Rob1 Posté(e) le 3 décembre 2022 Share Posté(e) le 3 décembre 2022 Les histoires de chasse aux taupes à la française ne m'ont jamais impressionné, cet article est du même lot. Souvent on ne voit pas d'où les auteurs tiennent leurs infos et donc on ne peut pas se faire son avis. Au milieu des suspects on balance des "sans certitude", sympa pour eux. Citer des déclarations de Golitsyne, c'est amusant quand on connait le reste de sa carrière. A propos de Saar-Demichel, vous oseriez dire que les choses sont "claires" ? J'ai peut-être un biais à force de parcourir la bibliographie anglo-américaine, mais celle-ci me semble nettement plus qualitative. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 6 décembre 2022 Share Posté(e) le 6 décembre 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 6 décembre 2022 Share Posté(e) le 6 décembre 2022 50 du SA?? Ca parait bcp... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 31 janvier 2023 Share Posté(e) le 31 janvier 2023 https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/31/revolution-culturelle-au-sein-des-services-secrets-francais_6159905_3224.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 31 janvier 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 janvier 2023 (modifié) Il y a 2 heures, mgtstrategy a dit : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/31/revolution-culturelle-au-sein-des-services-secrets-francais_6159905_3224.html (lemonde, 01février) Révolution culturelle au sein des services secrets français La DGSE connaît une réorganisation sans précédent confortant un modèle intégré, associant analyse, technique et action Cela ressemble à de la sociologie administrative ennuyeuse, c’est en fait une petite révolution de palais au cœur des services secrets français. Entrée en vigueur le 1er novembre 2022, la réorganisation intervenue au sein de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a bouleversé les équilibres internes et cassé des baronnies qui structuraient cette institution depuis près de quarante ans. Elle a entraîné un important jeu de chaises musicales dans le monde du renseignement français et concentré le pouvoir entre les mains de la direction générale du service, actuellement occupée par le diplomate Bernard Emié. Elle a, enfin, réduit en miettes l’idée d’une agence technique du renseignement autonome, à l’ins tar de l’Agence de sécurité nationale (NSA) américaine. Cette réforme, annoncée au cœur de l’été 2022, a conduit à la disparition de la direction phare de la DGSE, celle du renseignement (DR). Son directeur, Marc Pimond, nommé en 2016, représentait un véritable contrepouvoir interne. Expert du monde arabe, il a été nommé coordinateur des activités de la DGSE pour le Sud-Est asiatique, un poste créé sur mesure et localisé à Singapour. Ses résultats contestés sur le terrain africain, où la France n’a pas su anticiper les crises politiques au Mali et les vagues de ressentiment envers la France, notamment au Burkina Faso, ne l’ont sans doute pas aidé à défendre la survie de son bastion. De même, le risque de guerre en Ukraine aurait été sous-évalué. En réponse, ses troupes arguent qu’on leur a assigné comme priorité la lutte contre les réseaux djihadistes et que nombre d’agents en poste dans la sphère russe avaient rejoint le dispositif DGSE au Sahel. Thématiques transversales Mais derrière la disparition de la direction du renseignement, c’est aussi une certaine culture du secret qui semble avoir été stigmatisée. L’organisation très cloisonnée et verticale qui prévalait à la DGSE, structurée en directions commandées par des mandarins veillant jalousement sur leur pré carré, paraît avoir vécu. « On peut se demander, en effet, résume un haut fonctionnaire du renseignement, acceptant de s’exprimer sous le couvert de l’anonymat, quand le cloisonnement de l’information sert l’action du pays et quand il sert votre seul pouvoir administratif. De plus, des analystes faisaient la même chose au sein de la direction technique et du renseignement sans le savoir. » Décision a donc été prise de dissoudre non seulement la direction du renseignement mais aussi celle de la stratégie et d’associer leurs membres à ceux venant des directions techniques et des opérations au sein d’une demi douzaine de « centres de missions » consacrés à des zones géographiques ou des thématiques transversales. L’un d’entre eux est ainsi concentré sur les questions de contreterrorisme, un autre sur la lutte contre la prolifération des armes nucléaires et chimiques. On retrouve également la région du Sahel en tant que telle. Le mot d’ordre est au partage de l’information et aux équipes mixtes. Une forme d’autonomie Les centres