Lieutenant Neptunium Posté(e) le 12 août 2024 Share Posté(e) le 12 août 2024 Le 09/08/2024 à 00:07, Ciders a dit : si j'étais un responsable local, je te soutiendrais un mouvement type Marielitos vers... bah tiens, Aruba. Ou Curacao. Ces îles de l'UE là. Tu peux éviter de leur donner l'idée, merci ;) Par contre, lu dans le Monde, j'aime l'expression: D’autres craignent qu’une mégapanne d’électricité le jour du scrutin ne paralyse le système électoral informatisé. « Comment ne pas y penser ? », interroge Michael Ortega, qui tient une gargote dans la ville de Valencia, à deux heures de route de la capitale. « Ici, les pannes d’électricité sont quasi quotidiennes », explique-t-il. Il vit dans un immeuble de six appartements, dont trois sont vides depuis longtemps. « Si Nicolas Maduro est donné gagnant dimanche, je me tire, moi aussi, en Espagne, dit-il en rageant. Oui, j’irai laver des culs, comme on dit ici. Ce sera toujours mieux que de vivre ici. » https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/24/au-venezuela-l-emigration-massive-pese-sur-l-election-presidentielle_6256717_3210.html?random=381759853 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Conan le Barbare Posté(e) le 12 août 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 août 2024 (modifié) Le 08/08/2024 à 22:54, Teenytoon a dit : Bon courage pour traverser l'Atlantique, c'est pas la Méditerranée à Lampedusa. Toi t’as jamais été dans l’arc antillais et Guyane… ils sont des centaines de milliers voir des millions à avoir immigrés. Les Vénézuéliens ça va ils sont pas trop con et assez bosseurs. Les meilleurs avec qui j’ai bossé c’est les gars d’Amérique centrale des énormes bosseurs et ils en veulent. Modifié le 12 août 2024 par Conan le Barbare 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. poti Posté(e) le 14 août 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 août 2024 Ces éléctions sont vraiment compliquées. Le "chef" informel de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, vient de dire que le Vénézuela doit refaire des éléctions car le pays n'a pas présenté les résultats urne par urne. En gros, même le Parti des Travailleurs brésilien au pouvoir qui protège depuis des lustres le bolivarianisme du Venezuela ne reconnaît pas les éléctions. Que les USA ne reconnaissent pas, ça donne de la popularité mais quand quasiment tous les gouvernements latino-américains font de même, ça commence a devenir compliqué. La situation est catastrophique car le pays était un des plus riches d'amérique du sud et est aujourd'hui un des plus pauvres. Près de 6 millions d'habitants ont quitté le pays (j'habite à 4000 bornes de caracas et il y a des travailleurs Venezueliens un peu partout). Mais à la fin, que faire? Maduro ne partira pas. Des sanctions économiques comme le font les USA ne servent à rien contre le gouvernement (ou plutôt lui donnent de la légitimité) et font du mal à la population qui nous est très proche. Pour ceux qui pensent à une intervention armée, ça ne viendra pas du Brésil. Pour la population d'ici tuer des vénézueliens passerai très très mal. Ils sont vus comme des victimes. Et imposer la démocratie en dégommant un pays n'a pas la côte. Sans compter que la logistique de la frontière rend toute guerre hasardeuse à l'issue douteuse. C'est tout simplement une situation de merde. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lieutenant Neptunium Posté(e) le 19 août 2024 Share Posté(e) le 19 août 2024 Pourquoi je sens une résolution de la crise, variante Syrie sous les tropiques..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 19 août 2024 Share Posté(e) le 19 août 2024 il y a une heure, Lieutenant Neptunium a dit : Pourquoi je sens une résolution de la crise, variante Syrie sous les tropiques..... Parce que le pouvoir bolivarien n’a quasi plus aucun soutiens dans la population (contrairement au régime de Bachar) et donc c’est tentant d’armer des proxis pour le faire tomber ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lieutenant Neptunium Posté(e) le 26 août 2024 Share Posté(e) le 26 août 2024 Plausible mais il faudrait encore trouver quelqu’un d'assez courageux (stupide?) pour armer un ou plusieurs factions vénézuéliennes: C'est mort pour les États-Unis et le Brésil, à la rigueur peut être la Colombie s'il y a une alternance politique en faveur de la droite/extrême droite...pour moi le seul acteur qui a vraiment intérêt à une dégradation encore plus violente de la situation, c'est les groupes narcos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 8 septembre 2024 Share Posté(e) le 8 septembre 2024 Edmundo González se serait finalement résolu à quitter le Venezuela 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) https://www.theamericanconservative.com/trump-goes-to-venezuela/ (4 février 2025) L'envoyé spécial du président Donald Trump, Ric Grenell, s'est envolé vendredi pour le Venezuela afin de rencontrer le président Nicolás Maduro, récemment investi dans ses fonctions. M. Grenell, chargé d'établir les priorités de la nouvelle administration dans ce pays, a rencontré M. Maduro et a