herciv Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin Les médias israéliens parlent de dommages cachés laissés par les attaques iraniennes [Dim, 29 juin 2025 15:52:18 https://www.saba.ye/en/news3507954.htm Les médias israéliens ont fait état des dégâts causés par les tirs de missiles iraniens, qui n'ont pas encore été divulgués, et ont fait de nombreuses victimes dans des bases militaires et des installations stratégiques israéliennes. La chaîne israélienne 13 a rapporté dimanche que les Israéliens ne comprenaient pas la mesure dans laquelle les Iraniens étaient précis et la mesure dans laquelle ils ont causé des dommages dans de nombreux endroits. Le rapport note que l'Institut Weizmann d'études avancées est connu de tous, mais que de nombreux sites ne sont toujours pas divulgués. Cela s'ajoute la stricte censure militaire des médias par les autorités israéliennes, l'interdiction de publier des informations, des photos ou des vidéos sur les médias traditionnels ou sociaux concernant l'emplacement des frappes de missiles iraniens ou les dommages qu'elles ont causés pendant la guerre qui a commencé le 13 juin et a duré 12 jours. Au cours de cette guerre, les forces armées iraniennes ont riposté aux frappes aériennes israéliennes par des barrages de missiles intenses, à l'aide de missiles balistiques hypersoniques, guidés pour frapper précisément leurs cibles dans les territoires occupés. Alors que Téhéran a révélé que son bilan de mort dépassait 610, outre les blessures de plus de 4 700 autres, soulignant qu'il "ne cache pas ses martyrs", l'ennemi israélien s'est abstenu de publier des informations précises. Les statistiques israéliennes indiquent qu'environ 29 à 30 civils ont été tués et plus de 1 300 blessés, selon le Service d'ambulance israélien. Selon certaines informations non officielles, au moins 200 civils israéliens ont été tués, mais les chiffres officiels ne sont pas favorables à ce chiffre, et il semble que le secret israélien sur les pertes ait conduit à des chiffres contradictoires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 juin Auteur Share Posté(e) le 29 juin Attention il s'agit d'un média yemenite : je n'ai pas recoupé l'info avec les médias israéliens 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 juin Auteur Share Posté(e) le 29 juin Le 28/06/2025 à 09:48, c-eleven a dit : Ce point de vue peut s'entendre sauf la partie "Il faut quand même arrêter de raconter n'importe quoi, à un moment" lorsque c'est un point de vue différent du tiens, c'est un peut systématique. Après une petite recherche, ce n'est pas à 3 reprises mais à 6 reprises. Refus du plan Peel en 1937, refus du livre blanc britannique de mai 1939, refus de la résolution 181 des nations unies du 29 novembre 1947 et 3 'non' successifs à la proposition d'un état palestinien émises par Ehud Barak en 2000 et 200 et Ehud Olmert en 2007. Le projet de 2001 rétrocédait 95% du territoire de la Cisjordanie et acceptait le principe d'une co-souveraineté sur Jérusalem. Après une recherche plus approfondie : Le plan Peel de 1937 a été refusé par les deux parties : https://en.wikipedia.org/wiki/Peel_Commission Les dirigeants arabes se sont opposés au plan de partition. [3] Le Haut Comité arabe s’est opposé à l’idée d’un État juif et a appelé à un État palestinien indépendant, « avec la protection de tous les droits légitimes des Juifs et des autres minorités et la sauvegarde des intérêts britanniques raisonnables ». [5] Ils exigeaient également la cessation de toute immigration juive et l’achat de terres. [4] Ils ont fait valoir que la création d’un État juif et l’absence d’une Palestine indépendante étaient une trahison de la parole donnée par la Grande-Bretagne. [2][6] La direction sioniste était amèrement divisée sur le plan. [4] Dans une résolution adoptée au Congrès sioniste de 1937, les délégués rejetèrent le plan de partition spécifique. Pourtant, on pense généralement que le principe de la partition a été « accepté » ou « non rejeté d’emblée » par une faction majeure : les délégués ont donné à la direction le pouvoir de poursuivre les négociations futures. Le Conseil de l’Agence juive a par la suite joint une demande pour qu’une conférence soit convoquée afin d’explorer un règlement pacifique en termes d’une Palestine non divisée. [4] Selon Benny Morris, Ben Gourion et Weizmann y ont vu « un tremplin vers une nouvelle expansion et la prise de contrôle éventuelle de l’ensemble de la Palestine ». [4][10] En fait ceux qui étaient plus ou moins favorables à ce plan dont Ben Gourion (principal architecte de la politique israélienne dans les années 40 et 50) y voyaient un moyen de créer un état appelé à mener par la suite une politique expansionniste (projet qui devait se concrétiser d’abord lors de la Guerre de Suez mais celle-ci est un échec politique suite à l’intervention de l’URSS). Le livre blanc de 1939 a été partiellement accepté par les mouvements palestiniens mais