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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Je me suis aussi fait cette remarque récemment, qu'il était assez surprenant d'avoir un agenda aussi impériale et en même temps, entreprendre le démantèlement ou la désorganisation d'une partie non négligeable des capacités fédérales clés pour ce type de projet, telles que le renseignement, la diplomatie, le budget de l'armée etc... Alors j'ai enterré depuis longtemps le mythe de "Trump joueur de go 4-D", et je ne cherche plus une stratégie construite ou cachée derrière chacune de ses rodomontades. Cette histoire de réduction de l'état fédérale, de mon point de vue français, est la seule chose que j'ai trouvé d'un peu rassurant, au sujet du comportement de l'administration Trump II: ils se tirent une balle dans le pied pendant qu'ils se mettent la corde autour du cou.
  2. Parce que c'était un homme d'affaires et pas un haut fonctionnaire du renseignement ou de l'armée, Parce qu'il avait de l'argent, Parce que le Premier Amendement de la Constitution Parce que la Russie n'était pas un adversaire aux alentours de la perestroïka et de la chute du mur Si c'était vrai, il n'y aurait donc jamais d'affaire de financements occultes de campagnes politiques par de l'argent étranger ou des puissances étrangères.... Dans quel monde vivez-vous très cher ? Qu'une démocratie annule une élection sous influence puis poursuive un de ses anciens candidats pour collusion avec une puissance étrangère, c'est en théorie ce que tout le monde voudrait voir. En pratique, comme quand ça arrive comme en Roumanie, ça hurle au déni de démocratie, à la non transparence des sources et des renseignements (mais sérieusement, QUI donne accès libre à ses renseignements, sources et méthodes ? Ca existe nul part), on critique le gouvernement des juges, on y voit une dérive autoritaire de l'exécutif en place, qui sera toujours soupçonné de vouloir écarté un opposant politique. Vous aurez beau déployer tous vos papiers, vos renseignements, exposer vos sources, faire intervenir vos analystes, vous ne serez au mieux qu'à moitié écouté et les avocats s'en prendront à la recevabilité de vos preuves plutôt qu'au fond. Pour qui fait l'effort de suivre les chroniques judiciaires sur le procès Sarkozy et celui de l'argent Libyen, on se comprendra. Trump dans les années 90, c'est un peu comme Thierry Mariani. Et pourquoi MLP, dont on ne présente plus les services reçus de Moscou et les services rendus à Moscou, est-elle encore libre de ses mouvements ? Il ne fait plus débat qu'elle est redevable à Poutine, mais comme Trump à son époque, il faut croire qu'en démocratie, c'est plus compliqué que çà. Poursuivre des responsables politiques pour collusion avec un adversaire, c'est un exercice très compliqué et très délicat. D'autant plus que Trump a survécu à des procédures bien plus accablantes, comme celle des documents classifiés retrouvés lors d'une perquisition à Mar-a-Lago, et qu'il avait interdiction d'emporter avec lui après le premier mandat. Ca n'enlève pas moins que par vanité, égo et narcissisme, vous pouvez consciemment ou inconsciemment être manipulé et porter préjudice aux intérêts de votre pays. Parce que précisément, narcissisme, égo et vanité se conjuguent assez mal avec le pluriel de vos administrés. Mais c'est pas interdit par la loi, j'en conviens. Et pour entraver puis judiciariser une manipulation de telles faiblesses, c'est quasiment mission impossible et l'assurance de finir avec un scandale politique sur les bras: même pour stopper un traître inconscient, c'est pas contradictoire.
