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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. C'est assez fascinant de voir combien nous sommes encore beaucoup à être bloqués dans des schémas mentaux très clichés de la guerre froide. La percée de Sedan vous guettent chers camarades, et bien qu'étant moi même un grand amateur du personnage, il faut laisser Tom Clancy à son genre et ne pas en faire une référence pour l'armée russe de 2025, celle dont la configuration est la plus proche de l'armée russe qui testera (teste déjà) les armées européennes. Inutile de s'interroger faussement sur l'issu d'un dogfight de chasseurs OTAN et russes: les stratèges à Moscou ne sont pas des imbéciles et ne s'y prendront pas ainsi. La guerre hybride moderne n'a pas grand-chose à voir avec les superproductions d'Hollywood et ses inspirations littéraires. C'est toujours un crève cœur de constater qu'on en a discuté pendant 12 ans depuis la Crimée et sur des milliers de pages, pour qu'on en soit toujours à douter ou ignorer les méthodes de Moscou pour prendre le contrôle d'un territoire physique et/ou d'un espace cyber, linguistique, culturelle, religieux, économique, politique etc... Ces méthodes ressemblent davantage à ces quelques drones qui ont franchi hier soir les frontières de la Pologne, partenaire européen et alliée au sein de l'OTAN. De quoi s'agit-il vu d'ici ? Eh bien de quelque chose d'incertain, mais de menaçant. Donc on procède à des réunions et des condamnations. Ensuite, des débats pour savoir s'il s'agit de drones russes ou de « drones égarés ». D'ailleurs, pouvons-nous même les qualifier officiellement de russes ? Et si oui, que pouvons-nous dire d'autre à part les condamner ? Ensuite, on va voir arriver des discussions sur l'opportunité de les abattre, mais aucune mention de l'article 5 et de « chaque centimètre carré du territoire de l'OTAN ». Ces drones isolés ont déjà pénétré en Roumanie et en Pologne au cours de l'année dernière. Aujourd'hui, ils ont « accidentellement » atteint la zone de certains centres logistiques de l'armée polonaise. Ce n'était pas un accident et savez-vous ce qui pourrait suivre ? Surement pas des assauts mécanisés frontaux, ni de percée ou d'encerclements blindés. Il y aura plus probablement encore des drones « accidentels et inconnus », apparaissant plus fréquemment. On comptera aussi un autre câble de communication coupé. Des camions de munitions qui explosent « par accident » – probablement à cause d'un câblage défectueux, et idem dans certaines usines d'armements. En définitive, tout cela est déjà arrivé en Europe. D'étranges groupes armés prendront ensuite le contrôle de villes situées le long de la frontière d'un pays de l'UE. En Estonie par exemple, c'est 30% de la population. Comment invoquer l'article 5, si demain Moscou nous rejoue "les petits hommes verts sans insigne, courageux civils se battant pour leurs droits ?". Qui ira dire à Washington "lui c'est un civil Estonien, on ne tire pas, lui est un estonien russophone, manipulé et armé par Moscou, tirez car il est l'objet de l'article 5". Cela n'arrivera pas. Et puis, soudain, vous ne contrôlez plus une partie du territoire: 2, 3, 5 %... Des réunions interminables s'ensuivront : la force de la démocratie, mais aussi sa faiblesse face aux dictatures. Comment l'article 5 fonctionnerait-il contre un État nucléaire ? Peut-être qu'il s'agit de vos « séparatistes internes ». Envoyez l'armée ou la garde nationale, mais pas l'US army (ni les troupes françaises, qui seront peut être sous le commandement d'un président ED/EG). Alors on dépêche quelques troupes vers la zone troublée. Et puis soudainement, des drones FPV non identifiés surgissent en masse. Article 5 ? Ce n'est toujours pas clair, on distingue assez mal les cocardes des FPV.... Surement un false flag, on a d'ailleurs beaucoup d'experts ici sur AD.net sur cette question.... La gendarmerie locale se fait repousser, l'OTAN ne peut intervenir, on ne sait pas trop ce qu'il se passe et puis soudain apparait une « république populaire » défendant ses intérêts et son droit à l'autodétermination. Derrière les questions territoriales, derrière les petites entailles infligées aux petits pays, se cachent des