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[Liban]


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Le 05/08/2020 à 17:24, Fusilier a dit :

Quand cela avait pété à Toulouse, je ne me souviens pas de consignes particulières à propos de la pollution. Pourtant le nuage rouge était allé assez loin, mes draps tachés de poussière rouge étaient bien  à 8 km  (a vol d'oiseau)  de l'épicentre

Même effet à Toulouse y compris loin de l'explosion.  Que plus est on était juste 10 jours après les attentats aux USA, imagine la panique... 

Je me souviens qu'à l'époque on avait été confinés dans les salles de classes et des masques avaient été distribués et que les gens paraissaient inquiets du nuage.

Scènes de désolations similaires, toutes les vitres explosées, Darti complètement effondré, véhicules retournés sur la rocade. Chez moi il y avait des morceaux de verres énormes plantés dans les murs, le mobilier, le lit, etc. Et puis le bruit et l'onde de choc de l'explosion toutes les vitres qui volent en éclats, exactement comme sur les vidéos. On a vécu presque 1 an avec des bâches sur les fenêtres ensuite. Alors, là, vu la puissance de l'explosion et le fait que ça soit au Liban un pays déjà dans la merde, ça va quand même être sacrément compliqué.

En tout cas, la visite du PR au Liban et son bain de foule semble avoir été très apprécié de la population libanaise. Il y a carrément une pétitions avec plus de 55 000 signatures qui tourne sur internet en demandant un retour du mandat. Énormes critiques de la population et des journalistes contre les politiques libanais mais aussi le Hezbollah. Néanmoins, ça semble surtout être l'avis des populations aisées/chrétiennes de Beyrouth. Je ne sais pas ce que pensent les chiites et les sunnites de la visite du PR et des critiques très forte qu'il a prononcé contre l'establishment et le Hezbollah.

En tout cas je pense que la ligne du PR est la bonne, ça serait un très gros coup diplo pour la France de débloquer la situation et gérer l'aide.

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Aides alimentaires d'urgences

Chargement de l'hôpital de campagne militaire des FAR, qui comprendra 100 membres dont 14 médecins militaires spécialisés, des infirmiers(es) et du personnel de soutien, il traitera les spécialités suivantes un large éventail 

- Réanimation

- Chirurgie générale

- Os et Articulations

- ORL

- Ophtalmologie

- Traitement des brûlures,

- Neurochirurgie

- Pédiatrie

- Pharmacologie

Cet hôpital de campagne est composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien. Il abritera un bloc opératoire, des unités d'hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie.

L’aide marocaine comprend également un lot de médicaments de première urgence, des produits alimentaires (des conserves, des légumineuses, du lait en poudre, de l’huile, du sucre, etc...), des tentes et des couvertures pour l'hébergement des sinistrés. Elle comporte aussi du matériel médical de prévention contre le Covid-19, notamment des masques de protection, des visières, des charlottes, des blouses et du gel hydro-alcoolique. 

Modifié par Punisher
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il y a 36 minutes, FoxZz° a dit :

En tout cas, la visite du PR au Liban et son bain de foule semble avoir été très apprécié de la population libanaise. Il y a carrément une pétitions avec plus de 55 000 signatures qui tourne sur internet en demandant un retour du mandat. Énormes critiques de la population et des journalistes contre les politiques libanais mais aussi le Hezbollah. Néanmoins, ça semble surtout être l'avis des populations aisées/chrétiennes de Beyrouth. Je ne sais pas ce que pensent les chiites et les sunnites de la visite du PR et des critiques très forte qu'il a prononcé contre l'establishment et le Hezbollah.

La visite était dans un quartier chrétien, j'ai cru comprendre. :rolleyes:  Ceci dit,  le mouvement de critique des jeunes (et moins jeunes) semble plutôt trans-confessionnel.  Mais Beyrouth ce n'est pas Saida...  

 

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Il y a 9 heures, Teenytoon a dit :

Il ne manquerait pas encore quelques drapeaux sur les palettes ? 

...

On a dû en parler d'ailleurs mais... il manque un drapeau sur les avions qui arrivent à Beyrouth.

Où sont les Américains ?

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il y a 21 minutes, Ciders a dit :

On a dû en parler d'ailleurs mais... il manque un drapeau sur les avions qui arrivent à Beyrouth.

Où sont les Américains ?

Un C-17 américain d'une base Qatari à ramené de l'aide humanitaire. 