  3. A signaler que l'excellent documentaire "opération Trump", fourni par le service public et encore disponible 1 mois en rediffusion, résume 40 ans d'opérations d'influence et de recrutement autour de Donald Trump et de la droite conservatrice américaine. Depuis combien de temps les services de renseignement russes « traitent » Trump et, de manière plus large, les responsables influents de la droite américaine ? Des éléments de réponse catégoriques sont apportés entre autres par des intervenants de premier ordre (ancien directeur de la CIA, ex-directeur du contre-espionnage du FBI, dirigeant du renseignement extérieur du KGB, agent du KGB « infiltré » aux Etats-Unis, ancien procureur adjoint de New York) : cela fait une bonne quarantaine d’années que Moscou infiltre le Parti républicain et plus généralement la droite américaine, traditionnellement anticommuniste. Sans oublier des hommes d’affaires, dont Trump fait parti. Passage en revue des méthodes de recrutement, témoignage de Kalouguine et rembobinage de la chronologie des premiers signes de coopération de Trump avec les Russes, en échange du renflouement de ses affaires en faillites à l'époque. Un tiers de ces appartements sont achetés par des clients liés au crime organisé russe, sous le patronage du KGB, intéressé par le personnage. Puis le fameux voyage de 1987 à Moscou, pour évoquer un projet de Trump Tower dans la capitale russe. Et comme par hasard, à son retour aux Etats-Unis, Trump, lequel ne s’était jamais intéressé à la politique internationale, attaque l’OTAN sur CNN : « L’Amérique ne doit plus payer pour défendre des pays qui pourraient se défendre eux-mêmes. » Un discours qui date de 1987 et qui sera repris par l’intéressé de longues années plus tard. Comme le résume un ancien patron du FBI : « Pour un officier de renseignement russe, Trump est un rêve. Il est manipulable à cause de son ego et de sa fascination pour les autocrates. » https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html
  4. Petit reportage chez Nexter, sur les chaines d'obus et de canons de 155. Surpris des accès et des images qui ont pu y être tournées.
  5. L'agressé continue le combat pour sa défense, soutenu par l'UE, tant qu'ils en ont la force. Les remords sur les armes qui tuent et la guerre c'est horrible, c'est à Moscou qu'il faut les adresser. Pour rappel, le business plan, c'était Kiev en trois jours. J'ai rien vu passer à ce sujet aujourd'hui. Aurais-tu un lien ou une description ?
  6. Je suis toujours assez sceptique sur ces calculs "économiques" de coin de table, de la part de gens qui sont tous sauf des industriels. Sans Dassault en solo de son coté, on aurait contribué à la fusion des acteurs de l'aéronautique, sans pour autant vraiment gagner en efficacité industrielle et financière pour les états. LM est aussi un excellent contre-exemple. Quant aux soums US, les comparaisons sont difficiles car uniquement nuke, et avec un cahier des charges difficilement comparable aux nôtres en Europe. Pour autant, on sait qu'ils sont désormais hors de prix, et peuvent couter à un contribuable, sans promesse aucune d'existence en bout de chaîne. La morale de cette histoire, c'est qu'une organisation avec un ou deux constructeurs unique fait naître des effets d'aubaine, sur la hausse des marges, sur le "confort de l'inefficacité", sans parler des aspects plus militaires / stratégiques, sur l'importance d'avoir de la redondance et de la concurrence sur les équipements. A iso acteurs existants, je crois que tout le monde aura de quoi vivre très confortablement dès lors que 1. les budgets s'aligneront sur un standard quantitatif US et deux, à iso budget et volume d'équipements, un rapatriement systématique en Europe des pièces aujourd'hui achetées aux US, sera entrepris pour chaque système d'arme. De facto, c'est déjà un peu le cas avec les FREMM, les FLOTLOG ou les soums. Les navires européens s'exportent bien hors de l'UE: pourquoi dans ce cas, vouloir absolument réduire les chantiers navals ?
  7. Parce que si les russe avaient remballé la quincaillerie et les ukrainiens d'attaquer ensuite, les russes eurent été incapables de redéballer la quincaillerie en réaction ? C'est le problème avec les supputations : on finit par se confondre dans des scénarios fictions, qui se confondent en contradictions. Pour le reste, ce n'est pas une question de mélodrame. C'est un enjeu épistémologique : on ne peut pas mettre sur le même plan des faits avérés (crimes de guerre russe, pour tous les ukrainiens) et des supputations, toujours inverifiées depuis trois ans de guerre (les ukrainiens de l'extrême droite qui s'en prendraient aux ukrainiens du donbass annexé) et chaque jour un peu plus farfelues.
  8. C'est toi qui le dit, et c'est à peu près aussi certain que ma grand mère prochainement à la tête de la BCE. En revanche, les poètes de l'armée de russe, eux, ont démontré de quoi ils étaient capables, tous territoires confondus, dans une parfaite égalité de religions, d'ethnies ou de régionalisme. T'es ukrainien, tu seras persécuté, violé, exécuté. Vu et documenté à izioum, boucha, Kherson, chez les POW ukrainiens, pour ne donner que les exemples les plus tristement connus. Et sinon, j'attends toujours une vidéo prise par l'un des millions de drones russe qui sillonnent le ciel ukrainien, attestant de l'exécution criminel d'un prisonnier russe. Juste une... Rien que pour la fameuse exception qui justifierait la règle.
