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FRANCE : 5° puissance économique?


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Il y a 9 heures, Ronfly a dit :

Un petit graphique qui résume bien notre trajectoire financière. Pas au top là gestion on dirait quand-même...

dette-pib-solde-milliards.gif

 

Fin 2022, le patrimoine économique national s’élevait à 20 052 milliards d’euros en France, soit 9,5 fois le produit intérieur net de l’année

[....]

La croissance du patrimoine net des administrations publiques s’est poursuivie en 2022

Fin 2022, le patrimoine des administrations publiques a crû de 474 milliards d’euros, en hausse pour la deuxième année consécutive. Il s’est élevé ainsi à 864 milliards d’euros, soit 4,3 % du patrimoine économique national, et a atteint son plus haut niveau depuis 2007. Cette augmentation combine une hausse des actifs non financiers et une réduction du passif (évalué à sa valeur de marché).

Le patrimoine non financier a progressé de 159 milliards d’euros en 2022, après une augmentation de 204 milliards d’euros en 2021. Comme en 2021, cette hausse est portée par l’immobilier, qui en constitue 86,7 %, notamment les constructions non résidentielles (bureaux, ouvrages de génie civil, gymnases, établissements scolaires, musées, etc.), qui ont augmenté de 132 milliards d’euros. Cette progression est cependant atténuée par la stabilisation des encours fonciers après une forte hausse en 2021 (+1,0 % après +9,9 %).

Le patrimoine financier net des administrations publiques s’est établi à -1 852 milliards d’euros en 2022, après -2 166 milliards d’euros en 2021. Cette amélioration du patrimoine financier net résulte en grande partie de la diminution du passif financier (-8,8 %, après +2,9 % en 2021). En effet, avec la hausse des taux d’intérêt, les encours de titres de créance négociables, qui constituent le principal mode de financement des administrations publiques, ont diminué de 372 milliards d’euros (en valeur de marché), bien que les émissions nettes des remboursements soient restées soutenues (+100 milliards d’euros après +164 milliards d’euros). Ainsi, la dette publique a diminué de 10,4 % en valeur de marché, alors qu’elle a augmenté de 4,5 % pour la dette au sens de Maastricht mesurée en valeur nominale.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/7669703

:biggrin: :bloblaugh:

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 18 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Après les pseudo économiste journaleux s'étonnent que les marchés ne nous punissent pas plus.

Je connais ton avis la dessus effectivement

Ok ... C'est pour autant qu'il faut s'en moquer ou continuer hein ! 

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il y a 4 minutes, Coriace a dit :

Même sur le Titanic il y avait des gens qui disaient "mais non tout va bien" et qui riaient - voir gênaient - ceux qui voulaient commencer l'évacuation. Ca se limiterait à être navrant s'il n'y avait pas des vies en jeu.

Mais je ne rigole pas, je déplore seulement que ce soit les Français qui attaquent le plus la France, bien plus que les marchés qui n'ont aucune raison de nous ménager, parce que lorsqu'un français critique la France ça a un effet dévastateur sur les indécis qui se disent que si même les Français disent ça c'est que la situation doit être grave, ce qui empire la situation pour rien.

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  • 3 weeks later...
Il y a 5 heures, clem200 a dit :

Oui oui on a compris, tu es bien plus intelligent que le Français moyen et tu regardes des choses tellement plus intelligente que les autres gens 

Mais quel ego ... 

Je suis persuadé qu'un intellect comme le tiens aura le temps de faire un résumé et des marqueurs de temps pour les moments intéressants 

Personnel quand je vois des vidéos de 2h de commission, même si le sujet m'intéresse ça à fortement tendance à me repousser.

Le petit commentaire de @Patrick m'a motiver à la commencer (en accéléré bien entendu...). Je ne pense pas qu'il faille sous estimer le besoin de rassurer les gens devant un morceau pareil. Après pour la forme et l'évocation des émissions télé je pense que c'est plutôt un choc des générations (sans offense) :laugh:

Edit : Je viens de terminer la vidéo et oui clairement c'est passionnant, Charlès est excellant et il a plein de chose à dire. C'est très rafraichissant de voir que malgré tout le mal que certain peuvent dire de ce qui ne va pas en France il y a des gens qui sont là et qui font le taf avec des relation public/privé qui ont l'air de marcher. (par contre c'est navrant pour ATOS...)

Merci @Patrick !

Modifié par Nec temere
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Il y a 14 heures, Nec temere a dit :

Personnel quand je vois des vidéos de 2h de commission, même si le sujet m'intéresse ça à fortement tendance à me repousser.

Le petit commentaire de @Patrick m'a motiver à la commencer (en accéléré bien entendu...). Je ne pense pas qu'il faille sous estimer le besoin de rassurer les gens devant un morceau pareil.

