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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. L'intérêt ? Remplir les objectifs du plan. On a tous plus ou moins connu, à des degrés divers, les affres du management toxique pour tenir des objectifs irréalistes et l'armée russe ne doit surement pas y échapper. Appeler 10 000 Nord-Co au secours plaident clairement en ce sens. Après, ca ne veut pas dire qu'il n'existe pas un renouvellement plus qualitatif pour les meilleures troupes, dont l'entrainement reste plus proche des standards militaires. Ca veut juste dire que ceux dont la BBC et Mediazona a constaté le décès, n'ont pas connu un cycle de formation très long, et ont probablement été envoyés en mission suicide.
  2. BBC Russie, qui mène en partenariat avec Mediazona, un suivi des décès confirmés coté russe, part les nécrologies rendues publiques sur les réseaux, fait état d'une augmentation des identifications journalières de décès (certaines peuvent dater, mais en tendance, l'évolution devient une information en soit) avec environ 150 décès confirmés par jour. L'âge moyen est de 38 ans et de nombreux témoignages rapportent une espérance de vie très réduite entre la date de signature du contrat et celle du décès (12 à 18 jours en moyenne). Les pertes dans les rangs des volontaires dépassent désormais celles des prisonniers russes, envoyés au front en échange d'une libération anticipée. https://www.bbc.com/russian/articles/cjr4zy2nye5o Le total des pertes, incluant LPR/DNR, s'élèverait à une fourchette de 141 à 197k tués.
  3. L'alliance militaire entre US et pays européens, c'est 2/3 des budgets d'achats redirigés Outre-Atlantique, 60k soldats stationnés en Europe (et c'est un plus bas historiquement jamais vu), des armes nucléaires etc... Je comprends la vérité générale disant qu'un ami partenaire (un pays n'a pas d'ami) vire sa cuti après des élections, mais il n'y a absolument pas de comparaison possible, vu les montants en jeux et les alliances juridiquement formalisées, entre d'un coté l'accord sécuritaire globale UE-US (que je définirais par OTAN + commandes au complexe militaro-industriel) et de l'autre, les relations France Irak dans les années 80 ou VVP - Prigojine.
  4. Attention, il y a des messages qui vieillissent vite et mal ! Quand on voit la galaxie des personnages (même si tous ne sont pas confirmés par le parlement in fine) gravitant dans l'administration Trump, on va en découvrir de belles rien qu'avec leurs déclarations passées.
  5. Cette image là est ridicule: on a 4 fois la démographie en Europe de celle de la Russie, qui n'a pas réellement mobilisé manu militari à ce stade. Donc de quoi parles tu ? L'OTAN est inattaquable par la Russie car "c'est l'OTAN et nos matériels sont supérieurs et on a la domination aérienne" ? N'est-ce pas ainsi qu'on m'a longuement expliqué l'impossibilité d'une attaque russe sur sol européen, et qualifiant d'hystérique toute hypothèse contraire ? Finalement maintenant tu dis qu'en cas d'affrontement, il faudrait en réalité mobiliser tout le monde, ma première dent et les cendres de mes aïeux ? Ca n'a pas de sens.
  6. Je ne dis pas le contraire, et ça vient démontrer l'inanité du raisonnement d'un petit pays qui consisterait à dire "achetons trois bricoles US pour espérer sécuriser une intervention humaine le jour où...". Tout au plus, ledit petit client pourrait espérer ne pas être trop emmerdé sur les conditions d'emploi de l'armement, et Ô horreur, il découvre avec la guerre en Ukraine que même les conditions d'emploi du Made in America Fucking Great Again peuvent être révisées à posteriori dans le cadre d'un dialogue stratégique avec la Russie.
  7. Je pourrais entendre l'argument, on l'a vu en Australie, pour plaider en faveur de ton argument, que les résistances institutionnelles peuvent être nombreuses et très fortes. Mais "nécessité fait loi" est une maxime universelle et atemporelle: si les pays européens sont sincèrement inquiets, sérieux et concernés par leur avenir sécuritaire dans le contexte qu'on connait, alors il y aura adaptation rapide. Dans le terrestre d'ailleurs, on voit un frémissement quasi historique en matière de prises de commandes en France par des clients européens (surtout du Caesar, le matériel de notre inventaire le plus pertinent pour nos partenaires).
