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Israël et voisinage.


Messages recommandés

En 47, un tiers des habitants étaient juifs. 

Les gens auxquels tu fais références étaient des immigrés européens qui ont immigrés sans le consentement des populations autochtones.

 

 

Et ils auraient été bien d'avantage si les anglais n'avaient pas interdit, et contrairement aux termes que la société des nations avait donné à leur mandat, aux juifs menacés par le nazisme ou victimes du nazisme de s'installer en terre d'Israël.

HS.

 

 

Un tiers de toute la population recensée entre Jourdain et Mediterranée selon le recensement britannique de 1945. D'après le livre blanc britannique sur la Palestine en 1939 qui y interdit l'immigration juive, la population juive "s'approchait du tiers de la population générale"

C'est le chiffre pré 17/22 qui est intéressant, le reste n'avait aucune légitimité pour immigré. 

 

Chiffres disputés (mais bon à la marge de 1-2/10) mais qui ne rendent pas compte par contre de la repartition et de la concentration dans certaines villes, villages canton. (Avec certains endroits à 50-50 voir 70-30)

On est d'accords, c'étais juste pr rappeler que la minorité juive arabe était tout sauf conséquente dans l'espace géographique que l'on a appelé plus tard Israel et/ou Palestine. 

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Les gens auxquels tu fais références étaient des immigrés européens qui ont immigrés sans le consentement des populations autochtones.

Tout comme les ancêtres des arabes actuels (d'un point de vue généalogique ou culturel) avaient immigré sans le consentement de la population autochtone (grecs, juifs et samaritains). Et contrairement aux arabes, nous considérons la terre d'Israël comme notre seul véritable pays, les arabes l'ont historiquement considéré comme une province parmi d'autres, administrée depuis Damas, Le Caire ou Baghdad. Et même pour l'histoire récente, la population arabe n'est pas à 100% autochtones: les bédouins sont originaires d'Arabie et nomadisent entre l'Irak et le Sinai; Il y a des egyptiens, des maghrébins, des turcs...etc

On est d'accords, c'étais juste pr rappeler que la minorité juive arabe était tout sauf conséquente dans l'espace géographique que l'on a appelé plus tard Israel et/ou Palestine.

Les juifs du pays ne se sont jamais considéré comme arabes, et longtemps avant le sionisme, la majorité des juifs de la terre d'Israël n'avaient pas l'arabe comme langue maternelle mais le Yiddish.

Modifié par Joab
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Gné ? Poignée, faut pas pousser non plus

 

En admettant que ce nombre soit relativement élevé (même si il est bien moindre que ce qui tombe en ce moment du côté de Donetsk), l'essentiel de ces roquettes n'est pas jugé assez menaçant par les Israéliens eux-mêmes, qui n'engagent leur système de défense que dans les rares cas où ces roquettes vont tomber en ville. En comparaison, les attaques-suicide à la pelleteuse ou en voiture dans Jérusalem font autant sinon plus de victimes. Et ne parlons pas des attentats dans les autobus qui avaient encore lieu de manière régulière il y a une décennie.

 

Pour le ratio population juive/population arabe en Palestine, et si on pouvait éviter de tomber dans une controverse œuf/poule, il est sans doute possible de trouver des informations sur le sujet. Les Ottomans ont bien dû mener des recensements au XIXè siècle. Peut-être en allant voir du côté de Gallica ?

 

EDIT :

 

A vérifier, mais je cherche actuellement d'autres sources. Ce site donne pour 1847 une estimation de la population du pachalik de Palestine (qui se compose des sanjaks de Jérusalem et de Gaza, et le plus souvent de celui de Naplouse) par le consul de France à Jérusalem : 219 200 sujets musulmans, 16 800 sujets chrétiens (surtout de religion orthodoxe) et 13 800 sujets juifs, vivant pour les deux tiers en zone rurale. Jérusalem est créditée d'une population de 12 000 habitants.

 

Le dernier recensement ottoman semble dater de 1907. Il y en a eu un autre en 1885. Il faudrait retrouver ces données.

Modifié par Ciders
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Plus de 4500 roquettes lancés tout de même. Il y a de quoi avoir une réaction conséquente. Tu la juges disproportionnée, pour moi elle est beaucoup trop faiblarde. Il faudrait taper sur le Hamas tous les jours pour l'affaiblir réellement.

Il n'y a aucun intérêt de faire une trève avec un mouvement terroriste que ne s'en servira que pour frapper plus fort la prochaine fois (de l'aveu même des terroristes).

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Tuer tous les terroristes, moi je veux bien. Mais malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. Éradiquer toute la population palestinienne ne servira pas à grand chose, et tu le sais autant que moi. Quant à éliminer tous les membres du Hamas... depuis le temps qu'Israël mène des attaques ciblées pour décapiter les différentes mouvements palestiniens, si cette méthode fonctionnait, cela se saurait aussi.