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Il n'empêche qu'au lendemain de cette catastrophe, on a vu beaucoup d'annonces d'aides qui ont été faîtes. Il ne faut pas s'en cacher, derrière cela il y a de l'affichage et de la récupération politique/diplomatique et stratégique des pays.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les russes ont été ceux, au départ qui se sont placés comme les plus généreux avec 5 avions. A l'instar de ce qui s'était passé avec le Covid, ou les russes se sont fait les "sauveurs" du monde en mettant en avant les inactions, donc de l'inutilité de l'UE ou d'autres, on sentait très bien qu'il y avait derrière cette aide, un objectif qui n'était pas qu'humanitaire, que ça voulait appuyer sur une défiance à la solidarité européenne qui même si présente, était totalement invisible médiatiquement, politiquement. Donc les russes ont bine choisis un pays avec un gouvernement "hostile" à l'UE, ont bine joué sur les images et d'une certaine façon, ça a marché.

Là au Liban, peut-être que tout le monde n'y a pas prêté attention, mais je revoyais les russes agir de la même façon. Car les russes agissent là ou ils ont des intérêts, c'est normal, nous faisons la même chose. Là au Liban, avec naturellement la Syrie voisine ou elle y a la présence et le rôle qu'on connait, elle n'était pas vraiment positionnée, historiquement ou physiquement, mais dans un contexte stratégique plus large (via la Syrie et les alliés de Damas), elle avait un coup à jouer, misant aussi sur une inaction des autres. Ainsi elle s'est très rapidement positionnée à la tête des contributeurs, devant la France qui reste quoi qu'on en dise, la puissance étrangère historique la plus proche, c'est on peut même le dire, la France qui a créer physiquement ce pays dans la ligne du démantèlement de l'empire ottoman et de son mandat qui était justement destiné à créer de nouveaux états indépendants (ce n'était pas une occupation ni des colonies françaises).

A l'Elysée on semble avoir vite compris le jeu des russes et très rapidement Macron a pris les devants, en se rendant sur place. Il a d'une certaine façon, totalement volé la vedette à ce que les russes voulaient répétés, plaçant d'une manière brutale la France au coeur de l'enjeu. Il a via sa présence, via les images de son passage dans les rues, gagnés de l'estime et de l'intérêt aux yeux des libanais et pris une position d'arbitre, de sauveur à l'égard d'une classe politique libanaise embarrassée et surtout un peu perdue depuis toutes ces années. Tout n'était peut-être pas voulu, mais il doit désormais assumer un rôle de premier plan pour le Liban, la France vient d'entrer dans un jeu ou elle a des cartes à jouer, des pions à placer pour son influence dans ce pays et cela contrarie grandement le camp iranien qui via le Hezbollah se trouve en difficulté pour conquérir le pouvoir. Cette explosion au Liban bouscule toute la classe politique libanaise et offre réellement à la France, un rôle qu'elle doit saisir, c'est bien la France qui aujourd'hui semble prendre les choses en main, cela ne veut pas dire que la France va administrer le pays, mais qu'elle est force de propositions et qu'elle a des soutiens dans la population libanaise, que Macron est plus respecté et entendu que les propres responsables libanais. Car là, il peut y avoir des avions d'aides humanitaires avec des drapeaux américains, marocains ou russes, la récupération politique elle joue pleinement avec nous, difficile pour d'autres d'en tirer un vrai profit, ils sont bienvenus, ils seront remerciés, mais sans plus.

L'arrivée du PHA la semaine prochaine apportera de l'aide, oui, mais apportera surtout une image, ce navire imposant dans cette capitale portuaire, qui sera au plus près des libanais, lorsqu'on regardera le port, les dégâts, on le verra, il marquera clairement là aussi notre présence, marquera les esprits. Notre PHA aura un rôle diplomatique et politique. Longtemps délaissés et absents du pays, on a une opportunité d'y rentrer par la grande porte, de gagner en influence.

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il y a 8 minutes, Jésus a dit :

Il n'empêche qu'au lendemain de cette catastrophe, on a vu beaucoup d'annonces d'aides qui ont été faîtes. Il ne faut pas s'en cacher, derrière cela il y a de l'affichage et de la récupération politique/diplomatique et stratégique des pays.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les russes ont été ceux, au départ qui se sont placés comme les plus généreux avec 5 avions. A l'instar de ce qui s'était passé avec le Covid, ou les russes se sont fait les "sauveurs" du monde en mettant en avant les inactions, donc de l'inutilité de l'UE ou d'autres, on sentait très bien qu'il y avait derrière cette aide, un objectif qui n'était pas qu'humanitaire, que ça voulait appuyer sur une défiance à la solidarité européenne qui même si présente, était totalement invisible médiatiquement, politiquement. Donc les russes ont bine choisis un pays avec un gouvernement "hostile" à l'UE, ont bine joué sur les images et d'une certaine façon, ça a marché.

