Glenans29 Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre Le site Thales à Limours est au taquet en effet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 20 septembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 septembre Le nouveau récit du coté US c'est que la Patriot n'a pas vraiment perdu l'appel d'offre contre le SAMP/T NG ... c'est juste que ca les interressait plus vraiment d'en exporter Donc pas de panique, le matériel US est toujours supérieur ! Les États-Unis suspendent discrètement certaines ventes d’armes à l’Europe https://www.theatlantic.com/national-security/archive/2025/09/arms-sale-europe-trump-colby-ukraine/684274/ Dans le cadre de l’agenda « America First », le département de la Défense constitue des stocks d’armes. Le premier indice d’un changement dans l’approche américaine concernant la vente d’équipements militaires à l’Europe est apparu lorsque le Danemark s’est approché d’une décision sur l’achat d’un système de défense aérienne à plusieurs milliards de dollars. Pendant des semaines, les négociateurs américains et français avaient ardemment courtisé l’accord. Mais à l’approche de la date limite, le Pentagone a soudainement perdu tout intérêt. « Nous ne comprenions pas pourquoi », m’a confié un entrepreneur qui suivait les discussions. « Cela semblait une évidence, mais ils n’étaient tout simplement pas motivés. » Puis, lors d’un appel plus tôt ce mois-ci avec le département d’État, Elbridge Colby, secrétaire adjoint à la Défense, a déclaré qu’il ne voyait pas l’intérêt de certaines ventes d’armes à l’étranger, selon deux responsables de l’administration informés de la discussion. Il a ajouté qu’il n’aimait pas l’idée de vendre des Patriots — capables d’intercepter des missiles — au Danemark, car ils sont en nombre limité et devraient être réservés aux États-Unis en cas de besoin. (Ces responsables, comme d’autres à qui j’ai parlé, ont exigé l’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à discuter d’une situation aussi sensible et évolutive.) Ces propos ont surpris certains diplomates, mais ils ont rapidement appris que le Danemark n’était pas le seul pays concerné. Des responsables actuels et anciens de l’administration m’ont indiqué que le Pentagone a identifié certaines armes comme étant en pénurie et bloque désormais les nouvelles demandes européennes pour ces systèmes. Personne ne savait clairement combien de temps durerait ce gel, combien d’armes étaient concernées, ni si la liste pourrait s’élargir. Peu d’exemptions seront accordées. Des inquiétudes au sujet de la pénurie de Patriots existent depuis des mois : les États-Unis ne disposeraient que d’environ 25 % des missiles intercepteurs nécessaires aux plans militaires du Pentagone, selon des responsables de la Défense. Mais le Patriot n’a pas vraiment d’équivalent européen, ce qui en fait un système précieux et très demandé sur un continent désormais préoccupé par la menace aérienne, une crainte confirmée aujourd’hui après que l’Estonie, membre de l’OTAN, a signalé une violation de son espace aérien par des avions militaires russes. Si le gel devait durer, il risquerait de créer de nouvelles fractures avec les alliés, d’affaiblir leur défense alors que la Russie représente une menace immédiate, et de réduire l’influence militaire américaine en Europe. Ce changement signifierait également la perte de milliards de dollars de recettes publiques et privées, moins d’emplois dans l’industrie de la défense, un frein à l’expansion de la production et à la recherche et développement. Finalement, le Danemark a signé la semaine dernière un contrat de 9,1 milliards de dollars pour l’achat de systèmes de défense aérienne longue portée d’un consortium franco-italien, et de systèmes de moyenne portée venant de Norvège, d’Allemagne ou de France. Il s’agit du plus grand achat d’armes jamais effectué par le pays. (RTX, l’entreprise anciennement connue sous le nom de Raytheon, qui fabrique le Patriot, n’a pas répondu aux demandes de commentaires.) Les ventes d’armes constituent depuis longtemps un outil essentiel de la politique étrangère américaine : elles permettent de protéger les intérêts de sécurité nationale en renforçant les