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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Ils peuvent, je n'ai jamais dit le contraire. Pour asseoir cependant autant de sacrifices que ceux consentis pour le programme nucléaire et les sanctions qui vont avec, il faut simplement dépasser le stade des "sympathies" pour bien comprendre les enjeux. La théologie de Khomeiny ambitionne de s'appliquer à tout l'islam, chiite comme sunnite et il définit un adversaire absolu : les Juifs. Israël, comme les États-Unis, sont présentés comme les ennemis de l'islam. Ahmadinejad poussera ensuite ce discours en allant jusqu'à considérer en 2012 que la naissance d'Israël bafoue les droits fondamentaux et s'appuie sur un génocide qu'il conteste. Il est ouvertement négationniste. Cette vision, qui établit une confusion entre Juifs et Israël, est colportée par le régime iranien pour galvaniser la population contre un ennemi absolu. Isolé sur la scène internationale et fortement contesté sur la scène intérieure, le Guide refuse toute concession aux Etats-Unis dans le dossier du nucléaire, et semble ne pas sérieusement considérer les risques d'escalades. Qui pour lui sauver la mise ? Ca ne se bouscule pas au portillon... https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/23/iran-le-guide-supreme-ali-khamenei-principal-obstacle-d-une-negociation-avec-les-etats-unis_6584866_3210.html
  2. Rassure moi... C'était une blague ??!
  3. Oui, mais c'est un peu hors sujet. Sauf à donner du crédit à l'idée que le Guide des chiites se bat vraiment pour les palestiniens sunnites, mais ce n'était pas vraiment l'approche observée au Liban, ni en Syrie, ni en Irak. Même la coordination Hamas - Hezbollah a vu le jour très très tardivement et était loin d'être une évidence... pour des raisons religieuses principalement.
  4. Oui alors bon, j'ignore si l'anecdote est vraie, mais Rohani qui souhaite un bon Yom Kippour, c'est gentil mais c'est pas ainsi qu'on désamorce 30 ans de rivalité existentielle. Les sanctions tout comme le nucléaire, ne sont pas les racines du problèmes mais plutôt ses conséquences: celles de la désignation d'Israël comme le petit Satan, les US dans le rôle du grand Satan. Le logique devient tautologique: 1. se foutre dans la merde pour maintenir un pouvoir artificiellement en survie 2. crier à la menace en retour 3. vouloir s'armer... Par la suite, il est certain que diverses lignes existent aux US et en Israël, et certaines prennent le dessus sur les autres, en fonction des époques. Ces lignes s'inscrivent toutefois dans un contexte figé, celui de la désignation de l'état juif comme l'ennemi N°1, et aussi dures qu'elles furent, elles ne résisteraient pas à un désengagement stratégique majeur de l'Iran dans le dossier nucléaire. A contrario de la Libye, ce que l'Iran peut faire valoir, c'est une réelle dissuasion conventionnelle. Sauf à douter de la loyauté de son armée, dans un cas de figure à la Syrienne. Auquel cas, ce sont des problèmes qui devraient rester intérieurs et ne pas s'exporter.
  5. Quelques interceptions à l'Arrow 3 ce soir.
  6. Non seulement il suffit d'une fois, mais en plus, Israël n'a aucune profondeur stratégique, contrairement à l'Iran. Tant en taille, qu'en population ou que du point de vue géographique. La réthorique incendiaire de l'Iran des années 2000+ était portée par les même qui sont au pouvoir aujourd'hui. Israel pour l'Iran, c'est le manuel parfait de la fabrique de l'ennemi : une désignation totalement artificielle qui n'était absolument pas écrite d'avance. Le Guide aurait décroché son téléphone ces vingt dernières années pour appeler le PM et dire "désolé, tout cela est allé trop loin, on va assurer la continuation de notre pouvoir autoritaire, impopulaire et de notre compétition religieuse avec les sunnites autrement qu'en vous désignant le Diable incarné"... Il y avait moyen de dégonfler cette bulle.
