herciv Posté(e) lundi à 07:02 Share Posté(e) lundi à 07:02 (modifié) Il y a 10 heures, gustave a dit : Par ailleurs si la matière même enterrée demeure disponible, quel intérêt à la sortir au cas où? Très exactement. Il y a 10 heures, gustave a dit : Quant à imaginer que la destruction des véhicules transportant ledit uranium est sans effet. (ne serait-ce que permettre une récupération par commando par exemple)... Ben oui il n'y a que cette méthode. Mais il faudrait savoir où sont chaque colis. Ne serait-ce que savoir les compter serait une information de la capacité à organiser les commandos correctement ou à rester dans le pipeau. Bonne chance au commando si une bombe est préalablement tombée sur le coli. Il faudra penser à prendre pelles, sots et rateaux. Modifié lundi à 07:11 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) lundi à 09:28 Share Posté(e) lundi à 09:28 Il y a 12 heures, loki a dit : Les demandes de Trump en 2018 portaient sur une démilitarisation totale de l'Iran avec l'abandon de l'ensemble des programmes nucléaires, balistiques et des alliances ...... histoire de rende le pays complétement vulnérable à des futures attaques (dirait un mauvais esprit) Un très très mauvais esprit, alors ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 11:38 Share Posté(e) lundi à 11:38 Il y a 5 heures, herciv a dit : Certe mais endommagé comment ? Il y a un monde entre endommager un site et endommager un programme. Je relève que l'AIEA a toujours les moyens d'évaluer les dommages a l'intérieur des sites surveillés. Ca en dit long sur les dommages en question : production d'énergie, réseau, informatique par exemple, sans parler des angles de vue de caméras capables de visualiser "l'importance" des dégâts ... De deux choses l'une. Soit les dégâts sont vraiment importants et dans ce cas L'AIEA ne peut techniquement pas produire d'évaluation, soit l'AIEA peut produire une évaluation et dans ce cas je te laisse conclure. Le fait même que l'AIEA ait produit son évaluation aussi vite est en soit un message qui devrait pousser à la prudence nos politiques quant à la réelle importance des dégâts. Je pense surtout que l'on sait peu de choses, et qu'il faut donc se garder d'affirmations péremptoires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) lundi à 12:30 Share Posté(e) lundi à 12:30 il y a 47 minutes, gustave a dit : Je pense surtout que l'on sait peu de choses, et qu'il faut donc se garder d'affirmations péremptoires. C'est vrai On sait tout de même que : - La GBU-57 peut pénétrer jusqu'à 60 mètres de béton moyen ou sol peu solide - Dans une roche dure, ces performances se traduisent par une pénétration entre 8 et 11 mètres - Le centre d'enrichissement de Fordo est situé sous 80 à 90 mètres de roche dure - Il est très peu probable que viser un conduit d'aération aide beaucoup, étant donné que seuls des incapables créeraient un conduit d'aération vertical rectiligne pour un centre industriel enfoui pour être protégé des pires attaques - Enfin, le gouvernement américain prétend que ses frappes à la GBU-57 ont détruit le centre d'enrichissement de Fordo ==>La conclusion logique de tout ce qui précède est : le gouvernement américain ment quant au résultat de la frappe sur Fordo Je pense que cette conclusion est importante pour apprécier le reste 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) lundi à 12:52 Share Posté(e) lundi à 12:52 15 minutes ago, Alexis said: C'est vrai On sait tout de même que : - La GBU-57 peut pénétrer jusqu'à 60 mètres de béton moyen ou sol peu solide - Dans une roche dure, ces performances se traduisent par une pénétration entre 8 et 11 mètres - Le centre d'enrichissement de Fordo est situé sous 80 à 90 mètres de roche dure - Il est très peu probable que viser un conduit d'aération aide beaucoup, étant donné que seuls des incapables créeraient un conduit d'aération vertical rectiligne pour un centre industriel enfoui pour être protégé des pires attaques - Enfin, le gouvernement américain prétend que ses frappes à la GBU-57 ont détruit le centre d'enrichissement de Fordo ==>La conclusion logique de tout ce qui précède est : le gouvernement américain ment quant au résultat de la frappe sur Fordo Je pense que cette conclusion est importante pour apprécier le reste On peut effectivement dire qu'il est peut probable que les GBUs larguées aient pu rentrer à l'intérieur du bunker proprement dit, trop profond. Mais il faut rester humble : que peut donner l'explosion non pas d'une mais 6 GBU bien groupées, dont la séquence d'explosion a du être soigneusement millimétrée pour maximiser l'effet des ondes de chocs dans la roche ? Pour moi, je pense que cela été suffisant pour faire s'effondrer la caverne et rendre inutilisable ce qu'il avait dedans. On saura peut-être un jour, mais jusque l'on voit une photo de Khamenei se promenant à son aise dans le bunker de Fordo, je reste sur l'hypothèse qu'il est inutilisable pour l'instant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) lundi à 12:58 Share Posté(e) lundi à 12:58 Comment à la fois approuver la politique Trump vis-à-vis de l'Iran... et être obligé de lutter contre ! (Jeffrey Lewis est un spécialiste du nucléaire et de la dissuasion) D'un point de vue politique, je pense que les responsables de Trump ont raison de mentir sur la destruction du programme nucléaire iranien pour éviter d'être entraînés davantage dans ce merdier. En tant que professionnel ayant une réputation à défendre, je dois souligner que ces déclarations sont fausses. Nous traversons une période étrange. Bien d'accord avec Lewis, le gouvernement Trump a raison de faire semblant de croire que le programme nucléaire de l'Iran est "éradiqué". La politique idéale serait d'ailleurs d'en conclure qu'un "accord nucléaire" n'a plus lieu d'être, puisque l'Iran n'a plus rien, et les sanctions économiques peuvent donc être levées. Donc on arrête cette histoire et on