Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR

[Clairon]

Présentation du Caesar MkII aux artilleurs belges à Brasschaat

Clairon

[Titus K]

Lors de l’audition parlementaire le representant de KNDS FR soulignait que :

- Renforcement des stock --> d’acier pour tubes de canons / poudre / composants électroniques 

- Cadence CAESAR --> toujours à 6 par mois ... et « capacité d’aller un peu plus loin »   ( il était question de 8 voire 12 ? )

- Munitions --> Ils ne produisent que des coups complets, donc adaptent la production d’obus à la production de charges modulaires

- Ils ont produit sans commande des CAESAR et des munitions pour environ pour 500 millions € (soit 1/3 du CA Annuel sur une periode de 2 ans)

[hadriel]

il y a une heure, Titus K a dit :

- Ils ont produit sans commande des CAESAR et des munitions pour environ pour 500 millions € (soit 1/3 du CA Annuel sur une periode de 2 ans)

La magie de "l'économie de guerre", le président qui force un groupe privé à prendre le relais de la puissance publique parce qu'il est actionnaire du groupe.

[clem200]

Le 29/11/2024 à 16:22, hadriel a dit :

La magie de "l'économie de guerre", le président qui force un groupe privé à prendre le relais de la puissance publique parce qu'il est actionnaire du groupe.

Magie ayant des limites rapides, l'industriel se dit surtout qu'il va pouvoir les vendre très rapidement ou mieux il a reçu des engagements avant

Nous ne sommes pas en Chine, tu ne peux pas dire à tout le monde de stocker 15% de son CA

Modifié le 30 novembre 2024 par clem200

[Bechar06]

CAESAR avance en 8x8 pour la Tchéquie

 

Modifié le 1 décembre 2024 par Bechar06

[Glenans29]

On 11/29/2024 at 4:22 PM, hadriel said:

La magie de "l'économie de guerre", le président qui force un groupe privé à prendre le relais de la puissance publique parce qu'il est actionnaire du groupe.

KNDS France est une société publique et je ne pense pas que ces stocks soient le résultat de pression des pouvoirs publics. Par contre ça fait une belle histoire à raconter à son actionnaire public c’est du win-win en communication.

[Conan le Barbare]

Non car c’est l’état qui demande à nexter de produire avec sa trésorerie. Trésorerie qui ne peut plus être utilisé pour autre chose maintenant…

[Glenans29]

55 minutes ago, Conan le Barbare said:

Non car c’est l’état qui demande à nexter de produire avec sa trésorerie. Trésorerie qui ne peut plus être utilisé pour autre chose maintenant…

Produire en anticipation de commande est une pratique très courante dans tout un tas de secteurs industriels. Si ces produits trouvent preneur dans des délais équivalents à ceux constatés quand on fait les choses dans l'ordre habituel la trésorerie ne souffre pas. En d'autres termes si le marché est en surchauffe totale et que le pipeline est énorme, produire avant commande est un acte de gestion rationnel, pas besoin d'avoir de pression extérieure.

[Titus K]

Un question sur le Caesar en Slovénie et en Croatie. 

EDIRPA a retenu 5 projets pour un financement de 60 millions d'€ (300 M au total) :   Mistral  /  IRIS-T-SLM  /  CAVS  /  2 projets munition 155mm

Le Caesar était un prétendant non retenu au financement, et il me semble que la Slovénie et la Croatie attendaient sa sélection pour valider leur commande... 

Il n’y a pas eu de contrat signé par ces deux pays ?

[FAFA]

il y a 32 minutes, Titus K a dit :

Un question sur le Caesar en Slovénie et en Croatie. 

EDIRPA a retenu 5 projets pour un financement de 60 millions d'€ (300 M au total) :   Mistral  /  IRIS-T-SLM  /  CAVS  /  2 projets munition 155mm

Le Caesar était un prétendant non retenu au financement, et il me semble que la Slovénie et la Croatie attendaient sa sélection pour valider leur commande... 

Il n’y a pas eu de contrat signé par ces deux pays ?

Il semble que l'une des dernières informations (26.11.24) concernant le Caesar et la Slovénie est celle-ci:

"Onze entreprises françaises sont venues à la rencontre d’une quarantaine d’entreprises slovènes dans le domaine de l’équipement de défense, emmenées par la direction générale de l’armement du ministère des armées.

La mission de défense de l’ambassade de France en Slovénie, l’agence slovène de promotion de l’export SPIRIT Slovenija et le cluster slovène de l’Industrie de défense ont organisé à Ljubljana, le 26 novembre 2024, les journées de l’industrie de défense franco-slovène.

