Boule75 Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Il y a 5 heures, Phacochère a dit : Ça pue... Ca pue mais ça envoie un signal à Washington. Brève AFP du matin : Citation Les forces américaines sont placées en "état d'alerte avancée" en raison de "possibles menaces imminentes" contre elles en Irak, a déclaré mardi l'armée américaine. "La mission américaine est désormais en état d'alerte avancée, au moment où nous surveillons de près des menaces crédibles et potentiellement imminentes contre les forces américaines en Irak", a déclaré l'officier de marine Bill Urban, porte-parole du Commandement central américain. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Il y a 17 heures, Ciders a dit : Le dilemme est très simple côté américain : à part raser les villes et les usines iraniennes, que peuvent-ils faire ? La réponse est tout aussi simple : rien. Et ce ne sont pas les Israéliens ou les Saoudiens qui engageront des troupes au sol... C'est pas grave, raser les villes et les usines iraniennes, ça leur convient très biens, aux Israëliens et Saoudiens, ils ne demandent rien de plus. De toute façon, il savent que les réfugiés n'iront pas chez eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 (modifié) on peut avoir un conflit éclair, sans troupes au sol, en cela les usa ont un grand savoir faire pour tout casser. il faudra 30 ans aux iraniens pour rebâtir ca fait très longtemps que les USA ont un compte à régler avec les Mollah du régime. Iran : le Kremlin s'inquiète de «l'escalade des tensions» malgré les assurances américaines http://www.lefigaro.fr/flash-actu/iran-le-kremlin-s-inquiete-de-l-escalade-des-tensions-malgre-les-assurances-americaines-20190515 Modifié le 15 mai 2019 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Il y a 15 heures, Ciders a dit : Ça me paraît au contraire plus que sensé. On gonfle les muscles pour susciter l'adhésion de la base en priant très fort pour que les Iraniens ne jouent pas le jeu. Personne aux Etats-Unis, sauf quelques allumés comme Bolton, ne veut aller au combat. Bolton, Trump, et l'intégralité sans exception des politiciens US qui touchent des chèques de l'AIPAC. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 http://www.lefigaro.fr/international/tensions-avec-l-iran-washington-et-berlin-prennent-des-mesures-preventives-en-irak-20190515 (15 mai 2019) Les États-Unis ont décidé de retirer d’Irak une partie de leurs diplomates. L’Allemagne et les Pays-Bas ont quant à eux suspendu leurs formations militaires dans ce pays voisin de l’Iran. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Il y a 9 heures, Boule75 a dit : Ca pue mais ça envoie un signal à Washington. L'Espagne a un sale souvenir de l'Irak en même temps. En 2004 ils avaient bien morflé. . . Chat échaudé craint l'eau froide 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Le bruit de bottes s'intensifie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 (modifié) Citation Dans le détroit d'Ormuz, le risque d'une "guerilla navale" Citation Un éventuel affrontement naval entre l'Iran et les États-Unis dans le Golfe, vu le déséquilibre des forces, s'apparenterait à une guérilla en mer, dans l'environnement complexe du détroit d'Ormuz, estiment des experts. D'un côté l'hyperpuissance américaine, avec la Ve flotte basée à Bahrein, des bases dans plusieurs pays de la région, des portes-avions, des alliés saoudiens et israéliens. De l'autre, un Iran isolé, à l'économie affaiblie par des années de sanctions et aux moyens militaires limités, des vedettes rapides, des mouilleurs de mines, des missiles côtiers, dont le fer de lance est constitué des Gardiens de la Révolution. Citation Un éventuel conflit ne serait pas "une guerre navale au sens strict du terme. Il n'y aurait pas de confrontation en pleine mer de forces équivalentes", anticipe James Holmes, du Naval war college américain, dans la revue National Interest. Ce serait "une sorte de guérilla navale. Il est évident que les moyens militaires iraniens ne peuvent pas contrebalancer l'armada américaine (porte-avions et groupe aéronaval)", analyse Jean-Sylvestre Mongrenier, de l'institut franco-belge Thomas More. "L'objectif ne serait pas d'infliger une défaite navale aux États-Unis, car hors de portée, mais d'accroître les coûts militaires, matériels et psychologiques de son action dans le Golfe", selon lui, notamment en mobilisant des moyens à faible coût menaçant les très onéreux équipement américains. "Depuis