de missions disposeront d’une forme d’autonomie. Pour le reste de la production de la DGSE, un poste de secrétaire général a été créé pour centraliser l’information et gérer les relations avec les institutions destinataires du travail de l’espionnage français. Les ressources humaines, la formation, les achats, les finances, les affaires immobilières et le soutien logistique restent assumés par la direction de l’administration. C’est elle qui gère, notamment, le projet de déménagement du siège de la DGSE à Vincennes. La direction de la recherche et des opérations, qui héberge le service action, bras armé clandestin de l’État français à l’étranger, dont le principe a toujours été « l’autonomie opérationnelle complète », doit désormais composer avec les autres directions de la DGSE. Seule vraie rescapée de cette réforme radicale, la direction technique, qui absorbe la plus grande part du budget et du personnel de la maison, se voit adjoindre la mission recherche et développement, appelée « innovation ». Néanmoins, le rapprochement des agents de la direction technique avec d’autres directions sonne le glas de toute émancipation au sein d’une agence technique de renseignement autonome, idée défendue depuis des années par des caciques de l’espionnage. La France conforte donc son modèle intégré, associant analyse, technique et action, alors que les Anglo-Saxons ont préféré séparer les tâches. Le directeur technique de la DGSE, Patrick Pailloux, a choisi de partir mi-2022 après huit ans de service. Cet ingénieur de haut niveau, qui a montré son intérêt pour la mise en adéquation du droit et de la surveillance d’État, a intégré le Conseil d’Etat. Il a été remplacé par Frédéric Valette, ingénieur général de l’armement qui, jusqu’ici, dirigeait la direction technique de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les pronostics pour succéder à M. Pailloux avaient longtemps donné Guillaume Poupard, directeur général, pendant près de neuf ans, de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), fer de lance de la cybersécurité en France. Mais M. Poupard, faute d’avoir décroché le poste de directeur général de l’armement, a préféré devenir, le 1er janvier, directeur général adjoint de Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste. Sa mission sera, notamment de créer le premier véritable « cloud de confiance » en partenariat avec Dassault Systèmes, Bouygues Telecom et la Caisse des dépôts. Enfin, Bernard Emié, patron de la DGSE, a obtenu la création du poste de directeur général adjoint, qui sera, notamment, chargé des questions de sécurité interne et du contre-espionnage. La fonction de directeur de cabinet, considéré comme le numéro deux des services secrets extérieurs, et traditionnellement confiée à un militaire, disparaît. /fin --------- "Expert du monde arabe, il a été nommé coordinateur des activités de la DGSE pour le Sud-Est asiatique, un poste créé sur mesure et localisé à Singapour". Ahem. Sans être expert en restructuration d'entreprise, "intuitivement" donc, la création de « centres de missions » consacrés à des zones géographiques ou des thématiques transversales me paraît judicieuse. Modifié le 31 janvier 2023 par fraisedesbois avis perso 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 1 février 2023 Share Posté(e) le 1 février 2023 Le 31/01/2023 à 16:40, fraisedesbois a dit : Sans être expert en restructuration d'entreprise, "intuitivement" donc, la création de « centres de missions » consacrés à des zones géographiques ou des thématiques transversales me paraît judicieuse. Et, je m'étais déjà fait la remarque, mais je ne l'avait pas dit, que ca ressemble à la restructuration de la CIA de 2015. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 17 février 2023 Share Posté(e) le 17 février 2023 Un agent de sécurité a l'ambassade britannique de Berlin a fourni des documents à l'ambassade de Russie. Condamné à plus de 13 ans de prison : https://www.lefigaro.fr/international/un-ex-gardien-d-ambassade-britannique-condamne-a-13-ans-de-prison-pour-espionnage-au-profit-de-la-russie-20230217 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 18 février 2023 Share Posté(e) le 18 février 2023 Autre affaire en Allemagne ou le contre espionnage est sur la brèche : https://www.lefigaro.fr/international/un-agent-allemand-devait-livrer-a-moscou-des-informations-sur-les-positions-ukrainiennes-selon-le-spiegel-20230217 Un agent des services de renseignement allemands arrêté juste avant Noël, et soupçonné d'espionner pour Moscou, devait livrer via un complice aux services secrets russes des informations sur les positions d'artillerie HIMARS et de défense antiaérienne Iris-T de l'armée ukrainienne, affirme vendredi 17 février Der Spiegel. Focus, autre hebdomadaire allemand, croit de son côté savoir que cet espion présumé, connu sous le nom de Carsten L., a divulgué à Moscou des accès secrets utilisés par les services fédéraux de renseignement allemands (BND) pour pénétrer dans le système de communication russe. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 18 février 2023 Share Posté(e) le 18 février 2023 Il y a 5 heures, collectionneur a dit : devait livrer via un complice aux services secrets russes des informations sur les positions d'artillerie HIMARS C'est pas un système mobile pour tirer et se carapater quelques minutes plus tard ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 18 février 2023 Share Posté(e) le 18 février 2023 @Zalmox Ils ont certainement comme tout véhicules des dépôts pour la maintenance et le stockage des munitions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 Long article d'une durée indiqué de 17 minutes de lecture hélas réservé aux abonnés sur les officiers français un peu trop russofiles et un second sur les opérations de la DGSE en Libye jusqu'à la chute de Kadhafi : édit : article disponible dans le message suivant https://www.challenges.fr/entreprise/defense/russie-revelations-sur-ces-militaires-francais-sous-influence_853283 https://www.lexpress.fr/societe/libye-lex-chef-de-poste-de-la-dgse-devoile-les-manoeuvres-secretes-de-la-france-sous-kadhafi-W5K5RVIFVRH7JJZ26ZJWS3F2PM/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 27 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 avril 2023 3 hours ago, collectionneur said: Long article d'une durée indiqué de 17 minutes de lecture hélas réservé aux abonnés sur les officiers français un peu trop russofiles et un second sur les opérations de la DGSE en Libye jusqu'à la chute de Kadhafi : https://www.challenges.fr/entreprise/defense/russie-revelations-sur-ces-militaires-francais-sous-influence_853283 https://www.lexpress.fr/societe/libye-lex-chef-de-poste-de-la-dgse-devoile-les-manoeuvres-secretes-de-la-france-sous-kadhafi-W5K5RVIFVRH7JJZ26ZJWS3F2PM/ L'article de Challenge est trés fouillé, notamment sur Saint Cyr Spoiler Lionnel L : En ce doux mois de septembre 2019, deux hommes se retrouvent à Stresa, sur les rives du très chic lac Majeur (nord de l'Italie). L'un, Lionel L., est un lieutenant-colonel de l'armée de terre française, en poste sur la base de l'Otan à Lago Patria, près de Naples. L'autre, Iouri A., est un agent du redoutable service de renseignement militaire russe, le GRU. Dans le viseur du contre-espionnage occidental depuis une opération menée en Autriche au début des années 2010, l'espion est arrivé quelques jours plus tôt en Italie, accompagné de sa fille d'une vingtaine d'années. Une bonne couverture, songe-t-il probablement. Loupé: le rendez-vous, de deux heures et demie et effectué en partie en russe, est immortalisé par les photos prises par les services italiens. Il marque en tout cas la fin de la partie pour l'officier français, sous la surveillance de la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la défense, la contre-ingérence militaire) depuis plusieurs mois. Lionel L. est interpelé le 17 août 2020, et entendu par la DGSI. Des documents classifiés ont-ils été transmis? L'officier, artilleur de formation, jure le contraire. "Mon client n'aurait pas dû accepter de rencontrer cette personne, certes, mais il ne lui a communiqué aucune information", assure son avocat, Antoine Beauquier. Les enquêteurs retrouveront tout de même un téléphone et trois clés USB fournis par l'agent du GRU dans la salle de bain napolitaine du militaire. Le contre-espionnage français envisage également un temps, que Lionel L. ait pu remettre des documents à Moscou via un prêtre orthodoxe avec qui il a déjeuné au printemps 2020 dans les environs du Mans. Cette piste sera ensuite écartée. Des documents confidentiels du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) où le Français a officié au début des années 2000, relatifs au système ferroviaire hexagonal, seront aussi retrouvés dans sa maison en banlieue parisienne. Une faute qui relèverait surtout de la négligence, selon les enquêteurs."Les Américains nous ont mis une pression de dingue"Entre le lieutenant-colonel et la Russie, l'histoire d'amour est ancienne. Dans les années 1980, ce catholique fervent, russophone et russophile, avait décroché une licence de slavistique (étude des langues slaves) à la Sorbonne, avant de réussir le concours de Saint-Cyr. L'artilleur, 57 ans, avait poursuivi sa carrière comme attaché de défense au Kazakhstan de 2014 à 2016, avant d'être envoyé à l'Otan. Libéré début 2022 