abordé toute une série de sujets, notamment les sanctions américaines, les otages américains détenus par le Venezuela et les migrations. Selon toute apparence, il a atteint ses objectifs : Le même jour, il est rentré aux États-Unis avec six Américains emprisonnés par le gouvernement Maduro. Le lendemain, Donald Trump a annoncé que le gouvernement vénézuélien avait accepté l'expulsion des Vénézuéliens qui avaient immigré illégalement aux États-Unis, en particulier les membres du tristement célèbre gang du Tren de Aragua. L'accord d'expulsion - qui, notamment, n'a pas été officiellement confirmé par le gouvernement Maduro - est particulièrement intéressant. M. Maduro utilise depuis longtemps l'immigration comme moyen de pression pour justifier son impopularité à la tête du pays : Les dissidents qui fuient le pays ne remettent plus en cause la stabilité ou l'intégrité du gouvernement. L'acceptation des vols de rapatriement constitue également une rupture avec sa politique habituelle d'hostilité à l'égard des États-Unis, qui constitue un élément majeur de la politique étrangère vénézuélienne depuis bien avant que M. Maduro n'hérite de la présidence de son prédécesseur, Hugo Chávez. Modifié le 7 février par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin Bisbilles entre le Venezuela et Trinité et Tobago alors qu'ils étaient proches : https://www.lefigaro.fr/international/menace-d-utiliser-la-force-letale-accusations-de-terrorisme-brusque-escalade-entre-le-venezuela-et-trinite-et-tobago-20250606 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Il y a 2 heures, herciv a dit : Non. https://www.cbsnews.com/news/us-warships-venezuela-trump-nicolas-maduro-tension-drug-cartel-accusations/ The USS Gravely, the USS Jason Dunham and the USS Sampson were to depart for the region over the next few days, the official said. A Defense Department official confirmed to The Associated Press that the military assets had been assigned to the region in support of counter narcotics efforts. Ce sont des destroyers classe Arleigh Burke. Plus de 300 hommes d'équipage à bord dans chaque cas. D'autres navires à venir. Le déploiement se fera sur plusieurs mois. Il n'y a pas d'envoi de troupes dans le pays qui soit prévu pour le moment (bien que ce serait éminemment souhaitable pour enfin liquider maduro et sa clique, mais justement, ceux-ci sont un proxy de la russie et de la chine donc on va voir ce que trump va décider). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) il y a 24 minutes, Patrick a dit : Il n'y a pas d'envoi de troupes dans le pays qui soit prévu pour le moment (bien que ce serait éminemment souhaitable pour enfin liquider maduro et sa clique, mais justement, ceux-ci sont un proxy de la russie et de la chine donc on va voir ce que trump va décider). Faux. C'est acté et en cours : https://www.wsws.org/fr/articles/2025/08/23/kfkz-a23.html "Washington envoie trois navires d'assaut amphibies transportant une force expéditionnaire de 2200 marines au Venezuela, ont déclaré hier des responsables américains anonymes au Miami Herald. Ils doivent rejoindre un groupe de trois destroyers lance-missiles américains qui seraient arrivés jeudi au large des côtes vénézuéliennes." Modifié le 23 août par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 32 minutes, herciv a dit : Faux. C'est acté et en cours : https://www.wsws.org/fr/articles/2025/08/23/kfkz-a23.html "world socialist web site" D'accord. Aucun organe de presse ne mentionne cette histoire sauf celui que tu cites. Il n'y a pas de navires amphibies parmi les navires envoyés patrouiller au large dans la zone mais trois destroyers identifiés nommément. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 3 minutes, Patrick a dit : "world socialist web site" D'accord. Aucun organe de presse ne mentionne cette histoire sauf celui que tu cites. Il n'y a pas de navires amphibies parmi les navires envoyés patrouiller au large dans la zone mais trois destroyers identifiés nommément. https://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/article311817538.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 3 minutes, Patrick a dit : "world socialist web site" D'accord. Aucun organe de presse ne mentionne cette histoire sauf celui que tu cites. Il n'y a pas de navires amphibies parmi les navires envoyés patrouiller au large dans la zone mais trois destroyers identifiés nommément. https://www.twz.com/sea/u-s-navy-destroyers-submarine-amphibious-ships-being-sent-toward-venezuela Source Reuters : [...] in addition to the destroyers, some 4,000 Marines aboard an Amphibious Ready Group made-up of three ships [...] Task & Purpose : Meanwhile our friends at Task & Purpose (T&P) on Monday reported that the Iwo Jima Amphibious Ready Group (ARG) and the 22nd Marine Expeditionary Unit (MEU) “set sail out of Naval Station Norfolk on Aug. 14. The force includes more than 4,500 sailors and Marines on three ships: The Wasp class amphibious assault ship, the USS Iwo Jima, and San Antonio-class amphibious transport dock ships the USS San Antonio and USS Fort Lauderdale.” 