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Tout ce qui a été posté par olivier lsb
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Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
On poursuit les dissertations. Avec des propos aussi graves et existentiels, cette fois ci plus aucun doute : on va prendre des décisions fortes, impossible de faire autrement ! Qui rigole là bas au fond ?? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Vous aussi camarade, amateur de winch, snorchel et detestateur de tout ce qui vole haut et vite, vous avez changé votre image... Le camarade @Manuel77 va vraiment paniquer. -
Au cas où les européens (et certains gratte papiers dans les administrations, qui nous ont poussé sur du full Microsoft /AWS) n'auraient toujours pas compris. Les prochains dans le Bureau Ovale, c'est nous. Merci à VZ d'être allé au casse pipe pour nous dessiller.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne comprends pas du tout ces accès de surprise ou de panique. Trump nous a prévenu depuis longtemps. Ses connexions avec les russes sont connues. Ils ont fait un show lamentable comme ils en ont l'habitude, y'avait il quoique ce soit de nouveau ? Mais aucune raison d'être inquiet : la Russie est TELLEMENT affaiblie qu'elle ne représente plus aucune menace militaire pour l'Europe, n'est-ce pas ? Et puis on a l'article 5, c'est du sérieux l'article 5, défense de douter, sinon on est un dangereux belliciste. -
Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Jusque là, je partage le même constat. Je suis déjà un peu plus circonspect sur ces aspects. D'abord, ça dépend de la chronologie sur laquelle on se place, car une profonde reconfiguration de la société, de l'économie et de l'armée, est en cours et produira pleinement ses effets dans les prochaines années. Aujourd'hui, nous avons certainement atteint un point bas de la puissance militaire "traditionnelle" russe: son corps mécanisé est cassé, fait un bond de plusieurs dizaines d'années en arrière, son armée professionnelle détruite. Mais l'armée est aussi incomparablement mieux financée, engrange de l'expérience, et bénéficie de la reconfiguration de toute l'économie russe. C'est un économiste et non un militaire qui est à la tête du ministère de la défense, signe que les choses sont considérées sur le long terme et de façon systémique. L'armée se reconfigure de telle sorte qu'elle puisse accueillir et tirer le meilleur parti de tous les flux de la société russe: démographique, prisonniers, innovation technologiques, infrastructures civiles. Loin d'avoir été politiquement déconsidérée, elle est remise au centre du jeu en Russie. Le point bas économique aussi a peut être été atteint et pourrait connaître une embellie: avec Trump au pouvoir, les sanctions ont clairement atteint un maximum et ne pourront qu'aller en s'allégeant. Si elles ont eu de véritables effets, ceci n'ont d'intérêt que s'ils sont maintenus dans la durée: qu'une fenêtre de respiration se présente, et c'est tout le stock d'actifs à rénover et remplacer que la Russie pourra entreprendre, étant entendu qu'ils ne manquent pas d'argent. Enfin diplomatiquement parlant, la Russie reste une puissance très capable et très douée en matière d'influence. On ergote pour savoir si "Trumusk" sont des agents, contacts confidentiels du Kremlin, ou simplement des abrutis gavés de propagande russe, vaniteux et lunatiques. Peu importe, leur agence (au sens d'autonomie de décision) s'est fortement rapprochée de celle des russes, malgré justement ce qu'on pourrait présenter comme un défaite du Kremlin. Un partie de l'Afrique est tombée entre leurs mains, les chinois, l'Iran et la CdN tiennent bon et les USA se rapprochent. Y'a pire comme bilan. L'OTAN... Personnellement, mon opinion est faite. Ca ne vaut plus grand chose, je ne suis même pas sûr qu'une coalition de pays européens OTAN (mais hors US), puisse un jour se servir des infrastructure C4ISR de l'alliance contre la volonté des Etats-Unis. La remontée en puissance, je demande encore à voir. Elle est réelle sur certains sujets, comme la production de 155mm (merci les allemands...) mais en parité de pouvoir d'achat, il y a encore beaucoup à faire pour rivaliser avec une Russie menaçante. -
En même temps, à Moscou, ils vont pas sabrer le Shampoïska devant les caméras au sujet de l'attitude de POTUS. Si c'est vraiment un agent, s'agirait pas de flinguer sa couverture aussi bêtement et les russes sont pas des manchots sur le traitement des sources. Dire qu'à Moscou, les pontes tirent une tête d'enterrement, n'est absolument pas une démonstration de quoique ce soit. On cherche encore les intérêts que vont retirer les américains, pour eux (nous on a bien compris qu'on est passé par le menu), d'une telle attitude. On avait spéculé sur un possible bluff sur le renforcement de l'aide à l'Ukraine, pour muscler le jeu des négociations. En définitive il fait tapis face aux russes, sans contrepartie évidente. Sans compter la litanie des responsables complotistes, voir franchement pro-russes, qu'il a nommé à la tête des agences fédérales de renseignement. Et le démantèlement en cours de certains capacités. La première décision du ministre de la justice de Trump, au jour 1 de son mandat, c'est de fermer la Foreign Influence Task Force du FBI. Première décision, premier jour.... c'était donc planifié de longue date, avec surement de "très bonnes" raisons à la clé. Après, on viendra me dire que les preuves n'existent pas, mais quand elles sont détruites ou annulées de l'intérieur, c'est sûr que c'est plus simple. La question mérite d'être posée sur la sincérité politique d'un certain nombre d'actions de l'administration Trump.
