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FRANCE : 5° puissance économique?


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Le cri d’alarme de Mario Draghi sur l’économie européenne, condamnée à « une lente agonie » si elle ne change pas

Dans un rapport présenté à Bruxelles, l’ancien président de la BCE analyse le décrochage par rapport aux Etats-Unis, tandis que la Chine monte en puissance, et plaide pour plus d’emprunts communs et d’investissements.

L’Union européenne (UE) est aujourd’hui confrontée à « un défi existentiel » ; si elle ne change pas, elle sera condamnée à « une lente agonie ». Mario Draghi, l’ex-président de la Banque centrale européenne (BCE), s’est montré très alarmiste, lundi 9 septembre, alors qu’il rendait public le rapport sur la compétitivité que la Commission européenne lui avait commandé il y a un an. Quelques jours plus tôt, le 4 septembre, devant les présidents des groupes politiques du Parlement européen, l’ancien premier ministre italien avait même confié faire des « cauchemars » quand il imagine ce qui attend les Vingt-Sept si rien n’est fait.

Les faits sont là : l’économie européenne a décroché par rapport aux Etats-Unis, tandis que la Chine la rattrape inexorablement. « Le revenu disponible réel par habitant a augmenté presque deux fois plus aux Etats-Unis qu’en Europe depuis 2000 », illustre Mario Draghi. Et, selon lui, en l’état actuel des choses, il n’y a aucune raison que cette dégringolade s’interrompe.

Certes, le vieillissement de la population – d’ici à 2040, la population devrait perdre deux millions d’actifs par an – permet d’en masquer partiellement les effets. « On est de moins en moins à se partager un gâteau de plus en plus petit, on ne voit pas où est le drame », résume M. Draghi. Si ce n’est que les défis auxquels l’Union est confrontée pour décarboner son économie, prendre le tournant de l’intelligence artificielle ou réduire les dépendances dans un contexte géopolitique de plus en plus instable l’obligent à agir rapidement.

Sans quoi, il ne restera plus assez de « gâteau » aux Européens pour faire vivre leur modèle. « Si l’Europe ne parvient pas à devenir plus productive, nous serons contraints de faire des choix. Nous ne pourrons pas devenir à la fois un leader des nouvelles technologies, un modèle de responsabilité climatique et un acteur indépendant sur la scène mondiale. Nous ne pourrons pas financer notre modèle social. Nous devrons revoir à la baisse certaines, voire toutes nos ambitions », estime Mario Draghi.

Des « besoins d’investissements énormes »

Telle est la thèse avancée par l’économiste italien qui, tout au long des 400 pages de son rapport, décortique les raisons du décrochage européen et expose ses 170 propositions pour changer la donne. Il est impératif, juge-t-il, que les Européens se dotent d’une main-d’œuvre qualifiée, qu’ils misent sur la recherche, qu’ils achèvent la construction d’un marché intérieur qui reste inaboutie, qu’ils fassent baisser la facture d’électricité des citoyens comme des entreprises (deux ou trois fois plus élevée qu’aux Etats-Unis) ou qu’ils s’attaquent sérieusement à la débureaucratisation de leur économie.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/09/le-cri-d-alarme-de-mario-draghi-sur-le-decrochage-de-l-economie-europeenne_6309670_3234.html

 

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Le rapport version courte https://commission.europa.eu/document/download/97e481fd-2dc3-412d-be4c-f152a8232961_en?filename=The future of European competitiveness _ A competitiveness strategy for Europe.pdf

Version longue https://commission.europa.eu/document/download/ec1409c1-d4b4-4882-8bdd-3519f86bbb92_en?filename=The future of European competitiveness_ In-depth analysis and recommendations_0.pdf

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Le secteur industriel alerte le gouvernement sur le brouillard stratégique et politique actuel

Mardi 10 septembre, Emmanuel Macron a inauguré la nouvelle usine du groupe pharmaceutique français Sanofi, à Neuville-sur-Saône, en région lyonnaise. Entièrement « modulable », celle-ci est capable de fabriquer plusieurs vaccins en même temps. L’occasion pour le chef de l’Etat de rappeler l’importance de l’« attractivité industrielle française », qui « sert notre besoin de souveraineté ». Quelques jours auparavant, la centrale EPR de Flamanville, dans la Manche, a enfin démarré son activité, avec douze années de retard pour ce chantier nucléaire. Dans le même temps, le laboratoire Servier a renoncé – pour le moment – à la vente de sa filiale Biogaran, le leader des médicaments génériques en France.