la révolution de 1979 et la guerre Iran-Irak, les autorités iraniennes ont testé et développé de nouvelles stratégies qui visent à leur assurer une victoire partielle, voire incertaine, mais essentiellement psychologique", relève le centre d'études supérieures de la marine française dans un document consacré à "la stratégie navale asymétrique iranienne", similaire au courant doctrinaire français de la "Jeune école" au XIXe siècle, qui prônait la multiplication de petits navires rapides plutôt que de puissants cuirassés dont disposaient les Anglais. https://www.courrierinternational.com/depeche/dans-le-detroit-dormuz-le-risque-dune-guerilla-navale.afp.com.20190514.doc.1gf8ct.xml _____________________________________ Citation La politique américaine sur l’Iran inquiète Bruxelles Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a rencontré des diplomates européens qui déplorent la stratégie « illisible » de Washington. Citation Il est arrivé à Bruxelles à l’improviste et est reparti – vers la Russie – sans accord, et même sans la photo qui aurait démontré la cohésion entre lui et ses homologues français, allemand et britannique. Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, ne sera pas parvenu, lundi 13 mai, à rallier les Européens à la ligne dure de l’administration Trump à l’égard du régime iranien. Du côté américain, on affirmait dès lors qu’il ne s’agissait pas d’amener les Vingt-Huit à revoir leur soutien à l’accord global sur le nucléaire iranien (JCPOA) cosigné en 2015 par les trois « grands » européens, la Chine, la Russie ainsi que par Barack Obama pour les Etats-Unis, avant que le texte soit dénoncé, en mai 2018, par son successeur. Selon Brian Hook, envoyé spécial du département d’Etat pour l’Iran, le but de la rencontre à Bruxelles était seulement de partager de nouvelles informations et de « mettre à jour » les partenaires européens sur de nouvelles menaces. Citation Appel à la retenue Les ministres français, allemand et britannique, Jean-Yves Le Drian, Heiko Maas et Jeremy Hunt, ont rencontré, à tour de rôle, M. Pompeo. Surtout pour lui dire leurs inquiétudes et appeler Washington à la retenue alors que M. Trump a réimposé des sanctions contre la République islamique, supprimé les exemptions bénéficiant aux pays qui importaient du pétrole iranien (la Chine et l’Inde surtout) et multiplie les annonces de déploiements militaires au Proche-Orient. « Je lui ai dit de manière claire que nous sommes préoccupés par les tensions dans la région et que nous ne voulons pas d’une escalade », a ainsi affirmé M. Maas, après sa rencontre avec le secrétaire d’Etat. Un peu plus tôt, son homologue britannique, Jeremy Hunt, avait mis en garde contre les risques d’un « conflit survenant par accident ». Lundi, le climat s’est tendu un peu plus quand les participants à la réunion de Bruxelles ont pris connaissance des affirmations des autorités d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, rapportant des « actes de sabotage » qui auraient endommagé quatre navires, dont un tanker saoudien qui devait faire route vers les Etats-Unis, au large des Emirats.Ryad n’a pas pointé du doigt l’Iran, qui a cependant, à plusieurs reprises, menacé de fermer le détroit stratégique si les sanctions américaines l’empêchent de vendre son pétrole. La suite est réservée aux abonnés. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/14/la-politique-americaine-sur-l-iran-inquiete-bruxelles_5461903_3210.html Plus qu'inquiétant cette rapide escalade ... Oui çà sent la poudre. Modifié le 15 mai 2019 par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Ou il s'agit d'une agitation spasmodique désespérée pour pousser les Iraniens à la faute ou à venir demander l'aman. Dans les deux, ça paraît compromis. L'opinion publique mondiale en son ensemble ne veut pas de conflit et pas dit que les Américains en veuillent non plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Dans le cas où ... Ce pourrait-être "le coup de trop" pour Trump, lancé dans son élan effréné tous azimuts ... ? Quand les "petits" ou autres "concurrents" n'auront pas plus à perdre à se rebiffer plutôt qu'à s'écraser ou suivre, le vent pourrait tourner ... Qui sait ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Citation le but de la rencontre à Bruxelles était seulement de partager de nouvelles informations et de « mettre à jour » les partenaires européens sur de nouvelles menaces. Marrant comme les mots "mettre à jour" sonnent comme "mettre au pas"... Ce qui n'a pas l'air d'avoir fonctionné d'ailleurs, d'où peut-être le départ précipité, sans déclaration commune, ni photo protocolaire. Pas grave, ils essaieront avec d'autres arguments, plus coercitifs cette fois. Et dans le pire des cas, ils se passeront de l'UE car, cette guerre, j'ai l'impression que les US en ont besoins. A+/Yankev 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 (modifié) le problème il semble que la locomotive de Trump est lancée, et a ce jeu elle peut très vite s'emballer, si les iraniens ne plient pas, elle pourrait bien ne pas s'arrêter tout de suite. Modifié le 15 mai 2019 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 (modifié) Je trouve que cela ressemble surtout à la stratégie du fou adoptée par Trump en 2017 contre la Corée du Nord, on gesticule, on vocifère, on menace, on aligne quelques uns de ses jouets dans l'espoir que l'autre change d'avis plus vite. En plus le dispositif militaire ne me semble pas suffisant pour mettre à terre les Iraniens assez vite avant que ces derniers ne fassent une grosse tâche sur la région à coup de missiles balistiques, de champs de mines et de commandos suicide. Au contraire leur dispositif se gonfle plutôt lentement au fur et à mesure des déclarations fracassantes. Trump n'a sans doute pas envie d'engager des hostilités qui peuvent l'amener n'importe où et cela ne correspond pas à sa stratégie de politique intérieure qui reste quand même la ligne directrice de ses actions. Bon c'est vrai qu'il a sur le dos deux fous, Bibi et Bolton, dans le cadre de l'Iran et ces derniers n'ont pas de grand frère avec une grosse masse dans les mains, ça reste une pente très glissante avec au volant un type pas forcement très fin. Modifié le 15 mai 2019 par Arland 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Une simple rafale d'une centaines de tomahawk sur plusieurs sites histoire de faire voir que les USA ne plaisantent pas ... vous semble-telle possible ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 à l’instant, Lezard-vert a dit : Une simple rafale d'une centaines de tomahawk sur plusieurs sites histoire de faire voir que les USA ne plaisantent pas ... vous semble-telle possible ? Oui. Mais ça ne changera rien au problème principal. Les Iraniens ne veulent pas négocier, les Américains n'ont rien de sérieux à proposer. Mais ça fera toujours monter le cours du pétrole. Et pendant ce temps, Bibi n'a pas de gouvernement, les Saoudiens cachent toujours un système au bord de l'écroulement, on crève toujours au Yémen. Business as usual. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Les anglais ne se laissent pas faire par les US: - Le britannique commandant en second de l'opération contre Daech dit qu'il ne voit pas une menace iranienne plus élevée que d'habitude - Le pentagone répond et dit que si - Le ministère de la défense britannique remet les pendules à l'heure: un article avec plus de détails : https://www.nytimes.com/2019/05/14/world/middleeast/trump-iran-threats.html 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jésus Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 Il y a 1 heure, Lezard-vert a dit : Une simple rafale d'une centaines de tomahawk sur plusieurs sites histoire de faire voir que les USA ne plaisantent pas ... vous semble-telle possible ? Non, c'est un truc qui peut fonctionner dans le cas syrien, non pas pour dissuader Assad (qui se sait impuissant contre eux) mais pour peser politiquement et diplomatiquement sur les positions et les intérêts américains, notamment face à la Russie. Dans le contexte iranien, une telle attaque engendrerait une réponse iranienne, car 100 missiles tomahawks, ce n'est pas grand chose et l'Iran a de quoi envoyer tout autant de missiles à moyenne portée vers des bases américaines, dispose de moyens pour frapper les navires américains, disposent de milices pouvant frapper les américains ailleurs. Face à l'Iran, il y aura un répondant et la question essentielle à se poser, c'est l'ampleur de la réponse à la réponse. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 15 mai 2019 Share Posté(e) le 15 mai 2019 (modifié) C'est dingue quand-même ... Bientôt maintenant les crises ou les conflits vont se gérer en direct live sur les réseaux sociaux (Twitter) ... Modifié le 15 mai 2019 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 (modifié) Citation USA-Iran: L'Espagne retire sa frégate du groupe aéronaval Abraham Lincoln Citation Lincoln Par Reuters le 14.05.2019 à 15h21 L'Espagne a retiré sa frégate Mendez Nuñez (photo) du groupe aéronaval du porte-avions américain Abraham Lincoln qui fait route vers le Golfe, a annoncé mardi le gouvernement espagnol. /Photo d'archives/REUTERS/Javier Diaz JAVIER DIAZ MADRID (Reuters) - L'Espagne a retiré sa frégate Mendez Nuñez du groupe aéronaval du porte-avions américain Abraham Lincoln qui fait route vers le Golfe, a annoncé mardi le gouvernement espagnol. Cette frégate espagnole devait participer à des exercices avec l'US Navy mais les tensions actuelles entre les Etats-Unis et l'Iran, avec le renforcement de la présence militaire américaine dans la région, ont poussé Madrid à suspendre sa participation. "Le gouvernement américain a pris une décision qui sort du cadre de ce qui avait été convenu avec la marine espagnole", a déclaré à Bruxelles la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles. L'exercice prévu avec les Américains visait notamment à marquer le 500e anniversaire de la première circumnavigation du globe réalisée par le navigateur portugais Magellan, mort pendant le voyage, et l'Espagnol Juan Sebastian Elcano. Margarita Robles a ajouté que la frégate espagnole rejoindrait le groupe de l'USS Abraham Lincoln dès qu'on sera revenu à la mission originale. "L'Espagne agira toujours comme un partenaire sérieux et fiable dans le cadre de l'Union européenne et de l'Otan", a-t-elle assuré. https://www.challenges.fr/monde/usa-iran-l-espagne-retire-sa-fregate-du-groupe-aeronaval-abraham-lincoln_655515 Une décision inhabituelle et forte de sens ... Modifié le 16 mai 2019 par jojo (lo savoyârd) 1 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Il y a 12 heures, Lezard-vert a dit : Une simple rafale d'une centaines de tomahawk sur plusieurs sites histoire de faire voir que les USA ne plaisantent pas ... vous semble-telle possible ? Il y a 10 heures, Jésus a dit : Non, c'est un truc qui peut fonctionner dans le cas syrien, non pas pour dissuader Assad (qui se sait impuissant contre eux) mais pour peser politiquement et diplomatiquement sur les positions et les intérêts américains, notamment face à la Russie. Dans le contexte iranien, une telle attaque engendrerait une réponse iranienne, car 100 missiles tomahawks, ce n'est pas grand chose et l'Iran a de quoi envoyer tout autant de missiles à moyenne portée vers des bases américaines, dispose de moyens pour frapper les navires américains, disposent de milices pouvant frapper les américains ailleurs. Face à l'Iran, il y aura un répondant et la question essentielle à se poser, c'est l'ampleur de la réponse à la réponse. Bien sûr, il y aurait du répondant de la part de Téhéran, et la nature et l'intensité de la riposte seraient inconnues à l'avance. Mais cela n'empêche absolument pas sur le principe que Washington lance une telle attaque au MdC, que ce soit par erreur - si Trump s'imaginait amollir ainsi la résolution iranienne - ou par ruse - si Bolton comptait ainsi envenimer les choses pour en arriver à la grande guerre dont il rêve. C'est du moins ainsi que j'ai compris la question de Lézard-Vert. Quant au retrait par Madrid de sa frégate, je vois deux manières de l'interpréter : - Refus de contribuer à la logique d'affrontement qui est actuellement la politique américaine envers l'Iran - Décision aussi de se protéger contre l'implication dans un futur "incident" type Golfe du Tonkin donc signe qu'à Madrid on considère un tel scénario comme pas tout à fait exclu ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 il y a 13 minutes, Alexis a dit : Quant au retrait par Madrid de sa frégate, je vois deux manières de l'interpréter : - Refus de contribuer à la logique d'affrontement qui est actuellement la politique américaine envers l'Iran - Décision aussi de se protéger contre l'implication dans un futur "incident" type Golfe du Tonkin donc signe qu'à Madrid on considère un tel scénario comme pas tout à fait exclu ? Les 2 hypothèses sont compatibles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Alexis a dit : Bien sûr, il y aurait du répondant de la part de Téhéran, et la nature et l'intensité de la riposte seraient inconnues à l'avance. Mais cela n'empêche absolument pas sur le principe que Washington lance une telle attaque au MdC, que ce soit par erreur - si Trump s'imaginait amollir ainsi la résolution iranienne - ou par ruse - si Bolton comptait ainsi envenimer les choses pour en arriver à la grande guerre dont