Là au Liban, peut-être que tout le monde n'y a pas prêté attention, mais je revoyais les russes agir de la même façon. Car les russes agissent là ou ils ont des intérêts, c'est normal, nous faisons la même chose. Là au Liban, avec naturellement la Syrie voisine ou elle y a la présence et le rôle qu'on connait, elle n'était pas vraiment positionnée, historiquement ou physiquement, mais dans un contexte stratégique plus large (via la Syrie et les alliés de Damas), elle avait un coup à jouer, misant aussi sur une inaction des autres. Ainsi elle s'est très rapidement positionnée à la tête des contributeurs, devant la France qui reste quoi qu'on en dise, la puissance étrangère historique la plus proche, c'est on peut même le dire, la France qui a créer physiquement ce pays dans la ligne du démantèlement de l'empire ottoman et de son mandat qui était justement destiné à créer de nouveaux états indépendants (ce n'était pas une occupation ni des colonies françaises).

A l'Elysée on semble avoir vite compris le jeu des russes et très rapidement Macron a pris les devants, en se rendant sur place. Il a d'une certaine façon, totalement volé la vedette à ce que les russes voulaient répétés, plaçant d'une manière brutale la France au coeur de l'enjeu. Il a via sa présence, via les images de son passage dans les rues, gagnés de l'estime et de l'intérêt aux yeux des libanais et pris une position d'arbitre, de sauveur à l'égard d'une classe politique libanaise embarrassée et surtout un peu perdue depuis toutes ces années. Tout n'était peut-être pas voulu, mais il doit désormais assumer un rôle de premier plan pour le Liban, la France vient d'entrer dans un jeu ou elle a des cartes à jouer, des pions à placer pour son influence dans ce pays et cela contrarie grandement le camp iranien qui via le Hezbollah se trouve en difficulté pour conquérir le pouvoir. Cette explosion au Liban bouscule toute la classe politique libanaise et offre réellement à la France, un rôle qu'elle doit saisir, c'est bien la France qui aujourd'hui semble prendre les choses en main, cela ne veut pas dire que la France va administrer le pays, mais qu'elle est force de propositions et qu'elle a des soutiens dans la population libanaise, que Macron est plus respecté et entendu que les propres responsables libanais. Car là, il peut y avoir des avions d'aides humanitaires avec des drapeaux américains, marocains ou russes, la récupération politique elle joue pleinement avec nous, difficile pour d'autres d'en tirer un vrai profit, ils sont bienvenus, ils seront remerciés, mais sans plus.

L'arrivée du PHA la semaine prochaine apportera de l'aide, oui, mais apportera surtout une image, ce navire imposant dans cette capitale portuaire, qui sera au plus près des libanais, lorsqu'on regardera le port, les dégâts, on le verra, il marquera clairement là aussi notre présence, marquera les esprits. Notre PHA aura un rôle diplomatique et politique. Longtemps délaissés et absents du pays, on a une opportunité d'y rentrer par la grande porte, de gagner en influence.

Je dois avouer que personnellement, j'ai du mal quand se genre de situation à voir les récupérations politiques, puisque je n'y connais rien , mais c'est vraiment intéressant le jeux de récupérations .

Par exemple quels sont les intêrets a voir de la part de la france dans cette récupérations, me paraît loin quand même ? Peut-on m'éclairer ?  De même que pour les autres ? 

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il y a 12 minutes, Bastion a dit :

Je dois avouer que personnellement, j'ai du mal quand se genre de situation à voir les récupérations politiques, puisque je n'y connais rien , mais c'est vraiment intéressant le jeux de récupérations .

Par exemple quels sont les intêrets a voir de la part de la france dans cette récupérations, me paraît loin quand même ? Peut-on m'éclairer ?  De même que pour les autres ? 

C'est pas compliqué, tape "Liban" sur Wikipedia, tu y verras le rôle de la France.

Modifié par capmat
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Il y a 8 heures, Fusilier a dit :

La visite était dans un quartier chrétien, j'ai cru comprendre. :rolleyes:  Ceci dit,  le mouvement de critique des jeunes (et moins jeunes) semble plutôt trans-confessionnel.  Mais Beyrouth ce n'est pas Saida...  

 

Un certain nombre de chrétiens ont vu dans le Hezb un potentiel rempart contre les islamistes voire les communautés sunnites il me semble.

