Gallium Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Malgré la gravité de la situation au Soudan, je trouve cette photo trop mimi Notons plus sérieusement un Puma sur une FREMM, ce qui est rare (ou inédit) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 Il y a 12 heures, Teenytoon a dit : Le fenestron arrière n’est pas blindé ? C'est peut être juste un vitrage en polycarbonate (comme on peu le voir sur les véhicules de FdO en France) qui résiste aux chocs, brise-vitres etc... mais pas aux balles Le vitrage arrière ressemble très fortement à ce qu'on peut trouver Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 Il y a 19 heures, Bocket a dit : De son coté le ministre de la défense Anglais donne une bonne raison pourquoi ils n'évacuent pas (encore) leurs citoyens. y'a pas que les Anglais. Les US aussi ont en premier évacué le personnel de leur ambassade en laissant leurs nationaux en plan. Et la Bundeswehr a aussi évacué du monde : https://www.sueddeutsche.de/politik/sudan-jordanien-bundeswehr-evakuierung-1.5821925 L'armée allemande a évacué un total de 700 personnes du Soudan en guerre vers la Jordanie. Parmi elles, 197 Allemands, a déclaré un porte-parole mercredi après la fin des vols d'évacuation allemands prévus. Au total, huit avions ont été utilisés pour les vols d'évacuation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 Il y a 15 heures, Teenytoon a dit : Le fenestron arrière n’est pas blindé ? Non, seul l'habitacle est blindé. Cette vitre donne sur le coffre. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 1 hour ago, Fanch said: Non, seul l'habitacle est blindé. Cette vitre donne sur le coffre. Chez Centigon ils disent que le coffre est protégé comme l'habitacle ... Alors que les photos semble indiquer le contraire. https://www.centigon.com/fr/vehicle/fortress-200-intervention/toyota-lc-200/43-diesel-petrol-v8#specs-bloc A moins que la troisième fenêtre ait cet aspect parce qu'elle est fixe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 De mémoire, la paroi entre le coffre et l'habitacle est blindée mais pas le coffre. Mais ce modèle (fortress 200) semble récent. Il est possible qu'ils ont évolué par rapport à ceux utilisés en Afgha, Mali, Irak. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 4 minutes ago, Fanch said: De mémoire, la paroi entre le coffre et l'habitacle est blindée mais pas le coffre. Mais ce modèle (fortress 200) semble récent. Il est possible qu'ils ont évolué par rapport à ceux utilisés en Afgha, Mali, Irak. Ça serait logique d'économiser du poids en ne blindant que le minimum. Après je ne sais pas a quel point le coffre peut devenir indispensable si tu veut pourvoir y trimballer des pax notamment. Le L200 est homologué 7 places ce qui expliquerait cette orientation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 Article très complet sur la préparation puis le déroulement de l'opération Sagittaire. https://www.bruxelles2.eu/en/2023/04/actualite-loperation-devacuation-se-met-en-place/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rivelo Posté(e) le 26 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 avril 2023 1 hour ago, CortoMaltese said: Article très complet sur la préparation puis le déroulement de l'opération Sagittaire. https://www.bruxelles2.eu/en/2023/04/actualite-loperation-devacuation-se-met-en-place/ Super article ! Sur le même site, l'article suivant est aussi super intéressant : https://www.bruxelles2.eu/en/2023/04/news-sagittarius-eva-sierra-several-rotations-ensured-by-europeans-more-than-1500-people-evacuated-v7/ On y apprend que la France a joué le rôle de nation cadre (ouverture et gestion aéroport...) et que des avions de différentes nationalités ont ensuite évacués plus de 1500 personnes par voie aérienne (1/3 sur des avions français). Au moins 31 rotations effectuées par les différents pays. 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 avril 2023 Share Posté(e) le 26 avril 2023 Il y a 5 heures, Fanch a dit : De mémoire, la paroi entre le coffre et l'habitacle est blindée mais pas le coffre. Mais ce modèle (fortress 200) semble récent. Il est possible qu'ils ont évolué par rapport à ceux utilisés en Afgha, Mali, Irak. Je confirme. Cela dit les modèles diffèrent peut-être. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 28 avril 2023 Share Posté(e) le 28 avril 2023 Au Soudan, le conflit entre l’armée régulière et les paramilitaires a provoqué un exode massif de civils, depuis Khartoum et la région du Darfour, vers les pays voisins, malgré la violence des combats qui complique grandement les déplacements. https://www.france24.com/fr/afrique/20230428-conflit-au-soudan-vers-une-crise-migratoire-de-grande-ampleur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 28 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 avril 2023 Entre-temps, l'action est considérée comme un succès en Allemagne, notamment parce que de nombreux ressortissants étrangers ont été évacués par avion. Des critiques avaient d'abord été émises lorsqu'une mission d'évacuation secrète de Khartoum avait dû être annulée mercredi (19 avril). Trois A400M devaient y atterrir. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/bundeswehr-muss-rettungs-mission-fuer-deutsche-staatsbuerger-aus-dem-sudan-abbrechen-a-1d8f8ed5-9db8-4b20-9b22-23da348ab5b6 https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/hannover_weser-leinegebiet/Wunstorf-Luftwaffe-startet-zu-Rettungsmission-in-den-Sudan,wunstorf638.html Les avions sont revenus à Wunstorf où ils ont été accueillis par la ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense Pistorius. Ce dernier a déclaré que les Français avaient été un fantastique partenaire de coopération lors de la sécurisation de l'aéroport. https://www.youtube.com/watch?v=QZtTqZmgouA 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 28 avril 2023 Share Posté(e) le 28 avril 2023 Et le Bundestag a approuvé l'engagement de la Bundeswehr à posteriori https://www.tagesschau.de/inland/bundestag-sudan-evakuierung-100.html#:~:text=Der Bundestag hat dem Evakuierungseinsatz,es gab keine Nein-Stimmen. Le Bundestag a approuvé a posteriori à une large majorité l'opération d'évacuation de ressortissants allemands du Soudan par l'armée allemande. Au total, 663 députés ont voté en faveur du mandat, sept députés se sont abstenus, il n'y a pas eu de vote négatif. @Manuel77 que se serait-il passé du point de vue politique si l'engagement n'avait pas été approuvé ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 28 avril 2023 Share Posté(e) le 28 avril 2023 il y a 17 minutes, Paschi a dit : Et le Bundestag a approuvé l'engagement de la Bundeswehr à posteriori https://www.tagesschau.de/inland/bundestag-sudan-evakuierung-100.html#:~:text=Der Bundestag hat dem Evakuierungseinsatz,es gab keine Nein-Stimmen. Le Bundestag a approuvé a posteriori à une large majorité l'opération d'évacuation de ressortissants allemands du Soudan par l'armée allemande. Au total, 663 députés ont voté en faveur du mandat, sept députés se sont abstenus, il n'y a pas eu de vote négatif. @Manuel77 que se serait-il passé du point de vue politique si l'engagement n'avait pas été approuvé ? Il est d'ailleurs exceptionnel qu'il n'y ait pas eu de vote négatif de la part du Parti de gauche, qui est le plus souvent opposé aux interventions à l'étranger. La situation juridique est simple, si le Bundestag rejette l'intervention à l'étranger, il faut y mettre fin. À ma connaissance, il n'y a pas d'autres conséquences. Mais dans la réalité, ce cas ne se présentera guère, puisque le gouvernement a la majorité au Bundestag. En théorie, c'est envisageable. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril 2023 Share Posté(e) le 30 avril 2023 https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/436 (30 avril 2023) 21:12 Richard Werly : Omar el Bashir, le dictateur dont on ne connaît pas aujourd'hui le sort - on suppose qu'il est toujours en prison - a été inculpé deux fois par la Cour Pénale Internationale, la première fois en 2009, la deuxième fois en 2010. On est là face à une personne accusée de crimes contre l'humanité, qui depuis dix ans est hors d'atteinte de la justice internationale. À quoi ça a mené ? Est-ce que d'une manière ou d'une autre, l'inculpation de la Cour Pénale Internationale a profité à la stabilité de la région ? Je crois que c'est une question difficile à poser, parce que bien évidemment elle a des conséquences morales, elle a des conséquences sur le respect du droit, mais il faut se la poser. Parce que pour les pays du Sud, pour les populations de ces pays, qui vivent aujourd'hui avec une violence exacerbée, les rivalités entre ces généraux, vous entendez, quand vous parlez avec des témoins sur place : « Si vous n'aviez pas inculpé El Bashir, si vous ne l'aviez pas marginalisé, il serait toujours au pouvoir et au moins, avec lui, la situation était calme ». Je crois qu'il faut quand même se le redire, on est devant des responsabilités importantes pour nos systèmes et notamment pour cette Cour Pénale Internationale qui, de facto, peut entraîner des guerres civiles comme celle qu'on voit au Soudan, et ne pas s'interroger, ce serait nier une partie de la réalité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 3 mai 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mai 2023 Sophie Pedder a eu accès à des informations permettant de retracer l'opération Française . Elle détaille le gros travail diplomatique en amont pour obtenir un accord des parties. Accord non seulement