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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Une carte dynamique a été publiée et montre l'étendue des frappes sur les civils à Kherson, dans ce que les russes appellent tristement le safari. Chronologie, statut de la victime, et positions. Une source complète chaque fiche.
  2. Relis mon propos, je n'ai pas justifié les ingérences européennes dans les affaires russes. Je rappelle que si ces ingérences ont bel et bien existé, c'est en rapport avec le projet révolutionnaire russe, qui dépassait à l'époque les seules frontières de l'ancien empire des Tsars. Que les exécutants soient allemands ou français ne changent rien aux ingérences décidées par une puissance étrangère: un Mariani ou une Chikirou sont des gens bien français. Lénine a longtemps voyagé en Europe et résidé en Allemagne avant de retourner en Russie: il y a tissé des réseaux nombreux et puissants, et voyait en Russie comme en Europe, une continuité cohérente dans son projet révolutionnaire. C'est comme çà et je ne le critique pas spécialement en soit, mais c'est l'histoire des affrontements en Europe avant le nouvel ordre sécuritaire issue de la 2e GM. Il n'y a pas de paranoïa à sens unique, qui ne viserait qu'à persécuter Moscou par une collusion régulière et continue d'intérêts antirusses, générés à partir de rien. C'est savoureux d'euphémisme. Il n'y a effectivement pas de peur d'être envahi, quand on postule que ces les territoires Hongrois ou Tchèques devaient rester au sein de l'Empire, et son corollaire, qu'il est parfaitement normal d'écraser toute tentative de révolution. Admettons que cette proposition soit valide et entendable d'un point de vue des RI, dans une logique de zones d'influences. Il en va différemment pour les peuples et leur mémoire collective. Or désormais, les peuples votent en Europe et leurs dirigeants s'y contraignent à refléter les préoccupations des électeurs. Non non ce n'est pas ton propos que je visais, mais le discours russe axé sur une paranoïa savamment mise en scène. Et qui ignore totalement les réalités de la dialectique nucléaires et la puissance d'un des premiers arsenaux de la planète. Les russes n'ont jamais fait de devoir d'introspection sur la réalité de leur projet impérial (petite exception faite sous Khrouchtchev en 56), qui est confirmé et parfaitement assumé ("Là où un soldat russe met un pied, cela nous appartient») tout en maintenant une posture victimaire dans certains de leurs discours: c'est quantique, inaudible et indéfendable.
  3. Je comprends la référence, mais je ne m'y serai pas aventurée. Elle est périlleuse et au mieux sans issue, car il est impossible d'évoquer les contingents de l'armée Blanche et leurs parrains occidentaux, sans évoquer les desseins de la révolution bolcheviques et son exportation en Europe. A Berlin en 1919, c'était un risque tout sauf fantasmé. Et c'est tout le drame de lecture à sens unique de la paranoïa russe et de son instrumentalisation par la propagande: les contre-réactions occidentales au détriment de la Russie y sont aussi souvent ressassées que les faits générateurs des agression russes (ou bolcheviques ou soviétiques) sont ignorés. Pour comprendre la paranoïa russe, il faudrait donc enjamber allègrement la "parenthèse" soviétique: l'écrasement du ghetto de Varsovie laissé à la main de l'Allemagne, l'insurrection de Budapest ou le printemps de Prague, pour ne citer que quelques épisodes qui fondent les peurs des européens. Dans ce contexte, on peut évoquer la géographie des plaines comme une des clés de compréhension, mais pas comme ultima ratio, d'un comportement et de réactions en retour qui trouvent toujours leur fondement dans la politique et non la géographie. Pourtant, l'Ukraine ne s'est pas rendue coupable d'ingérence dans l'espace russo-soviétique sur les 100 dernières années: elle s'est trouvée bien plus souvent à ses cotés que contre. Ce serait même légèrement le contraire. Or c'est elle (et non la France, la GB ou l'Allemagne) qui fait les frais de la paranoïa russe, et on a du mal à imaginer (même à supposer que l'OMS ait réussi) en quoi ça aurait augmenté le niveau de sécurité de la Russie. Soit le pays est menacée conventionnellement ou nucléairement, et alors constatons qu'aucun pays ne peut défaire Moscou sur son sol (car dissuasion toussa). Soit le pays est menacé par la subversion occidentale, et alors on peine à imaginer comment le contrôle des plaines ukrainiennes serait de nature à mitiger ce risque pour le pouvoir de Poutine. Que la paranoïa russe soit sincère (je la pense surjouée, mais passons), c'est possible. Que ça en fasse une attente légitime, faut pas pousser.
