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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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gné ??? mécaniquement pas vraiment.

la seule manière de faire ce serait de faire marcher la planche à billet (donc de générer de l'inflation)

C'est ce qu'il se passe avec les QE ... d'ou une partie de l'augmentation des prix des matieres premiere - une partie seulement - ... Ca fait d'ailleurs chier les chinois qui eux aussi on a gérer l'inflation mais contrainte la leur.

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la seule manière de faire ce serait de faire marcher la planche à billet (donc de générer de l'inflation)

Là c'est pour en réduire la charge, autant dire une dévaluation de fait, et pas petite vu les montants; ça s'est fait à d'autres époques, mais c'est le coup de tonnerre pour les petits épargnants, un phénomène qui a connu de récents développements aux USA dont une part significative de la population s'est remise à croire à l'épagne individuelle plutôt qu'au "tout crédit".... Un coup à encourager la Tea Party et affiliés. Faire ça, c'est flinguer la confiance déjà fragile, ce qu'il reste de consommation (Chine pas contente), et surtout trucider ce qu'il reste de crédibilité à la signature US.

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Pourquoi la survie à long terme de l'euro est improbable

Source : La Tribune.fr - 15/02/2011

Dans un long entretien à La Tribune, Niall Ferguson, professeur d'histoire à l'université de Harvard, porte un regard pessimiste sur l'Europe. Il se dit certain que les mouvements populistes ont de beaux jours devant eux. Et il s'interroge sur les effets de la montée en puissance de la Chine.

Vous êtes l'un des premiers à avoir analysé la crise qui a touché l'économie mondiale à partir de 2007. Pouvons-nous dire que nous sommes aujourd'hui sortis de cette crise ?

Le monde a dû faire face une grande dépression. Heureusement, nous avons eu recours à des mesures fiscales et monétaires massives qui nous ont permis d'en atténuer les effets. Et aujourd'hui, après ces mesures de soutien excessives, nous avons la gueule de bois. Celle-ci prend la forme d'une crise de dette souveraine, qui s'étend chaque fois qu'un pays est attaqué par les marchés financiers, parce qu'il trop endetté. Est-ce que cet enchaînement va aller au-delà de la zone euro et traverser l'Atlantique ou prendre la direction du Japon ? J'en suis convaincu depuis un petit moment, parce que les déficits ou l'endettement de ces pays n'ont rien à envier à ceux que nous surnommons les Pigs, je veux parler du Portugal, de la Grèce, de l'Irlande ou de l'Espagne. Voilà pourquoi je m'attends à un changement significatif de la perception des investisseurs, sur l'aspect risqué des obligations japonaises ou américaines. Changement qui se traduirait par un mouvement à la hausse des taux d'intérêt nominaux, avec des conséquences très importantes pour ces pays. C'est le grand risque que court actuellement l'économie mondiale, étant donnée la taille des économies japonaise et américaine.

Lors du dernier World Economic Forum à Davos, de nombreux intervenants ont insisté sur l'écart croissant entre la bonne santé des économies émergentes et le marasme des pays industrialisés. Partagez-vous cette analyse?

Sur un plan historique la crise financière est un épiphénomène. Il s'agit d'un événement relativement discret qui intervient dans le contexte d'un déplacement massif du pouvoir économique de l'Occident vers l'Orient. En réalité, cette crise n'a fait qu'accélérer ce transfert, qui avait débuté bien avant 2007.

Est-ce que dans l'histoire, le monde a connu de tels transferts de pouvoir?

Si on regarde un peu plus d'un siècle en arrière, on a connu un phénomène comparable, lorsque les États-Unis et l'Allemagne ont pris le pas sur la Grande Bretagne dans le palmarès des puissances industrielles. Dans le premier cas, ce changement s'est fait en douceur, les Etats-Unis doublant la Grande Bretagne dans les années 1870, et cette dernière acceptant très bien sa relégation graduelle d'un statut de senior à celui de junior dans le cadre d'un partenariat anglo-américain. En revanche, dans le cas de l'Allemagne, même si ce pays avait des affinités culturelles avec la Grande Bretagne, le résultat a été un conflit désastreux. Aujourd'hui, lorsqu'on se penche sur la relation sino-américaine, on peut se poser des questions. Est-ce que le partenariat économique sino-américain va continuer à exister ? S'il devait disparaître, par quoi serait-il remplacé ? Par une simple compétition entre deux rivaux, ou par quelque chose de plus sérieux, voire par un conflit?