pas toujours bien communiqué (une demi heure de négo sur place au premier atterrissage) mais aussi dont le respect par tous était incertain . Bref lancer l'opération étant sans aucun doute audacieux, d'autant que les Américains avec qui on espérait opérer avaient préféré évacuer par hélicoptères. Bien sur Sophie note le succés des rations Françaises https://www.economist.com/sudanrescue La partie qui concerne l'action française Spoiler Le lundi 17 avril, le président Emmanuel Macron a commencé à planifier une éventuelle évacuation. Le lendemain, l'ambassade de France a commencé à contacter les civils français présents dans la ville, les exhortant à se rendre dès que possible à l'un des trois points de rencontre désignés. Tard dans la nuit du mardi 18 avril, quatre avions de transport militaire - trois A400M et un C-130 - ont quitté la France pour Djibouti, où la France dispose d'une base militaire permanente. Parmi les personnes à bord se trouvaient les forces spéciales françaises, qui seraient les premières sur le terrain en cas d'évacuation. Une fois sur la base, les pilotes et les commandos examinent des cartes et des images satellite de Khartoum, ainsi que des rapports de renseignement. À Paris, les planificateurs militaires français travaillent sur deux options d'évacuation à proposer au président. La première consistait à rejoindre par voie terrestre Port-Soudan, sur la mer Rouge, à 800 km de là. Il faudrait pour cela traverser un territoire dangereux tenu soit par le FSR, soit par les forces armées soudanaises. Un convoi saoudien avait réussi à sortir par la route, mais les planificateurs préféraient l'autre option : un pont aérien. La base aérienne militaire de Wadi Seidna, située dans le désert à l'ouest du Nil, à 25 km au nord du centre de Khartoum, est sous le contrôle de Burhan. Faire atterrir un avion de transport militaire sur une piste d'atterrissage si proche de combats intenses comporterait de nombreux risques. Mais en cas de succès, l'opération serait rapidement terminée. Les responsables français étaient en contact permanent avec leurs alliés, qui réfléchissaient également aux possibilités d'évacuation. À un moment donné, ils ont envisagé "d'insérer des forces spéciales françaises dans une opération américaine", indique une source diplomatique. Mais les Américains ont décidé d'évacuer leur personnel diplomatique directement de leur ambassade à Khartoum, par hélicoptère Chinook. Si les Français voulaient poursuivre un pont aérien, ils allaient devoir le faire seuls. Ils auraient besoin d'assurances de la part des deux parties belligérantes dans le conflit qui fait rage au Soudan. Le vendredi 21 avril à midi, M. Macron était à son bureau dans le salon doré du premier étage du palais de l'Élysée. Avec une équipe de conseillers, il examinait les garanties politiques nécessaires pour sécuriser la piste d'atterrissage et l'itinéraire d'évacuation. Burhan (chef des armées ) s'avère difficile à joindre : Le général était "très prudent sur ses communications", dit une source diplomatique. "Et de l'endroit où il se trouve. Macron avait accueilli Burhan à Paris en 2021, lors d'une conférence des donateurs pour le Soudan, et les Français étaient donc convaincus qu'il répondrait présent s'ils parvenaient à le retrouver. Ils l'ont rejoint à 18 heures ce soir-là. M. Macron a insisté sur le fait qu'une évacuation française se ferait dans la plus stricte neutralité. (La France a l'habitude de prendre parti en Afrique, et Macron voulait que le général sache que ce n'était pas le cas). Burhan a accepté que les Français utilisent la base de Wadi Seidna et traversent l'espace aérien contrôlé par ses forces. Les conditions à Khartoum se détériorent rapidement. Les réserves d'eau et de nourriture commencent à manquer. L'électricité est coupée. Le bruit des tirs et des bombardements résonnait dans toute la ville. Il restait encore la question délicate de savoir comment les civils allaient atteindre la piste d'atterrissage depuis Khartoum. Burhan avait promis que ses soldats ne constitueraient pas une menace. Mais tout convoi devrait traverser des quartiers de la ville tombés sous le contrôle des unités paramilitaires de Hemedti, qui "tiraient au hasard", a déclaré Boughey, l'institutrice britannique. Une source présidentielle m'a dit : "Nous marchions sur une corde raide dans une situation de guerre, de guérilla urbaine". Les Français devaient parler à Hemedti. À l'aube du samedi matin, Catherine Colonna, ministre française des affaires étrangères et diplomate de carrière, était déjà à son bureau au Quai d'Orsay. Elle savait que ses diplomates à Khartoum avaient leurs propres contacts avec Hemedti. Mais c'est elle qui a appelé le chef de guerre, lui demandant "des garanties de sécurité que