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Mayotte 101ème département français


Messages recommandés

oui le plus impactant est a venir. 
mayotte n'a déja pas d'eau ni de stock en temps normal. 
On a 72h post evenement certains contacts sur basse terre et dans les coins reculé n'ont toujours pas vu ni d'helicos, ni de moyens 

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Il y a 3 heures, azety2 a dit :

oui le plus impactant est a venir. 
mayotte n'a déja pas d'eau ni de stock en temps normal. 
On a 72h post evenement certains contacts sur basse terre et dans les coins reculé n'ont toujours pas vu ni d'helicos, ni de moyens 

Il y a des BPC disponibles/en route pour apporter des produits de 1ère nécessité et/ou servir d'hôpital d'appoint?

On est typiquement sur une des missions pour lesquels ils ont été conçus.

Modifié par Alzoc
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il y a 36 minutes, Eau tarie a dit :

C'est très loin par la mer quand même...

Ya au moins 10 jours de nav non ?

 

2 à 3 jours depuis la Réunion, 3 semaines depuis Toulon en passant par Suez, 5 semaines en contournant le cap de Bonne espérance (on est entre 45 et 50 jours de nav)

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il y a 7 minutes, christophe 38 a dit :

Sud Af qui n'ont plus de marine, Mozambique qui demande à l'Ouganda de se battre pour eux, Mada qui n'a que des barques, Comores qui n'a rien...

je pensais à ceux un peu plus haut et pleins de tunes, dans le golfe Persique en ligne directe !
C'est vrais que l'Archipel des Comores est loin de tout, le pont aérien va être intense avant l'arrivée des navires mais il va falloir du lourd pour déblayer et prévoir des "refuges" solides pour la population !

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et, sinon, concernant le bilan.... je pense qu'un premier chiffre sera annoncé demain par le PR en voyage à Mayotte ; la petite roussette qui essaie de se déplacer entre les branches des arbres qui restent, annonce un bilan provisoire à 6 chiffres (bruits de coursives)

 

ouahou

 

pauvres gens !

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Les morts auront tout de même une importance médiatique.

Pour le reste, tout ce qu'on a d'unités sauvetage déblaiement (USAR pour Urban Search And Rescue) en métropole est partie ou sur le départ, même ceux comme chez moi qui ne sont pas accrédités INSARAG, puisque pour le coup on n'est pas officiellement à l'international même si c'est tout comme.

Deux modules médicaux à 50 pax sont aussi en route.

Côté DGSCGC, on pourra guère faire plus et on n'a déjà jamais fait autant. Même les unités accréditées depuis très peu de temps sont sur le départ.

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1° détachement 110 pax qui étaient prépositionnés

2° détachement 150 pax sécu civile et sapeurs-pompiers

3° départ avec notamment la toute nouvelle UIISC 4 créée à Libourne après les feux de forêt de 2022, 150 pax de plus.

 

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Sur une catastrophe pareille nous nous devons d'assurer ...

Le principal point est de savoir si les moyens sur place sont ou non ops:

- la piste de l'aéroport, ses moyens de manutention

-les infrastructures portuaires

-ce qui compte c'est l'acheminement sur zone puis sur place

Théoriquement nous avons les moyens d'acheminer directement =>A 400 M, Phoenix, flotte réquisitionnée les Atlas doivent pouvoir acheminer des hélicos.

J'ose espérer qu'un ou deux BPC avec fret et moyen de transfert (EDAR, hélicos) sont déjà en route ... Ces bâtiments sont exactement taillés pour ça. Nous avons également les navires affrétés par la MN. S'il le faut le cDG peut être sur zone sous 10 jours avec 20 hélicos et des centaines de tonnes de fret ...

Il y a deux bases arrières: Djibouti et Saint-Denis de la Réunion ...

Le SSA et les ONG ont des moyens projetables 

 

Les moyens existent ... yapluka

Tout dépend de savoir où on va décider de mettre le curseur de l'urgence.