Quel est votre pronostic?

Je ne suis pas fondamentalement pessimiste et je ne crois pas que nous sommes à l'aube d'un nouveau type de guerre froide, ou qu'un jour éclateront de véritables guerres entre les États-Unis et la Chine. Ce n'est pas inévitable. Mais parallèlement, si l'on considère l'importance de la demande chinoise en matières première, demande qui va aller en s'amplifiant, et l'offre mondiale de ces ressources minières ou naturelles, il parait probable qu'une rivalité va s'instaurer entre les puissances occidentales et la Chine. Ce ne serait pas une surprenant, dans la mesure où la plupart des grands conflits de l'ère moderne ont eu pour enjeu des matières premières. Au XVIe et XVIIe, on s'est battu pour l'or et l'argent, au XVIIIe pour le sucre et les épices, au XIXe pour le charbon, au XXe siècle pour le pétrole...Voilà pourquoi je ne serais pas surpris de voir le partenariat sino-américain, qui remonte à 1972, prendre fin. Et je pense que nous assistons actuellement à sa désintégration.

Vous vous placez dans une perspective de long terme ?

Pas tant que ça. En fait, on entend déjà beaucoup de critiques chinoises sur la politique américaine. Quand j'étais à Pékin en novembre dernier, les Chinois ne cessaient de taper sur Ben Bernanke pour sa politique monétaire QE2. Sur le plan militaire, la visite à Pékin du Secrétaire à la défense Robert Gates en janvier a été marquée par des signaux très symboliques de la montée en puissance militaire de la Chine. Nous avons déjà des preuves que ce mariage prend l'eau. La réalité, c'est que ce qu'on appelle la Chinamérique se résumait à un mariage économique entre un épargnant et un dépensier et j'ai toujours pensé que des alliances de cette nature ne durent pas. Passé un certain point, il s'agit d'une amitié très illusoire. Et pour des raisons essentiellement économiques, on va surgir des frictions entre les deux puissances.

Au cours de la prochaine décennie, il est peu probable que ces tensions prennent un tour militaire mais sur le plan diplomatique, on voit déjà les Chinois entrain de se positionner dans la région Asie Pacifique. À Séoul par exemple, les Coréens reconnaissent que la Chine est déjà devenue la puissance dominante. Que c'est le pays avec lequel ils ne veulent pas avoir d'ennuis. Or Washington n'a pas encore pris la pleine mesure de ce changement. Sans doute parce qu'au cours de la dernière décennie, les administrations successives se sont surtout concentrées sur le Moyen Orient et les conflits en Irak et en Afghanistan. Mais au cours de la même période, la Chine a émergé si rapidement, qu'en termes de PIB calculé en parité de pouvoir d'achat, la Chine, en y incluant Taïwan et Hongkong a déjà atteint la taille des États-Unis. Et pourtant, les Américains sont toujours persuadés que le partenariat sino-américain est inscrit dans la durée. "Ils ont besoin de nous autant que nous avons besoin d'eux", expliquent les officiels américains. Mais ils se trompent : chaque année, la Chine a de moins en moins besoin des États-Unis. Inversement, les États-Unis ont de plus en plus besoin de la Chine.

La crise de la dette souveraine semble s'être calmée en Europe, et pourtant vous restez pessimiste. Pourquoi ?

Il y a déjà dix ans, j'avais annoncé que la zone euro serait une entité instable parce qu'une union monétaire sans une union fiscale n'est pas durable. Cette analyse a été validée par la crise. Actuellement, je crois que la situation reste très fragile, et peut aisément se résumer par une question : l'électeur chrétien-démocrate allemand est-il prêt à accepter un changement institutionnel conduisant à des transferts de revenus de l'Allemagne vers la périphérie de l'Europe? La réponse est non ! Jusqu'à la réunification du pays, il était admis que l'Allemagne était le financier du processus d'intégration européenne. Elle devait fournir la première contribution au budget européen : pour la génération d'Helmut Kohl, il s'agissait d'une sorte de réparation après la Deuxième Guerre Mondiale. Les nouvelles générations allemandes ne ressentent pas la même obligation. Ce qui pose un problème majeur, parce que s'il n'y a plus personne pour faire des chèques, le processus d'intégration européenne ne peut pas continuer. En fait, il pourrait même aller à rebours.