déstabilisations politiques. La Russie est très douée pour cela. D'abord, des fissures politiques entre les membres de l'UE et de l'OTAN, puis des fissures au sein même des États. C'est çà l'agression hybride rampante: une corrosion de la sécurité qui ronge les États par de petites entailles, des provocations et des humiliations sur la scène internationale. Surtout lorsque les gens ne font plus confiance à leur gouvernement et cessent de croire qu'il peut les protéger. Moscou continuera à tester l'adversaire par des opérations « en dessous du seuil », c'est-à-dire des actions dont la réponse n'est pas claire. Le seuil augmente progressivement jusqu'à ce que nous réagissions enfin. Mais à ce moment-là, l'opération sera déjà terminée et les objectifs atteints. Si l'intégrité politique et territoriale de l'UE est atteinte, par renoncement et petites lâchetés, c'en sera fini de la paix sur le continent pour des dizaines d'années. Voilà le sens de ces 20 drones envoyés en Pologne, qui suivent d'innombrables attaques déjà commises sur le sol européen et qui précèdent d'autres actions encore à venir. https://apnews.com/article/russia-sabotage-europe-ukraine-13ee37cf869139839f0d4a3ebe7bd80d A moins évidemment de croire que les sondages soient eux aussi pipeautés, et de faire partie des manipulations..
  2. Le système d'alerte précoce, la DA ukrainienne et la discipline des populations sont une réalité. Dire qu'à l'arrivée il y a peu victimes, c'est comme enlever le mérite aux FDO de n'avoir pas laissé toute une manifestation dégénérer en sacage d'un centre ville. Ça n'enlève rien à l'intentionalité. Aucune victime civile à déplorer si des objectifs militaires sont visés.
  3. Ces débats légalistes portés par Moscou sont d'un ridicul sans nom, et pourtant à chaque fois, ça fait toujours pondre un paquet de pages de débats ici, d'articles la bas, de discours "ni-ni" dans le débat public. C'est très finement joué par Moscou. Plus de 1600 tués et blessés rien qu'en juillet, et largement dans la profondeur. On attend toujours un bilan comparable coté russe, qui prend aussi pourtant son lot d'attaques aux armes longue portée. Mais non rien de tel, donc un ciblage délibéré de Moscou. https://ukraine.ohchr.org/sites/default/files/2025-08/Ukraine - protection of civilians in armed conflict (July 2025)_ENG.pdf
  4. Les pays européens ne sont pas les États-Unis de Bush. Il y a trop de pays concernés pour que l'affaire soit un coup monté, car ce serait très difficile à coordonner politiquement (espace aérien Polonais, moyens de détections OTAN de plusieurs pays, chasseurs Belges et néerlandais impliqués). Il y a des palanquées de données radars et ROEM à disposition de plusieurs pays dans cette zone, pour démonter les hypothèses les plus sulfureuses et bon nombre de dirigeants ont déjà attribué cette agression à la Russie, avec un caractère intentionnel. Dont le PR, un exercice sur lequel la France s'est toujours montrée très prudente avant de procéder à des attributions (et ne l'avait pas fait pour NS2 par exemple, car les services savent très probablement). Ça fait des mois que nos dirigeants en Europe, les CEMA, les responsables d'agences de renseignement, alertent sur le caractère très plausible d'une future agression russe et/ou d'une volonté de tester l'otan a minima.Tout d'un coup, personne pour dire "ah mais rasoir d'ockham, on en parle depuis des années, donc voici une réalisation concrète, inutile de chercher plus loin". On cherche encore et toujours le complot fantasmé, en prenant pour hypothèses que les chancelleries européennes sur la défensive mentiraient toutes de façon coordonnée, comme une administration de neocon américains. Tester L'OTAN est un exercice qui présente un très grand intérêt pour les russes, car ils (et nous) sont plus qu'en droit de douter de la solidité politique de cette alliance. Ça coûte 20 drones et +10 degrés dans la marmite de la grenouille européenne, pourquoi s'en priver ? La Russie est déjà l'incarnation du diable, mais personne n'ira lui déclarer la guerre. Je suis Poutine, je teste et je sonde par tous les moyens tant qu'il n'y a pas de réaction en face, sauf des condamnations dans "les termes les plus forts". Ça lui fait une belle jambe.
