Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    7 689
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    130

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. On en sait rien ! C'est une affirmation du conséquent. La seule chose dont on est sûr, c'est que l'enrichissement va bien au delà du nécessaire pour un programme civil et que les stocks connus ont été vérifiés, jusqu'à il y a peu, par l'AIEA. https://www.iaea.org/sites/default/files/25/06/gov2025-24.pdf Et le balistique a été l'autre composante "conventionnelle" du programme nucléaire, bien avant qu'on ne (re)découvre la criticité de ce type d'armement avec les conflits plus récents.
  2. Non, c'est lié à un privilège, celui de toutes les puissances nucléaires militaires, qui ne s'en délaisseront jamais pour aucune raison. Rappelons nous les peurs paniques lues ici ou là, quand il a été question d'élargir le parapluie Fr à une partie de l'UE suite aux successions d'événements traîtres des américains. Fallait voir le sketch des uns et des autres, que je partage totalement et qui étaient surement très représentatifs de l'opinion générale et des décideurs (pour une fois), sur le risque d'abandon d'une partie de notre souveraineté à l'Allemagne ou à la Pologne. Arrêtons de croire qu'on jouit d'une quelconque supériorité morale sur Israël concernant ce point.
  3. Il n'y a pas de puissance nucléaire établie, à qui on a pu disputer son statut et son armement. Fin de l'Histoire, à date. C'est l'enjeu des négociations sur le programme iranien: si ce dernier aboutit, la poudrière conventionnelle du MO restera la même, avec du nuke de surcroit car il serait illusoire de penser que les monarchies sunnites en resteront là. Et le conflit palestinien est une question séparée, étant entendu que l'état pas encore constitué et n'est pas un paramètre dans l'équation nucléaire de la région. Rappelons inlassablement que l'Iran s'est choisit Israël comme adversaire, pour des raisons politico-religieuse. On peut aussi avec le recul, garder un regard critique sur ce choix pas très malin, et faire le bilan d'un telle politique 40 ans plus tard, dont l'échec patent est à attribuer au même continuum politico-religieux que celui qui a pris le pouvoir en 79: révolution islamique + gardiens. Israël est, pour le moment, militairement dominant, mais ça s'arrête là. Pour l'Iran, il n'y a pas de menace territoriale, culturelle, religieuse, économique, linguistique, migratoire, et même militaire s'ils avaient décidé de laisser réellement deux frontières de distance plutôt que de les rapprocher par proxy.
  4. J'ai cité il y a quelques posts, une exégèse laïque de notre MAE, qui dit exactement le contraire. Et pour ma part, je ne suis certain de donner le bon Dieu sans confession à Khamenei.
  5. C'était le sens des accords d'Abraham. Et ça l'est toujours, ce genre de partenariat stratégique étant voué à dépasser les crises passagères, où les "petits" états ont vocation à débroussailler le passage pour l'AS, qui en a fait un pivot de sa relation diplomatique avec Israël (pivot contrebalancé par son soutien à la cause palestinienne). Trump et tout l'establishment MAGA est foncièrement anti-guerre. Très décrié sur le forum, Stark en a (trop) longuement donné une bonne illustration, qui se recoupe aussi avec beaucoup de reportages sur la question. Au demeurant, au delà de Trump, la psyché américaine est de moins en moins patiente et tenace: il faut des succès, des victoires tout de suite et rapidement, sinon le soufflé retombe et toutes ses conséquences politiques avec. C'est le sens des hésitations américaines sur l'Ukraine, depuis Obama et avec constance pour tous les pouvoirs qui ont succédé. Pour pratiquer régulièrement les américains, c'est quelque chose qui transpire dans toutes leurs décisions et leurs plans: du court terme, des résultats faciles et rapidement, du show. Tout à ses frasques et ses criailleries, Trump a bien compris une chose, à sa façon. La guerre, c'est mal. Surtout pour les affaires. Poutrer Soleimani c'est OK parce que ça n'engage pas le pays à grand chose par la suite et que ça s'opère dans le cadre d'une négociation sous pression. Pour ce que ça vaut et ce que ça a pu apporter à Israël par la suite, la communauté juive iranienne, c'était 80 à 100 000 personnes avant révolution islamique. C'est sûr que le précédent syrien invite à la prudence sur cette question.
