Hirondelle Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 22 minutes, Stark_Contrast a dit : toute opinion géopolitique sera immédiatement modifiée si l'occasion se présente d'appeler l'Amérique un empire. c'est une victoire facile. comme un chat avec une ficelle, ils doivent donner la chasse. c'est un pur instinct. Pas faux, mais il faut dire que c'est, au moins en ce moment, amplement mérité et totalement desespérant. A moins que tu ne sois totalement satisfait de ce que votre président fait (y compris dans la forme : les shorts de YT sont classes et subtils par rapport à ce président brutal. Forcément, ça devient un modèle et il y a de moins en moins de retenue chez les bas-du-front de la planète. Décomplexés !!! Brrrr...) 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Le Conseil des Gardiens ( en Iran ) approuve un projet de loi prévoyant l'arrêt de la coopération avec l'AIEA. Il manque juste l'accord du Guide Suprême pour que ça rentre en application. L'Europe demande à l'Iran de maintenir la coopération avec l'AIEA. Quant à Trump, il maintient que son bombardement a tout volatilisé et que la presse est injuste avec lui de dire le contraire..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin D'après le CEMA, les Américains avaient deux agents infiltrés à Fordo depuis 15 ans. A prendre avec des pincettes, bien évidemment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 10 minutes, aubais30 a dit : D'après le CEMA, les Américains avaient deux agents infiltrés à Fordo depuis 15 ans. A prendre avec des pincettes, bien évidemment. Sur l'article que j'ai lu, il est indiqué que 2 agents ont travaillé sur le sujet depuis 15 ans mais pas qu'ils étaient infiltrés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin à l’instant, loki a dit : Sur l'article que j'ai lu, il est indiqué que 2 agents ont travaillé sur le sujet depuis 15 ans mais pas qu'ils étaient infiltrés. Je ne suis pas assez calé en anglais pour détecter l'ambiguïté dans le discours de Dan Cane Ils montrent des images de tests faits sur une réplique de Fordo aux États-Unis. Ce qui ne démontre rien sur la réalité des destructions supposées. D'après Comby (ingénieur nucléaire), les 12 GBU57 ont frappé avec succès les conduits d'aération qui mènent à la salle des centrifugeuses. Ces conduits sont détruits, mais la salle elle même ....? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 25 minutes, aubais30 a dit : D'après le CEMA, les Américains avaient deux agents infiltrés à Fordo depuis 15 ans. A prendre avec des pincettes, bien évidemment. C'est fait pour faire douter les équipes iraniennes sur leur copain d'à côté. Ca sert à quoi de faire fuiter une telle info sinon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 35 minutes, aubais30 a dit : Je ne suis pas assez calé en anglais pour détecter l'ambiguïté dans le discours de Dan Cane Ils montrent des images de tests faits sur une réplique de Fordo aux États-Unis. Ce qui ne démontre rien sur la réalité des destructions supposées. D'après Comby (ingénieur nucléaire), les 12 GBU57 ont frappé avec succès les conduits d'aération qui mènent à la salle des centrifugeuses. Ces conduits sont détruits, mais la salle elle même ....? L'article est en lecture libre sur le Parisien. La frappe serait passée par les conduits d'aération : une première bombe aurait détruit la protection du conduit et la seconde aurait explosée au coeur du site selon le général US... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 6 heures, Alexis a dit : Or les antimissiles c'est beaucoup plus difficile à produire et cher que les missiles balistiques. Et le stock d'antimissiles qu'avait Israël le 13 juin avait été produit sur un certain nombre d'années J'ai donc beaucoup de mal à imaginer que Israël puisse produire suffisamment pour compenser les productions iraniennes de missiles balistiques La guerre des 12 jours a montré qu'en matière balistique l'épée est très supérieure au bouclier. Sauf à ce que les forces intrinsèques des pays concernés soient très dissemblables, ce qui n'est pas le cas entre Israël et Iran, c'est l'épée qui l'emporte J'imagine très mal Israël être en mesure de recommencer une guerre comme celle-là contre l'Iran j'ai tendance également à croire que les missiles balistiques sont moins coûteux a produire que les anti-missiles qui les contre, néanmoins je manque un peu de répondant pour le justifier. Tant que le ratio intercepteur sur missile balistique est estimé à 2, cela peut se comprendre. S'il approchait 1 (efficacité totale) il faudrait s'interroger sur les éléments de technicité ou de poids justifiant l'écart de coût. La qualité des