A cette occasion, une délégation de onze entreprises françaises emmenée par la direction générale de l’armement du ministère des armées, sont venues à la rencontre d’une quarantaine d’entreprises slovènes du même secteur, donnant lieu à des présentations des produits et services des entreprises présentes, en particulier dans le domaine de l’électronique, de l’ingénierie mécanique et des domaines connexes.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la bonne dynamique actuelle de la relation franco-slovène dans le domaine de l’armement, avec notamment la signature récente d’une lettre d’intention slovène en vue de l’acquisition commune du système d’artillerie CAESAR et du système de défense sol-air MISTRAL. Les entreprises slovènes et françaises auront la possibilité de nouer des partenariats et de développer des projets communs dans un cadre bilatéral ou européen."

https://si.ambafrance.org/Journee-de-l-industrie-de-defense-franco-slovene-26-novembre-2025

[Kamelot]

En lecture libre :

https://meta-defense.fr/2024/12/01/caesar-artillerie-mobile-ukraine/

[Titus K]

Aucune source dans son article

D'où sortent les pourcentages de disponibilité ...?

De fait, ces trois systèmes affichent des taux de disponibilité particulièrement faible, au sein des armées ukrainiennes, autour de 25% à 30%, pour le PZH2000, l’Archer, et encore moins pour le Zuzana.

À l’inverse, les systèmes à chargement semi-automatique ou manuel, affichent une meilleure disponibilité, autour de 50% pour l’AS90 britannique, et le M109, et même au delà le Krab polonais. Le Caesar, quant à lui, avec son système de chargement semi-automatique, atteint une disponibilité 60 % supérieure à celle du Pzh2000.

L’équilibre de conception du CAESAR, trouve spécialement son application dans l’efficacité du système, au combat, qui n’a strictement rien à envier au Pzh2000, un système pourtant 4 fois plus cher, et 40 % moins disponible. 

Modifié le 2 décembre 2024 par Titus K

[Titus K]

[Kamelot]

Article limité dans son contenu mais apportant quelques indications intéressantes :

https://meta-defense.fr/2024/12/03/caesar-6x6-artillereurs-ukrainiens/

Les termes "employable et efficace" pourraient qualifier l'objet, histoire de tordre le cou à quelques canards.

Est-ce l'archétype DU moyen absolu d'artillerie ? Il faut raison garder, mais le coeur y est...

En espérant que notre programme FLP-T en fera autant.

Modifié le 5 décembre 2024 par Kamelot

[g4lly]

https://armyinform.com.ua/2024/12/04/likari-caesar-yak-remontuyut-franczuzki-samohidky-nepodalik-peredovoyi-reportazh-armiyainform/?utm_source=mainnews&utm_medium=article&utm_campaign=traficsource

La traduction automatique est dégeux mais on comprend le fond.

Army Inform c'est le MinDef ukrainien ...

Les correspondants de ArmyonInform se sont rendus près de la ligne de front, où les unités de réparation de la 148e brigade d'artillerie de zhytomyr séparée des forces aéroportées des forces armées d'Ukraine, qui sont armées de grande CAESAR à quatre essieux, puissantes armes à caractère difficile.

La proximité du front n'est pas seulement des mots ou de la géographie, elle se fait sentir immédiatement : alors que les gars attendaient, ils ont vu une dizaine de rushes de différents côtés. Seulement sur la fumée qui s'est élevée, approximativement compris qu'il s'agissait du KAB ou du MLRS. Blanc et focalisé est un CCB, et noir et il va au rempart et MLRS.

Traitement par lieu de dissimulation

Les gars sont venus et nous allons rapidement au débarquement, un des mille dans la région de Donetsk. Pas le seul endroit où vous pouvez essayer de vous cacher dans la steppe. Presque tous les débarquements sont coupés, blessés par l'artillerie ennemie ou KABS, mais secourir pour nos défenseurs.

Nous sommes arrivés à Nora, le nom du caddy masqué pour CAESAR et son équipage. La voiture correspond à son nom, CAESAR est grande et majestueuse. Ce serait une vertu dans le défilé, et dans la steppe, il n'est pas facile de se cacher pour le protéger des frappes ennemies.

CAESAR SAUC. Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Les chauffeurs-mécaniciens Sergey et Ivan saluent le calcul du pistolet, ils sont de vieux amis et frères, et, en tant que vrais médecins, prennent des valises avec l'outil et commencent immédiatement à inspecter la voiture. Ivan disparaît derrière l'énorme roue, tout le monde attend tendu tendu le diagnostic: s'il sera possible de le réparer sur place, s'il sera nécessaire d'aller plus loin à l'arrière, à l'entreprise de réparation.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Une attente tendue, enfin Ivan dit que le problème est petit aujourd'hui: un tube sur le frein à main est cassé. Tout le monde est soulagé.