  5. Le principe même d'une armée qui défend un territoire est donc de prendre des mesures pour défendre ledit territoire. Ce CQFD est débile, puisque si l'organisation fonctionne bien, il surviendra de toute façon en tout contexte.
  6. Les États-Unis arrêtent la coopération avec les européens dans la lutte contre la désinformation. Les faits rangés au même rang qu'une opinion. De tous les désengagements militaires américain qui s'offraient à l'administration Trump, celui-ci est le pire, alors qu'à mon avis, ce devait être l'un des moins coûteux.
  7. C'est le cas de la France défaite en 1870 : des sanctions financières sont imposées par le nouvel état allemand (15% du PIB français !! Et la perte de plusieurs départements) ont été colossales, mais intégralement acquittées par notre pays. En 14 la guerre reprend, mais c'est pour d'autres motifs que les conséquences de ces réparations financières. On a sûrement été couillons de respecter le traité de Francfort. Le drame de cette situation, c'est qu'en 1918, on souhaite imposer à l'Allemagne des indemnités comparables à ce que nous avions payé auparavant. Les Anglo saxons ont trouvé que c'était trop, et l'Allemagne ne nous paya pas ce qui était pourtant un régime d'indemnités déjà plus allégé que ce que nous avions subi. Le projet impérial allemand s'en trouva ainsi confortablement financé, et on connaît la suite. Mais tu demandais un précédent historique, alors en voilà un. Poutine se moque de l'économie et de la vie de ses citoyens, sinon ça fait longtemps qu'il aurait abandonné sa guerre. C'est une réflexion qui consiste à placer des préoccupations occidentales sur un régime qui pense différemment. L'incitation de la Russie à arrêter sera soit militaire, soit directement la survie politique du régime.
  8. L'UE compense l'aide militaire, les ce que les États-Unis valorisaient grosso merdo à 30 milliards par an, à été totalement stoppé sous Trump. Les US publient toujours la liste des matériels fournis, ne serait-ce que par leur système reste plus transparent que chez nous (même si tout n'est pas indiqué, ça reste bien mieux que sous la 5e république). Je te mets au défi de me trouver sur leurs sites gouvernementaux une liste de matériels US livré sous Trump, qui ne résulte pas (la nuance à son importance) d'un contrat commercial.
  9. Les deux se couplent très bien dans l'univers trumpien, et d'arranger les russes en même temps. Seuls nous, sommes les dindons de cette farce. Ce qui est une horreur stratégique pour Moscou, c'est le déploiement militaire américain en Europe, sur finances américaines en raison d'une proximité stratégique, culturelle et politique: l'architecture de sécurité post 45. Trump introduit de façon encore plus aggressive, la monetisation d'une promesse de sécurité: il en augmente la facturation pour l'Europe (peux pas lui en vouloir), diminue les garanties de sécurité par sa proximité avec Moscou tout en ayant des revendications sur les territoires qu'il prétend protéger. Ça a beau avoir l'air contradictoire, ça ne l'est ni pour Moscou ni pour Washington. La Russie bénéficie d'un retrait global des capacités militaires américaines, d'un alignement américain sur ses méthodes et sa vision belliciste des RI, et d'une abrasion supplémentaire des finances européennes. Les états Unis font rentrer des dollars en se retirant progressivement.
  10. Je faisais référence aux pays actuellement membre de l'UE (donc avec un poids politique dans les institutions actuelles), et ayant été colonisés par l'URSS. J'avais donc en tête Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, ex RDA (allez ça compte pour 0,5 de l'Allemagne !), république Tchèque et Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie et deux contrariétés pas totalement libres de leurs mouvements (Autriche et Finlande). On doit pas être loin de la dizaine.