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Oui enfin de là à attaquer un pays... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 9 minutes, Ciders a dit : Oui enfin de là à attaquer un pays... Clairement pas dimensionné pour. A la limite du raid. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) La Chine réagi et va observer comment Trump va perdre son influence dans la région en une seule opération tel le matamore qu"il est. https://www.latintimes.com/china-reacts-us-deployment-troops-off-venezuelas-coast-says-it-opposes-use-force-threats-588675 La Chine réagit aux États-Unis. Déploiement de troupes au large de la côte du Venezuela, il dit qu'il "oppose l'utilisation de la force ou des menaces dans les relations internationales" Un porte-parole du Ministère des affaires étrangères a exhorté Washington D.C. à "faire plus pour contribuer à la paix et à la sécurité en Amérique latine et dans les Antilles" Bio de Demian 'bio-demian' / Publiée le 21 août 2025, 14 h 39 EDT Un destroyer américain AFP La Chine a réagi au déploiement des actifs américains au large des côtes vénézuéliennes, affirmant qu'elle s'oppose à « l'usage de la force ou des menaces dans les relations internationales ». Parlant lors d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que Pékin « s'oppose à toute action violant les buts et principes de la Charte des Nations unies ou viole la souveraineté et la sécurité d'autres pays ». "Nous nous opposons au recours à la force ou aux menaces dans les relations internationales dans les relations internationales et les puissances étrangères interférant dans les affaires intérieures du Venezuela sous n'importe quel prétexte", a-t-elle ajouté. Le fonctionnaire a ensuite exhorté Washington D.C. à "faire plus pour contribuer à la paix et à la sécurité en Amérique latine et dans les Antilles" plutôt que son approche actuelle. Reuters a rapporté mercredi que les États-Unis ont commandé un escadron amphibie dans la région dans le cadre du déploiement. Concrètement, l'USS San Antonio, l'USS Iowa Jima et l'USS Fort Lauderdale transporteront 4 500 membres de service, dont 2 200 marines. Ils pourraient arriver dès dimanche. Le développement domine complètement la conversation dans le pays d'Amérique du Sud. Le président autoritaire Nicolas Maduro a appelé les pays amis à « unir » pour défendre son « droit à la souveraineté, à la paix et à l'autodétermination ». S'exprimant lors d'un sommet extraordinaire de l'ALBA-TCP, Maduro a commencé par un appel à « l'unité nationale de tous les Vénézuéliens pour garantir la paix avec souveraineté, intégrité territoriale, autodétermination des peuples ». Il s'est ensuite adressé aux pays du groupe, en disant : « J'ose, frères de l'Amérique latine et des Antilles, pour demander l'union de tous les peuples rebelles, les mouvements sociaux, pour défendre le droit du Venezuela à la souveraineté, à la paix, à l'autodétermination et à son propre développement ». "Notre syndicat est ce qui nous a rendus forts", a déclaré Maduro aux représentants de Cuba, de la Bolivie, du Nicaragua, de la Dominique, d'Antigua-et-Barbuda, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Saint-Vincent-et-les Grenadines. Kitts-et-Nevis, Grenade et Saint-Vincent-et-les Grenadines Lucia. Le groupe a ensuite publié un communiqué de presse condamnant la « politique impérialiste et déstabilisatrice des États-Unis qui, par des mesures coercitives unilatérales, le chantage diplomatique et les campagnes médiatiques, cherche à saper la paix et la souveraineté de la région ». Entre-temps, les États-Unis L'ambassade du Venezuela a exhorté les citoyens américains et ceux qui résident dans le pays à s'abstenir de se rendre dans le pays d'Amérique du Sud en raison d'une série de risques. Dans un billet sur les médias sociaux, l'ambassade a déclaré que les personnes liées aux États-Unis dans le pays sont confrontées à « de graves risques de détention illégale, de torture pendant leur détention, de terrorisme, d'enlèvement, d'actions policières inéquitables, de crimes violents et de troubles civils ». Modifié le 23 août par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 16 minutes, Ciders a dit : Oui enfin de là à attaquer un pays... ce sont des copains de Mélanchon, le Venezuela... comme cuba ; il y a quelques années, il les prenait comme référence de developpement, de vie heureuse, etc.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août à l’instant, christophe 38 a dit : ce sont des copains de Mélanchon, le Venezuela... comme cuba ; il y a quelques années, il les prenait comme référence de developpement, de vie heureuse, etc.. Disons qu'il n'est peut-être pas le plus fin analyste géopolitique de notre pays. Après, on va éviter de trop rentrer là-dedans. On notera d'ailleurs que Trump, tout fâché qu'il soit contre à peu près tout le monde, s'était très bien entendu initialement avec Caracas quand il s'est agi de renvoyer illégalement des migrants vers l'Amérique du Sud. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) Bon alors j'ai regardé d'un peu plus près les enjeux là-bas. C'est plus complexe qu'un simple coup de menton de Trump. Il veut les énormes réserves pétrolières du Venezuela et compte faire tomber Maduro pour y parvenir. Ça ne date pas d'hier et une partie de son gouvernement pousse franchement dans cette direction. Le problème c'est que : - toute l'Amérique du Sud considère que çà risque de déstabiliser la région - Cette région fait déjà parti du lebensraum de la Chine. Elle ne restera donc sûrement pas inactive longtemps. Un article orienté anti-US mais qui pose bien les enjeux. A noter : pour l'instant pas de tension sur le pétrole Les tambours de guerre de l’Empire américain battent une fois de plus fort en Amérique latine. https://www.nakedcapitalism.com/2025/08/is-the-us-pivoting-from-war-in-ukraine-to-war-in-its-backyard.html Trois destroyers américains équipés du système Aegis, une technologie de défense conçue pour suivre de multiples cibles et neutraliser simultanément les menaces aériennes ou maritimes, arriveront arrivingau large des côtes du Venezuela dans les prochains jours, selon les rapports de Reuters. Ils seront accompagnés de 4 000 soldats, d’avions de surveillance et d’un sous-marin dans ce qui est de loin le plus grand nombre de preuves de force que les États-Unis aient rassemblé contre le gouvernement Chavista du Venezuela. L'ostensible casus belli de cette opération militaire est de supprimer les organisations de trafic de drogue en Amérique latine, maintenant classées par la Maison Blanche comme des narco-terroristes. Il s’agit notamment de la Tren de Aragua du Venezuela et du Cartel de los Soles, qui, selon Washington, a des liens étroits avec le gouvernement Maduro. Inutile de dire que quiconque croit ou soutient ce dernier prétexte de guerre contre un pays que les États-Unis ont tenté de changer de régime au moins jusqu'à présent ce siècle et qui a été soumis à plus d'une décennie de sanctions américaines paralysantes est soit exceptionnellement crépitable, soit un apologiste de l'empire. Cela ne veut pas dire que Maduro ou des éléments au sein de son gouvernement ne sont pas engagés dans le trafic de drogue - bien que les États-Unis soient, à ma connaissance, de présenter des preuves qui le soutiennent - mais plutôt que cela n’a que peu, voire rien, lié à la dernière escalade des États-Unis dans ce qui est maintenant un conflit qui s’est amorcé depuis des années. Un écrit ancien, fatigué et mal écrit Cette dernière escalade a commencé il y a environ deux semaines avec l'annonce par le procureur général des États-Unis, Pam Bondi, d'une prime de 50 millions de dollars pour information menant à l'arrestation de Maduro, contre 25 millions de dollars. Erik Prince, le fondateur obscur de la firme mercenaire déshonorée Blackwater, dont le nom a si souvent changé, il est difficile de suivre, suivi en tweetant : « Devrait être mort ou vivant. » C'est un script vieux, fatigué et de plus en plus mal écrit : La nouvelle du déploiement, rapportée par CNN, a ensuite été corroborée par l'attaché de presse de la Maison Blanche Katerine Leavitt. Interrogée sur la question de savoir si la nouvelle opération pourrait inclure le débarquement de troupes sur les côtes vénézuéliennes, elle a répondu que les États-Unis envisageaient « d'utiliser toute leur puissance » pour endiguer le flux de drogues du Venezuela vers les États-Unis, et a insisté sur le fait que le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro était à la tête d'un cartel, ainsi qu'un souverain illégitime. Ce doit être un moment sombre pour le secrétaire d'État américain Marco Rubio, qui rêve d'un changement de régime au Venezuela, ainsi qu'à Cuba et au Nicaragua, depuis qu'il est en politique. Le 14 août, Rubio a confirmé le déploiement des forces navales et aériennes américaines dans la mer des Antilles dans ce qu'il a décrit comme un effort pour lutter contre les cartels de la drogue qui « utilisent l'espace aérien international et les eaux internationales » pour transporter des drogues aux États-Unis. Extrait de l'analyse du Venezuela : Les marins et les marines américains déployés sont affectés au Iwo Jima (IWO) Amphibious Ready Group (ARG) et à la 22e Unité maritime d'exploitations spéciales (MEU) Capacité d'exploitation spéciale (SOC). Les deux unités sont formées et équipées pour mener des missions mondiales rapides afin d'atteindre les objectifs stratégiques des États-Unis. Il ne s'agit pas d'unités de lutte contre les stupéfiants. Lors d’une conférence de presse, Rubio a identifié comme cible principale le « Cartel de los Soles », que Washington prétend être dirigé par Maduro et d’autres hauts responsables vénézuéliens qui s’efforçaient de « inondation » aux États-Unis de narcotiques. « Le cartel de los Soles est l'une des plus grandes organisations criminelles qui existe dans l'hémisphère. Il est mis en accusation devant les tribunaux fédéraux des États-Unis », a déclaré Rubio. Il a ajouté que les États-Unis ne reconnaissent pas le gouvernement Maduro, qualifiant de « entreprise criminelle » qui menace la sécurité nationale et les intérêts pétroliers des États-Unis en Guyane, faisant référence aux opérations d'Exxon Mobil dans