 

4 500 roquettes oui. Combien de pertes ? Un raid israélien fait davantage de dégâts qu'une salve du Djihad islamique. Une pelleteuse lancée dans la foule aussi. Comment allez-vous faire pour empêcher les attaques de ce genre ? Interdire la conduite aux Arabes israéliens et aux Palestiniens ?

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Pas forcement les tuer, mais les emprisonner. Et couper toutes les voies d'approvisionnement en armes par les tunnels.

L'Egypte a un début de solution et Israël devrait s'en inspirer.

 

Israël fait le jeu du Hamas dans les dernières guerres : Répondre à une provocation, faire la guerre de manière à ce que le Hamas use bien son stock, puis le laisser tranquillement se réarmer.

 

Il faut tous les jours exercer une pression, que les chefs soient plus occupés à survivre qu'à organiser des actions terroristes et bombarder systématiquement les tunnels.

Il faudra alléger le blocus de Gaza effectivement mais uniquement si l'ONU prend la responsabilité de contrôler à l'intérieur de Gaza l'utilisation des différents matériaux (et tant qu'à faire l'utilisation de ses infrastructures) à des fins terroristes.

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Pas forcement les tuer, mais les emprisonner. Et couper toutes les voies d'approvisionnement en armes par les tunnels.

 

Déjà fait. Il n'y a aucun aéroport ou port de commerce dans la bande de Gaza, aucun commerce libre et même la contrebande est devenue difficile depuis que les Égyptiens ont pris la décision de surveiller la frontière. Et parmi les produits pouvant entrer dans le territoire, il n'y a a priori rien qui puisse servir à faire du terrassement ou des armes. Sur ce dernier point, cela ne fonctionne pas totalement, même si la fabrication de roquettes ne semble nécessiter qu'une logistique assez légère et peu de ressources.

 

Pour les prisons... elles sont remplies non ?

 

Israël fait le jeu du Hamas dans les dernières guerres : Répondre à une provocation, faire la guerre de manière à ce que le Hamas use bien son stock, puis le laisser tranquillement se réarmer.

 

Tranquillement ne me paraît pas le mot juste. Il y a le blocus maritime et aérien. Israël mène des frappes régulières sur des cibles d'opportunité, y compris fort loin de ses côtes (le cas soudanais est assez parlant). Et le gouvernement israélien n'a jamais rechigné à couvrir une opération majeure si nécessité faisait loi à ses yeux, quitte à passer pour une bande de sauvages primaires (cf. la flottille turque à destination de Gaza, les assassinats ciblés ou les frappes aériennes en Irak, Syrie, Tunisie et ailleurs).

 

Le Hamas n'est pas en sécurité et ses membres le savent. A ce titre, on peut comparer avec la (relative) tranquillité du Hezbollah depuis 2006.

 

Il faut tous les jours exercer une pression, que les chefs soient plus occupés à survivre qu'à organiser des actions terroristes et bombarder systématiquement les tunnels.

Il faudra alléger le blocus de Gaza effectivement mais uniquement si l'ONU prend la responsabilité de contrôler à l'intérieur de Gaza l'utilisation des différents matériaux (et tant qu'à faire l'utilisation de ses infrastructures) à des fins terroristes.

 

Là encore, déjà fait. Le territoire est surveillé 24/24 par tous les moyens possibles et des frappes interviennent régulièrement, sans parler d'éventuelles mais probables opérations spéciales directement sur le terrain. Je vois mal ce qu'ils pourraient faire de plus, à part installer des bases à demeure.

 

Quant à l'ONU... comment dire ? Ses écoles sont des ateliers clandestins de fabrication d'armes ou des refuges pour terroristes. Je ne parle pas du consulat de France qui prend un obus israélien à chaque campagne, toujours par erreur. Pourquoi l'ONU irait se faire tuer en connaissance de cause ?

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Ce que dit Ciders est d'autant plus vrai que même en considérant que "tuer tous les terroristes" est une solution, encore faudrait-il savoir ce qu'est un "terroriste". Où commence et où finit le terrorisme. Car, quoiqu'on en pense, les territoires palestiniens ne se divisent pas en deux: les terroristes qu'il suffirait de tuer d'un côté et les autres de l'autre. On a une organisation complexe avec des partis politiques, des syndicats, des militants associatifs, des groupes armés, etc., qui défendent tous, peu ou prou, une Palestine indépendante. Dans les 3 millions de Palestinens de Gaza, qui vous tuez? Sur la base de quels critères? (Et je ne me place même pas sur le plan de la légalité ou de la Morale, juste sur le plan pratique.) Israël considère à peu près tout le monde comme "terroriste", sans beaucoup de nuance, sans doute à des fins de propagande, mais on ne peut pas raisonner comme ça si on prétend "tuer tous les terroristes", à moins d'assumer le fait que 30 à 50% des habitants de Gaza seraient alors dans le viseur.

