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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Comme chacun sait, la ligne de front à Kherson est l'une des plus critiques du conflit, et fait donc l'objet de la plus grande attention des russes, qui détruisent systématiquement tout objectif militaire identifié, dans un contexte de surabondance des moyens militaires.
  2. Et donc ? Va au bout de ton raisonnement. Parce qu'une lecture normale des choses consisterait à constater que des hurluberlus, y'en a partout sur tous les sujets, et qu'ils peuvent bien braire tant qu'ils veulent, ils ont des frontières et une juridiction intangible qui le leur permet. Et pas un mètre de plus.
  3. Je ne cherche rien et je n'ai aucune explication évidente ni aucun prêt-à-penser. Je réagissais au départ, sceptique, au post du camarade Coriace qui proposait une conclusion "cause-conséquence" un peu simpliste et tout sauf évidente, entre le retour à la résolution 1701 par l'état Libanais et les attaques d'Israël sur son sol.
  4. Ces deux premières phrases sont parfaitement contradictoires: soit ça n'était pas faisable, et on ne voit pas bien comment ça le serait plus aujourd'hui, et alors Israël serait bien dans son droit "politique" (et non légal, qu'on s'entende bien) d'aller faire appliquer ce que l'état Libanais ne peut appliquer. Soit c'était vraiment faisable, et Israël prend un risque en matière de droit ONUsien, mais alors l'état Libanais devient par ricochet complice, ou au moins suspect, d'avoir attendu complaisamment 18 ans pour agir. Bref, ce n'est pas très convainquant. Je loue vos efforts messieurs, mais vos arguments sont très circonstanciels, et sans vouloir vous manquer de respect, pas très inspirés. Je reconnaitrais bien volontiers à la classe politique Libanaise la capacité d'un grand cynisme et d'une grande perfidie, surtout si leur pouvoir venait à être mis sérieusement en jeu. Mais c'est le genre de déclaration qui fait plus que tâche à l'heure qu'il est, sans qu'on puisse bien voir ou tout çà mène l'état Libanais, ni comment il se positionne face à Israël et au Hezbollah.
  5. L'argument est spécieux, je reconnais bien volontiers. Mais pourquoi alors revenir dessus aujourd'hui, reconnaître qu'une part du boulot de leur côté n'a pas été fait ? Pour aussi faible que soit l'état libanais, ce n'est pas encore Israël qui dicte leurs communiqués.
  6. En l'occurrence, leur part de la résolution 1701 fut respectée. Après, si tu veux me faire dire qu'aucun état n'a le cul propre ses engagements internationaux... Vendu !
  7. On pourrait aussi se demander pourquoi le Liban a attendu 18 ans pour se rappeler qu'il avait une résolution à appliquer, qui trouvait ses fondamentaux dans les espoirs de paix ou de cohabitation auxquels elle espérait contribuer. Reconnaître aussi tardivement qu'il existe une obligation juridique restée sans application, ça sonne quand même comme un aveu de responsabilité. Il est de bon ton de ne pas se montrer trop dur avec l'état Libanais, du fait de sa grande confessionnalisation et de sa faiblesse notoire: je trouve au contraire que c'est une excellente raison de lui demander d'autant plus des comptes sur sa gouvernance.
  8. Séquence présentant un assaut débarqué, tirs de couverture le temps de miner un bâtiment, puis rembarquement et destruction dans la foulée
  9. Quand tu observes que l'armée Libanaise est essentiellement chiite, est-ce que c'est à ton avis : - le fruit du "chaos sociologique", qui pousserait économiquement, intellectuellement cette frange de la population vers l'armée nationale ? - une stratégie patiente et assumée de l'Iran et du Hezb, pour conserver les meilleures recrues au sein du Hezb et verser le reste dans l'armée, pour la noyauter communautairement ? - une conséquence du partage institutionnel entre les communautés, l'armée revenant aux chiites indépendamment de l'Iran et du Hezb ? - "L", la réponse Liban ? Un contre pouvoir salaf le Hezb ? Et le Hamas, allié objectif du Hezbollah, ce sont des adorateurs de Fatima peut être ?
  10. Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant tes propos sensibles au sort des civils bombardés, au risque inhérent à forcer les frontières et aux générations vengeresses qui, du fort au faible, se rabattront sur le terrorisme face à l'envahisseur. Je me suis dit que nos deux années et demi de débat commençaient peut être à faire évoluer les regards. Et puis j'ai relu le titre du topic et en fait, mal réveillé ce matin, je me suis gouré de sujet, j'étais pas sur l'Ukraine Shalom à tous ! Grosse journée en perspective sur ce fil...