la région contestée d'Essequibo. Bien sûr, cela a à peu près autant à voir avec la lutte contre le commerce des stupéfiants que les guerres en Irak, en Syrie, en Libye et en Afghanistan liées à la lutte contre le terrorisme islamiste. Après tout, les États-Unis sont sans doute le plus grand catalyseur d'organisations de trafic de drogue de la planète alors qu'ils versent une guerre mondiale contre la drogue, tout comme ils ont sans doute été le plus grand partisan d'organisations terroristes islamistes tout en menant une guerre mondiale contre le terrorisme. Les deux types d'organisations se sont révélés être des alliés utiles dans la poursuite des ambitions impériales américaines (par exemple, les cartels colombiens et mexicains pendant l'insurrection Contra du Nicaragua dans les années 1980, ou les ramifications d'Al-Qaida en Syrie) tout en servant de prétextes pratiques à l'intervention militaire. Les vraies raisons Le gouvernement vénézuélien ne se fait pas d’illusions sur les véritables objectifs des États-Unis. Le ministre vénézuélien de la défense, Vladimir Padrino Lopez, a déclaré que les États-Unis souhaitaient un « changement de régime de force » dans le pays d'Amérique du Sud - un objectif qu'ils recherchent depuis plus de deux décennies, depuis l'échec du coup d'État de droite contre Chavez en 2003. Et n’oublions pas la tentative de coup d’État grotesque de Trump par le « dirigeant intérimaire » choisi par Trump pour le Venezuela, Juan Guaido, en 2019. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les États-Unis veulent un changement de régime au Venezuela : Ce n’est pas seulement que le Venezuela a plus de pétrole sous son sol et sa mer que n’importe quel autre pays, c’est le fait qu’il est situé dans le voisinage direct des États-Unis. Au cours de la campagne présidentielle de l’année dernière, Trump a ouvertement admis qu’il voulait s’emparer du pétrole vénézuélien, en disant (c’est moi-même : « Quand je suis parti, le Venezuela était prêt à s’effondrer. Nous aurions obtenu tout ce pétrole, il aurait été juste à côté de la porte. » Cette petite pépite d’un discours est un parfait exemple de la raison pour laquelle Trump est dédaigné par tant de gens dans la ceinture de Washington – il dit la partie discrète à haute voix concernant les ambitions impériales de Washington. D’autres raisons pour lesquelles l’administration Trump veut une fois de plus renverser le gouvernement Maduro malgré l’embarras persistant de l’affaire Guaido incluent les liens étroits du Venezuela avec la Chine, la Russie et l’Iran, les trois plus importants rivaux stratégiques des États-Unis. Il sera intéressant de voir comment la Chine et la Russie réagissent si les États-Unis attaquent le Venezuela. Pour sa part, Pékin a condamné le renforcement militaire de Washington dans la mer des Antilles du Sud et a exprimé son opposition à « toute initiative qui viole les buts et principes de la Charte américaine et la souveraineté et la sécurité d’un pays ». Pendant ce temps, Moscou est, à ma connaissance, restée ostensiblement silencieusement sur la question malgré son récent renforcement des liens militaires et économiques avec le Venezuela, attisant la spéculation dans certains milieux que Poutine a donné le feu vert à Trump pour attaquer. Il est également tout à fait plausible que le renforcement des troupes fasse partie d'une tactique de diversion. L’administration Trump a désespérément besoin de distraire sa base MAGA du scandale Epstein en cours, sur lequel elle saigne le soutien de personnalités telles que Joe Rogan. Dans un article de trolling d'experts, Maduro a répondu aux États-Unis en lui offrant une récompense de 50 millions de dollars pour les informations relatives à l'affaire Epstein : Le président Maduro a jusqu’à présent répondu à la mobilisation des forces américaines en ordonnant le déploiement de quatre millions et demi de membres de la milice nationale bolivarienne pour défendre le « territoire, la souveraineté et la paix » du Venezuela. Extrait de l'analyse du Venezuela : Dans un discours télévisé de lundi, Maduro a exhorté tous les miliciens à être « armés et prêts » à défendre l'ensemble du territoire national. Il a également ordonné l'activation des campes-maris (paysan) et des milices ouvrières dans les zones rurales et les usines du pays. « Aucun empire ne viendra toucher le sol sacré du Venezuela, pas plus qu’il ne doit toucher le sol sacré de l’Amérique du Sud », a fait remarquer Maduro. La milice bolivarienne est une unité de combat volontaire des forces armées vénézuéliennes qui a été créée en 2005 par le Président Hugo Chavez. Il est composé d'hommes civils et de femmes de tous âges. Le Ministre vénézuélien de la défense, M. Vladimir Padrino Lopez, a répondu mardi que la milice était prête à « défendre chaque centimètre » de la nation caribéenne. Caracas a interdit l'utilisation de drones sur le territoire vénézuélien pendant 30 jours. Les menaces de Washington ne visent pas seulement le Venezuela, avertit Maduro ; elles visent l’ensemble de la région de l’Amérique latine. Et il a raison : comme nous l'avons