  7. C'est un choix de voir ça sous l'angle de la perte de civils par vecteur balancé, faire une comparaison douteuse avec une guerre de pauvres des années 80 et en déduire que la Russie ne "s'en sort pas si mal" sans expliquer comment Kiev arrive à faire aussi peu de dégâts en face, alors que la ligne de front ne bouge pas et que chacun mène une campagne aérienne dans la profondeur. Certainement pas une démonstration pertinente. Les moyens et les technologies ne sont pourtant absolument pas comparables et si la Russie a l'avantage des moyens et des technologies, elle ne le met pas à l'oeuvre pour réduire les pertes civiles, quand ce n'est pas tout bonnement un ciblage parfois gratuit. La ligne de front ne bougeant quasiment plus et les civils étant évacués de part et d'autres, ceux qui restent sur le carreau sont un peu plus que des dommages collatéraux. L'Ukraine a sensiblement rétabli la parité des munitions tirées (obus, drones) à l'exception, c'est ça le plus intéressant, de celles qui sont soit les plus précises (MdC, BM, sans comparaison possible avec les scud irakiens des années 80), soit ne tombent que près d'une ligne de front, majoritairement évacuée (bombes planantes). Première page du rapport de mai Long-range strikes continued at a high rate in May, causing the largest proportion of civilian casualties throughout Ukraine, while short-range drones remained the leading cause in frontline areas. The vast majority of civilian casualties (97 per cent) occurred in areas under the control of the Government of Ukraine. (...) • 28 per cent of the civilian casualties were the result of missile strikes and loitering munitions. The same high proportion of casualties was caused by short-range drone attacks. Artillery shelling and MLRS strikes accounted for 21 per cent, and aerial bombardments for 18 per cent of the casualties. Donc pas de chance, la comparaison avec la guerre Iran / Irak ne tient pas, car les deux catégories de vecteurs causant le plus de dégâts chez les civils sont soit des munitions très précises, soit disposent d'un retour vidéo... Les vecteurs plus classiques dans "la guerre c'est moche ça tue des civils", du fait de leur imprécision notoire (bombes lisses et obus) ne comptent que pour 40% des pertes. Les mines ne sont même pas mentionnées. Kiev mène en face une campagne d'envois massifs de drones kamikazes, sur des infra armées par des civils (usines, raffineries, dépôts) mais bizarrement, fait très peu de victimes en face.
  8. L'intérêt de ce commentaire gratuit ? On va s'étonner ensuite que les peuples ne se comprennent plus, même quand la langue était partagée, sans que les opinions le soient forcément.
  9. Saluons la témérité de ce pilote... Qui n'a d'ailleurs peut être pas eu le choix de son plan de vol.
  10. Que l'épisode actuel conforte Pyongyang dans son plan, je veux bien l'entendre. Que l'absence de conflit dur entre Iran et Israël, voir même un accord parrainé US, eut entamé la résolution des Kim à poursuivre leur programme... J'en doute très fortement. L'aide russe et chinoise pourrait s'accélérer, mais s'inscrit dans des contextes différents : l'un quémande une aide conventionnelle désormais cruciale pour sa guerre en cours, l'autre voudra se payer les services d'un proxy pour en neutraliser un autre, adverse. Là aussi, la zone a son histoire et son inertie, assez souvent decouplés des événements au MO. Plus une conséquence des renoncements américains que de l'offensive israélienne sur un ennemi qui s'est autodesigné dans ce rôle, face à une puissance nucléaire. Je ne crois pas que L'AS redoute plus Israël que l'Iran... Ou les renoncements de Washington.
  11. Soyons sérieux, le désarmement nucléaire nord coréen est une chimère, et il n'y a rien de sérieux sur la table depuis presque dix ans et l'échec de Trump I sur la question. L'événement de ces derniers jours n'aura qu'une influence très marginale sur une trajectoire qui n'était pas prête de changer.
  12. Je crois apercevoir une explosion, ça me paraîtrait bizarre que l'aile décroche sous le poids de la fatigue structurelle, surtout pour un buffle costaud comme le su-25
  13. Agence pas agenda, au sens de la théorie d'agence. Un concept d'autonomie de décisions entre un mandant et un mandaté. Remarque pour aller dans ton sens, constatons que le Hezbollah a effectivement déclaré se tenir à l'écart de la confrontation en cours et ne pas vouloir intervenir en soutien à Téhéran. Il aura quand même fallu le préciser officiellement, le doute était permis...
  14. Fordo serait ciblée désormais. Un actif très sensible parmi les actifs sensibles du programme nucléaire iranien, pour la qualité de ses centrifugeuses et la protection naturelle du site (enterré sous une montagne).
