-
Compteur de contenus
7 087 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
128
Tout ce qui a été posté par olivier lsb
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les menaces de Poutine sont toujours assez cryptiques, ou sont faites par omission, comme lorsqu'il s'agit de définir des zones d'influence ou de contrôle: les derniers qu'on mentionnera seront les soumis, précisément parce qu'on veut leur nier une agence qui leur soit propre. Il ne faut donc pas les mentionner. Comme le rappelle régulièrement le PR et Lecornu, on peut être défait autrement que par le franchissement des frontières physiques: ces dernières semaines ont été très riches en illustration de la sorte. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y avait une réelle porosité entre groupes rebelles, c'est certain. D'ailleurs, c'est bien ce qui a été ici reproché à Al-Charaa / Al-Joulani: d'avoir accepté le ralliement d'Al-Nosra à HTC, il y a presque dix ans de çà. Parce que Al-Nosra, c'était la franchise d'Al-Quaeda, mais avec un autre nom. Toutes ces complications, pour parler de la même chose.... Comme si on s'emmerdait à avoir un parti communiste en France, en plus des insoumis du capital ! En revanche avec Daech, j'ai beaucoup moins de souvenirs de ralliements similaires avec d'autres groupes armés de la scène syrienne. Ils ont d'abord coalisé en Irak et fédéré les anciens du parti Baas, avant ensuite de s'exporter en Syrie, mais plus rarement en phagocytant d'autres groupes (pas d'exemple en tête en tout cas). -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Evidemment que tous les dirigeants mentent, à des degrés divers, au grès des circonstances: personne ne le nie. Simplement, il était question d'après le camarade Gustave, de croire les russes littéralement sur parole, lorsqu'ils disent n'avoir pas l'intention d'envahir ou d'agresser l'Europe. Jouer aux dès avec une menace à 500 000 morts, ce n'est pas exactement ce que je qualifierais de politiques responsables. Pour le reste et la fin du conflit, une fois le rapport de force établi, il va falloir effectivement trouver des mécanismes contractuels de résolution des affrontements, voir de la mise en place d'une paix. A une époque où chacun aura constaté la vacuité des engagements américains (Memorandum de Budapest, AUKUS, droit international), les mensonges et trahisons répétés des russes (Memo Budapest, Minsk I & II pour le citer que ceux là) et le volontarisme légaliste, mais sans coercition crédible, des européens. On n'est pas sur une sinécure. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je vais vous aider camarade, le mot semble vous couter cher. "L'impérialisme". Le rapport entre la dissolution et le rôle du PR dans la sécurité des français ? Avant dissolution, il fallait l'écouter quand il minimisait la menace russe ? Et après dissolution, il se refait une virginité politique pour.... un 3e mandat ? C'est au mieux très circonstanciel et totalement affirmatif. Qu'on soit bien clair, on parle de la Russie. Rossiya 1, c'est doublement l'état russe car c'est le champ audiovisuel russe, et c'est une chaine d'état (à supposer qu'on admet le concept d'intérêts privés en Russie, indépendamment agencés de l'Etat....) Poutine à Valdaï, en 2019 Un diplomate se désespère : « Macron ne s’est pas donné les moyens de prendre le contrôle de l’appareil. Il se retrouve à la fois seul face à son administration, mais aussi au sein même de l’Élysée. » Le crédit de la France en pâtit. M. Poutine a lui-même relevé cette confusion lors du forum international Valdaï à l’automne 2019 : « Je ne sais pas ce qu’est l’État profond. En Russie, il y a un État qui obéit au président », a répondu le président russe au géopolitologue français Pascal Boniface, qui lui demandait de réagir aux propos de M. Macron. https://www.monde-diplomatique.fr/2020/09/ENDEWELD/62194 -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
