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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. L'époque est Trumpienne, l'esbrouffe et le show permanents, le relativisme érigé en nouvelle relativité, y compris sur le forum. Ma foi...
  2. Au moins un pétrolier a coulé au large du détroit de Kertch et un autre serait en difficulté. Je lis qu'il s'agit de vieux navire rafistolés, pris dans une tempête (assez flagrant sur les images). What could go wrong ? Sabotage sur voie ferrée et embuscade à l'HIMARS.
  3. Des remontées d'information à l'échelon politique et communication, faisant état d'un premier engagement massif des NordCo dans l'oblast de Kursk. Grozny à portée des drones ukrainiens, avec une prise de vue de très près sur cet impact ce matin.
  4. Lentement mais surement, VVP sépare soigneusement sa population du reste du monde, en les enfermant dans une bulle informationnelle faite de mensonges grossier et d'éléments de langage politique. Vladimir Poutine avait prévenu : « Ce ne sont pas les dirigeants qui gagnent les guerres, mais les écoliers et les prêtres. » https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/14/les-ecoles-russes-caisses-de-resonance-de-la-propagande-du-kremlin_6447841_3210.html
  5. Comme le rappelle Goya, dans un nouveau billet de synthèse, toujours excellent, HTC n'est pas le choix premier des turcs. Ces derniers exercent (exerçaient ?) une influence notable sur ce mouvement, mais s'ils l'avaient réellement contrôlé, le SNA n'aurait pas été créé. Il y a surement beaucoup de diplomatie à l'oeuvre en ce moment, et comme toujours avec les turcs, dans une logique transactionnelle qui fait assez peu cas des idéologies, loyautés, affiliations et autres "logiques catésiennes". Le rapport de force prime, beaucoup de choses vont se décider autour du sort du YPG. https://lavoiedelepee.blogspot.com/ Transmis aux Talibans.
  6. Joulani affirme dans une adresse à l'intention des kurdes, qu'ils font pleinement partie de la Syrie et que le prochain gouvernement fera son possible pour récupérer Afrin et les territoires occupés par le SNA. Le démantèlement du trafic de captagon continue, alors même que la manne pétrolière n'est pas récupérée (pour ceux qui y voyaient là une excuse facile pour le régime d'Assad).
  7. J'essaierais de rester humble sur la question, à la place des membres de l'OTAN: personne n'a combattu comme les ukrainiens combattent, depuis la guerre de Corée. Surtout pas dans cette configuration avec une conjonction exceptionnelle de durée, d'intensité, de taille du théâtre, du nombre de forces (matériels et hommes) engagées, des impacts causés sur la société civile (la leur, les nôtres aussi un peu). Cette histoire de "vous savez pas comment gérer une guerre que vous menez depuis 3 ans, laissez nous faire, nous qui savons tout et venons de débarquer", ça me rappelle les américains durant la 1ère GM. Ils ont appris, ils ont par la suite transformé leurs échecs en victoire dans les récits qu'ils en ont fait, mais sur le moment, c'était pas spécialement glorieux.