Quant aux victimes le préfet Fix Bieuville (ancien inspecteur des douanes j'ai été son entraîneur d'aviron à l'école de Neuilly dans les années 90) a parfaitement résumé la situation. Vu le nombre de clandés et vu les pratiques locales on ne saura jamais vraiment ...

Mais le souci ce ne sont pas les morts mais les survivants u'il ne va pas falloir laisser crever d'où l'importance de mettre en oeuvre rapidement ce qui a été exposé plus haut ...

merci

 

les problemes : pas d'eau propre, et surtout pas assez d'eau potable,

macchabées, donc, risque de cholera

 

pas de toits (tous arrachés) ; les rafales les plus hautes ont été relevées à 249 km/h, avant la panne du matériel (comprendre qu'on aurait vu au dessus de 300 km/h)

été austral, donc saison des pluies... il fait chaud, il pleut, sans toit, personne ne peut se mettre au sec.  accessoirement, entre 23h et minuit, localement, temperature ressentie 39° https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/dzaoudzi-pamandzi-mayotte/67005.html

Pas d'electricité (pas rétable), donc pas de lavage, pas d'informatique, donc pas d'argent aux distributeurs (donc, tout en cash, mais, au bout d'un moment, il n'y en a plus du tout)

pas d'internet 51 des 54 antennes sont HS, soit par terre, soit en panne electrique ou electronique (donc, pas de nouvelles, pas de fric dans les distributeurs)

pas d'essence dans les stations services, reservées aux services de secours et d'intervention..

 

la tour de controle est HS, les services d'accueil et d'enregistrement sont en vrac également. Les évacuations se font avec des avions militaires vers la Réunion.

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Le peu d'info qui remontait ne remonte plus... les gens n'ont plus de batterie. 
Sur petite terre, toujours pas d'aide, pas de nourriture, les frigos /congèles hs depuis 72h + donc plus rien de commestible, plus de reserve de sec (grosse destruction), plus d'eau. 
On parle de deshydratation, famine, épidemie... sans parler des morts et disparu. destruction complète de la production vivrière aussi (champs,cheptel et volailles, potager, maraicher, fruitiers...) qui inscrit dans le temps long la crise...

C'est inimaginable. 

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Il y a 2 heures, Teenytoon a dit :

Et  un 4° détachement est en cours, départ prévu ce vendredi pour 160 pax de plus, sécu civile et sapeurs-pompiers.

ils raclent tout. tous les sdis sont mis a contribution, les SAMU aussi pour détacher du monde, mais pour de l'urgences traumatique mais les épidemies, envoie de dose de vaccins contre le cholera. 
mobilisation des assos de securité civile sur le temps long aussi. 
on est je crois passé a 6 vols /j depuis la métropole, et ça parle d'une ouverture pour aller chercher la bouffe en afrique direct (abaissement des normes, ouvertures des imports ect)

la marine voit pour un second affretement voir un PHA mais j'ai cru comprendre que les trois soont HS... (retour de mission et carenage ? )

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Il y a 2 heures, christophe 38 a dit :

merci

 

les problemes : pas d'eau propre, et surtout pas assez d'eau potable,

macchabées, donc, risque de cholera

 

pas de toits (tous arrachés) ; les rafales les plus hautes ont été relevées à 249 km/h, avant la panne du matériel (comprendre qu'on aurait vu au dessus de 300 km/h)

été austral, donc saison des pluies... il fait chaud, il pleut, sans toit, personne ne peut se mettre au sec.  accessoirement, entre 23h et minuit, localement, temperature ressentie 39° https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/dzaoudzi-pamandzi-mayotte/67005.html

Pas d'electricité (pas rétable), donc pas de lavage, pas d'informatique, donc pas d'argent aux distributeurs (donc, tout en cash, mais, au bout d'un moment, il n'y en a plus du tout)

pas d'internet 51 des 54 antennes sont HS, soit par terre, soit en panne electrique ou electronique (donc, pas de nouvelles, pas de fric dans les distributeurs)

pas d'essence dans les stations services, reservées aux services de secours et d'intervention..

 

la tour de controle est HS, les services d'accueil et d'enregistrement sont en vrac également. Les évacuations se font avec des avions militaires vers la Réunion.