De la Géorgie à l'Ukraine, en passant par l'escale Syrienne, je vois plus une constante qu'une différence. Et encore, je suis gentil et sceptique, je n'écouterais même pas les menaces ouvertement proférées (et donc cautionnées par le régime) sur le TF1 local. Je transmets également la mauvaise foi à l'Elysée. Quand en 2022, le soutien était modéré, c'était moi qui était un surexcité et "eux" qui savaient mieux. Désormais en 2025 (ce qui devait arriver arriva immanquablement), peur irrationnelle et de mauvaise foi au sommet de l'état ? -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur le fond, je le comprends parfaitement. Il se trouve que ceux qui mettaient le plus en danger Assad, étaient aussi, au départ, les moins radicalisés et précisément ceux qui, durant toute la durée de la guerre civile, ne nous attaquèrent pas sur notre sol (contrairement à Daesh). J'aime bien le rappeler, parce que les discours sur Assad le laïc, rempart de l'Europe contre l'islamisme, j'en soupe depuis mon inscription sur le forum et je crois qu'on fera difficilement pire que son bilan en la matière. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Encore heureux qu'il y ait eu des contacts entre l'armée nationale et une rébellion jihadiste: manquerait plus que çà que les deux eurent parfaitement coopérer pour s'éviter totalement. Je dis juste qu'entre les moyens déployés pour raser Alep, la Ghouta, Homs ou Hama et les moyens déployés pour conserver la rive ouest de Deir Ezzor, principalement défendue par l'Euphrate, il y a un monde. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Si l'avis du procureur Lithuanien est considéré avec autant de sérieux que pour le procureur français, celui-ci vient de rendre public les conclusion de son enquête sur l'incendie d'un Ikea de Vilnius, en mai dernier. Extraits https://www.reuters.com/world/europe/lithuania-says-russian-military-intelligence-was-behind-ikea-arson-last-year-2025-03-17/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Celle là, il faudrait l'encadrer.... Quand même dingue de devoir faire ce genre de rappel, alors qu'on est encore trop tôt dans le temps pour qu'Alzheimer nous ait tous frappé d'amnésie sur la solidité des promesses russes... -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça ne m'étonnerait pas plus que ça, mais à la différence notable que le gros de l'effort militaire contre Daech a été conduit par les kurdes et les SDF, qui s'y sont ralliés. Ce que le régime d'Assad n'a jamais sérieusement entrepris, pendant que sa propagande expliquait le contraire aux opinions publiques occidentales et autres benêts pro-russes. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une réécriture totalement fantaisiste. D'abord, aucun accord dans le monde pas même l'article 5 de l'otan, n'impose d'intervenir de façon catégorique. Pour une raison de bon sens : si une partie refuse, quel tribunal pour la condamner ? Quelle force coercitive pour la contraindre ? C'est ridicule d'écrire au sujet d'un accord international de défense et sécurité, qu'il n'y a pas d'obligation d'emploi de force armée : il ne peut pas en être autrement, faute d'une force judiciaire supérieure pour faire appliquer une telle clause. Ensuite, citons les 4 premiers points, pour éviter les fausses conclusions : 1. Respecter l'indépendance et la souveraineté ukrainienne dans ses frontières actuelles. 2. S'abstenir de toute menace ou usage de la force contre l'Ukraine, si ce n'est en défense légitime ou d'une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies. 3. S'abstenir d'utiliser la pression économique sur l'Ukraine en vue d'influencer sa politique. 4. Demander l'aval du Conseil de sécurité des Nations unies si des armes nucléaires sont utilisées contre l'Ukraine. Donc dire que les US, qui ont poussé à cet accord, auraient pu sens sortir sans rien faire ni donner, c'est largement erroné. Personne ne peut contraindre les US à agir, on est bien d'accord. Mais se faisant, en renonçant sur l'Ukraine, ils otent à l'humanité un moyen précieux de résolution des conflits : le droit, et le respect de l'esprit des accords. Quand on est partie à un accord qui dit que les frontières sont reconnues et doivent être respectées, et que vous en faites rien derrière, alors faut pas s'étonner que le génération suivante de dirigeants ukrainiens se montre un peu suspecte des lors qu'on parle d'accord de paix et de garantie de sécurité. C'est vraiment si révolutionnaire que ça que de vouloir évaluer les décisions passées pour calibrer les futures ? -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le reportage complet. Vraiment très très intéressant, qui donne la mesure de l'ampleur du ressenti contre la communauté alaouite, les horreurs et le cynisme du régime d'Assad, laissé désormais en gestion au nouveau pouvoir. Quelques passages assez sidérants: les fausses embuscades de l'armée d'Assad sur ses propres soldats, pour créer de la terreur, les checkpoints tenus conjointement avec Daech pour faciliter le trafic d'essence, les convois armés de