 

Il ne s'agit pas, de mon point de vue, de relancer l'éternel débat "les terroristes des uns sont les résistants des autres", mais juste de souligner que tous les membres du Hamas (pour ne parler que de lui) ne sont pas tous des terroristes, tout comme tous les terroristes ne sont pas membres du Hamas. Certains sont des terroristes professionnels, d'autres des militants politiques qui prennent part ponctullement à des opérations éventuellement terroristes, d'autres encore sont des membres des forces de sécurité qui ont (ou non) des convictions politiques et idéologiques, etc. C'est très complexe. Finalement, en-dehors de quelques cas emblématiques (dirigeants d'un groupuscule qui revendique des attentats, p.ex), l'impossibilité de situer de manière pertinente le curseur entre ce qui relève ou non du terrorisme démontre par l'absurde le non-sens du "tuer tous les terroristes".

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A ce titre, on peut comparer avec la (relative) tranquillité du Hezbollah depuis 2006.

Cette "tranquillité" concerne pas les leaders du Hezb. Deux cibles majeures ont été tués depuis 2006. Il est certain que tous les cadres les plus important notamment de la branche militaire sont en danger. La pression est certes beaucoup plus forte sur le Hamas mais on peut pas parler de tranquillité même relative.

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Lieberman étant le plus extrémiste du gouvernement tu ne t'attendait à quoi ?

 

A pire...

 

Mais il y a pire que ce que dit Lieberman, il y a ce que fait le gouvernement israélien dans son ensemble. Netanyahou va exactement en son sens et aucun ministre ne critique cela. Personne n'a démissionné, ils restent tous dans la salle de bal, pendant que l'eau monte. C'est déprimant.

 

Il fait penser à Guillaume II: l'abruti plein de lui-même, fantasmant un grand clash (où il ne paiera pas de sa personne) dont il refuse de réaliser le bordel et les emmerdes qu'il créerait. 

 

Malheureusement, il ne semble pas y avoir un Wilhelm Groener dans l'armée israélienne.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/16/97001-20141116FILWWW00036-israel-refuse-toute-limitation-a-la-colonisation.php

 

Je m'excuse à l'avance, mais ça ressemble de plus en plus à la première classe du Titanic prenant son brandy pendant que le bateau coule...

 

IMBECILES !

 

Sans déconner, quelqu'un peut m'expliquer cette attitude sans utiliser des mots qui fâchent?

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Sans déconner, quelqu'un peut m'expliquer cette attitude sans utiliser des mots qui fâchent?

Un mélange d'idéologie radicale et de compromission politique cynique/amorale en interne du gouvernement; en gros, les tarés ont la parole, et les pseudo-adultes leur donnent ce qu'ils veulent pour garder leur coalition intacte et rester en place. Les tarés demandent toujours plus au fil du temps, et les pseudo adultes n'ont pas vraiment de vision à plus d'un ou deux ans, donc cèdent toujours un peu plus. Un tel système tient jusqu'à ce que la réalité (seuil de tolérance des Palestiniens comme collectif + espace disponible) rattrape le système et cause un..... Problème :-[ . Mentalité typique du politicien moyen (dans une grande organisation publique ou privée, y'a pas de différence): on peut toujours bouffer le capital disponible, surtout quand il est mal "représenté" dans l'imaginaire collectif (y'a "de la terre" à prendre, et il en reste toujours derrière; pas " l'espace est compté: y'a X kilomètres carrés soutenables et plus rien après"), et encore plus quand il est faiblement représenté politiquement (qui défendra l'espace palestinien dans le système politique israélien? Plus encore: qui peut le défendre avec des motifs bien immédiatement concrets, du genre qui fait du capital politique réel permettant coalitions, négociations....). 

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http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2014/09/une-analyse-militaire-du-conflit-entre.html

 

 
Orage mécanique-Une analyse militaire du conflit entre Israël et le Hamas (8 juillet-26 août 2014)
Modifié le 23/09/2014


Entre le 8 juillet et le 26 août 2014, Israël et le Hamas se sont affrontés dans des hostilités connues en Israël sous le nom d’opération Bordure protectrice.
 
D’un point de vue tactique, cette opération se distingue avant tout des précédentes par un taux de pertes des forces terrestres israéliennes singulièrement élevé. L’armée de terre israélienne a ainsi déploré la perte de 66 soldats en 49 jours de combat contre deux lors de l’opération Pilier de défense en 2012 (7 jours) et 10 lors des 22 jours de l’opération Plomb durci en 2008-2009.
 
Ces pertes israéliennes se rapprochent de celles subies lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah (119 morts pour 33 jours de combat), alors considérée comme un échec. Elles sont à comparer à celle de leurs ennemis, de l’ordre de 90 combattants palestiniens tués contre aucun israélien en 2012 mais selon un ratio de 40 à 70 contre 1 pour Plomb durci et de 6 à 10 contre 1 pour Bordure protectrice.
 