  15. Faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Même l'Égypte et Israël ont fini par aboutir à une paix respectable et honorable, en ce qu'elle n'a pas humilié ni l'une ni l'autre des parties suite aux guerres qu'on connaît. Je n'ai même pas parlé de changement de régime, encore moins d'un suicide collectif. Juste nucléaire contre normalisation et levée des sanctions. La rivalité avec Israël est un pilier du régime iranien, car après sa révolution, le nouvel Iran voulait se projeter comme une puissance panislamique et a repris la cause palestinienne contre Israël, que les pays arabo-musulmans avaient abandonnée. Israël peut survivre politiquement sans l'Iran des Mollah. L'inverse n'est pas vrai... En tout cas, ce sont les conclusions des dirigeants iraniens, qu'il leur revient d'assumer désormais. Oui c'est un gâchis, d'autant plus qu'Israel et Iran entretenaient de bonnes relations à l'époque du Shah. L'Iran a été le deuxième pays de la région à reconnaître l'existence d'Israël, après l'Égypte. Qu'est-ce qui a changé entre temps ? Le pouvoir des religieux et la concurrence avec les monarchies sunnites pour exercer une influence sur la communauté musulmane dans son ensemble. Le conflit israelo palestinien n'étant qu'une instrumentalisation de plus (et ça n'exclut pas les erreurs colossales de Netanyahu sur le refus d'une solution à deux états et le soutien clandestin au Hamas). Croire que les religieux iraniens, perses chiite de constitution, en ont quelque chose à foutre des arabes sunnites, après avoir foutu l'Irak à feu et à sang sur ces questions, est une immense supercherie.
  16. Blyat! Les comptes TG russes rapportent que le pilote s'est éjecté. Pas d'homélie de FigtherBomber
  17. L'abandon du projet nucléaire et de la réthorique anti israélienne, en échange d'un retour dans les circuits économiques mondiaux. Je crois que ça fait bien deux décennies que c'est en discussion. La région est capable de certaines surprises, comme les accords d'Abraham ou le rapprochement plus récent entre l'Iran et L'AS. Encore une fois, c'est juste une question de volonté politique, par les premiers concernés. Aux racines du problème, une théocratie religieuse chiite, qui après avoir pris le pouvoir, a ensuite eu peur de le perdre et a décidé que l'anti-sionisme serait la clef de son maintien au pouvoir. Je ne vois pas ce qui dans l'agenda israélien des années 70/80, prédestinait ces deux pays à être ennemis. Téhéran l'a décrété en premier, a joué un jeu de couillons aux frontières d'Israël, le reste c'est de l'Histoire et une successions de coups rendus. L'opposition Iran-israel actuelle est tellement construite et tellement artificielle que ces deux protagonistes doivent enjamber deux frontières pour entrer au contact.
  18. C'est dingue comme ces évidences, hier, étaient un obstacle très difficile à dépasser sur ce forum. Au détour justement des divers fils de discussion sur les conflits initiés par les proxy. Il y a quelques pépites sur le forum sur la soit disant agence autonome du Hezbollah libanais par rapport à Téhéran... Mais Stark n'avait il pas dit que le sens de l'élection de Trump est à chercher dans l'électorat américain, épuisé par les aventures militaires américaines, au sujet desquelles leurs responsables ont fréquemment menti ? Aujourd'hui on le clame comme une évidence. Hier sur le fil Liban, c'était impérialisme Israëlien versus glorieuse résistance libanaise, unie et unanime.. Les proxys aujourd'hui neutralisés, Israël veut traiter le problème à la source. Et effectivement, le timing est le bon.
  19. Faut il comprendre qu'à l'issue des deux semaines, c'est Israël qui attaque en Ukraine, dans les territoires occupés ? Parce que sinon, ça va pas se bousculer au portillon eu Europe...
  20. Peut être Oman à part, qui a une vraie position de neutralité dans lé région, on peut penser que ce type de réaction officielle est fortement empreint d'un double discours. Il y a la rue arabe, qu'il convient de ne pas trop s'aliéner, et il y a les intérêts géopolitiques de ces pays. De toute façon on est bien d'accord..... This is Biden's war ! Would have never happened if I were Pre.... Oh wait a second !
  21. Désolé mais tu ne documentes pas grand chose, à part ton doute systématique. Au delà des vidéos, dont on a bien compris qu'elles ne seraient que des éponges à émotions pour les faibles d'esprit, il reste des organismes qui font des études et des suivis sérieux. Voilà pour le mois de mai, le compte rendu de la mission de l'ONU en Ukraine et dans les territoires occupés. https://ukraine.ohchr.org/en/reports/protection-of-civilians 6 civils tués en territoires occupés par la Russie, 177 civils tués dans les territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien. Je ne parle même pas des blessés. https://ukraine.ohchr.org/sites/default/files/2025-06/Ukraine - protection of civilians in armed conflict (May 2025)_ENG.pdf Avril 2025 Les mois se suivent et se ressemblent... Mars 2025 Qu'est-ce qui n'est pas documenté ? Sérieusement...
  22. D'autant plus que l'Ukraine démontre, depuis les incursions vers Koursk et depuis qu'elle s'est affranchie d'une forme de tutelle américaine sur les feux et les opérations sur sol russe, qu'il est parfaitement possible de porter des coups important aux actifs militaires et industriels adverses, sans flinguer les infra et les civils avec.