Donc le premier problème est cet obstacle politique, Angela Merkel ne peut pas ou ne veut pas expliquer aux citoyens allemands ordinaires pourquoi ils doivent continuer à financer ce processus. Il y aurait pourtant une réponse très simple : si les Allemands refusent de continuer à payer, les banques des Lander allemands vont couler. Car il ne s'agit pas d'une crise de la dette souveraine, mais d'une crise bancaire, dont l'épicentre se situe en Allemagne. Mais ce raisonnement échappe complètement à l'opinion allemande, qui pense qu'elle travaille dur et doit payer pour ses voisins paresseux.

Pourquoi dites-vous que la construction européenne peut même aller à rebours ?

Nous vivons une période de désintégration économique, qui est très profonde et structurelle. Si vous regardez les coûts unitaires du travail, depuis la création de la zone euro en 1999, vous constatez une divergence, et non une convergence, ce qui est très problématique. Dans la période précédente, on aurait résolu le problème avec des dévaluations dans les pays devenus trop chers. Aujourd'hui, le seul ajustement possible passerait par des réductions nominales de salaires aux travailleurs Grecs, Irlandais, Portugais ou Espagnols, ce qui semble très difficile.

Vous voyez un risque d'éclatement de la zone euro ?

Ce risque est réel et je pense que ce serait une grande erreur de croire que simplement parce que l'Euro existe maintenant, il sera toujours là dans 10 ans. Le manque de volonté politique en Allemagne et la désintégration structurelle à l'œuvre dans la zone euro sont les deux facteurs qui rendent la survie à long terme de l'euro improbable. Parallèlement, du point de vue de Berlin, l'euro est un mal nécessaire, parce que sans lui, les Allemands auraient les mêmes problèmes que les Suisses avec leur monnaie trop forte. Le meilleur argument pour la survie de la zone euro est qu'elle sert très efficacement les intérêts de l'industrie allemande.

Vous voulez dire à cause de son taux de change ?

Exactement ! Rappelez-vous de la signification de la zone euro : il s'agit d'un accord qui donnait aux pays excessivement endettés comme la Belgique ou l'Italie les taux d'intérêt bas allemands, l'Allemagne bénéficiant en retour d'un taux de change plus faible. C'était ça, le deal ! Mais le problème aujourd'hui, est qu'en l'absence de transferts du centre vers la périphérie et sans une véritable intégration du marché du travail, le seul moyen de maintenir la zone euro dans sa forme actuelle passe par la déflation dans les pays périphériques. Ou alors,  il faudrait que la Banque centrale européenne introduise des assouplissements quantitatifs, du type QE2 et se montre beaucoup plus agressive dans la monétisation de la dette...

Ca vous parait envisageable ?

La solution la plus simple pour résoudre la crise de la zone euro serait que Trichet se transforme en Bernanke, adopte le QE2 et achète des obligations, et affaiblisse un peu l'euro. Les chinois pourraient répondre favorablement à cela en achetant encore plus de la dette des Pigs. L'autre solution, plus dure, serait de demander aux Grecs ou aux Irlandais de transformer leur déficit de 10% du PIB en un excédent de 5% du PIB, et c'est impossible ! D'autant qu'il y a un facteur qu'il ne faut jamais sous estimer en période d'après crise:  ce sont les conséquences politiques.

Jusqu'à présent, on est plutôt parvenu à les éviter...

Oui, mais il s'agit d'une combustion lente ! Les gens ont souvent du mal à réaliser que l'histoire ne se déroule pas au rythme d'un match de football. Les événements vont à leur rythme, mais déjà nous voyons dans de nombreux pays européens des tournants politiques majeurs, brisant de façon irréversible le consensus qui existait entre les chrétiens et sociaux démocrates depuis l'après-guerre. Je suis convaincu que le populisme va devenir de plus en plus puissant en Europe. Or il est difficile de croire que les populistes seront de vibrants défenseurs du projet européen, car leur fonds de commerce, c'est le nationalisme et la xénophobie.