  11. A force de saper la crédibilité des outils de coopérations internationales et de diplomatie, par des faux tout à fait grotesques (et ce n'est pas la première fois que l'ambassade russe d'Afrique du sud est coupable du genre), la Russie décrédibilise peu à peu tous les corps intermédiaires pourtant essentiels à la bonne coopération entre pays. Leur responsabilité dans l'affaiblissement de l'ordre mondial (comprendre le bordel actuel, qui va ensuite tant faire gémir et relativiser l'Ukraine par rapport à qui de Gaza, qui du Sud-Soudan, qui du Yémen etc..) est aussi du à ce genre de spectacle idiot et démoralisant. Ne plus croire en rien, douter de tout et surtout de la parole officielle, partout dans le monde, reste une des voies d'action privilégiée des mesures actives. https://www.airandspaceforces.com/improperly-installed-parts-caused-f-16-to-crash-into-warehouse-in-may-2019/
  12. C'est d'abord une discussion à avoir au sein de l'UE, avant de retourner vers les pays partenaires avec une politique (laquelle ? Et pour quoi faire ?). La guerre civile syrienne a engendré son flot de réfugiés, c'est indéniable. Mais c'est l'Allemagne et un certain nombre de pays nordiques qui ont spontanément et librement accueilli, alors que rien ne les y obligeait. Dans la hiérarchie des risques et nuisances pour notre continent, ces zones géographiques (Afrique, MO) pèsent moins par ce qu'elles nous imposent, sinon par ce que certains membres de l'UE ont sciemment permis de faire, en l'absence d'obligations manifestes. On a involontairement "consenti" à cette déstabilisation, qu'on a réalisé un peu tard et a posteriori. Mais je n'y vois là rien d'irréversible ou d'irrémédiable, pour peu qu'un peu de capital politique se dégage sur ces questions. En revanche, nos marges de manœuvres sont bien moindres avec la Russie (pour ne pas dire inexistantes), qui s'impose en bloc et à ses conditions: raisons pour lesquelles je juge ce risque bien plus dangereux que nos propres erreurs vis à vis du MO et de l'Afrique. ..être vigilant sur tous les sujets et pays, depuis l'Allemagne et la Russie jusqu'à la dernière des jacqueries au Bhoutant. On est bien d'accord, je raisonnais simplement en termes de priorités et de ressources à y accorder, celles-ci étant limitées.
  13. Le pêché originel restant le refus de l'Ukraine, durant son mandat, d'incriminer Hunter Biden dans l'affaire Burisma, au bénéfice de la campagne de Trump. Qui essaie encore de comprendre Trump ? Si l'histoire de la tour de 2000 ans t'a surpris, je crois que tu n'es vraiment pas prêt pour ce "Si le bateau coule, tu préfères.... la mort par un requin ou l'électrocution par la batterie ?". C'était en juin dernier, lors d'un meeting électoral.
  14. C'est Israël notre allié ?? Le pays qu'on a globalement mis sous embargo pour les armes Fr ? Le pays qu'on met sur pied un d'égalité dans nos déclarations diplomatiques avec le très humaniste Hezbollah ? Le MO n'est pas mon sujet et m'indiffère parce que c'est loin de nous, que c'est au pire des nuisances pour l'UE et en aucun cas une menace pour nos intérêts vitaux sur le continent. La morale et l'éthique n'ont rien à voir dans tout çà. Et n'ont rien à voir non plus dans mon soutien à l'Ukraine d'ailleurs. Ce sont nos intérêts sécuritaires en Europe et notre autonomie en matière de défense qui m'importent, avec toutes les conséquences économiques que ça emporte. De ce point de vue là, il apparait évident et depuis longtemps que chaque poussée russe effectuée vers l'ouest et dans le vif des conventions internationales, joue contre nos intérêts en Europe. Lesquels sont coincés entre le marteau militaire russe et l'enclume économique américaine. Faire le constat qu'on ne peut s'en prendre qu'à nous même européens, n'empêche pas d'observer qu'on se porterait malgré tout beaucoup mieux sans l'impérialisme russe. Croire qu'il vaut mieux une nette défaite russe en Ukraine plutôt qu'une mise à l'épreuve militaire de l'UE et de l'OTAN dans quelques années, ça relève du bon sens et de nos intérêts les plus vitaux et primordiaux. Je ne sais pas à quel moment on refuse de voire cette évidence, à quel moment on considère sérieusement la possibilité d'un accord pérenne et durable avec les russes (qui je le rappelle, ne veulent pas dealer avec nous mais avec les US), alors même qu'on est d'une clairvoyance extrême, confinant parfois à la caricature, dès lors qu'il s'agit de questionner l'hégémonie américaine dans tous les domaines.