  23. En effet... Mais pour une raison étrange, autant le pouvoir va alimenter les gazettes pour les pots de peinture et autres cercueils pas bien méchant et vus en plein Paris. Autant le sabotage réel des réseaux (électricité en PACA, incendie dans les postes d'aiguillage au premier jour des JO) fait l'objet d'un silence assourdissant.
  24. C'est pas une histoire d'ennemi plus bête que nous. Rien dans mes posts ne le laisse entendre. Immoral oui (ma moral moyenne et consensuelle, qui serait partagée ici à 99% par les honorables membres du forum), dangereux oui, bête non. Passons. Je pourrais acheter cette description de Poutine et de la Russie, il y a beaucoup de vrai dedans. Elle souffre une contradiction majeure toutefois, sur la partie qui postule qu'en occident, la mafia est la même qu'en Russie, mais plus présentable. Je pourrais faire une défense "Gustave", en disant que ça reste à prouver, que c'est spéculatif etc... Dans le fond, ce qui me pose problème avec cette description de l'occident, c'est que la Russie a investi depuis des années et continue de le faire, des ressources extrêmement conséquentes, pour influencer nos sociétés et les opinions de nos concitoyens. Pas de jugement moral, c'est de bonne guerre, chacun fait avec ses outils. Mais alors ça suggère en creux que l'organisation du pouvoir en Occident n'est pas celle que tu décris, n'est pas cette mafia miroir de la russe mais en "mieux habillé". L'occident ne déploie pas de mesures actives comme les russes le font, parce que l'opinion du russe moyen est sans effet sur son pouvoir politique. Ce n'est pas le cas en Europe ou aux Etats-Unis. Effectivement, on peut douter que la stratégie de l'attrition fut la première pour Moscou. Poutine s' y est résolu, au début. La sortie du conflit reste une énigme pour moi. La société russe est d'une extraordinaire passivité et neurasthénie : passé le choc des débuts de l'attrition et des pertes, Poutine tient un modèle qui lui coute cher en moyens, mais qui fonctionne. Il a trouvé une logique de redistribution de la rente pétrolière contre le sacrifice de sa population, rente pétrolière qu'il s'était toujours refusé de mettre au service de la société civile avant guerre. Le modèle fonctionne, les critiques sont rares et se font rapidement étouffer. Si on admet que les dirigeants russes n'ont pas de considération morale pour ces questions, ce modèle peut-il durer et être déployé en Europe ? J'en suis personnellement convaincu, pour au moins deux raisons: - l'espace stratégique à conquérir pour briser l'Europe, à l'inverse de l'Ukraine, est ridiculement faible par comparaison aux objectifs initiaux de l'OMS. Que Poutine fasse tomber quelques kilomètres de frontière de l'UE, voir une ville frontalière, et c'est tout le projet politique de l'UE qui est tué. Cela requerrait beaucoup moins de moyens que pour l'Ukraine. En l'état actuel des pertes, Moscou pourrait bien décider d'en consacrer une fraction sur un espace bien plus faible, pour tuer une certaine idée de l'UE et achever le découpage de l'Union avec les US. - L'unité des européens pour tenir un front face à Moscou. Sur le papier, post guerre en Ukraine, on peut tenir la comparaison... Et encore, avec d'énormes réserves sur les retards considérables qu'on est en train de prendre, notamment sur les systèmes de drones. En pratique, on est et restera encore trop divisé pour faire la somme de nos moyens militaires. Poutine le sait. Sans en faire une arme miracle, ce sont les drones qu'il faut savoir maitriser et déployer par milliers chaque jour, pour tenir le nouveau paradigme de la guerre. D'autant plus que si Moscou a pris de gros coups dans la GE, le réseau de DSA ou sur son AdT, elle conserve encore une masse plus qu'honorable. Surtout si peu à peu, tel ou tel pays européen s'auto-exclut, en préférant se "maginoter" dans ses frontières plutôt que de déployer sur le point chaud que les russes auront choisi, et qui sera forcément celui qui nous emmerde le plus. La démobilisation russe reste une opération très risquée pour Poutine: les soldats entraînés ou sachant manier les armes rentreront par dizaines de milliers, avec des traumatismes à peine imaginable. La rancoeur ira grandissante et cela représentera un risque politique majeur. On voit d'ailleurs, à rebours d'une politique de démobilisation, que la militarisation de la société et de la jeunesse bat son plein en Russie. Ce n'est pas là le scenario idéal d'une sortie et d'une démobilisation progressive d'un théâtre. Quand ça commence en maternelle, et on a vu un paquet de vidéos sur le sujet et de témoignages en ce sens, on peut y voir la préparation de la prochaine guerre.
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