C’est un message populaire. Benoitleg Posté(e) le 1 juin 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juin 2018 (modifié) Il y a 7 heures, elannion a dit : D'ailleurs (navré du HS) n'est il pas en partie responsable (voir complètement) de l'abandon d'une ligne Maginot allant jusqu'a la mer du nord ? Pour conserver un "glacis" protecteur qu'est la Belgique (et qu'un isolement aurait condamné) ? Je pose la question, il m'avait semblé l'avoir entendu je ne sais plus où mais rien trouvé depuis sur cette allégation. . . La fortification des frontières était sujet à fort débat dans le haut-commandement avec des avis très opposés (on le fait pas, on le fait un peu, beaucoup, énormément, sur toute la frontière, etc..) lors de sa définition (en 1923-26). À cette époque, l'Italie et la Belgique étaient des alliés, ce qui fait que la fortification de ces deux fronts n'a pas été prévue et à un moment où la position française est solide face à la Grande-Bretagne . Dès que l'Italie est devenue imprévisible, ce segment a été pris en compte. La même chose est prévue pour les abords de la Belgique proche de l'Allemagne en 1934 (secteurs Escaut/Maubeuge/Montmédy) et un front continu est ébauché de Belfort à Dunkerque à partir de 1935. Et les choses s'accélèrent encore après la remilitarisation de la Rhénanie. La différence tient à la qualité des fortifications, le segment de la frontière allemande ayant été toujours prioritaire, avec un construction dès 1930 constituée d'ouvrages profonds et denses. Le segment belge est fortifié plus tardivement, avec moins de crédits et des ouvrages généralement plus légers (mais pour certains assez respectables vers Maubeuge). Il n'y a donc pas eu abandon d'une ligne Maginot allant jusqu'à la Mer du Nord, avec au contraire un accroissement du dispositif, l'influence de la Grande-Bretagne dans tout cela restant assez superficielle. =>fin du HS. Modifié le 1 juin 2018 par Benoitleg 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 4 juin 2018 Share Posté(e) le 4 juin 2018 (modifié) Et Maginot a toujours été conçue pour se coordonner avec des troupes mobiles autour et de fort soutien d'artillerie. Les canons supérieurs a 75mm étaient volontairement très rares dans les fortifications. L'artillerie lourde aurait dû être derrière en permanence. Les ouvrages devaient harceler, canaliser et renseigner sur l'avancée ennemie dont les concentrations et points de passage auraient été traité par le feu. A la faveur de la débâcle, dès que Maginot a perdu ses troupes d'interstice et ses régiments d'artillerie, elle devenait inefficace et obsolète. Là, où la cohérence du dispositif a été maintenu, elle a tenu plusieurs jours. PS. oups HS Modifié le 4 juin 2018 par Chaps 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 4 juin 2018 Share Posté(e) le 4 juin 2018 Citation Merkel endorses Macron’s EU military plan German Chancellor sounds cautious note on Macron’s eurozone reform plans. German Chancellor Angela Merkel said Sunday she supports the idea of a joint European defense force, adding that the initiative could be open to British participation post Brexit. Merkel’s French counterpart Emmanuel Macron has been pushing for the creation of a combined EU military force that could be deployed to trouble spots around the world. The idea had so far received a frosty reception in Berlin, with defense minister Ursula von der Leyen saying the idea is “not an imminent project for tomorrow.” Merkel’s intervention represents a significant change of tone. “I am in favor of President Macron’s proposal for an intervention initiative,” Merkel said in a wide-raning interview with Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. Merkel said the initiative “needs to fit into the structure of defense cooperation,” which she said should bring down the number of different EU weapon systems from 180 to “about 30.” “With this, we will already develop more European unity. This will need to be complemented by joint strategic action in [military] deployment.” (...) Suite: https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-angela-merkel-endorses-eu-military-plan/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 4 juin 2018 Share Posté(e) le 4 juin 2018 Il fallait bien donner quelque chose. Ça coûte pas grand chose a l’Allemagne de dire ça et en même temps de diminuer les crédits à la défense. Sur