Il ne te rassure pas, il te juge et te dénigre :happy: il a 40 piges, pas 120 

Mais bref, ce n'est pas le procès de Patrick ici. Et de toute façon c'est un p'tit plaisir personnel, il m'a bloqué

Modifié par clem200
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Il y a 20 heures, Nec temere a dit :

Personnel quand je vois des vidéos de 2h de commission, même si le sujet m'intéresse ça à fortement tendance à me repousser.

Le petit commentaire de @Patrick m'a motiver à la commencer (en accéléré bien entendu...). Je ne pense pas qu'il faille sous estimer le besoin de rassurer les gens devant un morceau pareil. Après pour la forme et l'évocation des émissions télé je pense que c'est plutôt un choc des générations (sans offense) :laugh:

Edit : Je viens de term.iner la vidéo et oui clairement c'est passionnant, Charlès est excellant et il a plein de chose à dire. C'est très rafraichissant de voir que malgré tout le mal que certain peuvent dire de ce qui ne va pas en France il y a des gens qui sont là et qui font le taf avec des relation public/privé qui ont l'air de marcher. (par contre c'est navrant pour ATOS...)

Merci @Patrick !

Ce n'est pas @Patrick qui m'a motivé à le visionner (merci de l'avoir posté!) mais la haute estime que j'ai envers certains grands dirigeants français, dont Bernard Charles. Et franchement c'est de loin la meilleure retransmission de commission que j'ai vue, même si =, par moments, Bernard Charles "en fait" un peu trop dans le style "je suis le 1er, je suis le meilleur, ...."

Dassault System est classé 22ème dans la liste des éditeurs de logiciels mondiaux .... et le seul français dans le Top 100.

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  • 3 weeks later...

Le déclassement de l'Europe...

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/16/l-europe-bloquee-dans-une-trappe-a-technologie-moyenne_6450885_3234.html

Le décrochage économique de l’Europe, piégée par les technologies

« L’Europe décroche » (1/6). En septembre, l’ancien président du conseil italien Mario Draghi remettait un rapport alarmiste sur la perte de compétitivité européenne. Au cœur de ce constat, l’incapacité de l’Europe à se saisir des technologies du XXIᵉ siècle.

...

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l'Europe étranglée par l'énergie bien trop chère...

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/17/l-europe-etranglee-par-l-energie-chere_6452940_3234.html

L’Europe étranglée par l’énergie chère

« L’Europe décroche » (2/6). Depuis la guerre en Ukraine, le prix du gaz européen oscille entre trois et cinq fois celui des Etats-Unis, étouffant le tissu industriel. Quant à la transition énergétique, censée réduire la dépendance, elle se traduit mal dans les prix, faute d’interconnecteurs entre les pays.

Presque trois ans après le début de la guerre en Ukraine, les répliques du choc gazier n’en finissent pas de se propager à travers l’Europe. Bien sûr, la grande crainte du black-out de 2022, quand le président russe, Vladimir Poutine, a unilatéralement mis fin à l’essentiel de l’approvisionnement en gaz, a disparu. Les stocks sont, aujourd’hui, bien remplis, et les risques de pénurie faibles. Mais la panique a été remplacée par un problème beaucoup plus profond : celui de l’érosion de long terme de la compétitivité européenne.

« Tant que les entreprises paieront plusieurs fois le prix de l’énergie des Etats-Unis ou de la Chine, il sera impossible d’être compétitif », avertissait Mario Draghi, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), lors d’une conférence, en octobre, à l’Agence internationale de l’énergie. Son rapport remis à la Commission européenne, en septembre, souligne que le prix du gaz en Europe est désormais trois à cinq fois plus élevé que celui des Etats-Unis, contre deux à trois fois avant la guerre en Ukraine. En cette mi-décembre, il tourne autour de 14 dollars par BTU (environ 13,3 euros par British thermal unit, une unité de volume), contre 3 dollars outre-Atlantique.

...

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Le 10/11/2024 à 18:04, Picdelamirand-oil a dit :

Ainsi, la dette publique a diminué de 10,4 % en valeur de marché, alors qu’elle a augmenté de 4,5 % pour la dette au sens de Maastricht mesurée en valeur nominale.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/7669703

:biggrin: :bloblaugh:

Un petit post pour expliquer pourquoi la dette de la France est soutenable ce qui éclairera le paradoxe apparent de la conclusion du post auquel je répond.

Une vision macroéconomique classique de la soutenabilité de la dette

La dette d'un pays est soutenable si son économie croît suffisamment pour absorber :

  • le déficit primaire (hors intérêts de la dette),
  • le service de la dette, c'est-à-dire les intérêts payés sur la dette existante.