  11. Pas toujours, mais je fais parfois ce raccourci commode en effet. S'agissant de la sécurité du continent face à Moscou, je préfère parler d'Europe (hors Russie) plutôt que d'UE. Même si l'UE compose les 3/4 d'une possible "alliance militaire de circonstance", il faut rajouter (au sol, en mer et/ou dans les airs) le concours du Royaume Uni, de la Norvège, de la Turquie, politiquement et matériellement, celui du Canada, de l'Australie, du Japon, de la NZ etc...
  12. C'est plus compliqué que ça, pour pas mal de raisons, et je n'en citerai que deux, qui permettent à mon sens d'illustrer ce que l'Europe pourrait faire différemment en matière militaire, par rapport à l'Afrique et l'Amérique du Sud : - contrairement à l'Afrique et à l'Amérique du Sud, l'UE dispose d'une alliance étroite tout à la fois politique, commerciale, monétaire et judiciaire. Ça ne fait pas une nation c'est certain, mais ça fait immensément plus que "un continent". - l'Histoire, et le précédent de deux guerres mondiales sur son sol ainsi que le souvenir d'une colonisation dure sur une petite moitié des pays de l'union.
  13. S'engager dans un conflit est moins une question de matériels et d'hommes que d'organisation au sens large du terme. Nos organisations européennes sont elles prêtes face à la Russie ? Il y a encore beaucoup à désirer sur : - les marges de manœuvres financières, - l'état de nos arrières, la volonté de consentir à efforts et sacrifices, les sociétés européennes sont divisées et la censure n'est pas une option, - les règles d'engagement, le commandement et les doctrine sont elles communes et harmonisées ? - le tissu économique et les industries de l'armement sont ils prêts pour fournir quantités, rapidité, prix, exploiter rapidement des innovations d'usage ? - l'Europe est elle politiquement prête à assumer politiquement le retour de la guerre sur son sol ? De désigner un ennemi, des objectifs stratégiques clairs et constants, assurer la discipline et la solidarité au sein de ses membres (sans quoi, inutile d'additionner ses hommes et ses matériels, ça vaudrait peau d'balle), transiger entre ses grands principes humanistes et les nécessités qui font loi ? Additionner hommes et matériels, ça vient en tout dernier.
  14. Donne encore un peu de temps à POTUS, il met progressivement en place un désengagement très arrangeant pour Moscou, sous couvert de refus de payer le "juste" coût pour les pays concernés. Il fera une exception évidemment pour les meilleurs rackets.
  15. Si tu as bien suivi la genèse et l'adoption du big beautiful bill, alors t'aurais acquis la conviction que le déficit de l'état Fédéral est la dernière des préoccupations de l'administration Trump. Que les 30 milliards annuels de l'administration Biden restaient dépensées aux US, et qu'en passant d'une aide fédérale à l'Ukraine à une relation commerciale avec l'Europe, les US réduisent mécaniquement et sensiblement le flux de commandes à leur industrie car l'Europe est très très loin de leur envoyer cash un montant équivalent en base annuelle. Avec un habillage politique bien commode, l'administration Trump a très substantiellement réduit l'aide à l'Ukraine. Et à Moscou, c'est bien tout ce qui compte. Le reste, c'est de la comptabilité entre occidentaux.
  16. Je croyais pourtant que la Russie serait tellement exsangue au sortir de son conflit avec l'Ukraine, voir dès aujourd'hui, qu'elle ne serait pas de taille à affronter les pays de L'OTAN. On pourrait donc bien y aller de notre piéton imprudent non ? Y aurait il en définitive un rapport de force équilibré avec la Russie, qui rendrait donc crédible ses menaces à notre égard, comme maintes fois évoquées par l'exécutif politique, les renseignements et le CEMA ? Auquel cas c'est important de le dire, car je ne compte plus les procès en paranoïa aiguë sur la réalité de la menace militaire russe à l'égard de l'Europe !
  17. C'est une déclaration française, dans la profondeur stratégique ouest du continent, seule puissance nucléaire indépendante du continent et l'une des premières armée de l'union. Pays dont le PR actuel avait, il y a trois ans, initialement débuté sa diplomatie par la volonté d'éviter "l'humiliation de la Russie ". Alors que nombreux étaient déjà les observateurs à avoir identifié l'agenda impérial et mortifere de Poutine, que ses reculs tactiques du moment n'ont pas changé hier pour aujourd'hui. Oui on a perdu un temps de dingue en préparation mentale, sans parler du reste.
