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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Je ne voudrais surtout pas minimiser la menace que représente ces minorités, et si cette menace a un vrai fondement, elle relève cependant déjà du passé récent, si j'en crois l'article du monde, plus récent que celui de France 24 que tu partages. Article de France 24 qui, au demeurant, explique pareillement qu'HTC a fait le tri entre, je cite le chercheur, "le bon grain et l'ivraie". C'est une constante chez HTC depuis 2016 et la rupture avec AQ. Mais bon, c'est encore difficile pour certains de comprendre que des groupes armés puissent abandonner certaines politiques de la violence. C'est vrai que c'est totalement étranger à notre culture (ETA, IRA...). Sous la pression américaine dès les lendemains de la chute du régime d’Al-Assad, en décembre 2024, la nouvelle administration a engagé un processus d’intégration de ces étrangers dans des brigades nouvellement créées au sein de l’armée. Washington estimait qu’il était préférable de garder ces combattants au sein d’un projet étatique plutôt que de les en exclure, au risque de les voir se disperser dans la nature. Les Américains posaient néanmoins comme condition que ces djihadistes ne soient pas installés à des postes de haut niveau dans la structure gouvernementale Trois ans plus tard, ses récentes déclarations [d'Omar Omsen] auprès de médias occidentaux, dont le journal Libération en septembre, semblent avoir eu raison de la patience du nouveau pouvoir, qui, désireux d’entretenir les bonnes grâces des puissances occidentales, s’évertue à imposer silence et discrétion aux étrangers qui ont combattu à ses côtés. Soucieux cependant de les ménager publiquement, Ahmed Al-Charaa a pris le soin, à plusieurs reprises, d’exprimer sa reconnaissance à l’égard de ces étrangers « qui ont combattu au côté du peuple syrien », en affirmant que ces derniers méritaient « le respect ». A condition de rentrer dans le rang. HTC n’a pas hésité, ces dernières années, à disperser violemment des groupuscules djihadistes, souvent originaires du Caucase, qui avaient refusé de passer sous sa coupe. La présence, jeudi 23 octobre, de quelques combattants ouzbeks venus prêter main-forte aux Français à Harem montre que certains refusent de se soumettre totalement.
  2. A quels groupes tu penses ? L'article suggère quand même que les français, avec les tchéchènes et les centre asiatiques, font partie des plus énervés et qu'ils sont parmi les derniers présents en Syrie.
  3. Cite un seul attentat commis chez nous ou ailleurs, organisé depuis la Syrie d'Al-Charaa (oui parce que bon, il faut être précis, même avec les barbus. Il ne nous viendrait pas à l'idée d'imputer aux nationalistes corses, l'attentat de Nice...). C'est simple, il n'y en a pas. Et ce passé me suffit déjà. Je te laisse les oracles et les certitudes, qui dérivent toujours sur ce qui s'est passé dans les Balkans, pour expliquer à peu près partout dans le monde, tout ce qui arrivera pas. Citer le Jerusalem Center for Security and Foreign Affair pour discuter des mouvements armés sunnites, c'est un peu comme demander conseil dans une boucherie de Damas sur le meilleur morceau de porc à mettre dans un tajine. Et au cas où on aurait des doutes, la couleur est très officiellement annoncée sur leur site: The Jerusalem Center for Security and Foreign Affairs (JCFA) strengthens Israel’s vital security interests, transforming policy research into actionable, applied diplomacy by leveraging our unique position as Jerusalem’s “global embassy,” featuring a culturally diverse team of diplomatic and national security experts, and engaging partners from across the Middle East, Africa, Asia, Europe and North America. https://jcpa.org/vision-and-mission/ Donc merci de nous avoir donné l'opinion d'Israël sur Al-Charaa. Une vérité absolue, à n'en pas douter. Il y a toujours des violences en cours dans le pays, mais croire qu'Al-Charaa aurait pu bâtir la 5e république de Syrie et sa centralisation omnisciente, en à peine trois mois (ton article date de février) sur les décombres de 55 ans d'Assadisme, c'est un syllogisme particulièrement grossier. La question étant de savoir si les violences en cours ou récentes sont le fait d'une politique d'état, ou bien si elles sont des secousses secondaires de la chute d'Assad et la stabilisation du nouveau pouvoir. Il n'y a pas une chancellerie au monde qui soutient, pour l'instant, la thèse qu'Al Charaa et le nouveau gouvernement organisent et soutiennent ces violences. Pas un état, à l'exception notable d'Israël (d'où ta source, et ça a du t'en couter...) qui joue un double jeu minable et opportuniste avec les druzes et œuvre à saper la souveraineté de la Syrie.