L'équation est la suivante :

variation PIB réel + inflation − service de la dette/PIB > déficit primaire/PIB

  • Variation du PIB courant : Cette notion combine la croissance réelle (volume de production) et l’inflation (hausse des prix), ce qui reflète l'augmentation nominale de la richesse créée.
  • Service de la dette / PIB : C'est le coût des intérêts rapporté à la taille de l’économie.
  • Déficit primaire / PIB : C’est le déficit hors charge d’intérêts, ramené à la richesse globale.

En d'autres termes, la condition signifie que le taux de croissance du PIB courant (croissance réelle + inflation) doit être supérieur à la charge nette que représente le service de la dette et le déficit primaire.

L'approche rejoint les grands principes économiques. Elle permet d’évaluer la capacité d’un pays à stabiliser son ratio dette/PIB :

  • Si l’inégalité est vérifiée : La dette est soutenable car la richesse nationale croît plus vite que les besoins d’endettement.
  • Si l’inégalité n’est pas vérifiée : Le poids de la dette augmente, ce qui peut entraîner une spirale d’endettement insoutenable.

Cette équation est d’ailleurs utilisée dans des modèles économiques, notamment dans les analyses du FMI ou de la Banque centrale européenne pour évaluer la viabilité de la dette des États.

Lorsqu'on regarde l'équation on se rend compte que la règle des 3 % de déficit public en Europe apparaît inadaptée car elle ne prend pas en compte les conditions économiques réelles et variables d'une année à l'autre.

Pourquoi la règle des 3 % est inadaptée ?

La règle des 3 % a été conçue dans un contexte particulier des années 1990, sans véritable fondement économique. Elle ignore les dynamiques structurelles (croissance, inflation) et conjoncturelles (crises économiques).

Les économies évoluent différemment selon les pays et les années. Imposer une règle uniforme ne permet pas d'adapter les politiques budgétaires aux besoins spécifiques d’un pays.

Une économie en crise pourrait avoir besoin d’une politique de relance (déficit accru) pour stimuler la croissance.

Ce n’est pas le niveau absolu du déficit qui compte, mais la capacité d’un pays à produire suffisamment de richesse pour absorber ce déficit et payer les intérêts.

Que faudrait-il à la place de la règle des 3 % ?

Intégrer des variables économiques clés : croissance nominale, niveau d’endettement, coût du service de la dette.

Exemple : ajuster la cible de déficit en fonction de la croissance ou des taux d’intérêt réels.

Évaluer si les politiques actuelles permettent de stabiliser ou réduire la dette publique à moyen-long terme.

Distinguer les dépenses d’investissement (qui génèrent de la croissance future) des dépenses courantes.

Une politique budgétaire plus flexible devrait autoriser des déficits plus élevés pour financer des projets structurants (transition énergétique, infrastructures, innovation).

Les politiques budgétaires devraient donc être adaptatives et prendre en compte la soutenabilité réelle de la dette plutôt que de s’enfermer dans des normes arbitraires.

Alors la dette de la France est elle soutenable?

On va le vérifier pour l'année 2023 qui est la dernière où on dispose des indicateurs qui permettent de calculer l'inégalité:

 

  • Croissance du PIB réel : environ 0,9 %.
  • Inflation : environ 5,2 % .
  • Croissance nominale ≈ 0,9+5,2=6,1%.
  • Service de la dette : environ 52 milliards d'euros.
  • Le PIB nominal est d’environ 2 600 milliards d'euros.

Donc Service de la dette / PIB = 52/2600 = 2%

Le déficit public total est d’environ 4,7 % du PIB en 2023. Une partie de ce déficit correspond aux intérêts (2 %), donc le déficit primaire est approximativement :

4,7%−2%=2,7% 

On a donc à vérifier que (0,9+5,2)−2 > 2,7 => 4,1>2,7 ce qui montre que la dette de la France était soutenable en 2023.

 

 

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il y a 21 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

La règle des 3 % a été conçue dans un contexte particulier des années 1990, sans véritable fondement économique.

Cette règle est une invention Franco française des années 80
Pas de contexte particulier hors celui de l'envol de la dette

Elle n'a pas de fondement véritable c'est vrai. C'est un critère de convergence disons, du traité de Maastricht. Donc ça donne un cap, une idée, un but. C'est forcément par définition arbitraire et non adapté à chaque pays

Pour ce qui est de ne pas le respecter aucun soucis, c'est le cas depuis 20 ans
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il y a 28 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

On a donc à vérifier que (0,9+5,2)−2 > 2,7 => 4,1>2,7 ce qui montre que la dette de la France était soutenable en 2023.