Quand on regarde l'Histoire, quelle est la meilleure solution pour sortir d'une crise de la dette ? Et combien de temps cela peut prendre ?

Il y a bien eu un pays qui avait une dette dépassant 200% de son PIB, qui n'a pas fait défaut, et qui n'a pas connu l'inflation. Il s'agit de la Grande Bretagne après la bataille de Waterloo. Entre 1815 et 1914, la dette britannique a été réduite, grâce à une croissance forte, grâce à des excédents du budget primaire et grâce enfin à des taux d'intérêts bas. La Grande Bretagne pouvait, c'est vrai, compter sur deux avantages : la révolution industrielle et l'apport de son empire colonial. Malheureusement, c'est le seul cas que je connaisse. Et en dehors de cette exception, tous les pays ayant accumulé des dettes trop importantes au regard de leur PIB ont été conduits au défaut ou à l'inflation, selon que la dette était libellée dans leur propre monnaie ou dans une devise étrangère. Nous voyons donc bien ce qui risque de se passer : les pays qui ne peuvent pas imprimer de la monnaie vont faire défaut, comme l'Irlande, la Grèce et peut-être d'autres.  Les autres, ceux qui peuvent créer de la monnaie, à commencer par les États-Unis, connaîtront l'inflation et des dépréciations monétaires. C'est aussi cela, la leçon de l'Histoire.

PORTRAIT

Niall Ferguson, un écossais à la fibre braudélienne

Niall Ferguson, professeur d'histoire à Harvard mais aussi auteur d'ouvrages historico-économiques et de documentaires pour la télévision et commentateur très recherché par les médias, fait rarement dans la sobriété. Le prochain livre de ce quadragénaire écossais diplômé d'Oxford, qui sortira en Grande Bretagne au mois de mars, s'intitule tout simplement « Civilization ». Un ouvrage que son auteur qualifie de « braudélien », en référence au célèbre historien français (1902-1985), et qui a pour ambition de décrypter les différents facteurs ayant permis l'essor et la domination de l'Occident sur le reste du monde pendant 5 siècles. Facteurs qui, ont diparu ou dont l'Occident n'a plus le monopole, analyse l'auteur.

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Bon article, ca parait relativement objectif: avec l'equation actuelle,  les gvt occidentaux vont dans le mur et ca peut vraiment finir en clash avec la Chine, surtout si les US ou la Chine decide de rompre leur partenariat. Un des parametres qui peut changer cette equation ce sont les vitesses respectives des conquetes des matieres premieres de chaque cote, mais les chinois ont bien plus de cartes en main que les occidentaux pour eux (entres autres, puissance demographique et industrielle).

Enfin n'importe comment, a moyen terme si on arrive pas a tous se mettre d'accord tres vite pour changer nos modes de vie, de toute facon notre planete ne sera bientot plus habitable pour personne, donc... on aura plus a se poser de question.

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Les chinois ont bien plus de cartes en main que les occidentaux pour eux (entres autres, puissance demographique et industrielle).

En effet, les Chinois ont des cartes en main, et surtout, il n'ont pas la même conception de l'économie et de la gouvernance en général.

Un très bon article paru dans le Monde relater la domination chinoise sur les terres rares. Métaux indispensables aux technologies de ruptures US ( matériaux RAM et autres composants de leur matériels de pointe ) mais plus largement indispensables à toutes nos technologies actuelles ; téléphone portables, ordinateurs, fibre optique etc ...

Et les Chinois, conscient de leur avantages, ferme les "vannes" de l'exportation, alors que la demande de ces matériaux augmente.

D'un point de vue géologique, les Chinois disposent de 43% des réserves mondiales de terre rares, mais assurent plus de 80% de la production !

Avant les années 90, il s'agissait des USA qui disposaient de la majorité de la production, sauf que l'extraction de ces matériaux, et son traitement ( radioactif ) coûtaient cher à l'Amérique, Washington a pensé faire une bonne affaire en vendant la société qui traitait ces métaux.

Encore une bourde à l'Américaine, et les Chinois ont été suffisament intelligents pour en profiter !