  8. La note parait fiable, documentée et assez factuelle. D'ailleurs sur le fond, elle est assez nuancée, et dit en substance que malgré les signes d'ouverture de Joulani, certaines pratiques de harcèlement des minorités perdurent. Sur la forme, il manque une chronologie car dans l'environnement hyper darwinien de la Syrie en guerre civile, les organisations sont sous une pression importante et évoluent très vite. Ce qui m'intéresse porte plus sur l'avenir et le passé très récent, que sur les actes des premiers jours et sur ce point, la datation des événements est peu claire. Sinon, on pourrait tout aussi bien dire qu'on devrait avoir honte de l'état français, pour les crimes commis en Algérie. Bon évidemment, c'est un peu plus compliqué que çà et la politique d'HTS est aussi et surtout définie par ses chefs et le contexte du moment. Sur le fond et pour l'exercice, acceptons l'idée que les minorités sont persécutées régulièrement et systématiquement, sans toutefois jamais venir sur des qualifications pénales telles que le droit international coutumier les définit (celles ayant traits aux crimes contre l'humanité). On est de toute façon condamné à ne jamais s'entendre sur la question, car nos grilles d'analyse sur la Syrie divergent et ne peuvent pas produire le même résultat. Dans le confort de notre profondeur stratégique, depuis 1991, les européens (et notamment les Français) ont pris l'habitude de regarder les conflits avec comme prisme la "morale statutaire", les droits des minorités; l'impact humanitaire, mais aussi des "effets de mode" et des habitudes d'alliances. Je crois que c'est dans cette logique que s'inscrit ta lecture des événements, avec une emphase particulière pour les minorités chrétiennes. C'est tout à ton honneur et parfaitement entendable. Mais ne nous sentant plus menacés de manière vitale par rien sur le plan militaire, nous avons pris l'habitude d'oublier ce qu'une guerre existentielle peut représenter par rapport à une intervention mineure dans un conflit. De façon corrélative, nous avons beaucoup de mal à imaginer le contexte des organisations qui luttent à l'étranger ou celui des états contestés, car notre grille de lecture a perdu ce réflexe de poser la question "quels sont les enjeux vitaux, pour nous, pour eux ?". La fin d'Assad, qui est une excellente nouvelle pour le peuple syrien et pour l'ensemble de la région, et n'a vocation à impacter la France et l'UE que sur une poignée de sujets, ayant traits à ses intérêts vitaux: immigration, trafic de drogues, opérations de déstabilisations. Nous pensant "sortis de l'histoire", nous avons décorrélé lutte armée et économie, vie politique et guerre, avenir des nations et appareils militaires. C'est le paradoxe du succès du projet européen à l'ombre de l'OTAN : nous avoir, en tant que sociétés, un peu coupés du "monde". Ce réveil des consciences n'est pas qu'une question de morale, de modèle mental ou de réalisme, c'est une question de survie. Il ne s'agit pas d'ailleurs d'abandonner nos idéaux démocratiques ou notre aspiration à la paix et au gouvernement par les lois. Il ne faut pas verser dans le cynisme le plus total pour autant, mais simplement recommencer à analyser les conflits en termes d'intérêts vitaux. Et d'abord les nôtres. Les intérêts vitaux de la France sont d'abord en Europe, dans ses outremers et ses voies d’approvisionnement. Le reste n'est pas "vital". La défense des minorités chrétiennes ou autres en Syrie, c'est une grille de lecture morale, éthique, universaliste. Pas une grille de lecture liée aux intérêts vitaux des nations, et à laquelle je préfère me référer. Le désastre de la politique d'HTS vis à vis des minorités, si désastre il y aura, ne pourra mécaniquement pas avoir les mêmes conséquences sur l'immigration que le désastre d'Assad au sujet de la majorité sunnite, car quantitativement parlant, l'une est bien plus nombreuse que l'autre. Cela d'autant plus que le "sud global" (pour ce que ça veut dire) nous a bien rendu la monnaie de notre pièce sur l'Ukraine, après avoir passé des décennies à décréter aux 4 coins du monde ce qui était le bien, le mal, ce qui était une bonne gouvernance d'une mauvaise et avoir fait plus ou moins pression en fonction des contextes, pour forcer certains pouvoirs en place à améliorer leurs pratiques. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je constate simplement que ça a gavé nos interlocuteurs, et lorsqu'il a fallu les appeler en retour pour faire le constat d'une menace russe de niveau "existentielle" sur les intérêts vitaux de l'UE, on nous a gentiment répondu en substance "vous avez préféré ignorer nos luttes existentielles pour vos grilles de lecture droit-de-l'hommiste, on ignorera poliment votre lutte existentielle en Ukraine face à la Russie." Voilà pourquoi je prends un peu de distance avec ce qu'un HTS, populaire et porté par l'écrasante majorité du pays, sera amené à décréter en matière de politique intérieure. Je comprends tes réactions, ta lecture des évènements, elle est humaniste et généreuse.