le reste il semblerait que ce soit le statut quo. Un FME pour remplacer le MSE, non catégorique a la mutualisation des dettes, tout petit budget d'investissement ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 juin 2018 Share Posté(e) le 4 juin 2018 http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/06/03/97002-20180603FILWWW00050-zone-euro-merkel-prete-a-faire-des-concessions-avec-quelques-reserves.php (3 juin 2018) Angela Merkel a détaillé dimanche, dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, sa réponse à Emmanuel Macron sur l'avenir de la zone euro, en acceptant un budget d'investissement limité (...) "à deux chiffres en milliards d'euros". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 5 juin 2018 Share Posté(e) le 5 juin 2018 http://www.opex360.com/2018/06/05/fonds-europeen-de-defense-mis-a-contribution-transport-aerien-militaire-strategique/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. zx Posté(e) le 6 juin 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 juin 2018 Défense européenne : Merkel abat ses cartes La chancelière propose la création d'un conseil de sécurité européen, avec un nombre réduit de membres, pour agir plus vite. Une vision à long terme. http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/defense-europeenne-merkel-abat-ses-cartes-06-06-2018-2224727_1897.php Sans être belliciste, l'Allemagne n'entend pas laisser au Royaume-Unil'avantage d'être l'allié naturel et unique de la France dans un monde où les États-Unis se retirent peu à peu du théâtre militaire européen. C'est un point d'inflexion important qui mûrit depuis quelques années dans l'esprit d'Angela Merkel et qu'elle a exposé clairement dans une grande interview accordée à la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Naturellement, la chancelière ne méconnaît pas les contraintes qui pèsent sur l'exécutif allemand dans le recours à la Bundeswehr. Les règles constitutionnelles de l'emploi de la force en Allemagne ne sont pas, pour autant, inconciliables avec l'Europe de la défense au sein de laquelle Berlin entend prendre toute sa place. La doctrine militaire allemande raccrochée à l'Europe Emmanuel Macron a lancé l'idée de « construire une culture stratégique commune » en vue de parvenir, plus tard, à la mise au point d'interventions militaires communes. « Nos militaires le disent aussi, précise un conseiller de la chancelière. Mais cette préparation commune de nos armées ne remplacera pas les décisions parlementaires qui seules peuvent décider de la participation allemande à une mission spécifique. Les règles constitutionnelles allemandes ne seront pas contournées. Nous cherchons cependant le raccrochage de la doctrine militaire allemande à la politique européenne. » Selon celles-ci, la Bundeswehr peut agir, avec l'accord du Parlement, dans le cadre d'une mission onusienne basée sur le chapitre 7 de la Charte des Nations unies. Elle peut aussi venir au secours d'un État demandeur, toujours selon les règles onusiennes. Un article de la Constitution allemande permet aussi à l'armée allemande de prêter son concours à une action européenne. En revanche, le bombardement en Syrie à la suite des attaques chimiques décidé récemment par Donald Trump et Emmanuel Macron « n'est pas envisageable pour l'Allemagne, quelles que soient les justifications onusiennes avancées en l'occurrence par ces deux pays », précise-t-on à Berlin. Des systèmes d'armes européens incompatibles Mais, pour parvenir à une force européenne, il faut d'abord s'assurer que les systèmes d'armement des armées européennes réussissent à communiquer entre eux afin de se coordonner. Ce n'est absolument pas le cas pour le moment. Les armes européennes risqueraient du reste de se tirer l'une sur l'autre… Angela Merkel rappelle, pour le déplorer, qu'il existe en effet, dans l'Europe des 28, 180 systèmes d'armes différents. « Nous devons arriver à une situation comme celle des États-Unis où il n'y a qu'une trentaine de systèmes d'armes. » Dans le cadre de la coopération militaire structurée (Pesco, selon l'acronyme bruxellois), à laquelle adhère 25 pays, c'est à l'Agence européenne de défense (AED) que revient le rôle de recenser les différents systèmes d'armes et d'identifier quels sont les besoins en armement pour les années à venir. Mais, dans ce domaine, la souveraineté reste essentielle et chaque État