De temps en temps, le visage souriant d'Ivan vient de CAESAR, une lampe torche nasale brille, et Serhiy présente des outils, conseille quelque chose et ravit tout le monde améliore l'humeur. Puis, avec l'aide d'un brûleur de gaz et de patids, ils évoquent quelque chose, Ivan disparaît à nouveau. En 15 à 20 minutes, satisfaits de leur travail, ils disent que la voiture est prête pour la bataille.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Le calcul est rapidement collecté et continue en service de combat, laissant derrière lui le squeam, et nous ne sommes derrière eux, que dans la direction de la ligne de contact.

Né n'a pas été le cas pour une telle guerre

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Sergey est chauffeur-mécanicienne. Il avait 50 ans, il de la région de Tchernihiv, a été mobilisé en 2022, est entré dans le département de réparation de la brigade. Je lui demande CAESAR du point de vue des réparations. Sergey sourit et tourne la tête :

Le CAESAR ne semble pas être adapté à ces conditions météorologiques et à ces conditions d'exploitation. C'est une chose, si vous roulez le long de l'autoroute, tirez et allez, alors tout va bien. Et quand le temps commence, et que vous devez rouler dans les champs, alors tout devient beaucoup plus compliqué. La situation avec les tubes de frein était difficile, car lorsque la boue gèle, elle casse facilement les lignes de frein. Nous sommes allés réparer 24 heures sur 24. Parce qu'il s'agit d'une voiture très intelligente, tout cela sur les capteurs, et si cela montre que le liquide de frein s'écoule, la voiture ne ira nulle part. Et donc nous portions vingt-quatre heures par jour de voiture à voiture, réparés. Malheureusement, c'est un point faible, parce que la voiture est comme une voiture militaire, et les pipelines sont faits de tubes en plastique qui ne peuvent supporter aucune charge.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Peut-être les Français ont-ils créé cette SAU pour les conditions désertiques ?

- Probablement, à la situation de l'Europe. Parce que nous étions confrontés au fait qu'en été, quand il n'y avait pas de pluie, et qu'il y avait une terrible poussière, tout s'est encore fait défaut. Par exemple, les verrous sur un coin ne pouvaient pas se fermer, parce que les gars, bien qu'ils essaient de tout lubrifier, mais les bâtons de poussière, et tout cela ne permet pas à la voiture de fonctionner comme elle devrait fonctionner.

Les tâches du calcul comprennent la prise en charge du véhicule de combat. Il y a des choses qu'ils doivent accomplir après le combat, en particulier, nettoyer la cale. Parce que si elle est polluée, la serrure ne se ferme pas, elle ne peut pas tirer, l'automatisation ne le permettra tout simplement pas. Si le calcul n'est pas très expérimenté, il arrive qu'ils appellent - et nous réparons la voiture par téléphone, à distance.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Avez-vous le temps de sortir ?

"Nous essayons. Cela arrive quand vous travaillez sur la même voiture, vous savez que vous attendez deux autres voitures, vous choisissez déjà quelque chose de plus difficile que les gars eux-mêmes ne seront pas en mesure d'éliminer. Il y a encore des problèmes avec l'électronique. Malheureusement, en outre, plus encore, plus il y en a. Parce qu'à partir de tant de coups, même des boîtes de poudre s'effondrent. Pouvez-vous imaginer ce qui est fait avec ces fils et capteurs dans la voiture, qu'est-ce qu'ils représentent ?

Avez-vous assez de pièces de rechange ?

Il y a assez de critiques, nous sommes approvisionnés. Nous achetons nous-mêmes quelques petites choses, parce qu'il n'y a pas le temps d'attendre des choses élémentaires, comme les coquilles, les coussinets. Quand une panne grave, alors la voiture va à l'usine, et là, ils changent déjà les pièces.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Vous avez commencé avec l'USAS soviétique. À quel point CAESAR existe-t-il de différence par rapport à eux?

Très différent, en particulier le "fing". Parce que CAESAR

farcis avec de l'électronique. Dans les canons automoteurs soviétiques, tout est plus facile : ça se passe - pendant qu'il s'en va, tire - pendant qu'il peut tirer. Et il y a beaucoup de nuances de ce genre que certains capteurs ont fonctionné - et la voiture est devenue. Comme aujourd'hui, lorsque le tube de frein habituel s'est cassé. C'est bien que la voiture soit dans le "noreuil". Et il arrive qu'il arrive sur le chemin du feu, beaucoup plus près de la ligne de front, et puis c'est une grande cible pour le drone FPV, qui démonte très rapidement la voiture.