passe à autre chose (Le discours confidentiel entre Washington et Téhéran serait bien sûr "Bon vous ne réalisez pas d'essai nucléaire quand même, sinon on remet toutes les sanctions") Bien sûr, il faudrait une tour Trump à Téhéran, et il faudrait qu'elle soit dorée. Mais les habitants de Téhéran peuvent bien faire ce petit sacrifice pour leur pays 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) lundi à 13:11 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 13:11 (modifié) il y a 34 minutes, Rivelo a dit : On peut effectivement dire qu'il est peut probable que les GBUs larguées aient pu rentrer à l'intérieur du bunker proprement dit, trop profond. Mais il faut rester humble : que peut donner l'explosion non pas d'une mais 6 GBU bien groupées, dont la séquence d'explosion a du être soigneusement millimétrée pour maximiser l'effet des ondes de chocs dans la roche ? Pour moi, je pense que cela été suffisant pour faire s'effondrer la caverne et rendre inutilisable ce qu'il avait dedans. On saura peut-être un jour, mais jusque l'on voit une photo de Khamenei se promenant à son aise dans le bunker de Fordo, je reste sur l'hypothèse qu'il est inutilisable pour l'instant. Si les roches de Fordow sont bien fendues, cela favorise la circulation de l'air frais des profondeurs vers la surface : l'endroit peut être devenu idéal pour maturer du Roquefort, il ne reste plus qu'a élever des brebis. Il faudra penser a carafer le Gevray Chambertin avant les visites de l'AIEA. Modifié lundi à 13:27 par capmat 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) lundi à 13:59 Share Posté(e) lundi à 13:59 (modifié) Il y a 17 heures, loki a dit : Les demandes de Trump en 2018 portaient sur une démilitarisation totale de l'Iran avec l'abandon de l'ensemble des programmes nucléaires, balistiques et des alliances ...... histoire de rende le pays complétement vulnérable à des futures attaques (dirait un mauvais esprit) Y'en a un qui baisse encore dans mon estime avec son carbone copie de cette demande... et tout un paquet d'autres qui sont sacrément faux-culs dans leurs approbations de cette demande. Modifié lundi à 13:59 par rendbo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) lundi à 21:19 Share Posté(e) lundi à 21:19 (modifié) Côté iranien (par rapport au lien mis sur le sujet Israêl et...) : https://www.tehrantimes.com/news/514950/Israel-got-hit-really-hard-Trump-admits-Iranian-missiles-decimated Le président américain Donald Trump a reconnu l’impact dévastateur de la campagne de missiles de l’Iran contre le régime israélien lors d’un sommet de l’OTAN à La Haye mercredi, déclarant : « Israël a été très durement touché. Oh mon Dieu, ces missiles balistiques ont détruit beaucoup de bâtiments." Ses remarques soulignent le succès de l’opération True Promise III, l’acte d’autodéfense méticuleusement exécuté par l’Iran en réponse à l’agression non provoquée de Tel Aviv le 13 juin. La guerre de 12 jours, qui s’est arrêtée après que les deux parties ont convenu de cesser les combats mardi, a mis en évidence des vulnérabilités critiques dans l’infrastructure militaire et économique du régime israélien tout en cimentant les capacités de dissuasion de l’Iran. La machine de guerre paralysée: Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a lancé 22 vagues de frappes visant l’armée, les services de renseignement et les centres névralgiques industriels d’Israël. Les missiles balistiques de l’Iran – y compris le système Kheibar à ogives multiples et les systèmes hypersoniques Fattah-1 – ont pénétré les défenses aériennes d’Israël, rendant des installations clés inutilisables. - Commandement militaire paralysé : Le Kirya (le « Pentagone » d’Israël) à Tel Aviv a subi des frappes directes, perturbant les fonctions du commandement central. Le Camp Moshe Dayan, une plaque tournante pour les opérations de renseignement, a été englouti par les flammes, signalant la capacité de l’Iran à frapper l’appareil d’espionnage du régime. - Supériorité aérienne effacée : Les bases aériennes critiques de Nevatim (qui abrite des chasseurs furtifs F-35), Tel Nof, Hatzerim et Ovda ont été frappées à plusieurs reprises, clouant au sol des escadrons et exposant la futilité des revendications de domination aérienne d’Israël. - L’industrie de guerre en ruines : les installations produisant les systèmes de défense antimissile d’Israël ont été prioritaires. Rafael Advanced Defense Systems, fabricant du Dôme de fer, a subi de graves dommages à Haïfa, dégradant la capacité d’Israël à reconstituer les stocks d’intercepteurs. Le complexe de micropuces de Kiryat Gat, vital pour les drones et la technologie de surveillance, a également été touché. La vie économique coupée: Les frappes de l’Iran ont systématiquement visé les infrastructures énergétiques et logistiques d’Israël, déclenchant des crises économiques en cascade : - Effondrement du réseau électrique : les centrales électriques de Haïfa, Hadera et Ashdod ont été touchées, provoquant des pannes d’électricité dans le nord et le sud des territoires occupés. La raffinerie de pétrole Bazan à Haïfa – un pilier de l’approvisionnement en carburant militaire – a été fermée pour une durée indéterminée, ce qui coute environ 3 millions de dollars par jour en perte de production. - Paralysie industrielle : Le parc technologique de Gav-Yam Neguev, qui abrite des entreprises de cyberguerre et d’IA liées aux services de renseignement du régime, a subi de lourds dégâts. Les frappes près de l’Institut Weizmann (un contributeur connu au programme nucléaire clandestin d’Israël) ont encore dégradé les capacités de recherche. - Les demandes d’indemnisation augmentent : Les autorités du régime ont documenté 74 607 demandes d’indemnisation, dont 30 809 bâtiments et 3 713 véhicules, Tel-Aviv, Ashkelon et Acre représentant 85 % des demandes. Les pertes immobilières dans les centres urbains comme Bat Yam et Beersheba ont dépassé 