  18. De facto, la Russie escalade depuis 2013 et ça fait des morts, alors que pourtant nous européens, on avait pris soin de ne pas envenimer les choses. On a douze ans de recul et des pertes par centaine de milliers, permets moi donc de tirer un bilan assez négatif de cette politique de l'autruche, qu'on sait par ailleurs très bien habiller sous le discours "la guerre c'est moche et horrible et mon dieu les familles". Tu ne fais pas plus les annonces aux familles d'ukrainiens endeuillées faute de moyen AS ou par manque d'artillerie, que moi je ne ferai les annonces pour nos militaires demain, alors je propose de mettre cette catégorie d'arguments débiles et ad hominem de côté. La question de savoir ce qu'il se passera après la chute de l'Ukraine, n'est aucunement réglée avec la chute de l'Ukraine. L'URSS, c'était 10 pays actuellement dans l'UE. La guerre nous choisira, pas l'inverse, et elle nous choisira de préférence si on est faible, ce que nous sommes. Les exemples de Goya ont le mérite de rappeler que toute confrontation ne dérive pas forcément en guerre ouverte. Mais le monde est violent. surtout à l'Est, et ça s'impose à nous: on n'a pas le choix, Moscou teste déjà notre léthargie, et si on le convainc qu'on est faible, alors il en conclura que malgré les pertes en Ukraine, il a peut être les moyens de récupérer les Baltes à peu de frais. C'est d'ailleurs le calcul qu'il a fait pour l'Ukraine, et peu importe qu'il se soit trompé : le conflit s'est déclenché par faiblesse perçue, et c'est ça qui fait les morts et les destructions : pas les renoncements politique. Donc ça impose de réviser notre conception moyenne du risque acceptable à prendre.
  19. Je doute que tu aies lu son billet. Il évoque des configurations à deux belligérants + tiers : Tchad VS Libye, et France, Israël VS Égypte, et URSS, US VS CdN et URSS, US VS Vietnam, et Chine / URSS etc... 14-18 n'est pas cette configuration.
  20. Le contrôle démocratique ne va pas jusqu'à la publication des plan des États majors dans un rapport gouvernemental.
  21. Trois ans pour en arriver à ce constat, c'est quand même démentiellement long. Beaucoup trop de temps a été perdu pour des considérations qui, n'ont pas fondamentalement changé entre hier et maintenant.
  22. Goya traite dans un nouveau billet, la problématique d'une fermeture partielle du ciel ukrainien. Partant d'exemples historiques, il rappelle que l'escalade vers la guerre reste plus une exception que la règle et reprend quelques exemples où, dans un passé encore récent, nous faisons preuve de plus d'audace et d'imagination. https://lavoiedelepee.blogspot.com/2025/09/bouclier-de-lhonneur.html
  23. Alors que le sujet était pourtant évident, beaucoup pensent encore ici que les livraisons d'aide militaire américaines à l'Ukraine restent matérielles depuis l'investiture de Trump. Non seulement il n'en n'est rien, mais comme déjà écrit ici, ce dernier a fait suspendre des livraisons pourtant budgétées et décidées par l'administration précédente. Seuls 50 millions d'euros de matériels ont été livrés en tant qu'aide bilatérale à l'Ukraine, contre un rythme d'environ 25/30 milliards par an sous Biden. Laquelle aide restait intégralement dépensée aux US et comprenait une large partie de valorisation purement comptable, sans décaissement associé. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/04/guerre-en-ukraine-les-europeens-sont-devenus-les-principaux-bailleurs-de-fonds-de-l-armee-de-kiev_6638848_3210.html
  24. C'est une pétition en ligne initiée par un youtubeur, non élu => pas la peine de commenter. Autant faire l'exégèse des déclarations de Solovyov à la télévision d'état russe. Le travail sérieux de toute façon, s'il en existe sur la question, reste dans le secret des états-majors.
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