Pour avoir vécu 87, 99 et Ciaran l'année dernière en Bretagne c'était déjà très impressionnant niveau dégâts, avec parfois des semaines pour une remise en état du réseau électrique dans les zones les plus isolées. Tout ça dans une région pourtant habituée à ce genre de phénomène, largement pourvue en moyens de sauvetage et de remise en état et rapidement soutenue par les régions voisines.

Là où les vents tombent rapidement dans les terres dans des zones comme la Bretagne, Mayotte n'est qu'une île et c'est fait littéralement rouler dessus à pleine puissance tout ça en étant pas du tout préparée, mal équipée, surpeuplée et disposant de constructions trop fragiles (40% des habitations en tôle ondulée). Le plus dur me semble devant eux, du fait de l'isolement de l'île, les premiers secours vont mettre énormément de temps à gérer tout le territoire et si le nombre de victimes est si vaste, la gestion des cadavres va devenir un casse-tête sanitaire et logistique. Le gros défit c'est d'éviter une catastrophe sur la catastrophe avec les famines, épidémies et autres émeutes. La reconstruction je n'en parle pas, c'est déjà épineux dans une zones bien organisée , c'est plusieurs mois voire plusieurs années d'investissement massifs. La misère sera difficile à cacher et on ne pourra pas refaire comme avant.

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il y a 45 minutes, Arland a dit :

on ne pourra pas refaire comme avant.

Hélas si. L'émotion retombera, les gens recommenceront à regarder ailleurs (c'est pratiquement le principal rôle des journalistes) , les politiques feront plein de promesses qui ne seront pas tenu et le "provisoire" deviendra permanent. Désolé de doucher ton optimisme mais sans une pression continu de la population pour que le sujet soit pas enterrer c'est comme ça que ça se passera jusqu'au drame suivant.

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Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Ce pessimisme misérabiliste auto-apitoyé est pénible et faux. Bien sûr, il est parfois exact que les promesses ne soient pas tenues, etc.., Mais ça n'est pas systématique ; contre-exemple, donc : la vallée de la Roya après Alex.

Bon, pour Mayotte, ça risque d'être coton mais ça n'est pas en partant battu qu'on ira où que ce soit. "Tous pourris" ça ne donne pas à manger.

Ce n'est misérabiliste en aucune façon, juste une façon de tirer des leçons du passé. Mais c'est bien tu es optimiste on en reparle dans quelque mois si c'est autre chose qu'une façon de dire "aie confiance, ça va bien se passer". 

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Il y a 15 heures, christophe 38 a dit :

merci

 

les problemes : pas d'eau propre, et surtout pas assez d'eau potable,

macchabées, donc, risque de cholera

 

pas de toits (tous arrachés) ; les rafales les plus hautes ont été relevées à 249 km/h, avant la panne du matériel (comprendre qu'on aurait vu au dessus de 300 km/h)

été austral, donc saison des pluies... il fait chaud, il pleut, sans toit, personne ne peut se mettre au sec.  accessoirement, entre 23h et minuit, localement, temperature ressentie 39° https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/dzaoudzi-pamandzi-mayotte/67005.html

Pas d'electricité (pas rétable), donc pas de lavage, pas d'informatique, donc pas d'argent aux distributeurs (donc, tout en cash, mais, au bout d'un moment, il n'y en a plus du tout)

pas d'internet 51 des 54 antennes sont HS, soit par terre, soit en panne electrique ou electronique (donc, pas de nouvelles, pas de fric dans les distributeurs)

pas d'essence dans les stations services, reservées aux services de secours et d'intervention..

 

la tour de controle est HS, les services d'accueil et d'enregistrement sont en vrac également. Les évacuations se font avec des avions militaires vers la Réunion.

Risque de Choléra confirmé avec en plus une souche BHR/BMR (bactérie hautement/multiresistante). Ou pour simplifier, 3 antibiotiques sur 4 normalement utilisés dans le TT du choléra ne marchent plus sur certaines souches qui circulent déjà à Mayotte (cf épidémie de l'été 2024)

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