  6. Oui, j'aurais du préciser un peu mieux mon propos. Au Pakistan, la faction religieuse est tenue à bonne distance du pouvoir par l'armée, qui s'ingère très largement dans les affaires politiques, à l'image de l'Egypte (ou tout simplement tenus à bonne distance voir pourchassé, comme aux émirats, en Algérie, Jordanie ou Oman). Il n'y a pas de fusion des factions politique et religieuse comme on peut l'observer en AS, en Iran, sous la Turquie d'Erdogan, au Maroc, au Qatar et oui aussi, malheureusement, de plus en plus en Israël (même si le fonctionnement démocratique tempère les pouvoirs des cercles religieux).
  7. Ca a le mérite "d'être clair" ? De quoi ? De rappeler que désarmer une puissance nucléaire, sans recours à la force, relève de l'impossibilité ? Que rappeler cette évidence ferait de moi un suppôt de l'inégalité de la politique Israélienne ? Faut redescendre... Si un tel scénario a pu avoir 0.1% de chance d'exister, l'invasion russe de 2022 est le dernier clou de ce cercueil.
  8. Ou à gagner du temps, car on sait que ça demande du temps et c'est la ressource qui est la plus contrainte, dans un contexte de non prolifération. Qu'en sais tu ? Rien. Qu'en disent ceux qui savent ? C'est militaire. https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/conflit-israel-iran-jean-noel-barrot-estime-que-le-programme-nucleaire-iranien-est-une-menace-pour-israel-et-l-europe_AN-202506150243.html Le programme nucléaire iranien, tout le monde le sait, n'a pas de vocation civile uniquement. Il a une vocation très clairement militaire", a affirmé Jean-Noël Barrot.
  9. La "bonne tranche de rigolade", c'est croire qu'un service peut exposer ses sources et ses méthodes dans une opération de relations publiques. C'est d'une candeur touchante, mais merci, j'ai déjà donné début 2022 avec cette impossibilité logique "Renseignements ! vos preuves vos preuves vos preuves, internet l'exige".... Les rapports réguliers de l'AIEA sur le niveau d'enrichissement de l'uranium à 60%, les déclarations de nos responsables politiques (PR, MAE) sur la nature du programme iranien me suffisent. La date d'assemblage de l'arme, c'est superfétatoire. Surtout que si la date est repoussée régulièrement, c'est aussi en grande partie parce qu'Israël entrave le programme. Pris isolément, sans mise en perspective avec les entraves réalisées, ces reports ne démontrent pas grand chose. Ecrit noir sur blanc dans ta réponse: l'Iran peut jouer sur la dualité ambiguë de sa filière nucléaire, quand d'autres avant eux ont choisi des voies exclusivement militaire. Et donc, ça dit quoi sur l'intentionnalité du programme iranien ? On enrichit à 60% pour le fun, mais ça n'a jamais été notre intention, regardez plutôt nos réacteurs civils ? Je veux bien être pris pour un con, mais faut pas pousser. Surtout nous, en France, qui avons (toujours) un lien si particulier avec le programme nucléaire iranien. On savait bien qu'enrichir l'uranium, cela voulait dire fabriquer la bombe..." rappelle Yves Bonnet, ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) https://www.franceinfo.fr/monde/proche-orient/nucleaire-iranien/video-13h15-quand-l-iran-a-paye-un-milliards-de-dollars-pour-avoir-10-de-l-uranium-enrichi-par-eurodif_2409299.html
  10. Toujours assez spectaculaire vu d'avion..
  11. Oui mais ils sont un peu moins intégrés aux dynamiques régionales des pays du golf arabique, et d'un point de vue religieux, le Pakistan n'a pas la même influence à défendre ni les mêmes enjeux qu'une Arabie saoudite, un Qatar ou une Turquie.