  9. J'en suis resté à une OTAN invincible face à la Russie, parce que OTAN et article 5, mais bon, c'est beaucoup plus politique (comprendre moins solide) que ce qu'on veut en général bien admettre, et ta remarque l'illustre assez bien. Fin du HS.
  10. Oui elle a les moyens, et c'est une question d'effets produits par rapport aux moyens engagés. L'affrontement en Ukraine est très consommateurs d'hommes et de ressources en drones, les deux camps produisent et forment des volumes vertigineux d'opérateurs et de matériels, réalisant de facto une forme de parité sur le terrain, malgré les masses engagées. Détourner une fraction de ces masses, pour les réinjecter sur un théâtre où le "système d'arme" drone tactique est une nouveauté totale pour l'adversaire, ça peut permettre d'aider significativement à emporter la victoire. Pondérons la probabilité de victoire par l'importance de ses effets stratégiques (humiliation de la Russie, exposition de sa fragilité à soutenir ses proches alliés, neutralisation au moins temporaire de ses opérations en Afrique, installation d'un pouvoir dans un pays qui sera plus favorable à l'Ukraine etc...) et on a une espérance de gain stratégique assez intéressante pour l'Ukraine, à un coût très modeste et sans déstabiliser les grands équilibres de sa guerre intérieure. Dans les situations de parité tactique sur le terrain, ce sont les petits "à-coté" qui permettent, par effet de ruissellement, de débloquer des situations qui paraissent totalement enkystées. Le meilleur exemple historique de ce type d'effet, c'est l'offensive du Vardar mené par Franchet d'Espèrey et qui finit par contribuer à la défaite de l'Allemagne et de ses alliés, dont l'empire Ottoman.
  11. Enjeux autour des archives, dont on attend la fourniture de preuves des crimes du régime d'Assad. On rappellera que ce dernier est recherché depuis 2023 par la justice française, pour crimes contre l'humanité. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/10/en-syrie-la-bataille-pour-la-preservation-des-preuves-des-crimes-du-regime-al-assad_6440888_3210.html
  12. Si je comprends bien, la Russie-qui-est-en-guerre-avec-l'OTAN-cobelligérante, vient d'appeler à la rescousse un pays de l'OTAN (celui qui demande à ce que la Crimée retourne à l'Ukraine) pour exfiltrer ses troupes ? M'aurait-on pris pour un con ? J'espère que l'OTAN et la Turquie ont vendu leurs services pour au moins 10 totems d'immunités contre les 10 prochaines lignes rouges...
  13. Les syriens n'ont jamais vécu du captagon, ils l'ont subi. Je ne crois pas que les généraux à la tête du trafic, partageaient significativement la manne financière.
  14. Destruction de captagon, dont le régime d'Assad s'était fait une spécialité dans la fabrication et la distribution.
  15. Il semblerait que le Hezbollah ait produit un communiqué, disant soutenir la révolution syrienne. Comment dit on realpolitik en arabe ?
