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SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée


Invité Guest

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Le 16/08/2021 à 19:50, mehari a dit :

Si je ne me trompes pas, le cold launch devient nécessaire pour les missiles les plus lourd qui ne peuvent pas utiliser de hot launch (l'énergie nécessaire à leur éjection est trop grande pour que la chaleur générée soit évacuée par une VLS), ce qui est nécessaire pour éjecter des ICBM ou des missiles plus petits mais néanmoins assez lourds tels que l'Onyx de 3 tonnes.

Sur les SNLE Français des années 80, les missiles M20 (20T) étaient chassés par air comprimé. Le passage sur le SNLE Inflexible au M4 (35T) donc beaucoup plus lourd a nécessité le passage à la chasse à poudre.

La plus grande vitesse d'éjection des gaz dans le cas le cas de la chasse à poudre permet de disposer d'une gamme d'une puissance plus avantageuse qu'avec la chasse par air comprimée.

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On 8/16/2021 at 3:53 PM, Bon Plan said:

https://corporalfrisk.com/2021/08/14/finnish-land-ceptor-mbda-aiming-high-in-itsuko/

Solution bas cout ? 

Le principe de tir a froid, bien visible dans la vidéo, est oh combien astucieux.  (une idée des russes il me semble).

Je viens de lire en détail l'article de Frisk et, si je connaissais déjà la plupart des choses, la partie sur le senseur IR est une nouveauté qui me paraît complètement intéressante. Elle permettrait à un lancer de continuer à fonctionner de manière dégradée tout en étant brouillé ou de se déployer en avance du reste de la batterie pour couvrir son déploiement avant de se raccorder au poste de commandement et radar via datalink puis par cablage.

Ou alors, elle permettrait à un lanceur de fonctionner pleinement passivement, à la manière d'un Sosna-R moins mobile.

 

Bien sûr, opérer un CAMM-ER de la sorte de façon prolongée serait du gâchis (limitant le missile à moins de la moitié de sa portée dans le meilleur des cas) mais avec un CAMM simple ça peut peut-être avoir un intérêt...

Modifié par mehari
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On 8/17/2021 at 8:55 AM, Bon Plan said:

Oui, pourquoi?

Parce que dynamiquement ce n'est pas si malin que ça ... et que ça impose des contraintes de poids mort sur le missile ... poids mort qui ne sert plus à la propulsion. Tu diras que l'énergie fourni par le "piston" restant à bord compense ... mais j'ai un gros doute tant la mise en vitesse initiale est modeste.

Dans tous les cas tu te retrouves avec des dispositif pyrotechnique en plus sur le missile ... qui produise du poids mort ... en général en aéronautique on aime pas trop.

Si le dispositif pyrotechnique de pointage initial était largable ...

Tout ça pour dire que dans le cas d'un missile à plusieurs étage ... la solution cold launch ne semble pas indispensable.

Et que dans le cas d'un missile léger elle ajoute de la complexité au missile ... dans une phase ou ce n'est pas indispensable.

---

Il faut voir si coté sécurité c'est vraiment beaucoup mieux ... mais tu te retrouves avec le risque d'un missile qui dépote mais dont le moteur ne s'allume pas et qui retombe sur le pont.

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Parce que dynamiquement ce n'est pas si malin que ça ... et que ça impose des contraintes de poids mort sur le missile ... poids mort qui ne sert plus à la propulsion. Tu diras que l'énergie fourni par le "piston" restant à bord compense ... mais j'ai un gros doute tant la mise en vitesse initiale est modeste.

Dans tous les cas tu te retrouves avec des dispositif pyrotechnique en plus sur le missile ... qui produise du poids mort ... en général en aéronautique on aime pas trop.

Si le dispositif pyrotechnique de pointage initial était largable ...

Tout ça pour dire que dans le cas d'un missile à plusieurs étage ... la solution cold launch ne semble pas indispensable.

Et que dans le cas d'un missile léger elle ajoute de la complexité au missile ... dans une phase ou ce n'est pas indispensable.

---

Il faut voir si coté sécurité c'est vraiment beaucoup mieux ... mais tu te retrouves avec le risque d'un missile qui dépote mais dont le moteur ne s'allume pas et qui retombe sur le pont.