Cette singularité s’explique essentiellement par les innovations opératives et tactiques des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, contrastant avec la rigidité du concept israélien d’emploi des forces qui lui n’a guère évolué depuis dix ans. Ces innovations ont permis aux forces du Hamas, à l’instar du Hezbollah et peut-être l’Etat islamique, de franchir un seuil qualitatif et d’accéder au statut de « techno-guérilla » ou de « force hybride ».
 
La nouvelle armée du Hamas
 
Cette évolution trouve son origine dans les solutions apportées par le Hamas à son incapacité à franchir la barrière de défense qui entoure le territoire de Gaza pour agir dans le territoire israélien. Pour cela, l’organisation a développé ses capacités offensives dans les trois dimensions.
 
La première innovation a consisté, avec l’aide de l’Iran, se doter d’un arsenal de roquettes à longue portée comme les M-75 et Fajr 5 (80 km de portée) et surtout les M-302 ou les R-160 susceptibles de frapper à plus de 150 km, c’est-à-dire sur la majeure partie du territoire israélien. A l’imitation du Hezbollah et toujours avec l’aide de l’Iran, les Brigades al-Qassam se sont dotés également d’une petite flotte de drones Abadil 1, dont certains transformés en « bombes volantes ».
 
Le Hamas s’est aussi doté, pour la première fois, de moyens de frappe directe jusqu’à des distances de plusieurs kilomètres. Des missiles antichars AT-4 Fagot (2 500 m de portée), AT-5 Spandrel (4 000 m) et surtout AT-14 Kornet (5 500m), provenant principalement de Libye via l’Egypte de l’époque des Frères musulmans, ont été identifiés, de même que des fusils de tireurs d’élite à grande distance (Steyr.50 de 12,7 mm). Ces armes constituent une artillerie légère qui permet d’harceler les forces israéliennes le long de la frontière et d’appuyer les capacités de combat rapproché.
 
Enfin, le Hamas a développé des capacités de raids à l’intérieur du territoire israélien par la formation  d’unités amphibies tout d’abord et surtout par la construction d’une quarantaine de tunnels offensifs. Ces tunnels offensifs sont à distinguer des galeries destinées à contourner le blocus pour s’approvisionner en Egypte et qui avaient constitué un objectif prioritaire de l’opérationPlomb durci. Il s’agit au contraire d’ouvrages bétonnés, placés entre dix et trente mètres sous la surface et longs de plusieurs kilomètres. Certains sont équipés de systèmes de rails et wagonnets.
 
Toutes ces capacités offensives se sont appuyées aussi sur des innovations défensives. Une nouvelle infrastructure souterraine, baptisée « Gaza sous Gaza », protège les centres de commandement du Hamas, ses stocks et une partie de ses combattants, répartis en secteurs autonomes de défense bien organisés.
 
La guerre impuissante
 
Durant la première phase de la guerre, le Hamas a utilisé immédiatement son arsenal de roquettes pour attaquer les villes israéliennes. Cette campagne anti-cités n’a eu que très peu d’effets directs. Au total, en 49 jours, 4 382 roquettes et obus de mortiers ont été lancés sur Israël causant la mort de 7 civils, soit un ratio de 626 projectiles pour une victime. Par comparaison ce ratio était de 301 pour 1 lors de Pilier de défense, de 187 pour 1 lors de Plomb durci en 2008-2009 et d’environ 100 pour 1 en 2006 lors de l’affrontement avec le Hezbollah. Il est même probable que la réduction sensible du trafic routier liée au conflit ait in fine diminué la mortalité dans la population civile israélienne.
 
L’emploi des drones explosifs par le Hamas s’est également révélé un échec, les deux engins lancés, le 14 et le 17 juillet, ayant été rapidement détruits, l’un par un missile anti-aérien MIM-104 Patriot et l’autre par la chasse.
 
Si les destructions depuis le ciel ont été très limitées, les effets indirects ont été en en revanche très sensibles. L’économie et la vie courante ont été perturbées par la menace des roquettes comme jamais sans doute auparavant, jusque sur l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Il n’y a avait cependant rien dans cette menace qui puisse paralyser le pays.
 
L’artillerie à longue portée du Hamas s’est avérée, plus que jamais, une arme de pression et un diffuseur de stress (le nombre des admissions hospitalières pour stress a été cent fois supérieur à celui des victimes) plutôt qu’une arme de destruction. Elle a surtout constituée le symbole de la résistance du Hamas, et de ses alliés, tout en justifiant le « besoin de sécurité » d’Israël aux yeux du monde extérieur. Bien que faisant 200 fois moins de victimes civiles que les raids aériens, elles peuvent par leur destination uniquement anti-cités être qualifiées d’ « armes terroristes ».
 
