olivier lsb

"Clairement", certainement pas ! Peut être que c'est ce qu'il a voulu dire, ou peut être avait-il autre chose en tête. Toujours est il que manierais la presse russe avec la plus grande prudence sur une donnée très sensible de l'OMS: elle n'est pas spécialement réputée pour son indépendance et son impartialité.

Les sanctions ne fonctionnent pas, épisode 2222: un Poutine passablement agacé réduit à demander à la Pologne à ce qu'elle réouvre le pipeline Yamal Europe... La situation doit être assez critique pour en arriver là.

2025 approche et un premier bilan de 2024 en terme de gain territoriaux: en rouge pour les russes, toujours très empêtrés dans le Donbass.

L'article du Monde donne la même tonalité et reprend les quelques éléments partagés ici (j'arrive pas à la retrouver, mais il y a effectivement une vidéo tournée à l'intérieur ou l'on voit du sang dans le couloir, suggérant que des éclats ont touché des passagers. C'est presque étonnant que ce genre d'accident ne soit pas arrivé plus tôt, çà ou un crash du à un mauvais entretien. Cela rappelle la tragédie du PS-752. Avec la densité de DA active en Russie et la continuation des vols sur la majeur partie des itinéraires, prendre l'avion relève d'une gageure. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/26/moscou-soupconne-d-avoir-abattu-par-erreur-un-avion-azerbaidjanais-volant-vers-grozny_6468788_3210.html

Cette fois-ci, les finlandais ont réagi bien plus rapidement que les suédois et les danois à l'époque. Le navire suspect a été arraisonné et se trouve dans les eaux finlandaises. Une réponse minimale face cette attaque sur infrastructures UE. Les interconnexions énergétiques sont cruciales au bon fonctionnement du réseau électrique européen.

Reconnaissons que si a l'export, ces cartes nécessiteraient l'autorisation du CIEEMEG, alors il ne paraîtrait pas incohérent qu'en retour, leur possession soit réglementée. D'une manière générale, en France, c'est plutôt l'absence de réglementation qu'il faut justifier

La meilleure critique d'une dictature, ça reste encore celle qui est faite par un autre dictature

Reportage de l'envoyé spécial du Monde à Damas, qui a récupéré le témoignage d'un soldat de l'armée Syrienne, décrivant le pourrissement du régime et la déroute de son armée. 20 dollars par mois, à peine de quoi manger, des boulots secondaires à prendre durant le service, corruption des officiers. Un point de bascule notable est mentionné: lorsque la masse des conscrits a rapidement compris qu'HTC n'irait pas les massacrer; ainsi s'effondra la "forteresse de mensonges" d'Assad. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/20/en-syrie-la-deroute-de-l-armee-vue-par-ses-propres-soldats-on-devait-tenir-une-position-defensive-mais-pas-un-de-mes-camarades-ne-savait-se-servir-d-une-arme_6458236_3210.html

Ceux croisés sur twitter semblent accréditer le chiffre donné (ça n'exclut pas une boulette ou une coquille). Quand à la traduction, c'est celle de Twitter : là aussi une erreur n'est pas à exclure, mais pas une manipulation en tout cas.