Je vais me répéter, mais regarde au ralenti (Youtube est notre ami aussi) un tir de VL Mica : le missile ne quitte son tube que quelques dixièmes de secondes après que le booster ait été mis à feu. C'est de l'énergie perdue.  Ajoutes y le formage de trajectoire qui lui aussi consomme de l'énergie.

L'installation de ce type de missile doit permettre à la fois parce que le missile n'a pas de voilure et qu'il n'y a pas à prévoir de conduit d'évacuation de gaz chauds avec son isolation thermique une installation très dense donc plus de missiles par m3 alloué.

En usage sol air, je préfère ce système au Mica VL par exemple.  Et le succès commercial semble au rendez vous.

 

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il y a 49 minutes, Bon Plan a dit :

Je vais me répéter, mais regarde au ralenti (Youtube est notre ami aussi) un tir de VL Mica : le missile ne quitte son tube que quelques dixièmes de secondes après que le booster ait été mis à feu. C'est de l'énergie perdue.  Ajoutes y le formage de trajectoire qui lui aussi consomme de l'énergie

La perte est non nulle, mais néanmoins négligeable au point de donner de la pertinence à d'autres arguments (entre autre simplicité et fiabilité)

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il y a une heure, Bon Plan a dit :

Je vais me répéter, mais regarde au ralenti (Youtube est notre ami aussi) un tir de VL Mica : le missile ne quitte son tube que quelques dixièmes de secondes après que le booster ait été mis à feu. C'est de l'énergie perdue.

Objection !

Cette énergie n'est pas "perdue" puisqu'elle sert à extraire le missile de son tube en venant compenser sa masse inertielle. En fait, dès que le missile quitte sa position de repos (donc bien avant qu'il ne quitte le tube), cette énergie est déjà à l'œuvre.

Mais je pinaille. :wink:

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Il y a 3 heures, FATac a dit :

Objection !

Cette énergie n'est pas "perdue" puisqu'elle sert à extraire le missile de son tube en venant compenser sa masse inertielle. En fait, dès que le missile quitte sa position de repos (donc bien avant qu'il ne quitte le tube), cette énergie est déjà à l'œuvre.

Mais je pinaille. :wink:

Je parle de l'énergie perdue entre le moment ou le booster est mis à feu et le moment ou le missile est relâché de son tube. Tout semble a croire qu'il y a un blocage mécanique du missile jusqu'à ce que la poussée dépasse un certain niveau. Tout l'amont est perdu.

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Il y a 5 heures, Bon Plan a dit :

En usage sol air, je préfère ce système au Mica VL par exemple.  Et le succès commercial semble au rendez vous.

Oui, beau succès commercial, et surtout les brittons qui ne sont tout de même pas des manches et en mettent partout, souvent seuls, semblent avoir une grande confiance dans ce système.

Moi je comprends ce soft launch surtout comme une facilité d’implantation, et c’est pourquoi je louche souvent sur l’Exls de LM (jamais vendu à ma connaissance ?) supposé être en plus très léger, modulaire et peu encombrant.

Si l’éjection a (presque) froid du Camm peut avoir ses inconvénients comme on vient de le lire, s’il n’y gagne pas nécessairement en portée (pour la fiabilité, je considère qu’il y a match nul, car sortir un missile de son silos par une explosion à peine contrôlée en milieu presque clos ne doit pas être trivial non plus), pourrait-on penser qu’il y gagne en distance de tir, mais dans le sens inhabituel : il serait plus apte à intercepter un missile à courte portée, très près du bateau, en étant plus rapidement orienté sur la trajectoire d’interception ?

(je ne compare pas avec Mica ou Aster, hein, c’est ce principe du solf launch qui m’intéresse ici)

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12 hours ago, g4lly said:

Parce que dynamiquement ce n'est pas si malin que ça ... et que ça impose des contraintes de poids mort sur le missile ... poids mort qui ne sert plus à la propulsion. Tu diras que l'énergie fourni par le "piston" restant à bord compense ... mais j'ai un gros doute tant la mise en vitesse initiale est modeste.

Dans tous les cas tu te retrouves avec des dispositif pyrotechnique en plus sur le missile ... qui produise du poids mort ... en général en aéronautique on aime pas trop.