  4. Je suis sûr qu'en cherchant bien, on a de quoi trouver dans l'épisode Napoléonien, des éléments de traumatisme national qui ont justifié ce à quoi tu te réfères, qu'on aurait fait en retour aux russes. Et donc ? On remonte jusqu'à quand ? Qui peut bien être traumatisé et en PTSD avec l'arsenal nucléaire russe, leur contrôle de la société et la toute puissance de l'état sur ses sujets ? Omerta n'est pas une source mais un canal de propagande de Moscou. C'est au même niveau que RFE-RL, jamais citée ici sur le sujet Ukraine, ou Euromaidan press. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RAPPANR5L16B1311-t1.html Omerta : naissance d’un média « aternatif » dans le sillage de RT France et de Sputnik Omerta est un média en ligne lancé en novembre 2022 par M. Charles d’Anjou, homme d’affaires spécialisé en sécurité privée bien connu des sphères russophiles et russes, ancien fixeur – il travailla notamment en Syrie et en Ukraine, dans la partie occupée du Donbass au début de l’invasion russe –, ancien candidat à plusieurs élections sous l’étiquette de la droite républicaine, qui, après plusieurs années vécues à Moscou, est maintenant résident fiscal à Dubaï. La direction de la rédaction d’Omerta est assurée par M. Régis Le Sommier, ancien directeur adjoint de la rédaction de Paris Match avant de travailler pendant un peu plus de six mois comme grand reporter à la chaîne RT France, jusqu’à la fermeture de celle-ci. L’intérêt de M. d’Anjou pour la presse est récent mais bien réel, puisqu’il a provisionné une somme d’un million d’euros sur ses fonds propres, répartie entre Omerta et Nordman Médias, une société de production sœur qu’il préside. La ligne éditoriale d’Omerta, créée peu de temps après la fermeture de RT France et de Sputnik, présente des similitudes avec celle de RT France : un média qui se veut alternatif aux médias mainstream. Omerta se présente comme un « média national, français, patriote, mais non soumis à l’État actuel ». Omerta est accusé d’être un média pro-russe et pro-Poutine et de véhiculer des idées prisées par la droite identitaire, avec des sujets comme « les délires woke », « le laxisme de la politique migratoire », ou « la menace trans ». Sans doute le profil de M. d’Anjou n’est-il pas étranger à ce climat de suspicion pro-russe et pro-Kremlin qui entoure Omerta. Ayant fondé en 2010 le cercle Talleyrand, une association dont le but était de promouvoir les échanges économiques, culturels et politiques franco-russes, et qui a fait venir à Paris de jeunes actifs russes, M. d’Anjou se lance ensuite dans les affaires. Il sera, par exemple, fixeur en Syrie et en Ukraine, responsable de la sécurité de plusieurs entreprises françaises implantées en Russie, puis consultant. Ses activités l’ont mené également en Afrique, en Libye, en Roumanie, au Kazakhstan. Entre autres faits récents le concernant, Charles d’Anjou a été invité le 1er décembre 2022 sur TV Zvezda, la chaîne du ministère de la défense russe, et y a été félicité pour son documentaire « Front russe ». Il y a déclaré qu’on « sait avant tout qu’ils [les Ukrainiens] voulaient attaquer, qu’ils voulaient prendre le Donbass. Si le président Poutine avait attendu encore un peu, il y aurait eu un risque encore plus grand. ». Il a également affirmé que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est « une guerre normale », relayant ainsi les éléments de langage du Kremlin. Autre preuve de sa proximité avec le régime russe et ses satellites, Charles d’Anjou s’est rendu en Tchétchénie le 18 avril 2023. Le ministre de l’information M. Doudaïev, proche de Ramzan Kadyrov, a, à cette occasion, accordé une interview à Omerta, et a particulièrement félicité Charles d’Anjou pour la création d’Omerta.