  12. À ce petit jeu là, on a toujours pas de preuve qu'Israel ou que la Corée du Nord soient des puissances nucléaires... Non là c'est pas sérieux d'écrire des choses pareilles, sauf à vouloir ergoter sur quelle semaine "S32 ou S33" les premières bombes seront prêtes, mais c'est assez futile.
  13. De toute évidence non: c'est irréaliste de demander à une puissance nuke formée et confirmée d'abandonner son arsenal. La liste des points exposées ne tient qu'à la volonté des dirigeants: pas de référendums, pas d'implication d'aucune volonté populaire (pas de procédures d'autodétermination des peuples), aléatoire et incertaine par nature, pas de changement radical des frontières ou des alliances (genre Brexit), ni de grand frère à consulter, au contraire. Tout ce que j'ai évoqué, ça peut être décidé et mis en application avec une réunion (en forçant le trait). Ce qui était hier irréaliste, lorsque toutes ces oppositions relevaient d'un "jeu" géopolitique, peut soudainement devenir des options très fortement réalistes, à partir du moment où les cadres du régime sont personnellement menacées et éliminés. Cela peut paraître amoral, mais çà tombe bien, la région n'en veut plus de la moralité à l'occidental. Si on admet l'existence des peurs et paranoïas du régime Iranien, historiquement, c'est moins à cause d'Israël (qui n'a qu'un rôle d'épouvantail utile pour la propagande du régime) qu'en raison de la course à l'échalotte sur la communauté des croyants. C'est cette discussion qui doit avoir lieu entre l'AS et l'Iran, avec un gentlemen agreement à la clef. Evidemment, cela viendrait questionner avec l'absence de clergé unique et légitime au sein de l'islam et ce ne sont pas des questions confortables. Cette absence aujourd'hui aboutit à ce qu'une branche (seulement) de l'islam, et pas la majoritaire, détienne l'arme nucléaire (ou proche de l'être): si vous avez adoré les histoires Israël vs monde arabe, attendez de voir celles à venir au sein du monde musulmans, avec des communautés religieuses qui ne seront pas armées à parité...
  14. Au passage, s'il explique très bien la dynamique trumpiste sur le dossier du MO, de l'UE ou des migrants aux Etats-Unis, il est bien en peine d'expliquer pourquoi, même en "logique Trump", un soutien de la Russie a du sens.
  15. Il faut un pacte théologico-politique avec au moins les Emirats, l'AS et la Jordanie: - pas d'arme nucléaire dans la région, - partage des zones d'influence religieuse, - défense conjointe d'une solution à deux états pour la Palestine, - L'Iran lâche les Houtis, l'AS reprend la coopération avec le Qatar, - intégration de Téhéran à terme dans le CCG, - classe verte des plus hauts dignitaires religieux des pays chez les uns et les autres, - levée des sanctions en échange d'un big beautiful deal avec Donnie (il ne demande que çà). Les frontières ne bougent pas, les langues ne changent pas, les religions restent en l'état, personne ne paie aucun dommage à quiconque, les échanges économiques repartent, Israël n'est pas menacé ni ciblé, la cause Palestinienne est remise sur le devant de la scène avec un front officiellement uni chiite-sunnite. Si l'Iran en a réellement quelque chose à foutre de cette question, ils n'y verront pas d'inconvénient à faire cause commune n'est-ce pas ?