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Oui c'est tout à fait juste, ça augure de sombres perspectives pour l'avenir. On peut s'attendre effectivement à ce que de très mauvaises pratiques commerciales soient déployées. Ils l'ont voulu, ainsi soit-il. Contrairement à ce qui se passe souvent par chez nous, ce type d'agence fédérale n'empêche pas les puissantes class action de consommateurs, qui ont un effet dissuasif et redistributif bien plus puissant que le chiffre qui était évoqué au bilan de cette agence, dans l'article. Et le qualificatif d'agence de régulation financière m'a fait bondir. Aux US, les "lettres de noblesse" de la régulation financière, c'est la SEC, le PCAOB, la FED, l'OFAC... Mais il faut bien commencer la démolition quelque part, de préférence, pas par les fondations mais d'abord par la périphérie :)
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En aparté, des catégories d'agents, il en existe des paquets: agent dormant, agent en place / agent infiltré/sous-marin, agent provocateur, agent volant, appariteur, agent d'influence, courrier, écran, super-agent, filocheur, hirondelle, roméo, honorable correspondant (à la limite de la définition)...
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C'est un article de Régis Genté, qui a publié un livre "Notre homme à Washington" au sujet de Trump et de ses connexions russes. Ses recherches suggèrent que Trump n'est pas un agent à proprement parler, mais un "contact confidentiel" des russes, travaillé depuis très longtemps. Ce qui est déjà énorme et très grave.
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Instant de gêne.
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Les américains ont une ténacité assez faible: ils changent souvent de braquet quand ils sentent que le vent tourne, et détestent être dans un camp de perdant. Peu importe les revirements idéologiques, c'est un truc qu'on a du mal à capter en France, où l'on peut tirer une fierté infinie à penser avoir raison envers et contre tous. Bof.... C'était surtout une obscure agence de protection des consommateurs, un genre de DGCCRF. Ca contribuera à faire mal à l'inflation et au consommateur, mais la qualification d'agence de régulation financière est un peu galvaudée. 20 milliards restitués aux consommateurs depuis 2008, c'est vraiment une broutille à l'échelle des US.