refusé par les sionistes : https://en.wikipedia.org/wiki/White_Paper_of_1939 La proposition ne répondait pas aux exigences politiques formulées par les représentants arabes lors de la Conférence de Londres et a été officiellement rejetée par les représentants des partis arabes palestiniens, qui agissaient sous l’influence de Haj Amin Effendi al-Husseini, mais l’opinion arabe plus modérée représentée par le Parti de la défense nationale était prête à accepter le Livre blanc. [6] Les groupes sionistes en Palestine ont immédiatement rejeté le Livre blanc et ont mené une campagne d’attaques contre les biens du gouvernement qui a duré plusieurs mois. Le 18 mai, une grève générale juive est déclenchée. Le refus de la proposition 181 n’a pas pour origine les Palestiniens mais la ligue arabe, en effet à la suite de la deuxième guerre mondiale, les intérêts des Palestiniens étaient défendus par la ligue arabe car les britanniques refusaient aux Palestiniens le droit de se représenter eux-mêmes (il s’agissait de favoriser les intérêts de la Transjordanie qui cherchait à annexer le futur état arabe). En ce qui concerne l’accord israélien à la résolution 181, lorsque l’ONU demandera aux israéliens d’accepter cette résolution comme base des accords de paix à venir, les israéliens refuseront (en fait et selon Heny Laurens (dans la Question de Palestine) l’objectif était notamment de ne pas reconnaître les frontières des états voisins afin de pouvoir les envahir ultérieurement). En pratique la résolution 181 et les guerres qui s’ensuivent (guerre civile de novembre 1947 à avril 1948 et première guerre israélo-arabe à partir de mai 1948) font sortir les Palestiniens de l’Histoire jusqu’à l’émergence de l’OLP dans les années 70. Celle-ci (accords d’Oslo) accepte le principe d’une partition le long de la ligne verte de 1967 (c’est-à-dire la ligne d’armistice qui faisait suite à la première guerre israélo-arabe). Lors du processus de négociation de 2000/2001, les parties arrivent finalement à un accord partiel (il restait à régler le droit au retour des réfugiés palestiniens) : https://en.wikipedia.org/wiki/Taba_Summit https://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_de_Taba https://www.letemps.ch/monde/reunion-taba-accueillie-sarcasmes-israel?srsltid=AfmBOoqKoDptEYCQnBjEKW-6gv6vKzs62wxNl3GVsdh3f0EeOTZ0JXl1 C’est en fait Ehud Barak qui refuse de rencontrer Arafat à Stockholm et d’endosser les résultats des négociations (pourtant obtenus par sa propre équipe de négociation) . Quant à Abbas et Olmert en 2008, laissons parler Olmert : https://www.timesofisrael.com/abbas-never-said-no-to-2008-peace-deal-says-former-pm-olmert/ « Abbas n’a jamais dit non » à l’accord de paix de 2008, selon l’ancien Premier ministre Olmert En résumé, les Palestiniens (comme les juifs) ont effectivement refusé tous les accords de partage du territoire avant la deuxième guerre mondiale car il leur semblait inconcevable de devoir partager leurs terres avec des émigrés (par contre, ils n’avaient aucun problème avec les juifs palestiniens). Après la seconde guerre mondiale, les Palestiniens ne sont plus autorisés à se représenter par eux-mêmes (ils le sont par la Ligue Arabe) et disparaissent (provisoirement) de l’Histoire. Lors de la reprise des négociations d’abord à Oslo puis en 2000/2001, les Palestiniens acceptent le principe d’une partition selon la ligne verte mais Barak met fin aux négociation après le Sommet de Taba et refuse d’endosser les résultats de la négociation à la différence de Arafat. L’arrivée au pouvoir du Likoud met fin à toute négociation, ce parti refusant dans sa charte la création de tout état palestinien : Le gouvernement d’Israël rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain. Les Palestiniens peuvent mener leur vie librement dans le cadre d’une autonomie mais pas en tant qu’Etat indépendant et souverain. https://lafauteadiderot.net/La-Charte-du-Likoud-ne-reconnait 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin (modifié) Le 28/06/2025 à 07:39, c-eleven a dit : La seule chose qui serait inadmissible c'est que ça passe par des massacres de populations, et des marches de la mort genre la "marche de la mort" des arméniens en Turquie en 1915; ou d'affamer intentionnellement la population. Ce n'est pas le cas. Lorsque la population est déplacée pour des raisons d'opérations militaires, elle reçoit 3000 calorie par jours de la part des autorités israéliennes sous le contrôle d'ONG. tout chaud d'il y a quelques heures, l'analyse des vidéos et affirmations des tirs sur les rares points de distribution Modifié le 29 juin par rendbo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 juin Auteur Share Posté(e) le 30 juin Une analyse graphique israélienne https://www.inss.org.il/publication/iran-real-time/ Un problème sur les sites impactés : 35 sites impactés alors que le taux d'interception est donné à 85/90% pour 591 missiles tirés ce qui donnerait de 59 à 89 impacts ........ Côté israélien, il est indiqué que 900 sites iraniens auraient été attaqués 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 2 minutes, loki a dit : Une analyse graphique israélienne https://www.inss.org.il/publication/iran-real-time/ Un problème sur les sites impactés : 35 sites impactés alors que le taux d'interception est donné à 85/90% pour 591 missiles tirés ce qui donnerait de 59 à 89 impacts ........ Côté israélien, il est indiqué que 900 sites iraniens auraient été attaqués Certains sites ont pu être atteints plusieurs fois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 juin Auteur Share Posté(e) le 30 juin il y a 3 minutes, g4lly a dit : Certains sites ont pu être atteints plusieurs fois. Oui mais j'ai vu le même chiffre sur Times Of Israël avec une indication comme quoi il s'agissait du nombre de missiles ayant franchi les défenses dans les zones peuplées et les sites industriels En gros les frappes observées 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 juin Auteur Share Posté(e) le 30 juin En terme de propagande : https://www.timesofisrael.com/israel-was-facing-destruction-at-the-hands-of-iran-this-is-how-close-it-came-and-how-it-saved-itself/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 1 juillet Auteur Share Posté(e) le 1 juillet La raffinerie de Haifa va rouvrir partiellement mais ne sera pas pleinement opérationnelle avant le mois d'octobre : https://www.timesofisrael.com/haifa-oil-refinery-partly-reopens-after-shutdown-caused-by-deadly-iran-strike/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet (modifié) Des conseillers israéliens proposent de changer de posture vis-a-vis de l'Egypte en adoptant une posture de guerre froide. Raison invoqué : il y en a qui ne nous aime pas. Je comprend pas. Ils se sont pris une tatanne avec les iraniens et veulent en remettre une couche avec les égyptiens. https://www.middleeastmonitor.com/20250701-israeli-media-figure-urges-escalation-from-cold-peace-to-cold-war-with-egypt-proposes-targeting-egypt-after-iran/ Les chiffres des médias israéliens appellent à une escalade: de la paix froide à la guerre froide avec l'Égypte, propose de cibler l'Égypte après l'Iran Les chars se déplacent le long de la partie égyptienne près du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza le 19 janvier 2025. [Khaled DESOUOUKI / AFP/Getty Images Le spécialiste orientaliste et arabe israélien des affaires arabes, Avyyy, a déclaré que la paix froide actuelle avec l'Égypte devrait être remplacée par une guerre froide, et que l'Égypte devrait être la prochaine fois après l'Iran. S'exprimant lors d'une table ronde télévisée sur l'Égypte, diffusée par la chaîne d'information israélienne i24NEWS, Yehezkeli a déclaré que l'Égypte avait déjà commencé à passer d'une paix froide à une guerre froide avec l'État hébreu. Il a affirmé que le voisin du sud d’Israel – se référant à l’Egypte – devient de plus en plus audacieux dans sa position à l’égard d’Israel. Il a ajouté que l'opinion publique égyptienne, qui « ne nous a jamais aimé », a suivi de près la guerre entre les Israéliens et les Iraniens. « Ceux qui détestaient autrefois les chiites ont acclamé les Iraniens cette fois », a déclaré Yehezkeli. Lorsqu’on lui a demandé si la prochaine guerre pouvait être contre l’Égypte, Yehezkeli a répondu : « Cela devrait être le cas. » La table ronde a également réuni d'autres personnalités israéliennes, dont Edy Cohen, une personnalité orientaliste et des médias sociaux; Ruth Wasserman Lande, une experte des affaires du Moyen-Orient; Yoni Ben Menachem, conseiller stratégique et orientaliste; et Eli Dekel, expert militaire et colonel de réserve. Au cours de la même discussion, Eli Dekel a lancé une attaque verbale féroce contre l’Égypte, en disant : « Nous ne voyons pas clairement les Égyptiens et leurs actions dans le Sinai – et ce pourrait être notre prochaine erreur. » Modifié le 1 juillet par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Cela se dit comment aveuglement suicidaire en hébreux? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Il y a 5 heures, herciv a dit : Des conseillers israéliens proposent de changer de posture vis-a-vis de l'Egypte en adoptant une posture de guerre froide. Raison invoqué : il y en a qui ne nous aime pas. Je comprend pas. Ils se sont pris une tatanne avec les iraniens et veulent en remettre une couche avec les égyptiens. https://www.middleeastmonitor.com/20250701-israeli-media-figure-urges-escalation-from-cold-peace-to-cold-war-with-egypt-proposes-targeting-egypt-after-iran/ Les chiffres des médias israéliens appellent à une escalade: de la paix froide à la guerre froide avec l'Égypte, propose de cibler l'Égypte après l'Iran Les chars se déplacent le long de la partie égyptienne près du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza le 19 janvier 2025. [Khaled DESOUOUKI / AFP/Getty Images Le spécialiste orientaliste et arabe israélien des affaires