et sous contrôle judiciaire, Lionel L., mis en examen pour "livraison à une puissance étrangère d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", attend désormais la fin de l'instruction, et un éventuel procès. Sa défense assure que le quinquagénaire a contacté plusieurs mois après sa rencontre avec Iouri A., deux amis au sein de la DRSD pour signaler l'approche du Russe.Au sein de l'État, l'affaire irrite au plus haut point. "Sans présager de sa culpabilité et d'une éventuelle livraison de documents à la Russie, il est consternant de voir un officier de ce niveau se montrer aussi vulnérable", observe un haut fonctionnaire au fait de ce dossier sensible. D'autres s'étonnent du manque de célérité des autorités à traiter un cas identifié depuis des mois. "On a avancé parce que les Italiens, et surtout les Américains, nous ont mis une pression de dingue sur cette affaire qui menaçait l'OTAN", reconnaît une source au sein des services français. Cas isolé? Ou reflet d'une porosité de certains officiers tricolores face à l'influence russe? Alors que la guerre en Ukraine fait rage et que Vladimir Poutine a clairement désigné l'Occident comme l'ennemi numéro un de son pays, la question de l'influence de Moscou au sein des armées apparaît ultrasensible pour le ministère des Armées. "Les sympathies pro-russes dans les armées, c'est un peu le sujet tabou, sur lequel on jette un voile pudique, résume Olivier Schmitt, professeur au Center for War Studies (CWU) de l'université du sud Danemark. Il y a un réflexe atavique de protection de l'institution, mais le phénomène existe bel et bien, avec une frange, notamment au sein de l'armée de terre, très minoritaire mais structurée."Lire aussiDe Poutine à Fillon, la chute du pape des affaires franco-russes Gilles Rémy Les "russo-béats": Dans la sphère pro-russe, il y a d'abord la partie émergée de l'iceberg: une brochette d'officiers de deuxième section (à la retraite), qui ne cachent pas une certaine sympathie, quand ce n'est pas un soutien total, pour la Russie. On y trouve des signataires de la fameuse "tribune des généraux" de 2021, comme Dominique Delawarde, Antoine Martinez et Christian Piquemal, mais aussi des personnalités telles que le général Jean-Bernard Pinatel, vice-président du think tank pro-russe Geopragma, qui suggérait en 2016 de "s'allier à la Russie et faire disparaître l'Otan". Un gradé dans les services nuance leur influence. "Une bonne partie de ces retraités sont ce qu'on appelle des ‘généraux quart de place', des colonels qui ont été nommés généraux à leur retraite [et qui bénéficient donc des 75% de réduction SNCF offerts aux officiers généraux, NDLR], assure-t-il. Il ne faut pas surestimer leur influence ou leur représentativité."Mais il y a aussi une partie souterraine, plus discrète, mais bien présente: des profils pro-russes, "russo-béats" selon le terme adopté par la contre-ingérence, au sein même de l'armée d'active. "Il y a une réelle fascination pour le régime poutinien chez certains officiers français, notamment des profils traditionnalistes violemment anti-américains et anti-Otan, assure le vice-amiral Patrick Chevallereau, ancien chef de la division "Euratlantique" au commandement stratégique de l'OTAN à Norfolk (Etats-Unis). Ces petites musiques relativistes, qui ferment les yeux sur les crimes russes et le fait que la France est une cible pour Moscou, instillent le doute dans l'institution. On ne se bat pas bien si on est habité par le doute. Où se trouvent les grands "hubs" pro-russes des armées? Les anciens attachés de défense à Moscou ou dans les ex-républiques soviétiques apparaissent comme un foyer important. C'est notamment le cas d'une affaire racontée ici pour la première fois. Début 2018, le colonel Éric Kunzelmann, 52 ans, est attaché de défense à l'ambassade de France en Russie. L'empoisonnement au Royaume-Uni, par les services russes, de l'ancien agent double Sergueï Skripal, met les relations des deux pays à rude épreuve. Paris décide d'expulser quatre espions russes de son territoire. Moscou réplique en refoulant vers Paris quatre fonctionnaires français. Éric Kunzelmann fait partie du vol.L'aller-retour improbable de l'attaché de défense à Moscou Persona non grata à Moscou, le "Kunz", comme l'appellent certains, repart pourtant illico pour la Russie. Le coup d'éclat ne passe pas inaperçu: la DRSD ouvre aussitôt une enquête et dépêche à ses trousses plusieurs "chaussettes à clous" (le surnom des agents de ce service de 1.400 personnes dont le budget va doubler d'ici à 2030). Le contre-espionnage avait déjà à l'œil depuis un moment ce colonel russophile et russophone, passé par la prestigieuse Académie militaire de l'État-major de la Fédération de Russie (équivalent de l'Ecole de guerre française), et qui s'était mis en couple avec une Russe travaillant chez Atout France, agence de développement touristique rattachée à l'ambassade française à Moscou. En mars, Kunzelmann avait aussi provoqué l'ire du cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly, en expliquant dans une note que les preuves manquaient pour affirmer que la Russie était derrière la tentative d'assassinat de Sergueï Skripal.