est libre de faire appel à l'expertise de l'AED pour améliorer ses capacités militaires. La création du Fonds européen pour la défense – encore faible – constitue une avancée majeure sur une longue route qui prendra au moins dix ans avant que l'Europe de la défense ne soit capable de se projeter dans une réelle opération commune et coordonnée. Menace numérique Le plus difficile sera sans doute de se mettre d'accord sur une ligne stratégique commune. Qui sont nos alliés ? Qui sont ceux qui nous menacent ? Quel degré de menace et quelle réponse proportionnée ? Il n'aura échappé à personne qu'on ne peut guère décider du feu nucléaire à 27 (option ultime, s'entend)... Mais, en vérité, la menace la plus sérieuse réside plutôt dans une prise de contrôle numérique de nos infrastructures par une puissance étrangère. Et c'est cette défense européenne là qu'il faudrait construire en commun tant la parade coûte cher. Et l'Europe n'est pas la plus avancée dans ce domaine... Quant à se défendre rapidement contre une agression extérieure, là aussi, le nombre ne plaide pas en faveur d'une réactivité pertinente. Angela Merkel suggère de remédier à ce problème par deux propositions fortes. D'abord, transformer les sièges non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU occupés par les nations européennes à l'ONU en sièges européens, de manière à exister en tant que tel sur la scène internationale. On notera cependant qu'elle ne demande pas à la France de renoncer à son statut de membre permanent du Conseil de sécurité ni de placer son droit de veto au service de l'Union européenne. Un Conseil européen de sécurité Ensuite, elle propose de réfléchir à la création d'un « conseil de sécurité européen » dont les pays européens seraient membres par rotation et « qui pourrait agir plus rapidement, en étroite collaboration avec la haute représentante pour la politique étrangère et avec les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU », explique la chancelière. « Mon objectif est que le monde sache que l'Europe agit d'une seule voix en matière de politique étrangère », conclut Angela Merkel sur ce chapitre, esquissant sans doute ce qu'elle considérerait comme son héritage à la fin de son long règne. À Adenauer, la réconciliation avec la France. À Helmut Kohl, la réunification. À Gerhard Schröder, les réformes et le redécollage économique de l'Europe. À Angela Merkel, l'arrimage de l'Allemagne à une Europe unie face aux défis du monde ? 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 Il y a 2 heures, zx a dit : Défense européenne : Merkel abat ses cartes La chancelière propose la création d'un conseil de sécurité européen, avec un nombre réduit de membres, pour agir plus vite. Une vision à long terme. http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/defense-europeenne-merkel-abat-ses-cartes-06-06-2018-2224727_1897.php Masquer le contenu Sans être belliciste, l'Allemagne n'entend pas laisser au Royaume-Unil'avantage d'être l'allié naturel et unique de la France dans un monde où les États-Unis se retirent peu à peu du théâtre militaire européen. C'est un point d'inflexion important qui mûrit depuis quelques années dans l'esprit d'Angela Merkel et qu'elle a exposé clairement dans une grande interview accordée à la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Naturellement, la chancelière ne méconnaît pas les contraintes qui pèsent sur l'exécutif allemand dans le recours à la Bundeswehr. Les règles constitutionnelles de l'emploi de la force en Allemagne ne sont pas, pour autant, inconciliables avec l'Europe de la défense au sein de laquelle Berlin entend prendre toute sa place. La doctrine militaire allemande raccrochée à l'Europe Emmanuel Macron a lancé l'idée de « construire une culture stratégique commune » en vue de parvenir, plus tard, à la mise au point d'interventions militaires communes. « Nos militaires le disent aussi, précise un conseiller de la chancelière. Mais cette préparation commune de nos armées ne remplacera pas les décisions parlementaires qui seules peuvent décider de la participation allemande à une mission spécifique. Les règles constitutionnelles allemandes ne seront pas contournées. Nous cherchons cependant le raccrochage de la doctrine militaire allemande à la politique européenne. » Selon celles-ci, la Bundeswehr peut agir, avec l'accord du Parlement, dans le cadre