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Même si la conférence CEDRE parrainée par la France aura finalement capotée, le Liban n'a cessé d'être un dossier majeur du MAE sous Macron.
Le tragique évènement du 4 août renvoie aujourd'hui violemment tous les acteurs au milieu de l'arène, France comprise. La sécurité, l'humanitaire et l'économique ne sont plus les uniques sujets de travail "légitimes" de la France avec le Liban. Après avoir haussé le ton devant les autorités élues, j'attends de voir quels outils la France emploiera concrètement à moyen terme... Jouer aux gentils parrains s'avère stérile et dangereux face aux profondes "turbulences" générées par des protagonistes intérieurs comme étrangers qui ont métamorphosé le pays en terrain de jeu XXL. 

il y a 5 minutes, Jésus a dit :

L'arrivée du PHA la semaine prochaine apportera de l'aide, oui, mais apportera surtout une image, ce navire imposant dans cette capitale portuaire, qui sera au plus près des libanais, lorsqu'on regardera le port, les dégâts, on le verra, il marquera clairement là aussi notre présence, marquera les esprits. Notre PHA aura un rôle diplomatique et politique.

 

Citation

L'histoire, comme une idiote, mécaniquement (tragiquement ?) se répète.

200807124533595753.jpg

Sinon :

 

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il y a 39 minutes, Bastion a dit :

Je dois avouer que personnellement, j'ai du mal quand se genre de situation à voir les récupérations politiques, puisque je n'y connais rien , mais c'est vraiment intéressant le jeux de récupérations .

Par exemple quels sont les intêrets a voir de la part de la france dans cette récupérations, me paraît loin quand même ? Peut-on m'éclairer ?  De même que pour les autres ? 

La récupération politique n'est pas "intérieure", les français s'en foutent un peu de ce genre de choses, ils ne vont pas commencer par aimer Macron s'ils le détestaient avant, de la même façon qu'en France ce n'est pas en faisant une opération militaire qu'on va remonter dans les sondages (pour ceux qui pensent que des présidents feraient leur petite guerre pour être réélu, c'est une connerie)

La récupération politique c'est celle du Liban. C'est de devenir une puissance influente sur la direction politique du pays. En pouvant "jouer" de cette influence, on peut favoriser ou défavoriser certains camps, certaines personnalités qui derrière mèneront une politique et des choix qui peuvent avantager notre pays (par des contrats commerciaux ou on sera privilégié, des facilités militaires et j'en passe). L'influence peut s'obtenir à divers niveaux outre le politique/diplomatique, on a l'influence économique, culturelle, militaire.

Là au Liban, la France a un rôle historique, il y a des liens proches, il y a aussi au Liban une forte communauté chrétienne, qui comme ailleurs, s'inquiète de voir la laïcité, sa culture, sa religion menacée par un courant musulman qui se renforce. Pas étonnant que ce pays est déjà passé par deux guerres civiles. Au niveau politique on a beaucoup laissé filer, même en misant sur quelques figures (Hariri Saad) ces dernières années, la situation de tout l'échiquier politique libanais fait que ça bloquait, que rien ne pouvait se faire "tout seul".

Militairement, nous ne sommes plus engagés dans ce pays, on a remis ce rôle à l'ONU. En 2006 bien qu'on ait été actif au niveau du renforcement de la nouvelle FINUL, ça reste l'ONU qui gère et assume cela. Le Hezbollah via l'Iran a un réel rôle militaire, une réelle influence militaire qui perturbe l'ensemble de la cohérence de la nation, c'est à dire qu'ils font de l'ombre à l'armée nationale, retirant presque aux autorités politiques leur rôle de protecteur, leur faisant perdre une prérogative, une légitimité et un devoir envers le peuple. Il ne faut pas se leurrer, le Hezbollah est un vrai problème au rétablissement d'une normalité politique, sécuritaire et même de société dans ce pays. Nous avons bien essayé de renforcer l'armée libanaise (au même titre que les américains), misant même sur les saoudiens par exemple pour financer l'achat d'armes au profit du Liban, mais ça a toujours merdé, car l'incertitude politique (prise de pouvoir par le Hezbollah, donc main basse sur les armements de l'armée) était trop forte.