Ces différentes nouvelles sont-elles le signe d’un regain de dynamisme pour l’industrie française ? Pas si sûr. Malgré les annonces, les difficultés semblent, au contraire, s’accumuler depuis plusieurs mois, mettant en péril le début de réindustrialisation enclenché en 2021 dans la foulée de la crise due au Covid-19. Pour la première fois en trois ans, le solde de créations d’usines sur le territoire est redevenu négatif depuis le mois d’avril, et les emplois industriels ont chuté en juin et juillet. En un an, la production industrielle manufacturière a reculé de 3 %, affaiblie entre autres par les mauvais résultats dans l’automobile et dans la construction, selon une note de l’Insee publiée le 6 septembre. Le nombre de défaillances d’entreprises atteint des records, la demande de biens d’équipement plonge, les capacités d’investissement sont réduites par le niveau des taux d’intérêt, et le coût de l’énergie a dégradé de nombreux secteurs.

La crise gouvernementale de cet été ne fait qu’ajouter à la confusion. Au point que de nombreuses filières industrielles alertent le nouveau premier ministre, Michel Barnier, sur l’urgence de la situation. Toutes mettent la pression sur le futur gouvernement et appellent à la poursuite des aides publiques et à une plus grande visibilité sur la politique industrielle de la France, au moment où l’ancien gouverneur de la BCE, Mario Draghi, exhorte, dans un rapport l’Union européenne, à investir massivement pour ne pas décrocher par rapport aux Etats-Unis et à l’Asie. Le nouveau chef du gouvernement français a certes mis en avant la « réindustrialisation des territoires » dès sa prise de fonctions, mais M. Barnier a d’ores et déjà annoncé qu’il n’y aura « pas de miracle » et que la « première des priorités » de son gouvernement sera de réduire le déficit public.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/16/le-secteur-industriel-alerte-le-gouvernement-sur-le-brouillard-strategique-et-politique-actuel_6319632_3234.html

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La grande panne de l’industrie européenne

La production industrielle recule dans la plupart des pays de l’Union européenne. En cause, un manque de compétitivité face à la Chine et aux Etats-Unis, alors que le rapport Draghi a appelé récemment à des investissements massifs pour éviter un « décrochage ».

Le symbole est aussi fort qu’inquiétant : la production industrielle des quatre premières économies européennes est dans le rouge. Selon des données de l’agence publique Eurostat révélées le vendredi 13 septembre, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne enregistrent, sur un an, une baisse de leur production de biens d’équipement et de consommation durables. Au-delà de ce premier carré, la tendance frappe l’ensemble du Vieux Continent.

Entre juillet 2023 et juillet 2024, la production industrielle a diminué de 2,2 % dans la zone euro et de 1,7 % dans l’Union européenne (UE). Mais sur cette période, les baisses les plus fortes enregistrées par Eurostat ont concerné la Hongrie (− 6,4 %), l’Allemagne (− 5,5 %), l’Italie (− 3,3 %) ou la France (− 2,3 %). Quelques pays, moins nombreux, affichent à l’inverse des performances en hausse ; c’est le cas du Danemark (+ 19,8 %), de la Grèce (+ 10,8 %) ou de la Finlande (+ 6,4 %).

Le recul observé témoigne du manque de compétitivité de l’industrie européenne face à la concurrence américaine et asiatique, au moment où l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, s’est inquiété, dans son rapport remis le lundi 9 septembre à la Commission européenne, du « décrochage » de l’UE par rapport à la Chine et aux Etats-Unis ; les Vingt-Sept se condamnent à une « lente agonie » s’ils ne réagissent pas, dit-il.