Cette inefficacité des frappes du Hamas s’explique par la combinaison des mesures de protection civile israélienne et du système d’interception Dôme de fer. Déjà employé à moindre échelle lors de l’opération Pilier de défense, le système Dôme de fer a été officiellement crédité de 88 % de coups au but sur les 800 roquettes jugées dangereuses et prises pour cibles. Si ce chiffre est contesté, il n’en demeure pas moins que ce système très sophistiqué est efficace, surtout contre les projectiles à longue portée, sinon efficient au regard de son coût d’emploi. Si les 4 450 roquettes lancées avaient toutes été interceptées par les missiles deDôme de fer, il en aurait coûté environ 200 millions d’euros à Israël pour recompléter son stock. Cela est couteux mais pas rédhibitoire.
 
Au bilan, Israël a réussi à se doter d’une protection totale multi-couches et à se placer ainsi dans ce que les stratèges du nucléaire avaient baptisés « capacité de première frappe indirecte », c’est-à-dire la possibilité de frapper son adversaire quand on le souhaite (et donc éventuellement en riposte) sans crainte d’être touché.
 
De son côté, Israël a utilisé sa force aérienne (qui inclut les hélicoptères d’attaque) et son artillerie pour frapper l’ensemble de la bande de Gaza. Cet emploi, désormais classique, poursuivait deux objectifs opérationnels, par ailleurs complémentaires d’un blocus insuffisant à ces égards : l’affaiblissement de l’instrument militaire du Hamas, en particulier ses capacités d’agression du territoire israélien, et, de manière moins avouée, faire pression sur la population pour qu’elle renvoie le Hamas a ses obligations « étatiques » de sécurité et de fonctionnement normal de la société. A défaut de les détruire, il s’est agi de de faire pression simultanément sur deux pôles de la trinité clausewitzienne, l’armée et la population, pour influencer le troisième, le « gouvernement » du Hamas. 
 
Le premier objectif n’a été que très modestement atteint. Le nombre total de frappes a représenté le double de celui de Plomb durci, soit environ 5 000, pour des pertes estimées de combattants palestiniens sensiblement équivalente. Sachant que ces pertes sont aussi pour une grande part, et bien plus qu’en 2008, le fait des forces terrestres, il est incontestable que l’impact de la campagne de frappes sur les capacités militaires du Hamas a été faible. Si quelques leaders du mouvement palestinien ont été tués comme Mohammed Deif, commandant présumé des brigades al-Qassam, les tirs de roquettes n’ont jamais cessé et la capacité de combat de combat rapproché a été peu affectée.
 
Cette inefficacité est essentiellement le fait de l’adoption par le Hamas de procédés de furtivité terrestre efficaces. Plusieurs commentateurs ont marqué leur surprise de ne voir que peu de combattants du Hamas dans les rues de Gaza contrairement aux conflits précédents. Cette furtivité repose principalement sur l’organisation du terrain, déjà évoquée, mais aussi par des procédés comme l’emploi de systèmes de tir automatiques pour les roquettes, permettant de réduire les risques pour les servants. Le Hamas, comme le Hezbollah en 2006, a aussi simplement compté sur le nombre. Les lance-roquettes peu couteux et abondants étaient consommables et qu’ils soient repérés et frappés en quelques minutes importait finalement peu.
 
Le deuxième objectif, faire pression sur la population dans son ensemble pour, indirectement, imposer sa volonté au « gouvernement » de Hamas, est toujours aussi moralement et opérationnellement problématique. Outre les 1 300 à 1700 victimes civiles et les dizaines de milliers de blessés, plus de 11 000 habitations ont été détruites et presque 500 000 personnes, sur 1,8 million, ont été déplacées. Les systèmes d’alimentation en eau et en électricité ont été détruits. Si le lien entre ces actions sur la population et la haine que celle-ci peut porter à Israël est évident, si la dégradation à l’étranger de la légitimité du combat d’Israël ou simplement de son image est établie, la corrélation entre cette action sur la population et les décisions du Hamas n’est pas claire. Si des mouvements de colère ont pu être constatés contre le Hamas, en particulier lorsque des trêves ont été rompues par lui à la fin du conflit, il n’est pas du tout évident que le Hamas sorte politiquement affaibli de ce conflit.
 
Au bilan, on peut s’interroger sur la persistance, dans les deux camps, de l’emploi de frappes à distance sur la population civile, emploi qui s’avère à la fois moralement condamnable et d’une faible efficacité. La réponse réside probablement dans les capacités défensives de chacun des deux camps qui inhibent les attaques terrestres. Comme les premiers raids de bombardement britanniques sur l’Allemagne en 1940, largement inefficaces, lancer des roquettes ou des raids aériens apparaît comme la seule manière de montrer que l’ « on fait quelque chose », avec ce piège logique que si l’un des camps frappe, l’autre se sent obligé de l’imiter puisqu’il peut le faire. Le message vis-à-vis de sa propre population l’emporte sur celui destiné à l’étranger.
 