  4. Ai je dit le contraire ? Les dépenses liées à l'Ukraine peuvent se voir en sus, ou en réallocation des budgets existants, ou un mixte des deux. Le rappel de ces chiffres était d'abord pour souligner l'immense surface financière des budgets européens, et de certains plans de relance. Que la conseil européen décide de barrer deux degrés sur tribord, et se compte vite en milliards. Sans compter l'apport des actifs russes, dont il est encore plus illusoire de croire qu'ils seront restitués un jour au Kremlin, plutôt que saisies par l'UE (et dépensés au profit de l'Ukraine).
  5. Les sommes décaissées par le passé étaient des aides, et parfaitement assumées comme telles: contrairement aux américains, les européens ont une seule parole sur le sujet et ne rediscutent pas le bout gras tous les 4 matins. Sinon on pourrait aussi mettre dans ton calcul de dépenses à couvrir rétrospectivement, toutes les hausses contraintes de budgets militaires imputables à l'agressivité russe. Pour ce qui est des dépenses américaines, nul besoin de recourir aux avoirs russes: je crois me souvenir que les européens vont désormais payer la totalité des matériels et consommables US transférées à l'Ukraine, qui a accordé un deal sur les terres rares. Trump n'oserait pas non plus faire main basse sur ces avoirs, si ? Ou qu'on se prépare au contraire à installer le soutien dans la durée, et mettre Moscou à contribution. Les deux ne s'opposent pas. Vu la hausse des budgets militaires en cours, la précipitation de la Commission à vouloir prendre (et donc financer) des initiatives qui relèvent des prérogatives régaliennes ("the wall of drones"), je dirais au contraire que ce n'est pas l'argent qui va manquer. D'ailleurs, on a remplacé l'aide américaine. Le budget de l'Union, sans compter les budgets nationaux, c'est 2 000 milliards d'euros pour 2021 - 2027, plus de 300 milliards par an. Avec un pas grand chose d'inventivité politique, des sommes considérables peuvent être fléchés verts l'Ukraine. Pour l'aide en cash sonnant et trébuchant, les chiffres sont moins impressionnants que lorsqu'ils incluent les aides militaires survalorisées des US, issues des dons de vieux stocks: 67 milliards d'euros pour 2022 - 2025 pour l'UE. Autant dire une broutille, au regard des services rendus. Effectivement, il y a l'aide US qui ne va plus compter pour grand chose à partir de maintenant. C'est sans compter les hausses entérinées des budgets militaires, qui compensent et débloquent beaucoup de dilemmes antérieurs. https://www.kielinstitut.de/topics/war-against-ukraine/ukraine-support-tracker/ Il ne t'aura pas échappé que l'UE est toujours très tatillonne sur les règles de droit, parfois à l'absurde, et nous en en avons un nouvel exemple. "LOL" si tu veux... mais c'est en attendant, c'est ce marché de dupes qui permet d'entériner une saisie de facto des avoirs russes. Il fallait "juste" faire peser la responsabilité sur la Russie de son refus d'indemniser l'Ukraine, avec un schéma qui lui laisse un choix et donc une responsabilité politique. L'Union a anticipé son refus, on le comprend et la Commission ne prend pas beaucoup de risques en la matière. Ramener la chose par un exemple à titre individuel est particulièrement fallacieux: quel individu a le pouvoir à lui seul de causer une guerre à plusieurs centaines de milliers de morts ? Tu méconnais profondément le fonctionnement de la justice. Les jurisprudences, ça s'applique toujours à des conditions similaires. Va faire jurisprudence un nouveau jugement ou une nouvelle interprétation sur de prochaines affaires très comparables, dans le même domaine (de pénal à pénal, de droit de la concurrence à droit de la concurrence etc...). Lier le traitement des avoirs de Moscou en lien avec le conflit ukrainien avec le devenir de votre livret A ou de votre assurance vie pour un feu rouge grillé, pardon mais c'est d'une débilité sans nom. Juridiquement, et au delà. Outre que ton développement reste très confus, l'ajustement des différents fonds garantissant les prêts, et le calibrage des sommes capitalisées + intérêts, relève d'un paramétrage assez élémentaire. J'imagine malgré tout que ton argumentation avait vocation à rester objective. Une citation d'un journal peut être, sur les "gentils ukrainiens" et les "méchants russes" ? Ou tu te montes le bourrichon tout seul ?