Les industriels européens pâtissent notamment d’une demande intérieure atone, d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, mais surtout d’un contexte énergétique bouleversé depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, et la fin de l’accès au gaz russe bon marché. « L’UE est confrontée à des prix moyens de l’énergie près de deux fois plus élevés qu’aux Etats-Unis et en Chine. C’est un handicap majeur et structurel en matière de compétitivité et de productivité industrielle », explique Raphaël Trotignon, responsable du pôle énergie-climat à l’institut économique Rexecode.

Outre-Rhin, la mauvaise santé de l’industrie a des effets dans les Etats d’Europe centrale – en Roumanie, en République tchèque et en Bulgarie, des pays très dépendants de l’automobile allemande. De son côté, la France accumule les retards : niveau de croissance par habitant, déficits du commerce extérieur et des finances publiques… les indicateurs sont mauvais. Le début de réindustrialisation enclenché depuis quelques années subit un ralentissement net ces derniers mois. Un défi pour le nouveau gouvernement de Michel Barnier et l’arrivée à Bercy d’Antoine Armand et du ministre délégué à l’industrie Marc Ferracci, nommés samedi 21 septembre.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/23/la-grande-panne-de-l-industrie-europeenne_6328985_3234.html

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Je m'explique très mal la situation économique française, notamment cette DETTE PUBLIQUE  qui a brusquement flambé, ou la DEPENSE PUBLIQUE

Malgré ... https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/10_ECC/16_CEX

Cette dette, par français, petit ou grand, parmi les 65 millions de français, était de 30.000 € il y a une dizaine d'année => Elle est aujourd'hui de 48.000 € : cette grandeur là n'est jamais évoquée  ! éloquant ! 

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En attendant, le patrimoine total net moyen des 29,2 millions de ménages français a bien progressé, dépassant les 6100 Mds €, et les place dans le top 10 mondial:

-Patrimoine total net moyen: 214980€

-Patrimoine financier net moyen:  72380€

+4880€ en un an

https://www.challenges.fr/fortunes/avec-214-980-euros-de-patrimoine-net-moyen-les-francais-font-partie-des-menages-les-plus-riches-du-monde_906454

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Il y a 12 heures, Ronfly a dit :

En attendant, le patrimoine total net moyen des 29,2 millions de ménages français a bien progressé, dépassant les 6100 Mds €, et les place dans le top 10 mondial:

-Patrimoine total net moyen: 214980€

-Patrimoine financier net moyen:  72380€

+4880€ en un an

https://www.challenges.fr/fortunes/avec-214-980-euros-de-patrimoine-net-moyen-les-francais-font-partie-des-menages-les-plus-riches-du-monde_906454

C'est pas forcément bon signe ...

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Bernard Arnaut, c'est un trentième du patrimoine français à lui tout seul.

Si tu l'enlèves ( juste un foyer en moins, juste 1 ) tu fais perdre 7 000 € à la moyenne nationale !!!

Et puis aussi le patrimoine, c'est de l'immo assez souvent. Et ça vaut qu'un autre acheteur est prêt à mettre, ça peut durer ou pas, mais ça reste partiellement virtuel quand ça dépasse largement trop le cout des briques et du ciment  ( ce qui est le cas ).

 

Sinon en 2018 sur une enquête succession, l'INSEE chiffrait la médiane à 211 000 et 355 000 la moyenne ( et forcément plus pour les foyers donataires ou donateurs ). Et dans le même temps, l'INSEE mettait le patrimoine moyen à 240 000 et le patrimoine médian à 117 000 pour l'ensemble des foyers français ( c'est à dire ayant bénéficier ou non d'un 

Alors on s'est appauvri ou on s'est enrichi ? Y'a des chiffres qui partent dans les sens.

Les richesses sont calculés comme l'est le PIB: mal, car on peut pas faire autrement.

 

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Le 26/09/2024 à 16:07, Bechar06 a dit :

Je m'explique très mal la situation économique française, notamment cette DETTE PUBLIQUE  qui a brusquement flambé, ou la DEPENSE PUBLIQUE

Malgré ... https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/10_ECC/16_CEX

Cette dette, par français, petit ou grand, parmi les 65 millions de français, était de 30.000 € il y a une dizaine d'année => Elle est aujourd'hui de 48.000 € : cette grandeur là n'est jamais évoquée  ! éloquant ! 

