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[Iran]


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Il y a 4 heures, Saladin a dit :

Bon bah là si l'alignement sur Trump est pas clair, net et précis...

Non ce n'est pas de l'alignement. Il y a un accord qui roule jusqu'en 2025. L'Iran le respecte, nous devons le respecter nous aussi.

Ensuite il faudra que quelque chose prenne sa place... et dans ce quelque les négociateurs voudront inclure d'autres éléments.

Et vu que j'aime donner mon avis, je pose une pièce sur le zinc et me demande au nom de quoi on devrait imposer ceci ou cela à un pays quand ça nous chante ou pas.

 

 

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Il y a 7 heures, TarpTent a dit :

 

Bah, on peut toujours rire de Paris, en attendant c’est le seul qui fait entendre sa voix pour que la situation ne dégénère pas : entre les USA à qui on ne peut pas forcer la main et qui tiennent obstinément à créer un casus belli , des israéliens et des saoudiens poussant pour une solution nettement plus expéditive, et des russes et des chinois qui se contenteront de regarder tout ça d’un peu loin en essayant de profiter d’opportunités, on ne peut pas dire que les iraniens ont beaucoup de pays qui se pressent pour les aider.

Donc rigolons bien d’une démarche un peu vaine en apparence, quand ce serait tellement mieux qu’on ne fasse strictement rien en laissant tout ça se dégrader tranquillement.

 

L’Iran a raison : on ne négocie pas un accord s’il n’y a pas de confiance, et en l’occurence on respecte aussi les accords signés, ce qu’elle continue à faire pour ne surtout pas provoquer d’escalade.

La France le sait tout aussi pertinemment, sauf que cette base n’est pas celle qui permettra de ramener les USA à la table des négociations. Donc on peut au moins essayer de jouer les négociateurs : si notre position à court terme semble fragile, ce geste à plus long terme peut s'avérer payant.

On aurait tort de ne pas essayer, et ce serait lâche tout comme ce serait un mauvais calcul de ne pas le tenter.

Le diable est dans le détail et quand on y regarde de près, la proposition de Paris est tout aussi inacceptable aux yeux des iraniens.

Parce que quand il leur est proposé une "négociation élargie" en langage clair ça veut dire intégrer dans celle-ci les systèmes balistiques iraniens et leur imposer une limitation quelconque pour en neutraliser le potentiel. Ce qui revient concrètement, ni plus ni moins à les désarmer.

Cette position de la France n'est d'ailleurs pas nouvelle, car quand elle était du coté des "durs", elle a toujours soutenus ce genre de restrictions.

 

 

Modifié par Shorr kan
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En gros ça revient à dire vous respectez vos accord mais pour que les tazus respectent ( peut être) les leurs il faut que vous abandonniez tous ce qui garantit votre souveraineté.  Il faudrait qu'ils soient débile pour accepter. 

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Bien joué, les israéliens vont adorer.

Exclusif: L'Iran installe des missiles dans des avant-postes en Irak

 

PARIS/BAGDAD (Reuters) - L'Iran a livré des missiles balistiques à des milices chiites alliées en Irak et y développe des capacités de production pour protéger ses intérêts et se donner les moyens de riposter à une attaque de ses ennemis dans la région, a-t-on appris de sources occidentales, irakiennes et iraniennes.

Toute stratégie militaire plus offensive de la part de l'Iran est susceptible d'attiser les tensions avec les Etats-Unis, déjà vives depuis la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, et d'embarrasser les pays européens qui s'efforcent de sauver l'accord.

La France, en particulier, s'est agacée de la poursuite du programme balistique iranien et a appelé Téhéran à négocier sur ce dossier, jeudi même par la voix du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a invité le pays à "éviter cette tentation hégémonique qu'il manifeste".

Adversaire régional des pays sunnites du Golfe et d'Israël, l'Iran est accusé par les puissances occidentales de fournir missiles et technologies d'armement à des milices chiites qui combattent en Syrie au côté du régime de Damas ainsi qu'aux rebelles Houthis au Yémen et au Hezbollah libanais.

Selon deux sources sécuritaires occidentales, trois responsables iraniens et deux sources sécuritaire irakiennes, Téhéran a transféré ces derniers mois des missiles à des groupes en Irak. Cinq des responsables précisent en outre que l'Iran a poussé ces groupes à lancer leur propre production balistique.