Éric Kunzelmann (deuxième en partant de la gauche) participe le 26 septembre 2017, à Moscou, à une réunion avec le chef de la Direction générale de la coopération militaire internationale du ministère de la Défense russe, Alexander Kchimovsky. © Ministère de la Défense de Russie. Dossier vide? Volonté d'étouffer l'affaire? Le ministère des Armées décide en tout cas de ne pas donner suite à l'enquête de la DRSD. Mais l'officier, placardisé, privé des étoiles de général qui lui étaient promises, fait le choix de tirer un trait sur plus de 30 années de carrière militaire. "Toute cette affaire a été montée en épingle par la DRSD et par des néo-conservateurs pro-Otan et anti-Russie, assure à Challenges le quinquagénaire, qui dirige maintenant une entreprise d'aide à la personne en Alsace. J'ai commis l'erreur de retourner en Russie après mon expulsion, car je voulais m'installer dans le pays pour conseiller des groupes étrangers. Mais je n'ai jamais franchi la ligne rouge." Une version corroborée par l'ambassadrice de France en Russie de 2017 à 2019, Sylvie Bermann, qui évoque "une histoire romantique." Et rappelle la célèbre formule du général de Gaulle – "Alors, Dejean, on couche?" - lancé à l'ambassadeur à Moscou Maurice Dejean qui avait dans les années 1960 une liaison connue avec une jeune comédienne russe. Ce penchant sentimental pour la Russie des militaires français en poste dans l'ex-URSS n'est toutefois pas isolé. Mi-2018, nouvelle alerte à l'ambassade de France à Moscou: cette fois, c'est le mariage d'un autre militaire français avec une Russe du service des visas qui débouche sur une enquête de la DRSD. Excédé, l'exécutif décide de nettoyer les écuries d'Augias: la quasi-totalité de la mission de défense tricolore à Moscou, soit une dizaine de personnes, est progressivement remerciée et remplacée. "Ces exemples montrent un manque de discernement assez incompréhensible de la part d'officiers en mission à Moscou, estime Patrick Chevallereau. On sait très bien que les compromissions avec les services russes débutent souvent par des histoires de ce type."Un autre ex-attaché de défense à Moscou a également fait preuve d'une proximité idéologique étonnante avec le pouvoir russe. Comme l'a révélé L'Express, le général de division Jean Maurin, alors à la tête de la Légion étrangère, avait multiplié en 2018 les retweets de contenus anti-Otan, de communiqués de l'ambassade de Russie en France, mais aussi de dessins admiratifs pour Poutine et humiliants pour Emmanuel Macron. L'ancien para, dont l'avancement avait été bloqué en 2013 à cause de sa participation à une manifestation anti-mariage pour tous, était allé jusqu'à relayer des communiqués du ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov niant les bombardements chimiques du dictateur syrien à Douma...des attaques que la France venait de confirmer la veille, éléments déclassifiés à l'appui.Ce tropisme pro-russe n'a guère plombé la fin de carrière de l'officier. Le général Maurin, proche de Benoît Puga (ex-chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy et François Hollande), a même eu droit à un adieu aux armes en présence du major général de l'armée de terre Bernard Barrera. Quelques semaines plus tard, le Saint-Cyrien, qui n'a pas répondu à nos questions, partait chapeauter la sûreté de la filiale russe de Renault. Un retour aux sources pour celui qui s'était offert le mythique 4×4 russe UAZ lors de sa formation à l'Académie militaire de l'État-major de la Fédération de Russie en 2004. Jean Maurin est aujourd'hui directeur de la protection du constructeur français. "Quand je tape trop fort sur Moscou sur LCI, il m'appelle parfois pour me dire que je suis un anti-Russe primaire", rigole le général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d'état-major du Shape, le commandement allié opérations de l'Otan.. Le cas Saint-Cyr: Ces sympathies pour la Russie sont aussi très présentes dans l'enseignement militaire, autre foyer de "russo-béats". Si l'École de guerre a été "nettoyée" il y a quelques années, avec le départ d'Aymeric Chauprade, ancien pilier des réseaux russes du Front national, et de la pro-Kremlin Caroline Galactéros, proche