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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Oui, c'est pour çà que Medvedev se saborde en déclarations ridicules depuis le début, pour ne pas représenter une menace pour Poutine, celui qui serait la façade acceptable d'un clan en Russie qui pourrait décider un jour de renverser le chef. Effectivement, personne n'a parlé de défections quand les 219 congressmen and women républicains confirment régulièrement avoir complètement tourné le dos à la doctrine Reaganienne, notoirement peu suspecte de sympathie envers la Russie. J'en parle ici, j'ai hésité avec le fil renseignement Fr aussi. Difficile de croire que nos agences ne sont au courant de rien. Moyennement, ça laisse beaucoup à désirer ces dernières années. Il n'y a cas voir le ballet des "anciens de la DGSE" qu'on laisse s'exprimer librement sur Thinkerview et compagnie, pour que le doute soit franchement permis. Non celui d'une incompétence, mais d'une forme de complicité difficile à avouer. Qui expliquerait d'ailleurs entre autre la grande mansuétude politique dont la France s'est illustrée à l'encontre de la Russie. Je rappelle qu'un mec qui est passé par les service (Conesa, Juillet, Dénécé etc...) reste à vie membre de son service. Ca n'existe pas un ancien des services. Tout juste vous pouvez dire que vous n'êtes plus membres actifs, mais que si un jour le téléphone sonne et vous intime une injonction, grand fou celui qui n'y obéirait pas. Ce sont les règles. Donc la clique de ceux qui s'expriment librement et son confortablement installés, oui elle pose la question du rôle que joue nos services. Je rappelle que contrairement aux US, le contrôle des services de façon indépendante du pouvoir politique, est très très limitée chez nous.
  2. A croire que le changement de ton diplomatique de la France de ces derniers temps commencent à se matérialiser par un alimentation toujours plus fréquentes des journalistes en information sur le degré de pénétration des Russes dans les institutions Françaises. D'abord Olesya Orlenko, dont la couverture dit qu'elle était historienne et journaliste. Elle fut traductrice au Monde diplomatique et à l'Humanité, se disait communiste anti-Poutine, et sa légende comportait pourtant des failles facilement identifiables. Un travail que les rédaction concernées admettent ne pas avoir entrepris. Embarrassant quand on est un journal. Et toujours sidérant de légèreté de voir que des journalistes aient oublié l'adage qui veut que "si c'est gratuit, c'est vous le produit". Olesya n'a pas couté un rouble à aux journaux pour qui elle fournissait des articles et des traductions. Extraits (et source, article du Point: https://archive.is/Ry4o5) On reste dans le journalisme avec Mikhail Gamandiy-Egorov, un spécialiste de l'influence ayant travaillé pour Prigozhine, et vraisemblablement rattaché au GRU. Plus inquiétant encore, son recrutement a été forcé en quelque sorte à l'ESJ, par Guillaume Jobin, le dirigeant de cette école de journalisme à Paris. Cela pose la question de la loyauté et/ou de la corruption de certaines élites, vis à vis des intérêts russes. Deux mois après l'arrivée d'Egorov, l'école signe un partenariat avec la « faculté des sciences sociales et de la communication de masse » de Moscou, un institut dépendant du Kremlin... Tout cela certainement en faveur du progrès des sciences sociales. Sans surprise, l'homme a ensuite œuvré en Afrique pour y monter le sentiment anti-français, fort de son CV blanchi et de sa légitimité de professeur d'école parisienne. https://archive.is/sp1iL
  3. Général Mantray-Trécond, axe de Zaporizhia, au rapport ! (fin de la vidéo)
  4. Faudrait pas non plus faire croire qu'un extrême ou un autre, arrivé au pouvoir en France, le serait essentiellement pour opposition au soutien à l'Ukraine. Et puis rien ne les empêchera à terme de dénoncer les accords: il faudra juste l'assumer publiquement, comme dans une démocratie normale ou les responsables sont responsabilisés. Ca a bardé cette nuit avec la 79e brigade d'assaut aéroportée.
  5. Y'a quand même deux choses assez dérangeantes sur cette vidéo: la présence confirmée de 2 russes sur les 3 personnes, et le fait qu'ils pensent sérieusement pouvoir réparer la brouette qui a subi une attaque de drone et a un trou grand comme l'agglomération de Moscou au milieu capot.
  6. En réalité l'essentiel de ces accords est déjà applicable, lisez ne serait-ce que le sommaire pour comprendre que ça vient officialiser et synthétiser nos divers discours dernièrement (sur la reconstruction, la coopération industrielle, l'échange de renseignement, les poursuites judiciaires, l'aide humanitaire, la formation des soldats etc...). Ca permettra aussi de résister à un changement de majorité politique, si vous voyez ce que je veux dire. Seul le volet "agression future" est effectivement un peu alambiqué. Mais quand on y pense de toute façon, depuis combien de temps l'Ukraine était agressée ? Au moins depuis 8 ans et l'annexion de la Crimée, alors ce n'est pas nouveau et certainement pas due à ces accords que la Russie ne solde jamais ses contentieux.