"La logique était d'avoir un plan B si l'Iran était attaqué", explique un haut responsable iranien. "Le nombre de missiles n'est pas élevé, juste quelques dizaines, mais il peut être augmenté si nécessaire."

L'Iran assure que ses activités balistiques sont par nature purement défensives.

Sollicités par Reuters, des responsables iraniens ont refusé de commenter officiellement ces informations. Le gouvernement et l'armée irakienne n'ont pas fait non plus de commentaire.

De source occidentale, on confirme que quelques dizaines de missiles ont été transférés et que cela a été perçu comme un avertissement lancé aux Etats-Unis et à leurs alliés après des frappes aériennes israéliennes contre des objectifs iraniens en Syrie.

"Il semblerait que l'Iran soit en train de faire de l'Irak une base avancée pour ses missiles", ajoute-t-on de même source.

Les missiles en question - Zalzal, Fateh-110 et Zolfaghar - ont des portées comprises entre 200 et 700 kilomètres, soit une distance suffisante pour atteindre la capitale saoudienne Ryad, ou Tel Aviv en Israël, mais aussi les forces américaines dans la région, s'ils sont tirés de bases dans l'ouest ou le sud de l'Irak.

 

CHAÎNE DE PRODUCTION EN IRAK

Ces bases, placées sous le contrôle de la force Al Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la révolution iranienne chargée des opérations sur les théâtres extérieurs, sont supervisées par le général Qassem Soleimani, précisent trois des sources.

Si la décision d'utiliser des milices pour produire des missiles en Irak a été prise il y a un an et demi, ce n'est que récemment qu'une accélération de l'activité a été constatée, avec notamment l'arrivée de lanceurs de missiles, disent les sources iraniennes ainsi qu'une source sécuritaire irakienne.

"Nous possédons des bases comme celles-là dans de nombreux endroits et l'Irak est l'un d'entre eux. Si l'Amérique nous attaque, nos amis attaqueront les intérêts américains et leurs alliés dans la région", déclare un haut commandant des Gardiens de la révolution, vétéran de la guerre Iran-Irak dans les années 1980.

De source occidentale et de source sécuritaire irakienne, on précise que les usines choisies pour cette fabrication locale sont situées à Al Zafaraniya, à l'est de Bagdad, et à Djourf al Sakhar, au nord de Kerbala. Une autre source iranienne évoque un troisième lieu de production dans le Kurdistan irakien.

Toutes les zones citées sont sous le contrôle de milices chiites, notamment le groupe Kataëb Hezbollah (ou Hezbollah irakien), l'un des plus proches de Téhéran.

Plusieurs sources confirment que des Irakiens ont été formés en Iran au maniement des missiles. De source sécuritaire irakienne, on précise que le site d'Al Zafaraniya a déjà servi à produire des ogives ainsi que des moules en céramique de missiles sous l'ancien président Saddam Hussein, avant d'être réhabilité en 2016 par des miliciens chiites aidés par l'Iran.

Des ingénieurs chiites autrefois employés par l'usine ont même été sollicités pour la rendre à nouveau opérationnel. Des essais de missiles ont été menés près de Djourf al Sakhar, ajoute-t-on de même source.

 

LA LUTTE CONTRE L'EI DÉTOURNÉE

La CIA américaine et le Pentagone se sont refusés à tout commentaire. Sous couvert de l'anonymat, un responsable américain a cependant confirmé le transfert récent de missiles sans se prononcer sur les capacités de lancement des bases.

Une source sécuritaire régionale, qui estime que l'Iran entrepose un certain nombre de missiles balistiques dans des zones sous contrôle chiite, se dit cependant dans l'incapacité de confirmer l'existence d'une chaîne de production iranienne en Irak.

Un second responsable des renseignements irakiens indique que des missiles iraniens ont été livrés aux milices chiites dans le cadre de la lutte contre le groupe djihadiste sunnite Etat islamique et que les livraisons se sont poursuivies après la défaite de Daech en Irak.