Actuellement que peut-on faire? Que peut-on obtenir et espéré? Tout d'abord c'est de forcer, le contexte aidant, la classe politique à s'entendre pour enfin créer un gouvernement (par le vote), quitte à changer le modèle politique qui est actuellement une sorte de partage confessionnelle. C'est pouvoir conditionner le déblocage d'aides financières (que ce pays en crise économique a besoin). C'est pourquoi pas pousser à rétablir un certain degré sécuritaire en poussant par exemple à demander le désarmement du Hezbollah (chapeauté par l'ONU) en échange d'un traité de paix avec Israël (avec des conditions), permettant ensuite au Liban d'avoir une seule force militaire, nationale, sans parti pris. Car Israël signerait un tel traité si derrière il y aurait un désarmement du Hezbollah, par contre il est fort à parier que le Hezbollah s'y refuserait et dans ce cas, il prendrait un sacré coup à son image et pourrait se faire un peu plus marginalisé d'une scène politique.

Tout n'est qu'une question de positions, de contexte, de légitimité. Il n'est pas possible de tout changer en un claquement de doigts, ça prendre forcément du temps. L'important pour la France au Liban, c'est d'avoir un pouvoir politique capable, stable, rassembleur et légitime sur lequel se reposer et apporter des aides. Cela va à l'encontre de l'intérêt iranien et du Hezbollah qui cherchent au contraire l'instabilité politique, l'illégitimité politique pour pouvoir avancer leurs pions et obtenir le pouvoir. Militairement ils ont déjà leurs pions en place, le Hezbollah il pèse beaucoup dans le pays et il cherche à se rendre par cette voie, indispensable, si ce n'est le "protecteur" du Liban. En 2006, c'est bien ce rôle qu'il se donne et dans sa communication il se fait toujours et encore passé pour celui qui "protège", face à Israël, mais aussi en intervenant en Syrie, alors qu'au fond, cette milice joue les intérêts iraniens, car l'Iran l'arme, le finance et fait ce qu'il est.

Rappelons nous qu'en 2006, c'est une action du Hezbollah en Israël (avec enlèvement de soldats, même morts) qui a créer la guerre. Le Hezbollah savait ce qu'il faisait et savait qu'Israël réagirait, quelques mois plus tôt, c'était le soldat Gilad Shalit enlevé à Gaza qui a créer une riposte. Le Hezbollah voulait la guerre et n'était pas le défenseur d'une attaque israélienne planifiée sur le Liban.

On peut aussi rappeler l'événement de 2005, l'assassinat de Raffic Hariri dans un attentat à la voiture piégé, qui est encore aujourd'hui l'origine des troubles politiques. Cet assassinat de ce premier ministre, au lendemain du retrait syrien du Liban, semble clairement avoir profité au Hezbollah. C'est d'ailleurs aujourd'hui que le tribunal chargé de l'enquête sur cet assassinat devait remettre ses conclusions, avec le noms de certains responsables qui, on le sait, incriminera très certainement le Hezbollah. Cela a été reporté et si les adeptes du complot devraient s'activer autour de cette explosion, ils pourraient vite en conclure que certains ont voulus détournés l'attention par rapport à ce verdict. Mais il arrivera, cela sera aussi un coup politique qui aura son impact au Liban, on pourra jouer dessus face au camp d'en face (Téhéran/Damas/Hezbollah) qui malheureusement, risque de dévier à nouveau dans le côté obscur de leur pouvoir militaire en allant créer l'instabilité pour s'imposer.

Le Liban n'est pas un terrain simple, c'est une sorte de bourbier ou très clairement, il faut prendre parti. J'ai souvent évoqué le Hezbollah non sans raison, pour moi il faut l'effacer militairement du pays, pas politiquement. Idéalement, ce serait de le faire par la négociation et non la contrainte. Vu que j'en doute, il faudra parier sur un gouvernement à qui on renforcera l'outil militaire pour contrebalancer comme on le souhaite depuis un moment, le pouvoir militaire du Hezbollah. Ce gouvernement, cette armée, si elle entre en conflit avec le Hezbollah, sera légitime à être soutenu et alors, toutes aides internationales pourra se faire, même venant d'Israël. Le Hezbollah peut être marginalisé et poussé à être un acteur indésirable du pays, même s'il est grandement soutenu par la communauté chiite du pays, à terme on peut voir (comme par le passé), l'émergence d'autres partis chiites qui ne cherchent pas la confrontation, acceptent la négociation. Mais tout cela reste hypothétique, mais c'est le genre de pensée à moyen/long terme qu'on peut imaginer faire par une récupération politique.