  16. La guerre Iran-Irak et le soutien à l'Irak intervient dans un contexte post prise d'otage de l'ambassade américaine. Que les US ait soutenu le régime ennemi des Mollah, c'est certain. Les US ont quand même et depuis longtemps démontré leur plasticité diplomatique, pour peu que la discussion soit ouverte. La Syrie post Assad en est un autre exemple, avec une gestion des actifs russes présents dans le pays, on ne peut plus bienveillante (même si la sortie est poliment indiquée). Il y des griefs réciproques, mais la poursuite des hostilités plutôt que la remise à plat des relations reste une décision politique. Et j'ai la faiblesse de croire qu'elle est plus iranienne qu'américaine: l'un peut se passer de l'autre comme ennemi, l'inverse beaucoup moins vrai. Un axe de résistance, oui selon les mots du régime iranien. Autour d'un conflit créé artificiellement, sauf à remettre en cause le droit d'exister d'Israël. Oui c'est idéologique, donc c'est quand même un peu (beaucoup) fabriqué. La rivalité et la terrible guerre avec l'Irak est un cas d'école autrement plus intéressant. On pourrait comprendre que l'Iran eut fait le choix de justifier son programme par la menace irakienne, qui, au moins une fois dans leur Histoire conjointe, a connu une concrétisation. Sauf que l'Irak est totalement absente des discours iraniens, en lien avec le nucléaire. L'Histoire montre d'ailleurs que l'Iran a très bien su neutraliser cette rivalité géopolitique autrement que par l'existence d'ADM, certes avec l'aide notable des américains, bien malgré eux. Tout régime autoritaire craint pour sa survie: est-ce suffisant et légitime pour défendre un programme de nuke militaire ? J'en doute et je ne vois pas qui aujourd'hui, or contexte ADM, pourrait représenter une menace pour l'Iran qui soit plus aggravé que n'importe quelle menaces latentes, auxquelles tous les pays de la région peuvent être confrontés à leur tour. Israël est une puissance militaire dominante, c'est indéniable. Mais par les caractéristiques propres à cet état nation, ils ne sont pas et ne pourront pas incarner un hégémon dans la région, et certainement pas dans les frontières de l'Iran perse. C'est un équilibre suffisant. Il n'y a pas d'union sacrée entre le peuple et le régime. Les centaines de morts suite aux répressions par le régime des manifestation de 2022 - 2023 (pour ne citer que les plus récentes) suggèrent que le régime est peu à peu déconnecté du réel et de ses administrés. Que les sanctions soient prises en casus belli par les factions les plus intransigeantes, je n'en doute pas. Mais ces factions ne sont pas élues, et je n'en tirerais aucune conclusion quant au degré de soutien du peuple au régime. Oui, il y a eu des occasions manquées, c'est certain. Tout n'a pas été créé ex-nihilo, et ça n'a jamais été le fond de ma pensée. Ta conclusion est juste, mais à l'heure des événements actuels, c'est surtout la rivalité avec Israël qu'il convient d'examiner, puisque ce sont ces deux là qui se rendent coups pour coups. Et là... L'opposition est déjà plus artificielle est politiquement soutenue. Un destin à l'Egyptienne, pour les deux pays, eut été une alternative bien plus séduisante. Mais il faut être deux pour le tango, et si Israël a longtemps été contraint de suivre l'agenda américain dans les négociations sur le nucléaire iranien, les iraniens se sont gouvernés seuls et sans patronage: leur responsabilité pleine et entière d'assumer leur quote-part d'échecs passés concernant les négociations. Je crois qu'on assiste désormais à une prise d'indépendance de Tel-Aviv par rapport à Washington sur ce sujet. Téhéran, comme beaucoup d'entre nous, a surement refusé d'y croire jusqu'au bout. Manque de réalisme.
  17. Je crois qu'Israël a largement démontré sa capacité à savoir ce que même certains dignitaires du régime doivent ignorer les uns au sujet des autres.
  18. Europhile convaincu et francophone parfait, Philip Gordon était pressenti pour occuper un poste-clé dans l’administration, en cas de victoire démocrate. En avril, le diplomate a rejoint le cercle de réflexion de la Brookings Institution. Il revient pour Le Monde sur les premiers mois du second mandat de Donald Trump. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/14/philip-gordon-ancien-conseiller-de-kamala-harris-benyamin-netanyahou-a-mis-donald-trump-au-pied-du-mur-en-frappant-l-iran_6613039_3210.html
  19. Bonne question, c'est un point qui m'a interloqué aussi. Peut être un calcul du régime pour embarquer la population et espérer réaliser une sorte d'union sacrée.