d'Éric Zemmour, l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, pépinière des officiers de l'armée de Terre, est au cœur des débats. Selon nos informations, le chef du département "war studies" de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Thomas Flichy de la Neuville, a ainsi été évincé de son poste en 2019 après une enquête de la DRSD qui a pointé les liens entretenus par ce dernier avec certaines puissances étrangères.Les positions favorables à la Russie mais aussi à l'Iran et à la Syrie de ce docteur en droit nommé en 2011, avaient été signalées par plusieurs de ses collègues, à maintes reprises, sans que la direction de l'école n'y prête attention. Jusqu'à la goutte de trop: l'organisation par l'enseignant, en mai 2018, d'un colloque où étaient conviés deux propagandistes du régime de Bachar al-Assad (Vanessa Beeley et Piers Robinson), qui avait provoqué la colère de l'hôtel de Brienne.Proche de l'historien d'extrême-droite Bernard Lugan, suspendu de cours à Saint-Cyr en 2015 par le cabinet de Jean-Yves Le Drian, Thomas Flichy de la Neuville a su rebondir. Il est aujourd'hui le titulaire de la Chaire de géopolitique à la Rennes School of Business. Invité sur l'antenne de Radio Notre-Dame le 24 février 2022, jour de l'invasion russe, il assénait que l'Ukraine est "une entité artificielle", dont la partie orientale est "peuplée de Russes". "Poutine fait entrer ses troupes dans une partie qui est russe depuis très longtemps", poursuivait le docteur en droit, assurant que "l'agression occidentale (...) avait généré la réplique de Vladimir Poutine". Une secte d'ultra-droite, pro-russe, simple mouton noir? Plusieurs sources interrogées par Challenges évoquent au contraire une véritable mouvance organisée au sein de Saint-Cyr, autour de Bernard Lugan, ou de l'ancien directeur du pôle d'éthique militaire Henri Hude. "Une secte d'ultra-droite, identitaire et pro-russe, s'est installée à bas bruit au sein de l'encadrement de Saint-Cyr, assure Bruno Judde de Larivière, professeur de géographie à Coëtquidan de 2003 à 2021. Les directions successives l'ont laissée prospérer, et gagner une sorte de leadership idéologique." "Sans l'intervention de la DRSD, Flichy serait encore à Saint-Cyr aujourd'hui", abonde un enseignant toujours en poste.Une autre source, sous couvert d'anonymat, pointe le laxisme de la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Le titulaire du poste de 2008 à 2018, Éric Ghérardi, est aujourd'hui président de l'Institut catholique de Vendée (ICES) cher à Philippe de Villiers. Contacté par Challenges, il soutient n'avoir "jamais eu le moindre problème avec M. Flichy." De la même manière, Henri Hude évoque des "fantasmes" et estime que "Saint-Cyr n'est pas plus pro-américain que prorusse."Au-delà de ce cas, d'anciens "cyrards" (le surnom des élèves de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr), se sont illustrés depuis l'invasion de l'Ukraine. A commencer par Xavier Moreau, quinquagénaire proche de l'extrême-droite qui se fait la voix du Kremlin à coups "d'analyses politicostratégiques" diffusées sur son site (Stratpol). Proche d'Alexey Korotaev, général du SVR (renseignement extérieur), et fait citoyen russe en 2013 – ce qui le rend mobilisable par l'armée, Xavier Moreau a notamment rempli un rôle d' "observateur étranger" à Rostov, Donetsk et Taganrog lors des référendums d'annexion organisés par Moscou dans quatre régions ukrainiennes en septembre 2022. Le colonel Alain Corvez, ex-cyrard et coqueluche de la chaîne Russia Today France, était également présent. Les deux hommes ont notamment contribué à l'ouvrage Géopolitique de la Russie (Éditions SPM) publié en 2019, aux côtés de deux enseignants actuels de Saint-Cyr, Olivier Hanne et Éric Pomès, Xavier Moreau (à gauche) remet l'un de ses livres sur l'Ukraine au journaliste pro-Kremlin Vladimir Soloviev qui a appelé à "frapper la France" en janvier 2023 après l'annonce par Paris de futures livraisons de chars à l'Ukraine. Si l'Académie de Saint-Cyr n'a pas répondu à nos questions, pas plus que Thomas Flichy de la Neuville, un proche prend la défense de l'institution. "Saint-Cyr est attaché à la pluralité des opinions, avec des profils idéologiques très divers, dont certains sont d'ailleurs très à gauche, comme le sociologue Claude Weber, insiste cette source. Mais les cas qui franchissent la ligne rouge sont traités."Les notes intrigantes de la DRMUne autre institution militaire clé est accusée de s'être montrée trop bienveillante vis-à-vis du Kremlin, notamment de 2015 à 2017: la Direction du renseignement militaire (DRM). Durant cette période, marquée par la déstabilisation du Donbass et