Cet équilibre, qui aurait pu aboutir à une dissuasion par l’impuissance réciproque, a finalement été modifié par le développement par le Hamas de nouvelles capacités d’agression. Loin de dissuader Israël, ces capacités nouvelles l’ont plutôt poussé à agir. Leur destruction imposait cependant de pénétrer à l’intérieur des zones les plus densément peuplées de Gaza.
 
Le retour des combats au sol
 
Dans la nuit du 17 juillet, dix brigades israéliennes ont été déployées le long de la frontière. Plusieurs de ces brigades ont été engagées à l’intérieur du territoire de Gaza dans des opérations limitées destinées à détruire quelques sites de lancement de roquettes et surtout le réseau souterrain du Hamas, en particulier à proximité de la frontière Nord et Nord-Est. Elles n’avaient pas vocation à détruire la structure de commandement du Hamas, mais étaient censées accentuer la pression sur lui.
 
Ces opérations ont rencontré une forte résistance qui a occasionné des pertes sensibles aux forces israéliennes. Contrairement à l’opération Plomb durci de 2008-2009 où elles s’étaient contentées de pénétrer dans les espaces plus ouverts du centre de la bande de Gaza dans ce qui ressemblait surtout à une démonstration de force, les unités israéliennes ont été contraintes cette fois d’agir dans les zones confinées et densément peuplées de la banlieue de Gaza ville, beaucoup plus favorables au défenseur. Elles y ont rencontré une infanterie professionnelle bien entraînée et équipée pour le combat rapproché en milieu urbain. A la manière du Hezbollah, les 10 000 combattants permanents du Hamas, auxquels il faut ajouter autant de combattants occasionnels et de miliciens des autres mouvements, étaient organisés en unités autonomes combattant chacune dans un secteur donné et organisé. Les axes de pénétration, par ailleurs généralement trop étroits pour les véhicules les plus lourds, ont été minés dès le début des hostilités selon des plans préétablis et des zones d’embuscade ont été organisées. Des emplacements de tirs (trous dans les murs) et des galeries ont été aménagés dans les habitations de façon à pouvoir combattre et se déplacer entre elles en apparaissant le moins possible à l’air libre. Le combat a alors été mené en combinant l’action en essaim de groupes de combat d’infanterie et celui des tireurs d’élite/tireurs RPG ou, plus difficile dans le contexte urbain dense, de celui des missiles antichars. Dans tous les cas, la priorité était d’infliger des pertes humaines plutôt que de tenir du terrain ou de détruire des véhicules. Dans plusieurs cas, les Palestiniens ont préféré tirer des projectiles antichars sur des fantassins débarqués que sur des véhicules blindés.
 
Les combats ont été d’une intensité inconnue depuis la guerre de 2006 contre le Hezbollah. Le 19 juillet, une section de la brigade d’infanterie Golani a été canalisée vers une zone d’embuscade où elle a perdu sept hommes dans la destruction d’un véhicule M113 par une roquette RPG-29. Six autres soldats israéliens ont été tués aux alentours dans cette seule journée qui s’est ainsi avérée plus meurtrière pour elle que les deux opérations Plomb durci et Pilier de défense réunies. Cinq hommes sont encore tombés le lendemain dans le quartier de Tuffah, en grande partie par l’explosion de mines, et le nombre de tués et blessés de la brigade Golani s’est élevé à plus de 150 dont son commandant. Les pertes des Palestiniens ont été supérieures mais certainement pas dans le rapport de 10 pour 1 revendiqué par Tsahal.
 
Dans ce contexte d’imbrication et alors que la population civile était souvent à proximité, la mise en œuvre des appuis était difficiles. Les hélicoptères d’attaque pouvaient tirer sur la presque totalité de la zone d’action des forces d’attaque mais les combattants palestiniens ont été peu visibles depuis le ciel. Les appuis indirects présentaient toujours le risque de frapper la population, ce qui est survenu le 20 juillet lorsque plusieurs obus ont tué peut-être 70 Palestiniens et blessé 400 autres, pour la très grande majorité civils. L’emploi de robots de reconnaissance dans les zones difficiles et dans les tunnels (les Micro Tactical Ground Robot, MTGR en particulier) s’est avéré en revanche très efficace, sauvant incontestablement plus de vies israéliennes. Le 1er août, l’annonce de la capture d’un soldat israélien près de Rafah, démentie par la suite, suscitait une forte émotion en Israël et des scènes de liesse dans les rues de Gaza, témoignant de l’importance stratégique des prisonniers. Tsahal ne voulait absolument pas renouveler l’expérience du soldat Gilad Shalit capturé en juin 2006 et finalement libéré cinq ans plus tard en échange de 1 000 prisonniers palestiniens. Une opération de récupération a été immédiatement lancée.
 