missiles balistiques doit être suffisante (ca se paie aussi) pour rendre probable qu'il frappe une zone utile, sinon, la non interception peut être justifiée faisant pencher la balance en matière de défense. Néanmoins la primauté du glaive sur le bouclier n'est -elle pas aussi constatée sur les attaques aériennes d'Israel ? En absence de frontière commune, c'est la capacité à (i) faire durer la campagne de destruction et (ii) à détruire des cibles critiques qui fait la difference. Le (ii) était probablement accessible par les deux pays, d'où le souhaît d'arrêter assez vite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin dans la catégorie "on ne l'a pas vu venir' https://www.i24news.tv/fr/actu/israel-en-guerre/artc-le-mossad-lance-un-service-medical-d-urgence-pour-les-iraniens-victimes-du-conflit Dans une initiative sans précédent, le Mossad a mis en place un centre médical d'urgence destiné aux citoyens iraniens affectés par le conflit entre Israël et l'Iran, a révélée jeudi la radio israélienne Kan Reshet Bet. Le service mis en place, accessible via WhatsApp, Telegram ou Signal, propose l'assistance d'une équipe de médecins spécialisés parlant persan et anglais. Les domaines couverts incluent la cardiologie, le diabète, les maladies infectieuses, l'oncologie, le suivi des femmes enceintes et le soutien psychologique. J'imagine que cela génère des blagues méchantes aux machines à café dans les bureaux du mossad 'Allo, oui Mme, on a tué vos petits enfants mais c'est uniquement la faute de votre gouvernement et on veut bien soigner vos rhumatismes" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a une heure, herciv a dit : C'est fait pour faire douter les équipes iraniennes sur leur copain d'à côté. Ca sert à quoi de faire fuiter une telle info sinon. Si traduction de LOKI est la bonne, les deux agents n'étaient pas sur place, donc pas de souci à divulguer l'information. Sinon les agents, j'imagine, sont loin aujourd'hui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 44 minutes, loki a dit : L'article est en lecture libre sur le Parisien. La frappe serait passée par les conduits d'aération : une première bombe aurait détruit la protection du conduit et la seconde aurait explosée au coeur du site selon le général US... Que la frappe soit passée par les conduits ; personne n'en doute. La question était double : les vrais dégâts, et ça aujourd'hui, personne ne peut y répondre. et secondo : Les agents étaient-ils infiltrés à Fordo ou l'étudiaient-ils depuis 15 ans ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin C'étaient deux officiers de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA)... bref, des analystes. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 2 heures, loki a dit : Quant à Trump, il maintient que son bombardement a tout volatilisé et que la presse est injuste avec lui de dire le contraire..... Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 10 heures, herciv a dit : Pekin était bien là et sa seule présence dans le détroit a protégé les ressources pétrolière de l'Iran. Est-ce que l'Iran comptait sur plus ? Difficile à dire. Mais sa principal ressource est toujours debout. Personnellement ce qui m'intéresse maintenant c'est de savoir où en est la capacité industriel Iranienne de production de missile Balistique. Faut bien admettre que le stock a piquer du nez. Il y a deux navires espions effectivement qui ont été dépêchés sur zone. Quelle influence ont-ils eu ? C'est difficile à dire. Les infras gazières iraniennes n'ont pas été sérieusement atteintes, c'est une certitude. Difficile cependant de savoir si c'est un choix assumé des israéliens, une pression américaine, chinoise, ou un mix de tout çà dans des proportions diverses et révisable à tout moment, si l'Iran avait causé de gros état sur Israël. Il y a 10 heures, rendbo a dit : Ca c'est votre leitmotiv favori de hater : les Américains interviennent toujours avec leur gros sabots, diplomatie de l'éléphant et gros missiles, les autres devraient jouer la même partition. De un nous ne connaissons pas les coulisses diplomatiques de Moscou et Pékin, de deux nous ne savons même pas si l'Iran les a appelé pour demander de l'aide (renseignement, moyens militaires, conseillers,... ce que tu veux). Je suis amusé aussi de voir que tout ceux qui soutiennent sans rire que Trump est un agent de Moscou ne remarque pas qu'il n'a Attaque personnelle => pas de discussion => signalement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 2 heures, loki a dit : L'article est en lecture libre sur le Parisien. La frappe serait passée par les conduits d'aération : une première bombe aurait détruit