  7. Eh bien, pour la France, rien de secret défense tout est public, et franchement, beaucoup de banalités non contraignantes. Ce qui est cocasse, c'est qu'on prévoie des possibilités d'agir "en cas d'agression future", mais pas pour la présente. Ironique quand on sait que c'est la première, et peut être qui sait, la dernière... https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/16/accord-de-cooperation-en-matiere-de-securite-entre-la-france-et-lukraine#moduleAnchor-222724 Les russes témoignent d'un usage important de HPDA2, qui a été largement employée dans la défense d'Adiivka.
  8. Mais c'est pas grave, le Nuke nous protège et nous avons absolument pas besoin d'une dissuasion conventionnelle forte en France.
  9. Un petit rappel pas inutile que si l'Ukraine passe des commandes mais n'a pas d'argent, la Russie nous a joyeusement dépouillé de ce qu'on avait investi chez elle. Et à la fin, qui est-ce qu'on a enrichi ? " Grâce à la vente au rabais de leurs actifs, de nouveaux empires russes se sont formés, avec à leur tête des oligarques proches du Kremlin." https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/22/guerre-en-ukraine-le-fiasco-du-depart-des-entreprises-francaises-de-russie_6217867_3234.html
  10. En principe oui (pour ce que tu dis des plans de retraites), mais en pratique même dans un régime par répartition, l'Etat viendra toujours équilibrer le système par des subventions ou des modulations à la source des cotisations versés, comme c'est le cas pour les fonctionnaires, où l'état employeur verse en proportion plus que l'employeur privé. Ca participe à l'endettement explicite mais quand la décision (politique) n'est pas encore prise, il y a une dette implicite, que l'organisation du système par répartition n'efface pas pour autant. Je doute que dans un système complètement par capitalisation, de l'argent sera déboursé (par je ne sais pas qui) pour payer les retraites de ceux n'ayant pas épargné. En revanche, je suis d'accord qu'il existe une dette implicite énorme sur ces retraités, qui viendra considérablement limiter leur liberté de dépenses, en dépit du fait qu'ils ne sont pas endettés à proprement parler. Quant aux assurances, mon point était plus simple et consistait à dire que les obligations d'assurance en France sont multiples, et transitionnent souvent par un système public (chômage) ou 90% public 10% privé (santé). Augmentant par ainsi la visibilité explicite de l'endettement et réduisant l'implicite.
  11. Je suis partagé sur la question, je pense qu'on manque beaucoup de contexte. Est-ce que la commande à la Turquie se serait faite au détriment de commandes à des industriels Européens, permettant de faire monter en puissance et de façon pérenne l'autonomie stratégique de l'Union, au bénéfice d'une livraison plus rapide et à court terme ? Est-ce qu'on a refusé et la commande à la Turquie et l'augmentation de façon plus volontariste notre production ? Est-on au déjà au maximum de ce qu'on pourrait faire sur sol Européen ? Sur ce dernier point, j'ai quand même quelques doutes. Qu'on refuse les achats à la Turquie, c'est une chose, c'est compréhensible. Mais je ne vois pas où ça finance la remontée en puissance chez nous à domicile. Est-ce qu'on a fait un coup purement politicien ou est-ce pour servir une vision industrielle souveraine plus large ? J'aimerais croire que oui, mais j'ai quelques doutes quand même.
  12. En même temps, on a rarement vu un particulier ou une boite privée acheter des casques par millions ou des fusils mitrailleurs par dizaines de milliers. Donc attendre qu'un ou plusieurs états viennent payer la facture de matériels qui ne se vendent que d'état à état, je ne vois pas vraiment ou est naïveté ou la bisounours attitude. Sauf si tu n'as aucun problème à ce que l'Europe envisage d'acheter des drones Turcs inutilisables en Ukraine sur fonds Européens, au détriment d'un armement (un des rares) fabriqué chez nous. Accessoirement hein, on rappellera qu'une des raisons de la chute de la féodalité, portait sur les moyens financiers et technologiques toujours plus importants qu'il fallait accorder à l'armement (l'artillerie notamment), de sorte que chaque petit roitelet ne pouvait plus suivre le rythme et se sont retrouvés contraints à s'adosser à un état central puissant. Signant de facto leur mort politique. Alors comparer nos situations individuelles et nos moyens forcément comptés avec ceux des états, pour redécouvrir ensuite les raisons de la fin de la féodalité et le fondement des états modernes, ce n'était pas vraiment une démonstration d'une grande pertinence. Accessoirement et puisqu'à ce stade donc, plus personne ne discute la nécessité qu'un acteur étatique paie la commande, et ce ne peut être l'Ukraine par ses moyens limités, je tenais à souligner que pour 36m on avait peut être de quoi reconstituer une ligne d'assemblage d'armes de petits calibres, une compétence et des installations que l'on n'avait plus depuis la fin du FAMAS.