1,47 milliard de dollars. Malgré les dommages visibles considérables, l’ampleur réelle des pertes du régime israélien reste obscurcie par une censure stricte. Le régime a rapidement imposé un black-out médiatique total, interdisant aux journalistes étrangers d’accéder aux zones d’impact et ordonnant le silence aux médias locaux. Cette suppression délibérée d’images et d’informations a conduit de nombreux observateurs à croire que l’ampleur réelle des dommages infrastructurels et stratégiques dépasse de loin les divulgations officielles. Ca reste un article de la presse iranienne donc soumis à la propagande du régime (comme en Israël) mais à défaut d'un compte rendu (ou RETEX plus tard) des autorités iraniennes, ça fait une première analyse de la campagne vue d'Iran En complément : https://www.tehrantimes.com/news/514862/Iranian-missiles-turn-Tel-Aviv-into-a-ghost-town et https://www.tehrantimes.com/news/515003/Iran-downed-17-advanced-Israeli-drones-in-its-western-skies L'Iran précise avoir utilisé ses systèmes GADRH et Emad (des versions améliorées du Shahab 3) mais aussi des systèmes Fattah et Sejjil en plus des anciens Shahab 3. Modifié lundi à 21:29 par loki complément Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 11:31 Share Posté(e) mardi à 11:31 Il y a 14 heures, loki a dit : (...) Le Camp Moshe Dayan, une plaque tournante pour les opérations de renseignement, a été englouti par les flammes, (...) - Supériorité aérienne effacée (...) exposant la futilité des revendications de domination aérienne d’Israël. L’industrie de guerre en ruines (...) des crises économiques en cascade : Effondrement du réseau électrique : (...) Paralysie industrielle (...) Ca reste un article de la presse iranienne donc soumis à la propagande du régime Oui, cela se sent un peu tout de même... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 11:38 Share Posté(e) mardi à 11:38 il y a 3 minutes, gustave a dit : Oui, cela se sent un peu tout de même... Oui avec un fond de vérité : par exemple ils ont bien réussi à frapper le camp Moshe Dayan et à incendier un bâtiment mais pas l'ensemble du camp. La plupart des revendications ( dans les zones civiles ) sont documentées. L'exagération porte plutôt sur le résultat des dégâts que sur l'existence des frappes elles mêmes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 13:43 Share Posté(e) mardi à 13:43 https://www.lorientlejour.com/article/1467355/apres-les-frappes-us-des-activites-de-reconstruction-sur-le-site-nucleaire-de-fordo-capturees-par-satellite-selon-le-nyt.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 14:19 Share Posté(e) mardi à 14:19 https://foreignpolicy.com/2025/07/01/israels-war-on-iran-backfired/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) mardi à 14:34 Share Posté(e) mardi à 14:34 Il y a 2 heures, loki a dit : Oui avec un fond de vérité : par exemple ils ont bien réussi à frapper le camp Moshe Dayan et à incendier un bâtiment mais pas l'ensemble du camp. [...] L'exagération porte plutôt sur le résultat des dégâts que sur l'existence des frappes elles mêmes. Les Iraniens ont démontré qu'ils ont des missiles à précision métrique, et si c'est le bâtiment avec les serveurs ou les archives qui était ciblé et a pris feu... Je ne comprends vraiment pas qu'il n'y ait aucune image satellite : même chez les Chinois, les Russes ou les Iraniens c'est le blackout. En dégradant la précision des images pour ne pas donner d'infos sur leur matos,, il y aurait tout de même matière à vendre ou partager ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 14:45 Share Posté(e) mardi à 14:45 (modifié) Il y a 3 heures, rendbo a dit : Les Iraniens ont démontré qu'ils ont des missiles à précision métrique, et si c'est le bâtiment avec les serveurs ou les archives qui était ciblé et a pris feu... Je ne comprends vraiment pas qu'il n'y ait aucune image satellite : même chez les Chinois, les Russes ou les Iraniens c'est le blackout. En dégradant la précision des images pour ne pas donner d'infos sur leur matos,, il y aurait tout de même matière à vendre ou partager ! Pour moi decametrique ou hectometrique pour les missiles les plus avancés et km pour les vieux shahab 3. Pour le camp Moshe Dayan, on a eu des vidéos de l'incendie notamment. Ça a été une salve de 4 missiles qui a percé les défenses israéliennes. Sur les quatres missiles, un a touché directement le site et déclenché un incendie. Un autre a atterri plus loin dans une usine ( ou station ) d'épuration et les deux derniers ont finis dans un champ plus loin. Ce qui n'est pas connu, c'est l'ampleur des dégâts et des pertes dans le site atteint. A propos de la censure israélienne ( chaîne 13 en Israël, raviv drucker si je ne me trompe pas) : https://www.tiktok.com/@miztakez2/video/7520377818669174034 Modifié mardi à 17:38 par loki Complément 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mardi à 18:53 Share Posté(e) mardi à 18:53 Autre source (pro iranienne) donnant le détail des attaques : https://en.abna24.com/news/1702689/Paper-A-look-at-22-waves-of-Iran-s-operation-True-Promise-III Il semble clair que l'Iran a commencé ses frappes en utilisant des shahab 3 ou des versions améliorées ( Emad et Gadr) puis a utilisé ( de façon partielle) des missiles lourds (sejjils) ou modernes (fattah) au fur et à mesure des jours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) mardi à 20:34 Share Posté(e) mardi à 20:34 En Russie, les gens se suicident en sautant des balcons. En Iran ce sont des diplomates de haut rang ou des prisonniers qui se suicident. Triste pays ! Voici quelques extraits: "Décès et attaques mystérieuses frappent l’ambassade suisse en Iran En 2021, une diplomate suisse de haut rang est retrouvée sans vie en bas de son immeuble à Téhéran. Puis, un attaché militaire est blessé dans son hôtel en Iran. Et un membre de la section consulaire est attaqué au couteau. Les affaires se sont additionnées