la protection du conduit et la seconde aurait explosée au coeur du site selon le général US... Je ne veux pas faire de mauvais esprit, mais ça me fait furieusement penser à un film (vers 2mn 30) Je ne sais pas si ça vous dit quelque chose, ce n’est pas très connu … Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 14 heures, herciv a dit : Le programme nuke iranien va aller a son terme il faut vraiment avoir ça en tête. 1 - L'Iran a su protéger son programme 2 - Si elle avait des doutes Israëel a donné de bonne raisons de ne plus en avoir 3 - L'Iran dispose de toute les briques pour avoir une dissuasion efficace a l'exeption d'une bonne défense aérienne. Il faudra regarder de prêt mais il semble quand même que les israéliens aient hésité a rentrer très souvent avec des vecteurs habités au-dessus du territoire Iranien. 1- on ne sait pas dans quelle mesure. 2-cela a aussi démontré que la bombe n'était pas forcément indispensable pour dissuader Israël. 3- tout dépend de ce que l'on appelle une dissuasion efficace. Ce n'est pas pour rien que certains ont développé une triade... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 14 heures, herciv a dit : 1-Si Israël y retourne elle se fera écraser tellement elle est fragile. 2-Il va maitenant falloir vivre avec le danger permanent de la bombe portée par des missiles balistiques performants. 3-L'Iran va probablement se doter maitenant d'une défense dense d'armes à energie dirigées histoire de vérouiller sa crédibilité nucléaire. 1-Il ne faut pas s'enflammer non plus... 2-Si il y a la bombe. 3-Je pense que ce n'est pas pour demain.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 11 heures, herciv a dit : Pekin était bien là et sa seule présence dans le détroit a protégé les ressources pétrolière de l'Iran. Jugement très hâtif à mon sens. DT, plus qu'un peu directement impliqué, était le premier à appeler à prendre en compte l'approvisionnement en pétrole, avec des arguments convaincants quoi qu'on en pense. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : J'ai toujours un peu de mal avec l'idée qu'Israël sorte affaibli sur le plan diplomatique. Oui, je pense que Gaza leur a fait plus de tort que l'attaque de l'Iran. Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : - Militairement parlant, Israël a écrasé 30 ans de préparation iranienne, en remontant méthodiquement l'axe du mal jusqu'à opérer à l'intérieur du pays, au sol. Les conjectures disant que la réduction des tirs de BM découlerait d'une stratégie de long terme, sont une explication confortable a posteriori, peu convaincante et pas étayée. Rien ne permet de le documenter, et au plus fort des attaques d'Israël sur l'Iran et des humiliations subies, on se demande bien pourquoi les mollah auraient sciemment retenu leurs coups. Vraie question, qu'il me semble trop tôt pour pouvoir trancher. On ne peut pas exclure que l'Iran se soit inscrit dans une stratégie d'attrition pour protéger ses lanceurs et exploiter les limites de la DSA israélienne. Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : - Les destructions économiques en Israël restent à démontrer: des destructions à réparer, c'est de la croissance. Une centrale électrique et une raffinerie ont a été mises hors service. Dont acte, mais au final, il n'y a pas eu de coupures de courant ni de pénurie de carburant, donc pas d'effet d'obtenu. Israël réparera ses infras plus facilement que l'Iran sous sanction. Croire que tout le gratin du Mossad était au siège, aligné en rang d'oignons, quand un BM est tombé sur le bâtiment, ce serait vraiment prendre les Israéliens pour des imbéciles, ce qu'ils ne sont pas en la matière, vu les démonstration répétées de ces dernières années. Autre question. Pour autant la vulnérabilité probable (si on considère que l'Iran n'était pas au maximum de ses capacités) des infrastructures d'Israël a été mise en avant. Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : - Téhéran a été abandonné par Moscou, principal allié militaire, et Pékin, principal partenaire économique. Les BRICS font pire que l'UE sur l'Ukraine. Personne n'imaginait que Moscou ou Pékin envisageaient intervenir directement, même diplomatiquement, et cela a été dit à de nombreuses reprises sur ce forum. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 12 heures, herciv a dit : Ca veut dire que la fragilité d'Israël était manifeste et que même en voulant sauvegarder les apparences le plus longtemps possible la France a été obligé de se rendre à l'évidence. A moins qu'il n'y ait eu ni demande (des citoyens français en Israël) ni besoin estimé (par Paris) pour lancer une évacuation massive... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 2 heures, loki a dit : L'article est en lecture libre sur le Parisien. La frappe serait passée par les conduits d'aération : une première bombe aurait détruit la protection du conduit et la seconde aurait explosée au coeur du site selon le général US... C''est super ça, comme dans les films Mais il se passe quoi si l'adversaire est pas trop con et que ses conduits d'aération sont déportés (cad pas à la verticale de la salle cible) et donc coudés (donc toujours pas à la verticale de la salle cible) Parceque à part rajouter un peu de tuyau cette solution est hypersimple (ben oui dans les 2 cas, conduit de ventilation droits ou déportés, il faut les mêmes appareils de ventilation forcée) Bref, faite comme si j'avais posé la question de façon naïve, hein 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 6 heures, herciv a dit : Cet article date d'aujourd'hui et exprime assez bien la posture actuelle des pays du golfe et comment ils pourraient profiter des nouvelles conditions amenées par l'IRAN avec sa guerre contre IsraËl : https://thearabweekly.com/arab-gulfs-emerging-posture-fractured-region La posture émergente du Golfe arabe dans une région fracturée Un Iran affaibli et un Isra-l étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mercredi 25/06/2025 Le Président émirien Sheikh Mohamed bin zayed Al Nahyan (R) salue l'émir qatarien cheikh Tamim bin Hamad Al Thani à son arrivée à Abou Dhabi, le 4 mai 2025. (Cour présidentielle des Émirats arabes unis) Après que le président américain Donald Trump a déclaré un cessez-le-feu entre l’Iran et l’État hébreu, une réponse régionale s’est distinguée, non pas une démonstration de force, mais une démonstration de discipline. Les États du Golfe arabe, qui ont longtemps perçu principalement par le prisme des richesses pétrolières ou des rivalités intrarégionales, ont plutôt démontré une forme plus convaincante d'art de l'État : maturité stratégique, agilité diplomatique et cohérence émergente de l'objectif. La frappe de missiles de l’Iran sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, l’une des plus grandes installations militaires américaines au Moyen-Orient, n’a pas créé autant la cohésion régionale que la révélant. En s'écartant de leur structure historique de fragmentation, les États du Golfe ont répondu avec une clarté et une unité rares. L’Arabie saoudite a condamné cet agression comme une « violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage », la qualifiant d’« inacceptable et injustifiable ». Les Émirats arabes unis ont dénoncé la grève dans les « termes les plus forts », tandis que Bahrein, le Koweit et Oman ont fait des déclarations de solidarité rapides. Le Secrétaire général du CCG a affirmé l’unité du Conseil et a plaidé en faveur d’une condamnation internationale. La récente démonstration de l’unité est d’autant plus remarquable que l’histoire récente du Golfe est turbulente. La crise diplomatique de 2017, lorsque l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahrein et l'Égypte ont rompu leurs liens avec le Qatar à la suite d'allégations de soutien au terrorisme et d'alignement avec l'Iran, a marqué l'une des ruptures les plus graves au sein du Conseil de coopération du Golfe. Ce différend a été officiellement réglé par la Déclaration Al-Ula de 2021, qui a apaisé les tensions et a rouvert les voies de coopération régionale. Bien que les divergences au sujet de la guerre au Yémen, les clivages idéologiques et la concurrence pour l'influence aient souvent compliqué l'action collective, la dernière escalade a conduit ces divisions à être temporairement mises de côté. La réponse des capitales du Golfe était non seulement résolue, mais aussi exceptionnellement coordonnée, ce qui témoigne d'une reconnaissance croissante du fait que la stabilité de la région dépend de plus en plus d'une diplomatie unifiée plutôt que fragmentée. Équilibre stratégique dans une région instable Pendant des décennies, l'Iran a été considéré dans les capitales du Golfe comme une menace idéologique et stratégique. Depuis 1979, la République islamique a projeté l'influence par l'intermédiaire de mandataires non étatiques en Iraq, en Syrie, au Liban et au Yémen, suscitant une profonde méfiance et des cycles de conflit répétés. Pourtant, ces dernières années ont apporté un réétalonnage et non une capitulation. Alors que le scepticisme à l’égard de Téhéran reste élevé, les dirigeants du Golfe considèrent de plus en plus l’effondrement du régime en Iran comme une perspective dangereuse. Les retombées, les flux de réfugiés, les retombées sectaires, les perturbations économiques se