  5. Pour le PR, les incursions en Pologne et chez les Baltes ne sont pas des erreurs.
  6. Tous ceux qui n'ont jamais cru à "la fin de l'Histoire", et çà en fait un paquet. Aux dépends des autres ? C'est un raisonnement qui finit par amener sa prophétie auto-réalisatrice. Ne pas confondre intentions et réalisations, surtout quand on sait comment le régime soviétique a gouté au partage de l'Europe d'abord avec les nazis, puis face à Churchill ensuite. L'Oncle Sam était un parrain puissant à l'époque, ça ne veut pas dire que les soviétiques n'avaient pas des contingences pour pousser un peu plus loin si besoin. La même chose en démocratie reste quand même une affaire autrement plus compliquée à mettre en oeuvre. Le scenario est peu crédible maintenant, oui. Et s'il n'est pas crédible, c'est bien parce que les Polonais s'y sont préparé, après avoir conclu à un risque réel d'affrontement, si leur défense ne passait pas dans la ligue supérieure. Il ne faut pas inverser les causalités. Ah oui les US ont cette capacité ? Non seulement ils leur manque la capacité la plus importante, celle de la volonté politique. Mais en plus, on dira plutôt que c'est la Russie qui a contribué à la destruction de l'appareil d'état fédéral américain. De Sergio Gor à Tulsi Gabbard, on n'arrête pas l'inventaire des officiels américains ayant partie liée avec des intérêts russes au cours de leur carrière ou après leur nomination.
  7. Je relevais simplement que pour une solidité à son sommet depuis 91, ça n'a pas duré longtemps, et le propos était donc fort ambitieux. Et oui, la responsabilité russe sur NS2 a fait long feu, mais j'y ai personnellement jamais souscrit: ça ne tenait pas pour un paquet de raisons, à commencer par les vannes qui sont sous leur contrôle, étaient déjà fermé, et leur désir de revenir au statu quo ex ante à l'issue de la guerre. Ils affirment vouloir se désengager, puis c'est démenti, jusqu'au prochain revirement: que ce soit effectif ou non, le message est très ambigu et c'est une invitation pour Moscou à aller plus loin. Violation de l'espace aérien, ça commence comme çà. Sans parler des actes de sabotages, avérés ou suspectés. Aujourd'hui, l'OTAN ne représente guère l'assurance qu'on s'était imaginé il y a encore peu, et ça rend la situation beaucoup plus dangereuse que tu veux bien l'admettre.
  8. L'approche des négociations à la russe est un reflet de leurs préoccupation à long terme: l'OTAN y est instrumentalisée à outrance, car c'est un objectif secondaire qui sert beaucoup d'objectifs primaires, plus difficilement avouables: volonté de domination des nations, éviter à tout prix un concurrent Slave démocratique et fonctionnel. Les deux se rejoignent, et ce n'est pas tant "les russes" qui craignent, mais plutôt le pouvoir actuel, concentré dans les mains de Poutine, et un peu plus largement, dans celles des siloviki, FSB en premier lieu. Si les sphères d'influence russes disparaissent, les concurrents slaves démocratiques, fonctionnelles, et alignés sur l'UE plutôt que la Russie, émergeront et créeront une influence indirecte sur le peuple russe. C'est çà que souhaitent éviter les cadres du régime de Poutine, car une Biélorussie libre ou une Ukraine libérée de la coercition de Moscou, seraient une alternative mortelle pour le régime de Moscou. Sentiment réel, au même titre qu'on pourrait en trouver chez nous pour regretter l'Algérie française. L'appareil sécuritaire russe est très lucide sur les menaces que font peser la Chine sur la Russie, bien plus réelles que celles de l'OTAN. Pourtant, c'est de cette dernière dont ils parlent le plus, et c'est là où l'on perçoit un schéma de propagande et une tactique vis à vis des occidentaux. https://www.nytimes.com/2025/06/07/world/europe/china-russia-spies-documents-putin-war.html
  9. Historique, je crois que le mot est faible. Al-Sharaa et Petraeus dans la même pièce, à l'occasion de son déplacement à New-York. Compte tenu des difficultés qu'on lui créé, surtout vers Tel Aviv, le bonhomme mène remarquablement bien sa barque.
  10. Il ne faut pas oublier que les russes en jouent beaucoup dans leur relation vis à vis de l'occident. C'est l'approche Gromyko: demandes irréalistes, aucune concession en retour, attendre que quelqu'un cède en face dans le camp occidental, encourager de façon hypocrite les voix de l'apaisement. Moscou ne se soucie nullement d'une Chine autrement plus agressive, dynamique et dangereuse pour sa "sphère d'influence". Ce qu'elle hait et redoute, c'est la liberté et guette chez nous les signes de faiblesse, d'aveuglement, de corruption et de capitulation préventive. Chaque démission en appellera d'autres plus grandes. Tant que demeurera une Europe indépendante alliée aux Etats-Unis, la Russie se sentira encerclée. La réalisation des prétendus intérêts de sécurité russes passe par l'asservissement par cercles successifs de tous ses voisins occidentaux et méridionaux. Edit: Quand VVP théorisa sa vision dans son fameux essai publié en 2021 sur l'unicité des trois peuples, nulle mention de l'OTAN. Or c'est ce document qui, véritablement, explique et justifie l'agenda à long terme de Moscou, vis à vis de l'Ukraine et de la Biélorussie.