Si le dispositif pyrotechnique de pointage initial était largable ...

Tout ça pour dire que dans le cas d'un missile à plusieurs étage ... la solution cold launch ne semble pas indispensable.

Et que dans le cas d'un missile léger elle ajoute de la complexité au missile ... dans une phase ou ce n'est pas indispensable.

La solution cold launch est indispensable pour les plus gros missiles qui généreraient trop de chaleur au lancement si ils devaient s'arracher par leur propre moyens en hot launch.

 

Sinon, il y a peut-être quelque chose sur la pénalité causée par les petits propulseurs d'orientation mais il faut voir à quel point cette pénalité est négligeable ou pas.

On sait que chez les Russes, les missiles peuvent être dotés d'une espèce de coiffe qui contient les systèmes nécessaires à l'orientation du missile dans la direction appropriée avant d'être éjectée. C'est le cas de l'Oniks par exemple. D'autres missiles n'en sont cependant pas dotés (missiles du S400). Cependant, contrairement au CAMM, les missiles Russes sont immédiatement allumés à l'éjection, avant même d'êtres orientés.

12 hours ago, g4lly said:

Il faut voir si coté sécurité c'est vraiment beaucoup mieux ... mais tu te retrouves avec le risque d'un missile qui dépote mais dont le moteur ne s'allume pas et qui retombe sur le pont.

Normalement, les lanceurs sont légèrement inclinés ce qui fait que, si le missile ne réussi pas à s'allumer, il tombe juste à la mer.

 

26 minutes ago, Hirondelle said:

Moi je comprends ce soft launch surtout comme une facilité d’implantation, et c’est pourquoi je louche souvent sur l’Exls de LM (jamais vendu à ma connaissance ?) supposé être en plus très léger, modulaire et peu encombrant.

Moins lourd/encombrant qu'un SYLVER ou Mk41. Pas forcément qu'un autre lanceur comme l'unitaire du CAMM que les Britanniques ont acheté. À ma connaissance, ce dernier a été conçu pour s'intégrer dans leur infrastructure existante utilisant des Sea Wolf et est encore plus bon marché qu'un ExLS mais plus volumineux (parce que tous les lanceurs sont espacés). L'ExLS a cependant été acheté par les Canadiens qui vont en mettre 6 sur leurs futures frégates (Canadian Surface Combatant) pour des CAMM. Il est intéressant de noter qu'ici les CAMM serviront de CIWS.

Le principal avantage de l'ExLS par rapport au lanceurs unitaires, c'est que les cellules peuvent théoriquement être utilisées par des systèmes hot launch.

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il y a 21 minutes, mehari a dit :

L'ExLS a cependant été acheté par les Canadiens qui vont en mettre 6 sur leurs futures frégates (Canadian Surface Combatant) pour des CAMM. Il est intéressant de noter qu'ici les CAMM serviront de CIWS.

Oui, merci, j’avais oublié !

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Curieux de savoir si les anglais qui doivent mettre 24 Camm au même endroit vont utiliser le même système ou leur mushroom farm. Pas le tps de vérifier, mais dur les illustrations c’est mushroom, mais du coup ça prend toute la largeur du pont pour en coller 24.

Et là les Essm, SM2 et autres Tom’ des CSC:

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S’ils y arrivent, ça va être une boucherie financière ces trucs.

Bon, je mets kan même illustration d’une type-26, même même pas vu si récente 

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Il y a 20 heures, Bon Plan a dit :

Je parle de l'énergie perdue entre le moment ou le booster est mis à feu et le moment ou le missile est relâché de son tube. Tout semble a croire qu'il y a un blocage mécanique du missile jusqu'à ce que la poussée dépasse un certain niveau. Tout l'amont est perdu.

Dans le cas des VLS, je ne sais pas exactement comment c'est conçu.

Je peux, cependant, envisager un dispositif analogue à ce que j'ai connu sur un dispositif expérimental (essais destructifs) il y a quelques années.

Nous devions expulser une éprouvette cylindrique d'un gabarit relativement comparable à un missile (masse de 150 kg, longueur de 1,5 m, diamètre maximal 40 cm) hors d'un conteneur de transport.