Daech circulant librement, quand ils allaient taper l'ASL de l'époque. Bachar le "laïc" a quand même eu la main généreuse avec les "bons" barbus. L'article donne à entrevoir les immenses défis à relever, pour construire un nouvel état avec tous, et répondre à des demandes de jugements des principaux responsables des massacres commis durant la guerre civile. En voulant être justement très inclusif (trop diront certain), le nouveau pouvoir à Damas a pris le risque politique de rappeler d'anciens cadres alaouites (donc ayant forcément du sang sur les mains, comme le décrit en détail le reportage) : c'est non seulement très mal vu des sunnites, mais également chez les alaouites "lambda", voyant d'un très mauvais œil le retour sous les projecteurs des pires criminels de guerre de leur communauté. Eux prendront en tarif les premiers, en cas de dérapage. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/16/en-syrie-le-cycle-infernal-de-la-vengeance_6581784_3210.html -
Je me suis aussi fait cette remarque récemment, qu'il était assez surprenant d'avoir un agenda aussi impériale et en même temps, entreprendre le démantèlement ou la désorganisation d'une partie non négligeable des capacités fédérales clés pour ce type de projet, telles que le renseignement, la diplomatie, le budget de l'armée etc... Alors j'ai enterré depuis longtemps le mythe de "Trump joueur de go 4-D", et je ne cherche plus une stratégie construite ou cachée derrière chacune de ses rodomontades. Cette histoire de réduction de l'état fédérale, de mon point de vue français, est la seule chose que j'ai trouvé d'un peu rassurant, au sujet du comportement de l'administration Trump II: ils se tirent une balle dans le pied pendant qu'ils se mettent la corde autour du cou.
-
Parce que c'était un homme d'affaires et pas un haut fonctionnaire du renseignement ou de l'armée, Parce qu'il avait de l'argent, Parce que le Premier Amendement de la Constitution Parce que la Russie n'était pas un adversaire aux alentours de la perestroïka et de la chute du mur Si c'était vrai, il n'y aurait donc jamais d'affaire de financements occultes de campagnes politiques par de l'argent étranger ou des puissances étrangères.... Dans quel monde vivez-vous très cher ? Qu'une démocratie annule une élection sous influence puis poursuive un de ses anciens candidats pour collusion avec une puissance étrangère, c'est en théorie ce que tout le monde voudrait voir. En pratique, comme quand ça arrive comme en Roumanie, ça hurle au déni de démocratie, à la non transparence des sources et des renseignements (mais sérieusement, QUI donne accès libre à ses renseignements, sources et méthodes ? Ca existe nul part), on critique le gouvernement des juges, on y voit une dérive autoritaire de l'exécutif en place, qui sera toujours soupçonné de vouloir écarté un opposant politique. Vous aurez beau déployer tous vos papiers, vos renseignements, exposer vos sources, faire intervenir vos analystes, vous ne serez au mieux qu'à moitié écouté et les avocats s'en prendront à la recevabilité de vos preuves plutôt qu'au fond. Pour qui fait l'effort de suivre les chroniques judiciaires sur le procès Sarkozy et celui de l'argent Libyen, on se comprendra. Trump dans les années 90, c'est un peu comme Thierry Mariani. Et pourquoi MLP, dont on ne présente plus les services reçus de Moscou et les services rendus à Moscou, est-elle encore libre de ses mouvements ? Il ne fait plus débat qu'elle est redevable à Poutine, mais comme Trump à son époque, il faut croire qu'en démocratie, c'est plus compliqué que çà. Poursuivre des responsables politiques pour collusion avec un adversaire, c'est un exercice très compliqué et très délicat. D'autant plus que Trump a survécu à des procédures bien plus accablantes, comme celle des documents classifiés retrouvés lors d'une perquisition à Mar-a-Lago, et qu'il avait interdiction d'emporter avec lui après le premier mandat. Ca n'enlève pas moins que par vanité, égo et narcissisme, vous pouvez consciemment ou inconsciemment être manipulé et porter préjudice aux intérêts de votre pays. Parce que précisément, narcissisme, égo et vanité se conjuguent assez mal avec le pluriel de vos administrés. Mais c'est pas interdit par la loi, j'en conviens. Et pour entraver puis judiciariser une manipulation de telles faiblesses, c'est quasiment mission impossible et l'assurance de finir avec un scandale politique sur les bras: même pour stopper un traître inconscient, c'est pas contradictoire.