  16. Il avait une opportunité en 2008/2009, après avoir consolidé son pouvoir, il n'en profite pas et ne sent pas le vent tourner. Ses prises de distance avec le parti Baas, nécessaire pense-t-il pour affermir son pouvoir vis à vis des clans hérités de son père; le rendent également un peu plus aveugle en le coupant des capteurs populaires. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/08/en-syrie-la-chute-de-bachar-al-assad-president-par-accident-modernisateur-rate-et-despote-sanguinaire_6436342_3210.html Progressivement, en jouant de l’effet repoussoir du chaos irakien, Bachar Al-Assad parvient à rompre son isolement et à revenir au centre du jeu. Un art du rétablissement, dans lequel il va passer maître. Non content d’être invité, au défilé du 14 juillet 2008 sur les Champs-Elysées, par Nicolas Sarkozy et de reprendre langue avec Washington, il se réconcilie avec ses voisins turc et irakien, et resserre ses liens avec l’Iran, le grand allié. A la fin de sa première décennie au pouvoir, la géopolitique régionale ne lui a jamais été aussi favorable. « Assad a la capacité de réformer à ce moment, mais il ne fait rien, expliquait au Monde, en 2013, le politologue Souhaïl Belhadj, auteur de La Syrie de Bachar Al-Assad. Anatomie d’un régime autoritaire (Belin, 2013). Il n’entend pas monter la grogne du prolétariat sunnite. C’est sa grande faute, l’angle mort de sa présidence. » Instrument de promotion sociale et politique, comme en témoigne l’origine modeste et rurale de la plupart de ses fondateurs, le Baas a été marginalisé au profit d’une caste d’affairistes, incarnée par Rami Makhlouf, un cousin du président, qui a mis sous sa coupe des pans entiers de l’économie locale, dont la téléphonie mobile. Le chef de l’Etat syrien croit que ses succès en politique étrangère et son positionnement anti-israélien compensent ces échecs. Il se trompe. Les événements régionaux font le reste, sachant qu'au débu, il y a une entente implicite entre toutes les autocraties arabes pour ne pas se jeter mutuellement de l'huile sur le feu des révolutions. Ce n'est que beaucoup plus tard que le GCC entre dans la danse: ça a surement prolongé le conflit, mais les germes du pourrissement du régime étaient déjà bien installés. Dans la Syrie de 2012 - 2017, tout le monde s'ingère.... et quelque part se neutralisent: américains, européens, Russes, GCC, Turquie. C'est très différent du Liban, ou l'état libanais reste manipulé et contraint via le Hezbollah, au profit d'un seul autre état, l'Iran. Au demeurant en Syrie, tu peux pointer du doigt le GCC à juste titre, mais ce sont les russes et l'Iran qui ont emporté la mise au bénéfice du régime. Du moins le pensait-on jusqu'à il y a peu.
  17. Tout le monde est parti bille en tête que les minorités subiraient un enfer. Pour l'instant, il n'en n'est rien. Les conflits ou les civils sont persécutés dans le cadre d'instructions générales données en haut lieu, on le sait et on le voit très rapidement (suivez mon regard... ).
  18. On le garde bien en tête. Il n'aura échappé à personne qu'on a un léger problème en Europe, partagé par beaucoup de ses pays membres, autour de la montée de L'ED en lien avec l'immigration, ou l'image que s'en font les citoyens. Et que la Syrie a contribué à cette situation, pour plus d'un millions de personnes sur sol européen et 5 millions dans son budget (incluant ceux en Turquie), soit près de 25% de la population syrienne. Soyons réalistes et lucides: voilà le bilan d'Assad le laïc, apprécié aux bornes de nos intérêts fondamentaux. Et qu'était il possible de faire avec lui sur la question des réfugiés ? Rien, aucune coopération rendue possible, faute d'accepter le retour des réfugiés et d'avoir créé les conditions d'une politique abjecte, rendant impossible le retour des demandeurs d'asiles sur critères européens. Alors oui, ça veut dire prendre des risques, se boucher le nez, admettre qu'il faut discuter avec des gens dont on ne partage absolument pas les idées. On confond dans ce débat le président qu'on pourrait aimer avoir (un Assad, ophtalmologue, passé par Londres) avec le dirigeant (syrien) dont la politique serait, indirectement, la plus favorable à nos intérêts. Assad était devenu une voie sans issue, nous ayant sous traité 5 à 6 millions de ses concitoyens, et en persécutant le reste le tout dans une définition singulière de ce que devrait être un état laïc. Ça n'avait aucun avenir ni aucune pérennité.
