Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    7 689
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    130

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Ce journaliste de BFM (alas, le format de son employeur ne lui permet probablement pas d'exposer les fruits de son enquête) est remonté aux origines du "mouvement du 10 septembre" et à sa diffusion, dans une enquête bien documentée. En effet, cette journée de blocage semble avoir une origine et une coordination floue. Dès lors que les partis les plus extrêmes en auront pris le relai, cette question paraitra secondaire. Or pourtant, son initiation semble avoir été portée de façon totalement artificiel par une ingérence russe, dans l'attente d'une reprise opportuniste par des partis ou des syndicats. Quelques extraits, mais je vous invite à lire la totalité du fil. Pour ceux qui ont vu la série "La Fièvre", cela rappellera quelques procédés et techniques d'influence et d'astroturfing.
  2. Saisir reste une opération compliquée, mais confisquer est déjà plus aisé, en attendant un jugement définitif (mais j'ai pas l'impression que ces initiatives soient nombreuses pour autant). N'empêche que, j'ignore de quand date ton dossier, mais depuis le renversement du fardeau de la preuve en matière de blanchiment (qui date de 2014, même si la procédure n'est que très récemment utilisée par les services de l'Etat), l'administration n'est plus tenue justement de détricoter les enchevêtrements de sociétés écrans ou associés de paille. C'est à la défense de prouver la légitimité de l'origine des fonds saisis. Je constate quand même une grande frilosité à recourir à ces procédures. Geler reste relativement aisé, mais l'état n'ose pas encore aller à des saisies systématiques, et c'est dommage. Pour les plus curieux, la liste des biens russes gelés a été rendue public par le Trésor. Sans surprise, Cannes, Antibes, le Lavandou, Nice, Saint Tropez... Pour les plus voyeurs d'entre nous (je ne juge pas, je plaide même coupable), les adresses des biens immobiliers sont donnés dans cette liste. https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/liste-des-biens-immobiliers-faisant-l-objet-d-un-gel-en-application-du-reglement-ue-269-2014-modifie
  3. On ne dit pas que DT et/ou un certain nombre de hauts responsables américains, sont des agents russes. On relève cependant que les frappes sur le territoire russe ont à nouveau été suspendues pour des raisons floues et non assumées. Le Pentagone a discrètement bloqué les frappes de missiles à longue portée de l'Ukraine contre la Russie. Le ministère de la Défense a refusé d'approuver les attaques alors que la Maison Blanche cherchait à inciter Moscou à ouvrir des pourparlers de paix. Le Pentagone bloque depuis des mois l'utilisation par l'Ukraine de missiles à longue portée pour frapper la Russie, ont déclaré des responsables américains, empêchant Kiev d'utiliser une arme puissante dans sa lutte contre l'invasion de Moscou. Une procédure d'approbation de haut niveau du ministère de la Défense, qui n'a pas été annoncée, empêche l'Ukraine de tirer des systèmes de missiles tactiques de longue portée (ATACMS) de fabrication américaine contre des cibles en Russie depuis la fin du printemps, ont indiqué les responsables. À au moins une occasion, l'Ukraine a tenté d'utiliser l'ATACMS contre une cible sur le territoire russe, mais son autorisation a été refusée, ont indiqué deux responsables. https://www.wsj.com/politics/national-security/pentagon-has-quietly-blocked-ukraines-long-range-missile-strikes-on-russia-432a12e1?reflink=desktopwebshare_permalink
  4. C'est une manière de désigner la modération, et que je n'aurais pas choisi à ta place. Je te laisserai discuter des termes exacts avec ses représentants.
  5. Très majoritairement (200 milliards d'euros au moins de mémoire) chez euroclear. Mais euroclear n'est pas une banque mais une chambre de compensation : c'est un prestataire de services financiers pour les banques, spécialisé dans la tuyauterie des échanges de flux financiers (devises, obligations, valeurs cotées etc...). La compensation est Belge, mais ça ne dit rien sur la nationalité des institutions qui détiennent ces actifs, pour le compte de la banque centrale russe. On sait juste que ça se passe juste en juridiction Belge, donc européenne. Si il y a eu des saisies,, mais sûrement pas assez par rapport au potentiel en France. J'ai personnellement connaissance d'une adresse dans le sud-est "jetset", dont la notoriété russe des oligarques propriétaires ne fait aucun doute, et qui semblent n'avoir toujours pas changé de main.