  8. Avec la captation des 2/3 des marchés militaires européens, le client européen tient un sacré argument vis à vis des états-unis, sachant que la France contribue pour pas grand chose dans ces deux tiers, celà veut dire que bien d'autres pays dépassent ce seuil dans le mix de leurs commandes de matériels. Or une grande partie de ces clients européens pense, à tort ou à raison (tu penses à tort, je pense à raison, mais peu importe), que leur sécurité est directement liée à la préservation d'une Ukraine indépendante de la Russie. Si les US abandonnent l'Ukraine, il y a fort à parier que les parlements et diverses autorités ces pays clients finissent par tirer les conclusions d'une telle situation. L'argument sécuritaire américain étant parfois le seul qui tienne, s'il ne se matérialise pas, il faudra changer la méthode et les approvisionnements. https://www.france24.com/en/europe/20240909-the-eu-buys-too-much-defence-equipment-from-abroad-report-says C'est une image d'Epinal. Après 1000 jours d'une guerre d'une violence inouïe, sur 1000km de front et avec une petite démographie, l'Ukraine ne demande (pour l'instant) toujours que des armes, pas des hommes. Dans quel monde on caresse secrètement l'espoir qu'une commande de matériels américains déclenchera si besoin, dans 15 ou 20 ans, l'arrivée du million d'hommes nécessaires, alors qu'aujourd'hui, on réalise bien plus basiquement, l'extrême frilosité américaine sur l'engagement simple de leurs matériels en Russie par l'Ukraine, mais aussi l'engagement des nôtres (coucou le SCALP dont l'emploi sur sol russe fait partie du chantage américain). Qui imagine encore passer commande aux US en 2024 dans l'espoir de se sécuriser une intervention humaine future, alors qu'un pouvoir démocrate en chient déjà pour autoriser l'ATCMS sur sol russe et en a longtemps chié pour le tolérer sur sol ukrainien. Ca oui c'est un rêve humide, dont on pouvait hier contester la matérialité sans avoir beaucoup de concret, mais qui aujourd'hui est devenue une réalité parfaitement assumée, au plus haut niveau politique américain. Le message est: vous êtes seuls.
  9. Sors la France du raisonnement, ce n'était pas mon sujet. Les européens achètent une protection aux américains: s'ils ne font même plus semblant de vouloir l'assurer, le risque est grand pour les US que les commandes partent ailleurs. La Pologne avec la Corée du Sud en reste la meilleure illustration. Sauf que le déploiement US en Europe, c'est surtout des implantations d'unités militaires américaines sur sol européen, pas des commandes extra au bénéfice des pays européens. Le cas Ukrainien est à part et un peu hybride, car si on enlève le matériel roulant payés depuis longtemps et en stockage longue durée sans remplacement si perte, alors seules les munitions relèvent d'une fabrication dédiée, nécessitant des commandes spécifiques et un décaissement contemporain. Donc pour POTUS, dire "on arrête les frais avec l'OTAN en Europe", c'est en définitive pas énormément d'économies à la clé à rediriger vers les industriels. Je ne vois pas ou sont les économies du déploiement américains en europe (sachant qu'ils vont conserver leurs effectifs combattants, donc les soldes à verser + équipements) d'une ampleur telle qu'elles contrebalanceraient les commandes de F-35, pour ne prendre que ce cas là.
  10. Il reste une contradiction fondamentale à gérer pour les US, qui devrait sérieusement limiter l'ampleur des coupes dans les livraisons: les meilleurs clients du complexe militaro industriel sont européens. Revoir drastiquement à la baisse l'aide à l'Ukraine, ne saurait être sans conséquence pour les commandes futures, et peut être même pour certaines en cours.
  11. Les images sont assez impressionnantes: premier engagement filmé d'un Léo 2 sur une colonne blindée
  12. Sur le champ avait proposé un épisode assez sympa sur ce modèle il y a quelque temps. Comme tout modèle, il faut aussi et surtout bien comprendre ses faiblesses et ses limites.
  13. Quelques images de la bataille de Koursk. Au FPV russe Depuis un drone Ukr, colonne d'assaut repoussée. Un témoignage de Kriegforsher, dont l'unité est déployée dans la zone de Koursk. Beaucoup de récits détaillés des batailles et rencontres ayant lieu à peu près chaque jour, après une période de relative accalmie début novembre.
  14. Gazprom vendait son gaz à Schroeder / Merkel, Fillon ses rillettes sur la place rouge, et aucun de ces trois n'a été particulièrement brimé en effet. Tant que l'économie reste asservie au politique, et permet à ce dernier de financer ses projets. On connait la chanson au Kremlin. Qu'avons nous fait du gaz pas cher ? Du désendettement et de la remontée en puissance de nos armées et de nos stocks agressifs de munitions OTANienne ? Que nenni...