capacités de défense des alliés. Les États-Unis ont commencé à vendre des équipements militaires aux nations jugées amies au plus fort de la guerre froide, afin de consolider leurs alliances et d’étendre leur influence à l’étranger. Les missiles antinavires, lance-roquettes et avions de chasse américains renforcent la capacité de Taïwan à se défendre contre une invasion chinoise. Les ventes à Israël, bien que controversées, ont permis de protéger le pays de nombreuses attaques, y compris celles récentes du Hamas et de l’Iran. Et c’est grâce aux systèmes de défense aérienne et antichars américains, ainsi qu’aux blindés et autres pièces d’artillerie — achetés par des pays européens et transférés à l’Ukraine — que Kyiv n’a pas cédé face à l’invasion à grande échelle de la Russie. Ce ne sont là que quelques exemples des 117,9 milliards de dollars de transferts réalisés au cours de l’exercice fiscal 2024. Mais les priorités ont changé à mesure que des partisans de « l’Amérique d’abord » occupent les hautes sphères de la deuxième administration Trump. Celle-ci semble vouloir privilégier la reconstitution des stocks américains plutôt que ses relations avec ses alliés de longue date. Pourtant, il est inhabituel qu’une décision aussi cruciale soit prise sans l’avis approfondi de plusieurs agences gouvernementales, notamment le département d’État. Kingsley Wilson, porte-parole du Pentagone, a qualifié d’« absurde » toute suggestion selon laquelle Colby mettrait en œuvre une politique en secret, ajoutant qu’il « vit et respire la coopération avec ses collègues inter-agences et du Département de la Guerre » (Trump a donné ce « titre secondaire » au DoD). Wilson n’a pas répondu aux questions concernant un éventuel gel des commandes européennes. Michael Needham, conseiller du département d’État, a rejeté l’idée que ce dernier ait été pris au dépourvu. « Quiconque tente de créer l’image d’un fossé entre le département d’État et le Département de la Guerre le fait parce qu’il s’oppose à l’agenda America First du président Trump », a-t-il déclaré dans une réponse écrite. Des responsables et observateurs de l’administration expliquent que ce changement reflète la conviction de Colby que la Chine est le seul pays ayant l’ambition, les ressources et la puissance militaire nécessaires pour détrôner les États-Unis en tant que première superpuissance mondiale. Selon lui, le seul moyen de contrer cette ambition est que les États-Unis concentrent tous leurs efforts sur la sécurisation du Pacifique occidental — potentiellement au détriment de la sécurité européenne. Plusieurs pays européens ont envoyé une partie de leurs meilleures armes à l’Ukraine pour l’aider à repousser l’invasion russe, et comptaient sur les armes américaines pour reconstituer leurs stocks. Trump pousse les membres de l’OTAN à assumer davantage la charge de leur sécurité. Les discussions actuelles sur un gel n’incluraient pas les armes destinées directement à l’Ukraine, qui passent par un autre programme. (Ces livraisons avaient néanmoins été brièvement suspendues cet été, surprenant les responsables habituellement associés à ce type de décisions.) « Nous disons aux Européens d’envoyer des armes à l’Ukraine et d’acheter des remplaçants, mais ensuite nous leur disons : “Vous ne pouvez pas les avoir” », explique Mark Cancian, colonel des Marines à la retraite et conseiller principal au Center for Strategic and International Studies. « Nous leur disons aussi de se défendre, mais nous leur refusons les moyens nécessaires pour le faire. » La guerre en Ukraine a mis à rude épreuve les stocks non seulement aux États-Unis, mais aussi en Europe, suscitant des débats sur la revitalisation de la base industrielle de défense. L’une des armes les plus demandées par l’Ukraine est le Patriot, le système envisagé par le Danemark. Son usage intensif en Ukraine et en Israël a encore accentué les inquiétudes, conduisant au gel actuel des exportations. « Cela sape la sécurité de nos alliés européens », affirme Cancian, « mais l’administration actuelle accorde beaucoup moins de priorité à leur sécurité que les précédentes. » Les défenseurs des ventes d’armes affirment qu’elles permettent de financer