  6. Trop... c'en est trop ! Et les ukrainiens ont largement rattrapé l'inventivité des russes au concours de blyatmobile. On attend d'urgence la copie officielle de Rheinmetall pour avoir enfin des blyatmobile avec un peu de style, à donner en masse à Kiev.
  7. Oui, et l'affaire se termine en demi teinte: armes lourdes rendues et camp ouvert aux nouvelles autorités, mais le bonhomme n'a pas été appréhendé et demeure libre. N'empêche, qui aurait parié sur une telle issue, il y a encore 10 mois à peine ? Beaucoup refusaient de voir autre chose en Al Charaa qu'un jihadiste faisant sa taqiya. Aujourd'hui, son pouvoir tente de mettre au pas les derniers vrais salafous-furieux, qui se trouvent être.... des français. Certaines vérités peuvent être blessantes. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/25/en-syrie-le-pouvoir-aux-prises-avec-les-djihadistes-etrangers_6649608_3210.html
  8. Si les Allemands avaient un peu de couilles, ils feraient comme avec Uniper en 2022: nationalisation décidée en quelques semaines, et imposition d'une perte de 85% de l'investissement initial à son principal actionnaire de l'époque (Fortum). Il est vrai que c'était indirectement l'état finlandais, et qu'il est plus confortable de s'en prendre aux amis européens qu'aux russes. Mais les précédents récents existent, quand nécessité fait vraiment loi. Inutile d'aller jusqu'à brûler les raffineries, ça pollue, les grünen ne seraient pas contents et d'autres méthodes existent.
  9. Bien sûr ! Mais comme l'article 5 invite seulement à tenir réunion, et non à une réaction automatique, tu peux être sûr que c'est bien de çà qu'il sera débattu et non des dates de vendanges tardives. Or qu'a-t-on vu avec la Pologne suite à l'invocation de l'article 4 pour des drones ayant réellement franchi la frontière et non des inflammations intérieures, sans suspect arrêté ? Non seulement une réaction très timorée, qui fut à nouveau l'occasion grandiose de réaliser qu'un certain nombre de pays européens devaient modifier leur législation pour pouvoir abattre des drones. Mais en plus une petite musique mise en place, à base de "il ne faudrait pas réagir à chaque provocation de la Russie, en abattant systématiquement ses drones, ce serait un signe de faiblesse, on reste dans la zone grise". J'en suis personnellement convaincu, mais il faudrait quand même que la Hongrie ou la Roumanie l'invoquent. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, or elles en ont pourtant la possibilité. J'en reviens à mes actifs russes sur leur sol, et on a du leur expliquer qu'il faudrait peut être pas pousser quand même et qu'à trop vouloir jouer avec le jeu, ménager la chèvre et le chou..
  10. Vers Siversk justement. Les blyatmobile font preuve de leur robustesse, même s'il vaut mieux avoir construit ces protections sur une caisse de MBT plutôt que de BMP. Le premier char de la colonne prend un nombre impressionnant d'impacts avant d'être stoppé.
  11. Le sujet de l'article 5 a été couvert en long en large et en travers. Et plutôt que de faire semblant de ne pas t'en souvenir pour préférer faire dans la provocation, rappelons que: - la Hongrie peut saisir l'article 5, puis expliquer comment la destruction d'un actif russe sur son sol représente une attaque armée sur son sol et sa souveraineté. Pour analogie récente, l'Allemagne n'a pas osé avec NS1 et 2, dont on rappellera que l'infrastructure appartenait majoritairement à Gazprom. - En cas d'invocation de l'article 5, l'OTAN accomplira la seule obligation qui soit - à copier 100 fois => tenir une réunion et servir le thé. Pour débattre sereinement des causes profondes de l'inflammation d'un actif russe sur le sol d'un pays membre.... La discussion s'élargira d'ailleurs peut être à l'ensemble des dossiers en cours, notamment la coopération gravissime d'un membre de l'OTAN avec l'adversaire principal de l'alliance. https://dailynewshungary.com/former-intelligence-chief-russia-interference/ https://www.politico.eu/article/piotr-serafin-hungary-spying-allegations-viktor-orban/ https://www.dw.com/en/hungary-found-to-have-sent-agents-to-spy-on-eu-report/a-74289599 https://www.bbc.com/news/articles/cy8dx16q3nzo On rappellera à Orban que s'agissant de l'OTAN, et contrairement à d'autres "alliances défensives", personne ne l'oblige à rester membre et qu'il peut librement en dégager son pays.