averti depuis 2023, les États-Unis cherchent à utiliser la guerre contre la drogue comme un moyen de réaffirmer leur puissance et leur influence stratégique dans leur voisinage direct, un fusil à la fois. Le dirigeant vénézuélien a appelé à l'appui et à l'unité de tous les pays de la région. Washington a ravivé l’intérêt qu’il porte à son soi-disant « arrière-cour » alors qu’il cherche à se retirer de certaines parties du monde vers le continent américain et à réaffirmer son contrôle sur les abondantes ressources de la région – y compris ses éléments de terres rares, le lithium, l’or, le pétrole, le gaz naturel, le brut léger, le cuivre, les cultures vivrières abondantes et les vastes gisements d’eau douce. Voici Laura Richardson, l'ancienne commandante du Commandement Sud des États-Unis, qui expose ce que le SOUTHCOM veut d'Amérique latine et des Antilles : Le gouvernement et l'armée américain, et les entreprises dont ils servent, ont les yeux sur tous ces prix. Ils ont également les yeux rivés sur les deux passages biocéaniques de la région, le canal de Panama et le passage de Drake, d’où le regain d’intérêt de l’armée américaine pour l’Argentine, ainsi que le corridor interocéanique en cours de développement à travers l’isthme mexicain de Tehuantepec. L'analyste géopolitique mexicain-libanais Alfredo Jalife soutient que l'un des principaux objectifs de la politique américaine est de maintenir un contrôle solide sur la soi-disant « Méditerranée américaine », un terme inventé pour la première fois au XIXe siècle par le géographe Alexander von Humboldt pour décrire l'espace maritime combiné de la mer des Antilles et du golfe du Mexique. La région a pris une importance géopolitique au milieu du XXe siècle grâce au travail des stratèges américains Alfred Mahan et Nicholas Spykman, avec Spykman qui la décrivent comme le ventre souple des États-Unis. L’hypothèse de Jalife donne un poids supplémentaire au changement de nom du golfe du Mexique par Trump 2.0 en « Golfe de l’Amérique », l’un de ses premiers actes au pouvoir. Un chœur d'opposition Ces derniers jours, de nombreux gouvernements de la région se sont prononcés spoken outcontre la mobilisation des forces de Washington contre le Venezuela. Selon O Globo, le Brésilien Lula da Silva craint que Trump ne prévoie une intervention militaire au Venezuela pour renverser le gouvernement Maduro, ce qui mettrait le Brésil dans une position encore plus délicate vis-à-vis de l’administration Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 50 % sur la plupart des produits brésiliens, citant la « chasse aux sorcières » de la magistrature brésilienne contre l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro à la suite de sa tentative présumée de coup d'État en 2024. Il y a d'autres raisons potentielles au mécontentement de Trump à l'égard du Brésil, cependant, comme les appels croissants de Lula à la dédollarisation, y compris le plus récent au sommet des BRICS à Rio. D'autres dirigeants latino-américains se sont inquiétés de ce dernier épisode de belligérance américaine. « Du cœur de l’Amérique du Sud, nous condamnons fermement le déploiement militaire des États-Unis dans les eaux entourant le Venezuela », a écrit le président bolivien Luis Arce sur ses réseaux sociaux. « Lier la révolution bolivarienne et... le président Nicolas Maduro et le trafic de drogue est l’une des plus grandes infamies de l’administration Trump ces derniers temps, ainsi que l’utilisation récurrente de la lutte contre la drogue comme instrument d’intervention impérialiste dans les pays qui ne s’alignent pas sur ses intérêts géopolitiques. Cependant, Arce mettra bientôt fin à son mandat. Son remplaçant sera l’un des deux candidats conservateurs qui se sont rendus au second tour des élections présidentielles boliviens après le mouvement MAS de gauche qui a gouverné la Bolivie pendant la meilleure partie des deux dernières décennies. Celui qui remporte le second tour, une chose est sûre à supposer : la Bolivie cherchera bientôt un réalignement plus étroit avec les États-Unis. En outre, Arce a lancé un « appel urgent » à des organisations multilatérales telles que la Communauté des États d’Amérique latine et des Antilles (CELAC), l’Union des nations sud-américaines (Unasur) et le bloc bolivarien ALBA-TCP de convoquer des « réunions d’urgence » pour « aborder cette question avec le sérieux qu’elle mérite » et défendre la « souveraineté et la paix » régionales. Lors d’une réunion extraordinaire convoquée par Maduro, les 11 chefs d’État et de gouvernement de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA-TCP) ont signé une déclaration décrivant les actions des États-Unis comme une menace pour la sécurité régionale. Le texte dénonce également les ordres de Washington de déployer des forces militaires américaines sous de « faux prétextes » et exige la cessation immédiate de toute action interventionniste. L'unité interrégionale est extrêmement improbable, mais de nombreux gouvernements de la région aimeraient voir le dos de Maduro et son mouvement chavista. S’il y a une chose sur laquelle l’Empire du