout ce qu'ils veulent.

Enfin ces promesses risquent de ne pas valoir beaucoup plus que celles de Lockheed concernant le F35.

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  • 2 weeks later...

ll y aura bel et bien un troisième compétiteur pour l’appel d’offres pour les avions ravitailleurs américains qui oppose depuis 2001 Boeing et Airbus. L’Ukrainien Antonov a ainsi confirmé, le 4 octobre, qu’il participerait à l’appel d’offres lancé par le Pentagone portant sur l’acquisition de 179 avions ravitailleurs pour l’US Air Force, selon l’agence Ria Novosti. Le délai a été prolongé a indiqué le PDG de l’entreprise ukrainienne associée pour la circonstance à US Aerospace.

http://www.bruxelles2.eu/non-classe/un-concurrent-ukrainien-pour-airbus-sur-le-marche-des-ravitailleurs-us.html

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Antonov, le retour de la revanche 2 ?  :lol:

M'enfin, tout ce qu'on a pour le moment c'est ca :

"We have not managed to officially register our participation, but the terms were prolonged following our request, and we will take part in the tender"

http://en.rian.ru/business/20101004/160827156.html

J'attends qu'il y ait un communiqué US ou un enregistrement en bonne et due forme de la proposition d'Antonov.

A bientôt pour le 748ème épisode de cette passionnante série.

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ça va être marrant quand les US supplieront leurs alliés (type Australie, Italie, Japon ou Emirats*) d'amener leurs nounous en OPEX parce que les KC-135 sont HS et les KC-10 n'arrivent pas à remplir toutes les missions... :lol:

*les A310 MRTT canadiens et allemands ne sont pas équipés d'une perche, et pour l'instant, ni la France ni les UK sont sûr à 100% d'avoir leurs A330 MRTT...

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Avions ravitailleurs : la proposition d’US Aerospace refusée

Le groupe US Aerospace, qui travaille pour Antonov a déposé plainte contre l’armée de l’Air américaine qui a refusé de prendre en considération son offre. Pour le GAO (Gouvernment Accountability Office), elle ne pouvait être retenue car elle a été formulée après la date limite des dépôts d’appel d’offres.

7 octobre 10 - The Seattle Times.

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  • 2 weeks later...

http://www.aviationweek.com/aw/generic/story_channel.jsp?channel=defense&id=news/asd/2010/10/20/02.xml

The U.S. Air Force tanker aircraft fleet is going to shrink significantly, well-connected observers say, but exactly how much they do not know.

The details are, roughly, that the first group of 179 new KC-Xs will not be reinforced with KC-Y and KC-Z for 15-20 years and the larger KC-10 replacement will not show up for 30 years, says the former commander of the 12th Air Force and a key Washington-based airpower analyst in a briefing for reporters Oct. 19

In the near-term tanker competition for KC-X, time on station and total fuel carriage will likely be the key determinant between Boeing’s 767 or EADS’s A330 tanker designs, says retired Lt. Gen. Norm Seip and Rebecca Grant, author of a new white paper, “Nine Secrets of the Tanker War.”

While a new tanker is the No. 1 acquisition requirement for the Air Force, a declining defense budget will delay the KC-Y, KC-Z and KC-10 follow-on for decades, Seip says. While the Air Force’s longtime desire for additional aircraft — instead of much greater fuel carriage — is not dead, it has been overtaken by events in the last decade, including the need to operate at ranges of 1,000 nm. from the nearest 7,000-ft. runway, particularly during missions over the Pacific and Asia.

“KC-X is it,” the former three star says.

The Air Force is looking for more fuel offload compared to the smaller KC-135 tanker, but less than that carried by the larger KC-10, according to Grant. “The extra fuel on station [at long range] pays off” in the studies dealing with future warfare, she says. Operational burdens in future conflicts may be less because there will be fewer manned tactical aircraft to refuel, another result of tightening defense budgets. But they may be increased again by the need to service unmanned surveillance and strike aircraft from both the Navy and Air Force.