  15. Où ne serions nous pas indépendants dans cette boucle OODA ? Le contrôle US existe, mais sous une forme plus pernicieuse, portant sur le chantage à la prochaine tranche d'aide. Aujourd'hui c'est le jeu, on y peut rien, mais à bien y réfléchir à deux fois avant d'invoquer les budgets et les coûts importants de la guerre et du soutien à l'Ukraine. La facture européenne est en train d'être disputée entre Russie et US, et on ergote encore beaucoup trop de façon pingre sur les enjeux sécuritaires de notre continent. Pas l'Irak ou l'Afrique ou Taïwan ou ce qui nous regarde pas hein, mais chez nous.
  16. J'ai lu que nous l'étions, mais que cela risquait d'impacter en retour le soutien US en armements. Cela revient au même dans le fond, nous payons cher nos faiblesses militaires, en se faisant capter une forme d'autonomie militaire par chantage au soutien. L'usage de la force oui, avec déplacements de frontières, beaucoup moins déjà. Et quand bien même un précédent existerait, rien ne justifierait de le renforcer par une jurisprudence Russe, accessoirement, une basée sur le chantage nucléaire. C'est une prime donnée aux régimes autoritaires, dans lesquels j'ai personnellement beaucoup moins confiance que les armes nucléaires sous contrôle démocratique. Mais je suis peut être un peu vieux jeu sur la question. Quand la Russie attaquera, peu importe les pleins pouvoirs: en l'absence du tampon Ukrainien, ce sera déjà trop tard et les conséquences sociales et politiques en Europe seront incalculables, à coté desquelles notre situation actuelle relève de la bonne rigolade.
  17. Pourquoi inefficiente ? On avait déjà partagé les vues satellites de l'aéroport dont je n'ai plus le nom, bourré d'avions russes et ou les Ukrainiens, contraints dans les RoE, on été contraints de viser les dépôts de munitions à la place. Eux même demande un élargissement de l'emploi des armements, y compris SCALP: c'est donc que les conditions en place ne sont pas satisfaisantes. Voilà ce qu'on en sait, sinon ça serait pas un sujet de désaccord public. Quand au renseignement US exclusivement utilisé et nécessaire pour l'emploi du SCALP, je te renverrais la pareil: on en sait rien, on peut en douter, nous en produisons également de façon autonome et nous ne sommes pas les seuls. Les moyens pour convaincre ? Ne pas créer de précédent international sur l'usage de la force pour régler des conflits frontaliers, d'autant plus via un chantage nucléaire. On ne parle pas d'une jurisprudence anodine. Et en Europe, nous sommes les prochains, vu le peu d'empressement des russes à nous faire la paix et l'amour, comme on aimerait plus souvent qu'on nous rende la pareil, avec notre diplomatie si conciliante et notre dissuasion conventionnelle si faible. Les pays "nonchalants" comme tu les désignes (lesquels d'ailleurs ?) se font de toute façon grassement payer par l'UE, pas foutue d'éviter le syndrome des masques COVID. Le reste, c'est de la communication mais sur l'essentiel, sois rassuré, ils sont bien indemnisés.
  18. Le rappel quotidien que non seulement les US discriminent leur aide à la tête du client, et que passe encore c'est le jeu, mais que ce faisant, s'arrogent également un droit de cuisage sur notre propre soutien ITAR-free. Mais cela ne semble pas déranger les pourfendeurs de VZ, qui tout en étant un incapable, semble en même temps couter trop cher en aide militaire insoutenable. Alors que l'emploi de nos armements, disponibles en quantité limitée et de manière inefficiente à cause des US, devrait être notre premier motif de mécontentement.
  19. Et Sputnik s'est plaint sur la plateforme américaine X, d'avoir été censurée par la chinoise. Défense de rire. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/09/24/tiktok-supprime-les-comptes-des-medias-russes-rt-et-sputnik_6331135_4408996.html
  20. Je parlais de l'exercice qui consiste à menacer tous les 4 matins de balayer l'UE sous un feu nucléaire, de la part des russes. Et à tous les idiots utiles de cette propagande, de reprendre les craintes surjouées et défaitistes, pour influencer les actions politiques des pays de l'UE. Pas de l'existence de la dissuasion chez nous ou les Brits, au contraire.