  19. L'assassin a été en lien avec un paquet de gens dans sa vie de tous les jours. Je suis sûr qu'à l'époque, les mecs des brigades rouges ou d'action directe en avaient surement avec une section d'un parti communiste local, mais ça ne fait de ces derniers les commanditaires des actions terroristes. La justice française instruit un procès, sur un dossier fourni par les services anti-terroristes et n'a jamais hésité à condamner en l'absence d'un prévenu. Sur le ban des accusés justement il y a une belle collection de russes, marocain, algériens, français, mais aucun syrien et aucun réseau terroriste connu. "Juste" une succession de médiocrité, de jihadistes de salon, d'ultra-conservateurs bigots, d'adeptes de la victimisation coloniale et autres poncifs qui n'en sont parfois pas, malheureusement. Ni les juge ni les services de police qui ont instruit le dossier n'ont identifié de près ou de loin une responsabilité de HTS. Désolé mais la justice me parait être un exercice autrement plus sérieux qu'un unique article du figaro, et je suis surpris que tu ne considères pas ce pan de nos institutions à sa juste valeur: à quoi bon s'emmerder avec ce 3e pouvoir sinon ? On pourrait tout aussi bien confier l'accusation, la défense et le jugement à l'éditorialiste de la pravda. Ca irait plus vite et ça nous couterait moins cher. Les deux messages ne sont pas incompatibles, j'aurais même tendance à dire qu'ils se complémentent. Qu'on soit bien clair, je n'ai aucune sympathie ni affinité avec toutes les bigoteries, quelles qu'elles soient. Mais ce n'est pas du tout rendre service à ce que j'estime être des lignes rouge de notre démocratie (laïcité, droit des femmes, liberté et discrétion du culte, séparation culte - politique etc...) que de tout confondre et de surtout ne pas voir que ce qu'il s'est passé pour Paty (ou Dominique Bernard), résulte d'abord d'événements en bas de chez nous. Par la suite de couardises politiques menées à l'échelon national. National et politique. Ne pas voir ces aspects, à travers nos renoncements sur la question migratoire, le "pas de vague" à l'école, les petites incisions du quotidien sur tout un ensemble de valeurs républicaines, pour préférer accuser confortablement et opportunément HTS, que personne ne connaissait il y a 10 jours, ce n'est pas rendre grâce à l'analyse des faits, des causalités et des chronologies sur ce qu'il se passe dans la société française.
  20. Lloyd Austin : 700k pertes et 200 milliards de dollars investi par la Russie dans cette guerre.
  21. Contact pris avec des hauts représentants du culte chrétien. Jusqu'ici, tout va bien. https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie/chute-de-bachar-al-assad/chute-de-bachar-al-assad-l-eveque-catholique-de-damas-affirme-avoir-rencontre-des-responsables-rebelles-et-assure-que-les-chretiens-n-auront-pas-de-probleme_6945662.html Traîner le cas de Paty ici, opportunément après la victoire du HTS, alors que le procès est en cours, que les principales auditions ont eu lieu et que la très forte prégnance du contexte français, avec des accusés français, a été largement démontré, c'est tout simplement ignoble et indigne. Si on veut des noms, il sont publics, ainsi que leur défense: Sefrioui, Chnina, des mecs de chez nous quoiqu'on puisse en penser. Vouloir les rattacher à HTS, alors que l'enquête du SDAT n'en n'a jamais fait état, juste pour mieux les accabler sur vindicte personnelle, c'est déresponsabiliser ceux en bas de chez nous qui sont réellement responsables de ce qu'il s'est passé et c'est contribuer un peu plus à notre aveuglement sur la complexité de nos sociétés.
  22. Passage en revue des différentes déclarations du jour et autres événements récents. On est clairement au bord d'un effondrement. Chapitre "carrière et emploi": des arrestations ordonnées d'unités militaires. Rubrique inclusivité: HTS ne va pas licencier / emprisonner l'intégralité des cadres du régime pour mieux les jeter dans les mains de Daech... Les islamistes auraient donc appris des erreurs des américains en 2003 ? Surprenant ces gens là. Fédération libanaise de la loose: qui se dénonce pour demander au Hezbollah, maintenant coupé de son principal bailleur de fond, de déposer les armes car il n'est pas vraiment un mouvement libanais ? People: la belle sœur de Bachar, fière de son nouveau drapeau Rubrique loyauté: les espions de Bachar à Moscou hissent le nouveau drapeau, 24h à peine après son atterrissage pour "raisons humanitaires".