  15. ITAR free en plein action, attention aux yeux, une nouvelle cascade choquante servie par Macron-Starmer !
  16. Bon c'est mon dernier re-HS. Toujours un plaisir ces échanges.
  17. Un excellent fil de Tatarigami suite à des échanges avec des responsables américains, toujours très bien documenté, beaucoup d'images satellites.. En filigrane, ça porte sur la volumétrie d'aide en ATCMS, les cibles d'opportunités, les restrictions d'emploi en Russie, l'analyse américaine du chantage nucléaire. En très synthétique, des frappes d'opportunité une fois les ATCMS livrés auraient réellement pu avoir lieu sur des aéronefs par dizaines, les réticences américaines sont liées au manque d'intégration coordonnée des frappes d'ATCMS avec le reste des opérations, aux taux d'interceptions de ces missiles, au risque de voir la Russie augmenter son soutien à des tiers hostiles aux intérêts américains (Corée du Nord, Houtis etc..).
  18. L'Ukraine était probablement le pays ou les mesures actives russes avaient le plus de raisons d'échouer, précisément parce que la culture partagée est commune, que les méthodes sont connues, et qu'il faut être d'autant meilleur pour enfumer l'adversaire ukrainien qu'on lui mène déjà une petite guerre (enfin, 15k morts, "petite" guerre) dans le Donbass. On voit bien qu'en Géorgie, la population n'est pas méga convaincue non plus. Mais bon, puisqu'apparemment les urnes ont voté. Chez nous, on n'enquête pas sur les problèmes, on n'a pas de commission d'enquête sur NS2, on n'a pas de commission renseignement pour comprendre pourquoi on a failli à voir l'invasion annoncée par les US, on demande aucune explication aux anciens politiques qui vont émarger chez Rosneft, on fait tout pour éviter le pourquoi du comment. Ca renvoie encore aux principes des lignes rouges russes, depuis les menaces en cas de livraisons supplémentaires d'armes anti-char, en passant par les menaces si la Crimée était frappée, des avions de chasses livrée ou bien le sol russe visé, on ne voit toujours pas très bien ce qu'elle pourrait faire de plus. Plus que le nucléaire, la Russie pourrait passer en mode état terroriste radical, façon Kadhafi, et ce serait peut être la plus grande menace qu'elle pourrait mettre à exécution. Le cas des colis piégés retrouvés chez DHL en Allemagne donne déjà une indication en ce sens. Mais alors là, c'est saut dans l'inconnu pour la Russie aussi, car il y a 27 puissances conventionnelles qui pourraient répliquer sur le même mode. La logique impérialiste ne relève pas d'un lien logique ou mécanique. On veut des territoires, autant qu'on puisse en prendre, même si tu trouves que c'est pas rationnel. Tu évoques des territoires européens, je vois d'anciens territoires soviétiques. Question de perception, les russes sont très bons pour vous convaincre que vous parliez Slave fut un temps. D'ailleurs, les républicains aux US ont déjà oublié d'être anti-communistes et anti-slaves. Je laisserais le président te répondre sur ce point. Je lui reproche beaucoup de choses, ses déclarations au début de la guerre, son inaction au début et son inaction relative (car toujours insuffisante) à date. Il a marqué un tournant tardif mais salutaire dans sa rhétorique, pour reconnaître le danger de l'impérialisme russe. Reconnaître et discourir ne suffisent plus. Donc on est d'accord que chaque invasion peut se justifier indépendamment de l'autre (pour moi, les deux relèvent d'une même logique, mais passons). Tout à l'heure, deux paragraphes plus haut, tu disais il n'y a aucun lien logique mécanique entre être "intraitable au sujet de l'Ukraine" et vouloir envahir des "territoires européens" Il n'y avait aucun lien logique entre la Géorgie et l'Ukraine, et pourtant les deux sont partiellement occupées et pour longtemps. Quid des Baltes ou des nordiques ? Dire que ces territoires sont européens et que ça les préserverait, par différence avec l'Ukraine, ça ne suffit pas ! L'Ukraine n'était pas la Géorgie, et voilà pourtant où elle en est. Si tu rentres dans le détails spécifique de chaque histoire pour les expliquer, tu démontres déjà d'un pur point de vue méthodologique que la Russie construit son récit en fonction des cas considérés, sans cohérence global mais ça on s'en fout, qui va le lui demander ? Et ensuite on achète ou pas l'histoire.
  19. 10 scalp pour commencer.... mais c'est surtout qu'on a jugé intelligent d'en faire un communiqué de presse. Qui va d'autant plus contraster avec l'allégorie des "herbivores" et des "carnivores" du président, achevant de nous ridiculiser une fois de plus sur notre manque de sérieux et de crédibilité. Mais bon c'est pas grave car tout ce qui compte en France, c'est d'avoir raison en théorie.