L'éprouvette était maintenue dans son "tube" par une paire d'anneaux d'accrochage, posés en périphérie, eux même raccrochés à une fixation fusible.

La sécurité était assurée par une mâchoire qui pressait l'éprouvette. Les bras de cette mâchoire faisaient office de coupe-circuit de la mise à feu de la charge propulsive. Mâchoire serrée, l'impulsion de déclenchement de la charge ne pouvait pas passer. Mâchoire ouverte, l'impulsion pouvait passer. L'ouverture de cette mâchoire était déclenchée pneumatiquement.

La séquence de tir était la suivante :

  • Ouverture de la mâchoire de sécurité : continuité du circuit de mise à feu et éprouvette retenue par son seul accrochage
  • Mise à feu de la charge propulsive
  • Rupture de la fixation fusible et éjection de l'éprouvette.

La séquence complète ne durait pas 1/10e de seconde. Il n'y avait pas de risque de déclenchement intempestif de la charge alors que l'éprouvette était encore bloquée, et en cas de long-feu de la charge (il y en a eu), il était possible de refermer la mâchoire après une temporisation de sécurité (pour éviter de bloquer un départ retardé).

La seule "perte" d'énergie était liée à la rupture des maillons fusibles, mais elle offrait la garantie que l'éprouvette était bien lancée avec une poussée "installée".

Sachant qu'en plus, les charges propulsives utilisées étaient du type "100% ou rien", inutile de dire que l'établissement de la poussée était "brutal", immédiat, et que les seules pertes étaient davantage liés à des problèmes de détente de gaz pendant les quelques premiers 1/100e de seconde, à vitesse nulle. Le "tout l'amont" était, pour nous, epsilonesque (estimé à moins de 1% de l'ensemble de la charge propulsive, laquelle était dimensionnée pour un tir de l'éprouvette à 50 m au maximum).

Je doute que les spécialistes de la défense qui ont conçu les VLS soient moins doués que quelques universitaires tentant d'honorer un contrat de recherche avec des moyens très limités (au final, on n'a pas fait de gras sur le contrat ... tout a été consommé dans la conception du dispositif, mais on n'a rien perdu non plus).

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Il y a 2 heures, floflo7886 a dit :

1ère projection en OPEX de la version SAMP/T Mamba...

Il y a donc du système de défense anti-aérienne SAMP/T Mamba déployé pour protéger la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie... Sacrée mise à niveau des capacités de protection de cette emprise (en rapport avec l'évaluation faite des menaces pesant dessus...)

Source : mindef

E9tRGf5WYAEjK68?format=jpg&name=small

 

Ce n'est pas l'EI ou Daesh qui est craint dans le cas présent.  Mais qui alors?

Ou alors une occasion de présenter le matos à de potentiels clients de la zone...

Modifié par Bon Plan
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il y a 1 minute, Bon Plan a dit :

Ce n'est pas l'EI ou Daesh qui est craint dans le cas présent.  Mais qui alors?

Ou alors une occasion de présenter le matos à de potentiels clients de la zone...

du drone bricolé aux missiles (lui aussi bricolé) en passant par quelques appareils, notamment de forces ni vraiment amies ni vraiment ennemies qui grenouillent dans le coin... la frontière syrienne n'est pas bien loin

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Il me semble que la menace du drone bricolé est dans la cible du Mistral, surtout dans sa dernière évolution.

Le SAMP/T, ce serait davantage pour des appareils "classiques" de forces pas très amicales qui seraient prêtes à tenter la conflagration de la région en allant taper une base en Jordanie, avec le risque de se mettre tout le monde à dos pour une telle action d'éclat. Je ne vois pas beaucoup de candidats.

Mais en attendant, même sans craindre immédiatement une menace en particulier, c'est un signal très clair que de montrer que le système est déployable (et employable). Et en plus, ça valide les démarches et procédures. Au minimum, il faut prendre ça comme un exercice. Et au pire, bien sûr, on ne peut pas exclure la réponse à une menace qui n'est pas nécessairement publique.

Modifié par FATac
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Eprouver le système en ambiance chaude ? Profiter de ses capacités de détection pour avoir une meilleure perception de l'environnement aérien ? Tester l'interaction avec les Rafale ?