d'une mission onusienne basée sur le chapitre 7 de la Charte des Nations unies. Elle peut aussi venir au secours d'un État demandeur, toujours selon les règles onusiennes. Un article de la Constitution allemande permet aussi à l'armée allemande de prêter son concours à une action européenne. En revanche, le bombardement en Syrie à la suite des attaques chimiques décidé récemment par Donald Trump et Emmanuel Macron « n'est pas envisageable pour l'Allemagne, quelles que soient les justifications onusiennes avancées en l'occurrence par ces deux pays », précise-t-on à Berlin. Des systèmes d'armes européens incompatibles Mais, pour parvenir à une force européenne, il faut d'abord s'assurer que les systèmes d'armement des armées européennes réussissent à communiquer entre eux afin de se coordonner. Ce n'est absolument pas le cas pour le moment. Les armes européennes risqueraient du reste de se tirer l'une sur l'autre… Angela Merkel rappelle, pour le déplorer, qu'il existe en effet, dans l'Europe des 28, 180 systèmes d'armes différents. « Nous devons arriver à une situation comme celle des États-Unis où il n'y a qu'une trentaine de systèmes d'armes. » Dans le cadre de la coopération militaire structurée (Pesco, selon l'acronyme bruxellois), à laquelle adhère 25 pays, c'est à l'Agence européenne de défense (AED) que revient le rôle de recenser les différents systèmes d'armes et d'identifier quels sont les besoins en armement pour les années à venir. Mais, dans ce domaine, la souveraineté reste essentielle et chaque État est libre de faire appel à l'expertise de l'AED pour améliorer ses capacités militaires. La création du Fonds européen pour la défense – encore faible – constitue une avancée majeure sur une longue route qui prendra au moins dix ans avant que l'Europe de la défense ne soit capable de se projeter dans une réelle opération commune et coordonnée. Menace numérique Le plus difficile sera sans doute de se mettre d'accord sur une ligne stratégique commune. Qui sont nos alliés ? Qui sont ceux qui nous menacent ? Quel degré de menace et quelle réponse proportionnée ? Il n'aura échappé à personne qu'on ne peut guère décider du feu nucléaire à 27 (option ultime, s'entend)... Mais, en vérité, la menace la plus sérieuse réside plutôt dans une prise de contrôle numérique de nos infrastructures par une puissance étrangère. Et c'est cette défense européenne là qu'il faudrait construire en commun tant la parade coûte cher. Et l'Europe n'est pas la plus avancée dans ce domaine... Quant à se défendre rapidement contre une agression extérieure, là aussi, le nombre ne plaide pas en faveur d'une réactivité pertinente. Angela Merkel suggère de remédier à ce problème par deux propositions fortes. D'abord, transformer les sièges non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU occupés par les nations européennes à l'ONU en sièges européens, de manière à exister en tant que tel sur la scène internationale. On notera cependant qu'elle ne demande pas à la France de renoncer à son statut de membre permanent du Conseil de sécurité ni de placer son droit de veto au service de l'Union européenne. Un Conseil européen de sécurité Ensuite, elle propose de réfléchir à la création d'un « conseil de sécurité européen » dont les pays européens seraient membres par rotation et « qui pourrait agir plus rapidement, en étroite collaboration avec la haute représentante pour la politique étrangère et avec les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU », explique la chancelière. « Mon objectif est que le monde sache que l'Europe agit d'une seule voix en matière de politique étrangère », conclut Angela Merkel sur ce chapitre, esquissant sans doute ce qu'elle considérerait comme son héritage à la fin de son long règne. À Adenauer, la réconciliation avec la France. À Helmut Kohl, la réunification. À Gerhard Schröder, les réformes et le redécollage économique de l'Europe. À Angela Merkel, l'arrimage de l'Allemagne à une Europe unie face aux défis du monde ? Ça ne couvre pas tout mais c'est tout de même dense et ça me semble cohérent. Ensuite, le diable est évidemment dans les détails (règles de vote, obligation ou pas des décisions du conseil ainsi créé, politique industrielle de souveraineté afférente, etc..) mais ça me semble être un net progrès dans le bon sens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 il y