  12. Je veux bien continuer d'échanger, mais si tu restes engoncé dans tes certitudes... https://www.pappers.fr/dirigeant/thierry_francou_1968-06 C'est son titre.. C'est pas une histoire de j'aime / j'aime pas, ou "j'aurais fait différemment". C'est son mandat pour être exact, ça ne se discute pas. Quant à dire qu'Eurenco c'est pareil si c'était Croate ou Allemand, au seul motif que l'état n'aurait plus de créneau disponibles.... Quid des technologies ? Des usines sur sol français, qui peuvent être nationalisées d'un claquement de doigt et la direction virée ? De la valeur des contrats exports qui font rentrer devises et bases taxables ? Des obligations d'obtenir des autorisations exports du CIEEMG ? Des français qui en vivent ?
  13. Mais... Le président n'avait il pas dit que VZ n'avait aucune carte en main ?
  14. Négatif. Je listais les points durs du développement de l'industrie munitionnaire et explo en France, et, loin des clichés, ce n'était pas les acides nitriques ou la commande d'état, mais des trucs bien plus... franchouillards: pusillanimité, compétences, proximité avec les enjeux industriels. Tu rajoutes un point sur les commandes étatiques. Je rappelle que le PDG a certes dit "oui il n'y a en pas" mais aussi "non ce n'est pas un problème pour le secteur, on a plein de marchés ailleurs". On pourrait aussi citer plein de choses qu'Eurenco ne fait pas ou n'a pas, comme par exemple "Eurenco n'a pas son prix de l'inclusivité et de l'égalité des sexes en col bleu, catégorie femmes battues et mères isolées". Mais c'est de la poésie et ça n'empêche pas la filière de servir les marchés et se développer.
  15. En dehors des budgets PURL (environ 2 milliards à octobre 2025), qui est explicitement mis en place pour financer des achats aux US, on ne peut pas postuler que l'intégralité des budgets d'aide militaire européens (et Canada et Japon) soient intégralement dépensés aux US. C'est même plutôt très faux si on regarde la typologie des donations des plus gros pays en valeurs. IRIS-T, NASAM, obus, chars, équipements de génie, munitions en tout genre, contrats de maintenance et de remise à niveau de vieux matériels, IFV, les global eye Suédois etc... essentiellement du matos européen. C'est surtout l'AA qui est sourcé aux US et coute cher, avec l'approvisionnement en lanceurs et munitions pour les patriot.
  16. Les équipements sont des équipements nationaux européens, sauf pour le budget PURL, qui est trèèès loin de remplacer l'ancienne aide militaire US, qui a elle, complètement disparue. Il n'y a pas de remplacement 1 dollar pour 1 euro dépensé aux US par les européens, pour compenser ce qui était l'aide militaire américaine sous Biden. Quant à l'appui indirect, tu le fantasmes énormément et on en sait pas grand chose en réalité. On sait indirectement ce qu'il en est (ou était), quand on lit ce genre d'article. Et en ce qui concerne les SCALP, ça fait longtemps qu'on sait que l'administration US (y compris sous Biden, mais qui fournissait encore au moins du matériel) a fait du chantage à l'aide si les contributions européennes étaient employées pour cibler le territoire russe.
  17. Tu peux répéter des dizaines de fois que l'aide US se poursuit, c'est ni chiffré ni documenté. Depuis juillet seulement, le bleu clair a remplacé le orange, et encore, se faisant en partie au détriment du bleu foncé (aide européenne sans le programme PURL). Et sur tous le premier semestre 2025: rien, nada. Beaucoup de sources partagées à ce sujet également.