Dans la direction de zaporohye, nous n'entendions pas parler des oiseaux, à l'exception des "Lancets" de temps en temps.

Réparation en cas d'urgence

Driver-mechanic Ivan de la région de Vinnytsia. Il a été mobilisé il y a un an et demi. Avant la mobilisation, il travaillait comme service d'urgence de l'État, a ensuite été licencié, a travaillé à l'étranger, puis dans la construction.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Quand ils étaient mobilisés, je n'avais pas une grande expérience en matière de réparations. Eh bien, sauf qu'il a réparé sa voiture à la maison. Bien sûr, je n'avais aucune idée de CAESAR. Pour la première fois, je l'ai vu dans la direction de zaporozhye et au début il avait un peu peur. Mais rien. Jour après jour, je l'ai compris, normalement.

Cela a-t-il pris beaucoup de temps ?

Pour ne pas avoir peur de l'approcher, cela prend deux à trois semaines. Pendant ce temps, vous pouvez comprendre plus ou moins quoi et quoi. J'ai eu de la chance, parce que dès mon arrivée, j'ai été mis à travailler avec un maître déjà expérimenté. Et je suis allé avec lui pendant deux semaines. Il m'a tout montré, m'a tout dit. J'ai été absorbé rapidement. Le problème est que YouTube n'aidera pas. Il y a presque tout là, mais il n'y a rien dans CAESAR. En général. Par conséquent, seule votre expérience et l'expérience des boursiers.

Vous souvenez-vous d'une sorte de panne qui serait appelée la plus difficile ?

"Les schiens n'étaient pas seuls, vous ne vous souviendrez pas de tout à la fois. Par exemple, lorsqu'il y a eu un vol vers CAESAR, qui se trouvait dans un trou. J'ai dû évacuer rapidement la voiture de là. Nous sommes venus, et tout était divisé là. Il était nécessaire de remplacer les roues endommagées, et d'essayer de le faire si les noix étaient coupées avec des débris. Dieu merci de ne pas avoir à changer toutes les huit roues, mais seulement d'un côté et seulement trois. Mais ils sont grands et lourds. Bien que l'équipage ait aidé, parce que nous nous sommes réunis avec notre partenaire, nous sommes en service.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Et il y avait un autre problème, pas le sol, mais un vrai marais. Nous essayons de soulever la voiture avec un vérin, et le vérin est juste piétiné dans le sol. Vous soulevez tout le temps, le jack se noie, vous mettez et vous le mettez, vous vous tordez plus loin. C'est comme s'il en valait une telle chose - changer les roues, et ça a pris quatre heures. Et ce n'est pas à l'arrière pendant quatre heures, mais là où il peut voler. Et voilà très longtemps.

As-tu ce travail ?

"Comment vous dire." Malheureusement, il s'agit d'une guerre. Mais oui, d'habitude. Eh bien, si vous connaissez votre travail, vous l'aimez. S'il y a un ordre, ils seront transférés quelque part, je ne dirais pas, mais s'ils étaient donnés pour choisir, je tiendrais probablement CAESAR, je m'en chargerais moi-même. Mais il en va de même pour la normalité. Il y a aussi assez d'extrême.

[g4lly]

https://armyinform.com.ua/2024/11/27/ponad-150-postriliv-za-dobu-caesar-troshhyt-rosiyan-na-donechchyni-reportazh/

Les correspondants de l'arméeInform se sont rendus sur la position de tir des artilaires de la 55e brigade d'artillerie distincte « zaporijya Sich » et ont vu de leurs propres yeux le travail de combat de l'orchestre d'artillerie autopropulsée française du CAESAR.

Cachés parmi les steppes

Nous en arrivons au point précis où nous attendons déjà les artilleurs. Tout comme nous, en armure de corps et en cas de casque. Parce qu'il peut déjà voler ici.

"Vous allez nous chercher." Nous nous dirigeons vers la position, nous déchargeons, notre voiture est en voiture en voiture. Puis vous entrez.

Ici, les règles de sécurité sont écrites dans le sang, il est donc préférable de ne pas les enfreindre. Nous y allons. Nous passons devant la mine. Certains sont détruits par les arrivées, d'autres continuent de travailler, malgré l'approche du front. De temps en temps, l'orage des terres devient visible de la route. Il y a entre eux des champs. La récolte est prélevée sur eux, mais les cultures d'hiver ne sont pas plantées. Apparemment, les agriculteurs locaux attendent qu'il soit ici au printemps. La route s'aggrave, la fosse devient de plus en plus, ainsi que des traces d'équipements lourds. Nous nous tournons près de l'un des débarquements, nous allons sur le terrain. La voiture avant s'arrête, les passagers sortent de lui, la voiture se déplace. Ensuite, nous atterrissons déjà.