"Il était clair pour les services de renseignements irakiens que l'arsenal balistique envoyé par l'Iran n'était pas destiné à la lutte contre Daech mais représentait plutôt un moyen de pression mobilisable par l'Iran en cas de conflit régional", dit-il.

"Nous ne pouvons empêcher ces milices de tirer des missiles iraniens, tout simplement parce que les commandes ne sont pas dans nos mains, ce sont les Iraniens qui les contrôlent", ajoute-t-il.

En 2016, le Parlement irakien a voté une loi pour intégrer la coalition de milices chiites des Unités de mobilisation populaire dans l'armée nationale et les placer ainsi sous le contrôle du Premier ministre chiite Haïdar al Abadi. Mais dans les faits, l'Iran conserve la main mise sur leurs dirigeants, qui s'entretiennent régulièrement avec le général Soleimani.

Modifié par zx
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Le 01/09/2018 à 20:29, nemo a dit :

En gros ça revient à dire vous respectez vos accord mais pour que les tazus respectent ( peut être) les leurs il faut que vous abandonniez tous ce qui garantit votre souveraineté.  Il faudrait qu'ils soient débile pour accepter. 

 

Vous perdez de vue l’essentiel en sautant trop vite à une hypothétique conclusion.

 

Le principe des négociations n’est pas d’accepter, mais de négocier. Et pour cela, il faut garder le contact.

On est bien d’accord qu’en l’état, la position américaine est absurde, que les français posent des bases qui ne sont pas acceptables, et que le grand mouvement actuel n’incite pas les iraniens à être en confiance, et donc encore moins à s’assoir autour d’une table.

Et pour les sanctions économiques, c’est aussi trop tard, la machine est lancée côté US.

Mais commencer à parler de l’après 2025 par exemple, c’est une bonne façon de montrer sa bonne volonté diplomatique tout en évitant de donner prise à des actions plus violentes, de la part des USA par exemple.

Même sans accord, le simple fait d’entrer en discussion sur l’un des sujets « gèle » de fait toute initiative belliqueuse d’une autre partie, au moins pour un temps. Bref, ça évite toute escalade incontrôlée, ça permet de générer un peu de calme autour de soi, laisser un peu le soufflet retomber et temporiser.

C’est ça aujourd’hui qu’il faut viser, pour l’Iran (et peut-être aussi pour la France) : une démarche qui permet de ralentir le tempo et de reprendre la main sur le calendrier. (Pour d’autres pays plus cyniques et retors, on aurait pu parler sciemment de négociations de façade. Et l’Iran les pratiquait aussi, il fut un temps.) Mais peu importe que la négociation aboutisse ou pas, en fait.

 

Je le redis, à court terme, bien évidemment que la démarche de la France parait inutile et malvenue, mais à moyen long terme, il y a des avantages et pour l’instant, seule la France offre à l’Iran cette opportunité et se positionne comme médiatrice.

 

Seul point sur lequel j’insisterais côté français comme iranien : attendre que les élections de mi-mandat aux USA soient passées avant d’annoncer une quelconque volonté de reprise de dialogue, histoire qu’aux USA, le parti de Trump ne puisse pas se vanter d’avoir obtenu grâce à sa « méthode » une avancée significative. Faudrait voir à ne pas trop le nourrir si l’on ne veut pas que le caïd de cours de récré continue d’avoir les coudées franches sur ce dossier comme sur d’autres.

Modifié par TarpTent
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Il y a 14 heures, TarpTent a dit :

 

Vous perdez de vue l’essentiel en sautant trop vite à une hypothétique conclusion.

 

Le principe des négociations n’est pas d’accepter, mais de négocier. Et pour cela, il faut garder le contact.

On est bien d’accord qu’en l’état, la position américaine est absurde, que les français posent des bases qui ne sont pas acceptables, et que le grand mouvement actuel n’incite pas les iraniens à être en confiance, et donc encore moins à s’assoir autour d’une table.

Et pour les sanctions économiques, c’est aussi trop tard, la machine est lancée côté US.

Mais commencer à parler de l’après 2025 par exemple, c’est une bonne façon de montrer sa bonne volonté diplomatique tout en évitant de donner prise à des actions plus violentes, de la part des USA par exemple.