Les Palestiniens ont riposté à l’offensive terrestre dès le 18 juillet en menant à leur tour des raids sur le territoire israélien. Si les unités amphibies ont toutes été décelées et détruites, les quatre raids par les tunnels ont obtenu plus de succès, surprenant au moins par deux fois des unités israéliennes et leur infligeant au total entre sept et onze tués, suivant les sources. Les commandos palestiniens ne sont cependant jamais parvenus à pénétrer dans les villes.
Au bilan, les Israéliens revendiquent la destruction de la presque totalité des tunnels offensifs et de quelques zones de lancement de roquettes ainsi que la mort de centaines de combattants du Hamas. La menace jugée principale est ainsi considérée comme éliminée et l’armée israélienne a montré sa capacité tactique à pénétrer à l’intérieur de défenses urbaines très organisées et sa résilience en acceptant les pertes inévitables de ce type de combat, surtout face à une infanterie ennemie déterminée et compétente. Ces pertes, qui, par jour d’engagement au sol sont de l’ordre de grandeur de celles infligées par le Hezbollah en 2006 (119 morts) sont les plus importantes jamais infligées par des Palestiniens, y compris l’armée de l’Organisation de libération de la Palestine occupant le Sud-Liban en 1982. A cette époque, l’armée de l’OLP avait été détruite. Cette fois, le potentiel de combat du Hamas et sa volonté ne sont pas sérieusement entamés.
 
Après dix-huit jours d’offensive terrestre et alors que l’opinion publique était, malgré les pertes, favorable à 82 % à sa poursuite, le gouvernement israélien y a renoncé, reculant devant l’effort considérable nécessaire pour détruire complètement le Hamas et la perspective d’être peut-être obligé de réoccuper la zone. Le 3 août, les forces terrestres israéliennes se sont retirées de la bande de Gaza après l’annonce que la mission de destruction des tunnels était remplie.
 
A la fin de la phase terrestre, les capacités offensives du Hamas avaient été détruites ou neutralisées. Le gouvernement israélien pouvait considérer cet objectif comme suffisant. Il a plutôt estimé se trouver ainsi dans une meilleure position pour accepter la prolongation des combats. La poursuite des tirs de roquette et la mobilisation des réservistes continuait de perturber l’économie du pays mais bien moins que la campagne de frappes sur la bande de Gaza.
 
Les forces terrestres ont été redéployées le long de la frontière avec une démobilisation partielle des 100 000 réservistes, non pas en signe d’apaisement mais, au contraire, pour préparer un combat prolongé mais indirect. Paradoxalement, si des signes de mécontentement contre le Hamas sont apparus, c’est peut-être du côté israélien que le soutien de l’opinion publique s’est érodé le plus vite. Le 25 août, un sondage indiquait que seulement 38 % des Israéliens approuvaient la manière dont les opérations étaient menées, le principal reproche étant l’absence de résultats décisifs. De nouvelles négociations avaient déjà été initiées depuis trois jours, aboutissant à un cessez-le-feu définitif le 1er septembre.
 
Conclusions
 
A l’issue du conflit, le Hamas est militairement affaibli, avec moins de possibilités de recomplètement de ses forces que durant les années précédentes, du fait de l’hostilité de l’Egypte. Il lui faudra certainement plusieurs mois, sinon des années pour retrouver de telles capacités. Mais il n’y a cependant là rien de décisif. Il aurait fallu pour cela nettoyer l’ensemble du territoire à l’instar de la destruction de l’OLP au Sud-Liban. Cela aurait coûté sans doute plusieurs centaines de tués à Tsahal pour ensuite choisir entre se replier, et laisser un vide qui pourrait être occupé à nouveau par une ou plusieurs organisations hostiles, et réoccuper Gaza, avec la perspective d’y faire face à une guérilla permanente. Le gouvernement israélien a privilégié le principe d’une guerre limitée destinée à réduire régulièrement (tous les deux ans en moyenne) le niveau de menace représenté par le Hamas.
 
La difficulté est que les opérations de frappes apparaissent de plus en plus stériles pour y parvenir et que les opérations terrestres, plus efficaces, sont aussi de plus en plus couteuses. Après le Hezbollah, et encore dans une moindre mesure, le Hamas est parvenu à franchir un seuil opératif en se dotant d’une infanterie professionnelle dotée d’armes antichars et antipersonnels performantes et maitrisant des savoir-faire tactiques complexes. Cet effet de seuil impose en retour un effort d’adaptation tactique important.