351 milliards d'euros de recette pour 453 de dépenses.

 

100€ reçus, 129€ dépensés...

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Je n'ai pas du tout la prétention d'être un spécialiste de l'Etat, mais de ce que j'ai pu observé à mon petit niveau :

- des travaux de voirie ou des aménagements publics dont la nécessité me paraît très discutable.

- "faire tourner les camions comme à l'armée". Ce n'est pas une blague, j'ai vu dans plusieurs services le budget être dépensé pour ne pas être diminué l'année suivante.

- l'informatisation qui n'est souvent pas une simplification mais au contraire une complexfication. Le notaire m'a donné un document de 180 pages pour l'achat d'un simple appartement. On va pas me faire croire qu'il y a 50 ans il aurait écrit tout ça à la main. Les rapports de la cours des comptes pointent également cette inflation administrative (dans quasiment toutes les branches).

- le millefeuille administratif entre la commune, l'inter communalité, le département, la région, l'Etat, l'U.E. Il y'a un niveau en trop (selon moi la région), et les compétences sont pas claires. Les maires vivent un enfer.

 

Il n'y a pas de solution magique à la dette, sinon elle aurait été appliquée depuis longtemps.

Il faut insister  dans la formation des fonctionnaires sur des points basiques : "est-ce vraiment nécessaire ?", "puis-je réduire mon budget ?", "cette procédure va demander des efforts à tous ceux qui vont devoir la suivre, puis-je la supprimer ou la simplifier ?"

 

Je ne parle même pas du Covid où on a distribué de l'argent public à tout un tas de gens, au point d'être parfois plus rentable à être fermé qu'à travailler.

Modifié par Hypsen
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Il y a 1 heure, Hypsen a dit :

le millefeuille administratif entre la commune, l'inter communalité, le département, la région, l'Etat, l'U.E. Il y'a un niveau en trop (selon moi la région), et les compétences sont pas claires. Les maires vivent un enfer.

Quand le maire prend un joli jeton pour son poste de vice président de l'agglo / inter comm' ( parfois automatique en rejoignant l'agglo ), ce qui lui double ou triple son "revenu" de petit maire, l'enfer devient plus supportable.

je connais une agglo qui a eu un gros succès en gain de territoire par ce fait. Evidemment, pour le village lointain, doubler les taxes locales n'a pas amené un arrêt de bus supplémentaire  ni plus de trottoir ( mais le maire est content ).

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il y a 57 minutes, Hypsen a dit :

Le notaire m'a donné un document de 180 pages pour l'achat d'un simple appartement. On va pas me faire croire qu'il y a 50 ans il aurait écrit tout ça à la main. Les rapports de la cours des comptes pointent également cette inflation administrative (dans quasiment toutes les branches).

Après tu as une complexité par la quantité de choses que l'on regarde aujourd'hui et qui n'existait pas à l'époque 

Je ne pense pas qu'il y a 50 ans on regardait les risques écologiques, la nature du sol, la présence de produits toxiques, l'efficacité énergétique ...

 

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il y a 6 minutes, clem200 a dit :

il y a 50 ans on regardait les risques écologiques, la nature du sol, la présence de produits toxiques, l'efficacité énergétique ...

Mais les SAGES dont mon grand-père voyait déjà bien qu'on prenait un drôle de chemin  depuis quelques années ... sous prétexte de productivisme agricole et d'Europe de l'agriculture... Mais qui écoute les sages ? 

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Il y a 4 heures, clem200 a dit :

Après tu as une complexité par la quantité de choses que l'on regarde aujourd'hui et qui n'existait pas à l'époque 

Je ne pense pas qu'il y a 50 ans on regardait les risques écologiques, la nature du sol, la présence de produits toxiques, l'efficacité énergétique ...

 

Pour quel gain ? Si l'effort est rentable, je veux bien mais il faut le démontrer.

Quand je vois le sérieux de l'étiquette énergétique, j'ai un gros doute.