  20. Bon c'est un peu hors sujet, mais il y a des cas de publicité politiques ou simplement de propagation de fake news largement documentés sur Twitter, qui même après signalement, ne sont pas retirés de la plate-forme. Rien que pour ça, quand on voit les dégâts causés dans la société (au delà de la guerre en Ukraine évidemment, un sujet plutôt minoritaire d'ailleurs), encadrer ces plate-formes avec un basique à respecter dans nos démocraties, au même titre que la télé se tape l'ARCOM, ce n'est pas quelque chose d'inentendable. Même si tu penses que sur le fond, ce serait une erreur, que la commission est corrompue par les lobbys etc.... Rien que pour avoir une monnaie d'échange avec les US, le jour où ils voudront nous rejouer, de mauvaise foi, l'amende de 9 milliards de la BNP pour une poignée de transactions avec l'Iran, rien que pour ça, il faut qu'on ait ce jour là une monnaie d'échange et un levier. Les US passent en mode "full transactionnel", il nous faut préparer des dossiers et avoir des munitions pour y répondre.
  21. Et pourtant à Valdai, Poutine vient d'appeler la future administration américaine à les lever. C'est donc qu'elles fonctionnent, et qu'on aurait probablement beaucoup plus de Shahed dans les airs, d'avions ou de missiles, si elles n'existaient pas. Sans mentionner les 300 milliards supplémentaires, actuellement gelés, qui seraient injectés dans la machine de guerre du Kremlin. Les sanctions, c'est un filtre avec une certaine maille: ça ne bloque pas toutes les pépites, mais ça en retient une large partie.
  22. Félicitation camarade pour cette médaille et cette promotion, voilà la sous-section à commander !
  23. Non, c'était la première fois et je n'aurais pas du la poster elle est hors charte, je ne l'avais pas regardé jusqu'au bout. Ce qu'on tire de ce genre de média ? C'est juste parce que c'est sujet du fil, opérations militaires, et qu'on avait un peu trop dérivé dernièrement. Donc j'ai partagé une vidéo d'une des dernières opérations militaires. Tu vois par en tirer quelque chose et se poser les bonnes questions :)
  24. Honni soit qui mal y pense ! Face à une UE unie et agissant en bloc, même sans les US, je crois que nous pouvons militairement peser face à l'armée russe abrasée de 2024. Mon point et mon analyse, c'est de dire qu'une victoire russe en Ukraine, suivi d'une pause, d'une "reorganisatsya" du monde russe (comprendre l'annexion formelle de la Biélorussie et de ce qu'il restera de l'Ukraine), associée à la continuation des actions de déstabilisation politique en Europe, risque grandement de nous mener à terme à un affrontement, après une remontée en puissance de l'armée, selon le tempo voulu par la Russie et après une entreprise efficace de division politique dans l'UE. Et ce que je viens d'écrire, sans grande originalité, c'est déjà ce qu'il se passe chez nous, c'est ce qui est à l'œuvre en Géorgie et ce qui a été tenté en Ukraine (sans succès, mais quels étaient les chances de succès et qui veut jouer avec ?). C'est la procédure classique, et elle se poursuivra à moins d'une défaite stratégique majeure en Ukraine. Dans ce contexte, le rouleau compresseur est moins militaire mais plus géopolitique, et il n'a pas les mêmes valeurs selon les années où on se place. On ne déclare pas la guerre à la Russie, on défendrait sur le sol Ukrainien. Et peut être qu'en fin de compte, on s'éviterait, comme l'URSS au MO durant la guerre du kippour, avec ses 20 000 "conseillers", les Chinois durant la guerre de Corée... La confiance est perdue avec la Russie, ses déclarations, ses traités, sa signature, et pour longtemps. Qu'elle soit en incapacité d'agir, politiquement et militairement, comme au lendemain d'une défaite ou comme dans les années 90, ça reste notre meilleure garantie. Qu'au sortir de la guerre, on formalise un bidule juridique pour sauver la face de tout le monde et montrer à tous combien on est des gens raisonnables et responsables, oui j'ai aucun doute que ça arrivera et qu'il faut en passer par là. Mais tout comme on est doucement en train de réaliser que même le légalisme et le contractuel avec les US, c'est tout sauf du solide, alors qu'on ne se fasse strictement aucune illusion sur ce qu'on signera avec les russes à l'issue d'un hypothétique accord de paix.
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