l'annexion de la Crimée par Moscou, le service de renseignement publie notamment une série de quatre notes qui démontent les informations des États-Unis, et de la DGSE, selon lesquelles les missiles russes SSC-8 sont contraires au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). La publication sur un même sujet de notes discordantes des deux principaux services français de renseignement extérieur fait jaser au sein de l'État. "C'était un problème conjoncturel, confie un ancien cadre de la DRM. A cette époque, l'officier traitant Ukraine de la DRM, basé à Paris, était un lieutenant-colonel russophone, pro-russe. Son prisme était évident."D'autres cas semblent plutôt relever du manque de précaution. A l'été 2022, un membre du CESA, le Centre d'études stratégiques aérospatiales rattaché au major-général de l'armée de l'air, avait proposé que le journaliste Régis Le Sommier, passé par RT France et actuel directeur de la rédaction du média pro-Kremlin "Omerta" lancé à l'automne dernier, intègre le réseau "Ader", un cénacle prestigieux de colonels de la réserve citoyenne de l'armée de l'air et de l'espace. L'initiative a été retoquée au dernier moment par l'État-major des armées, alerté par un observateur vigilant. Faut-il s'inquiéter de ces sympathies pro-russes? Un haut gradé de l'armée de terre nuance la menace. "Il y a des cas, il ne faut pas le nier, mais croyez-moi: les militaires qui ont vu de près l'armée russe ou Wagner, en Afrique, en Syrie ou ailleurs, n'ont pas une once de sympathie pour ces gens-là", assure-t-il. Kévin Limonier, maître de Conférences à l'Institut Français de Géopolitique de l'Université Paris 8 et expert de la Russie, relativise aussi l'influence de Moscou. "Il y a un tropisme pro-Poutine chez certains officiers d'une catégorie socioprofessionnelle bien définie, observe-t-il. Mais les décideurs à Balard ou à Brienne, ceux qui ont les responsabilités n'ont pas ce profil et sont plutôt favorables à l'Otan."Certains le sont même de façon excessive. "Il y a une école ‘otanolâtre', au sein des armées, avec des profils très pro-américains, souvent aviateurs ou marins, ultra-alignés sur Washington, dont il faut parfois freiner les ardeurs", assure un ancien ponte de l'hôtel de Brienne. La comparaison a cependant ses limites. C'est bien avec la Russie, aux "ambitions révisionnistes", que la Revue nationale stratégique de 2022, le document qui a servi de base à la loi de programmation militaire en cours d'examen, évoquait une possible "confrontation ouverte". Si elle se proclame "puissance d'équilibres", la France a, de longue date, choisi son camp.Quand Moscou avait un œil à la DGSELa DGSE n'a pas non plus été épargnée par l'agressivité des services russes. L'un des exemples les plus édifiants remonte au tout début des années 2000. Après avoir intégré le boulevard Mortier (surnom de la DGSE) en 1998, une jeune analyste du bureau Russie effectue en 2000 une mission en Tchétchénie où est retenu en otage le journaliste français Brice Fleutiaux. Certains de ses collègues sont à l'époque troublés de la voir se signer devant les églises orthodoxes de Grozny. Elle part ensuite renforcer les équipes de la DGSE à Moscou à l'occasion de l'élection présidentielle du 26 mars 2000 qui verra Vladimir Poutine être élu au premier tour avec 52,94% des voix. C'est à son retour à Paris, en avril, que le pot aux roses est incidemment découvert par les agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Ces derniers surveillent un espion russe qui a une liaison avec une jeune femme. En prenant celle-ci en filature, ils découvrent qu'elle travaille boulevard Mortier. Un annuaire papier comprenant les noms des agents officiant au siège parisien du service est retrouvé chez elle. Les limiers de la DST la soupçonnent fortement d'avoir livré des documents classifiés aux services russes. L'affaire provoque un branle-bas-de combat au sein de la DGSE, qui décide de ne pas faire de vague et pousse discrètement l'espionne vers la sortie. Cette dernière est aujourd'hui membre du comité exécutif et directrice de la communication d'un grand groupe français. 