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Il y a 5 heures, clem200 a dit :

Après tu as une complexité par la quantité de choses que l'on regarde aujourd'hui et qui n'existait pas à l'époque. Je ne pense pas qu'il y a 50 ans on regardait les risques écologiques, la nature du sol, la présence de produits toxiques, l'efficacité énergétique ...

Cette complexité des actes, nait directement du droit ... droit qui est sensé diriger les francais dans telle ou telle direction.

Il n'y a pas de "on regarde" ... il y a du ... "on" voudrait que les gens fassent comme on voudrait qu'ils fassent ... et on les y canalise par le droit.

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il y a 54 minutes, Hypsen a dit :

Pour quel gain ? Si l'effort est rentable, je veux bien mais il faut le démontrer.

Quand je vois le sérieux de l'étiquette énergétique, j'ai un gros doute.

Le gain est politique ... regarder on travaille donc on est payé ... la politique fonctionne comme cela elle produit du droit, en échange d'une rémunération ou d'un pouvoir.

C'est devenu une forme de business comme un autre, pour ceux qui n'ont pas de talent dans les "affaires".

Un fait divers une loi ... un troupeau de bien pensant un loi ...

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Il y a 13 heures, clem200 a dit :

Après tu as une complexité par la quantité de choses que l'on regarde aujourd'hui et qui n'existait pas à l'époque 

Je ne pense pas qu'il y a 50 ans on regardait les risques écologiques, la nature du sol, la présence de produits toxiques, l'efficacité énergétique ...

Si l'on estimait le coup pour la collectivité qu'aura coûtée l'urbanisation de certains secteurs au cours des 50 dernières années : aujourd'hui, on doit trouver des moyens pour approvisionner en eau potable puisque secteur déficitaire, pour aménager en vue d'assurer la défense incendie, pour prévenir les risques d'éboulis accentués par le changement climatique, pour refaire la route emportée tous les 6 mois ou après que les engins de chantier l'ont défoncée lorsqu'il a fallu réparer les ouvrages de protection... Sur certains secteurs, on a déjà du investir 20 fois ce que les privés ont pu gagner en vendant leurs terrains et ce que les collectivités ont pu gagner en impôts locaux. Parfois la bureaucratie et le respect de quelques normes - et oui, toujours plus de normes - auraient pu faire faire beaucoup d'économies...

Modifié par Skw
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il y a 50 minutes, Skw a dit :

Si l'on estimait le coup pour la collectivité qu'aura coûtée l'urbanisation de certains secteurs au cours de la seconde moitié des 50 dernières années : aujourd'hui, on doit trouver des moyens pour approvisionner en eau potable puisque secteur déficitaire, pour aménager en vue d'assurer la défense incendie, pour prévenir les risques d'éboulis accentués par le changement climatique, pour refaire la route emportée tous les 6 mois ou après que les engins de chantier l'ont défoncée lorsqu'il a fallu réparer les ouvrages de protection... Sur certains secteurs, on a déjà du investir 20 fois ce que les privés ont pu gagner en vendant leurs terrains et ce que les collectivités ont pu gagner en impôts locaux. Parfois la bureaucratie et le respect de quelques normes - et oui, toujours plus de normes - auraient pu faire faire beaucoup d'économies...

Globalement, il ne faudrait pas avoir de tabou, le probleme est plus ancien, le nombre de hameaux pratiquement dépeuplé, héritier de l'histoire millénaire de la France (on peut dans parfois remonter a l'empire romain pour certaines explications de cet étalement rural) en est la preuve : il  faudrait lancer des grands plans d'aménagement du territoire, et ne pas hésiter a dépeupler des zones dans certains territoires dont la densité de population faible rend compliqué et inefficient les services publics. Il faut admettre qu'il n'est pas possible de vouloir garantir la même qualité de service a tous avec un tel éparpillement de la population, ceux qui n'a jamais été le cas au demeurant...