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il y a 5 minutes, Jésus a dit :

La récupération politique n'est pas "intérieure", les français s'en foutent un peu de ce genre de choses, ils ne vont pas commencer par aimer Macron s'ils le détestaient avant, de la même façon qu'en France ce n'est pas en faisant une opération militaire qu'on va remonter dans les sondages (pour ceux qui pensent que des présidents feraient leur petite guerre pour être réélu, c'est une connerie)

La récupération politique c'est celle du Liban. C'est de devenir une puissance influente sur la direction politique du pays. En pouvant "jouer" de cette influence, on peut favoriser ou défavoriser certains camps, certaines personnalités qui derrière mèneront une politique et des choix qui peuvent avantager notre pays (par des contrats commerciaux ou on sera privilégié, des facilités militaires et j'en passe). L'influence peut s'obtenir à divers niveaux outre le politique/diplomatique, on a l'influence économique, culturelle, militaire.

Là au Liban, la France a un rôle historique, il y a des liens proches, il y a aussi au Liban une forte communauté chrétienne, qui comme ailleurs, s'inquiète de voir la laïcité, sa culture, sa religion menacée par un courant musulman qui se renforce. Pas étonnant que ce pays est déjà passé par deux guerres civiles. Au niveau politique on a beaucoup laissé filer, même en misant sur quelques figures (Hariri Saad) ces dernières années, la situation de tout l'échiquier politique libanais fait que ça bloquait, que rien ne pouvait se faire "tout seul".

Militairement, nous ne sommes plus engagés dans ce pays, on a remis ce rôle à l'ONU. En 2006 bien qu'on ait été actif au niveau du renforcement de la nouvelle FINUL, ça reste l'ONU qui gère et assume cela. Le Hezbollah via l'Iran a un réel rôle militaire, une réelle influence militaire qui perturbe l'ensemble de la cohérence de la nation, c'est à dire qu'ils font de l'ombre à l'armée nationale, retirant presque aux autorités politiques leur rôle de protecteur, leur faisant perdre une prérogative, une légitimité et un devoir envers le peuple. Il ne faut pas se leurrer, le Hezbollah est un vrai problème au rétablissement d'une normalité politique, sécuritaire et même de société dans ce pays. Nous avons bien essayé de renforcer l'armée libanaise (au même titre que les américains), misant même sur les saoudiens par exemple pour financer l'achat d'armes au profit du Liban, mais ça a toujours merdé, car l'incertitude politique (prise de pouvoir par le Hezbollah, donc main basse sur les armements de l'armée) était trop forte.

Actuellement que peut-on faire? Que peut-on obtenir et espéré? Tout d'abord c'est de forcer, le contexte aidant, la classe politique à s'entendre pour enfin créer un gouvernement (par le vote), quitte à changer le modèle politique qui est actuellement une sorte de partage confessionnelle. C'est pouvoir conditionner le déblocage d'aides financières (que ce pays en crise économique a besoin). C'est pourquoi pas pousser à rétablir un certain degré sécuritaire en poussant par exemple à demander le désarmement du Hezbollah (chapeauté par l'ONU) en échange d'un traité de paix avec Israël (avec des conditions), permettant ensuite au Liban d'avoir une seule force militaire, nationale, sans parti pris. Car Israël signerait un tel traité si derrière il y aurait un désarmement du Hezbollah, par contre il est fort à parier que le Hezbollah s'y refuserait et dans ce cas, il prendrait un sacré coup à son image et pourrait se faire un peu plus marginalisé d'une scène politique.

Tout n'est qu'une question de positions, de contexte, de légitimité. Il n'est pas possible de tout changer en un claquement de doigts, ça prendre forcément du temps. L'important pour la France au Liban, c'est d'avoir un pouvoir politique capable, stable, rassembleur et légitime sur lequel se reposer et apporter des aides. Cela va à l'encontre de l'intérêt iranien et du Hezbollah qui cherchent au contraire l'instabilité politique, l'illégitimité politique pour pouvoir avancer leurs pions et obtenir le pouvoir. Militairement ils ont déjà leurs pions en place, le Hezbollah il pèse beaucoup dans le pays et il cherche à se rendre par cette voie, indispensable, si ce n'est le "protecteur" du Liban. En 2006, c'est bien ce rôle qu'il se donne et dans sa communication il se fait toujours et encore passé pour celui qui "protège", face à Israël, mais aussi en intervenant en Syrie, alors qu'au fond, cette milice joue les intérêts iraniens, car l'Iran l'arme, le finance et fait ce qu'il est.

Rappelons nous qu'en 2006, c'est une action du Hezbollah en Israël (avec enlèvement de soldats, même morts) qui a créer la guerre. Le Hezbollah savait ce qu'il faisait et savait qu'Israël réagirait, quelques mois plus tôt, c'était le soldat Gilad Shalit enlevé à Gaza qui a créer une riposte. Le Hezbollah voulait la guerre et n'était pas le défenseur d'une attaque israélienne planifiée sur le Liban.