  18. Allez, soyons précis: quel article de droit un refus d'extradition viole-t-il ? A fortiori, quand un juge s'est exprimé sur le fond et quand la personne concernée n'est même pas un ressortissant des deux pays. Tu risques de chercher longtemps avant de trouver un article dans les textes communautaires... D'ailleurs, je crois savoir que l'Allemagne n'a pas décidé de porter l'affaire devant la CJUE. C'est donc qu'il n'y a eu aucune mauvaise interprétation du droit communautaire par la cours polonaise. C'est un constat très candide et tu le sais bien. Il n'est plus à démontrer combien la machine de guerre russe est alimenté par ses exportations de produits pétroliers. Dès lors, il devient une cible pour l'Ukraine, et un sujet de contentieux diplomatique potentiel avec les pays de l'UE. L'Ukraine a cependant quelques arguments à faire valoir sur sa contribution à la sécurité du continent, et je crois que l'Allemagne l'a bien compris. Comment expliquer sinon qu'elle reste le premier soutien de l'Ukraine en Europe sur le matériel militaire ? Poussons la logique jusqu'au bout, l'absurdité de ton analogie éclatera d'elle même. Je n'ai absolument rien à reprocher à VVP en Ukraine... ..Pas plus que je fais le constat de l'existence d'une petite quarantaine d'intérêts vitaux européens et autres (dont 38 non nucléaire) qui se sont également exprimés directement ou indirectement sur leurs propres intérêts vitaux, en lien avec l'Ukraine. Donc la politique par d'autres moyens continue.
  19. La Pologne a refusé une extradition, ça arrive plusieurs fois par jour chez tous les signataires de traités internationaux: de Paul Watson détenus par ces sauvages de Danois et réclamé par les mangeurs de sushis à Abdeslam Bouchouareb en ce qui nous concerne, rien que pour ces 12 mois derniers pour les exemples qui me viennent en tête. Observons que tout le monde est coupable sur ce sujet depuis des dizaines d'années. Et donc ? L'édifice juridico légal des coopérations s'est-il effondré ? On chouine sur quoi au juste ? Est-ce que le Burkina Faso par exemple n'aurait pas pris en otages 4 agents de la DGSE si on se montrait plus coopératif dans nos extraditions ? Iran idem ? En définitive c'est un classique rapport de force diplomatique. L'instrumentalisation la justice à l'échelon international, ça n'a rien de nouveau et ça n'a jamais condamné le reste du champ des coopérations possibles entre états. Quant à comparer la destruction sans mort d'une infra tiers menaçant la sécurité du continent à des actes terroristes comme ceux qu'on a connu... Il y a des comparaisons qu'il serait avisée de ne pas faire. Au demeurant, l'Allemagne réclame le suspect pour sabotage et non terrorisme.
  20. Lire l'audition sénatoriale et moins supposer... Par défaut, s'il fallait supposer, je t'aurais dit oui car c'était le problème N°1 et paradoxalement, il subsiste toujours post 2022. Sauf que les clients sont désormais bien plus nombreux hors de France. M. Thierry Francou. - Le site de Bergerac produira les charges modulaires pour l'équivalent de 20 000 coups complets pour les besoins de la France. Nous n'avons pas de visibilité concernant les commandes futures de l'État mais l'essentiel de nos commandes est à l'export (plus de 80%). La problématique est de réserver une capacité suffisante pour les besoins nationaux alors que certains clients passent des commandes fermes au-delà de 2032.
  21. L'état de droit, à la carte, avec un bon point chaque fois que le juge aura rendu une décision conforme à ses opinions ? Je crois qu'il y a un rare consensus judiciaire, politique et civil sur la question en Pologne. Pas dit qu'on arrive à dénicher un seul sujet qui fasse autant l'unanimité chez nous. Alors allez donner des leçons d'état de droit aux polonais dans ce contexte, je n'aurais pas cette prétention. Pendant ce temps là, Poutine continue la politique par d'autres moyens. Rendre justice n'est pas forcément incompatible avec la défense des intérêts souverains d'un pays, et en l'occurrence sur NS2, on voit assez bien la menace que faisait peser le gazoduc sur la Pologne (voir franchement, toute l'Europe) à terme. Quitte à regretter l'absence de l'état de droit, allons jusqu'au bout: qui peut garantir un procès équitable à ce suspect s'il était transféré en Allemagne pour un procès ? Ce type est pour l'Allemagne à l'image de nos voleurs des bijoux de la couronne: une menace pour une certaine conception des intérêts vitaux de la nation. Dès lors, s'émouvoir sur l'état de droit me fait doucement rire, et je suis navré si tu as réellement cru qu'il pouvait exister dans ce type de situation.
  22. Je ne fais pas de fixettes, je reprends juste les mots de Francou dans son interview. Le Sénat introduit son propos en évoquant le risque sur les matières premières, le PDG d'Eurenco lui répond que les vrais sujets, ce sont 1. les compétences, 2. l'acceptation (et par corollaire, la réglementation) des habitants et de la société civile 3..... Le concurrent Hanwha qui avance ses pions très rapidement sur sol européen (l'avais pas vu venir). Je ne prétends pas en 5 minutes de recherche et peu d'expertise sur le sujet, aligner trois chiffres de production décorrélé du reste de l'équation économique et industrielle, pour affirmer que les matières premières ou les précurseurs sont les problèmes majeurs du secteur. En l'occurrence, ce n'est pas l'avis du PDG concerné.