  23. Dont la France. Mais du coup mince je ne comprends pas, c'était sensé être tous d'horribles coupeurs de tête et la très humaniste Europe, qui en a accueilli par millions, ne pouvait pas prendre un tel risque vu les contraintes juridiques qu'elle s'impose sur la question. Est-ce qu'on m'aurait menti ou est-ce que nos chancelleries ont des garanties, leviers et meilleures informations que nous ? A part un conflit entre la faction kurde et une faction pro-turque, voir l'armée turque directement, on voit assez mal à date ce qui pourrait à court terme mal tourné. HTS, qui a survécu au pire de la guerre civile, contrôle sans aucune contestation la Syrie "utile" et si l'armée d'Assad a été défaite en 10 jours, on voit assez mal qui viendrait la contester sur son terrain. Je crois que les jihadistes condamnés par la justice Fr sont sous les verrous, mais je peux me tromper. Pour les autres, sois rassuré, qu'ils soient en Syrie dans le camp des vainqueurs n'efface pas leur identité ni ne leur accorde de sauf conduit en France: là tu te fais des films.
  24. Relis mon post: qui parle de la Lybie ? Pas moi en tout cas... Mes trois révolutions arabes de la même année 2011: Tunisie, Egypte, Syrie. Pas d'armes pour les deux premières, et quant à la 3e, j'ai bien noté que le camarade wallaby, qui n'est pas le dernier à absoudre les autocraties sur ce forum, n'a pu me dégoter qu'une interview décevante d'un conseiller à la retraite depuis 20 ans, disant que la CIA avait soutenu des pays qui avaient soutenu une partie de la rébellion en Syrie, une fois que celle-ci avait éclaté. Tout çà pour aboutir à Abu TOW à longueur de vidéos. Tes sources sont très bien, les origines connues et sans surprise et tu les as bien résumé. Simplement, n'oublie pas qu'au départ, j'ai réagi à ton post des "quid" Quid de l'axe des frères musulmans (Qatar-Turquie) vs l'axe AS-Egypte-EAU qui ont chacuns poussés des pions dès la soit disant révolution "spontanée" de 2011 Quid de l'intervention irano-irako-afghane Quid des russes Quid des américains Quid des différentes factions kurdes Quid des internationalistes djihadistes Quid de la destabilisation de l'Irak voisin par Daesh qui n'a pas aidé la stabilisation du pays Quid de la notion de pot de miel qui nous arrangeait bien un moment sous pretexte que cela crearait un appel d'air permettant de se débarasser d'une partie de nos barbus nationaux Il n'y a pas un seul de tes "quid" donné en explication par tes sources, à l'origine des trois révolutions (- la libyenne pour moi et + l'égyptienne), à part à la rigueur l'influence des FM. Et pour ce dernier point, prenons une minute un peu de hauteur: si demain tu refuses d'écouter ton peuple, parce qu'un consensus large traverse la société sur x ou y thématique, est ce que c'est la faute aux idées ou est ce que c'est la responsabilité du dirigeant ? Parce qu'avec une approche "dictateur de tout mais responsable de rien", c'est quand même un peu trop facile de pointer du doigt l'origine d'un événement pour en absoudre les responsables politiques, tous sourds-muet-aveugle, au moment où ça part en sucette en dépit de tous les signes avant coureur.
  25. A Sednaya, l'infâme prison du régime, une prison sous la prison principale a été repérée, mais les gens sur place n'arrivent pas à accéder aux dernières cellules, visibles sur des caméras de sécurité. Une presse hydraulique retrouvée avec des cordes de pendus. Surement pour permettre aux geôliers de faire les croissants le matin.
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