-
A signaler que l'excellent documentaire "opération Trump", fourni par le service public et encore disponible 1 mois en rediffusion, résume 40 ans d'opérations d'influence et de recrutement autour de Donald Trump et de la droite conservatrice américaine. Depuis combien de temps les services de renseignement russes « traitent » Trump et, de manière plus large, les responsables influents de la droite américaine ? Des éléments de réponse catégoriques sont apportés entre autres par des intervenants de premier ordre (ancien directeur de la CIA, ex-directeur du contre-espionnage du FBI, dirigeant du renseignement extérieur du KGB, agent du KGB « infiltré » aux Etats-Unis, ancien procureur adjoint de New York) : cela fait une bonne quarantaine d’années que Moscou infiltre le Parti républicain et plus généralement la droite américaine, traditionnellement anticommuniste. Sans oublier des hommes d’affaires, dont Trump fait parti. Passage en revue des méthodes de recrutement, témoignage de Kalouguine et rembobinage de la chronologie des premiers signes de coopération de Trump avec les Russes, en échange du renflouement de ses affaires en faillites à l'époque. Un tiers de ces appartements sont achetés par des clients liés au crime organisé russe, sous le patronage du KGB, intéressé par le personnage. Puis le fameux voyage de 1987 à Moscou, pour évoquer un projet de Trump Tower dans la capitale russe. Et comme par hasard, à son retour aux Etats-Unis, Trump, lequel ne s’était jamais intéressé à la politique internationale, attaque l’OTAN sur CNN : « L’Amérique ne doit plus payer pour défendre des pays qui pourraient se défendre eux-mêmes. » Un discours qui date de 1987 et qui sera repris par l’intéressé de longues années plus tard. Comme le résume un ancien patron du FBI : « Pour un officier de renseignement russe, Trump est un rêve. Il est manipulable à cause de son ego et de sa fascination pour les autocrates. » https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html
-
Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Petit reportage chez Nexter, sur les chaines d'obus et de canons de 155. Surpris des accès et des images qui ont pu y être tournées. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'agressé continue le combat pour sa défense, soutenu par l'UE, tant qu'ils en ont la force. Les remords sur les armes qui tuent et la guerre c'est horrible, c'est à Moscou qu'il faut les adresser. Pour rappel, le business plan, c'était Kiev en trois jours. J'ai rien vu passer à ce sujet aujourd'hui. Aurais-tu un lien ou une description ? -
Europe de la Défense ?