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  • 1 month later...

Au secours apres l'estocade de Moody's ... le Portugal a besoin de 15 milliards pour payer les salaires. La grande sauterie continue :lol: quand les banques dictes leurs conditions aux états ... et que les allemands en ont marrent de jouer la vache a lait :)

LISBONNE - La pression sur le Portugal s'est encore accentuée mardi après une nouvelle dégradation de sa note souveraine par l'agence Moody's, alors que Bruxelles s'est dit prêt à aider le pays, mais uniquement dans le cadre d'un programme d'ajustement budgétaire.

Moody's a dégradé d'un cran la note du Portugal, de "A3" à "Baa1", mettant en avant "l'augmentation des incertitudes politiques, budgétaires et économiques, qui ont accru la possibilité que le gouvernement ne soit pas capable de tenir ses ambitieux objectifs de réduction du déficit".

Avec une note de deux crans au-dessus de celle attribuée par ses rivales Fitch et Standard & Poor's ("BBB-", la plus faible note possible pour un emprunteur crédible), Moody's, qui pourrait encore l'abaisser prochainement, reste toutefois plus optimiste, estimant que "les autres pays de la zone euro se porteront promptement à la rescousse du Portugal" en cas de besoin.

"La Commission est, bien sûr, prête à examiner toute demande éventuelle d'un ou l'autre Etat membre de la zone euro", a affirmé mardi le porte-parole de la Commission pour les Affaires économiques Amadeu Altafaj, précisant toutefois qu'un prêt éventuel ne pouvait être accordé que dans le cadre "d'un programme d'ajustement économique".

Mardi, le quotidien économique Jornal de Negocios (JdN) avait affirmé que les principales banques portugaises avaient cessé de financer l'Etat et prônaient un "emprunt intercalaire" de 15 milliards d'euros à la Commission européenne.

Interviewé mardi soir au journal télévisé de la chaîne privée TVI, Ricardo Salgado, le président de la banque BES, l'une des principales banques privées du pays, a affirmé que les "banques portugaises étaient limitées" quant au financement qu'elles pouvaient accorder au pays.

Il a par ailleurs appelé l'Etat à faire un "emprunt intercalaire" dans les prochaines semaines, afin d'éviter une rupture de financement avant les élections législatives anticipées du 5 juin prochain, comme le rapportait JdN.

"Il faut un emprunt intercalaire pour résoudre l'équation financière de l'Etat. Cela devient urgent", a-t-il déclaré à TVI ajoutant que le montant de 15 milliards "devrait suffire".

"L'Union européenne doit être prête à aider un pays dans ces circonstances", a-t-il dit.

Pour le porte-parole de la Commission pour les Affaires économiques, toute aide éventuelle à Lisbonne devra toutefois s'inscrire dans le cadre des "instruments en place, à savoir, le MESF (Mécanisme européen de stabilisation financière) et le FESF (Facilité européenne de stabilité financière).

Depuis la démission du Premier ministre José Socrates, désavoué par le rejet au Parlement d'un nouveau programme d'austérité, le Portugal est soumis à une pression croissante des marchés financiers qui, inquiets pour sa solvabilité, exigent des taux d'intérêt historiquement élevés pour le refinancer.

Après Moddy's mardi matin, Fitch a abaissé, dans l'après-midi, de deux crans ou plus les notes de six banques portugaises, estimant que l'accès aux marchés "pourrait davantage se réduire ou se fermer pour une période prolongée à la suite du dernier abaissement de la note souveraine".

Mercredi, l'Institut de gestion du crédit public (IGCP) a prévu une nouvelle émission de dette à court terme, afin de lever 750 millions à un milliard d'euros en bons du Trésor.

(©AFP / 05 avril 2011 22h14)

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Au secours apres l'estocade de Moody's ... le Portugal a besoin de 15 milliards pour payer les salaires. La grande sauterie continue :lol: quand les banques dictes leurs conditions aux états ... et que les allemands en ont marrent de jouer la vache a lait :)

J'ai toujours entendus que les politiques Allemands préférait cette situation plutot que rendre l'eruo plus flexible et autre adaptation européenne.
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Ils ont surtout besoin de râler en public pour garder leur petit positionnement politique du "Allemand = vertueux, autres = Club Med".... Ce sont des conneries, mais le gouvernement allemand, surtout celui-là et surtout à cette période, a besoin de ce type d'image.... Parce qu'il n'y a qu'une seule chose qui compte pour lui: garder le vote et le soutien de la majorité du pays, à savoir les vieux actifs et les retraités, vote qui dépend de la préservation de leur épargne et de leur rente, aux dépends de tout le reste.