arabes, Avyyy, a déclaré que la paix froide actuelle avec l'Égypte devrait être remplacée par une guerre froide, et que l'Égypte devrait être la prochaine fois après l'Iran. S'exprimant lors d'une table ronde télévisée sur l'Égypte, diffusée par la chaîne d'information israélienne i24NEWS, Yehezkeli a déclaré que l'Égypte avait déjà commencé à passer d'une paix froide à une guerre froide avec l'État hébreu. Il a affirmé que le voisin du sud d’Israel – se référant à l’Egypte – devient de plus en plus audacieux dans sa position à l’égard d’Israel. Il a ajouté que l'opinion publique égyptienne, qui « ne nous a jamais aimé », a suivi de près la guerre entre les Israéliens et les Iraniens. « Ceux qui détestaient autrefois les chiites ont acclamé les Iraniens cette fois », a déclaré Yehezkeli. Lorsqu’on lui a demandé si la prochaine guerre pouvait être contre l’Égypte, Yehezkeli a répondu : « Cela devrait être le cas. » La table ronde a également réuni d'autres personnalités israéliennes, dont Edy Cohen, une personnalité orientaliste et des médias sociaux; Ruth Wasserman Lande, une experte des affaires du Moyen-Orient; Yoni Ben Menachem, conseiller stratégique et orientaliste; et Eli Dekel, expert militaire et colonel de réserve. Au cours de la même discussion, Eli Dekel a lancé une attaque verbale féroce contre l’Égypte, en disant : « Nous ne voyons pas clairement les Égyptiens et leurs actions dans le Sinai – et ce pourrait être notre prochaine erreur. » je ne sais pas trop ce que vaut ce média, mais disons que l'Egypte c'est quand même ambitieux... Si cela chauffe entre l'Egypte et Israel, c'est que le programme génocidaire contre les gazaouis est définitivement engagé : massacre de masse et expulsion en Egypte des survivants. C'est la seule logique possible, espérons que nous ne voyons rien de tel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet (modifié) il y a 13 minutes, Akilius G. a dit : C'est la seule logique possible, espérons que nous ne voyons rien de tel. Israël a des ambitions sur le sinaï depuis longtemps. Modifié le 1 juillet par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet un génocide comment cela s'organise ? la presse israélienne nous offre le mode d'emploi : - le journal haaretz a courageusement relaté comment des consignes étaient données aux militaires pour assassiner les palestiniens venant aux centres de distributions pour échapper à la famine - disons un peu chaque jour. la presse internationale l'évoque, chaque jours il y a des dizaines de civils tués etc;.. - un député israélien dénonce les crimes de l'armée, la destitution est engagée. Les faits reprochés contre Ayman Odeh datent de 2024, mais la destitution intervient maintenant alors que les crimes vont crescendo. On comprendra le message https://www.timesofisrael.com/panel-votes-to-impeach-arab-mk-ayman-odeh-paving-way-for-knesset-ouster/ - le J Post explique tout : les gazaouis se font massacrer par le hamas ! https://www.jpost.com/middle-east/article-859614#google_vignette Les Gazaouis présents sur les sites de distribution d’aide humanitaire ont témoigné que le Hamas mène des actes de terreur, de propagande et de manipulation psychologique contre les civils sur les sites humanitaires, a déclaré mardi le COGAT (coordinateur des activités du gouvernement dans les territoires) Assez étrangement l'article n'est pas signé personnellement, c'est un éditorial collectif, le courage dans le mensonge a ses limites - on s'assure d'avoir des bas-de-plafonds dans les hautes sphères de l'Etat (pardon des hommes adaptés à la situation) https://www.timesofisrael.com/pms-pick-to-head-shin-bet-said-to-call-judiciary-a-dictatorship-that-rules-israel/ Bn essaie de mettre à la tête du Shin bet un type siphonné : Il est une figure controversée en raison de ses opinions soi-disant « messianiques », et selon les rapports, des responsables du Shin Bet ont menacé de démissionner s’il prenait le contrôle de l’agence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Guerre à Gaza : l’armée israélienne interpellée sur sa faillite morale Ces témoignages de soldats, recueillis par le journal israélien « Haaretz » sur les fusillades autour des centres de distribution alimentaire dans l’enclave, ont ouvert un débat en Israël. En quête de nourriture, des milliers de personnes tentent, chaque jour, désespérément, d’approcher l’un des quatre centres de distribution alimentaire ouverts par la controversée Gaza Humanitarian Foundation, avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis, dans l’enclave palestinienne depuis fin mai. Et, chaque jour, ou presque, des Gazaouis y perdent la vie. En moins d’un mois, 19 incidents impliquant des tirs de l’armée israélienne ont été recensés, provoquant la mort de 549 Palestiniens et en blessant 4 000 autres, selon un bilan établi le 24 juin par le ministère de la santé du Hamas et corroboré par l’Organisation des Nations unies. Dans un long article paru le 27 