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 Pourquoi ne suis-je pas étonné, ayant gravité dans ce milieu ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 L'article est intéressant mais donner des noms revient à lancer une chasse aux sorcières. Je rappel aussi une évidence : il n'y a pas de renseignement humain sans "amitiés". La récupération de renseignement en Russie passait forcément par des personnes russophiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 il y a 8 minutes, herciv a dit : L'article est intéressant mais donner des noms revient à lancer une chasse aux sorcières. Je rappel aussi une évidence : il n'y a pas de renseignement humain sans "amitiés". La récupération de renseignement en Russie passait forcément par des personnes russophiles. Russophiles ou présentées comme telles. Pour les noms, à première vue, rien de particulièrement "oh la vache !" vu les noms exposés et les profils publiés. On est vraiment sur de l'éléphant coincé dans un couloir sans issue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 il y a 54 minutes, herciv a dit : La récupération de renseignement en Russie passait forcément par des personnes russophiles. Non russophones ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 il y a une heure, mudrets a dit : Non russophones ... Non j'ai bien russophiles, en apparence à minima. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Pour les noms, à première vue, rien de particulièrement "oh la vache !" vu les noms exposés et les profils publiés. On est vraiment sur de l'éléphant coincé dans un couloir sans issue. Possible, mais en ces temps guerriers jeter à la vindicte populaire des noms, fussent-ils éléphantesque s'étant aventuré dans un couloir sombre et sans issue, n'est pas un acte anodin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 à l’instant, herciv a dit : Possible, mais en ces temps guerriers jeter à la vindicte populaire des noms, fussent-ils éléphantesque s'étant aventuré dans un couloir sombre et sans issue, n'est pas un acte anodin. Ils n'auront qu'à porter plainte pour diffamation. Et nous ne parlons d'ailleurs pas d'une très large exposition médiatique (qui ira lira Challenges et qui ira pointer des noms dans ce domaine très restreint, autre que quelques personnes comme sur ce forum ?). Mais que des gens comme Galactéros ou Chauprade soient identifiés, c'est quasiment de notoriété publique. il y a 7 minutes, herciv a dit : Non j'ai bien russophiles, en apparence à minima. "En apparence" : là d'accord. On peut jouer sur la russophilie ou la nostalgie (deux outils couramment employés déjà du temps de la Guerre Froide) mais les agents qui cherchent des gens à convaincre ne le sont pas forcément, loin de là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 (modifié) il y a une heure, Ciders a dit : mais les agents qui cherchent des gens à convaincre ne le sont pas forcément, loin de là Bien sûr. Mais même les russophiles éléphantesque peuvent être enrôlé et sont "débrifables". Modifié le 27 avril 2023 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 il y a 1 minute, herciv a dit : Bien sûr. Mais même les russophiles éléphantesque peuvent être enrôlé et sont "débrifables". Raison de plus de tous les débrancher et de donner les noms dans la presse ensuite. Et à un moment donné, il faut aussi envisager que des gens formés comme attachés de défense et qui vont courir le jupon dans leurs pays d'affectation ou tailler le bout de gras avec des agents locaux, je ne sais pas si c'est de la russophilie ou de la stupidité crasse mais clairement, ça se purge. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 il y a 36 minutes, herciv a dit : Non j'ai bien russophiles, en apparence à minima. Ceux que tu cites peut-être, mais ce n'est heureusement pas une généralité ...Ou alors je reste une exception comme certains de mes chefs ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 4 hours ago, Bocket said: L'affaire provoque un branle-bas-de combat au sein de la DGSE, qui décide de ne pas faire de vague et pousse discrètement l'espionne vers la sortie. Cette dernière est aujourd'hui membre du comité exécutif et directrice de la communication d'un grand groupe français. euuh, qui??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 4 hours ago, Bocket said: https://www.lexpress.fr/societe/libye-lex-chef-de-poste-de-la-dgse-devoile-les-manoeuvres-secretes-de-la-france-sous-kadhafi-W5K5RVIFVRH7JJZ26ZJWS3F2PM/ QQ1 a l'article? ca parait hyper chaud Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 avril 2023 Share Posté(e) le 27 avril 2023 Il y a 9 heures, collectionneur a dit : Long article d'une durée indiqué de 17 minutes de lecture hélas réservé aux abonnés sur les officiers français un peu trop russofiles et un second sur les opérations de la DGSE en Libye jusqu'à la chute de Kadhafi : https://www.challenges.fr/entreprise/defense/russie-revelations-sur-ces-militaires-francais-sous-influence_853283 https://www.lexpress.fr/societe/libye-lex-chef-de-poste-de-la-dgse-devoile-les-manoeuvres-secretes-de-la-france-sous-kadhafi-W5K5RVIFVRH7JJZ26ZJWS3F2PM/ En résumé ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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