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis toujours assez sceptique sur ces calculs "économiques" de coin de table, de la part de gens qui sont tous sauf des industriels. Sans Dassault en solo de son coté, on aurait contribué à la fusion des acteurs de l'aéronautique, sans pour autant vraiment gagner en efficacité industrielle et financière pour les états. LM est aussi un excellent contre-exemple. Quant aux soums US, les comparaisons sont difficiles car uniquement nuke, et avec un cahier des charges difficilement comparable aux nôtres en Europe. Pour autant, on sait qu'ils sont désormais hors de prix, et peuvent couter à un contribuable, sans promesse aucune d'existence en bout de chaîne. La morale de cette histoire, c'est qu'une organisation avec un ou deux constructeurs unique fait naître des effets d'aubaine, sur la hausse des marges, sur le "confort de l'inefficacité", sans parler des aspects plus militaires / stratégiques, sur l'importance d'avoir de la redondance et de la concurrence sur les équipements. A iso acteurs existants, je crois que tout le monde aura de quoi vivre très confortablement dès lors que 1. les budgets s'aligneront sur un standard quantitatif US et deux, à iso budget et volume d'équipements, un rapatriement systématique en Europe des pièces aujourd'hui achetées aux US, sera entrepris pour chaque système d'arme. De facto, c'est déjà un peu le cas avec les FREMM, les FLOTLOG ou les soums. Les navires européens s'exportent bien hors de l'UE: pourquoi dans ce cas, vouloir absolument réduire les chantiers navals ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Parce que si les russe avaient remballé la quincaillerie et les ukrainiens d'attaquer ensuite, les russes eurent été incapables de redéballer la quincaillerie en réaction ? C'est le problème avec les supputations : on finit par se confondre dans des scénarios fictions, qui se confondent en contradictions. Pour le reste, ce n'est pas une question de mélodrame. C'est un enjeu épistémologique : on ne peut pas mettre sur le même plan des faits avérés (crimes de guerre russe, pour tous les ukrainiens) et des supputations, toujours inverifiées depuis trois ans de guerre (les ukrainiens de l'extrême droite qui s'en prendraient aux ukrainiens du donbass annexé) et chaque jour un peu plus farfelues. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est toi qui le dit, et c'est à peu près aussi certain que ma grand mère prochainement à la tête de la BCE. En revanche, les poètes de l'armée de russe, eux, ont démontré de quoi ils étaient capables, tous territoires confondus, dans une parfaite égalité de religions, d'ethnies ou de régionalisme. T'es ukrainien, tu seras persécuté, violé, exécuté. Vu et documenté à izioum, boucha, Kherson, chez les POW ukrainiens, pour ne donner que les exemples les plus tristement connus. Et sinon, j'attends toujours une vidéo prise par l'un des millions de drones russe qui sillonnent le ciel ukrainien, attestant de l'exécution criminel d'un prisonnier russe. Juste une... Rien que pour la fameuse exception qui justifierait la règle. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non ça c'est ringard, c'était déjà une proposition en 2019. Un illustre représentant de la République, qui a payé quelques diners et apéro à Poutine, lui a déjà proposé un plan Europe. On connait la suite. « La Russie est européenne, très profondément », défend Emmanuel Macron, qui entend la « réarrimer à l’Europe ». « Nous croyons à cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok », poursuit le président français. C’est d’ailleurs pour cette raison que la France, assure-t-il, a défendu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe. « La Russie est une grande puissance des Lumières. (…) Elle a sa place dans l’Europe des valeurs auxquelles nous croyons », estime M. Macron. Les débats sur l’« illibéralisme » revendiqué du très autoritaire président russe ne relèveraient donc, au fond, que de l’incompréhension mutuelle : « Derrière le mot libéral, on met parfois des choses qui ne sont pas les mêmes. » https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/20/a-bregancon-emmanuel-macron-tend-la-main-a-la-russie-profondement-europeenne_5500861_3210.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il faut bien vivre avec son temps: celui où on livre des chars et des avions de combat à l'Ukraine, alors qu'hier c'était une ligne rouge "3e GM". Celui ou on discute ouvertement d'annexer Canada et Groenland, et où Marco Rubio a du publiquement se défendre de vouloir aider militairement la Russie. Alors soit on prend des risques calculés et réversibles pour tenter de sérieusement mettre un terme à l'agression du continent, soit on est encore ici à en discuter pour les 15 prochaines années. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les russes n'auront cas augmenter la contribution onusienne de 30% envers ces pays, sous diverses formes, et la "FINUK" finira par s'évaporer d'elle même, ou se retrancher dans ses bases comme au Liban. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est de la petite politique si je puis me permettre. Se doter d'un outils ne dit pas nécessairement dans quel cadre l'utiliser, et à quelles fins. Evidemment, je comprends bien que la nature du réarmement, son principe, son ampleur, son financement, sont des actes politiques par nature. J'avais souligné qu'on avait énormément progressé sur ce sujet, surtout sur les règles d'endettement. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'Ukraine et ce conflit restent les grands oubliés de cette inquiétude européenne soudaine, pour ne pas dire début de panique. C'est en çà que je disais qu'aucune grande décision politique n'a été actée. Voilà. Tu dis "politiquement inchangé", je disais que "rien de politique n'était sorti" de ces réunions. Sous-entendu, s'il était nécessaire de le préciser, rien de nouveau et d'ordre politique, n'avait émergé de ces réunions. Je serais moins catégorique sur ce point là. Je dirais plutôt qu'on assiste à un immense vide politique et stratégique européen, qui laisse le champ libre aux Etats-Unis. C'est bien là le drame. De ces dernières réunions, de divers format, quelle est le genre de position politique et stratégique qui aurait pu émerger ? Florilège, à chaud: - Confiscation des avoirs russes, financement de la BITD européenne et ukrainienne. Proposition alternative: partage avec les US, sous forme de commandes pour l'Ukraine, qui renoncent en échange à l'accord des terres rares et reprennent le soutien militaire - Fermeture de l'Oresund aux navires russes - Affirmation explicite ou implicite d'une ligne de démarcation à ne pas dépasser en Ukraine pour les forces russes (typiquement le Dniepr), sous peine d'engagement militaire européen - Déploiement de troupes (conseillers militaires, formateurs, gardes frontières ou gardes cotes, renseignement, génie pour construire les lignes de défense en profondeur ou carrément des unités de combat), maintien d'un flou assumé sur les objectifs, droit à l'autodéfense et à répliquer - Fin de toutes les importations de produits pétroliers russes, incluant GNL (oui, on sait clairement identifier la provenance chez les spécialistes du secteur) - Expulsions massives et coordonnées de diplomates d'espions russes, fermeture du centre orthodoxe russe à Paris, fin des visa pour tous les russes dans les pays européens - Annoncer, soutenir et procéder à la reprise de la Transnistrie par la Moldavie - Assumer une coordination des 27 agences européennes pour répliquer à chaque acte de sabotage, subversion et attaques sous le seuil dûment attribuées aux russes - Lever les sanctions sur la Syrie en échange d'une fermeture des bases russes du pays, leur passer des contrats sur le pétrole et la reconstruction du pays - Renforcer les sanctions sur les exportations de machines-outils à destination - Annuler les contrats de F-35 pour montrer qu'on blague pas (bon ok, là je peux rêver...) -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
De toute façon, il faut être lucide. Pour reprendre les mots de Foch, on ne se dirige pas vers une paix, mais un armistice de 20 ans. Et en l'occurence, je pense que ça tiendra même encore moins que çà. Les européens finiront par mettre les pieds en Ukraine, après un règlement qui reste à définir et sur lequel nous semblons avoir décidé de ne pas peser "en amont", c'est à dire avec une implication militaire avant la fin des combats, sous quelque forme que ce soit, y compris symbolique. Stationner des troupes à Odessa n'aurait pas représenté un risque militaire bien grand, pour un bénéfice d'ambiguïté stratégique qui eut commencé à être intéressant. Il y a même des vraquiers civils et étrangers qui y font régulièrement escale.. On se dirige donc vers un armistice de longue durée, parrainé au début par les européens. Cela accroitra les actions d'ingérence russes et d'agitation dans les sociétés concernées et qu'on sait toujours aussi mal contrecarrer. Je vois assez bien un scenario ou un à un, les européens, sous la pression, la corruption, les menaces, finissent par se retirer d'Ukraine. Un peu comme la Russie a largement contribué à notre retrait d'Afrique, certes dans un contexte différent. Mais avec des outils et des actions sommes toutes assez universels. Et lorsqu'il ne restera plus qu'une poignée de pays dans une Ukraine durablement affaiblie, les hostilités reprendront à l'initiative russe. Qui n'a évidemment, "jamais eu de plans pour envahir qui que soit et surtout pas l'Ukraine", ainsi qu'on l'a entendu en long en large et en travers en 2022. L'Ukraine a gagné une existence et une identité forte, qui durera un temps. L'Histoire finit par oublier les perdants. Demandez donc au Polonais si la victoire sur la Vistule fut de nature à leur assurer définitivement sécurité et droit à exister....