répercuteraient dans toute la région. Comme l’a reconnu le prince héritier Mohammed bin Salman en 2022, « l’Iran est un voisin pour toujours ». Ce n'était pas une embrasse, mais une reconnaissance sobre que la stabilité, et non la transformation, devait guider la politique. Ce pragmatisme a façonné un réalignement plus large. Les États du Golfe poursuivent désormais un réseau diversifié de partenariats : approfondir les liens économiques avec la Chine et engagement diplomatique avec la Russie, tout en préservant les accords de sécurité de longue date avec les États-Unis et l'Europe. La capacité de parler avec toutes les parties et d'être parlé par toutes les parties est devenue centrale pour la diplomatie du Golfe. Ces dernières années, Oman et les Émirats arabes unis sont devenus des interlocuteurs diplomatiques clefs. Mascate continue de maintenir des communications rétro-canal entre Téhéran et Washington, même après l'annulation des pourparlers nucléaires prévus au milieu des hostilités. Abou Dhabi a travaillé en parallèle, engageant l'Iran et la Russie dans les efforts de désescalade. Notamment, c’est le Qatar qui a aidé à négocier l’accord de l’Iran sur le cessez-le-feu avec l’État hébreu. Ces rôles ne sont pas fortunés. Elles reflètent une doctrine de plus en plus cohérente : maintenir la neutralité stratégique, cultiver la résilience économique et éviter l'enchevêtrement dans les conflits extérieurs. Cette doctrine s'applique autant à l'Iran qu'à l'Iran. Malgré la normalisation à travers les accords d’Abraham, les dirigeants du Golfe restent méfiants de la position régionale israélienne. Le sentiment populaire dans de nombreux pays du Golfe reste fortement critique à l'égard de la politique israélienne, en particulier à l'égard des Palestiniens. L'analyste des Émiriens, Mohammed Baharoon, a récemment mis en garde : « Il risque de se voir comme Thor, la diététique mythique dont le statut réel de dieu est lié à son marteau ». Son message était clair : dans une région recherchant l'interdépendance économique, la bravade militaire perd sa monnaie. « Les hommes armés, de l’État hébreu », a-t-il averti, « disposera d’un espace très limité dans une région qui recherche des partenariats économiques pour des alliances en matière de sécurité. » La neutralité en tant que posture stratégique La médiation est également devenue un outil de pertinence stratégique. La réponse d’Oman au conflit israélo-iranien, marquée par une diplomatie discrète et un engagement soutenu, souligne la capacité croissante du Golfe à agir comme un stabilisateur de crise. La coordination de Sultan Haitham bin Tariq avec le président turc Recep Tayyipip Erdogan et le chancelier allemand Friedrich Merz pour mettre fin à l'épreuve de cause iranienne a marqué le rôle continu de Muscat en tant qu'interlocuteur de confiance. Les Émirats arabes unis, à leur tour, ont adopté une ligne diplomatique plus audacieuse. Dans un message public adressé au président iranien Masoud Pezeshkian, le président Sheikh Mohammed bin zayed a exprimé « une solidarité avec la République islamique d’Iran et son peuple ». Ce geste n’était pas une approbation des actions de l’Iran, mais une mesure calculée pour désamorcer les mesures de rétorsion potentielles et renforcer le rejet par le Golfe de la guerre régionale en tant que voie viable vers l’avant. Cette posture a été cohérente dans les capitales du Golfe. Ce qui émerge n'est pas la passivité, c'est une doctrine de force neutre : éviter l'escalade militaire, désamorcer les crises si possible et cultiver les fondements à long terme de la puissance nationale, à savoir la diversification économique, l'importance diplomatique et la coopération régionale. Il y a aussi une préférence pour le confinement par rapport à l'effondrement. Un Iran affaibli et un Israël étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mais un changement de régime à grande échelle à Téhéran, en particulier un changement de régime qui mène à un gouvernement nationaliste ou aligné sur l'Occident, pourrait déstabiliser les équilibres existants, menacer la prééminence économique du Golfe et relancer les différends territoriaux dormants. Les dirigeants du Golfe sont parfaitement conscients de ces arbitrages. Leur stratégie actuelle reflète une couverture prudente : résister à la domination de n'importe quel acteur, soutenir les mécanismes de désescalade, et garder les canaux d'influence ouverts avec toutes les grandes puissances. Tracer un nouveau cours Le cessez-le-feu, bien que précaire, a offert aux États arabes un rare moment de clarté. Dans leur réponse, ils ont révélé un instinct collectif de retenue, un