Chaos des États-Unis a toujours pu compter, c’est la division et la polarisation entre les États-nations du contingent d’Amérique latine, en partie parce que Washington lui a aidé à semer. Les lecteurs se souviendront peut-être que c’est Lula lui-même qui a bloqué l’adhésion du Venezuela à l’alliance BRICS l’année dernière, quelques mois seulement après la réélection contestée de Maduro. Cette décision a laissé Maduro plus isolé sur la scène mondiale. Maduro peut toutefois compter sur le soutien diplomatique de la Colombie et du Mexique voisines. Le président colombien Gustavo Petro a averti que les États-Unis commettraient une erreur s'ils attaquaient le Venezuela. « Les gringos perdent le complot s’ils pensent que l’invasion du Venezuela résoudra leurs problèmes », a déclaré Petro. « Ils cherchent à mettre le Venezuela dans la même situation que la Syrie, mais ils risquent d’entraîner la Colombie dans le problème. » La Colombie, bien sûr, est l’État client le plus proche des États-Unis en Amérique du Sud, avec au moins sept bases militaires américaines. Mais depuis l'élection de Petro en 2022, le pays a essayé d'orienter une voie plus indépendante, rejoignant récemment la nouvelle banque de développement des BRICS. Le président mexicain Sheinbaum a également critiqué le déploiement des troupes américaines près du Venezuela, citant l'engagement constitutionnel du Mexique en faveur des principes de non-intervention et d'autodétermination des peuples. Le Mexique, bien sûr, est également confronté à la menace d'une intervention militaire américaine après avoir été désigné comme un adversaire américain par le ministère américain de la Justice – un destin que le gouvernement Sheinbaum a tenté d'éviter en envoyant des dizaines de capos de cartels à Washington. « Notre Constitution le dit clairement et c’est toujours notre position : l’autodétermination des peuples, la non-intervention et le règlement pacifique des différends », a déclaré Sheinbaum, ajoutant que ces problèmes peuvent être résolus par le dialogue. Malheureusement, ce sont des principes pour lesquels Washington a peu de temps ou de respect. Comme le montre la carte ci-dessous, les États-Unis ont mené des dizaines d'interventions militaires en Amérique latine au XXe siècle, y compris des invasions et des mobilisations de troupes (points violeurs), des coups d'État (rouge), des opérations de changement de régime (jaune) et un soutien et une assistance militaires (orange). Il a continué à s'immiscer dans la région au XXIe siècle, bien qu'avec un peu moins de fréquence et d'intensité (avec trois grandes opérations au Venezuela, en 2003, 2019 et maintenant 2025, le Honduras en 2009 et la Bolivie en 2019). Cela pourrait être sur le point de changer, cependant, alors que les États-Unis rapprochent leurs ambitions impériales de leur propre pays, y compris, bien sûr, le Groenland et le Canada. Pourtant, c’est d’une manière ou d’une autre le Venezuela qui est le « danger pour la région ». Le fait que l’administration Trump semble avoir l’intention d’attaquer le Venezuela – et très probablement le Mexique – dans le cadre de sa guerre régionale contre les cartels de la drogue d’Amérique latine va à l’encontre de toutes ses promesses d’être un « président de la paix » et de donner « l’Amérique d’abord ». Comme le note l’ancien libertaire du Congrès américain Ron Paul, la politique étrangère du président Trump s’avère tout aussi belligérante et interventionniste que ses prédécesseurs. Avec Trump en mode « pacificateur » sur l’Ukraine à la suite du récent sommet de l’Alaska avec Poutine, il sera intéressant de voir comment son gouvernement gère l’escalade des hostilités avec le Venezuela. Une chose qui est claire est que 4 000 soldats ne suffisent pas à s’emparer des champs pétrolifères du Venezuela, et encore moins à occuper le pays (h/t Rev Kev). L'analyste et politologue vénézuélien William Serafino postule que Washington évitera les attaques militaires directes contre le Venezuela, préférant opter plutôt pour un scénario d'opérations non cinétiques/hybrides. Cela engloberait un large éventail d'opérations, allant des cyberattaques et du sabotage des infrastructures aux explosions de violence armée. Une guerre sale dans le but d'être attristant, peut-être même recréer un Gédéon de type 2025. L'opération Gidéon était une tentative d'un groupe de dissidents militaires vénézuéliens en exil et de trois membres d'une force de sécurité privée basée aux États-Unis d'infiltrer le Venezuela dans l'État côtier de La Guaira en provenance de Colombie. C'était un fiasco total. La première vague d'attaques a entraîné la mort de six dissidents vénézuéliens, tandis que plusieurs autres ont été capturés par des pêcheurs locaux et des forces de police locales, puis remis aux forces gouvernementales. La deuxième vague a été interceptée par les Forces armées nationales bolivariennes (FANB). Si les États-Unis devaient essayer quelque chose de similaire cette fois-ci, ils devraient pouvoir compter sur le soutien de Vente Venezuela, les forces d’opposition dirigées par Maria Corina Machado, qui se