Indeed, declining defense spending power will require the accelerated retirement of as many of the KC-135s as possible, with the aircraft built from 1962-1965 to stay in service the longest, they say. They will be supported by the 179 KC-Xs and 60-plus KC-10s. Both analysts hesitated to say the fleet would slip to as few as 400 tankers, but they agreed that the force would be smaller than has been planned.

Plans to use the new tanker airframe to replace other Boeing 707-based aircraft like the 55th wing’s specialized intelligence gathering RC-135s, the E-3 Awacs air surveillance and the E-8 JStars ground surveillance aircraft will have to wait for follow-on buys of tanker aircraft to fit in replacements.

“It won’t be in this [first] iteration of aircraft,” Grant says.

In addition, any work to add sensors to the tankers also will have to wait, she says. However, the extra time on station will make the joint surveillance and tanker mission more likely to be a success, Grant says. Moreover, the new tankers are designed with more electrical power, additional cooling and upgraded electronics to accommodate add-on sensors and make the tankers into information nodes.

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  • 5 weeks later...

Le gag du jour :

"Earlier this month, the U.S. Air Force sent letters to rival planemakers about their bids for the $35 billion tanker contest - but it mixed them up, delivering its technical assessment of Boeing's bid to EADS, and vice versa."

La suite :

http://www.defensenews.com/story.php?i=5077651&c=AME&s=AIR

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On continue à se positionner.

EADS North America et Airbus Americas installent un Bureau d'Achats commun aux Etats-Unis

EADS North America et Airbus Americas ont décidé de créer un Bureau d'Achats conjoint à Herndon en Virginie, où se trouve le siège d'Airbus Americas. Les deux partenaires investissent déjà "massivement" outre-Atlantique puisqu'ils chiffrent leurs dépenses annuelles à plus de 11 milliards de dollars et leurs effectifs américains à plus de 200 000 emplois. Airbus précise que les achats effectués auprès de fournisseurs basés aux Etats-Unis pour l'ensemble de ses familles d'avion représentent déjà plus de 40% de l'ensemble de ses approvisionnements mondiaux. Le bureau ouvrira ses portes en janvier 2011.

18 novembre 10 - Communiqué EADS

Et l'attribution du contrat est reporté à 2011.

http://www.lepoint.fr/economie/l-attribution-du-contrat-d-avions-ravitailleurs-reportee-a-debut-2011-20-11-2010-1264896_28.php

Le Pentagone a repoussé au début de l'année prochaine l'octroi d'un contrat géant d'avions ravitailleurs que se disputent depuis des années l'américain Boeing et l'européen EADS, a annoncé vendredi soir un porte-parole de l'armée de l'Air. "Certains aspects de la sélection ont pris plus de temps que prévu", a déclaré le colonel Les Kodlick, porte-parole de l'US Air Force. "Nous tablons désormais sur une décision en début d'année prochaine" au lieu du 20 décembre comme prévu, a-t-il ajouté.

Ce nouveau délai va encore retarder le contrat d'attribution des 179 avions ravitailleurs qui n'en finit pas de traîner. L'appel d'offres avait été attribué dans un premier temps à Boeing en 2003, puis à Airbus (EADS) et à son allié américain d'alors Northrop Grumman en 2008. Mais il avait à chaque fois été annulé, la première fois pour conflit d'intérêts, la seconde après que la Cour des comptes américaine eut relevé des erreurs. Le montant du contrat est évalué entre 35 et 40 milliards de dollars. Boeing propose une version modifiée de son long-courrier B767, EADS une version modifiée de l'A330 d'Airbus.

L'armée de l'Air a par ailleurs reconnu avoir commis une bourde dans le processus d'attribution du "contrat du siècle", en envoyant à Boeing son appréciation technique de l'offre d'EADS et inversement. Cette confusion, révélée par la revue Defense News, "ne remet pas en cause le calendrier" d'attribution du contrat attendue "au début de l'année prochaine", a toutefois tempéré, le colonel Kodlick. Les deux constructeurs ne peuvent de toute façon pas modifier leurs propositions, qu'ils avaient remises début juillet et qui représentent chacune plusieurs milliers de pages de documents. L'incident, qui remonte à début novembre, est dû à une "erreur d'écriture", selon le colonel Kodlick. "Le deux candidats se sont immédiatement rendu compte de l'erreur et ont averti les responsables de l'armée de l'Air" chargés du processus d'attribution, a ajouté le porte-parole.