Un contrat commercial. Pas de déploiement de personnels armés dans le cadre d'un conflit, avec engagement direct, pour le compte d'une puissance étrangère.. Je suis d'accord sur la définition, et d'accord pour dire que le Nord-Co 1. ne s'enrichit certainement pas personnellement ni 2. n'y va de son seul libre arbitre. Toutefois, entre une simple aide militaire d'état sous forme matérielle et un engagement total en mode coalition façon Desert Storm ou Enduring Freedom, il y a une large étendue de zones grises et je classerais l'engagement Nord-Co actuel dans cette zone très grise, caractérisée par l'existence: - d'une location contre rémunération d'une force armée issue d'un pays totalement étranger au conflit en cours; - force qui prend part directement aux hostilités, sur le territoire de la puissance achetant le service (pour l'instant); - intervenant sous insigne russe (ou non spécifié) D'ailleurs, si on reprend l'article 47 de la convention de Genève, qui définit et encadre ce qu'est un mercenaire... On y est pas totalement, mais on est pas totalement en dehors non plus "Article 47 - Mercenaires 1. Un mercenaire n'a pas droit au statut de combattant ou de prisonnier de guerre. 2. Le terme « mercenaire » s'entend de toute personne : a) qui est spécialement recrutée dans le pays ou à l'étranger pour combattre dans un conflit armé ; b) qui en fait prend une part directe aux hostilités ; c) qui prend part aux hostilités essentiellement en vue d'obtenir un avantage personnel et à laquelle est effectivement promise, par une Partie au conflit ou en son nom, une rémunération matérielle nettement supérieure à celle qui est promise ou payée à des combattants ayant un rang et une fonction analogues dans les forces armées de cette Partie ; d) qui n'est ni ressortissant d'une Partie au conflit, ni résident du territoire contrôlé par une Partie au conflit ; e) qui n'est pas membre des forces armées d'une Partie au conflit ; et f) qui n'a pas été envoyée par un État autre qu'une Partie au conflit en mission officielle en tant que membre des forces armées dudit État. » En Afrique, comme à peu près partout ailleurs, nous sommes intervenus sous drapeau français, sans faire location à titre onéreux de cette force. Et si des contreparties ont existé pour le Mali, le Tchad ou la Côte d'Ivoire (les trois qui auront le plus pesé ces 30 dernières années), franchement, on les cherche encore... Il n'y a pas un industriel qui s'est levé pour rappeler à l'état qu'on risquait de perdre gros à se faire éjecter du sous-continent africain. Zone très très grise en effet. Mais dont la conclusion à laquelle on parviendrait consensuellement, ne nous aiderait pas plus pour ce qui est du conflit en cours. La Légion, c'est la France et donc des engagements officiels, au nom de l'état. Idem pour les Gurkhas. C'est donc bien la confirmation du point d) et e) de la définition du mercenariat de la convention de Genève. Mais ça ne suffit pas. Soyons d'accord pour dire qu'on est dans une zone assez floue.

A l'occasion de ce qui semble être une audition publique, Sobyanin, maire de Moscou, a donné le chiffre de 600 000 blessés ayant été traités par le réseau d'hôpitaux installé par sa mairie.

C'est désormais admis par l'Azerbaïdjan, que le vol 8432 a été vraisemblablement abattu par erreur par la DCA russe, dont le contrôle aérien a ensuite refusé l'atterrissage d'urgence en Russie, d'où le déroutage vers le Kazakhstan. Pas sûr que ce soit un pari gagnant, car les possibilités de faire disparaître des preuves s'en trouveront d'autant plus réduites. Les images du fuselage, notamment la section arrière, sont assez éloquentes. Voilà qui ne risque pas d'arranger les relations entre les russes et les tchéchènes.

Explication commode, qui ne tient pas le cap : la Chine a depuis longtemps montré qu'elle ne respecterait pas le droit maritime international, ça a commencé quand elle refusa en 2016 les conclusions unanimes de l'arbitrage au sujet de ses prétentions en mer de Chine méridionale. Et pour servir son discours face aux Philippines ou au Vietnam, difficile de dire dans cette région là que tout est permis parce que la Finlande en Europe... Au demeurant, ça fait cher la provocation et un peu trop étroitement liée à une menace réelle en Europe, pour ne pas se voir requalifier en acte grave d'aggression.

C'est à mon humble avis tout sauf un hasard ou une erreur de La Poste, et c'est typiquement ainsi qu'un service pourrait faire passer le message qu'il a la capacité à mettre la main sur des actifs militaires intéressants. Ça tombe bien, on cherche à faire un copy cat du HIMAR mais avec dix fois moins de budget..

Au service de la France monsieur, de la FraaAAaance ! Prochaine épisode : le démontage exclusif de la dernière gerboise bleue / Ze Excluzive unscrou of ze last Gerboise bloue

Vous êtes à côté de la plaque tectonique très cher, on parle de câbles maritimes, certainement pas océaniques. D'aucun dirait même que la Baltique est un lac, mais je ne développerais pas cette idée de peur qu'on se fâche avec nos amis nordiques, à qui on pourrait encore vendre des sous marins... Océaniques !

Donc résumons : on tient le navire responsable d'un sabotage d'infrastructures entre deux pays européens ainsi que son équipage, battant pavillon d'un pays qui, vers chez lui, se torche le droit international avec un winch électrique, mais on ne fait rien et on le laisse partir car on soupconnerait les nordiques, qui vivent en paix depuis plus d'un siècle, de se saisir d'une telle brèche pour tourner casaque et régler des différents imaginaires façon viking ?

Et pourquoi pas ? On a fait semblant de faire une enquête, semblant de vouloir enquêter à bord, puis les chinois nous ont intime de respecter le droit maritime international (LOL) et on s'est gentiment exécuté. La méthode ayant fonctionné, les mêmes causes mèneront aux mêmes conséquences : nous sommes faibles.