l’expansion des lignes de production et la R&D. Boeing, par exemple, a pu produire le F-15EX, une version modernisée du F-15, grâce à une commande de plusieurs milliards de dollars de l’Arabie saoudite. Les exportations bénéficient aussi d’un fort soutien au Congrès, où les élus apprécient les emplois qu’elles créent dans leurs circonscriptions. Cela pourrait suffire, à terme, à relancer les ventes. Mais Cara Abercrombie, secrétaire adjointe à la Défense pour les acquisitions sous Biden, a estimé que même un simple ralentissement des ventes conduirait inévitablement les alliés à se tourner ailleurs. « Si vous êtes un pays européen inquiet à l’idée que des missiles ou des drones russes pénètrent votre espace aérien, vous voulez être certain d’avoir des intercepteurs en stock », a-t-elle dit. « Si on vous dit que l’attente de deux ans devient une attente de cinq ans, vous serez très incité à chercher d’autres alternatives. » 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre "Ces raisins sont trop verts, et bons pour des goujats" 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre CEMAAE --> https://www.linkedin.com/posts/cemaae_mamba-activity-7375092389549604864-gnhI?utm_source=share&utm_medium=member_ios&rcm=ACoAAExn3P8BswMLQ6bkYKWzhAKc8Yj3YtjQhCM La défense sol-air à l’épreuve de la haute intensité Hier s’est achevé à Avord l’exercice SAPHIR, pour la première fois conduit dans le domaine de la défense sol-air. Pendant 15 jours, les Aviateurs ont testé leur réactivité et leur capacité à maximiser la disponibilité du système Mamba, un des piliers de notre défense. La défense Sol-Air, notre bouclier. Elle protège le territoire national et nos forces déployées, en neutralisant les menaces aériennes, dans une approche où moyens sol-air et air-air se complètent pour former les mailles de notre filet défensif. Des systèmes de Guerre Électromagnétique y contribueront également dans le futur. Un impératif stratégique. Le retour de la guerre en Europe et l’évolution des menaces imposent de moderniser nos systèmes et de renforcer nos moyens. Les SAMP/T de nouvelle génération viendront bientôt remplacer nos systèmes actuels, contribuant à une défense multicouche encore plus robuste et plus réactive. Une ambition Européenne. Développer nos capacités sol-air, c’est donner à l’Europe les moyens d’assurer sa sécurité et son autonomie stratégique. Cette ambition s'appuie sur la coopération avec nos alliés : aux côtés de l’Italie aujourd’hui, avec le Danemark demain. Un esprit de combat. Se préparer à l’hypothèse d’un engagement de haute intensité, c’est durcir notre préparation opérationnelle et assumer une véritable culture du risque, désormais au cœur des méthodes de nos mécaniciens œuvrant pour la disponibilité des systèmes opérationnels. C’est aussi cela, l’esprit SAPHIR : s’entraîner comme l’on combat. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre (modifié) Il y a 4 heures, Titus K a dit : Le nouveau récit du coté US c'est que la Patriot n'a pas vraiment perdu l'appel d'offre contre le SAMP/T NG ... c'est juste que ca les interressait plus vraiment d'en exporter Donc pas de panique, le matériel US est toujours supérieur ! Les États-Unis suspendent discrètement certaines ventes d’armes à l’Europe https://www.theatlantic.com/national-security/archive/2025/09/arms-sale-europe-trump-colby-ukraine/684274/ Dans le cadre de l’agenda « America First », le département de la Défense constitue des stocks d’armes. Le premier indice d’un changement dans l’approche américaine concernant la vente d’équipements militaires à l’Europe est apparu lorsque le Danemark s’est approché d’une décision sur l’achat d’un système de défense aérienne à plusieurs milliards de dollars. Pendant des semaines, les négociateurs américains et français avaient ardemment courtisé l’accord. Mais à l’approche de la date limite, le Pentagone a soudainement perdu tout intérêt. « Nous ne comprenions pas pourquoi », m’a confié un entrepreneur qui suivait les discussions. « Cela semblait une évidence, mais ils n’étaient tout simplement pas motivés. » Puis, lors d’un appel plus tôt ce mois-ci avec le département d’État, Elbridge Colby, secrétaire adjoint à la