Et avant ? Avant, l'écart de richesse entre la campagne et la ville était encore pire, certains endroits reculés n'avaient quasiment pas changé de mode de vie depuis le moyen âge, resté dans la périphérie de la mondialisation, il faudra a ce sujet que je retrouve les travaux d'une sociologue qui a étudié ce sujet dans les Alpes dans les années 70

Bien évidemment, je n'ose imaginer le tollé que cela ferait dans notre France, qui disons-le est réactionnaire sur la question, facon esprit de clocher, mais si certains avaient un peu de courage politique, c'est le prix a payer pour sortir définitivement du retard que nous avons toujours subi depuis le XVIIIe siecle sur les autres puissances, prisonnier de notre ruralité étouffante, qui ne commencera véritablement a être rattrapé que dans l'entre-de-guerre, et encore... sur certains aspect pendant les Trente glorieuse.

 

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Il y a 12 heures, g4lly a dit :

Le gain est politique ... regarder on travaille donc on est payé ... la politique fonctionne comme cela elle produit du droit, en échange d'une rémunération ou d'un pouvoir.

C'est devenu une forme de business comme un autre, pour ceux qui n'ont pas de talent dans les "affaires".

Un fait divers une loi ... un troupeau de bien pensant un loi ...

J'avoue ne pas comprendre le sarcasme 

Sur le fond en lui même, c'est une bonne chose non ? 

En tant que vendeur / acheteur je veux être le plus sécurisé possible. Je ne veux pas acheter un bien sur une faille sismique, zone inondable, remplie d'amiante ou de tuyauterie en plomb. 

 

À part un cadre légale et donc des lois comment encadrer ça ? 

 

Ensuite qu'il y ait des débilités / complications dans l'application c'est un autre débat 

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Le 26/09/2024 à 16:07, Bechar06 a dit :

Je m'explique très mal la situation économique française, notamment cette DETTE PUBLIQUE  qui a brusquement flambé, ou la DEPENSE PUBLIQUE

Malgré ... https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/10_ECC/16_CEX

Cette dette, par français, petit ou grand, parmi les 65 millions de français, était de 30.000 € il y a une dizaine d'année => Elle est aujourd'hui de 48.000 € : cette grandeur là n'est jamais évoquée  ! éloquant ! 

 

Le 29/09/2024 à 06:59, Ronfly a dit :

En attendant, le patrimoine total net moyen des 29,2 millions de ménages français a bien progressé, dépassant les 6100 Mds €, et les place dans le top 10 mondial:

-Patrimoine total net moyen: 214980€

-Patrimoine financier net moyen:  72380€

+4880€ en un an

https://www.challenges.fr/fortunes/avec-214-980-euros-de-patrimoine-net-moyen-les-francais-font-partie-des-menages-les-plus-riches-du-monde_906454

Est ce que ça a un sens de faire une somme arithmétique ?

215k€ - 48k€ de dette "étatique partagée) = 167 k€

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Le 29/09/2024 à 20:12, ksimodo a dit :

Bernard Arnaut, c'est un trentième du patrimoine français à lui tout seul.

Si tu l'enlèves ( juste un foyer en moins, juste 1 ) tu fais perdre 7 000 € à la moyenne nationale !!!

Et puis aussi le patrimoine, c'est de l'immo assez souvent. Et ça vaut qu'un autre acheteur est prêt à mettre, ça peut durer ou pas, mais ça reste partiellement virtuel quand ça dépasse largement trop le cout des briques et du ciment  ( ce qui est le cas ).

 

Sinon en 2018 sur une enquête succession, l'INSEE chiffrait la médiane à 211 000 et 355 000 la moyenne ( et forcément plus pour les foyers donataires ou donateurs ). Et dans le même temps, l'INSEE mettait le patrimoine moyen à 240 000 et le patrimoine médian à 117 000 pour l'ensemble des foyers français ( c'est à dire ayant bénéficier ou non d'un 

Alors on s'est appauvri ou on s'est enrichi ? Y'a des chiffres qui partent dans les sens.

Les richesses sont calculés comme l'est le PIB: mal, car on peut pas faire autrement.

 

BA : c'est en effet un biais interessant sur cette statistique. Mais c'est pareil avec les Bezos etc.