il rêve. C'est du moins ainsi que j'ai compris la question de Lézard-Vert. Quant au retrait par Madrid de sa frégate, je vois deux manières de l'interpréter : - Refus de contribuer à la logique d'affrontement qui est actuellement la politique américaine envers l'Iran - Décision aussi de se protéger contre l'implication dans un futur "incident" type Golfe du Tonkin donc signe qu'à Madrid on considère un tel scénario comme pas tout à fait exclu ? disons que je crois parfois certains politiques suffisamment sûrs de leur convictions qu'ils en sont à prendre leur croyance pour des certitudes. Ils pourraient s'imaginer que jamais l'Iran ne répliquera à une attaque de ce style par crainte d'une seconde vague dévastatrice et au contraire s’aplatira comme un toutou devant la grande amérique et que même la population s'insurgera contre le pouvoir iranien. Accueillir les US en libérateur c'est ce qu'allait faire le peuple irakien lors de la seconde guerre du golfe Les manigances de Donald Rumsfeld, Dick Cheyney et la clique des faucons ( Paul Wolfowitz , Richard Perle . etc ) autour de GW BUSH ça n'a pas du aider la voie pacifique et faire prendre les bonnes décisions ...... Ajoutons une louche de lobbyistes israeliens et Saoud et/ou issus du monde des grands pétroliers ... la mayonnaise guerrière peut prendre. Modifié le 16 mai 2019 par Lezard-vert 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 Il y a 13 heures, hadriel a dit : Les anglais ne se laissent pas faire par les US De fait. Voir aussi Londres dit redouter un « conflit par accident » dans le Golfe arabo-persique Citation Quoi qu’il en soit, le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, a résumé le sentiment général avant la réunion avec le secrétaire d’État américain. « Nous sommes très inquiets du risque qu’un conflit se produise par accident en raison de l’escalade des tensions. Nous allons partager ces préoccupations avec nos partenaires européens et avec Mike Pompeo », a en effet déclaré M. Hunt. (...) « Nous devons veiller à ne pas remettre l’Iran sur le chemin de la nucléarisation. Car si l’Iran devient une puissance nucléaire, ses voisins voudront probablement devenir des puissances nucléaires », a ensuite expliqué le chef du Foreign Office. « C’est la région la plus instable du monde et ce serait un pas énorme dans la mauvaise direction », a-t-il continué, avant d’estimer qu’il fallait une « période de calme pour nous assurer que tout le monde comprend ce que pense l’autre partie. » Une consolation, c'est que si les Etats-Unis faisaient une grosse bêtise dans le Golfe au moins tous les Européens seraient sur la même longueur d'onde, ce ne serait pas Paris, Berlin et Moscou d'un côté et les autres en face. Je n'y crois pas tout à fait, ça pourrait être une "stratégie du fou" comme suggéré par @Arland mais même dans ce cas le risque de dérapage existe, surtout si certains acteurs du côté américano-israélo-saoudien - et du côté iranien ? - poussent à la guerre. Question subsidiaire, est-ce que les accidents ont des moustaches ? Révélation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 16 mai 2019 Share Posté(e) le 16 mai 2019 (modifié) il y a 24 minutes, Alexis a dit : tous les Européens seraient sur la même longueur d'onde, ce ne serait pas Paris, Berlin et Moscou d'un côté et les autres en face. Quid des pays de l'Est ? Pologne, Hongrie, etc ? Quels seraient les menaces qu'ils (US) pourraient adresser à des pays comme la Grèce pour exiger à défaut d'une participation active, un assentiment ? On a beau ne pas apprécier (et c'est un doux euphémisme) la théocratie qui règne en Iran, j'espère réellement que Russes et français (les anglais avec le Brexit sont pour moi, temporairement hors jeu) font tout ce qui est possible pour éviter l'escalade (en ciblant notamment les deux piliers régionaux qui excitent les US à savoir l'AS et Israel). Rien que pour le Liban, on doit tout essayer ! Un conflit éclate en Iran et ce pays va salement morfler. Osera -t-on prendre fait et causes pour eux et s'opposer à Tsahal (et pas comme en 2006)? J'avais toujours "préféré " (bon plutôt moins effrayé on va dire ^^) Trump par rapport à ses adversaires républicains en 2016 qui étaient de vrai va t-en guerre avec mention spéciale pour Rubio. En espérant que cela reste de l’esbroufe trumpienne. . . Modifié le 16 mai 2019 par elannion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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