autour de l’ambassade de Suisse avant le début du conflit entre Iran et Israël. L'émission Mise au Point a mené l’enquête..." Corps rapatrié incomplet "Mise au Point a pu obtenir les deux autopsies réalisées en Suisse. Il ressort que la capacité d’évaluation des médecins légistes a également été très restreinte. Le corps rapatrié était incomplet, certains organes n’ont pas été restitués par les autorités iraniennes. Il manquait, entre autres, le cerveau, le cœur et un rein. Pourquoi l’Iran n’a-t-il pas transmis le corps dans son intégralité? Cette situation est sans explication médicale, religieuse ou culturelle..." "Dans mon service, il était admis que la mort de la diplomate suisse avait été causée par les Gardiens de la Révolution (Un ancien agent des services de renseignement iraniens)..." La totalité est ci-dessous. C'est assez édifiant : https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/mysterieuses-attaques-contre-l-ambassade-suisse-en-iran-enquete-exclusive-28912045.html#:~:text=La diplomate suisse Sylvie Brunner,et d'un employé consulaire. Il y a aussi ceci: "Espion ou touriste: nouvelles révélations sur le citoyen suisse décédé en Iran Quelques mois avant le début du conflit entre l'Iran et Israël, un ressortissant suisse est mort dans une prison iranienne. Il était accusé d’espionnage par le régime des Mollahs. Ce sexagénaire se trouvait officiellement en Iran en vacances. L'émission de la RTS Mise au Point a pu retrouver son identité et mener l’enquête sur Frank L..." "Début janvier, les autorités iraniennes annoncent le décès d’un ressortissant suisse incarcéré pour des faits présumés d’espionnage. La Confédération en confirme l’information, tout en refusant de livrer le moindre détail. Ni l’identité du défunt, ni les circonstances exactes de sa mort ne sont communiquées..." "Mort officiellement par suicide Les autorités iraniennes l’accusent d’espionnage pour les États-Unis. Quelques semaines après son interpellation, il est transféré à la prison régionale de Semnan. C’est là qu’il meurt, officiellement par suicide. Il se serait pendu à l’aide d’un tissu dans une salle de bain.." Le reste est ici: https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/suisse-mort-en-iran-espion-ou-touriste-l-enquete-revele-des-zones-d-ombre-28911988.html 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 21:11 Share Posté(e) mardi à 21:11 il y a 36 minutes, FAFA a dit : il est transféré à la prison régionale de Semnan. C’est là qu’il meurt, officiellement par suicide. Il se serait pendu à l’aide d’un tissu dans une salle de bain.." D'où l'absence du cerveau, du coeur et d'un rein! Tout s'explique! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) mercredi à 09:01 Share Posté(e) mercredi à 09:01 L'Iran vient de mettre en application la décision de ne plus coopérer avec l'AIEA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) mercredi à 09:02 Share Posté(e) mercredi à 09:02 (modifié) https://splash247.com/iran-seeks-to-take-over-russias-astrakhan-port/ L'entreprise iranienne de logistique et de transport maritime Nasim Bahr Kish a déposé une offre officielle pour acquérir la totalité du port russe d'Astrakhan, dont 25 % sont actuellement détenus par l'État russe. L'accord proposé, d'un montant de 437,5 millions de RBL (5,6 millions de dollars), donnerait à l'entreprise basée à Téhéran le contrôle total de l'un des terminaux de transbordement les plus importants de la mer Caspienne, alors que l'Iran et la Russie renforcent leurs liens commerciaux dans un contexte de sanctions occidentales persistantes. Situé dans le sud de la Russie, le port d'Astrakhan joue un rôle important dans les exportations de céréales, de métaux, de bois et d'engrais via le corridor caspien. L'Iran est déjà le principal marché de destination du port, la mer Caspienne servant de longue date de voie d'acheminement des céréales entre la Russie et les ports du nord de l'Iran. Le débit céréalier du port a considérablement diminué en 2025. Au cours de la campagne agricole 2023/2024, Astrakhan a traité environ 275 000 tonnes de céréales. Ce chiffre est tombé à 139 500 tonnes pour la saison en cours, avec zéro expédition enregistrée en mai, en grande partie en raison de l'interdiction temporaire d'exportation d'orge et de maïs imposée par la Russie. Malgré ce ralentissement, les analystes prévoient un fort rebond pour la saison 2025/2026, citant la baisse de la production céréalière iranienne et l'assouplissement attendu des restrictions russes à l'exportation. Cette offre d'acquisition marque une convergence accrue entre Moscou et Téhéran, tous deux soumis à de sévères sanctions occidentales et de plus en plus dépendants de corridors commerciaux alternatifs. La prise de contrôle totale d'Astrakhan pourrait conférer à l'Iran une plus grande influence sur la logistique régionale et accroître son rôle dans le Corridor international de transport Nord-Sud (INSTC), une route multimodale reliant la Russie, l'Asie centrale, l'Iran et l'Inde. S'il est approuvé, l'accord permettrait de mieux aligner les secteurs logistiques iranien et russe, tout en renforçant le rôle de la mer Caspienne comme artère à l'abri des sanctions pour le commerce eurasien. Modifié mercredi à 09:04 par capmat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 13:32 Share Posté(e) mercredi à 13:32 L'Iran avait envoyé aux US des signaux de capacité supplémentaires pour escalader dans le détroit d'Ormuz en le minant : Des sources américaines révèlent que l'Iran s'est préparé à extraire le détroit d'Ormuz Deux responsables ont déclaré que le gouvernement américain n'avait pas exclu la possibilité que le chargement des mines soit une ruse. Mercredi 02/07/2025 L’armée iranienne a chargé des mines navales sur des navires dans le golfe Arabique le mois dernier, une initiative qui a intensifié les inquiétudes à Washington selon lesquelles Téhéran était en train de se