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Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Le "prix de la défaite" auquel je faisais référence, c'est la hausse des budgets auxquels on va devoir consentir, précisément parce que la Russie est laissée vainqueur en Ukraine. Que Moscou s'effondre en Ukraine, sous l'effet d'une aide plus vigoureuse, alors c'eut été l'assurance 1. de reprendre le gaz apacher 2. d'augmenter mais (surtout) pas trop les budgets militaires et 3. business as usual. Et dans le fond, ça m'aurait presque pas dérangé ces trois points, en échange d'un retour aux frontières internationalement reconnues. Comme tu le remarques très bien, on va avoir la défaite militaire et stratégique, et la tatane financière. C'était personnellement une conviction depuis le jour 1 et pas une découverte en 2025, en l'absence de volonté sérieuse de peser sur les événements. -
Allemagne
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Dis comme çà, c'est vrai qu'ils font plus extrémistes que les nôtres. Je constate qu'on n'a pas perdu le sens des traditions outre-rhin ! Les soviétiques avaient financé de nombreux mouvements pour la paix et la dénucléarisation en europe, dans les années 70/80 et on ne compte plus les affaires de politiciens (mais ne soyons pas naïf, ça engage souvent le parti derrière) qui sont accusés d'avoir touché de l'argent de Moscou. Oui il y a un risque d'entretenir l'idée qu'ils sont tous pourris, mais jouer contre son pays par idéologie, fait quand même de vous un très bon candidat pour un recrutement hostile par une puissance étrangère. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est vrai aussi. Avec toutefois un bémol qui me tient particulièrement à cœur. En matière politique, puisque c'est l'intitulé du fil, on peut difficilement tout sourcer et à l'inverse, beaucoup de sources peuvent être bidons ou manipulées. Je dis ça, je dois être un des premiers à partager du contenu, payant au demeurant. A contrario, on ne donne pas assez de crédit aux analyses rétrospectives, post contre post, à quelques mois ou années de décalage.... Alors certes nul n'est prophète en son forum, mais on vit une période où l'histoire s'écrit très vite et donne les moyens d'identifier rapidement les pipeauteurs. Par exemple, honni soit qui mal y pense, hier, que l'otan pouvait être une organisation fragile, divisée, détruite de l'intérieur, à devoir remplacer d'urgence. D'autant plus si c'était pour introduire l'idée saugrenue d'une aggression russe future contre l'un de ses membres. Il y a eu quelques rappels modérateurs à ce sujet, il y a un an ou deux à peine... Aujourd'hui, c'est pourtant le scénario médian et je crois que plus personne n'en conteste le caractère plausible, pour ne pas dire probable. -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Les européens sont en train de réévaluer leurs besoins et leurs partenaires. C'est pas si simple, les enjeux sont énormes et les calculs de risques doivent être prudemment effectués et appréciés. Même nous, qui avons un peu cette position du colibri dans la mine, on a fait le discours de la Sorbonne mais la même année, on invitait Poutine à Versailles pour un grand sommet sur "l'architecture de sécurité en Europe". Sans aucun partenaire européen. Il en ressorti absolument rien, et on n'a donc pris absolument aucune initiative pour imposer notre vision (comme faire +20/30% dans l'AdT). Résultat des courses, l'architecture de sécurité est maintenant discutée entre US et Russie, parce que ce sont les deux seuls ayant un réel levier (direct ou indirect) militaire en Ukraine. Aujourd'hui, si cette discussion est posée par les européens, c'est (aussi) parce qu'ils peuvent fournir la dissuasion conventionnelle qui nous manque, indispensable au soutien d'une dissuasion nucléaire crédible. La France n'a pas cette dissuasion conventionnelle, parce qu'elle ne s'en est pas donnée les moyens, malgré ses discours. Sinon on serait invité à la table des négociations avec Trump et VVP. En réalité, on est au menu. Il faut en avoir conscience et c'est là ou je pense qu'il faut rester humble face au reste des européens: notre modèle n'est pas complet et souffre de réelles faiblesses, largement connues. La quantité est une qualité en soi. On rappellera encore moins l'épisode malheureux de 2022 où il ne fallait pas "humilier la Russie". Tout çà pour dire que, je ne serais donc pas trop dur avec les européens dans leur réflexion naissante sur la dissuasion, sachant que nous-même on a exposé quelques contradictions flagrantes dans nos discours, intentions politiques et prises d'initiatives. Personne ne dit qu'on ira leur offrir quoique ce soit, même dans l'interview du Monsieur allemand. La façon dont j'interprète ces discussions nouvelles au sein des establishment politiques et sécuritaires des pays européen, ce serait plutôt "on n'a pas de manuel pour ce genre de choses, on ne sait pas