  9. Non ça c'est ringard, c'était déjà une proposition en 2019. Un illustre représentant de la République, qui a payé quelques diners et apéro à Poutine, lui a déjà proposé un plan Europe. On connait la suite. « La Russie est européenne, très profondément », défend Emmanuel Macron, qui entend la « réarrimer à l’Europe ». « Nous croyons à cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok », poursuit le président français. C’est d’ailleurs pour cette raison que la France, assure-t-il, a défendu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe. « La Russie est une grande puissance des Lumières. (…) Elle a sa place dans l’Europe des valeurs auxquelles nous croyons », estime M. Macron. Les débats sur l’« illibéralisme » revendiqué du très autoritaire président russe ne relèveraient donc, au fond, que de l’incompréhension mutuelle : « Derrière le mot libéral, on met parfois des choses qui ne sont pas les mêmes. » https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/20/a-bregancon-emmanuel-macron-tend-la-main-a-la-russie-profondement-europeenne_5500861_3210.html
  10. Il faut bien vivre avec son temps: celui où on livre des chars et des avions de combat à l'Ukraine, alors qu'hier c'était une ligne rouge "3e GM". Celui ou on discute ouvertement d'annexer Canada et Groenland, et où Marco Rubio a du publiquement se défendre de vouloir aider militairement la Russie. Alors soit on prend des risques calculés et réversibles pour tenter de sérieusement mettre un terme à l'agression du continent, soit on est encore ici à en discuter pour les 15 prochaines années.
  11. Les russes n'auront cas augmenter la contribution onusienne de 30% envers ces pays, sous diverses formes, et la "FINUK" finira par s'évaporer d'elle même, ou se retrancher dans ses bases comme au Liban.
  12. C'est de la petite politique si je puis me permettre. Se doter d'un outils ne dit pas nécessairement dans quel cadre l'utiliser, et à quelles fins. Evidemment, je comprends bien que la nature du réarmement, son principe, son ampleur, son financement, sont des actes politiques par nature. J'avais souligné qu'on avait énormément progressé sur ce sujet, surtout sur les règles d'endettement. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'Ukraine et ce conflit restent les grands oubliés de cette inquiétude européenne soudaine, pour ne pas dire début de panique. C'est en çà que je disais qu'aucune grande décision politique n'a été actée. Voilà. Tu dis "politiquement inchangé", je disais que "rien de politique n'était sorti" de ces réunions. Sous-entendu, s'il était nécessaire de le préciser, rien de nouveau et d'ordre politique, n'avait émergé de ces réunions. Je serais moins catégorique sur ce point là. Je dirais plutôt qu'on assiste à un immense vide politique et stratégique européen, qui laisse le champ libre aux Etats-Unis. C'est bien là le drame. De ces dernières réunions, de divers format, quelle est le genre de position politique et stratégique qui aurait pu émerger ? Florilège, à chaud: - Confiscation des avoirs russes, financement de la BITD européenne et ukrainienne. Proposition alternative: partage avec les US, sous forme de commandes pour l'Ukraine, qui renoncent en échange à l'accord des terres rares et reprennent le soutien militaire - Fermeture de l'Oresund aux navires russes - Affirmation explicite ou implicite d'une ligne de démarcation à ne pas dépasser en Ukraine pour les forces russes (typiquement le Dniepr), sous peine d'engagement militaire européen - Déploiement de troupes (conseillers militaires, formateurs, gardes frontières ou gardes cotes, renseignement, génie pour construire les lignes de défense en profondeur ou carrément des unités de combat), maintien d'un flou assumé sur les objectifs, droit à l'autodéfense et à répliquer - Fin de toutes les importations de produits pétroliers russes, incluant GNL (oui, on sait clairement identifier la provenance chez les spécialistes du secteur) - Expulsions massives et coordonnées de diplomates d'espions russes, fermeture du centre orthodoxe russe à Paris, fin des visa pour tous les russes dans les pays européens - Annoncer, soutenir et procéder à la reprise de la Transnistrie par la Moldavie - Assumer une coordination des 27 agences européennes pour répliquer à chaque acte de sabotage, subversion et attaques sous le seuil dûment attribuées aux russes - Lever les sanctions sur la Syrie en échange d'une fermeture des bases russes du pays, leur passer des contrats sur le pétrole et la reconstruction du pays - Renforcer les sanctions sur les exportations de machines-outils à destination - Annuler les contrats de F-35 pour montrer qu'on blague pas (bon ok, là je peux rêver...)