On peut aussi rappeler l'événement de 2005, l'assassinat de Raffic Hariri dans un attentat à la voiture piégé, qui est encore aujourd'hui l'origine des troubles politiques. Cet assassinat de ce premier ministre, au lendemain du retrait syrien du Liban, semble clairement avoir profité au Hezbollah. C'est d'ailleurs aujourd'hui que le tribunal chargé de l'enquête sur cet assassinat devait remettre ses conclusions, avec le noms de certains responsables qui, on le sait, incriminera très certainement le Hezbollah. Cela a été reporté et si les adeptes du complot devraient s'activer autour de cette explosion, ils pourraient vite en conclure que certains ont voulus détournés l'attention par rapport à ce verdict. Mais il arrivera, cela sera aussi un coup politique qui aura son impact au Liban, on pourra jouer dessus face au camp d'en face (Téhéran/Damas/Hezbollah) qui malheureusement, risque de dévier à nouveau dans le côté obscur de leur pouvoir militaire en allant créer l'instabilité pour s'imposer.

Le Liban n'est pas un terrain simple, c'est une sorte de bourbier ou très clairement, il faut prendre parti. J'ai souvent évoqué le Hezbollah non sans raison, pour moi il faut l'effacer militairement du pays, pas politiquement. Idéalement, ce serait de le faire par la négociation et non la contrainte. Vu que j'en doute, il faudra parier sur un gouvernement à qui on renforcera l'outil militaire pour contrebalancer comme on le souhaite depuis un moment, le pouvoir militaire du Hezbollah. Ce gouvernement, cette armée, si elle entre en conflit avec le Hezbollah, sera légitime à être soutenu et alors, toutes aides internationales pourra se faire, même venant d'Israël. Le Hezbollah peut être marginalisé et poussé à être un acteur indésirable du pays, même s'il est grandement soutenu par la communauté chiite du pays, à terme on peut voir (comme par le passé), l'émergence d'autres partis chiites qui ne cherchent pas la confrontation, acceptent la négociation. Mais tout cela reste hypothétique, mais c'est le genre de pensée à moyen/long terme qu'on peut imaginer faire par une récupération politique.

Merci beaucoup pour les explications, en effet c'est toute une affaire x) . Mais c'est beaucoup plus clair . 

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Un certain nombre de chrétiens ont vu dans le Hezb un potentiel rempart contre les islamistes voire les communautés sunnites il me semble.

Les chrétiens sont divisé entre une "droite" et "extréme droite" hostile au hezb et pro occidental, et une "gauche" proche du hezb anti-occiental ou très méfiante vis à vis des mouvements sunnites.

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Il y a 1 heure, gustave a dit :

Un certain nombre de chrétiens ont vu dans le Hezb un potentiel rempart contre les islamistes voire les communautés sunnites il me semble.

Le camp chrétien est divisé en deux (ou moins) en fonction des rapports avec les autres communautés et aussi du rapport avec la Syrie.  La fraction Aoun est alliée avec l'Hezbollah, ou plutôt soutenue par l'Hezbollah, pour avoir la présidence (du coup ils le tiennent par les roubignoles ) Quoiqu'il en soit, dans le système tel qu'il existe, pas de places au pouvoir sans alliances...  

Shepard connait bien le coin, mais au vu du drapeau qu'il arbore, je ne suis pas sur qu'il soit totalement neutre :rolleyes:  En tout cas , tout le monde n'est pas du même avis concernant l'Hezbollah et ce dernier n'est pas favorable au mouvement de contestation.  

https://www.nouvelobs.com/monde/20191113.OBS21059/les-armes-du-hezbollah-sont-la-principale-source-de-corruption-au-liban.html

https://www.revuepolitique.fr/le-coup-detat-bancaire-du-hezbollah-au-liban/

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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Le camp chrétien est divisé en deux (ou moins) en fonction des rapports avec les autres communautés et aussi du rapport avec la Syrie.  La fraction Aoun est alliée avec l'Hezbollah, ou plutôt soutenue par l'Hezbollah, pour avoir la présidence (du coup ils le tiennent par les roubignoles ) Quoiqu'il en soit, dans le système tel qu'il existe, pas de places au pouvoir sans alliances...  