a une heure, Boule75 a dit : Ça ne couvre pas tout mais c'est tout de même dense et ça me semble cohérent. Ensuite, le diable est évidemment dans les détails (règles de vote, obligation ou pas des décisions du conseil ainsi créé, politique industrielle de souveraineté afférente, etc..) mais ça me semble être un net progrès dans le bon sens. C'est surtout une net affirmation de l'Europe au-delà des nations européenne. Je note que la Belgique a pris soin d'attendre cette déclaration et n'a pas fait d'annonce sur le f-35. Quant au noyau dur il y aura l'allemagne, la France et l'Espagne, l'Italie ? , la suède ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 il y a 1 minute, herciv a dit : C'est surtout une net affirmation de l'Europe au-delà des nations européenne. Je note que la Belgique a pris soin d'attendre cette déclaration et n'a pas fait d'annonce sur le f-35. Quant au noyau dur il y aura l'allemagne, la France et l'Espagne, l'Italie ? , la suède ? Mais qui dit que la dite synergie sur le matériel ne se fera pas au profit des US et pourquoi pas du F-35? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 il y a 1 minute, Castor a dit : Mais qui dit que la dite synergie sur le matériel ne se fera pas au profit des US et pourquoi pas du F-35? Ben le programme FCAS n'inclus pas le f-35 sauf erreur de ma part ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 Cela fait plus de 70 que l'OTAN a des normes communes. A quel niveau se situe les incompatibilités entre européens ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 il y a 4 minutes, collectionneur a dit : Cela fait plus de 70 que l'OTAN a des normes communes. A quel niveau se situe les incompatibilités entre européens ? La connectique ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 6 juin 2018 Share Posté(e) le 6 juin 2018 il y a 44 minutes, herciv a dit : Ben le programme FCAS n'inclus pas le f-35 sauf erreur de ma part ? Je ne répondait pas sur le FCAS forcement, mais il est évident avec la composante OTAN et le prisme de certain pays que les US se procureront une part du gâteau et profite de cette initiative. Si le FCAS se fait, Il y aura une partie des forces UE avec le F-35 et l'autre avec le FCAS, les deux ne seront pas incompatible. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Il y a 5 heures, Castor a dit : les deux ne seront pas incompatible Ca c'est un choix stratégique auquel les US ont choisi de répondre négativement avec le MADL. Bon il reste la l-16 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Il y a 3 heures, herciv a dit : Ca c'est un choix stratégique auquel les US ont choisi de répondre négativement avec le MADL. Bon il reste la l-16 Mais la le sujet bascule sur la compatibilité d'une des liaisons de donnée. Ça n’empêchera pas les Rafale et les F-35 de coopérer, surtout si on envisage qu'a terme les US en feront la référence pour les opérations de la coalition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Il y a 15 heures, zx a dit : La chancelière propose la création d'un conseil de sécurité européen C'est assez malin comme idée car la seule manière de faire assumer par les Allemands une politique des intérêts (voire une politique délibérément agressive ?) c'est de le faire sous le masque de l'Europe, en disant "c'est pas l'Allemagne, c'est l'Europe" : Le 31/5/2018 à 17:10, Wallaby a dit : L'Allemagne s'est unifiée par la guerre : bataille de Sadova, guerre prusso-danoise, guerre franco-allemande. La bataille de Sadova peut être considérée comme une guerre civile allemande. Et pourJoschka Fischer, ministre des affaires étrangères allemand, la guerre du Kosovo était une "guerre d'unification européenne" : l'union européenne est une justification idéologique de la guerre. -- Le 4/6/2018 à 13:15, Wallaby a dit : 23 avril 2018. Stephen Holmes : 14:13 Ils ne veulent pas imiter l'Allemagne. Parce que les Allemands, afin de mettre en avant leur sentiment de culpabilité d'avoir ravagé le monde autour d'eux, effacent leur fierté nationale. Mais les Polonais disent : pourquoi effacer notre fierté nationale ? Notre fierté nationale était notre résistance, contre les nazis, et notre résistance contre Moscou aussi. Nous n'allons donc pas être comme les Allemands. Habermas peut parler de "patriotisme constitutionnel", mais c'est pour les Allemands. On ne veut pas de ça. Cela n'a rien à voir avec nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Je vois l'entourloupe d'ici... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Le 06/06/2018 à 19:14, zx a dit : Défense européenne : Merkel abat ses cartes La chancelière propose la création d'un conseil de sécurité européen, avec un nombre réduit de membres, pour agir plus vite. Une vision à long terme. http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/defense-europeenne-merkel-abat-ses-cartes-06-06-2018-2224727_1897.php Révéler le texte masqué Sans être belliciste, l'Allemagne n'entend pas laisser au Royaume-Unil'avantage d'être l'allié naturel et unique de la France dans un monde où les États-Unis se retirent peu à peu du théâtre militaire européen. C'est un point d'inflexion important qui mûrit depuis quelques années dans l'esprit d'Angela Merkel et qu'elle a exposé clairement dans une grande interview accordée à la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Naturellement, la chancelière ne méconnaît pas les contraintes qui pèsent sur l'exécutif allemand dans le recours à la Bundeswehr. Les règles constitutionnelles de l'emploi de la force en Allemagne ne sont pas, pour autant, inconciliables avec l'Europe de la défense au sein de laquelle Berlin entend prendre toute sa place. La doctrine militaire allemande raccrochée à l'Europe Emmanuel Macron a lancé l'idée de « construire une culture stratégique commune » en vue de parvenir, plus tard, à la mise au point d'interventions militaires communes. « Nos militaires le disent aussi, précise un conseiller de la chancelière. Mais cette préparation commune de nos armées ne remplacera pas les décisions parlementaires qui seules peuvent décider de la participation allemande à une mission spécifique. Les règles constitutionnelles allemandes ne seront pas contournées. Nous cherchons cependant le raccrochage de la doctrine militaire allemande à la politique européenne. » Selon celles-ci, la Bundeswehr peut agir, avec l'accord du Parlement, dans le cadre d'une mission onusienne basée sur le chapitre 7 de la Charte des Nations unies. Elle peut aussi venir au secours d'un État demandeur, toujours selon les règles onusiennes. Un article de la Constitution allemande permet aussi à l'armée allemande de prêter son concours à une action européenne. En revanche, le bombardement en Syrie à la suite des attaques chimiques décidé récemment par Donald Trump et Emmanuel Macron « n'est pas envisageable pour l'Allemagne, quelles que soient les justifications onusiennes avancées en l'occurrence par ces deux pays », précise-t-on à Berlin. Des systèmes d'armes européens incompatibles Mais, pour parvenir à une force européenne, il faut d'abord s'assurer que les systèmes d'armement des armées européennes réussissent à communiquer entre eux afin de se coordonner. Ce n'est absolument pas le cas pour le moment. Les armes européennes risqueraient du reste de se tirer l'une sur l'autre… Angela Merkel rappelle, pour le déplorer, qu'il existe en effet, dans l'Europe des 28, 180 systèmes d'armes différents. « Nous devons arriver à une situation comme celle des États-Unis où il n'y a qu'une trentaine de systèmes d'armes. » Dans le cadre de la coopération militaire structurée (Pesco, selon l'acronyme bruxellois), à laquelle adhère 25 pays, c'est à l'Agence européenne de défense (AED) que revient le rôle de recenser les différents systèmes d'armes et d'identifier quels sont les besoins en armement pour les années à venir. Mais, dans ce domaine, la souveraineté reste essentielle et chaque État est libre de faire appel à l'expertise de l'AED pour améliorer ses capacités militaires. La création du Fonds européen pour la défense – encore faible – constitue une avancée majeure sur une longue route qui prendra au moins dix ans avant que l'Europe de la défense ne soit capable de se projeter dans une réelle opération commune et coordonnée. Menace numérique Le plus difficile sera sans doute de se mettre d'accord sur une ligne stratégique commune. Qui sont nos alliés ? Qui sont ceux qui nous menacent ? Quel degré de menace et quelle réponse proportionnée ? Il n'aura échappé à personne qu'on ne peut guère décider du feu nucléaire à 27 (option ultime, s'entend)... Mais, en vérité, la menace la plus sérieuse réside plutôt dans une prise de contrôle numérique de nos infrastructures par une puissance étrangère. Et c'est cette défense