préparer à bloquer le détroit d’Ormuz à la suite des frappes israéliennes sur des sites à travers l’Iran, selon deux responsables américains. Les préparatifs précédemment non signalés, qui ont été détectés par les services de renseignement américains, se sont produits quelque temps après que les Israéliens ont lancé son attaque initiale de missiles contre l'Iran le 13 juin, ont déclaré les responsables, qui ont demandé l'anonymat pour discuter de questions sensibles en matière de renseignement. Le chargement des mines, qui n'ont pas été déployées dans le détroit, suggère que Téhéran a peut-être sérieusement fermé l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde, une démarche qui aurait intensifié un conflit déjà animé et entravé gravement le commerce mondial. Environ un cinquième des expéditions mondiales de pétrole et de gaz passent par le détroit d'Ormuz et un blocage aurait probablement augmenté les prix mondiaux de l'énergie. Les prix mondiaux du pétrole de référence ont plutôt chuté de plus de dix pour cent depuis les frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes, en partie par l'allégement que le conflit n'a pas déclenché de perturbations significatives dans le commerce du pétrole. Le 22 juin, peu après que les États-Unis ont bombardé trois des principaux sites nucléaires de l'Iran dans le but d'analgéner le programme nucléaire de Téhéran, le parlement iranien aurait soutenu une mesure visant à bloquer le détroit. Cette décision n'était pas contraignante, et c'était au Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran de prendre une décision finale sur la fermeture, a déclaré à l'époque la Press TV de l'Iran. Au fil des ans, l'Iran a menacé de fermer le détroit, mais n'a jamais suivi cette menace. Reuters n'a pas été en mesure de déterminer précisément quand, pendant la guerre aérienne israélo-iranienne Téhéran a chargé les mines qui, si elles étaient déployées, auraient effectivement empêché les navires de se déplacer à travers la principale artère. Il n'est pas clair non plus si les mines ont depuis été déchargées. Les sources n'ont pas révélé comment les États-Unis ont déterminé que les mines avaient été mises sur les navires iraniens, mais ces renseignements sont généralement recueillis par le biais d'images satellite, de sources humaines clandestines ou d'une combinaison des deux méthodes. Interrogé sur les préparatifs de l’Iran, un responsable de la Maison Blanche a déclaré : « Grâce à la brillante exécution par le président de l’opération Midnight Hammer, à une campagne réussie contre les Houthis et à une campagne de pression maximale, le détroit d’Ormuz reste ouvert, la liberté de navigation a été rétablie et l’Iran s’est considérablement affaibli. » Le Pentagone n'a pas répondu immédiatement à une demande d'observation. La mission iranienne à l'ONU n'a pas non plus répondu aux demandes d'observations. Les deux responsables ont déclaré que le gouvernement américain n'avait pas exclu la possibilité que le chargement des mines constituait une ruse. Les Iraniens auraient pu préparer les mines à convaincre Washington que Téhéran cherchait sérieusement à fermer le détroit, mais sans avoir l'intention de le faire, ont déclaré les responsables. L’armée iranienne aurait également pu se préparer à l’heure où les dirigeants iraniens auraient donné l’ordre. Le détroit d'Ormuz se trouve entre Oman et l'Iran et relie le golfe Arabique au sud et la mer d'Oman au sud et la mer d'Arabie au-delà. Il fait 34 kilomètres de large à son point le plus étroit, avec la voie de navigation d'une largeur de deux milles dans les deux sens. Les membres de l'OPEP, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweit et l'Iraq exportent la majeure partie de leur brut par le détroit, principalement vers l'Asie. Le Qatar, parmi les plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié, envoie la quasi-totalité de son GNL à travers le détroit. L’Iran exporte également la majeure partie de son brut par le passage, qui limite en théorie l’appétit de Téhéran pour fermer le détroit. Mais Téhéran a néanmoins consacré des ressources importantes pour s’assurer qu’il peut le faire s’il le juge nécessaire. En 2019, l'Iran a maintenu plus de 5 000 mines navales, qui pourraient être rapidement déployées avec l'aide de petites embarcations rapides, selon les estimations de l'Agence américaine de renseignement de la défense à l'époque. La Cinquième flotte américaine, qui est basée à Bahrein, est chargée de protéger le commerce dans la région. L'US Navy a généralement conservé quatre navires de contre-mesure des mines, ou des navires MCM, à Bahrein, bien que ces navires soient remplacés par un autre type de navire appelé navire de combat côtier, ou LCS, qui possède également des capacités anti-mine. Tous les navires anti-mines avaient été temporairement retirés de Bahrein dans les jours qui avaient précédé les frappes américaines contre l'Iran en prévision d'une éventuelle attaque de représailles contre le quartier général de la Cinquième Flotte. En fin de compte, les représailles immédiates de l'Iran se sont limitées à une attaque de missiles contre une base militaire américaine dans le Qatar voisin. Les responsables américains, cependant, n'ont pas exclu d'autres mesures de représailles de la part de l'Iran. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) mercredi à 21:30 Share Posté(e) mercredi à 21:30 (modifié) Le régime durcit un ensemble de délits visant la coopération avec Israël, et procède à de nombreuses arrestations, notamment chez les minorités. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/02/le-regime-iranien-affaibli-par-la-guerre-avec-israel-renforce-la-repression_6617323_3210.html?search-type=classic&ise_click_rank=3 Citation Le régime iranien, affaibli par la guerre avec Israël, renforce la répression en interne Militants des droits humains, utilisateurs de réseaux sociaux, immigrés afghans accusés d’espionnage… Depuis le cessez-le-feu entre la République islamique et l’Etat hébreu, les arrestations menées au nom de la lutte contre les « collaborateurs » se multiplient, tout comme les exécutions. Les deux Français détenus en Iran depuis trois ans ont reçu mardi la visite d’un diplomate français. Par Ghazal Golshiri Publié aujourd’hui à 05h40, modifié à 10h17 Après douze jours de guerre, l’heure est à la répression des « collaborateurs » en Iran. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël, le 24 juin, les arrestations se multiplient dans tout le pays parmi les militants des droits humains, les utilisateurs des réseaux sociaux, accusés de « propagande en ligne », mais aussi les immigrés afghans et les adeptes de la foi bahaie, considérée par le régime iranien comme une « secte errante ». Le but du pouvoir, selon le Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), une ONG basée à New York, est de « tenter d’écraser toute forme de dissidence et de rétablir son contrôle ». Affaiblie à l’extérieur, la République islamique réprime à l’intérieur. Ces derniers jours, les médias iraniens ont rapporté plus de 700 arrestations dans tout le pays pendant les douze jours de guerre, notamment dans les provinces du Kermanchah, d’Ispahan, du Khouzistan, du Fars et du Lorestan. Le chiffre réel est probablement plus élevé – le CHRI évoque plusieurs centaines d’arrestations supplémentaires à Téhéran. La pression est également très forte dans les villes kurdes, surtout les plus petites, où les arrestations se poursuivent. L’accusation est toujours la même : « collaboration avec le régime sioniste » – Israël, dans le jargon officiel. Le 30 juin, le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a annoncé la création de tribunaux spéciaux à travers le pays pour juger les « traîtres et mercenaires », ouvrant la voie à des procès encore plus expéditifs. Il a précisé que la surveillance renforcée de l’espace virtuel et la répression des comptes collaborant avec « l’ennemi » faisaient désormais partie de la stratégie judiciaire. Depuis le début du conflit, le 13 juin, au moins six Iraniens ont été exécutés pour espionnage, alors qu’ils avaient été tous arrêtés et jugés avant la guerre. D’autres condamnations à mort sont attendues. Des peines lourdes jusqu’à la mort Les accusations des chefs d’« espionnage » et d’« avoir agi contre la sécurité nationale » donnent généralement lieu à des procès sans avocat indépendant ni procédure régulière. « Comme un animal blessé, la République islamique s’en prend à toute menace perçue avec une brutalité mortelle, a déclaré le directeur du CHRI, Hadi Ghaemi, dans un communiqué publié le 26 juin. Les autorités iraniennes enferment les gens sans justification, sans avocat et les envoient à la potence pour “avoir agi contre la sécurité nationale” afin d’intimider la population. » Le Parlement iranien participe également à cette campagne répressive. Le 23 juin, les députés ont approuvé une loi criminalisant un large éventail d’activités pacifiques et alourdissant les peines pour espionnage, même de manière rétroactive, ce qui ouvre la voie à des arrestations arbitraires pour des faits passés, sans garantie d’un procès équitable. Selon cette loi, désormais, toute activité en lien avec Israël ou avec des pays « hostiles » (sans qu’ils soient nommés) peut être considérée comme relevant du péché de « corruption sur terre » – passible de la peine de mort. Le simple fait de partager des informations avec des médias étrangers, d’utiliser des drones, de mener des cyberattaques ou de publier des messages critiques sur les réseaux sociaux peut entraîner des sanctions lourdes, jusqu’à la peine capitale. Par ailleurs, l’utilisation, l’achat ou la distribution d’équipements de communication numérique non autorisés, comme Starlink, est désormais passible de six mois à deux ans de prison. La détention de plus de dix de ces dispositifs, leur vente et leur distribution « à des fins politiques » pourrait être punie de cinq à dix ans d’emprisonnement. Pendant le conflit, les médias officiels ont aussi rapporté l’arrestation d’Afghans soupçonnés d’espionnage pour Israël. L’agence semi-officielle Tasnim, proche des gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime, a annoncé l’arrestation, le 18 juin, d’un étudiant afghan à Chahr-e-Ray (dans le sud de Téhéran), qui aurait, selon elle, « des fichiers liés à la fabrication de drones et de bombes » dans son téléphone. Aucune autre information sur son identité n’a été révélée. Retours forcés des réfugiés afghans Le 20 juin, deux autres Afghans ont été arrêtés à l’ouest de Téhéran. Dans une vidéo de leurs aveux – diffusée à la télévision d’Etat et dont les conditions d’enregistrement sont inconnues –, l’un d’eux affirme avoir transmis à un ami en Allemagne les coordonnées de plusieurs lieux stratégiques, dont la radio-télévision d’Etat. Ces bâtiments ont été visés, le 16 juin, par des frappes israéliennes, qui ont causé, selon le dernier bilan officiel, la mort de trois employés. Ces accusations suscitent le scepticisme : l’adresse du siège de la radio-télévision est publique. La diffusion d’« aveux » forcés est une pratique courante des autorités iraniennes, dénoncée depuis des années par les organisations internationales de défense des droits humains. L’arrestation d’Afghans pour espionnage au profit d’Israël est sans précédent : jusqu’ici, certains avaient été exécutés pour trafic de drogue. Ces arrestations s’inscrivent dans le contexte d’une campagne, entamée en mars, de retours forcés de réfugiés afghans considérés comme « illégaux » par Téhéran. Le 30 juin, l’Organisation internationale pour les migrations s’est inquiétée d’une hausse inédite des retours forcés, avec « plus de 256 000 personnes revenues, rien qu’au mois de juin ». Plusieurs médias officiels relient ouvertement les expulsions aux soupçons d’espionnage. Environ cinq millions d’Afghans vivraient actuellement en Iran. Symbole de longue date de l’arbitraire du régime iranien, la prison d’Evin, où sont détenus de nombreux prisonniers politiques, a été touchée, le 23 juin, par une frappe israélienne. Le 30 juin, Asghar Jahangir a communiqué le bilan d’au moins 79 morts, dont des employés administratifs, des conscrits, des prisonniers, des membres de leurs familles venus pour des visites ou des démarches judiciaires, ainsi que des habitants du voisinage. Certaines familles restent sans nouvelles de leurs proches, comme celle du chercheur irano-suédois Ahmadreza Djalali, condamné à mort depuis 2017 pour « espionnage au profit d’Israël ». Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus dans cette prison depuis trois ans, et dont les familles étaient sans nouvelles depuis les frappes, ont reçu, mardi 1er juillet, la visite d’un diplomate français, a annoncé le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. « Nous avons obtenu, après avoir exercé une pression très forte sur les autorités iraniennes, une visite, aujourd’hui [mardi], de la part de notre chargé d’affaires en Iran », a déclaré le ministre devant l’Assemblée nationale, sans préciser où s’est tenue cette visite, qui a eu lieu « dans une prison », selon une source diplomatique. Arrêtés en mai 2022, Cécile Kohler et Jacques Paris sont accusés d’espionnage, ce que la France dément. « J’aurais préféré mourir » On sait désormais qu’environ 60 prisonnières politiques ont été transférées à la prison de Ghartchak, dans le sud-est de Téhéran, quelques heures après l’attaque. Les hommes, détenus pour des raisons politiques ou de droit commun, ont été envoyés à la prison de Fashafouyeh (ou prison du Grand Téhéran), à 60 kilomètres au sud de la capitale. Dans une lettre ouverte, publiée le 30 juin, une dizaine de prisonniers politiques ont raconté ce transfert, la nuit suivant l’attaque israélienne : « Nous avancions parmi les décombres, la poussière et les pierres vers les bus, alors que les tirs de la défense aérienne déchiraient l’obscurité. Des forces spéciales armées de mitraillettes nous encerclaient. Menottés et entravés, nous marchions centimètre par centimètre, comme une file de prisonniers de guerre. » La BBC Persian a publié, le 30 juin, une vidéo montrant les prisonniers enfermés dans un petit espace, dormant à même le sol à Fashafouyeh, collés les uns aux autres, dans la chaleur étouffante de l’été. « Les prisons sont dépourvues d’abris et des normes minimales de sécurité et de conditions de vie. Aujourd’hui, les prisons du Grand Téhéran et de Ghartchak, avec leurs conditions inhumaines, sont devenues les symboles de la répression. Les droits des prisonniers – politiques ou de droit commun – continuent d’être violés », selon la même lettre. Les prisonniers révèlent aussi qu’une semaine avant l’attaque plusieurs d’entre eux avaient demandé l’application de la décision judiciaire autorisant la libération temporaire des détenus en temps de guerre, lors d’une réunion avec le directeur de la prison, le procureur et le responsable de la sécurité. Une demande restée sans réponse. Lors d’un appel téléphonique àses proches, que ces derniers ont retranscrit sur Instagram, la prisonnière bahaie Fariba Kamalabadi a décrit les conditions de vie à la prison Ghartchak : « Nous sommes 60 femmes entassées dans un espace exigu, avec seulement deux toilettes et deux douches. La moyenne d’âge est d’environ 57 ans et les soins médicaux sont très insuffisants. Des problèmes sanitaires graves – comme le débordement des égouts dans une cellule – aggravent encore nos souffrances. » Et d’ajouter, sur un ton encore plus sombre : « J’aurais préféré mourir lors de l’explosion du missile plutôt que de vivre ainsi. » Edit: ces arrestations et inculpations sont d'ailleurs tellement sérieuses et étayées, qu'il a fallu attendre trois ans à nos deux concitoyens, pour se voir enfin signifier leur poursuite pour coopération avec Israël. https://www.lefigaro.fr/international/detenus-en-iran-les-francais-cecile-kohler-et-jacques-paris-inculpes-d-espionnage-pour-le-compte-d-israel-20250702 Modifié mercredi à 21:33 par olivier lsb 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) hier à 02:46 Auteur Share Posté(e) hier à 02:46 https://www.smh.com.au/world/middle-east/us-intercepts-iranian-call-on-damage-to-nuclear-sites-as-photos-show-likely-repairs-under-way-20250630-p5mbas.html US intercepts Iranian call on damage to nuclear sites, as photos show likely repairs under way Washington: An intercepted communication between senior Iranian officials suggests the United States did not inflict as much damage as anticipated when it struck Iran’s nuclear sites earlier this month, despite US President Donald Trump claiming the assault “obliterated” the facilities. Satellite photographs taken since the strikes show repair and assessment work also appears to be under way at two of the three sites struck on June 22. The intercepted Iranian communication played down the extent of damage caused by the strikes, The Washington Post reported, citing four people familiar with classified intelligence circulating within the US government. During the conversation overheard by the US, the Iranian officials wondered why the attacks had not been as destructive and extensive as anticipated. But a source who declined to be named told Reuters that while the communication had been intercepted, there were serious questions about whether the Iranian officials were being truthful in their conversation, and described the intercepts as unreliable indicators. The report by the Post is the latest to raise questions about the extent of the damage to Iran’s nuclear program. A leaked preliminary assessment from the Defence Intelligence Agency cautioned the strikes may have only set back Iran by months, and the head of the United Nations nuclear watchdog, Rafael Grossi, concurred