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:lol:  =)

http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/industrie/221132027/la-gaffe-de-lus-air-force-prolonge-lappel-doffre-du-siecle

L’US Air Force s'est emmêlé les pinceaux entre Airbus et Boeing : chacun des concurrents a reçu des informations destinées à son adversaire. Cette gaffe va prolonger l'appel d'offres des avions ravitailleurs de l'US Air Force, et soulève des interrogations.

Samedi 20 novembre 2010, les services de l’Administration US en charge du contrôle des appels d’offres des avions ravitailleurs en vol publient un communiqué sur une autre erreur potentiellement sérieuse commise par l’US Air Force. Elle a malencontreusement envoyé à chacun des participants à l’appel d’offres des données sensibles de l’appréciation concernant la proposition de l’autre concurrent.

Les concurrents concernés par cet envoi erroné, Boeing et EADS (la maison mère de l’avionneur Airbus), ont rapidement retourné les informations transmises par erreur. Cette information sur l’erreur de destination, révélée par la revue Défense News, ne remet pas en cause l’appel d’offre que l’US Air Force prévoit de continuer selon un calendrier décalé au début de l’année 2011.

Rappelons que l’appel d’offre représente un budget d’un montant de 35 à 40 milliards$ pour l’achat de 179 avions ravitailleurs en vol (tanker refueling) en remplacement de la flotte actuelle vieillissante de l’US Air Force.

Un porte-parole de l’US Air Force, le colonel Les A. Kodlick, a indiqué que « cette erreur de pas-de-clerc, qui remonte à début novembre 2010, n’a eu comme conséquence que l’envoi de quantités limitées d'informations à chacune des compagnies  (avionneurs) concernant l’appel d’offres ». Sans qu’il soit d’ailleurs précisé l’importance des dites informations.

Le Colonel Kodlick a dit que les participants avaient l’obligation de ne pas employer les informations (données), telles celles relevant de la propriété industrielle, d'un autre participant et que l'US Air Force croyait ces données retournées assez rapidement pour éviter de compromettre le processus. Les deux constructeurs ne peuvent pas de toute façon modifier leurs propositions respectives, c’est à dire les documents, chacun de plusieurs milliers de pages, remis début juillet 2010 (La date limite de dépôt des offres des avionneurs en compétition ayant été fixée au 9 juillet par l’US Air Force).

L'US Air Force prévoit d'attribuer le contrat au début de l'année prochaine, au lieu de la date prévue du 20 décembre 2010, d’autant plus que selon la déclaration (sic) du colonel Les A. Kodlick "Certains aspects de la sélection ont pris plus de temps que prévu ». Selon ce dernier calendrier, l'US Air Force prendrait donc sa décision début 2011, et déclarerait à ce moment-là sur quel avion elle porterait son choix en remplacement de son ancienne flotte d’avions ravitailleurs, remplacement par 179 nouveaux « refueling tanker », selon l’appellation américaine.

Chez Airbus, certains avantages sur Boeing transparaissent

Modéles civils d'Airbus et Boeing comparés © Paolo Rosa/FlickrActuellement l'Airbus A330 MRTT (Multi Role Tanker-Transport) est en compétition avec deux avions proposés par le concurrent Boeing, le KC-767 et le KC-777, ces deux appareils réunissant dans leur conception des parties diverses d’autres modèles de la firme, nécessitant des adaptions dont la complexité (d’où le surnom de Frankentanker) n’est pas un gage de fiabilité et de facilité de maintenance. Dans l’ensemble du projet de conception et de réalisation que l’on peut relever chez d'Airbus, de nouveau associé à Northrop Grumman, certains avantages sur son concurrent transparaissent L’A300 MRTT (renommé KC-45 dans le cadre de l’appel d’offres l’US Air Force) est un appareil de conception très proche de sa version civile.