Défense, a déclaré qu’il ne voyait pas l’intérêt de certaines ventes d’armes à l’étranger, selon deux responsables de l’administration informés de la discussion. Il a ajouté qu’il n’aimait pas l’idée de vendre des Patriots — capables d’intercepter des missiles — au Danemark, car ils sont en nombre limité et devraient être réservés aux États-Unis en cas de besoin. (Ces responsables, comme d’autres à qui j’ai parlé, ont exigé l’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à discuter d’une situation aussi sensible et évolutive.) Ces propos ont surpris certains diplomates, mais ils ont rapidement appris que le Danemark n’était pas le seul pays concerné. Des responsables actuels et anciens de l’administration m’ont indiqué que le Pentagone a identifié certaines armes comme étant en pénurie et bloque désormais les nouvelles demandes européennes pour ces systèmes. Personne ne savait clairement combien de temps durerait ce gel, combien d’armes étaient concernées, ni si la liste pourrait s’élargir. Peu d’exemptions seront accordées. Des inquiétudes au sujet de la pénurie de Patriots existent depuis des mois : les États-Unis ne disposeraient que d’environ 25 % des missiles intercepteurs nécessaires aux plans militaires du Pentagone, selon des responsables de la Défense. Mais le Patriot n’a pas vraiment d’équivalent européen, ce qui en fait un système précieux et très demandé sur un continent désormais préoccupé par la menace aérienne, une crainte confirmée aujourd’hui après que l’Estonie, membre de l’OTAN, a signalé une violation de son espace aérien par des avions militaires russes. Si le gel devait durer, il risquerait de créer de nouvelles fractures avec les alliés, d’affaiblir leur défense alors que la Russie représente une menace immédiate, et de réduire l’influence militaire américaine en Europe. Ce changement signifierait également la perte de milliards de dollars de recettes publiques et privées, moins d’emplois dans l’industrie de la défense, un frein à l’expansion de la production et à la recherche et développement. Finalement, le Danemark a signé la semaine dernière un contrat de 9,1 milliards de dollars pour l’achat de systèmes de défense aérienne longue portée d’un consortium franco-italien, et de systèmes de moyenne portée venant de Norvège, d’Allemagne ou de France. Il s’agit du plus grand achat d’armes jamais effectué par le pays. (RTX, l’entreprise anciennement connue sous le nom de Raytheon, qui fabrique le Patriot, n’a pas répondu aux demandes de commentaires.) Les ventes d’armes constituent depuis longtemps un outil essentiel de la politique étrangère américaine : elles permettent de protéger les intérêts de sécurité nationale en renforçant les capacités de défense des alliés. Les États-Unis ont commencé à vendre des équipements militaires aux nations jugées amies au plus fort de la guerre froide, afin de consolider leurs alliances et d’étendre leur influence à l’étranger. Les missiles antinavires, lance-roquettes et avions de chasse américains renforcent la capacité de Taïwan à se défendre contre une invasion chinoise. Les ventes à Israël, bien que controversées, ont permis de protéger le pays de nombreuses attaques, y compris celles récentes du Hamas et de l’Iran. Et c’est grâce aux systèmes de défense aérienne et antichars américains, ainsi qu’aux blindés et autres pièces d’artillerie — achetés par des pays européens et transférés à l’Ukraine — que Kyiv n’a pas cédé face à l’invasion à grande échelle de la Russie. Ce ne sont là que quelques exemples des 117,9 milliards de dollars de transferts réalisés au cours de l’exercice fiscal 2024. Mais les priorités ont changé à mesure que des partisans de « l’Amérique d’abord » occupent les hautes sphères de la deuxième administration Trump. Celle-ci semble vouloir privilégier la reconstitution des stocks américains plutôt que ses relations avec ses alliés de longue date. Pourtant, il est inhabituel qu’une décision aussi cruciale soit prise sans l’avis approfondi de plusieurs agences gouvernementales, notamment le département d’État. Kingsley Wilson, porte-parole du Pentagone, a qualifié d’« absurde » toute suggestion selon laquelle Colby mettrait en œuvre une