comment procéder maintenant qu'on doit faire seul sans les américains. On n'est pas contre l'idée de faire quelque chose avec la France et d'accorder des contreparties en retour, mais on sait même pas quelle est la procédure pour discuter de ce genre de choses. Aidez-nous à nous sur quoi penser et quoi demander sur le sujet, dans le cadre d'un début d'initiative coordonnée." Alors je sais... On a déjà proposé d'avoir cette discussion, et ce fut superbement ignoré. C'est Merz qui l'a publiquement assumé. Mais quand on fait de la politique, on doit avoir le sens de la chronologie: c'est presque aussi important que d'avoir raison sur le fond, lequel fond se trouvera atrophié par un timing décalé. On rappellera qu'on moment ou les européens ont ignoré nos propositions, les russes on également ignoré celle de Macron à Versailles, sur l'architecture de sécurité en europe. Pourtant sur le fond, les deux sujets étaient bien une réalité et un souci majeur: on le voit aujourd'hui. Ne dit-on pas d'un bon renseignement qu'il s'agit 1. d'une information fiable 2. communiquée aux bonnes personnes 3. et au bon moment ? Clairement, ce ne sont pas les demandes qui sont actuellement formulées et je ne crois pas qu'il s'agisse d'intentions réelles de le faire. Je veux bien que les européens aient été aveugles, mais ils ne sont pas cons à ce point là. Gênés, embarrassés, maladroits peut être, mais je ne crois pas une seule seconde qu'il y a des esprits sincèrement convaincu que le moment est venu de capter, on en sait pas trop comment, la dissuasion Fr "tout avantage - zéro risque - zéro coût", au moment même ou l'époque vire aux rackets généralisés et accords bilatéraux léonins. Je les vois plutôt jouer profil bas, s'aventurer sur des terrains complexes pour leurs propres opinions, et prêts à se ranger auprès d'une conduite stratégique qu'il nous reste à reformuler de nouveau, pour reconfirmation dans le contexte actuel. Je préfèrerais largement qu'on fasse des contorsions sur nos intérêts vitaux, qu'on le facture et qu'on partage les risques, plutôt que de prendre l'immense risque déstabilisateur de voir de nouvelles puissances nucléaires émerger. Soyons fous, puisque l'époque le veut: si demain l'Allemagne ou la Pologne s'y mettent, on aura perdu le peu de prééminence militaire et diplomatique qu'il nous restait au sein de l'UE, alors même que l'hégémonie économique est captée depuis longtemps par les allemands. On aboutirait à un cumul de pouvoir et à un cumul d'hégémonies dans tous les domaines, dont on risque fort peu de se sortir indemne sur le long terme. Elargissons les services de la dissuasion Fr, pour couper l'herbe sous le pied à nos alliés sur l'envie d'y aller solo. De toute façon dans les faits, l'UE fait partie de nos intérêts vitaux. Le PR ne l'a pas décrété en ces termes, mais l'Euro, le marché commun, la PAC et tous le reste, on ne serait plus grand chose sans çà. -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
J'avais lu il y a plusieurs années de l'ordre de 5 milliards d'euros par an, et encore, en balayant très large, incluant des matériels ayant un usage dual ou qui auraient vocation à être remplacés (SNLE par des SNA) en l'absence de nuke. Et oui ça a du sens de rapprocher PIB et patrimoine: l'un est un flux (schématiquement, votre salaire) l'autre est un stock de propriétés (vos actions, votre maison, votre assurance vie). C'est d'ailleurs ce qui fait dire à certains économistes que l'endettement français n'est pas si grave en soi, comparé aux actifs du pays. Mais ça reste un exercice dangereux, et une pente glissante: je m'égare. Autant je suis d'accord avec toi, sur le fait qu'une double clé revient à un droit de véto et paralyse le principe même de la dissuasion, que l'idée de ne pas pouvoir se servir de l'arme rend caduque l'idée même de dissuasion. Autant il parait plus discutable l'idée qu'un pays hôte, ou un pays fournissant des capacités de déploiements et d'allonge de l'arme, ne puisse avoir aucun mot dans l'affaire: il est de facto complice de la mise en œuvre de l'arme: politiquement et militairement, il prend un risque. Je pense simplement qu'on se fait des nœuds au cerveau sur un exercice pas inintéressant, mais pour lequel on surestime l'importance des accords juridiques (qui va aller invoquer le droit à la veille d'une guerre nucléaire ?) et on sous-estime le rôle des discussions politiques. Sans aller jusqu'à accorder un droit de véto aux pays soutiens de l'emploi de l'arme, je crois qu'il reste important de les inclure politiquement dans nos consultations et de les rassurer sur le fait qu'un cadre puisse exister à cet effet. Indépendamment d'autres contreparties, comme financières par exemple. -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Baaaah c'est évident non ? On irait tous à Budapest avec les Américains et le filou, et puis on signerait un mémorandum de restitution des armes. Poussez pas, je connais la sortie, j'ai participé à la construction de la porte.... => [] -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Nage toujours en plein délire sur les chiffres de l'aide, les conditions d'octroi. Donne un nouveau signal de l'abandon à venir de l'Ukraine, mais de Taïwan également. -
Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai dit "360 degrés puis à nouveau +180" très cher. Le virage à 360 en Europe a démarré en 2013 jusqu'en 2024. Ce qui entre autre, motiva au milieu de cette période (sur le premier +180 degrés) le fameux discours de la Sorbonne de Macron en 2017, resté lettre morte. Guerre en Ukraine 2022, retour dare-dare à l'OTAN qui n'est plus en état de mort cérébrale... Et puis 2024, un drame annoncé depuis 2016 au moins. En 2025, on rajoute donc +180 degrés ! Il faut bien çà pour une époque qui donne le vertige. -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Est-ce que tu ne crois pas dans le fond, que les potentielles demandes Polonaises ou Allemandes, ne relèvent pas tant d'une tentative d'extorsion grossière de nos prérogatives nucléaires, sinon d'une demande formulée diplomatiquement pour entrer dans la définition des intérêts vitaux français, et si oui à quel prix ? Ce qui semblerait être une manière fort courtoise de poser des questions difficiles. Sans parler de la nécessité de commencer à travailler les opinions à domicile sur un revers à 180 degrés, après un premier virage complet à 360. Oui on avait raison depuis un temps certain, oui c'est agaçant de ne pas être écouté. Tout le monde mange son pain noir dans cette affaire: les européens sont contraints de reconnaître et de se souvenir que les français avaient proposé un vrai modèle alternatif. Ils pourraient rester dans le déni, continuer de chercher protection ailleurs, mais les choses semblent vraiment bouger. Quant à nous, on a assuré sur la dissuasion c'est certain, mais le reste de nos actions n'a jamais été à la hauteur de la prescience de nos discours sur les menaces, sur l'autonomie stratégique, sur le risque américain. Même si on en fait plus pour l'autonomie de notre sécurité que le reste de l'Europe, on doit assumer un "décalage de convictions dans les faits". Et on peut comprendre que ça ait pu perturber certains de nos partenaires européens, à juste titre plus que par intentions malignes, qui pouvaient y voir un manque de convictions dans nos analyses, non suivies d'effets. Oui je sais, on avait déjà plus d'argent à l'époque... Je rejoins les risques soulevés par certains ici, concernant les scenarios alternatifs s'il nous prenait l'arrogance d'un schadenfreude trop appuyé, pour être la marque d'un vrai allié: la Pologne s'en ira avec son projet, les Suédois évoquent déjà la nécessité de relancer le leur et l'Allemagne.... L'Allemagne pourrait continuer à se poser des questions, mais cette fois-ci sans mettre les français dans la boucle. Si on veut jouer aux grands, si on veut être une partie de la réponse au départ des américains, il va falloir clairement qu'on ait quelque chose à proposer qui soit autre que.... "I fucking told you so, you son a bitch who never listen". Edit: voilà, autrement dit en quelques mots par Yakovleff -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Oui certainement, avec les AMX-10P et -30. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Troll je sais pas, puisque la modération le laisse en vie. Mais il faut souligner une régularité remarquable aux contresens historiques, raisonnements fallacieux et sources douteuses. C'est un vrai travail... nous ne sommes qu'amateurs par comparaison. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
A l'époque, on savait beaucoup mieux neutraliser les drones et les missiles de croisière. La constellation de satellites Stalinovitch n'était pas aussi performante qu'aujourd'hui. Les drones Dakota et Cherokees ne faisaient pas autant de victimes chez les civils en 1864 qu'en 2024. D'autres remarques (pas très inspirées) ? C'est tout ce que tu as ? Poutine lui remonte jusqu'au 9e siècle pour justifier son intervention ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Allemagne prévoit de fournir 370k obus de 155mm à l'Ukraine cette année. -
On sait que les allemands, qui détestent rien tant que le changement (ta réaction est remarquable à ce sujet ), seront d'une manière générale, très sensible aux changements d'image. C'est notre manière à nous de contribuer au Zeitenwende. J'ai d'ailleurs une proposition d'accord que mes amis allemands ne pourront pas refuser: l'avatar ou le nucléaire. Je n'avais pas changé mon logo depuis mon inscription il y a 13 ans. Le président semble vouloir étendre le parapluie nucléaire à l'Allemagne, ça méritait bien que je mette à jour mon propre programme, tant on vit des bouleversements inouïes depuis quelques années. Accessoirement, c'est une allégorie du métier, où ce logo est souvent repris (mais pas celui qu'on pourrait penser).