juin, le journal israélien Haaretz a recueilli le témoignage accablant de soldats et d’officiers israéliens chargés de la sécurité de ces centres. Et tous, sous le couvert de l’anonymat, décrivent des scènes passibles de crimes de guerre. « Là où j’étais posté, entre une et cinq personnes étaient tuées chaque jour, raconte l’un d’eux. Elles sont traitées comme des forces hostiles : pas de mesures de contrôle des foules, pas de gaz lacrymogènes ; juste des tirs à balles réelles avec tout ce qu’il est possible d’imaginer, mitrailleuses lourdes, lance-grenades, mortiers. Puis, une fois le centre ouvert, les tirs cessent et [les Gazaouis] savent qu’ils peuvent approcher. Notre moyen de communication, c’est la fusillade. » Une stratégie appelée, selon lui, dans sa zone de service, « Poisson salé », équivalent israélien du jeu « Un, deux, trois, soleil ». Souvent désorientée par les consignes de sécurité contradictoire qu’on lui donne aux abords de ces centres (trois se trouvent près de Rafah dans le sud et un autre au centre, à proximité du corridor de Netzarim), la foule s’y précipite bien avant leur ouverture – parfois même la nuit –, sans toujours discerner les corridors attribués. « Travailler avec une population civile alors que le seul moyen d’interaction est d’ouvrir le feu est pour le moins problématique, déplore un officier. Il n’est ni éthique ni moralement acceptable que des personnes soient obligées d’atteindre une [zone humanitaire] sous le feu des chars, des snipers et des obus de mortier. » « Usage disproportionné de la force » Ces témoignages ont provoqué une onde de choc rarissime en Israël sur la faillite morale de l’armée, contraignant le gouvernement à réagir le soir même de la parution de l’article. Dans un communiqué commun, publié sur X, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Israel Katz, ont nié « catégoriquement » les récits publiés, qualifiés de « mensonges malveillants visant à diffamer l’armée la plus morale du monde ». Le ministère de la défense a également rejeté les faits décrits, tout en laissant entendre que la procureure générale militaire, responsable des enquêtes disciplinaires, avait saisi le mécanisme d’évaluation des faits, chargé de mener des enquêtes préliminaires rapides, et qu’elle allait « tirer les leçons » de sa mission de sécurisation des lieux. Sollicitée par Le Monde pour savoir si le parquet militaire allait diligenter une enquête, l’armée n’a pas répondu. Lundi 30 juin, elle a néanmoins annoncé qu’un nouveau centre de distribution allait ouvrir, en remplacement de celui « temporairement fermé » de Tel Al-Sultan, théâtre d’une fusillade meurtrière le 31 mai, « afin de réduire les frictions avec les civils et d’assurer la sécurité des soldats ». La parole de plusieurs de ces soldats a jeté une lumière crue sur des pratiques que la société israélienne, dont nombre d’enfants sont envoyés combattre dans la bande de Gaza pendant leur service, ne peut pas ou ne veut pas voir. « Ce n’est évidemment pas la première fois que l’armée utilise les armes à feu contre la population palestinienne, souligne Nadav Weiman, directeur exécutif de Breaking the Silence, une association fondée en 2004 par des vétérans israéliens dans le but de sensibiliser l’opinion publique à la situation dans les territoires occupés. Les forces israéliennes ont deux doctrines à Gaza : la première, “Dahiya” [du nom d’un quartier dans le sud de Beyrouth ravagé par l’aviation israélienne en 2006, elle fut mise au point par le général Gadi Eisenkot], prône un usage disproportionné de la force lors de représailles contre des zones civiles servant de base à des attaques ; la seconde est “zéro victime parmi nos soldats”. » Pratiques « hors les clous » « L’atmosphère, poursuit-il, reste la même que lors de la guerre [de Gaza] de 2014, mais depuis le 7 octobre 2023 [date de l’attaque terroriste du Hamas sur le sol israélien], les forces israéliennes sont hors des clous. » Nadav Weiman en veut pour preuve le nombre sans précédent de victimes civiles – la majorité des plus de 56 000 morts dénombrés par le ministère de la santé de Gaza, un chiffre jugé fiable par les organisations internationales. « Avant, dit-il, quand l’armée voulait tuer une cible, elle visait la bonne personne, même si, dans certains cas, les dommages pouvaient aller bien au-delà. Mais, aujourd’hui, nous constatons, à travers les témoignages que nous recueillons, que pour atteindre un chauffeur de camion censé être lié au Hamas on peut tuer jusqu’à plusieurs dizaines de personnes. » Et, ajoute-t-il, « il n’y a jamais de sanction ». La destruction systématique des habitations fait aussi partie des pratiques « hors les clous » mises en avant par l’ONG. « Vous combattez dans le territoire le plus peuplé de la région et vous faites comme si c’était le désert du Sinaï ou le plateau du Golan ! Après avoir envoyé des ordres d’évacuation par SMS ou par tracts, les forces israéliennes traitent Gaza