 

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Jérusalem est un cas différent des territoires palestiniens. Les palestiniens de Jérusalem ont le droit de vote aux elections locales israéliennes. Ils pourraient aussi avoir la citoyenneté israélienne s'ils la demandaient. Une consigne de l'OLP qui date de je ne sais combien de décennies fait qu'il ne votent pas et qu'ils ne demandent pas citoyenneté. C'est en train de changer progressivement.
S'ils votaient ne serait-ce qu'aux municipales, ils pourraient paralyser la vie politique de la ville ne serait-ce qu'en jouant les divisions chez les juifs (entre religieux et non religieux). En démocratie, lorsque tu ne votes, tu n"existes pas politiquement. Il ne faut pas s'étonner alors qu'ils perdent le controle de leur propre quartiers.

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L'annexion est un fait, qu'on le veuille ou pas. Et c'est en fait la non participation palestinienne qui l'a facilitée. Si les palestiniens paralysaient la vie politique municipale de Jérusalem, Israël serait obligée de redessiner les frontières municipales.

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Sauf qu'en votant, ils légitimeraient une annexion qui se met lentement en place. Mais je suis admiratif devant le caractère machiavélique de ce plan : l'annexion via la démocratie. Du grand art. 

 

Mauvaise langue, sournois.  -_-

 

 

 

... Et c'est en fait la non participation palestinienne qui l'a facilitée. Si les palestiniens paralysaient la vie politique municipale de Jérusalem, Israël serait obligée de redessiner les frontières municipales.

 

A d'autres...  <_<

Modifié par Gravity
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L'annexion est un fait, qu'on le veuille ou pas. Et c'est en fait la non participation palestinienne qui l'a facilitée. Si les palestiniens paralysaient la vie politique municipale de Jérusalem, Israël serait obligée de redessiner les frontières municipales.

 

Ce sont surtout les chars israéliens, l'incurie de la communauté internationale et la modération des Jordaniens qui l'ont facilité. Les Palestiniens n'ont pas à entrer dans ce jeu israélien qui consiste à mettre le doigt partout où c'est possible, en agitant de temps à autre le chapelet de la menace islamiste. Et non, Israël ne sera obligée de ne rien faire du tout. Ce pays n'applique déjà pas les motions de l'ONU et rejette systématiquement toute ingérence extérieure. Sauf quand ça l'arrange.

 

Tancrède parlait de maladie de la victoire. A ce niveau-là, je crains qu'il ne faille abandonner le malade. Les piqûres de rappel de 1973, 1982 et 2006 n'ayant pas suffi, il y en aura certainement une quatrième, une cinquième... jusqu'à ce que la maladie finisse par étouffer le malade. Et ce sera dans l'indifférence générale, je le crains. Est-ce cela que les Israéliens veulent ?

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Ce sont surtout les chars israéliens

Pas les chars israéliens, l'artillerie jordanienne. Les jordaniens seraient restés tranquiles en 67 comme ils l'ont été en 56, leur roi-dictateur serait toujours e souverain de Jérusalem.

en agitant de temps à autre le chapelet de la menace islamiste.

Je ne vois pas le rapport avec les colonies à Jérusalem.

 

Les Palestiniens n'ont pas à entrer dans ce jeu israélien

 

Dans ce cas, il faut aussi dire aux palestiniens de Haifa, de Jaffa, de Galilée et du Negev à ne plus voter, à renoncer à la citoyenneté israélienne.

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Pas les chars israéliens, l'artillerie jordanienne. Les jordaniens seraient restés tranquiles en 67 comme ils l'ont été en 56, leur roi-dictateur serait toujours e souverain de Jérusalem.

Je ne vois pas le rapport avec les colonies à Jérusalem.

 

Dans ce cas, il faut aussi dire aux palestiniens de Haifa, de Jaffa, de Galilée et du Negev à ne plus voter, à renoncer à la citoyenneté israélienne.

 

Les chars israéliens aussi. Si les Jordaniens ont évacué Jérusalem, c'est que leurs positions ont été tournées. Et aussi que les batteries d'artillerie qu'ils avaient pour couvrir le secteur avaient été prises ou détruites.

 

Pour le danger islamiste, c'est l'excuse du gouvernement israélien à chaque fois qu'il s'en prend aux Palestiniens, directement ou indirectement. Et c'est aussi l'excuse avancée ici pour justifier à peu près tout ce que font les Israéliens, notamment sur le thème "c'était un membre du Hamas" ou "le Hamas n'a pas nié donc c'est de sa faute" ou encore "Abbas et le Hamas, même combat".

 

Pour le reste, oui c'est ce que je leur dirais volontiers. Si j'avais la possibilité de m'y rendre. Je ne voudrais pas me faire refouler à la douane de Ben Gourion comme beaucoup d'autres parce que j'aurais pu éventuellement avoir une parole ou deux allant contre la politique officielle du gouvernement. Et si tu veux des exemples de personnes refoulées, Google est ton ami.

 

EDIT :

 

Yoram, les Palestiniens peuvent perdre un groupe commando entier en mission d'infiltration en Israël. L'inverse est politiquement intenable.

Modifié par Ciders
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