  13. De toute façon, il faut être lucide. Pour reprendre les mots de Foch, on ne se dirige pas vers une paix, mais un armistice de 20 ans. Et en l'occurence, je pense que ça tiendra même encore moins que çà. Les européens finiront par mettre les pieds en Ukraine, après un règlement qui reste à définir et sur lequel nous semblons avoir décidé de ne pas peser "en amont", c'est à dire avec une implication militaire avant la fin des combats, sous quelque forme que ce soit, y compris symbolique. Stationner des troupes à Odessa n'aurait pas représenté un risque militaire bien grand, pour un bénéfice d'ambiguïté stratégique qui eut commencé à être intéressant. Il y a même des vraquiers civils et étrangers qui y font régulièrement escale.. On se dirige donc vers un armistice de longue durée, parrainé au début par les européens. Cela accroitra les actions d'ingérence russes et d'agitation dans les sociétés concernées et qu'on sait toujours aussi mal contrecarrer. Je vois assez bien un scenario ou un à un, les européens, sous la pression, la corruption, les menaces, finissent par se retirer d'Ukraine. Un peu comme la Russie a largement contribué à notre retrait d'Afrique, certes dans un contexte différent. Mais avec des outils et des actions sommes toutes assez universels. Et lorsqu'il ne restera plus qu'une poignée de pays dans une Ukraine durablement affaiblie, les hostilités reprendront à l'initiative russe. Qui n'a évidemment, "jamais eu de plans pour envahir qui que soit et surtout pas l'Ukraine", ainsi qu'on l'a entendu en long en large et en travers en 2022. L'Ukraine a gagné une existence et une identité forte, qui durera un temps. L'Histoire finit par oublier les perdants. Demandez donc au Polonais si la victoire sur la Vistule fut de nature à leur assurer définitivement sécurité et droit à exister....
  14. Je partage cet avis: il y a eu une quantité impressionnante de réunions de crises, avec beaucoup de beau monde. Les choses ont bougé en matière de structure de financement communautaire: c'est indéniable et c'était pas gagné. Mais ça reste très focalisé sur des aspects "techniques et intendance", et ce n'est pas à la hauteur des enjeux. Rien de politique en est sorti, et c'est ce qui m'inquiète le plus quant à notre (in)capacité à peser sur les discussions en cours. D'ailleurs, on a hurlé au départ, mais nous n'avons finalement pas été invité à ce premier tour de discussion. Même l'assemblée nationale semble avoir fait preuve de plus d'audace politique, c'est dire...
  15. Des vidéos circulent, ainsi que des témoignages de soldats. Mais pas partageables ici. Donc pas de règle des deux siths.
  16. Je connais cette théorie. On avait produit la même chose pour le rachat d'Alcatel, pour Alstom, Technip... Puis les américains ont pompé tout ce qui les intéressait et ont laissé le reste périclité. Qu'on ne s'y trompe pas: au pays de l'extra-territorialité du droit, le concept d'entreprises privées agissant pour le compte d'intérêts purement privés et non de la puissance publique, est quelque chose d'assez théorique. Ou plutôt, empiriquement vrai jusqu'au premier signe du contraire. Les deux ne s'opposent pas. A la place du GRU, c'est même la première couverture que je donnerais au capitaine: d'abord ton cap et ta vitesse, pleine balle sur le navire au mouillage. Puis tu te sers un apéro goulument en ayant d'abord mis ton gilet de sauvetage (mieux être pris vivant pour le test d'alcoolémie). Et le temps que les anglais rappliquent, ton taux sera optimal pour servir d'excuse ! On fera ensuite des articles sur la grandeur d'âme des Slaves et le respect des traditions.