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Tout a fait dans le mille, Emile... meme si une des grandes qualites des Allemands, reste de savoir faire bloc pour preserver au mieux l'interet general (ou ce qui est presente comme tel), qualite qui AMHA reste anecdotique dans les autres pays europeens, ce qui permet au gouvernement allemand de faire passer des lois pour preserver l'economie qui ne passeraient nul part ailleurs sans des mois de chaos.

Ils ont surtout besoin de râler en public pour garder leur petit positionnement politique du "Allemand = vertueux, autres = Club Med".... Ce sont des conneries, mais le gouvernement allemand, surtout celui-là et surtout à cette période, a besoin de ce type d'image.... Parce qu'il n'y a qu'une seule chose qui compte pour lui: garder le vote et le soutien de la majorité du pays, à savoir les vieux actifs et les retraités, vote qui dépend de la préservation de leur épargne et de leur rente, aux dépends de tout le reste.

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Peut être qu'avec la Portugal on fera payer les Banques

Je ne parle pas de Taxe Mais de faire crever certaines

On joue et quand on perd on appel au-secours, quelques dépôt de bilan et cela calmera

Question :

En France tous les clients sont assuré jusqu’à 70000€ après le dépôt de bilan de leur banque au delà c'est perdu.

Mais les dettes sont encore valable ? comme le crédit immobilier ?

PS: Niall Ferguson encore un américain qui parle de l'Euro ils me font rire c'est ricain

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Le problème d'une banque est qu'il est impossible de la laisser tomber sans entraîner une masse de conséquences impossibles à gérer (et même à réellement envisager): elles sont une clé de voûte de l'économie, et s'il serait encore possible de faire crever des banques d'affaires "pures", il est suicidaire de laisser crever des banques "universelles" sous peine, là, d'avoir à se payer de vrais problèmes. C'est la nature de leur chantage: elles se comportent de manière insupportable, et pourtant sont intouchables.

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Le problème d'une banque est qu'il est impossible de la laisser tomber sans entraîner une masse de conséquences impossibles à gérer (et même à réellement envisager): elles sont une clé de voûte de l'économie, et s'il serait encore possible de faire crever des banques d'affaires "pures", il est suicidaire de laisser crever des banques "universelles" sous peine, là, d'avoir à se payer de vrais problèmes. C'est la nature de leur chantage: elles se comportent de manière insupportable, et pourtant sont intouchables.

Non il faudra bien les faire crever ou les mettre sur tutelle pour les démantelés

C'est plus possibles et la classe politique sait que ces banques leurs posera problème

Pourquoi regarde les votes "Banques pourris comme les politiques je vote FN"

Et les verts pour l’Allemagne.

Voilà

 

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Y' les principes, et y'a la réalité: de FAIT, elles tiennent l'économie, et les laisser ou les faire crever n'est même pas une option à moins d'avoir un tempérament suicidaire. En mettre sous tutelle pour "discipliner le secteur", un de ces quatre faudra s'y résoudre, et plus on attend (en ne légiférant pas, en laissant faire, en les laissant définir les règles) plus ça devra être dur, voire carrément anti-démocratique/de fait illégal. Mais même ça, si c'est techniquement possible, ne sera pas sans conséquences graves ni rétorsions, parce que ça se fera dans un pays ou juste quelques-uns, et les banques sont non seulement des multinationales -donc intégrées dans les circuits de décision et dans l'économie d'autres pays-, mais aussi un secteur à part entière qui réagirait à ce genre d'atteinte par peur de voir l'exemple faire tache d'huile. Sans même compter sur les gouvernements d'autres pays qui pourraient ne pas voir la chose comme légitime, souhaitable, morale ou légale.