  13. Des difficultés pour financer 36 millions d'euros, dans la seule ETI qui nous permettrait de garder quelques billes sur les armes de guerre de petit calibre. Il y a vraiment des situations que je ne comprends pas...
  14. Ce sont les politiques qui décident des orientations budgétaires et des commandes. Et ils sont moins bêtes qu'on ne le pense en général. Après, les technos ont pu aiguiller certaines priorités, du genre les munitions "intelligentes" et la guerre "propre" plutôt que la poudre et l'acier. Mais ils n'ont fait que présenter des propositions d'arbitrage, dans un contexte imposé et politiquement décidé. A part le million d'obus, on ne connait pas trop l'état des échanges industriels entre la Russie et la CdN. Le million peut vite partir effectivement, mais il peut être vite rechargé par une CdN toujours en manque de devise, sur un produit basique qu'elle sait fabriquer en masse et pour pas cher.
  15. Murz, un des plus célèbres milblogger Russe, aurait commis un suicide après son post sur les pertes Russes à Avdiivka, que je relatais ici.
  16. Beaucoup moins je pense que ce que tu décris pour l'Allemagne, nous avons plutôt tendance à être multi-assurés et contraints de l'être, plutôt que l'inverse. Ca se voit dans nos statistiques nationales, mais la part des coûts et investissements cachés que l'état doit consentir est très faible. Le système Français conduit à rapatrier énormément de dettes dans le domaine public, là ou elle serait d'ordre privée dans d'autres pays (frais de santé, études supérieures) et le système uniformise considérablement les situations (par le haut) en rendant obligatoire les cotisations et affiliation à chaque étape de la vie (assurance santé étudiante, parfois cumulé avec le régime général si l'étudiant travaille, assurance-vie quand on est salarié etc...). à 135% d'endettement aux US, les américains n'ont que très peu payé à ce stade l'éducation et la santé.
  17. Très intéressant cet article, dans le fond et la forme. Pour la forme, première fois que je lis un long paragraphe sur le flou des sources, le brouillard de guerre et les principales méthodes estimatoires (nécrologies, renseignements occidentaux, prothèses commandées, open source et véhicules détruits etc...). Je retiens les informations suivantes: - entre 107 et 120k Russes tués, pour un total de 320 à 350k mis hors de combat. Mediazona a documenté l'identité réelle de 44k tués et un économiste Russe, se basant sur les pensions versés pour décès ou invalidité, affirme pour la seule année 2023, 50k tués et le double de blessés - Entre 60 et 70k tués coté Ukrainiens, pour un total de 170k mis hors de combat - Les civils Ukrainiens font l'objet d'un consensus entre l'ONU et Kiev: 10 500 tués depuis le début de la guerre, pour les zones sous contrôle de Kiev. L'article précise bien qu'il existe une énorme inconnue pour les zones sous contrôle Russe, dont Marioupol en est l'exemple le plus flagrant (jusqu'à 50k morts redoutés). Autre chiffre intéressant: sur ces 10 500 tués, 3 000 ont été exécutés par les Russes, dont les localités qui ont été sous leur contrôle.
  18. On n'arrive déjà pas à aligner une page de topic par char russe détruit.... Libre à nous (et à toi) d'en accorder plus à la masse des sans choix. Il y a dans mon fil d'actualité Twitter une vidéo de 6 puis 2 prisonniers Ukrainiens qui ont été filmés exécutés par les Russes à Avdiivka, crois moi que j'ai eu une pensée bien émue pour eux et les autres. Je ne jugerais pas trop durement celui qui, étant Russe a pourtant contribué à neutraliser deux pilotes / techniciens + une voilure tournante, sans compter sa propre personne par défection, puis a ensuite fait le choix de s'éloigner de cette guerre. Si seulement 10% en faisait de même, la guerre serait pliée pour l'Ukraine.