  23. La Pologne a clairement refusé de coopérer avec l'Allemagne sur le dossier du suspect interpellé dans l'explosion de NS2. La cécité stratégique des allemands leur aura couté les poursuites, qui n'auraient même pas du avoir lieu dans le cadre du Zeitwende. "Changement d'époque d'accord, mais mon fric et mes infras d'abord". Au moins la France (qui a perdu via Engie de l'ordre d'un milliard d'euros) l'aura joué plus profile bas. https://www.rfi.fr/fr/europe/20251018-sabotage-de-nord-stream-en-2022-la-justice-polonaise-refuse-de-remettre-un-suspect-à-berlin « Si l’Ukraine et ses forces spéciales ont effectivement lancé une mission armée pour détruire les pipelines de l’ennemi, on ne peut pas qualifier ces activités d’illégales. Elles étaient fondées, rationnelles et justes », a jouté le juge, dont la décision a été soutenue publiquement par le Premier ministre polonais, Donald Tusk : « Selon nous, le vrai problème était la construction de Nord Stream 2, et non son explosion. Je sais que ces mots peuvent sembler brutaux et je sais qu’ils énervent quelques Allemands, s'est-il désolé. [...] Mais il y a un certain nombre de raisons assez évidentes pour lesquelles l’État polonais n’est pas intéressé par la poursuite d’individus qui agissent contre la Russie. Il y a les lois européennes, le mandat d’arrêt européen, donc l’affaire est terriblement compliquée. Mais c'est le tribunal qui tranche, et comme vous vous en doutez, je ne téléphone pas aux juges pour leur donner des consignes. » Selon le parquet fédéral allemand, Volodymyr Żurawlow « faisait partie d'un groupe d'individus qui ont placé des dispositifs explosifs sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 près de l'île de Bornholm (Danemark) en septembre 2022 ». Au moment de son interpellation, l'intéressé avait accusé Gazprom, le propriétaire du gazoduc, de participer au financement des opérations militaires de la Russie. Mais « le tribunal polonais ne dispose d'aucune preuve dans cette affaire, car la partie allemande n'a transmis que des informations très générales », a insisté le juge. Tout en soulignant que le tribunal ne disposait pas des éléments pour savoir si Kiev était le donneur d'ordre dans l'explosion du gazoduc, il a conclu que les Ukrainiens ne pouvaient être considérés comme des terroristes ou des saboteurs parce qu' « en poursuivant l'objectif de défendre leur patrie, ils affaiblissent l'ennemi ».
  24. C'est même pire que çà: il revient sur ses propres propositions, chaque fois qu'il semble avoir une conscience un peu équilibrée des enjeux (briefing des services ?). Le coup des tomahawk est plus que caricatural: - cela faisait des semaines que l'administration US flottait l'idée que la Russie ne gagnait pas sa guerre (euphémisme); - que DJT était abusé par VVP, qu'il allait soutenir l'Ukraine plus massivement; - l'idée des Tomahawk est avancé par Trump en personne, VZ se déplace; - Poutine décroche son téléphone, on est revenu au discours "classique": "arrêtez les combats tout de suite, les deux sont fautifs, ils se détestent vous comprenez, nos précieux Tomahawk qu'il ne faut pas donner". Un agent ne ferait pas mieux !
  25. C'est une bonne objection en effet. Et j'étais amené à me rendre compte de la chose suivante: on ne mesure pas vu d'ici l'ampleur de l'agitation républicaine et MAGA autour des réseaux Epstein, avant que DJT ne prenne le pouvoir. Aujourd'hui le monstre a tendance à vouloir dévorer ses enfants, mais au départ, l'affaire était instrumentalisée par les républicains pour atteindre les démocrates. Avec des déclinaisons de nombreux sous-événements, comme le Pizzagate, dans une atmosphère délétère. J'en étais arrivé à la conclusion que DJT ne pourrait pas survivre à: - une mise en cause personnelle avec des mineurs ; - une implication de son entourage politique (ou juste personnelle) dans l'affaire dont il s'est servi pour atteindre les démocrates, et donc berner l'électeur MAGA.
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