Certes nous ne sommes pas la Grèce, mais c'est hors propos

Il faut quand même faire y faire quelque chose

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La règle des 3% est une ineptie qui va à l'encontre des fondamentaux de l'économie dont une des règles de base est de ne jamais, mais alors vraiment jamais, dans aucune circonstance, rembourser la dette quand le déficit se creuse, car cela ne fait qu'accélérer le déficit, et ça se vérifie encore une fois par les faits. L'économie de l'Europe tout entière a toujours été stagnante au mieux. Exonérer les riches et les grosses entreprises de prélèvements est une autre ineptie qui endette l'état bien plus que la part du social.

Si le déficit s'aggrave, il faut investir des capitaux dans l'économie et si l'investisseur privé est absent, alors c'est à l'état d'y pourvoir pour recréer de la croissance et de l'emploi. Une dette d'état se rembourse uniquement lorsque la croissance et l'emploi est déjà reparti à la hausse,n quand l'état est en mesure de collecter une part équitable de la richesse produite.

La Grèce a subit le passage du FMI comme une invasion de sauterelles qui n'a fait qu'aggraver leur déficit qui continu de flamber.

Bayrou est un idéologue qui va tenter de commettre l'irréparable en essayant de nous imposer ce que Barnier voulait, une fiscalité monstrueuse et une charge trop lourde sur le monde du travail et des familles au nom soi disant du remboursement de la dette qui ne sera jamais remboursé de cette manière, tout au contraire elle sera encore creusé, comme l'a fait Macron.

Comme Barnier, Bayrou est à peine un éclair dans la nuit qui ne durera guère longtemps, à la première réforme ça pète avec des flammes ! et éberlué retournera sur son autre planête de privilégiés loin du peuple...

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il y a 39 minutes, erthermer a dit :

... au nom soi disant du remboursement de la dette qui ne sera jamais remboursé de cette manière, tout au contraire elle sera encore creusé, comme l'a fait Macron.

Le probleme n'est pas la dette ou son remboursement. Le probleme c'est le cout de la charge de la dette. La dette est roulante, faite d'innombrable "emprunt" qui ont divers échéance et divers tôt.

Quand les créances arrivent à maturité elles sont soldées, on les rembourse, et de nouvelle créance équivalente sont émises à d'autres conditions.

Plus le volume de la dette est important, et plus les conditions d'emprunt son mauvaise, plus la charge de la dette est élevée.

https://www.aft.gouv.fr/fr/budget-etat

  • En 2025 nous paierons à nos créancier - dont une partie sont des épargnants francais - 54,9 milliards d’euros d’intérêts.
  • En 2024 on est autour de 51 milliards d'euros d’intérêt. Pour un dette autour de 3 300 milliards d'euros. Et un besoin de financement autour de 300 milliards d'euros.

Les 55 milliards dont on parle ce sont des milliards qui sont bien prélevé via impôt et taxe, mais qui sont indisponible dans les actions de l'état. Et cela tous les ans. Soit 2.3% du PIB ...

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Le 18/12/2024 à 01:25, g4lly a dit :

Le probleme n'est pas la dette ou son remboursement. Le probleme c'est le cout de la charge de la dette. La dette est roulante, faite d'innombrable "emprunt" qui ont divers échéance et divers tôt.

Quand les créances arrivent à maturité elles sont soldées, on les rembourse, et de nouvelle créance équivalente sont émises à d'autres conditions.

Plus le volume de la dette est important, et plus les conditions d'emprunt son mauvaise, plus la charge de la dette est élevée.

https://www.aft.gouv.fr/fr/budget-etat

  • En 2025 nous paierons à nos créancier - dont une partie sont des épargnants francais - 54,9 milliards d’euros d’intérêts.
  • En 2024 on est autour de 51 milliards d'euros d’intérêt. Pour un dette autour de 3 300 milliards d'euros. Et un besoin de financement autour de 300 milliards d'euros.

Les 55 milliards dont on parle ce sont des milliards qui sont bien prélevé via impôt et taxe, mais qui sont indisponible dans les actions de l'état. Et cela tous les ans. Soit 2.3% du PIB ...

Si vous envisagez ne serait-ce qu'une seconde de réduire ces 55 milliards par des prélèvements supplémentaire en pleine crise économique et inflation vous iriez au devant d'un écroulement brutal politico-fimancier, naufrageant l'industrie par réduction massive de la consommation des ménages, et du coup c'est le serpent qui se mord la queue, plus vous tentez de réduire le déficit plus il se creuse en causant de nouvelles dépenses non financés, du chômage et une réduction sans fin des cotisations sociales qui deviennent toujours plus insupportable faute de revenus.

Vous ne pouvez pas réduire la dette et être compétitif sur le plan économique, c'est totalement contradictoire, celui qui fait ce choix doit en assumer les conséquences de manière prévisionnelle sauf à risquer une révolution.

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