  19. L'attaque d'une usine d'optiques avait été donnée pour cause dans la réduction observée des vidéos et supposée, des lancements de lancets. Cela s'est passé sur le sol Européen, ce qui prouve encore une fois qu'on ne fait pas très dissuasif. Ce genre de personnage, peu importe leur motivation, œuvre pour l'Ukraine et c'était notre devoir de le protéger un minimum (après, il a manqué de la prudence la plus élémentaire, en quittant l'Ukraine pour l'Espagne. Biarritz n'est pas loin, c'est truffé d'agents russes). Quand on pense qu'à coté de çà, on interdit aux Ukrainiens de se servir de nos armes sur sol Russe. Ca pourrait être une digue à faire sauter en représailles.
  20. Tout cet article est très spéculatif et conditionnel. D'autant plus qu'il explore une solution complexe et très coûteuse en infrastructures, l'exploitation des gisements du grand nord avec exportation par GNL, sans adresser la première question qui devait être posée au préalable : pour servir quel marché, à quel prix et en avançant quels investissements ? Je rappelle qu'à date, pourtant beaucoup plus simple à mettre en œuvre, les Chinois ont dit non à PS2. Aux prix actuels du gaz et les investissements colossaux qu'il faudrait consentir pour extraire et vendre du gaz à coût marginal élevé, je ne vois absolument pas les russes se lancer dans les investissements suggérés ci-dessus. Ils en ont ni les moyens, ni les marchés ni les technos. Pas pour rien que Total était coinvestisseur dans le coin, et s'est récemment retiré de Yamal.
  21. La puissance à terme de la russie réside dans sa volonté d'y consacrer le budget nécessaire pour combler l'attrition créée aujourd'hui. Donc je maintiens que chaque nouvel envoi de matériels à l'Ukraine diminue la puissance russe OU augmente le coût nécessaire à sa reconstitution. En attendant, beaucoup d'investissements civils en Russie ne sont pas réalisés, pour financer l'effort de guerre. Et c'est aussi un trou que le pouvoir va s'atteler à résorber, pour contenir le mécontentement. D'accord sur tout le reste.
  22. C'est tout l'intérêt de raisonner en ratio de PIB de l'époque : si les matériels étaient moins chers à l'achat, la richesse nationale également. En effectuant un ratio "flux de budget de l'époque / flux de richesse de l'époque", on neutralise les effets d'inflation monétaires et autres distorsions de prix. Quant à la tête de l'armée, oui elle était bien différente en 89 de ce qu'elle serait aujourd'hui avec 3% d'effort budgétaire, car probablement qu'on ne referait pas la conscription entre autre. Je conviens, mais ce n'était pas un débat sur ce que ce serait l'armée Fr aujourd'hui avec 3%, mais sur l'effort budgétaire et politique qu'on a pu consentir par le passé, pendant d es s années.
  23. C'est exact ! Le coût restera inchangé, et c'était bien de la sémantique J'aurais du plutôt parler de coût net, net de ressources exceptionnelles. Je pense qu'on surestime l'importance donné à l'accès aux ressources et à l'énergie, par rapport à sa transformation (industrie) où nous manquons d'actifs en Europe et sommes dépendant d'importations. Le prix du gaz (de gros) est retombé à un niveau d'avant guerre, particulièrement bas. On relance le nucléaire partout en Europe et on est devenu le premier marché export d'hydrocarbures d'un paquet de pays, après éviction de la russie de notre panel de fournisseurs. Je reconnais que si l'Europe a particulièrement bien géré un truc, c'est son accès à l'énergie. On a pris dans la tronche s la guerre en Ukraine et les petites sauteries d'un quarteron de généraux au Sahel, et on a maintenu les approvisionnements en gaz et pétrole, et étendu nos partenariats uranium jusqu'à l'Ouzbekistan et la Mongolie. Le sud global quoi, nous aussi on peut jouer sur cette carte puisqu'il n'y a plus ni bloc idéologique ni morale politique en matière de RI.
  24. Contribuer à une guerre d'avance sans avoir à y perdre des soldats, c'est plutôt une position intéressante. Quand à savoir qui prolonge combien de temps en donnant quoi, on ne se pose pas une telle question à Téhéran ou Pyongyang: c'est dans leurs intérêts et c'est dans le notre de barrer une agression sur notre continent. Dans cette guerre, notre chance inouïe est d'avoir reçu un "prépaiement" de la Russie pour plus de 300 milliards d'euros. Vraiment une situation inédite entre adversaires et jamais vue dans l'Histoire (poke @Ciders) à ma connaissance. Cet argent ne doit pas retourner en Russie, et ce ne sont pas les affectations qui manqueront. Dire combien nous coutera cette guerre dépend de l'inclusion ou non de ces 300 milliards dans l'équation. Cela revient donc à dire combien on veut que cette guerre nous coute, et c'est déjà une décision politique en soit. Comme souvent, il ne tient qu'à nous et à un peu de courage politique, pour en minorer le coût à un niveau tout à fait acceptable.
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