  21. On est donc bien d'accord pour dire que tout le barouf nuke russe à destination de l'UE, qui te fait d'habitude si peur sur l'autre fil, n'a jamais vraiment eu le début d'une quelconque crédibilité ? Durov en mode avant / après Source: Telegram, évidemment
  22. *vis à vis de nos créanciers, qui font les taux d'emprunt.... Et de ce point de vue là, saisir les actifs russes ne pourra que renforcer les garanties des créanciers envers leurs débiteurs de la zone euro. Et le premier qui fait le mariole se prendra la BCE dans les dents et toute position spéculative sera rapidement balayée. Le "whatever it takes" de Draghi à l'époque avait calmé tout le monde. Et on parlait pas de 300 milliards mais de beaucoup plus .
  23. Tu résumes très bien les enjeux de cette question, même si je ne sais pas à quelles organisations garantes de quelle confiance tu fais référence. Mais dans un monde de vilains brigands, ne pas restituer les avoirs russes, c'est être un peu plus vilain que par le passé mais ça ne suffira pas pour faire de l'Europe feu un paradis pour les investissements et désormais un nouvel enfer pour l'argent étranger. Certainement pas à la veille d'un conflit avec Taïwan, surement pas si ça permet d'éviter à la Russie de reconstruire son armée trop rapidement et de menacer par ricochet, les investissements étrangers sur le sol européen. Faudrait pas oublier que le droit de propriété existe que parce que la propriété peut être défendue et sécurisée. Qui pense sérieusement que les 300 milliards restitués iront rénover les infrastructures de Russie ou reconstituer leur fond de retraite ? Ca les investisseurs en Europe y seront également très sensible, à la capacité de l'UE à protéger ses frontières et ses biens, avant d'aller y investir leur argent. Enfin, si notre soft power c'est ce "coté garant du droit et d'une certaine forme de justice" (pour reprendre tes mots et ils sont juste), alors le soutien par tous les moyens à Kiev qui s'est fait prendre des territoires internationalement reconnus, prend tout son sens, valorise nos points forts et n'entre pas en contradiction avec nos valeurs fondamentales. Cet objectif là et ses enjeux symbolique en terme de soft power, reste à mon avis plus important, que les moyens employés pour y parvenir (faire les poches de l'agresseur). Si la question c'est de savoir si on peut s'asseoir en Europe sur les capitaux des puissances susceptibles de nous agresser militairement (Chine, Russie, Turquie), alors c'est oui sans hésiter et sans effondrement économique: les deux premiers sont fournisseurs plutôt qu'investisseurs, le premier est en surcapacité industrielle et le dernier est en pleine hyperinflation.
  24. L'analogie la plus proche en matière de commerce serait plutôt nos deux dernières guerre existentielles avec l'Allemagne, pas la petite guerre au long cours avec les Britanniques. Et là en matière de commerce durant 1ere GM et 2nde... Je ne sais pas dire ce qui serait pire pour le taux de nos dettes: dire qu'on emploie les fonds russes pour la reconstruction d'un futur état membre de l'UE, évitant un endettement communautaire supplémentaire versus financer intégralement par l'UE la reconstruction du pays + restitution de 300 milliards aux russes qui vont se reconstruire une armée, pas pour casser du chinois ou du NordCo mais très probablement des actifs européens, dans le cadre d'une future guerre. Toujours est-il que les marchés ne font pas de politique: je défends depuis le début du conflit l'idée qu'une confiscation n'aurait pas d'impact, car effectuée dans le cadre très spécifique d'une guerre sur sol européen. C'est du régalien, pas de l'économique et les marchés sauront faire le discernement. Pour une raison simple d'ailleurs: nos premiers bailleurs de fonds sont européens (donc des juridictions co-responsables d'une éventuelle décision de ce type sur les actifs russes) et américains (idem et de toute façon, qui imagine la France saisir, par une nouvelle habitude, des actifs américains ?). Le sud global ne finance pas la dette de la France, ou alors c'est très marginal. Les autres seront associés à une telle décision, donc l'investisseur en prendra acte.
  25. Mon message ne disait pas çà hein, il était simplement "instructif" et n'avait pas d'autres ambitions. De toute façon, dire qu'il faut "un chiffre", c'est méconnaître le processus sous-jacent, qui est en réalité une décision politique, aux nombreuses contraintes et paramètres. Pas même VZ, Sirsky ou Poutine ne le connaissent ce chiffre: ça pilote à vue tant que ça tient en l'air.
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