  20. L'abandon du JCPOA reste une monumentale erreur, c'est certain. Pour autant, est-il réaliste pour le Guide de penser que l'Iran a toutes les cartes en main pour suivre son agenda dans le nuke ? Il y a quand même beaucoup de cases d'alerte qui ont été cochées: situation politique intérieure explosive, chute du régime d'Assad, neutralisation du Hezbollah, perte du corridor chiite, assassinats croissant de cadres du régime depuis 2023 et je ne parle pas des sanctions qui marchent très bien puisqu'à chaque fois, la négociation porte sur leur levée... Le problème du Guide, c'est que s'il ne veut pas considérer d'options réalistes, il n'a pas beaucoup d'autres cartouches: il aura du mal à invoquer les droits de l'Homme et de la Femme, le droit à l'Autodétermination des peuples ou la solidarité de l'international communiste chiite de Pékin... Ce régime s'est aliéné beaucoup de monde ces 40 dernières années, et se retrouve désormais très isolé.
  21. Non, c'est assez ""subtile"" comme signal de détresse de la part du Pentagone ! Celui-ci aurait été autrement plus grillé..
  22. Ils peuvent, je n'ai jamais dit le contraire. Pour asseoir cependant autant de sacrifices que ceux consentis pour le programme nucléaire et les sanctions qui vont avec, il faut simplement dépasser le stade des "sympathies" pour bien comprendre les enjeux. La théologie de Khomeiny ambitionne de s'appliquer à tout l'islam, chiite comme sunnite et il définit un adversaire absolu : les Juifs. Israël, comme les États-Unis, sont présentés comme les ennemis de l'islam. Ahmadinejad poussera ensuite ce discours en allant jusqu'à considérer en 2012 que la naissance d'Israël bafoue les droits fondamentaux et s'appuie sur un génocide qu'il conteste. Il est ouvertement négationniste. Cette vision, qui établit une confusion entre Juifs et Israël, est colportée par le régime iranien pour galvaniser la population contre un ennemi absolu. Isolé sur la scène internationale et fortement contesté sur la scène intérieure, le Guide refuse toute concession aux Etats-Unis dans le dossier du nucléaire, et semble ne pas sérieusement considérer les risques d'escalades. Qui pour lui sauver la mise ? Ca ne se bouscule pas au portillon... https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/23/iran-le-guide-supreme-ali-khamenei-principal-obstacle-d-une-negociation-avec-les-etats-unis_6584866_3210.html
  23. Rassure moi... C'était une blague ??!
  24. Oui, mais c'est un peu hors sujet. Sauf à donner du crédit à l'idée que le Guide des chiites se bat vraiment pour les palestiniens sunnites, mais ce n'était pas vraiment l'approche observée au Liban, ni en Syrie, ni en Irak. Même la coordination Hamas - Hezbollah a vu le jour très très tardivement et était loin d'être une évidence... pour des raisons religieuses principalement.
  25. Oui alors bon, j'ignore si l'anecdote est vraie, mais Rohani qui souhaite un bon Yom Kippour, c'est gentil mais c'est pas ainsi qu'on désamorce 30 ans de rivalité existentielle. Les sanctions tout comme le nucléaire, ne sont pas les racines du problèmes mais plutôt ses conséquences: celles de la désignation d'Israël comme le petit Satan, les US dans le rôle du grand Satan. Le logique devient tautologique: 1. se foutre dans la merde pour maintenir un pouvoir artificiellement en survie 2. crier à la menace en retour 3. vouloir s'armer... Par la suite, il est certain que diverses lignes existent aux US et en Israël, et certaines prennent le dessus sur les autres, en fonction des époques. Ces lignes s'inscrivent toutefois dans un contexte figé, celui de la désignation de l'état juif comme l'ennemi N°1, et aussi dures qu'elles furent, elles ne résisteraient pas à un désengagement stratégique majeur de l'Iran dans le dossier nucléaire. A contrario de la Libye, ce que l'Iran peut faire valoir, c'est une réelle dissuasion conventionnelle. Sauf à douter de la loyauté de son armée, dans un cas de figure à la Syrienne. Auquel cas, ce sont des problèmes qui devraient rester intérieurs et ne pas s'exporter.
×
×
  • Créer...