Nous allons à la plantation, parmi les arbres que nous voyons CAESAR, caché sous une canopée d'un treillis métallique, sur lequel le maillage est lancé. Nous saluons l'équipage des armes à feu. Son commandant, le sergent Andrey, a une taille moyenne, a vécu. Il a un téléphone et une tablette nécessaires pour le travail de combat dans les magasins de mitrailleuses sur des vêtements pare-balles. Félicitations. Andrew dit qu'il attend la cible. Si nous avons de la chance et que l'objectif sera le cas, nous irons à l'incendie et vous pourrez regarder CAESAR en action.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Rapide, doux et précis

Pendant ce temps, Andrew parle de son arme.

J'ai lutté contre les Soviétiques : "Hyacinty-B", D-20, "Msti-B" et je peux dire que CAESAR, si nous comparons avec eux, en tant que "Mercedes" et "zhiguli".

Quel est son plus grand avantage ?

C'est une manœuvre. À CAESAR, vous arrivez à l'incendie, vous vous êtes fendu en une minute, vous vous êtes rapidement mis au service de l'extérieur et vous vous êtes enfui, et vous n'attendez pas, s'il arrivera en retour, s'il arrive, comme c'est le cas avec les canons de la remorque. Et il arrive maintenant rapidement. Les drones "Lancets" et FPV ont commencé à voler loin, et l'artillerie ennemie, a maintenant ajouté et AKAB. La vitesse devient un avantage important.

Avez-vous vraiment le temps de vous séparer en une minute ?

Vous verrez de vos propres yeux s'il y a un but. À propos de ce CAESAR fonctionne clairement. Ils sont venus à l'endroit, le canon est entré dans les coordonnées, donc ils sont prêts à tirer.

Quel est le plus grand taux de villégiature dans la pratique ?

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

"La même chose que dans TTX - 6 tirs par minute." Vous ne pouvez pas le faire plus vite que le fabricant, parce qu'il y a beaucoup de capteurs que vous ne pouvez pas tricher. Et ce n'est pas nécessaire, parce que tout est fait pour la sécurité du tir. Et la commodité. La même machine de charge aide beaucoup, parce que vous n'avez pas besoin de pousser les coquilles avec vos mains, et elles pèsent beaucoup. Une fois, notre CAESAR était en réparation et nous avons travaillé sur un pistolet domestique. J'ai chargé 18 coquilles manuellement et j'ai arraché le muscle sur mon estomac. Donc, si on les proposait, je n'aurais jamais changé CAESAR en quelque chose d'autre.

L'équipage de CAESAR compte quatre personnes. Selon les normes françaises, il devrait y avoir 5, mais aussi trop à l'étroit dans la cabine, qui pour l'équipage est la maison dans laquelle ils vivent, surtout maintenant, quand il a fait froid. Ils plaisantent en disant qu'ils sont remorqués quand ils entrent dans la cabine.

Lorsque j'ai travaillé sur l'artillerie traînée, nous avons été forcés de creuser constamment le doublage à proximité, de sorte qu'il y avait une pièce pour vivre et se cacher pendant les bombardements. CAESAR avec sa cabine blindée dans ce sens est beaucoup plus commode.

"Avez-vous de telles arrivées quand le blindage a été protégé?"

Ironique au destin, c'est en ce moment qu'un « Babah » semble un peu fort. Qu'il s'agisse d'un départ ou d'un vol, je me bats involontairement, les artilleurs regardent en arrière.

Une fois qu'un "Lancet" est arrivé sur nous, a frappé le roulement. Nous avions des blessures légères, l'une des tuyaux était déchirée, mais la voiture n'a pas été blessée, les dégâts ont été rapidement éliminés et travaillés plus avant.

Andrew et l'équipage travaillent sur l'ancienne version de CAESAR (production de 2007), disent qu'ils ne voudraient pas passer à la nouvelle.

Parce que le nouveau est beaucoup plus grand : il y a quatre axes, pas trois, il est plus long et plus haut, il est difficile de se cacher dans l'atterrissage, il faut creuser un caponier beaucoup plus grand, et il n'est pas aussi maniable. Et il y a beaucoup plus d'électronique, ce qui augmente la probabilité d'une sorte de panne. Bien sûr, quelque chose peut nous faire irruption, parce que nous travaillons activement, et c'est du fer, ce n'est pas éternel. Mais nous réparons quelque chose sur place, nos réparateurs travaillent avec quelque chose, qui ont été formés en France, et l'entreprise qui assure la maintenance est déjà engagée dans de sérieuses réparations.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Il y a un stéréotype selon lequel la technologie occidentale est trop bonne pour les conditions de notre guerre.