Je me demande comment ce Mamba s'intègre dans l'environnement Jordanien (fréquences, enjeux de souveraineté, hypothétique intégration temporaire à leur capacités de détection...).

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Eprouver le système en ambiance chaude ? Profiter de ses capacités de détection pour avoir une meilleure perception de l'environnement aérien ? Tester l'interaction avec les Rafale ?

Travail en "ambiance" chaude déjà testé aux EAU en 2016, et la coordination MAMBA <->Rafale validée depuis 2015.

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il y a une heure, ascromis a dit :

Travail en "ambiance" chaude déjà testé aux EAU en 2016, et la coordination MAMBA <->Rafale validée depuis 2015.

#cestdoncpasça

La coordinnation MAMBA - Rafale : avec désignation de cible par l'un, tir depuis l'autre, et déclenchement du tir par qui (et dans quel cas) ?

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à l’instant, Boule75 a dit :

La coordinnation MAMBA - Rafale : avec désignation de cible par l'un, tir depuis l'autre, et déclenchement du tir par qui (et dans quel cas) ?

Ça dépends (comme à chaque fois :tongue:) !

La capacité L16 (Link 16) est primordiale pour optimiser l'engagement par tel ou ou tel vecteur dans un volume dédié (appelé JEZ, Joint Engagement Zone).

La désignation d'un objectif peut être issue de l'ARABEL du MAMBA au profit d'une ou de plusieurs patrouilles de Rafale, ou à contrario issue d'un RBE-2 (ou de plusieurs) au profit d'une batterie MAMBA.

Savoir qui fait quoi, selon qui/quoi dépend de très nombreux paramètres tels que:

 - "l'EMCON state" (EMission CONtrol) assigné aux Rafale ou à la batterie MAMBA,

- la politique d'engagement selon les SPINS (SPecial INStructions),

- l'ATO (Air Tasking Order) en vigueur,

- les ROE (Rules Of Engagement),

- la délégation de telle ou telle TBMF (Tactical Battle Management Function)

-Etc, etc...

Au final tout est possible, le Rafale qui tire un MICA en silence radar/radio sur une cible détectée par un ARABEL, et l'inverse. Mais c'est planifié, étudié, briefé comme pour n'importe quelle opération aérienne !

Et désolé pour la complexité de la réponse ! :wink:

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il y a 44 minutes, ascromis a dit :

Ça dépends (comme à chaque fois :tongue:) !

La capacité L16 (Link 16) est primordiale pour optimiser l'engagement par tel ou ou tel vecteur dans un volume dédié (appelé JEZ, Joint Engagement Zone).

La désignation d'un objectif peut être issue de l'ARABEL du MAMBA au profit d'une ou de plusieurs patrouilles de Rafale, ou à contrario issue d'un RBE-2 (ou de plusieurs) au profit d'une batterie MAMBA.

Et la L16 permet de transmettre les coordonnées, n'est-ce pas ?

il y a 44 minutes, ascromis a dit :

Savoir qui fait quoi, selon qui/quoi dépend de très nombreux paramètres tels que:

 - "l'EMCON state" (EMission CONtrol) assigné aux Rafale ou à la batterie MAMBA,

Celui-là m'échappe un peu : ça signifie hypothétiquement que le pilote, ou le NOSA, peut choisir de déclencher un mode d'acquisition de l'Arabel ? Ou l'inverse ?

il y a 44 minutes, ascromis a dit :

- la délégation de telle ou telle TBMF (Tactical Battle Management Function)

Tir compris ? Ca signifie que le pilote pourrait disposer du gros bouton de lancement d'un ou plusieurs Aster sans même que les servants du Mamba n'aient à le presser ? Je me demande, dans ces modes collaboratifs, jusqu'à quel point va la délégation.

il y a 44 minutes, ascromis a dit :

Au final tout est possible, le Rafale qui tire un MICA en silence radar/radio sur une cible détectée par un ARABEL, et l'inverse. Mais c'est planifié, étudié, briefé comme pour n'importe quelle opération aérienne !