Shepard connait bien le coin, mais au vu du drapeau qu'il arbore, je ne suis pas sur qu'il soit totalement neutre :rolleyes:  En tout cas , tout le monde n'est pas du même avis concernant l'Hezbollah et ce dernier n'est pas favorable au mouvement de contestation.  

https://www.nouvelobs.com/monde/20191113.OBS21059/les-armes-du-hezbollah-sont-la-principale-source-de-corruption-au-liban.html

https://www.revuepolitique.fr/le-coup-detat-bancaire-du-hezbollah-au-liban/

Le hezb quoi qu'il en dise est complètement mouillé dans le système clientéliste libanais, certes moins que Amal, Jumblatt, Hariri and co mais partis prenante tout de même. par ailleurs tout le problème est de changer le système sans provoquer une nouvelle guerre civile. Seul une intervention étrangére pourrait régler le probléme mais les étrangers sont rivaux entre eux et pas toujours les amis des libanais... D'où un statu quo fragile que personne ne veut remettre en cause sauf la rue...

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11 minutes ago, Fusilier said:

Shepard connait bien le coin, mais au vu du drapeau qu'il arbore, je ne suis pas sur qu'il soit totalement neutre :rolleyes:  En tout cas , tout le monde n'est pas du même avis concernant l'Hezbollah et ce dernier n'est pas favorable au mouvement de contestation

Je l’admets mais personne ne peut m’accuser d’avancer masqué au moins!

Le Hezbollah ne tient pas spécialement Aoun par les couilles car ces derniers ont également besoin de lui pour leur couverture chrétienne et protéger leurs armes. Il en va de même pour le Amal - en plus de devoir préserver l’unité des chiites. Je pense que le Hezbollah joue la montre avec ces derniers, le temps que Berri trépasse pour qu’il ne devienne plus qu’une coquille vide.

Le Hezbollah est tenu par le jeu démocratique et le parlementarisme à maintenir ses alliances avec ces deux partis corrompus. 

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il y a 32 minutes, Shephard a dit :

Je l’admets mais personne ne peut m’accuser d’avancer masqué au moins!

Le Hezbollah ne tient pas spécialement Aoun par les couilles car ces derniers ont également besoin de lui pour leur couverture chrétienne et protéger leurs armes. Il en va de même pour le Amal - en plus de devoir préserver l’unité des chiites. Je pense que le Hezbollah joue la montre avec ces derniers, le temps que Berri trépasse pour qu’il ne devienne plus qu’une coquille vide.

Le Hezbollah est tenu par le jeu démocratique et le parlementarisme à maintenir ses alliances avec ces deux partis corrompus. 

Le problème c'est que Berri aura un successeur et je suis très sceptique sur la volonté du hezb de vouloir remettre en cause le statu quo et pas uniquement pour de mauvaise raison. En plus du clientélisme le hezb ne se pense qu'en tant que force s'opposant à Israël et donc tout ce qui met en danger cette "mission" est vu comme un une menace majeure. Et le danger de la guerre civile qui est peut être le seul point d'accord de tout les corrompus au pouvoir : tout sauf ça!

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L'orient le jour / Aoun évoque la possibilité d'un missile ou d'une bombe

 (Proprement hallucinant / hors-sol...)

"Sous le mandat de Michel Aoun, il n'y aura pas d'atteinte à la souveraineté", affirme le chef de l'Etat libanais, au lendemain de la visite à Beyrouth de son homologue français, Emmanuel Macron.

https://www.lorientlejour.com/article/1228610

"Il a en outre affirmé que l'éventualité d'une enquête internationale n'avait pas été soulevée lors des réunions de la veille à Baabda."Les appels à une enquête internationale sur l'affaire du port ont pour but de noyer la vérité" 

"Premièrement, comment le matériau explosif est entré et a été stocké (...), deuxièmement, est-ce que l'explosion est le résultat d'une négligence ou d'un accident (...) et troisièmement, la possibilité qu'il y ait une interférence extérieure". Le chef de l'Etat a ainsi évoqué "la possibilité d'une intervention extérieure, au moyen d'un missile, d'une bombe ou d'un autre moyen"

"Lors d'une discussion à Baabda avec des journalistes, Michel Aoun a rappelé avoir demandé la veille au président français, Emmanuel Macron, qui se trouvait en visite de solidarité à Beyrouth, de lui fournir des images satellite de la scène de l'explosion, ce que lui avait promis M. Macron. "Si la France n'envoie pas ces images, nous les demanderons à d'autres Etats, afin de savoir s'il s'agit d'une agression extérieure ou des conséquences d'une négligence", a-t-il précisé."

" Michel Aoun a dans ce contexte affirmé aux journalistes avoir reçu, "le 20 juillet, des informations au sujet" du stock de nitrate d'ammonium, et d'avoir "immédiatement contacté le secrétaire général du Conseil supérieur de la défense et les responsables concernés pour prendre les mesures nécessaires".

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