comme un champ de tir ouvert. » Un constat que partage Samy Cohen, auteur du remarquable essai Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre (Flammarion, 368 pages, 22 euros). « Les règles d’engagement rédigées par l’état-major, explique le politiste, joint par téléphone à Paris, sont communiquées oralement aux unités sur le terrain. De fait, chaque commandant, dont l’objectif prioritaire est de protéger ses soldats, élabore ses propres règles. Dans certains secteurs, dits “stériles” – de vraies “kill zones” –, ces derniers autorisent l’ouverture du feu sans sommation sur chaque civil qui s’approche, ce qui est contraire au droit international et au code éthique de l’armée. » « Avant le 7-Octobre, relève encore cet expert, détruire un immeuble nécessitait l’autorisation du chef d’état-major. Désormais, un commandant de division ou de brigade peut en décider. On leur laisse cette liberté parce que, pour la première fois, l’armée a déployé 300 000 réservistes en plus des unités régulières et que le chef d’état-major ne peut pas tout contrôler. Cette liberté est complètement folle. Ce n’est plus “tuer ou laisser vivre”, c’est tuer tout court. » Peu d’écho Ex-cheffe adjointe du corps du renseignement de combat, Miri Eisin est l’une des premières femmes à avoir atteint le grade de colonel dans l’armée israélienne. Aujourd’hui chercheuse et enseignante sur les questions militaires à l’université Reichman, elle met en avant « une guerre horrible » qui ne peut être critiquée, selon elle, sans prendre en compte « le contexte ». « Contre le type de modus operandi adopté par le Hamas le 7-Octobre, nous n’avons pas de bonne réponse, personne n’en a, affirme-t-elle. Il n’y a aucune règle d’engagement internationale lorsqu’il s’agit d’un Etat contre un acteur non étatique. Chaque pays, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la France ou l’Allemagne, définit différemment ce qu’est le terrorisme. Nous ne sommes pas meilleurs ou pires que les autres. » « La seule question qui importe est : ce que nous faisons est-il légal ? Or, légal ne veut pas dire moral », insiste Miri Eisin, en écartant toute dérive institutionnalisée : « Les forces israéliennes n’ont pas pour instruction de tirer sur des civils. » Sur le terrain, des figures de l’armée sont pourtant mises en cause, tel le général de brigade Yehuda Vach, 46 ans, commandant de la division 252, déjà soupçonné d’exactions dans le corridor de Netzarim et décrit comme un idéologue, un officier « messianique ». « Le politique ne doit pas imposer à l’armée des missions illégales », dénoncent Tammy Caner et Pnina Sharvit Baruch, chercheuses à l’Institut pour les études sur la sécurité nationale à Tel-Aviv. « Alors que l’inquiétude de l’opinion publique quant à la résilience de la démocratie israélienne se concentre principalement sur les évolutions politiques internes, la mise en œuvre d’actions illégales et contraires à l’éthique contre les Palestiniens de Gaza constitue une menace tout aussi grave pour l’identité démocratique et juive d’Israël », écrivent-elles dans une note publiée le 29 mai. L’écho rencontré par l’enquête d’Haaretz, y compris sur le plan international, ne semble cependant pas avoir produit d’effet. Lundi, la défense civile palestinienne a annoncé la mort de 22 personnes après des tirs de l’armée israélienne, « près de points de distribution d’aide dans le centre et le sud du territoire » de Gaza. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/01/guerre-a-gaza-l-armee-israelienne-interpellee-sur-sa-faillite-morale_6617174_3210.html 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet il y a une heure, g4lly a dit : Ces témoignages ont provoqué une onde de choc rarissime en Israël sur la faillite morale de l’armée, contraignant le gouvernement à réagir le soir même de la parution de l’article. Dans un communiqué commun, publié sur X, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Israel Katz, ont nié « catégoriquement » les récits publiés, qualifiés de « mensonges malveillants visant à diffamer l’armée la plus morale du monde ». Il est intéressant de se rappeler de l'effet des discours politiques et des journaux, qui répètent encore et toujours les mêmes points de vue, transformant l'information ou la tribune d'opinion en propagande insidieuse . Les études neuroscientifiques nous prouvent que notre cerveau prend alors des raccourcis étonnant. On aime ou on aime pas la dernière sur Nova, mais il y a parfois des invités vraiment très intéressant qui permettent d'avoir un point de départ sur nos réflexions. Dans l'émission du 25 mai, il y avait à 45'50 une neuroscientifique, Samah Karaki, pour parler des liens entre la langue et la représentation du réel. Ca pousse un peu plus réaliste que l'illustration de l'hypothèse de Sapir-Whorf ("Sur la diversité de construction des langues et leur influence sur le développement de la pensée humaine"), vulgarisée dans le roman "l'histoire de ta vie", et qui a été adapté par Denis Villeneuve (le film s'appelle "Premier Contact"), Révélation Depuis 20 ans que les Israéliens entendent le discours de la droite/BN répétés en boucle, peuvent ils prendre conscience de ce qu'il se passe à Gaza ? Après tout les rares manifestations médiatisées sont sur le retour des otages, pas l'arrêt des massacres. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 1 juillet Auteur Share Posté(e) le 1 juillet (modifié) Pour l'historien israélien Omer Bartov ( spécialiste des génocides) il faudra des décennies à la société israélienne pour reconnaître le génocide de Gaza : https://www.mediapart.fr/journal/international/290625/omer-bartov-et-rafaelle-maison-il-faudra-des-generations-israel-pour-reconnaitre-le-genocide-de-gaz Modifié le 1 juillet par loki Complément Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. nemo Posté(e) le 1 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet il y a 2 minutes, loki a dit : Pour l'historien israélien Omer Bartov ( spécialiste des génocides) il faudra des décennies à la société israélienne pour reconnaître le génocide de Gaza : https://www.mediapart.fr/journal/international/290625/omer-bartov-et-rafaelle-maison-il-faudra-des-generations-israel-pour-reconnaitre-le-genocide-de-gaz Ha ça c'est sur que si c'est le perpétrateur qui doit reconnaitre par lui même ça risque de prendre un certain temps. Les turcs n'ont pas reconnus le leur et on attends toujours une reconnaissance officielle de la part des US ou des australiens. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet alors que je cherchai une source sur un moteur de recherche hier soir, je suis tombé par un concours de circonstance étonnant (une faute de frappe) sur un article de littérature que je vous partage ci-après. https://journals.openedition.org/yod/5782 Il s’agit d‘une étude littéraire comparant deux oeuvres poétiques de la fin de la période médiévale italienne : le Miqdash Me’at de Moshe de Rieti et la Divine Comédie de Dante Alighieri. Ces oeuvres se rapprochent par le thème et la métrique poétique utilisée, je vous conseille l’article car je ne le décrirai pas correctement. Alors quel lien avec cette actualité déprimante ? Je le perçois au paragraphe 11 : le sage compense par sa création poétique – adaptée au contexte de l’époque – le phénomène inexorable de la yeridat ha-dorot. Rieti y déclare ouvertement son attitude envers la poésie. Il reconnaît que de nombreuses connaissances et sagesses juives ont été perdues au fil du temps, conformément au concept de yeridat ha-dorot (déchéance des générations). Ainsi, sa poésie a pour unique but de reprendre les vérités exprimées par les sages du passé et de les reformuler avec de nouvelles paroles, dans une forme poétique différente. Cette approche vise à prévenir la perte des savoirs anciens dans le futur. Nous avons un peu cette thématique – mais sous une forme très différente - dans l’essai d’Hannah Arendt La crise de la culture. Il s'agit de savoir comment articuler le lien entre le passé et le futur, alors qu'il n'est plus possible de s'appuyer sur la tradition ou sur l'histoire. La compensation prend alors une dimension politique et philosophique – décorrelée du judaïsme et donc applicable à tous - sous une forme adaptée à la culture européenne. Lorsque l’on observe Israël de l’extérieur, on a envie de dire la Yeridat ha-dorot a pris une dimension considérable sans être compensée. Les accusations sur les palestiniens, sur les innombrables ennemis extérieurs ou intérieures ne sont qu’une poudre aux yeux pour masquer ce point désagréable. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 2 juillet Auteur Share Posté(e) le 2 juillet Les ministres du Likoud demandent à Netyanahu d'annexer la Cisjordanie d'ici le 27 juillet ( fin de la session parlementaire ) : https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/likud-ministers-publish-letter-calling-for-netanyahu-to-annex-the-west-bank-by-end-of-month/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet Il y a 5 heures, loki a dit : Les ministres du Likoud demandent à Netyanahu d'annexer la Cisjordanie d'ici le 27 juillet ( fin de la session parlementaire ) : https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/likud-ministers-publish-letter-calling-for-netanyahu-to-annex-the-west-bank-by-end-of-month/ Je vote oui ! Ca ferait peut être enfin sortir nos dirigeants européens, surtout les miens, de leur posture israelo-béa... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/02/guerre-a-gaza-attaque-du-7-octobre-gouvernement-netanyahou-notre-journaliste-samuel-forey-raconte-ses-annees-de-correspondance-a-jerusalem_6617391_3210.html Je ne suis pas en Israël actuellement. Haaretz y reste un journal très peu lu. L’évolution la plus significative de l’opinion reste pour moi, par exemple, les positions de l’institut INSS, classé à droite, qui pointe l’impasse stratégique à Gaza. Cela peut augurer d’une sortie de crise à moyen terme, après de nouvelles élections, avec un éventuel nouveau gouvernement israélien, moins radical. A suivre… ... C’est exact, et le 7-Octobre n’a fait qu’accentuer ce glissement. Plus de 80 % des Israéliens sont favorables au nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Encore une fois, il serait possible de sortir de ce blocage si une solution politique crédible était mise sur la table. Mais seuls les Etats-Unis peuvent exercer ce genre de pression sur Israël. Or la politique erratique et court-termiste de Donald Trump n’encourage pas à l’optimisme. ... La plupart des médias israéliens ne parlent pas des exactions commises à Gaza par l’armée et se concentrent sur le sort des otages ou des questions de politique intérieure. Même si les médias israéliens en parlaient, il leur faudrait affronter un déni constitué depuis des décennies. Je renvoie à l’expert israélien Oren Persico, cité dans cet article : « Le public ne veut pas savoir. Le mécanisme de déni est très ancré, dans un endoctrinement qui date de plusieurs décennies. Bien sûr, il faut montrer la réalité, mais c’est un processus très long pour changer la façon dont les gens la perçoivent. » ... Nombre d’organisations humanitaires, comme Human Rights Watch ou Amnesty international, considèrent que l’Etat israélien a mis en place une politique d’apartheid en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967. Cette situation n’a fait que s’aggraver depuis que Bezalel Smotrich, suprémaciste juif et colon de deuxième génération, est devenu en décembre 2022 ministre des finances et ministre délégué à la défense, chargé à ce titre des colonies en Cisjordanie et de certaines responsabilités au sein de l’administration civile de Cisjordanie et du Cogat (acronyme anglais désignant le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires occupés). Ces deux administrations militaires israéliennes gèrent les civils palestiniens en Cisjordanie et à Gaza. ... Benyamin Nétanyahou, en jouant cette partition messianique, s’adresse à son électorat, mais aussi aux évangéliques américains, grands soutiens d’Israël. C’est une façon de se placer en tant que leader idéologique. ... Sur le plan de la politique interne, Israël est pris au piège entre l’instabilité et la radicalisation. Les fractures qui divisent la société israélienne sont de plus en plus béantes. Du côté palestinien, la souffrance atteint des degrés jamais vus. Et l’Autorité palestinienne est plus que jamais contestée. Il n’y a aucune amélioration à venir sur les deux points. Ce conflit risque d’être suspendu une fois de plus dans une non-résolution destructrice pour les deux camps, et en particulier pour les Palestiniens. ... Le Hamas continue de contrôler, de façon très étroite, Gaza. Mais les Gazaouis considèrent que leur premier ennemi reste Israël. Si une meilleure réponse humanitaire était mise en place, et qu’une alternative politique palestinienne leur était offerte, je suis persuadé qu’ils l’accueilleraient favorablement. Mossoul a été reprise par les forces irakiennes. Les gens ont vite compris que s’ils fuyaient ils étaient traités correctement. Et c’est l’Etat irakien qui a remis en place une administration locale, non pas la coalition internationale. Ce conflit souffre d’absence de solutions politiques. ... Tentative d’explication : ce conflit perdure depuis cinquante ans, soixante-dix ans, voire depuis plus ou moins un siècle (cela dépend d’où l’on met le curseur), et il ne semble pas près de s’éteindre. Même s’il s’arrêtait aujourd’hui, les traumatismes se perpétueraient pour des générations. ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 1 heure, rendbo a dit : Je vote oui ! Ca ferait peut être enfin sortir nos dirigeants européens, surtout les miens, de leur posture israelo-béa... Si seulement ... ils sont allés beaucoup trop loin dans l'escalade d'engagement pour cela. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cunégonde Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet (modifié) Je ne comprenais pas trop pourquoi le gimmick de "l'armée la plus morale au monde" revenait sans cesse à propos de l'IDF. Donc j'ai cherché et j'ai découvert... ça. https://en.wikipedia.org/wiki/IDF_Code_of_Ethics Les bras m'en sont tombés. Bref, quel que soit le réalisme ou l'hypocrisie de ce texte, depuis 2023 a Gaza il ne vaut guère plus que du papier toilette. Ca montre à quel point le ministère Netanyahou est un naufrage total pour Israel sur tout les plans, depuis 2009 au moins (voire 1996, sa première élection ). Modifié le 3 juillet par Cunégonde Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 3 juillet Auteur Share Posté(e) le 3 juillet De petits problèmes suite aux frappes iraniennes : https://www.timesofisrael.com/refinery-hit-by-iran-missiles-emitting-100-times-higher-than-usual-levels-of-benzene/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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