engagement en faveur de la stabilité et une nouvelle capacité de leadership régional. Il reste le défi d'institutionnaliser cette posture, d'intégrer l'unité, la diplomatie et la neutralité stratégique dans l'architecture à long terme de la politique étrangère du Golfe. Le Golfe ne sera peut-être pas en mesure de contrôler les ambitions de l'Iran ou d'Israël. Mais elle peut façonner son propre rôle dans l'ordre régional : non pas comme un théâtre pour les conflits extérieurs, mais comme un centre d'influence calme et d'art d'État résolu. Si elle est soutenue, cette posture pourrait marquer l'un des pivots stratégiques les plus importants de la politique du Moyen-Orient depuis l'ère post-coloniale. Il y a 6 heures, herciv a dit : Un article de Arabnews maintenant. En gros ce qu'il faut retenir c'est passage du seuil nucléaire contre sortie des sanctions et intégration iranienne. Le CCG laisse çà dans la balance. Le CCG souhaite une intégration régional de l'IRAN dans leur ensemble mais sans les nukes. Les arabes qualifient de politique sadique la politique d'Israël en Palestine. En gros Israël est très largement isolé maintenant dans la région alors que l'Iran est invitée à négocier. Les enjeux du maintien du cessez-le-feu Iran-Israël https://www.arabnews.fr/node/503062/dr-abdel-aziz-aluwaisheg La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays Les ministres des affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe se sont réunis à Doha mardi pour exprimer leur solidarité avec le Qatar, au lendemain de son attaque par l'Iran. Bien que l'attaque au missile n'ait pas fait de victimes et n'ait pas causé de dégâts matériels importants, elle est sans précédent. Il s'agissait de la première attaque militaire de l'Iran contre le Qatar et probablement de la première attaque contre le Qatar de mémoire récente. La réunion des ministres des affaires étrangères était la deuxième réunion d'urgence en autant de semaines. Selon les règles du CCG, le conseil ministériel, nom officiel des réunions des ministres des affaires étrangères, se réunit quatre fois par an en sessions régulières, mais il peut se réunir à tout moment en sessions d'urgence. La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran. Lors de cette réunion, les ministres du CCG ont exprimé leur soutien à l'Iran et ont fermement condamné les attaques israéliennes - et le Qatar a été l'un des partisans les plus enthousiastes. Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays. Le Qatar a souvent servi de médiateur entre l'Iran et les États-Unis et, à ce titre, l'attaque de missiles menée par l'Iran lundi a été surprenante. Les ministres des affaires étrangères ont condamné sans équivoque l'action de Téhéran et rejeté ses justifications. En vertu du traité de défense mutuelle de 2000, les États du CCG se sont engagés à apporter un soutien maximal à tout membre faisant l'objet d'une agression extérieure. Cet engagement a été renouvelé mardi, le Conseil ayant souligné que la sécurité des pays du CCG est "indivisible" et qu'une attaque contre un État est une attaque contre tous les États du CCG. Ils ont également salué la capacité du Qatar à déjouer l'attaque et à éliminer la quasi-totalité des missiles lancés par l'Iran contre lui. Les ministres du CCG ont félicité M. Trump pour avoir mis fin à la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Abdel Aziz Aluwaisheg Le président américain Donald Trump a été félicité par les ministres du CCG pour avoir obtenu l'arrêt de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Le revirement soudain dans l'approche américaine du conflit a été aussi décisif que surprenant. M. Trump a publiquement réprimandé le Premier ministre israélien après que M. Netanyahou a violé le cessez-le-feu, comme il l'a fait à d'autres occasions. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis, qui ont été accueillies et facilitées par Oman et qui ont été interrompues par l'attaque israélienne contre l'Iran le 13 juin. Le fait que les États-Unis aient réussi à arrêter cette guerre témoigne de l'influence considérable qu'ils exercent dans cette région et des compétences diplomatiques de M. Trump et de son équipe, en particulier de l'émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Le président est rarement félicité pour sa diplomatie subtile, mais sa gestion musclée de ce conflit a été efficace. Les négociations nucléaires, lorsqu'elles reprendront, pourront s'appuyer sur cet élan et sur le nouvel esprit de décision des États-Unis. Elles seront également facilitées par les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du 12 juin concernant les violations par l'Iran