Trois ans après, on s'étonne encore que l'Ukraine était un trop gros morceau pour la Russie ? Un réseau électrique, faut en avoir des plans très précis, incluant les nouvelles interconnexion spécialement construites depuis le début du conflit, il faut des munitions précises et en grande quantité, une bonne partie d'entre elles seront interceptées, il faut créer de la simultanéité pour faire tomber le réseau dans ses grandes largeurs et compliquer son redémarrage, il faut une liberté d'action sur tout le territoire que la Russie n'a pas et n'a jamais eu.

Et donc Poutine choisit de punir une fois de plus ce choix politico religieux, qui est une marque d'indépendance par rapport au "monde russe", faisant fi de tout ce qui pourrait s'apparenter à un choix ukrainien souverain. C'est bien connu, la souveraineté n'existe que lorsqu'elle s'oppose aux États Unis. Sans véritablement avoir une chronologie et un tempo d'ordre militaire, mais ça on était habitué, Poutine démontre en ce jour sacré la tronche assez peu reluisante de son offre politique. Et certains s'étonnent encore que des gens puissent résister à ce genre de pouvoir...

Ce que tu décris ressemble quand même furieusement à des contreparties dans le cadre d'une transaction, ce qui commencerait à dessiner l'idée d'une forme de mercenariat. Certes, on est pas sur le modèle des gardes suisses dont le capitaine d'unité viendrait récupérer le sac de pièces avant un assaut, mais finalement peu importe. Je mettrais le cas des contreparties politiques de côté, autrement chaque engagement militaires entre pays alliés pourrait être requalifie ainsi. En revanche, que le paiement arrive en devises, en techno, en matériels, en nourriture ou un mixte de tout ça, ça reste paiement contre service. Remarquons que les nordco n'interviennent pas sous leurs propres insignes, et que si c'était le cas aussi des engagés "volontaires" chinois en Corée, on imagine beaucoup plus facilement les intérêts politiques chinois à une situation figée en Corée que les intérêts nordco à une victoire russe en Ukraine. Ces éléments mettent à mal à mon avis la théorie de la camaraderie de combat, les pays n'ayant au demeurant que des intérêts et aucune amitié. Même chez les ex frères communistes. Dans le fond peu importe la façon dont on qualifie cette relation. Je suspecte le régime de Kim d'en tirer un avantage politique vis à vis de la Chine, plus que dans une opposition aux occidentaux. Et d'en tirer une substantielle rémunération en nature de tous ordres, pour poursuivre le développement de son pays sous sanctions. Ça peut se comprendre, même si dans cette équation, les européens en sont réduits à une constante avoisinant 0. Reste la sensibilité aux pertes, toujours difficile à évaluer, mais gageons que le régime saura l'absorber (latence et silotage des annonces aux familles, promotions sociales diverses en compensation, discours martiaux et rassembleurs etc...).

Je crois que la réponse est déjà un peu dans la question. La CdN s'est spécialisée dans l'exportation de main d'œuvre, sous haute surveillance, et ce qu'on voit en Russie n'est que la continuité d'une tradition qui a toujours existé sous le régime des Kim. Il y a une vraie question à poser sur "l'élasticité prix-mort-blessure" du soldat / mercenaire NordCo, et je serais pas étonné que KJU finisse par augmenter son tarif. Le prix de l'engagé officiel russe étant connu, la règle empirique voudrait que le mercenaire soit normalement plus cher. Quelles sont ses marges de manœuvres pour accroître son soutient à la Russie ? Cette initiative stratégique NordCo est elle un aveu de faiblesse ? Ou au contraire la marque d'une prise de risque assumée, découlant d'une assurance et d'une volonté de défi envers l'occident ? Encore beaucoup de questions à ce sujet.

Les iraniens à la peine, semblent quelque peu perdu depuis la chute d'Assad. C'est par ce genre de déclarations, assez impuissante dans le nouveau contexte, que l'on mesure indirectement l'étendue de leur influence / ingérence passée.

Suite aux bisbilles autour du transit du gaz russe vers la Slovaquie, VZ affirmé que des solutions (sans citer lesquelles) ont été proposées à Fico mais que ce dernier ne donna pas suite. A voir la réaction du PM slovaque.

Le parallèle avec la destruction des infrastructures céréalières peut s'entendre, d'un pur point de vue militaire et stratégique. Là où la comparaison s'arrête, et chacun ensuite placera son curseur moral, si tant est qu'une pareille chose existe en RI, c'est que la privation de denrées et/ou l'augmentation drastique de son prix, a eu ou a pu avoir des conséquences dramatiques pour la sécurité alimentaire de certains pays. Rien d'équivalent avec les exportations de produits pétroliers russes, puisque l'Europe était son premier marché, s'en est trouvé largement privée de grès ou de force, et on est pas mort de froid.