Tout dépend du service. S'ils servent bien, ça marche bien. CAESAR est une voiture délicate. Mais si vous vous souciez correctement de lui, suivez toutes les règles en service, alors il fonctionne bien.

Feu. Des coups de feu.

Andrew obtient enfin les coordonnées de la cible.

- Deux coquilles, nous travaillons à interdire les actions.

C'est lorsque l'activité de l'ennemi est remarquée, la zone est en train de tirer pour l'obliger à abandonner ses plans.

Nous allons à la position enflammée.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

L'équipage s'assied à la cabine, le CAESAR passe rapidement des caches et se rend à une position de tir pré-équipée. Il y a plusieurs positions de ce type, elles sont constamment changées pour embrouiller l'ennemi et l'empêcher de frapper. Selon Andriy, son CAESAR est souvent impliqué dans des tirs de contre-bateau, c'est-à-dire frappent l'artillerie ennemie.

Nous travaillons absolument partout : de l'artillerie à la roquette en baril. Nous avons travaillé contre "Hiacinth" et contre "Best", la tendre pour tout. Nous avons également frappé des mortiers, des canons antiaériens, et même des systèmes de défense aérienne. Dans la région de Vuhledar, il travaillait une fois sur le système de défense aérienne de Strail. Il est clair que nous sommes battus et battus pour nous, et nous devons donc agir rapidement.

CAESAR va de manière inattendue à la ceinture forestière. D'abord, il semble qu'il aille directement aux arbres, mais ensuite vous remarquez une fente bien coupée dans la paroi des troncs. CAESAR y pénètre parfaitement et tombe sous l'arche des arbres qui recouvrent d'en haut. L'équipage quitte la cabine. Le canon tourne sur l'ordinateur et abaisse la plaque hydraulique, ce qui met l'accent sur le tir. Le conducteur prépare la nécessaire pour la défaite de toute la poudre à canon, et le chargeur programme les fusibles, qui sont enroulés sur le projectile. Le commandant des armes dicte les coordonnées de la cible, le tireur les entre dans l'ordinateur. Le canon du canon monte et est donné. Les branches en avant sont coupées, afin de ne pas interférer avec le projectile.

CAESAR est prêt à tirer en exactement une minute. Deuxième dans une seconde.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

-- Le feu.

"tire..."

Sans les écouteurs, ce serait très bruyant. Le projectile suivant est déjà sur la machine de charge, il est poussé au tube de l'arme. Après cela, le canon est de la poussière, les volets sont fermés.

-- Le feu.

"tire..."

Un autre "grad". À partir de là, les arbres commencent à s'effriter des feuilles déjà sèches. Cependant, l'équipage n'est pas romantique. La pat est levée, le canon descend, l'ordinateur près du canon s'éteint. Et maintenant, CAESAR quitte rapidement sa position de tir. L'ennemi n'a presque aucune chance de le frapper en réponse. N'aie pas le temps.

153 tirs par jour

- M. Andriy, quel est le record de la fusillade en une journée ?

Le tournage maximum en une journée était de 153 coups de feu. Mais c'est très difficile. Santé moins 1. Maintenant, nous sommes en train de tirer régulièrement 60 obus par jour, parfois jusqu'à 90.

Mais les munitions de CAESAR ne sont que de 18 obus.

"oui. Nous les avons abattus, nous sommes partis et rechargés, nous travaillons.

—"Mais 153 coquilles, c'est 9 marcheurs par jour.

"Je dis, c'est dur."

Et combien de fois devez-vous changer le canon à une telle intensité de tir ?А як часто за такої інтенсивності стрільби доводиться змінювати ствол?

Tout dépend de son état. Ce canon a déjà tiré 4 000 coups de feu. Mais son état est normal, il suffit de prendre en compte la correction pour l'usure. Nous avons de tels barils qui ont tiré et 6 000 obus. Nos experts vérifieront l'usure, si elle est importante, alors le barillet est changé pour un nouveau, qui est fourni par le fabricant français.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

"Vous avez ce premier canon sur votre voiture ?"

Que vous, tous les armes, avez déjà changé trois, et même quatre fois. Parce que nous travaillons tous les jours, sans jours de congé.

Quel est le champ de tir maximal?

Nous avions 41 kilomètres, c'est une fusée active. Habituellement, nous travaillons sur des cibles à une distance de 14 à 36 kilomètres.

Les munitions en caisse ont-elles travaillé pendant longtemps?

-- Il y a quelques jours. Nous leur abattons régulièrement.

Et les fameux "excalyburs" américains ?