européenne là qu'il faudrait construire en commun tant la parade coûte cher. Et l'Europe n'est pas la plus avancée dans ce domaine... Quant à se défendre rapidement contre une agression extérieure, là aussi, le nombre ne plaide pas en faveur d'une réactivité pertinente. Angela Merkel suggère de remédier à ce problème par deux propositions fortes. D'abord, transformer les sièges non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU occupés par les nations européennes à l'ONU en sièges européens, de manière à exister en tant que tel sur la scène internationale. On notera cependant qu'elle ne demande pas à la France de renoncer à son statut de membre permanent du Conseil de sécurité ni de placer son droit de veto au service de l'Union européenne. Un Conseil européen de sécurité Ensuite, elle propose de réfléchir à la création d'un « conseil de sécurité européen » dont les pays européens seraient membres par rotation et « qui pourrait agir plus rapidement, en étroite collaboration avec la haute représentante pour la politique étrangère et avec les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU », explique la chancelière. « Mon objectif est que le monde sache que l'Europe agit d'une seule voix en matière de politique étrangère », conclut Angela Merkel sur ce chapitre, esquissant sans doute ce qu'elle considérerait comme son héritage à la fin de son long règne. À Adenauer, la réconciliation avec la France. À Helmut Kohl, la réunification. À Gerhard Schröder, les réformes et le redécollage économique de l'Europe. À Angela Merkel, l'arrimage de l'Allemagne à une Europe unie face aux défis du monde ? (recopié du fil guerre commerciale US UE) L'article (américain) parle du désarroi des (ex-?)alliés américains devant l'évolution des relations transatlantiques sous Trump (et surtout en 2018 sur les dossiers intérnationaux), avec des sources (canadiennes, UK et surtout allemandes). Les allemands auraient eu un déclic sur Trump, et commencent à envisager les USA comme n'importe quel autre pays ... concurrent ou ennemi. On verra peut être les allemands bouger plus sur l'Europe prochainement. https://www.newyorker.com/news/letter-from-trumps-washington/under-trump-america-first-really-is-turning-out-to-be-america-alone Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Le 07/06/2018 à 05:51, herciv a dit : Ca c'est un choix stratégique auquel les US ont choisi de répondre négativement avec le MADL. Bon il reste la l-16 MADL et Liaison 16 sont déjà compatibles Outre-Manche. https://ukdefencejournal.org.uk/raf-demonstrate-multifunction-advanced-data-link-interoperability-f-35b-typhoon/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Le 06/06/2018 à 22:57, Castor a dit : Mais qui dit que la dite synergie sur le matériel ne se fera pas au profit des US et pourquoi pas du F-35? Synergie sur le matériel, c'est un bel objectif. De quel genre de synergie parle-t-on, au fait ? Genre Eurofighter par exemple ? Le 06/06/2018 à 21:23, Boule75 a dit : Ça ne couvre pas tout mais c'est tout de même dense et ça me semble cohérent. Ensuite, le diable est évidemment dans les détails (règles de vote, obligation ou pas des décisions du conseil ainsi créé, politique industrielle de souveraineté afférente, etc..) mais ça me semble être un net progrès dans le bon sens. Je ne suis pas du tout convaincu. Merkel propose une superstructure, un "Conseil de sécurité", bref un machin, sans commencer d'abord par l'essentiel c'est-à-dire la possibilité légale même d'intervenir ensemble. L'Allemagne serait plus crédible si elle commençait par revoir les règles suivant lesquelles elle envisage d'intervenir hors de ses frontières. Du côté des moyens, c'est à peu près du même acabit, pas d'augmentation sérieuse du budget de défense alors que la disponibilité et le caractère opérationnel des forces allemandes sont au 36ème dessous. Pour remonter la pente, une seule chose est certaine, il faudrait des crédits. Rien de sérieux, sauf une seule chose, la volonté réaffirmée d'unifier les matériels... c'est-à-dire de permettre à l'industrie allemande de se tailler et confirmer une place appréciable dans ce domaine. Bref, la seule chose sérieuse dans la politique étrangère allemande, c'est sa volonté de favoriser et de renforcer son activité industrielle. Rien de nouveau sous le soleil ... Le 06/06/2018 à 23:05, Boule75 a dit : La connectique ? Ne m'en parle pas... les prises électriques en Angleterre, quelle plaie ! Et puis cette manie de leurs chars de toujours rouler à gauche. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 4 hours ago, Arland said: MADL et Liaison 16 sont déjà compatibles Outre-Manche. https://ukdefencejournal.org.uk/raf-demonstrate-multifunction-advanced-data-link-interoperability-f-35b-typhoon/ Compatible c'est un grand mot ... ... techniquement il s'agit d'ajouter une brique qui sert de pont radio entre les vecteur MADL et les vecteur L16 ... ... ce "pont" doit être aéroporté sur une plateforme équipé d'antenne pouvant se connecter a un réseau P2P MADL ... et en même temps s'abonner a un réseau L16. Ça impose donc un aéronef servant de relai de com - Awacs, Tanker, drone ... - assez proche de la patrouille MADL. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Ne m'en parle pas... les prises électriques en Angleterre, quelle plaie ! Et puis cette manie de leurs chars de toujours rouler à gauche. Et la place du conducteur n'est pas au même endroit ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Je ne suis pas du tout convaincu. Merkel propose une superstructure, un "Conseil de sécurité", bref un machin, sans commencer d'abord par l'essentiel c'est-à-dire la possibilité légale même d'intervenir ensemble. L'Allemagne serait plus crédible si elle commençait par revoir les règles suivant lesquelles elle envisage d'intervenir hors de ses frontières. Il me semble bien que c'est traité dans l'article : opération validée par le chapitre 7 de la Charte de l'ONU, aide à un état en faisant la demande, réponse à une demande découlant des traités (OTAN, UE). On peut considérer que c'est insuffisant, il manque le joli flou qui préside à la doctrine française d'intervention au nom des "intérêts vitaux", mais pour le reste, ça ressemble beaucoup. Il y a 1 heure, Alexis a dit : Du côté des moyens, c'est à peu près du même acabit, pas d'augmentation sérieuse du budget de défense alors que la disponibilité et le caractère opérationnel des forces allemandes sont au 36ème dessous. Pour remonter la pente, une seule chose est certaine, il faudrait des crédits. +6% en 5 ans, et je ne sais même pas s'ils prennent en compte l'inflation. Je soupçonne qu'ils aient aussi un bon gros problème dans la manière de dépenser, pour avoir une disponibilité aussi minalbe. Sur, ta critique est légitime. Il y a 1 heure, Alexis a dit : Rien de sérieux, sauf une seule chose, la volonté réaffirmée d'unifier les matériels... c'est-à-dire de permettre à l'industrie allemande de se tailler et confirmer une place appréciable dans ce domaine. Bref, la seule chose sérieuse dans la politique étrangère allemande, c'est sa volonté de favoriser et de renforcer son activité industrielle. Rien de nouveau sous le soleil ... Cette critique là pourrait être un peu excessive. Peut être aussi vont-ils changer sous l'emprise de la nécessité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 6 hours ago, Boule75 said: +6% en 5 ans, et je ne sais même pas s'ils prennent en compte l'inflation. Je soupçonne qu'ils aient aussi un bon gros problème dans la manière de dépenser, pour avoir une disponibilité aussi minable. Les allemands dépensent le gros de leur budget en coûts de personnels ... c'est l'Assedic locale en quelques sorte. Pour le reste c'est désinvestissement total ... au sens de la banque mondial ils sont a moins de 1.2% sur PIB. https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/MS.MIL.XPND.GD.ZS?end=2016&locations=DE&start=1960&view=chart Au sens de l'OTAN ... 1.22% http://www.dw.com/en/german-defense-spending-way-below-2-percent-target/a-42224509 Mais c'est la faute au PIB allemand qui croit beaucoup plus vite que les programmes militaires qui n'arrivent pas a suivre Quote The would-be coalition's blueprint foresees a military budget of €42.4 billion ($52 billion) in 2021, up from €37 billion in 2017. However, according to BDI, given Germany's economic growth projections, that spending level would amount to just 1.15 percent of gross domestic product every year between 2018 and 2021. En même temps je les comprends un peu ... pourquoi claquer du blé dans un truc qui ne sert a rien ... alors que tout le pays souffre d'un désinvestissement chronique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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