Et l'immo c'est un patrimoine et comme tout autre patrimoine la valeur fluctue.

Actions => c'est pire.

=> Or ? Pareil.

Il peut y avoir une crise dans n'importe quel secteur et le patrimoine ou la monnaie fond. C'est bien de le rappeler. Mais il n'y a pas d'alternative actuellement.

 

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il y a une heure, Eau tarie a dit :

BA : c'est en effet un biais interessant sur cette statistique. Mais c'est pareil avec les Bezos etc.

Et l'immo c'est un patrimoine et comme tout autre patrimoine la valeur fluctue.

Actions => c'est pire.

=> Or ? Pareil.

Il peut y avoir une crise dans n'importe quel secteur et le patrimoine ou la monnaie fond. C'est bien de le rappeler. Mais il n'y a pas d'alternative actuellement.

 

Mais tu peux utiliser la médiane au lieu de la moyenne 

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Il y a 1 heure, clem200 a dit :

Mais tu peux utiliser la médiane au lieu de la moyenne 

Comme j'ai dit plus haut, 

Selon INSEE en 2018, 

Sur l'ensemble des foyers et non pas les foyers soumis à succession, la moyenne était à 240 000, et la médiane à la moitié ( ce qui fait un énorme différence - sur le revenu il y aune différence considérablement plus faible ).

3% de hausse immo sur un an ( par exemple ) sur un pat immo moyen, ça fait + 5000. Et ce que ça enrichit vraiment ? De rien du tout ( sauf à habiter sous un pont ). Si tu revends longtemps aprés un achat ancien et aprés un grosse culbute, tu vas ré acheter trés trés cher aussi. 

En plus ça cause richesse par foyer. Il faudrait mettre en rapport la compo des foyers ! Ceci étant, depuis des décennies, il y a une baisse du nb de personne par foyer, donc mathématiquement à richesse constante pays ou individu, la valeur par foyer devrait baisser.

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Il y a 6 heures, clem200 a dit :

En tant que vendeur / acheteur je veux être le plus sécurisé possible. Je ne veux pas acheter un bien sur une faille sismique, zone inondable, remplie d'amiante ou de tuyauterie en plomb.

C'est tout le problème ... ce besoin psychologique d’être rassuré se paie au prix très très fort. Prix qui bride énormément l'économie et fait gagner pas mal d'argent à ceux qui se goinfre sur la complexification.

Il faut pas croire la complexité est un business en soit ...

... le pire c'est que le plus souvent la sécurité qui coute deux reins et demi, c'est de vent absolu ... c'est souvent juste des menus arrangement entre le promoteur et la commune, la chambre de commerce et la préfecture, la chambre d'agriculture et le ministère de l'équipement.

En gros on te survend de la sécurité parce que tu as peur ... on se sert de tes émotions contre toi.

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Il y a 6 heures, clem200 a dit :

Ensuite qu'il y ait des débilités / complications dans l'application c'est un autre débat 

Pas vraiment ... le besoin de "normes" est un vrai problème psychologique et culturel, de refus du risque. Et en France on adore instrumentaliser les émotions de la population pour les traire ou les contrôler toujours plus.

Accessoirement ce déluge normatif fait fuir les bonnes volonté à terme ...

... dans le secteur commercial à la limite ça peut être imputé sur les prix.

Mais dans le secteur associatif avec beaucoup de bénévoles, ça fait fuir les bénévoles. Après c'est peut être le but tu noteras ...

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Pas vraiment ... le besoin de "normes" est un vrai problème psychologique et culturel, de refus du risque.

Il ne faut pas nier non plus que la norme peut naitre d'une nécessité d'y voir plus clair, ensuite son usage peut être abusif ou non compris, ou trop impactant, mais c'est un autre point.

Les diags immo sont nombreux, mais permettent sans doute d'informer un peu plus le béotien ( il ne pouvait pas ne pas savoir ).

 

je peux t'illustrer par un exemple de la loi Elan.

Un lotissement que je connais un peu de loin ( mais pas loin ) , une connaissance y habite. 

Avant loi Elan, 80 % des lots sont vendus dare dare par le lotisseur. Entre 30 et 50 K la parcelle, du genre.