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Non il faudra bien les faire crever ou les mettre sur tutelle pour les démantelés

C'est plus possibles et la classe politique sait que ces banques leurs posera problème

Pourquoi regarde les votes "Banques pourris comme les politiques je vote FN"

Et les verts pour l’Allemagne.

Voilà

Un des problèmes c'est qu'une partie de la classe politique c'est les banques. Comme le dit Tancrède, laisser couler une banque c'est très risqué, surtout depuis la suppression du Glass-Steagall Act par l'administration Clinton en 1999 qui permettait la séparation des  BIF et banque de détail. Je pense que le plus simple dans la situation actuelle c'est de les saisir et des leurs casser les reins (separation BFI et banque de tail), le pb c'est qu'il faut énormément de courage et de volonté politique (inexistante pour l’instant) et la certitude de pas le faire tout seul, sinon, tu vas te faire éclater par ceux qui bougeront pas.

Enfin, on parle beaucoup des banques, mais c'est vraiment l'arbre qui cache la forêt. Surtout quand on sait que la plupart des grosses banques d'investissement ferment peu a peu tous leurs desk de « prop trading » pour se diriger vers du « market making » et passer a un statut d’ « asset management » pas soumis aux même réglementations.

Il y a aussi un véritable monde qui n’est quasiment pas régulé, le monde des hedge fund. Ça brasse une quantité d’argent absolument phénoménale, et pour ceux qui s’émeuvent déjà des rémunérations des patrons de Goldman Sachs et autre (14 million de $ cette année), sachez que dans le quartier de Mayfair à Londres ainsi que dans le Delaware et le Connecticut au US, il y a des traders et des fund manager qui touchent plus de 10 fois ces sommes, tout les ans depuis des années. Et ces gens la jouent sur tout les marchés, sans aucune exception. ils ont un poid considerable et prenne les risques qu'ils veulent. On les surveille tellement peu que c'est un argument marketing sur la plupart de leurs prospectus.

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En même temps les HF ne sont pas responsables de la crise et très peu d'entre eux (en proportion) ont coulé du fait de celle-ci, et ceux pour une raison très simple. Les managers sont toujours actionnaires dans le fond, si le fond fait faillite, ils perdent tout. Il n'y a donc pas de problème du type principal agent. Dans les BFI les mecs sont rémunérés à la hausse et donc pour prendre des risques, si ça chute au pire ils se font virer mais ils gardent tout leurs gains antérieurs, c'est ça la différence et c'est ça qui fait que le risque est en général plus maîtrisé; considéré dans les HF.

Après c'est sur qu'il y a d'autres problèmes liés à cette activité...

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Peut être qu'avec la Portugal on fera payer les Banques

Je ne parle pas de Taxe Mais de faire crever certaines

Les créancier tu veux dire? Les banquiers n'y sont pour rien a propos de l'endettement des états ... ils proposent c'est tout, ce sont les états qui vivent au dessus de leur moyen et qui empruntent. Si les état s'endettent pour rattraper leur banques qui ont faillis la aussi c'est leurs probleme ils n'avait qu'a pas assurer tacitement lesdites banque sur du vent.

La question de la restructuration des dettes souveraines se pose depuis le début du jeu de la patate chaude, et le transfert de l'endettement d'un intervenant a l'autre. Le petit souci c'est qu'en mettant un état en faillite et en restructurant comme on l'a fait en Argentine, les créanciers vois leur créance décalé, voire pas honoré du tout ... et cela crée un effet boule de neige sur les placements, un probleme de confiance. Faut savoir que le francais moyen avec son assurance vie en euro, qui continue a lui rapporter 4% l'an alors que le marché monétaire court terme est a 1%, a les poches pleines de ce genre de créance par exemple. L'autre solution, a la reprise de la faillite par l'état ... qui nationalise la banque failli en question en reprenant tout ou partie de sa dette pourrie, la solution US en quelques sorte.

Pour les Hedge et autre, il mise leur pognon c'est donc leur probleme ... alors oui ils induisent de la volatilité m'enfin ca ils n'assurent pas de trend de fond non plus.

Ce qui est amusant par contre c'est de voire le bilan de certaine banque dépasser les budget des états qui les hébergent ... y compris de gros état comme l'UK! Forcément arrivé a cette taille la banque qui faillie ... est difficilement rattrapable sans bobo.

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