•L’A300MRTT est déjà en production et livré à de plusieurs pays :

•Sur les 5 appareils A300MRTT vendus à l’Australie, le 2ème appareil destiné à la Royal Australian Air Force (RAAF ) a quitté le 28 octobre 2010, après transformation, les ateliers de Quantas à Brisbane pour Madrid afin d’ultimes modifications et d’essais en vol effectuées également dans le même temps pour le premier appareil. Ces transformations concernent notamment l’installation de la perche de ravitaillement rigide de conception Airbus, Air Refueling Boom System (ARBS), sous la queue de l’appareil ainsi que de deux nacelles positionnées à l’emplacement des réacteurs sur la voilure analogue d’un autre Airbus, l’A340, ces deux nacelles disposant d’un dévidoir pour tuyau de ravitaillement.

•6 appareils A300MRTT sont vendus à l'Arabie saoudite et 3 aux Émirats arabes unis

•14 appareils A300MRTT vendus au Royaume Uni pour le programme Future Strategic Tanker Aircraft Programme (FSTA), dont 2 loués par la Royal Air Force à Air Tanker Ltd selon une procédure peu commune dite Privat Finance Initiative (PFI).

•14 appareils A300MRTT devraient finalement remplacer pour la France son ancienne flotte de ravitailleurs C-135 et KC-135 datant de presque un ½ siècle.

L’erreur de l'US Air Force pourrait fournir au perdant des raisons de contester le contrat

L’erreur de l’US Air Force pourrait reporter l’échéance déjà remise au début 2011. Malgré cela, une échéance à court terme en 2011 n’est pas acquise, en effet les cabinets de consultants dans ce domaine industriel ont dit que l'erreur commise, lors de l’envoi de données de l’appel d’offres, pourrait fournir au perdant des raisons valables pour contester le contrat, avec la conséquence probable de retarder encore pour une dizaine d’années le remplacement des avions de ravitaillement de la flotte actuelle datant de l'ère du Président Eisenhower.

« S’il y a bien une prévision estampillée du sceau de la certitude dans cette affaire, c’est que l’attribution du contrat, revenant à celui qui l’emportera, ne sera pas le dernier mot de la fin » a déclaré Richard L. Aboulafia, un analyste à Teal Group à Fairfax, Virginie. Il faut se rappeler que la première tentative de l'US Air Force pour remplacer ses avions ravitailleurs n’avait pas abouti en 2003 après les charges de corruption pour un conflit d’intérêts impliquant une proposition de crédit-bail par Boeing.

Quelques années plus tard, EADS, la maison mère d'Airbus, et son allié américain d'alors, Northrop Grumman avaient remporté l’appel d’offres en 2008, juste le temps de voir le gouvernement bloquer l’attribution après que Boeing ait protesté pour des subventions européennes accordées à Airbus dans un autre programme et relevées par la Cour des comptes US. Northrop avait alors abandonné au début de cette année là, laissant EADS seul concourir à l'appel d’offre. Une mésaventure similaire est arrivée à Boeing en septembre 2010, condamné à son tour par l’OMC (Office Mondial du Commerce), laissant les deux concurrents dans une situation analogue selon un accord unanime sur ce point pas de vue par les observateurs, aussi bien US et qu’européens.

L'attribution du contrat est fortement politique, avec des milliers d'emplois en jeu

Cette dernière altération des conditions de l’attribution de l’appel d’offres fait le jeu de la politique, de la spéculation financière et du lobbying. L’attribution du contrat est également fortement politique, avec des milliers d’emplois en jeu dans l'état de Washington, où Boeing assemblerait ses avions, ou bien en Alabama, où EADS construirait une usine s'il remportait le contrat.

L'US Air Force a essayé de faire un comptage de points aussi objectif que possible, établissant des formules spécifiques pour la comparaison des possibilités des avions ravitailleurs, de leurs dépenses imparties pour le fonctionnement d'exploitation, et des coûts estimés pour la construction de nouveaux hangars et pistes.