politique en secret, ajoutant qu’il « vit et respire la coopération avec ses collègues inter-agences et du Département de la Guerre » (Trump a donné ce « titre secondaire » au DoD). Wilson n’a pas répondu aux questions concernant un éventuel gel des commandes européennes. Michael Needham, conseiller du département d’État, a rejeté l’idée que ce dernier ait été pris au dépourvu. « Quiconque tente de créer l’image d’un fossé entre le département d’État et le Département de la Guerre le fait parce qu’il s’oppose à l’agenda America First du président Trump », a-t-il déclaré dans une réponse écrite. Des responsables et observateurs de l’administration expliquent que ce changement reflète la conviction de Colby que la Chine est le seul pays ayant l’ambition, les ressources et la puissance militaire nécessaires pour détrôner les États-Unis en tant que première superpuissance mondiale. Selon lui, le seul moyen de contrer cette ambition est que les États-Unis concentrent tous leurs efforts sur la sécurisation du Pacifique occidental — potentiellement au détriment de la sécurité européenne. Plusieurs pays européens ont envoyé une partie de leurs meilleures armes à l’Ukraine pour l’aider à repousser l’invasion russe, et comptaient sur les armes américaines pour reconstituer leurs stocks. Trump pousse les membres de l’OTAN à assumer davantage la charge de leur sécurité. Les discussions actuelles sur un gel n’incluraient pas les armes destinées directement à l’Ukraine, qui passent par un autre programme. (Ces livraisons avaient néanmoins été brièvement suspendues cet été, surprenant les responsables habituellement associés à ce type de décisions.) « Nous disons aux Européens d’envoyer des armes à l’Ukraine et d’acheter des remplaçants, mais ensuite nous leur disons : “Vous ne pouvez pas les avoir” », explique Mark Cancian, colonel des Marines à la retraite et conseiller principal au Center for Strategic and International Studies. « Nous leur disons aussi de se défendre, mais nous leur refusons les moyens nécessaires pour le faire. » La guerre en Ukraine a mis à rude épreuve les stocks non seulement aux États-Unis, mais aussi en Europe, suscitant des débats sur la revitalisation de la base industrielle de défense. L’une des armes les plus demandées par l’Ukraine est le Patriot, le système envisagé par le Danemark. Son usage intensif en Ukraine et en Israël a encore accentué les inquiétudes, conduisant au gel actuel des exportations. « Cela sape la sécurité de nos alliés européens », affirme Cancian, « mais l’administration actuelle accorde beaucoup moins de priorité à leur sécurité que les précédentes. » Les défenseurs des ventes d’armes affirment qu’elles permettent de financer l’expansion des lignes de production et la R&D. Boeing, par exemple, a pu produire le F-15EX, une version modernisée du F-15, grâce à une commande de plusieurs milliards de dollars de l’Arabie saoudite. Les exportations bénéficient aussi d’un fort soutien au Congrès, où les élus apprécient les emplois qu’elles créent dans leurs circonscriptions. Cela pourrait suffire, à terme, à relancer les ventes. Mais Cara Abercrombie, secrétaire adjointe à la Défense pour les acquisitions sous Biden, a estimé que même un simple ralentissement des ventes conduirait inévitablement les alliés à se tourner ailleurs. « Si vous êtes un pays européen inquiet à l’idée que des missiles ou des drones russes pénètrent votre espace aérien, vous voulez être certain d’avoir des intercepteurs en stock », a-t-elle dit. « Si on vous dit que l’attente de deux ans devient une attente de cinq ans, vous serez très incité à chercher d’autres alternatives. » C'est vrai, c'est la seule raison, d'ailleurs vendre des F35 aux européens alors que nous sommes en manques de moteurs... ? . Modifié le 20 septembre par gargouille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre il y a une heure, gargouille a dit : C'est vrai, c'est la seule raison, d'ailleurs vendre des F35 aux européens alors que nous sommes en manques de moteurs... ? . Ça, c'est potentiellement la prochaine blague ... Mais on en est pas là. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) le 20 septembre Share Posté(e) le 20 septembre Il y a 4 heures, Titus K a dit : CEMAAE --> https://www.linkedin.com/posts/cemaae_mamba-activity-7375092389549604864-gnhI?utm_source=share&utm_medium=member_ios&rcm=ACoAAExn3P8BswMLQ6bkYKWzhAKc8Yj3YtjQhCM La défense sol-air à l’épreuve de la haute intensité Hier s’est achevé à Avord l’exercice SAPHIR, pour la première fois conduit dans le domaine de la défense sol-air. Pendant 15 jours, les Aviateurs ont testé leur réactivité et leur capacité à maximiser la disponibilité du système Mamba, un des piliers de notre défense. La défense Sol-Air, notre bouclier. Elle protège le territoire national et nos forces déployées, en neutralisant les menaces aériennes, dans une approche où moyens sol-air et air-air se complètent pour former les mailles de notre filet défensif. Des systèmes de Guerre Électromagnétique y contribueront également dans le futur. Un impératif stratégique. Le retour de la guerre en Europe et l’évolution des menaces imposent de moderniser nos systèmes et de renforcer nos moyens. Les SAMP/T de nouvelle génération viendront bientôt remplacer nos systèmes actuels, contribuant à une défense multicouche encore plus robuste et plus réactive. Une ambition Européenne. Développer nos capacités sol-air, c’est donner à l’Europe les moyens d’assurer sa sécurité et son autonomie stratégique. Cette ambition s'appuie sur la coopération avec nos alliés : aux côtés de l’Italie aujourd’hui, avec le Danemark demain. Un esprit de combat. Se préparer à l’hypothèse d’un engagement de haute intensité, c’est durcir notre préparation opérationnelle et assumer une véritable culture du risque, désormais au cœur des méthodes de nos mécaniciens œuvrant pour la disponibilité des systèmes opérationnels. C’est aussi cela, l’esprit SAPHIR : s’entraîner comme l’on combat. Les images sont intéressantes. Dans l'ordre: Saphir (Avord), Roumanie, DGA EM Landes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre Je suis pas le seul a avoir tiqué sur cet article de the altlantic posté juste au-dessus ... L'article Atlantic oublie d'informer le lecteur que SAMP/T avait en fait dépassé Patriot en tant que favori pendant un certain temps et tente d'impliquer que la pause du côté américain a conduit les Français à obtenir la commande. Bonne tentative... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rasi Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre il y a 20 minutes, Titus K a dit : Je suis pas le seul a avoir tiqué sur cet article de the altlantic posté juste au-dessus ... Nous saurons dans quelques temps si il y a une part de vérité dans cet article, à savoir si les Belge choisissent le SAMP/T plutôt que le Patriot. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre (modifié) 1 hour ago, rasi said: Nous saurons dans quelques temps si il y a une part de vérité dans cet article, à savoir si les Belge choisissent le SAMP/T plutôt que le Patriot. Le SAMP/T part avec un handicap en Belgique vu que la compatibilité avec les Pays-Bas sera considérée comme importante. Si le SAMP/T est choisi, je serais honnêtement assez surpris. Modifié le 21 septembre par mehari 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre (modifié) il y a 58 minutes, mehari a dit : Le SAMP/T part avec un handicap en Belgique vu que la compatibilité avec les Pays-Bas sera considérée comme importante. Si le SAMP/T est choisi, je serais honnêtement assez surpris. Le blocage US sur le Patriot est un fait. Ils ne livrent plus. Ca n'empèche pas le SAMP-T d'être supérieur sur certains points. Il ne faudrait non plus sous-estimé les effets du programme européen SAFE. Modifié le 21 septembre par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre (modifié) il y a une heure, mehari a dit : Le SAMP/T part avec un handicap en Belgique vu que la compatibilité avec les Pays-Bas sera considérée comme importante. Si le SAMP/T est choisi, je serais honnêtement assez surpris. Je pense aussi, la cooperation dans ce domaine a à nouveau été discutée au parlement NL récemment. Par contre je me demande si Francken va directement contredire le Mindef Danois sur les délais/coûts/performance qui ont joué en la faveur du SAMP/T NG au Danemark, ca pourrait etre cocasse ! Modifié