J'avais beaucoup de travail. Et ça a très bien marché. Lorsque l'ennemi avança à Vuhledar en hiver 2023, nous lâchions 52 « excalibures » en un jour. C'est un très bon projectile. Parce que si vous travaillez avec des obus conventionnels, vous avez besoin de 2-3 coups pour tirer. Et "excalibur" a tiré un - et il a certainement atteint la cible.

CAESAR revient dans sa cache lors d'un atterrissage, où il attendra de nouveaux objectifs. Pendant la journée, les gars peuvent se reposer un peu, parce qu'ils tirent le plus le plus la nuit. Tenez une coquille dans vos mains, s'il vous plaît. Il atteint plus de 40 kilogrammes. Je le prends dans mes bras et je comprends que, même en présence d'un mécanisme de charge, le travail de la charge ne suce pas.

Photo : Natalia Kravchuk / ArmyInform

Nous photographions l'équipage sur le fond de sa voiture: Andriy est le commandant, Yevhen est un guide à canon, Kirill est le conducteur, Bohdan est un chargeur. Si quelqu’un ne le sait pas, CAESAR est une abréviation du Camion Equipé d’un Système d’Atritrerie, « camion équipé d’un système d’artillerie ». Ce camion a beaucoup de problèmes pour l'ennemi et aide notre infanterie. Nous souhaitons plein succès et bonne chance dans leur travail de combat difficile mais bien nécessaire.

[Titus K]

@g4lly Le premier article parle du Caesar 8x8 Danois c’est bien ca ?

[Kamelot]

Et pendant ce temps...

https://www.forcesoperations.com/copenhague-accelere-sur-lenvoi-de-caesar-en-ukraine/

Le Caesar a les défauts de ses qualités sur un champs de bataille observable et de haute intensité. Mieux vaut ne pas s'embourber au milieu d'un  champs ou y laisser ses traces, comme les chenillés. De même, brasser de la poussière inutilement ou tirer une salve de trop peut être funeste, tout comme utiliser les mêmes cheminements. Là, la discrétion, la rapidité d'exécution, l'absence de trace et la dilution sont des vertus tactiques. Le tir sous couvert de la végétation ou d'une infrastructure est un classique, même à haute élévation. Certes, un 52 cal. il faut le gérer...

Les REX de l'Ukraine seront utiles pour le Caesar Mk2 et ses systèmes. D'ors et déjà nous savons que les drones sont une plaie et s'en protéger dans la durée une galère !

Le choix de la mobilité entre la chenille et/ou la roue suppose de bien connaître le terrain et son climat, ainsi que l'ensemble des manœuvres à y effectuer. La logistique a aussi des choix de mobilité pour assurer la permanence des feux et du MCO. Le champs de bataille voit ses profondeurs augmentées et à portée de nouveaux effecteurs.

L'automatisation et le "blindage" ont aussi leurs faiblesses en terme de soutien, maintenance, poids et coûts, avec pour conséquence la fiabilité et nombre employable. Ce type de conflit a une attrition et des taux d'usure importants. La qualité intrinsèque d'une arme ne suffit pas forcément pour contrer la masse et le recul stratégique.

Pas simple et terrible la guerre...

Modifié le 7 décembre 2024 par Kamelot

[Gibbs le Cajun]

Le 18/10/2024 à 03:15, g4lly a dit :

C'est une incompréhension.

Les véhicule chenillé conçu pour la même mission sont plus léger que les véhicules à roue. Parce qu'ils économise la lourde transmission secondaire. Le boulot de transmission secondaire est effectué par les chenille à la place.

Donc un Caesar sur châssis chenillé serait moins lourd probablement que celui sur roue. Il y aurait aussi probablement moins de souci de renforcement du châssis que le modèle à roue.

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Pour le moins grand nombre de perte, je pense que ça vient essentiellement du rôle des engins.

Le Caesar joue le même rôle que les anciens canon tracté. On l'expose moins proche de la ligne de front, justement parce qu'il n'est pas servi sous blindage.

Le engins à tourelle blindé, comme ils sont servir sous blindage et on des capacité d'auto défense, peuvent être utilisé comme de vrai engin de mêlée, et être approché très proche de la ligne de front ce qui les expose beaucoup plus. Il suffit de voir les perte en AS90, certes en 39 calibre ça porte moins loin, mais la plupart sont a quelques kilomètre de la ligne de front, pas à 20 ou 30.