  6. On est dans un entre deux : les 300 milliards sont gelés, les intérêts confisqués et reversés. Mais ça reste une demie mesure, pas à la hauteur des enjeux.
  7. Classique mais très court termiste, et ça ne résoud pas le problème de liquidité de l'état russe, puisque ces milliards, dont l'évaluation est sujette à caution, ne sont pas des avoir en réalité mais des parts d'entreprises: c'est illiquide, sauf pour la trésorerie détenue, qui représente en général une petite partie de la valorisation totale. Partie qui convient de laisser à l'entreprise, sauf à vouloir qu'elle dépose le bilan. Et quand l'état saisit à tout va, en général, ça abaisse le niveau moyen des valorisations.
  8. Les premières images partagées par la CdN sur l'engagement de ses soldats en Russie.
  9. Trump aurait dû être vraiment furieux de se faire balader par Poutine, qui ignore ses ultimatums, vient de parader avec une photo de lui en compagnie de VVP. Heureux comme un gamin avec ses cartes collector. Et de spéculer de la venue ou non de Poutine en 2026 aux US pour la coupe du monde. Un beau moment René Coty, servi par le Noel Flantier américain.
  10. Tu viens de nous poster toute une élucubration tirées par les dès, sur le joueur de monopoly, ou plutôt de golf, ou plutôt d'échecs, avec des histoires de bonne ou mauvaise pioche pour discuter l'image de "Trump le pantin"... Alors que ça se passait pourtant de commentaire tant l'expression est d'actualité.
  11. Le positionnement du POTUS est d'autant plus incompréhensible, et donc suspect, que l'Ukraine et les US ont fini par signer un accord sur les terres rares au printemps, sensé dissuader les russes d'aller plus loin puisque ça piétinerait directement les précieux actifs stratégiques accordés aux États-Unis. Et pourtant, les russes ne se sont déjà pas privés pour cibler le plus gros investissement US connu à date en Ukraine. Et aucune réaction à l'appui de la maison blanche, ce qui fragilise quelque peu le principe même de l'accord sur les terres rares. Comme pour les drones suicides "égarés" en Pologne, Moscou nous teste un peu plus chaque jour et on (qui est un con) est comme la grenouille dans la marmite.
  12. C'est très juste, mais contrairement à beaucoup d'exemples historiques (Byzance, les duchés italiens...), je dirais que la Russie a pour avantage considérable: - d'entretenir une méfiance pathologique à l'égard de son armée et un niveau de contrôle toujours très stalinien, - de n'avoir pas "mercenariser" son corps des officiers, - d'avoir poursuivi la "tradition" du contrôle politique et sécuritaire des officiers, dont la tâche revient majoritairement au FSB et au FSO, un service quasi dédié à la question. J'ai cru puis vécu deux désillusions avec cette guerre. La rébellion de l'armée, après le coup de force de Prigojin, et la révolte des gens normaux et pacifiques de la société civile, après la première mobilisation. En définitive, l'armée russe est impuissante sur l'échiquier politique intérieur et la société civile trop fanatisée pour être critique. Elle dispose à mon avis d'une marge de manœuvre considérable pour intégrer des mercenaires, et les problèmes qui peuvent aller avec. En plus, la crémerie est solvable, pour encore un temps.
  13. Illustration supplémentaire Si on était à la hauteur, on mettrait déjà en œuvre un déploiement en Ukraine, pour rajouter un levier de négociation supplémentaire.
  14. En définitive, on dirait que ce "truc" est un genre de Tu-141 modernisé et doté d'une charge explosive.
  15. Je trouve au contraire qu'en l'absence de toute idéologie politique puissante (le projet impérial étant lui même à demi assumé, puisqu'au départ on lance une OMS qui n'est pas une guerre), le recours au "mercenariat intérieur" est très à propos et conforme à la pratique mafieuse du pouvoir. C'est d'ailleurs assez surprenant de voir Poutine et les propagandistes évoquer et encourager l'émergence d'une nouvelle élite, basée sur l'épreuve du feu en Ukraine. On confie traditionnellement aux élites un projet pour l'avenir. Or ici, il n'en n'est pas question: seront les élites ceux qui auront participé et survécu aux épreuves du passé. Mais pour faire quoi ensuite ? Rien sinon la continuation des pratiques déjà existantes. Quoique nouveau dans le paysage russe, ce mercenariat interne (et étranger aussi) est très logique et conforme avec les moyens et la culture politique du moment.