le 21 septembre par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-contributeur-majeur-succes-du-sampt-ng-selectionne Initialement conçu pour gérer munitions de la famille Aster (A30 B1 et A30 B1NT) dont Thales fournit l’autodirecteur, élément clé du guidage du missile, chaque section danoise du SAMP/T NG reposera sur le radar à balayage électronique actif, rotatif et multifonction Ground Fire de Thales, ainsi que sur le système de commandement et de contrôle (Module d'Engagement de Nouvelle Génération), dont Thales assure l’autorité de conception et qui est produit par Thales en coopération avec MBDA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) lundi à 08:53 Share Posté(e) lundi à 08:53 Il y a 11 heures, mehari a dit : Le SAMP/T part avec un handicap en Belgique vu que la compatibilité avec les Pays-Bas sera considérée comme importante. Si le SAMP/T est choisi, je serais honnêtement assez surpris. C'est vrai. Mais si tu pivotes du nord au sud, il y a aussi des intérêts à choisir le Mamba. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) lundi à 13:52 Share Posté(e) lundi à 13:52 https://www.fmn.dk/da/nyheder/2025/forsvarsministeren-afsatter-34-mia.-kroner-til-en-rakke-initiativer-under-accelerationsfonden/ 272 millions de DKK (36,5 millions €) pour avancer le recrutement du personnel de la défense aérienne terrestre. L’accélération du recrutement pour la défense aérienne terrestre découle des décisions prises d’acquérir en urgence des systèmes terrestres de défense aérienne à moyenne portée (décision prise avant l’été par les partis de l’accord de défense) ainsi que de l’acquisition d’un système permanent de défense aérienne terrestre, décidée à la mi-septembre. « Avec le système permanent de défense aérienne terrestre, les partis de l’accord de défense se sont entendus sur le plus gros investissement jamais réalisé dans la défense danoise. Il est absolument crucial que nous mettions aussi en place le cadre nécessaire pour développer cette capacité, notamment par un recrutement et une montée en puissance plus rapides du personnel. Avec cette décision, nous veillons à renforcer la puissance de combat de la défense danoise », conclut Troels Lund Poulsen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) lundi à 19:39 Share Posté(e) lundi à 19:39 Il y a 21 heures, Titus K a dit : Par contre je me demande si Francken va directement contredire le Mindef Danois sur les délais/coûts/performance qui ont joué en la faveur du SAMP/T NG au Danemark, ca pourrait etre cocasse ! Ce serait surtout facilement démontable. La FMS pour deux batteries Patriot était à 8,5 milliards de dollars, alors que l'intégralité du programme SAMP/SACP basé sur le SAMP/T NG plus un certain nombre de NASAMS/VL MICA/IRIS-T est budgété à hauteur de 9,1 milliards de dollars, dont 1 milliard de SACP. Sachant qu'on s'orienterait vers plus que deux batteries SAMP/T NG, ça me paraît compliqué de prétendre que le Patriot est moins cher... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) lundi à 19:46 Share Posté(e) lundi à 19:46 (modifié) Il y a 14 heures, LetMePickThat a dit : ça me paraît compliqué de prétendre que le Patriot est moins cher... Je te rejoins mais je pense que tu sous-estimes le personnage ... Révélation C'est indiscutable. Poutine n'a pas peur d'Eurofighter, du Rafale ou du Saab Gripen. Il a peur du F-35 car on ne le voit pas ! Il n'y a pas de discussion sur la supériorité de cet avion. Que ceux qui le disent viennent avec des preuves. Je parle de la performance. Contre 20 Rafales, il gagne. C'est ainsi. Ce débat est fatigant. Par ailleurs je cite Francken sur le budget alloué au duel SAMP/T NG - Patriot : Pour la troisième couche, il faut des anti-missiles balistiques de longue portée, et pour cela ce sera SAMP, franco-italien, ou les Patriots américains. Pour décider, on a relancé une étude approfondie. Au total on est entre 5 et 6 milliards. Modifié mardi à 10:26 par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) vendredi à 15:23 Share Posté(e) vendredi à 15:23 Je déplace ici un message mal posté par ailleurs: Le général Alexis Rougier m'a doublement perdu. Quelqu'un a-t-il plus d'information ? https://youtu.be/d-vCEMMesDA?t=3436 De quel système dédié parle-t-il pour l'interception haute d'objets peu mobiles ? Ensuite, je me suis probablement fait des idées mais je pensais que pour l'asn4g on cherchait à maximiser les chances d'évitement depuis le sol et l'espace et donc, pour éviter le contre depuis le sol, monter en altitude et augmenter la vitesse. Dans mon imaginaire, ca voulait dire aller suffisamment haut et vite en restant sous le seuil d'ionisation de l'oxygène. Mais là les bras m'en tombent, 20 a 30 km d'altitude 'seulement' ? https://youtu.be/d-vCEMMesDA?t=3260 @LetMePickThat peut-être ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) vendredi à 16:13 Share Posté(e) vendredi à 16:13 (modifié) @LetMePickThat C'est le Kronos GM HP qu'on voit ici à gauche déployé en Estonie ? Est-ce qu'il est déjà compatible avec le SAMP/T non NG déployé sur place ? Modifié vendredi à 16:15 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Il y a 15 heures, Myrtil a dit : De quel système dédié parle-t-il pour l'interception haute d'objets peu mobiles ? Pour ces cibles-là, la France a déjà démontré une expertise, avec des systèmes existants... Il y a 14 heures, Titus K a dit : @LetMePickThat C'est le Kronos GM HP qu'on voit ici à gauche déployé en Estonie ? Est-ce qu'il est déjà compatible avec le SAMP/T non NG déployé sur place ? C'est effectivement un KGMHP. Pas compatible avec le SAMP/T Block 1 à ma connaissance. En revanche, c'est un radar IP donc on peut tout à fait le connecter à un C2 externe et s'en servir comme radar de surveillance aérienne classique. Possible aussi que ce soit du test d'opportunité en environnement froid, ou tout simplement de la com'. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 18 heures, Myrtil a dit : Dans mon imaginaire, ca voulait dire aller suffisamment haut et vite en restant sous le seuil d'ionisation de l'oxygène. Mais là les bras m'en tombent, 20 a 30 km d'altitude 'seulement' ? Faut surtout qu'il y ait suffisamment d'air pour faire fonctionner le stato Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures 7 hours ago, hadriel said: Faut surtout qu'il y ait suffisamment d'air pour faire fonctionner le stato Il y a une altitude a partir de laquelle le densite du comburant varie fortement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 5 minutes, Myrtil a dit : Il y a une altitude a partir de laquelle le densite du comburant varie fortement ? https://www.eoas.ubc.ca/courses/atsc113/flying/met_concepts/02-met_concepts/02a-std_atmos-P/index.html Un des souci c'est la compression. Plus tu compresse de l'air, plus il chauffe. Plus il chauffe plus la masse volumique chute pour une pression identique. Donc la compression c'est un peu la double peine. Tu voles de l'énergie au moteur pour compresser - comme une compresseur volumétrique de voiture -, et en plus plus tu compresse, moins c'est efficace - une partie de l'énergie que tu dépense finis en température pas en pression -. En automobile pour éviter c'est pénalité, on utilise de l'énergie perdu pour la compression - l'échappement qui est non propulsif -, et on refroidi fortement l'air apres compression via de très gros échangeur avant de l'envoyer dans le cylindre. En aéronautique il n'y a pas d'énergie perdue récupérable plus que ca pour la compression. Installer un gros échangeur post-compression n'est pas une chose simple. Le plus simple ... c'est d'augmenter la vitesse, pour qu'on est en entré une pression dynamique déjà élevée, d’où les engins rapide qui ne nécessite plus de compresseur passé une certaine vitesse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures (modifié) 7 minutes ago, g4lly said: https://www.eoas.ubc.ca/courses/atsc113/flying/met_concepts/02-met_concepts/02a-std_atmos-P/index.html Et donc ou situes-tu la chute (pour le comburant lui meme) ? Edit, pas vu la reponse en entier, je ne voyais que le lien Modifié il y a 12 heures par Myrtil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Ici l'évolution de la température avec la compression. On passe ici d'environ 0°C à 3/400°C juste par compression ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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