cache depuis les élections contestées de l’année dernière. Fin juillet, Machado a envoyé le message suivant via les médias sociaux à ses adeptes, à l'armée et à la police vénézuéliennes et à la communauté internationale : « Nous avons tous des tâches à accomplir et la première chose est l’organisation secrète de toutes les structures au sein du Venezuela. Tout comme nous avons désobéi et les avons laissés humiliants seuls [dans les élections d’hier. Nous nous préparons à l'action civique le jour où elle est nécessaire.» L'espoir est qu'une vague de soutien public sera contre le gouvernement chaviste tandis que des milliers de soldats feront défection. Mais nous avons été ici à maintes reprises auparavant; c'est le jour du landheb au Venezuela. Machado elle-même a essayé de mettre en scène une révolte civile en septembre de l'année dernière qui n'a rien eu. Comme nous l'avons noté à l'époque, le Venezuela n'a tout simplement pas une opposition forte et crédible : Même avec le soutien des États-Unis, de l'UE et de nombreux gouvernements alignés sur les États-Unis en Amérique latine, sans parler du soutien constant des médias et des groupes de pression occidentaux, il n'a pas été en mesure de renverser Chavez ou Maduro. Comme l’a écrit le lecteur NC Cristobal dans le fil conducteur d’un précédent billet, « les tentatives répétées de renverser le gouvernement par des coups d’État militaires, la violence post-électorale, les sanctions économiques et des millions de dollars d’efforts de déstabilisation, y compris le terrorisme et les cyberattaques », ont fini par n’ont fait aucun doute. Le décalage cette fois-ci, les États-Unis ont envoyé leurs propres forces dans la région pour surveiller de près les développements, et peut-être même s'impliquer si nécessaire, probablement en attaquant des cibles stratégiques avec des missiles et des drones. Si la guerre éclate, une chose qui mérite d'être gardée à l'esprit est de savoir si d'autres pays de la région se joignent à la campagne militaire contre le Venezuela. Les candidats évidents seraient l'Équateur, l'Argentine et le Pérou. Galvanisé par l’effondrement récent du gouvernement Assad en Syrie et son soutien militaire à la guerre de 12 jours contre l’Iran, Trump est-il maintenant prêt à franchir les lignes d’une nouvelle guerre, cette fois au Venezuela ? Et s'il le fait, qu'est-ce que cela signifiera pour le mouvement MAGA, en particulier avec le scandale d'Epstein qui continue de bouillonner en arrière-plan ? Modifié le 23 août par collectionneur faute de frappe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Je suis d'autant plus sceptique que Trump a une cible bien plus aisée à faire tomber, bien plus proche et au potentiel monnayable plus que valable. Sachant qu'en outre il aurait pour cette opération le soutien d'une minorité fortement bruyante et agissante. Cuba. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) il y a 3 minutes, Ciders a dit : Je suis d'autant plus sceptique que Trump a une cible bien plus aisée à faire tomber, bien plus proche et au potentiel monnayable plus que valable. Sachant qu'en outre il aurait pour cette opération le soutien d'une minorité fortement bruyante et agissante. Cuba. Ce qui m’embête dans cette affaire ce n'est pas tant Trump mais que son gouvernement qui pousse très fort. On verra. Mais çà sent pas bon. Et l'Amerique latine est sur le qui-vive. Modifié le 23 août par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 8 minutes, Ciders a dit : Je suis d'autant plus sceptique que Trump a une cible bien plus aisée à faire tomber, bien plus proche et au potentiel monnayable plus que valable. Sachant qu'en outre il aurait pour cette opération le soutien d'une minorité fortement bruyante et agissante. Cuba. Cuba n'a pas les réserves de pétrole du Venezuela. Par ailleurs Cuba est une ile ce qui complique tout, enfin Cuba a plus de capital sympathie dans le monde que le Venezuela (à tord ou à raison). 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 1 minute, nemo a dit : Cuba n'a pas les réserves de pétrole du Venezuela. Par ailleurs Cuba est une ile ce qui complique tout, enfin Cuba a plus de capital sympathie dans le monde que le Venezuela (à tord ou à raison). Si on se base uniquement sur les réserves de pétrole, autant aller au Canada. Du reste, il y a du pétrole à Cuba et des réserves intéressantes de nickel. Pour la logistique, pas vraiment. Cuba est très près de la Floride et l'île n'est pas large. Il y a un axe central, une région urbaine majeure à contrôler et les Américains y ont déjà un point d'appui. Militairement, les forces cubaines sont au fond du trou et pas dit que ça se bouscule beaucoup pour défendre le régime. Evidemment, les Américains ont tout à fait en mesure de faire n'importe quoi après, mais pendant, ça ne serait qu'une petite opération. Quant au capital sympathie... si demain les Américains décident de violer toutes les règles internationales pour envahir leur voisin, qui protestera au-delà de la forme ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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