  11. Certaines assurances passées ont quand même très mal vieillies, surtout quand il ne fallait absolument pas s'inquiéter de la "menace" russe. Ici par exemple, mon serviteur jurait que les russes n'attaqueraient jamais les Baltes, tant que des forces de l'OTAN/ US y stationnent. Outre qu'il faudrait définir ce qu'on entend par "attaque", remarquons que ça tombe bien car les Etats-Unis de DJT, qui n'est pas un agent russe, ont devancé les attentes de Moscou et ont annoncé un retrait de leur soutien militaire aux états Baltes. Un pronostic pour la suite ? Ici en 2022, mon camarade rassuriste rassurait sur la cohésion de l'OTAN, "qui était plus assurée que jamais depuis 1991". Alors que Trump pointait déjà le bout de son nez.
  12. Oui je confirme, petite erreur initiale de compréhension de la déclaration du responsable US. Ce qui est pénible avec MAGA, c'est que leur discours à notre encontre, par certains aspects, est très loin d'être débile ou irrecevable, mais la forme dessert tout le reste.
  13. Daddy not liky, daddy not happy at all. Daddy will do something real bad honey... ... In two weeks !
  14. Si l'armée russe n'est pas un danger, pourquoi prendrait elle autant de risques sur les frontières de l'OTAN ? Serions nous en réalité plus faible que nous avons affecté de le croire, ici en premier lieu à en lire certains ? Et cette faiblesse encouragerait elle l'agressivité de Moscou ? Impossible, on m'avait juré l'apaisement. Je n'entends plus la rengaine depuis un certain temps comme quoi la Russie serait tellement lessivée de son intervention en Ukraine, qu'il serait totalement "fanboy" et "va-t-en guerre" d'imaginer un conflit en Europe avec les pays membres de l'OTAN. La réalité serait-elle plus compliquée ? Aurions-nous sous-estimé le risque là ou il eut fallu simplement le prendre au sérieux depuis le début (quelque part entre 2008 et 2013) ? Je sens qu'on va déterrer des archives intéressantes dans les prochains jours ! Si nul n'est prophète en son pays, il y a quand même une ligne argumentée ici qui s'est un peu plus vérifiée que l'autre, avec l'épreuve du temps. Quel bonheur de pouvoir vivre l'Histoire en accélérée !
  15. Oui Zelensky a vraiment poussé l'art de l'attaque sous faux drapeau à un niveau encore inconnu: 1. précipiter des chasseurs russes dans l'espace aérien de l'OTAN 2. le tout grâce à la GE ukrainienne qui brouille tout, jusqu'à la Baltique et 3. laisser les F-35 italiens et les Gripen Suédois se précipiter dans le pot de confiture, pour prendre de belles photos 4. tromper tout le monde sur la causalité et les emplacements des tango. Vous en avez pas marre de douter de tout en étant tout le temps à côté de la plaque ? You bet it was...
  16. Les pays européens sont indépendants dans leurs politiques énergétiques. L'Europe peut sanctionner des entités étrangères sur des facilités européennes, comme l'accès au marché commun ou à l'euro système, ce n'est pas une garantie pour autant, en vertu du respect de la souveraineté des états. Mais globalement, tous les états européens jouent le jeu, sauf deux : Hongrie et Slovaquie. Le statut des pays "passerelle" comme la France est plus complexe et ambiguë : on peut se retrouver à débarquer du GNL, mais pour le compte d'entités non françaises.
  17. Objection votre Honneur, vous avez défaussé la mauvaise carte: celle de l'impérialisme et de l'exceptionnalisme Slave intégré chez tout bon russe de la diaspora. Or ici, il fallait plutôt piocher "ingérences et sabotages ayant engendré un risque pour les personnes".