Depuis la loi, comme c'est une zone d'aléa argile fort, les études G2 ordonne des micro pieux à moins 15 mètres. 30 000 € de surplus fondation, ça pique, et ça doit ramener le terrain à zéro ou presque zéro.....à cout total terrain + construction. Sur des terrains à 200 K ou 400 K, la vision ne serait pas la même évidemment. Mais là, les terrains manquants sont encore...de la prairie verdoyante ( bénéficiant d'un entretien même pas moyen )

Avant la loi, les constructeurs les plus scrupuleux ( mais qui ont moins vendu ...car plus cher ) ont fait du VS sur semelle à moins 2 mètres, sur dalle correctement armée. Les moins scrupuleux, ça a été du très léger en surface. Qq annés plus tard, on trouve 50% des constructions avec des lézardes visibles dans les enduits / crépis, je te laisse deviner chez qui ( donc chez le constructeur voyou et pour les maison R+1 en priorité ).

 

 

L'approche micro pieux profond est sans doute un peu excessive, mais les excés répondent aux excès. En attendant il y a des profiteurs ( les constructeurs véreux et les cabinet géol ), et puis quelques dindons bien farcis. Sur la papier, même en cas de défaillance du constructeur, il y a les décennales qui peuvent être reprise par les fonds d'indemnisation. Mais c'est long, complexes, et tu ne sors jamais gagnant à la fin. 

 

En fin c'est le même débat que sur l'assurantiel. Soit dans une société tout le monde paie 110 en moyenne, mais en réalité proche de 110 pour de vrai, avec ou sans emmerde. Ou alors tout le monde paie 100 en moyenne, mais certains seront réduits à 200 à la fin. Tant pis pour les cocus.

Curieusement ( ou pas ), cette mutualisation et cette pondération des excès, personne ( ou pas grand monde ) ne s'en plaint en France sur le secteur santé par exemple. Pour autant, c'est un secteur obèse dans son cout global, et certains ( et pas qu'un peu ) en profitent grassement sur le dos de la bête. 

 

Mais dans le secteur associatif avec beaucoup de bénévoles, ça fait fuir les bénévoles. ( et là on sort du principe de la norme , le HS frise....)

C'est bcp plus complexe que celà. J'en suis à titre actif, assez modestement. Il y a une évolution des populations. Il y a de plus en plus d'adhérents qui veulent profiter ( car pas cher ou presque gratuit, ce qui en même temps donne peu / pas de valeur à ce qui est procuré, comme si c'était normal ) et moins s'investir.

je viens de lancer un questionnaire google form justement dans une asso. Les réponses sont attendues dans le sens ou ( j'ai été malin - un peu ) en croisant les réponses de plusieurs questions, on meure clairement des faits ....attendus. Selon que la question soit populiste ou vraiment engageante, la proportion varie fortement. Et à la fin on se retrouve avec bcp de gens ( un gros tiers )  qui préfèreraient la lune, de préférence à pieds et en 1 heure, plutôt que de participer à construire une fusée ( même en donnant 1 heure par an de coup de clef à molette ).

Même en se concentrant sur les questions fermées, engageantes et non populistes, les réponses vont fâcher une majorité du bureau, car contre la vision de ce bureau ( qui par ailleurs se croie universel, progressiste, tolérant à toutes remarques...). Je suis dans le bureau officieux de facto par ma participation active, mais je n'y suis pas vraiment ( peut être vice je sais plus quoi, bon, les statut en pref sont peut être pas à jour...). 

J'ai demandé aux adhérents de classer leur priorités parmi 6 thèmes. Construction des question je crois assez robuste du point de vue méthodo ( réponse centrée sur 10 / 20, harmonisation des réponses, etc....). Les 3 quarts du bureau officiel classent en prio 1 et 2 ( parmi 6 ) les 2 thèmes qui se prennent une branlée monumentale pour le collectif ( 6 et 7 sur 20 ). Aprés faut pas se plaindre du manque de participants actifs. On peut bien cacher celà sous le poids des normes, mais attention à distinguer la lune et le doigt. 

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