Même sans accord, le simple fait d’entrer en discussion sur l’un des sujets « gèle » de fait toute initiative belliqueuse d’une autre partie, au moins pour un temps. Bref, ça évite toute escalade incontrôlée, ça permet de générer un peu de calme autour de soi, laisser un peu le soufflet retomber et temporiser.

C’est ça aujourd’hui qu’il faut viser, pour l’Iran (et peut-être aussi pour la France) : une démarche qui permet de ralentir le tempo et de reprendre la main sur le calendrier. (Pour d’autres pays plus cyniques et retors, on aurait pu parler sciemment de négociations de façade. Et l’Iran les pratiquait aussi, il fut un temps.) Mais peu importe que la négociation aboutisse ou pas, en fait.

 

Je le redis, à court terme, bien évidemment que la démarche de la France parait inutile et malvenue, mais à moyen long terme, il y a des avantages et pour l’instant, seule la France offre à l’Iran cette opportunité et se positionne comme médiatrice.

 

Seul point sur lequel j’insisterais côté français comme iranien : attendre que les élections de mi-mandat aux USA soient passées avant d’annoncer une quelconque volonté de reprise de dialogue, histoire qu’aux USA, le parti de Trump ne puisse pas se vanter d’avoir obtenu grâce à sa « méthode » une avancée significative. Faudrait voir à ne pas trop le nourrir si l’on ne veut pas que le caïd de cours de récré continue d’avoir les coudées franches sur ce dossier comme sur d’autres.

 

Ok, ça se défend.

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Ca se défend en théorie mais s'il faut compter sur la destitution et DT et qu'éventuellement sur le fait que ses successeurs ne seront pas aussi cinglés ont mal barré.

Cela fait un moment que les US se foutent du droit international tout en s'y réclamant je doute fortement que ce gouvernement change à l'avenir sauf s'il prennent un grosse branlée militaire

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il y a 9 minutes, zx a dit :

04-09-2018

Israël n’exclut pas de mener des frappes contre des positions iraniennes en Irak

http://www.opex360.com/2018/09/04/israel-nexclut-de-mener-frappes-contre-positions-iraniennes-irak/

Ils ont un peu du mal avec la notion de souveraineté, de frontières... enfin, tant que personne ne vient donner un petit avis sur ce qui se passe chez eux, parce que là tout à coup, ce sont les cris d'orfraie.

 

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il y a une heure, zx a dit :

 

04-09-2018

Israël n’exclut pas de mener des frappes contre des positions iraniennes en Irak

http://www.opex360.com/2018/09/04/israel-nexclut-de-mener-frappes-contre-positions-iraniennes-irak/

L'Iraq semble tout de même plus loin que la Syrie… en gros il faudrait traverser la Syrie ou la Jordanie en totalité pour lancer un missile ? 

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3 minutes ago, kalligator said:

...et ça met le F15 à portée des S300

Lesquels? Le F-15I emporte du missile de croisière qui serait alors tiré a distance de sécurité... rien d'impossible.

Il suffit que la Jordanie baisse les yeux ...

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il y a 21 minutes, kalligator a dit :

...et ça met le F15 à portée des S300

Les S300 de qui? Je ne vois pas la Russie intervenir contre les israéliens, ils n'en n'ont ni l'envie ni d'intérêts à le faire. Quand aux S300 iraniens ils restent un joker pour la défense de leur territoire, ils n'iront certainement pas les risquer pour défendre leurs positions en Irak.

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

Il suffit que la Jordanie baisse les yeux ...

Même pas, les Israéliens ont bombardé Osirak sans demander la permission à quelqu'un. Au delà des problèmes de droit international, une belle opération militaire (avec leur F16 tout neuf il me semble), j'apprécie beaucoup moins les barbouserie du Mossad en France (https://fr.wikipedia.org/wiki/Osirak)...

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au fait c'est quoi la résolution 2231 de l'ONU relative au nucléaire iranien ? http://www.un.org/fr/sc/2231/

Si j'ai bien compris pendant 10 ans à partir de 2015 l'AEIA controle que la recherche et les applications sur le nucléaire est bien civil, avec un rapport tous les 6 mois max devant l'assemblée. Nous sommes fin 2018, et on peut constater qu'apparemment l'AEIA ne dénonce rien , et cela depuis presque 3 ans.

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