L’avion ravitailleur d'EADS, l’Airbus A330MRTT, qui est basé sur un avion A330 commercial modifié, est plus grand que l’avion ravitailleur de Boeing, basé sur une version modifiée de son avion long-courrier B767. La plupart des analystes s’attendaient à ce que l'avion d'EADS l’emporte plus nettement compte tenu de sa capacité en terme de volume de carburant transportée, des dimensions supérieures de sa carlingue et de son tonnage plus élevé de chargement (capacité d’emport), alors que l’avion de Boeing était susceptible d'être meilleur marché pour la maintenance au sol et l’utilisation.

Certains analystes ayant recherché les différentes conséquences que pouvaient avoir ces derniers évènements, en ont conclu que l’appel d’offres pourrait se terminer par une finale où l’échange de coups entre les concurrents consisterait à offrir le prix le plus bas à tour de rôle jusqu’à ce que l’un d’entre eux finisse par céder.

Les nouvelles de l'erreur de l’envoi des données de chacun des concurrents à chacune des sociétés participantes ont déjà mis en éveil et sur leur garde les délégations du congrès à Washington et en Alabama, avec des membres des deux états exigeant plus d'information de l'US Air Force au sujet de ce qui s'est produit.

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  • 3 weeks later...

Pipeau ...

Ils communiquent ainsi pour se placer en position d'outsider ou de victime (selon l'issue finale), mais cela n'aura aucune influence sur l'attribution (ou non) du marché. C'est de la pure comm' pour tirer partie de la décision, quelle qu'elle soit.

Machiavelico ... (prononcé avec l'accent sicilien)

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Bien vu Fatac !

Il faut aller lire l'article original chez cet Lexington isntiute pour comprendre la manoeuvre.

L'article est tout simplement injurieux et fallatieux envers Airbus loin de la version adoucie citée ici.

Inutile de dire que le Lexington Institute est proche de Boeing.

http://www.lexingtoninstitute.org/tanker-wars--why-boeing-is-losing?a=1&c=1171

EN résumé, l'Air Force n'aurait pas arrêté de favoriser Airbus en lui donnant des délias supplémentaires, en le favorisant dans les scénarios de guerre simulée, en ne vérifiant pas les coûts d'utilisation avancés par Airbus, en ne prenant pas en compte les coûts de modification des hangars et des pistes, en ignorant la tricherie des aides illégales condamnées par le WTO, en fournissant des infos à Airbus que Boeing ne pouvant pas avoir, etc, etc...  Assez étonnant, vu d'Europe, de voir comme ils se permettent d'attaquer frontalement l'Air Force, mais ne nous y trompons pas , c'est un message adressé au Congrès.

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  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...

Tournant decisif, pas en notre faveur. La tuile qui ne fallait pas avoir.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20110120trib000593970/coup-dur-pour-eads-avant-le-contrat-du-siecle-des-ravitailleurs-americains.html

Une belle tuile pour EADS et Airbus à quelques semaines de l'attribution par l'armée de l'air américaine du contrat de 179 avions ravitalleurs pour quelque 35 milliards de dollars (26 milliards d'euros). Un A330, destiné aux forces australiennes, similaire à celui qui bataille aux Etats-Unis contre Boeing, a connu un incident mercredi au cours d'un vol d'entraînement au dessus de l'Atlantique.

L'incident est survenu "pendant le ravitaillement en combustible" a indiqué dans un communiqué James Darcy, un porte-parole d' EADS North America. Il semble assez sérieux -suffisamment pour en faire état-. En effet, la perche dans laquelle transite le kérozène qui relie l'avion ravitailleur à l'avion de qui doit refaire le plein chasse (en l'occurrence un F-16 de l'armée portugaise) "s'est détachée et est en partie tombée dans la mer".

Les deux appareils ont été endommagés mais ont pu atterrir à leurs bases au Portugal.

L'avion doit être livré à l'Australie. Les deux premiers exemplaires des cinq commandés doivent être livrés à l'armée de l'air australienne en février.

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