  18. La police Lituanienne met formellement le GRU en accusation dans l'affaire des colis DHL piégés, qui avaient explosé dans un entrepôt. Quatre colis avaient explosé entre juillet 2022 et 2024 en Grande Bretagne, en Pologne et en Allemagne. Tous les colis avaient été envoyés depuis la Lituanie. https://www.reuters.com/world/europe/2024-parcel-blasts-europe-organised-by-russians-with-intelligence-ties-lithuania-2025-09-17/
  19. La flotte de la mer noire n'est pas richement dotée en navires de débarquement, et certainement pas pour une force dimensionnée pour prendre Odessa. Il faut regarder une carte pour se rendre compte de la complexité de la tâche depuis les positions de départ en 2022 et même après l'élan initial. On dénombre au moins 3 coupures humides de grande taille et une forte élongation des lignes logistiques.
  20. On n'a pas vu coté russe d'objectif individualisé et relevant de l'émotionnel dans cette guerre, en dehors de la conviction que c'est l'ensemble de l'Ukraine, Kiev au premier rang, qui devrait être soumise d'une manière ou d'une autre. Pas plus Poltava que Kharkiv. D'ailleurs on rappellera que d'un point de vue ethnique, la bataille de Kharkiv (on est moins renseigné pour Poltava) est au moins autant une contribution ukrainienne que russe.
  21. A l'intention des camarades qui en doutaient, nous venons d'avoir une confirmation supplémentaire de l'arrêt des livraisons d'armements US à destination de l'Ukraine, sous l'administration Trump. Seules les livraisons antérieurement décidées par l'administration Biden, ont semble-t-il, été poursuivies. La prochaine livraison qui semble avoir été actée, correspondra à un contrat commercial d'ampleur modeste (500m USD) et non d'une aide bilatérale. L'hypocrisie n'étant pas interdite, l'administration Trump continue d'appeler çà un "aid package". https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/trump-administration-clears-first-ukraine-arms-aid-paid-by-allies-sources-say-2025-09-16/ "So far, the Trump administration has only sold weapons to Ukraine or shipped donations which were authorized by former President Joe Biden, who was a staunch supporter of Kyiv." Remarquons que la livraison est encore loin d'être effective et comme souvent avec les américains, il faut se méfier des annonces. Il y a deux mois: Deux mois plus tard:
  22. Non en effet, les russes ne font absolument pas çà, ce serait contraire à leur éthique combattante.
  23. Combien de victimes civiles en Russie, pour un profil de tirs ukrainien qui doit avoisiner à la louche entre 30% et 80% de ce que la Russie envoie sur l'Ukraine ? S'il y avait autant de dégâts chez les civils, Rossiya 1 et autres propagandistes en feraient leurs choux gras. Les pertes civiles coté Ukrainien, c'est documenté et suivi par une mission dédiée de l'ONU, qui avait offert de faire la même chose côté russe, mais ça a été décliné par Moscou... Depuis le début de l'année, c'est entre 1 000 et 1 400 personnes tuée ou blessées par mois. Ca fait beaucoup de débris qui tombent sur des foules de gens n'ayant pas entendu les sirènes d'alerte. https://ukraine.ohchr.org/sites/default/files/2025-09/Ukraine - protection of civilians in armed conflict (August 2025)_ENG.pdf
  24. Lavage de cerveau et fabrication de drones, le triste destin des enfants ukrainiens kidnappés par la Russie. Un programme de recherche de Yale met à jour les adresses de 210 installations en Russie, hébergeant des enfants ukrainiens déportés d'Ukraine en vue de les "rééduquer". Article de synthèse https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/16/la-russie-met-en-place-un-systeme-d-ampleur-pour-reeduquer-militariser-et-russifier-les-enfants-ukrainiens-deportes_6641340_3210.html Rapport original https://files-profile.medicine.yale.edu/documents/e6294def-3f80-4d71-9cc7-91f6af70a523
  25. Pas vraiment, car entre les deux protagonistes, si l'Ukraine a la capacité cinétique pour faire baisser la ressources pétrolières pour la Russie, la Russie n'a pas la capacité de faire baisser l'aide occidentale. Ou plus exactement, l'aide européenne je dirais, car l'aide américaine a bien été flinguée avec un coup de main de Moscou. Ca ne veut pas dire que ce soutien est pérenne ou infini, mais son évolution sera assez étrangère aux pressions russes. Je dirais même que c'est l'inverse qui est à l'œuvre: les actions russes belliqueuses à l'encontre des pays européens concourent à maintenir ou renforcer cette aide.
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