with that on Sunday, saying Iran may be able to enrich uranium again within “a matter of months”. But CIA director John Ratcliffe told sceptical US politicians in a classified hearing last week that the strikes had destroyed Iran’s lone metal conversion facility, a US official said, meaning it would now take years for Iran to build a nuclear bomb. Ratcliffe also told politicians that the intelligence community assessed that the vast majority of Iran’s amassed enriched uranium probably remained buried under the rubble at Isfahan and Fordow, two of the three facilities the US struck. In an interview broadcast on Sunday on Fox News, Trump reiterated his confidence that the strikes on June 22 had destroyed Iran’s nuclear capabilities. “It was obliterated like nobody’s ever seen before. And that meant the end to their nuclear ambitions, at least for a period of time,” he said. The White House dismissed the Post report about the intercepted communication. US Defence Secretary Pete Hegseth has dismissed an intelligence report which suggested American attacks had not destroyed Iran's nuclear program. “The notion that unnamed Iranian officials know what happened under hundreds of feet of rubble is nonsense. Their nuclear weapons program is over,” White House press secretary Karoline Leavitt told the Post. Meanwhile, satellite photos taken over recent days showed Iran was already undertaking repair and assessment works at Natanz and Fordow, the Institute for the Study of War said, noting that Iran had filled in a crater at Natanz caused by the US bunker-busting bombs. Heavy equipment, including an excavator and a crane, were also spotted near the bomb impact points at Fordow. “A US weapons expert assessed that Iran may be filling the craters and conducting engineering damage assessments and radiological sampling,” the institute said of the Fordow images. “The US weapons expert also noted that two of the six [bomb] impact points have been covered by square slabs.” Meanwhile, Iran’s judiciary said at least 71 people were killed by Israel’s strike on Tehran’s notorious Evin Prison last week, a day before the ceasefire took hold. Those killed included staff, soldiers, prisoners and members of visiting families. CIA director John Ratcliffe told sceptical US politicians in a classified hearing last week that the strikes had destroyed Iran’s lone metal conversion facility.Credit: Maxar Technologies While officials did not provide a breakdown of the casualty figures, the Washington-based Human Rights Activists in Iran said at least 35 were staff members and two were inmates. Others killed included a person walking in the prison vicinity and a woman who went to meet a judge about her imprisoned husband’s case, the organisation said. The June 23 attack hit several prison buildings and prompted concerns from rights groups about inmates’ safety. It remains unclear why Israel targeted the prison, which has been used to hold political prisoners, but it came on a day when the Israeli Defence Ministry said it was attacking “regime targets and government repression bodies in the heart of Tehran”. AP, Reuters Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures https://uk.news.yahoo.com/poll-just-22-of-americans-believe-trumps-claim-that-us-strikes-have-completely-and-totally-obliterated-irans-nuclear-program-201243728.html (1er juillet 2025) Sondage : seulement 22 % des Américains croient à l'affirmation de Trump selon laquelle les frappes américaines ont « complètement et totalement oblitéré » le programme nucléaire iranien Un nouveau sondage Yahoo/YouGov révèle que 54 % des adultes américains désapprouvent la façon dont le président a géré la guerre entre l'Iran et Israël. Seuls 31 % des Américains pensent que les attaques américaines feront finalement « plus de bien que de mal », alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux à affirmer le contraire (49 %). Beaucoup plus d'Américains disent approuver (47 %) que désapprouver (25 %) l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran qui « a démantelé une grande partie de son programme nucléaire et ouvert ses installations à des inspections internationales plus poussées en échange d'un allègement des sanctions d'une valeur de plusieurs milliards de dollars ». Et ils sont bien plus nombreux à désapprouver (54 %) qu'à approuver (20 %) le retrait des États-Unis de cet accord au cours du premier mandat de M. Trump - après quoi l'Iran « a repris ses activités nucléaires ». Seuls 39 % des Américains croient à l'affirmation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a déclenché la guerre, à savoir que l'Iran était en passe de fabriquer un engin nucléaire « dans les mois à venir et certainement dans moins d'un an ». Les autres ne sont pas sûrs (35 %) ou ne croient pas Netanyahu (26 %). Et seulement 36 % approuvent la décision d'Israël d'attaquer « les principales installations nucléaires iraniennes » et d'assassiner « plusieurs scientifiques nucléaires iraniens de haut niveau ». Lorsqu'on leur demande s'ils pensent que l'Iran est plus ou moins susceptible de chercher à se doter de l'arme nucléaire aujourd'hui, après les frappes aériennes américaines, seuls 12 % des Américains répondent qu'il est moins probable qu'il le fasse. Une part beaucoup plus importante d'entre eux estiment que la poursuite est maintenant plus probable (44 %) ou à peu près la même (30 %). En conséquence, seuls 19 % des Américains estiment que les frappes ont rendu les États-Unis plus sûrs, tandis que plus du double d'entre eux pensent qu'elles ont rendu les États-Unis moins sûrs (47 %). Un quart environ (22 %) pense que les attaques n'ont rien changé du tout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures L'Iran indique avoir utilisé 25% de son stock de missiles durant la guerre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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