  16. La Russie ne donnera jamais son accord, et l'a déjà fait savoir. Pour des raisons qui sont assez évidentes, puisque le projet impérial russe commande de ménager une porte de retour au conflit armé, pour achever le travail. Lavrov a indiqué que des garanties de sécurité sans veto russe serait refusées par Moscou. Quel pays européen voudrait envoyer des troupes dans ces conditions ?
  17. Le même parlement qui est à la fois indépendant quand il faut voter la continuation de la guerre contre l'avis de VZ, et aliéné à VZ quand il faut voter la fin des agences ces anticorruption ? Sans source aucune pour étayer tes affirmations douteuses, tu pourrais modérer ton propos par la prudence. Durant ces trois dernières années, ton discours a été que l'Ukraine voulait continuer la guerre en dépit du bon sens. Maintenant que VZ s'engage sérieusement vers une sortie du conflit (car une porte toute aussi sérieuse lui a été montrée), finalement ce ne serait toujours pas la responsabilité de Poutine de refuser la paix, car il aurait intérêt "compréhensible" à poursuivre la guerre. L'Ukraine en revanche, n'aurait aucun intérêt compréhensible à faire de même, pour sa défense. Deux poids deux mesures. Accuser l'Ukraine de refuser la paix n'a jamais eu pour but de suggérer que la Russie y était prête. Ton "raisonnement" est partial et sans solution formelle depuis le début. Il ne vise qu'à suggérer la justesse de la position russe.
  18. C'est assez bien résumé, et alors que la situation est bourrée de paradoxes. Les européens sont revenus à la table des discussions, mais presque en s'excusant, en ayant un comportement contrit. Le soutien européen est une réalité, et alors qu'il se subroge à l'américain, la communication n'a jamais été aussi discrète sur le sujet que ces trois dernières années. On rajoute une bonne dose de vassalité, en s'apprêtant et payer fort cher la "coordination" américaine à un cessez le feu. Le prix colossal de la défaite, évident depuis le début pour certains d'entre nous, est en train de s'affiner entre les points de PIB d'augmentation pluriannuelle des budgets de la défense et le pizzo américain. Souvenirs émus de l'époque où "on avait pas d'argent à consacrer à l'enjeu ukrainien et qu'on ne pouvait rien faire de plus"...
  19. Le communisme est au marxisme ce que ce la physique expérimentale est à la physique théorique : deux cousins qui se conspuent souvent, et pourtant en relation de dépendance totale pour leur crédibilité respective.
  20. C'est le motif formel, mais il est usé et abusé, surtout par des régimes autoritaires comme la Chine ou la Russie. Le PR aujourd'hui. Les choses sont claires, même si elles l'étaient déjà il y a dix ans, on l'admet publiquement désormais.
  21. On fait ce que le maître de l'art deal ne fait pas : on conserve des positions maximalistes, qu'on dit déférer à l'Ukraine avant négociations et on ne cède rien par avance. C'est surprenant je sais, mais c'est élémentaire en négociation.
  22. Un genre de memorandum de Budapest, en moins crédible ? Je sais pas comment on se prépare à Kiev à ne pas faire pire que ce traité, mais ça ne sera pas simple...
  23. Le modèle, on l'a. C'est la volonté politique qu'il manque. N'ayons aucun doute que des plans de contingences existent au cas où la Russie escaladerait le conflit en dehors de l'Ukraine, ne serait-ce que parce que ça revient à dire que les états majors anticipent la prochaine manœuvre agressive à notre encontre, dans le cadre de la défense du territoire et des intérêts vitaux (pour la France et les nations européennes). Ce qu'il manque, c'est une volonté d'accélérer le tempo, ou à tout le moins, de le changer pour le rendre plus imprévisible et moins calculable par nos adversaires. L'ambiguïté stratégique du PR était une approche intéressante, mais aucune solution concrète n'a été mise en oeuvre, et c'est resté une réaction vide de sens.
  24. C'est même un exploit de la part de Poutine de n'avoir strictement rien laissé échapper à POTUS, qui puisse faire l'objet d'une déclaration fantasque et extrapolée. Faut bien reconnaître que le mec est bon. Donald fut contraint de resservir du réchauffé aux journalistes et à sa base, sur le vol des élections US et les guerres de Biden. Mais même face aux plus survoltés des MAGA, je pense que ça finira par lasser. Les américains ne sont pas les russes, ils n'ont aucune patience.
×
×
  • Créer...