les combats cesseraient pendant le passage des convois", raconte un diplomate. Assuré de la neutralité de la France, Hemedti a accepté de donner l'ordre à ses hommes de laisser passer les véhicules. M. Macron a ensuite passé un dernier appel à Abiy Ahmed, le premier ministre éthiopien, pour obtenir l'autorisation de survoler l'espace aérien éthiopien. Les accords politiques sont désormais en place. Dans la soirée du samedi 22 avril, l'amiral Jean-Philippe Rolland, conseiller militaire de M. Macron, a appelé le président sur la ligne sécurisée qu'il utilise dans sa résidence de week-end en région parisienne. L'amiral Rolland venait de terminer un briefing vidéo avec les chefs des services militaires, de renseignement et diplomatiques du pays. Ils demandaient au président de donner le feu vert à une évacuation aérienne immédiate et à grande échelle des civils de Khartoum, ville dévastée par la guerre. Il Dans les heures qui suivent, l'opération "Sagittarius" entre en action. Deux avions de transport militaire, transportant les forces spéciales françaises et d'autres personnels et véhicules militaires, décollent de Djibouti pour Wadi Seidna. A l'approche, le pilote du premier avion, le commandant Nessim (l'usage militaire français est de ne pas identifier les soldats par leur nom de famille), trouve la base déserte et étrangement silencieuse. Il peine à établir un contact radio avec la tour de contrôle. La piste d'atterrissage n'est pas éclairée et il n'y a pas de marquage pour guider l'avion. Le pilote a utilisé ses lunettes de vision nocturne pour atterrir, au milieu de ce qu'il décrit comme "le flash des explosions au loin". Selon M. Nessim, le personnel soudanais de la base a été "manifestement surpris de voir un avion de cette taille". Les instructions de Burhan ne semblaient pas encore avoir atteint le sol. Dans l'obscurité la plus totale, les soldats français débarquent sur la piste d'atterrissage, incertains de l'accueil qui leur sera réservé. "Il faisait nuit, il n'y avait rien autour", raconte l'un des membres du groupe de débarquement, le sergent Pablo, 22 ans. "Personne ne savait exactement quelle était la situation. Des véhicules soudanais se sont rapidement arrêtés à côté de l'avion : il a fallu une demi-heure aux officiers français pour désamorcer la situation. Dès les premières heures du lendemain matin, les premiers ponts aériens français ont commencé à partir de la base militaire. La Royal Air Force britannique et les forces aériennes allemandes et espagnoles commencent également à effectuer leurs propres vols d'évacuation. Il s'agit d'une mission dangereuse : malgré les garanties de sécurité, les soldats des deux camps peuvent décider d'ouvrir le feu à tout moment. Mais le temps presse. "On y va", a dit Macron : il faut le faire. Les forces armées françaises considèrent toujours l'environnement comme "semi-permissif", c'est-à-dire ni totalement hostile ni totalement sûr. Les troupes françaises pouvaient être attaquées par des combattants qui ne savaient pas qui ils étaient, que ce soit par une embuscade, des tirs d'artillerie ou des missiles sol-air. Les soldats soudanais aux points de contrôle pourraient ignorer ou ne pas se sentir contraints par les instructions de laisser partir les Français en paix. Ces craintes ont été confirmées dimanche soir, lorsqu'un convoi de bus de l'ambassade de France a été la cible de tirs. Une balle a atteint et blessé grièvement un commando des forces spéciales françaises qui se déplaçait dans un véhicule non blindé faisant partie du convoi. (Le commando a été opéré par une équipe chirurgicale française, puis transporté par avion à Djibouti ; quelques jours plus tard, son état était stable. Au total, dix convois de bus ont effectué le périlleux voyage du centre de Khartoum à Wadi Seidna entre les premières heures du dimanche matin et le mardi 25 avril. Sur la piste d'atterrissage, où la chaleur atteignait 40°C, le sergent Pablo était l'une des personnes chargées d'effectuer une fouille de sécurité des évacués et de leurs sacs et valises, et de s'assurer qu'ils recevaient de la nourriture et de l'eau. La ration de combat de 24 heures de l'armée française, composée de pâté, de cassoulet et de biscuits, a été particulièrement appréciée. 1 5 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 4 mai 2023 Share Posté(e) le 4 mai 2023 Depuis que les diplomates ont fui Khartoum, les portes des ambassades sont closes et de nombreux Soudanais se retrouvent piégés : leurs passeports déposés pour des visas sont inaccessibles et leurs administrations, fermées par la guerre, n’en délivrent pas de nouveaux. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/05/03/sans-passeport-depuis-la-fermeture-des-ambassades-des-soudanais-pieges-dans-la-guerre_6171904_3212.html 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 mai 2023 Share Posté(e) le 22 mai 2023 https://www.iris-france.org/175692-soudan-quelles-perspectives-dans-une-region-predisposee-a-linstabilite/ (12 mai 2023) Le général [al-Burhane] s’est montré conciliant avec les anciens islamistes proches d’Omar el-Béchir, leur facilitant leur libération ou leur réinsertion. Ce qui n’est pas la ligne politique défendue par le maréchal al-Sissi en Égypte. Néanmoins, l’Égypte préfèrerait rester en lien avec un pouvoir dirigé par le général al-Burhane qu’elle connaît, issu d’un groupe ethnique dominant depuis de nombreuses années, avec des réseaux de personnes qui s’y connaissent bien d’un point de vue militaire, quitte à accepter que ce régime militaire au Soudan se satisfasse d’un retour d’une certaine forme de pouvoir d’islamistes radicaux. Al-Sissi, qui est aussi un allié de l’Occident, ne voit pas forcément d’un très bon œil l’arrivée de Hemetti à la tête du Soudan avec derrière lui, de manière avérée ou supposée, le soutien des Russes et de Wagner. Ce dernier possède cependant quelques avantages. D’une part, il soutient clairement la transition et le retour au pouvoir des civils, ou du moins du point de vue de la communication. Il a, d’ailleurs, déjà pris la défense de manifestants civils contre l’armée par le passé. D’autre part, il s’oppose, sûrement pour des raisons d’opportunisme, à la réintégration ou à une forme de pardon vis-à-vis des groupes islamistes. Ce sont des atouts considérables tant sur le plan intérieur, à l’égard de la population soudanaise et des jeunes en particulier, que sur le plan extérieur vis-à-vis de la communauté internationale. Cela lui permet de s’afficher comme un homme qui respectera supposément la démocratie, et qui luttera contre les islamistes. Le Tchad est le pays qui a le plus à craindre d’un conflit au Soudan et d’une reprise de la guerre au Darfour. La région représente en effet un foyer d’instabilité du fait des mouvements de population et des trafics que cela va générer, avec un risque de contagion très fort en direction du Tchad. D’autant que les Tchadiens sont très proches des Zaghawas soudanais, dont certains sont même installés à N’Djamena où ils ont trouvé refuge lors des agressions passées. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 mai 2023 Share Posté(e) le 29 mai 2023 Les combats ont encore fait rage lundi au Soudan, où les appels aux armes se multiplient, au dernier jour d'une trêve d'une semaine jamais respectée et que les médiateurs internationaux veulent prolonger. https://www.rts.ch/info/monde/14059160-au-soudan-les-combats-font-rage-et-les-appels-aux-armes-se-multiplient.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 3 août 2023 Share Posté(e) le 3 août 2023 « Partout au Soudan, les civils sont confrontés chaque jour à une horreur inimaginable dans le contexte de la lutte acharnée que se livrent les FSR [Forces de soutien rapide] et l’armée soudanaise pour le contrôle du territoire », s’est alarmée, mercredi 2 août, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/03/guerre-civile-au-soudan-la-population-face-a-une-horreur-inimaginable-alerte-amnesty-international_6184280_3212.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 9 août 2023 Share Posté(e) le 9 août 2023 Les combats entre l'armée et les paramilitaires au Soudan depuis près de quatre mois ont laissé derrière eux des milliers de cadavres en décomposition qui font craindre des risques d'épidémies dans ce pays pauvre d'Afrique de l'Est, alerte mardi l'ONG Save the Children. https://www.rts.ch/info/monde/14226957-risques-depidemies-eleves-au-soudan-en-raison-des-cadavres-laisses-dans-les-rues.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 août 2023 Share Posté(e) le 29 août 2023 Le général Abdel Fattah Al-Burhane est reçu au Caire par le président Al-Sissi, qui a « confirmé sa position aux côtés du Soudan et son soutien à sa sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale ». https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/29/guerre-au-soudan-le-chef-de-l-armee-en-egypte-des-dizaines-de-morts-au-darfour_6186954_3212.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 28 septembre 2023 Share Posté(e) le 28 septembre 2023 L'armée soudanaise apprend de la guerre en Ukraine et commence à utiliser des "drones bombardiers" contre les RSF 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Le 25/04/2023 à 20:26, Banzinou a dit : Toyota Land Cruiser français endommagé lors de l'extraction 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février il y a une heure, Banzinou a dit : L'extraction de qui/quoi? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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