Et ça peut se faire dans l'urgence, par exemple alors que l'avion vient d'arriver sur zone et que l'engagement se produit sur préavis bref ? J'ai toujours en tête la description du MADL dans laquelle on nous expliquait que le réseau devait être formé entre les avions 1) au sol, au préalable 2) sur une seule base, et 3) qu'en cas de perte de visuel / de portée, si l'un des zincs sortait du "réseau" MADL, il n'était pas possible de le refaire rentrer dedans en vol. J'ignore si ce qui me semble une grande contrainte est toujours d'actualité (ou même seulement si ça l'a jamais été), mais est-on plus souple que ça avec le dispositif Mamba - Rafale ou frégate - Rafale via L16 ?

il y a 44 minutes, ascromis a dit :

Et désolé pour la complexité de la réponse ! :wink:

C'est parfait !

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Il y a 10 heures, floflo7886 a dit :

1ère projection en OPEX de la version SAMP/T Mamba...

I

C'est pas la 1 ere 

Ici au Emirates 

https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/mamba-retour-sur-le-point-culminant-de-la-preparation-operationnelle-la-campagne-de-tir

Ici en Germany 

https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/jpow2019-retour-sur-un-exercice-majeur-pour-la-defense-sol-air

Normalement tout les 2 ans ils font une projection 

Mais c'est trés lourds la projection d'une section Manba (environ une vingtaine de camions )

 

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il y a 21 minutes, Boule75 a dit :

Et la L16 permet de transmettre les coordonnées, n'est-ce pas ?

Oui, en 3D

 

il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

Celui-là m'échappe un peu : ça signifie hypothétiquement que le pilote, ou le NOSA, peut choisir de déclencher un mode d'acquisition de l'Arabel ? Ou l'inverse ?

Non. Ça défini l'état du radar (éteint, en veille, actif, etc)

 

il y a 24 minutes, Boule75 a dit :

Tir compris ? Ca signifie que le pilote pourrait disposer du gros bouton de lancement d'un ou plusieurs Aster sans même que les servants du Mamba n'aient à le presser ? Je me demande, dans ces modes collaboratifs, jusqu'à quel point va la délégation.

Pas tout à fait. Les TBMF désignent l'autorité détenue par un asset/unité particulier concernant l'emploi d'un capteur particulier (exemple: l'AWACS) ou concernant la classification (pending/unknown/friendly/hostile) d'un aéronef détecté.

 

il y a 29 minutes, Boule75 a dit :

Et ça peut se faire dans l'urgence, par exemple alors que l'avion vient d'arriver sur zone et que l'engagement se produit sur préavis bref ? J'ai toujours en tête la description du MADL dans laquelle on nous expliquait que le réseau devait être formé entre les avions 1) au sol, au préalable 2) sur une seule base, et 3) qu'en cas de perte de visuel / de portée, si l'un des zincs sortait du "réseau" MADL, il n'était pas possible de le refaire rentrer dedans en vol. J'ignore si ce qui me semble une grande contrainte est toujours d'actualité (ou même seulement si ça l'a jamais été), mais est-on plus souple que ça avec le dispositif Mamba - Rafale ou frégate - Rafale via L16 ?

La L16 n'as rien à voir avec le MADL. Pour t'enrichir concernant la L16, je te conseilles l'article wiki en français la concernant: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_16

il y a 32 minutes, Scarabé a dit :

Ici en Germany

On parle d'OPEX merci...:rolleyes:

 

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Il y a 16 heures, Boule75 a dit :

Eprouver le système en ambiance chaude ? Profiter de ses capacités de détection pour avoir une meilleure perception de l'environnement aérien ? Tester l'interaction avec les Rafale ?

Je me demande comment ce Mamba s'intègre dans l'environnement Jordanien (fréquences, enjeux de souveraineté, hypothétique intégration temporaire à leur capacités de détection...).

Perso ravi que les sections Mamba aient quelque chose de très consistant à se mettre sous la dent. C’est bon pour la préparation.

Apres, le GF300 étant dans les tuyaux, peut-être est-il utile de demander un dernier effort à Arabel pour aider à la mise au point du Ground Fire, et au passage mettre à jour les bibliothèques dans un environnement électromagnétique qui doit être très riche et exotique.

Encore que, là où il sera placé, l’Arabel ne pourra contrôler que le très proche environnement vue sa portée.

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