de ses engagements envers l'Agence et le régime de non-prolifération. La décision de l'AIEA de déclarer l'Iran en situation de non-conformité, la première en vingt ans, ancrera les pourparlers sur des faits vérifiés par une agence indépendante des Nations unies, et non sur les accusations d'un adversaire, comme Téhéran l'a fait par le passé. Les pourparlers ont désormais de meilleures chances de succès, les États-Unis ayant probablement réaffirmé qu'une action militaire ne peut mettre fin aux ambitions nucléaires de l'Iran. Il s'agit d'une opportunité qu'il ne faut pas négliger, car les alternatives sont toutes sombres. La trêve informelle reste fragile et le deviendrait encore plus si la diplomatie nucléaire ne progressait pas. Un retour à la guerre déclenchée par Israël serait inutile pour mettre fin au programme nucléaire iranien et détruirait la voie régionale vers la diplomatie, dans laquelle le CCG s'est engagé avec l'Iran ces dernières années. De même, si l'Iran décide de devenir nucléaire (militairement), d'autres États de la région pourraient faire de même, lançant une course aux armements nucléaires qui pourrait menacer la paix et la sécurité régionales et internationales. Cela pourrait également isoler davantage l'Iran, à l'instar de la Corée du Nord, et appauvrir sa population, car les fonds destinés au développement seraient détournés au profit des dépenses militaires. Les sanctions seraient maintenues, ce qui rendrait difficile la réintégration de l'Iran dans l'économie internationale. Tout aussi important, les propositions d'intégration régionale entre l'Iran et les États du CCG devraient probablement être mises de côté. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis. Abdel Aziz Aluwaisheg S'appuyant sur le succès de Trump dans l'organisation du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les ministres du CCG l'ont appelé à user de son influence pour mettre fin à la guerre contre Gaza. Les États-Unis ne devraient pas soutenir les politiques sadiques d'Israël en matière de siège, de famine et d'exécutions massives de Gazaouis sans défense qui cherchent les miettes de nourriture que leur font miroiter les agents israéliens, avant d'être fauchés chaque jour dans leurs rangs. Cette extermination délibérée de femmes et d'enfants innocents sera à jamais une tache sur Israël et sur ceux qui le soutiennent ou ne parviennent pas à l'arrêter. L'enjeu d'un cessez-le-feu durable ne pourrait être plus important. Les ministres du CCG ont souligné la perturbation possible des chaînes d'approvisionnement si le conflit devait se poursuivre et ont insisté sur la nécessité de protéger les voies de passage et les voies navigables et de sécuriser les approvisionnements en énergie de la région, qui possède environ la moitié des réserves mondiales de pétrole et un quart des réserves de gaz. Un succès dans le domaine nucléaire permettrait également d'accélérer d'autres efforts diplomatiques, notamment en ce qui concerne Gaza et le conflit israélo-palestinien dans son ensemble. Les négociations bilatérales et collectives entre le CCG et l'Iran pourraient également progresser plus rapidement, ce qui rapprocherait la région de la paix, de la stabilité et d'une prospérité partagée. En tant qu'amis proches des États-Unis, les ministres du CCG ont félicité le président Trump pour l'accord de cessez-le-feu et espéré d'autres succès. Il se rapprochera sans aucun doute de son objectif d'obtenir le prix Nobel de la paix si lui et son équipe continuent sur cette voie de la médiation réussie des conflits régionaux. Ces articles sont tout de même loin de partager ton appréciation d'un renforcement de la position diplomatique iranienne et d'une acceptation de son accès à l'arme nucléaire, même par le sud global. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 11 heures, Akilius G. a dit : J'entends ces arguments néanmoins les précautions suivantes me semblent nécessaires : - en matière de diplomatie, tout n'est pas retranscrit ni visible. Herciv a évoqué, l'ombre de la Chine, l'image est parlante pour un pays qui aime les façades paisibles. Lorsque les menaces chinoises deviennent publiques il y a vraiment danger. En diplomatie, il y a énormément de non dit, d'ombres de toute sortes. Une guerre modifie cet espace d'ombres et de non formulation, le fait que cela ne soit pas visible dans des actes ou des contractualisations inter étatique , ne signifie pas qu'il ne s'est rien passé dans l'univers diplomatique. Il est bien sur difficile d'apprécier ce qui n'est pas formulé explicitement. Je plussoie, on sait très peu de chose sur le rôle de la Chine, et c'est conforme aux