  17. On comprend bien le raisonnement, mais il était ici beaucoup plus terre à terre. La question portait sur l'impact immédiat de ces droits de douane. La porte parole de la maison blanche procède à plusieurs raccourcis, disant que ce serait uniquement les entreprises étrangères qui seraient affectées: oui peut être, si on se projette à long terme et si le calcul se passe comme espéré. Le journaliste, pugnace, répond à juste titre que dans l'immédiat ce sont les importateurs (américains par définition, et donc leurs clients in fine, américains également) qui s'acquittent des droits de douane.
  18. Entre deux tentatives de racket international, le wow téléshopping vous est présenté en direct de la maison blanche, par Musk et POTUS. Le cirque continue. Edit: show must go on. Les droits de douanes, un impôts sur tout ce qui est étranger...
  19. Non il est toujours lisible. Musk a donné une interview expliquant les raisons et le contexte de l'attaque de Twitter, expliquant que des ip ukrainiennes avaient été repérées. Ce qui ne prouve absolument rien, on est bien d'accord. D'où le côté risible de cette attribution.
  20. Evidemment... C'est l'Ukraine qui a fait tombé twitter aujourd'hui. Fallait s'en douter. https://x.com/sentdefender/status/1899216493977465009
  21. Oui c'est certain, le contraire eut été étonnant...à l'heure actuelle. Mais même s'agissant de l'opposition, j'ai rarement vu (sinon jamais) de sous entendu que le président puisse être un agent de l'étranger. Aux US, il y a un respect transpartisan important pour la figure du président, qui dispose de beaucoup moins de pouvoir (comparativement à la France) que les parlementaires du parti adverse, au sein du parlement. Avoir moins de pouvoir aide à faire preuve de plus de mansuétude. Bon, tout çà c'était avant Trump.
  22. A mon humble avis, ça devait discuter depuis quelques temps sur la question, avec les occidentaux en parrains protecteurs des kurdes, pour services rendus à la nation. Surement que les récents événements ont du précipité un peu les choses.
  23. Oui. Et selon Wassim Nasr, correspondant de france 24 et un des premiers journaliste occidental venus sur place, la France y aurait joué un rôle de premier plan. https://x.com/SimNasr/status/1899162149575970886
  24. Pour rappel, les "réticences"... Je referme cet épisode aigüe des échanges. Mais si on reprend la chronologie des échanges, j'ai pas haussé le ton le premier. Faut pas s'étonner ensuite. Le comportement d'Assad, père et fils, c'est du 100% réalisé. Al Charaa ne s'inscrit pas dans un projet similaire à date. Et je constate que les syriens, ceux qui vivent sur place et ceux qui parlent la langue (aucun d'entre nous ici hein), y croient aussi dans leur vaste majorité. Et je ne prétends pas mieux savoir les choses que l'élan populaire qui a soutenu ce changement. C'est juste çà que je rappelle et qui est le fondement de ma position. J'essaie de comprendre les faits plutôt que de tordre mes soupçons dans des allégations de type "on ne sait jamais", qui relèvent pour le moment du virtuel. Les deux, et ça ne s'oppose pas, et j'y avais déjà répondu. Ennuyé, gêné, embarrassé, confus, désolé, chagriné, désespéré, tourmenté, inquiet. 20 ans abrités derrière les Etats-Unis et les occidentaux, dont 90 français qui n'en reviendront pas. A l'arrivée, toutes les meilleures volontés autochtones pour faire avancer diverses causes politiques, dont celle des femmes, se sont effondrées en quelques mois après notre départ. Et donc ensuite ? Qu'est-ce qu'on fait ? Une opération militaire spéciale ? Une opération diplomatique spéciale ? On boude dans notre coin et on regarde le monde continuer de tourner, avec ses choix imparfaits et ses consensus sociétaux bancales mais pourtant désirés ? S'agissant de la Syrie, mon point était, et est toujours, de simplement dire: ces gens ne sont pas une menace pour nous, viennent de confirmer un changement radical de politique intérieure et on comprend pourquoi, ils méritent d'avoir leur chance et une partie de notre indulgence, tant que quelques fondamentaux des RI sont respectés, dont la non-ingérence / influence dans les affaires des uns et des autres, dont l'absence de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité, dont le respect basique des droits humains etc... Avec une appréciation de la situation qui est encouragée à être contextualisée, comme vient de le faire Joab.
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