Bonjour G4lly 

hum avec l’arrivée des drones , ça devient compliqué d’avoir une profondeur au niveau bonne distance de sécurité des pièces .

je pense que c’est aussi la fixation de positions de batteries en mode semi enterré pour les chenillés automoteurs qui à mon avis pose problème . Pour l’auto protection une mitrailleuse lourde est pas aussi maniable face à la vivacité d’un drone et donc on observe que ce n’est pas forcément le plus adapté pour faire face à la menace des drones qui soient sont utilisé en mode "kamikaze" , bombardiers ou comme moyens d’observation pour organiser la contre batterie  .

et quand il faut disons faire du tir de harcèlement en allant au contact ( bien évidemment à portée visuelle de l’optique de pointage du canon ) avec soit du tir courbe ou tendu , c’est surtout le char de combat classique qui a pris se rôle .

Le pb c’est que l’idée d’avoir une artillerie qui pourrait être toujours mobile pour réduire la menace de la contre batterie ou des différents emplois du drone , ben c’est plutôt compliqué selon plusieurs raisons comme l’espace et les endroits pour camoufler avant des bonds sur d’autres postions de rechanges .

donc je pense que la mobilité est aussi pas forcément aisée car derrière il faut aussi pouvoir assumer le soutien mécanique avec les visites classiques ( potentiel moteur et autres organes mécaniques pour les changements des huiles , moteur hydraulique etc… ) , mais aussi la maintenance de la masse artillerie , donc un chenillés automateur c’est aussi une maintenance plus lourde . Donc plus on roule plus la maintenance sera aussi importante . 

on aura aussi la géographie et les conditions climatiques , le froid est aussi un vecteur qui n’aide pas pour réduire au niveau maintenance qui même si elle est différente de celle du temps de paix , et on au aussi l’âge des pièces qui peut jouer aussi .

c’est en cela que le pb de la multiplication des types de pièces peu aussi complexifier la maintenance , la possibilité de bouger plus souvent selon le type de pièces , et aussi la permanence des besoins vu la grandeur et la longueur de la ligne de front .

Enfin voilà quelques pistes concernant le pb .

Le 17/10/2024 à 21:42, Obelix38 a dit :

J'ai particulièrement été surpris (au sens positif du terme) par la séparation pratiquée en Ukraine entre la logistique du CEASAR d'un coté, et celle des explosifs de l'autre, histoire ne ne jamais risquer d'explosion secondaire si l'un d'entre-eux était frappé par un drone (FPV, Lancet, etc...), et ce, grâce à la semi-automatisation du chargement qui rends cela possible :

Les quelques munitions et gousses sont préalablement déposées à différents points de tir prévus à l'avance, que le CAESAR rejoint lorsqu'une mission le nécessite, et qui semblent chargées manuellement depuis le sol sur le système semi-automatisé du 6x6 . . .

on travaillait déjà à l’utilisation de dépôts de munition "sauvage" tactique , déployé par nos munitionnaires , avec toujours des petites quantités d’obus , bon vu la taille du terrain de manœuvre même si grand comme à Canjuers ou autres , on limitait les dépôts sans séparez les gousses de charges , les  fusées et les obus mais l’idée d’avoir des stocks de recomplètements était déjà pensé .

[Kamelot]

L'eusses tu cru...!

(Article incomplet)

https://meta-defense.fr/2024/12/17/knds-atmos-2000-caesar-accord-proces/

L'Europe de la Défense et de la libre concurrence entre amis ont de l'avenir.

[Kamelot]

Le 11/12/2024 à 11:18, Gibbs le Cajun a dit :

hum avec l’arrivée des drones , ça devient compliqué d’avoir une profondeur au niveau bonne distance de sécurité des pièces .

je pense que c’est aussi la fixation de positions de batteries en mode semi enterré pour les chenillés automoteurs qui à mon avis pose problème . Pour l’auto protection une mitrailleuse lourde est pas aussi maniable face à la vivacité d’un drone et donc on observe que ce n’est pas forcément le plus adapté pour faire face à la menace des drones qui soient sont utilisé en mode "kamikaze" , bombardiers ou comme moyens d’observation pour organiser la contre batterie  .

et quand il faut disons faire du tir de harcèlement en allant au contact ( bien évidemment à portée visuelle de l’optique de pointage du canon ) avec soit du tir courbe ou tendu , c’est surtout le char de combat classique qui a pris se rôle .

C'est bien là tout le problème, y compris pour les chars les plus lourds... Les stratèges des États-Majors sont très occupés pour trouver des solutions efficaces et  durables.

À l'évidence la bataille des drones ne fait que commencer sur un fond de champs de bataille observable et dans sa grande profondeur. Pas simple d'obtenir une supériorité totale dans la 3D sur des surfaces importantes.

[Titus K]

[Kamelot]

Je dis ça comme ça...

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[Titus K]

Il y a 1 heure, Kamelot a dit :

Je dis ça comme ça...

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Il s'en sort malgré ses roulettes !

[papsou]

Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Il s'en sort malgré ses roulettes !

avec les chaines... roule ma, poule!