pratiques diplomatiques du pays, y compris (et surtout) lorsqu'il agit. Que s'est-il passé concernant l'Iran ? Difficile de dire. Ma lecture est que s'ils sont intervenus, c'est sur une priorité secondaire pour Israël, en lien avec les infrastructures gazières. Israël visait le régime pour atteindre le programme nuke: ces deux attentes ne s'opposent pas. J'admets totalement que c'est une hypothèse. Citation - l'argument selon lequel Israel a savaté le Hezbollah puis est remonté à la source s'entend, mais ces différents acteurs continuent d'exister Rien que de le voir écrit maintenant, on est passé à une autre époque. Jadis l'année dernière, fin 2024, sur le fil Liban, dans un océan émotionnel, l'invasion israélienne n'était synonyme que de violation de souveraineté libanaise, de persécution des libanais et Téhéran n'y était pour rien (ou si peu). Avec le recul, on mesure combien cette organisation prenait ses ordres directement auprès des gardiens de la révolution, dont les nombreuses ingérences à travers la région ont fini par lui attirer, au mieux l'indifférence polie des pays concernés. Oui les acteurs existent toujours, mais se font petits et/ou sont sous contrôle. Le retour de l'armée libanaise à la frontière israélienne, couplé à la perte du corridor syrien, augure de perspectives sombres pour l'avenir du Hezbollah (qui fort heureusement pour lui, a largement diversifié ses sources de revenus, notamment dans le trafic de drogue dont il est un des plus gros acteurs). Citation et l'argument omet le point principal : le maintien du problème palestinien. L'Iran et ses proxys ont agit en appui de la cause palestinienne - pas en agression directe d'israel même si le but évident était bien d'affaiblir israel. Peut être est il possible de dire 'tel est pris qui croyait prendre', mais pour Israel rien n'est réglé Ca reste à démontrer, au delà des discours convenus devant une foule chauffée à blanc, en jouant à domicile. La seule fois où un accord sur le nucléaire iranien a été formellement signé par tous (avant trahison US), quand on regarde les contreparties accordées à l'Iran, jamais la cause Palestinienne n'a été évoquée. Le texte est disponible ici, et pas une seule fois la Palestine n'y est mentionnée => https://www.eeas.europa.eu/sites/default/files/iran_joint-comprehensive-plan-of-action_en.pdf Permet moi donc de dire que c'est une tartufferie du régime, qui agite ce chiffon rouge pour les besoins de sa propagande, dans une concurrence avec les monarchies Sunnites comme meilleur opposant à Israël, et pour in fine, asseoir son influence sur la communauté musulmane toute obédience confondue. Je veux bien officiellement me dédire s'il en ira autrement, mais j'affirme que la cause palestinienne ne sera pas plus évoquée dans un traité, si demain un accord quelconque de sortie de conflit est signé par l'Iran. Citation - si l'axe iranien est sorti du soutien au Hamas, la question palestinienne prend une forme bien plus nette et fondamentale et si je puis dire moins polluée par des acteurs extérieurs. Si les nations perçoivent l'action d'Israel à gaza comme un génocide, tout ce qui précède paraîtra très secondaire. C'est très juste. Les deux sujets restent à mon avis profondément décorrélés, à la fois pour Israël (on en doutait peu) et pour l'Iran (cf mon paragraphe précédent). Cependant, ils vivent et évoluent en parallèle, avec parfois des rétroactions. La séquence iranienne étant en train de se refermer, Gaza va revenir au cœur de la controverse, et c'est pour le mieux. Israël peut encore essayer de donner un sens à ce carnage et tenter d'en sortir par le haut. Il faudrait cependant que le gouvernement prenne des décisions stratégiques courageuses et des engagements de long terme: pas du tout le point fort de la classe politique, depuis Begin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 2 heures, loki a dit : L'article est en lecture libre sur le Parisien. La frappe serait passée par les conduits d'aération : une première bombe aurait détruit la protection du conduit et la seconde aurait explosée au coeur du site selon le général US... C'est ce que les Indiens prétendent avoir fait il y a peu d'ailleurs... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 2 heures, Akilius G. a dit : Néanmoins la primauté du glaive sur le bouclier n'est -elle pas aussi constatée sur les attaques aériennes d'Israel ? Mais c'est là que la superficie de l'Iran et son moindre développement jouent en sa faveur. Il faut beaucoup plus de frappes pour terrasser l'Iran qu'Israël à mon sens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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