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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Quelques images montées par le GUR, sur la bataille de Chasiv Yar. https://x.com/Bodbe6/status/1796308518787846436 Double décollage de Su-24M https://x.com/Osinttechnical/status/1796423908327117206
  2. Ils ne progressent plus, ont pris 9km dans la profondeur depuis leur frontière. Ce qui est assez dingue, c'est qu'au début de l'opération quand l'Ukraine cédait du terrain, nous n'avions pas (encore) conscience de la somme des interdits qui pesaient sur les Ukrainiens, pour ne pas tirer sur le territoire Russe. Or cette configuration terrain des affrontements (avec un départ depuis et une confrontation très près de la frontière internationalement reconnue de la Russie) est une première depuis le début du conflit. Avoir stoppé les Russes à 9km de leur frontière, alors même que celle-ci constituait un sanctuaire inviolable par les armes occidentales (soit l'essentiel du matériel de frappe longue portée des Ukrainiens, à l'exception du Bodhana), j'appelle çà plutôt une réussite. Reste à savoir la proportion des réserves que les russes ont réellement investi dans cette affaire.
  3. C'est aussi un fait que toutes les puissances nucléaires se tiennent prêtes et ont des plans pour atomiser n'importe quel pays, si leurs intérêts venaient à basculer: j'ai toujours un peu de mal de faire un fait avec un non-événement. Donc non ce n'est pas une histoire de "cul", il y a une chaine de commandement et un décideur politique, entouré de ses conseillers: ce n'est pas un hasard sinon en serait tous les jours à se lever en remerciant le ciel et la chance d'être toujours en vie: absurde. La réalité, c'est que si certains de ces plans ont pu sentir un peu plus le réchauffé par moment dans l'Histoire contemporaine, à chaque fois le système naturellement en place dans les pays concernés (US, Chine, URSS, France, UK, Israël, Afrique du Sud) a fini par écarter assez rapidement l'idée d'employer la bombe. Tu évoquais la folie des militaires US qui aurait seulement été sauvée par un politicien raisonnable, servie par la Providence. Faut noter que l'Histoire s'est bizarrement répétée beaucoup plus souvent qu'on ne le pense : - quand l'URSS nous a menacé de nuke pour Suez, - quand l'URSS a envisagé de nuke la Chine lors du conflit sino-soviétique, - lorsque la Chine s'est faite sèchement battre au Vietnam, - Israël durant la guerre du Sinaï ni durant celle du Kippour, - En 1988 lorsque le gouvernement sud-africain, très inquiet par la possibilité d’une invasion cubaine en Namibie depuis l’Angola, fait discrètement savoir à Castro qu’il dispose de six têtes nucléaires largables par bombardiers (Castro avoua plus tard avoir en partie peur de l’arme atomique sud-africaine.) Bon, soit on a tous le cul bordé de nouilles, soit en dépit de la propagande, les choses restent réellement considérées avec sérieux et gravité. Même lorsque certaines situations furent critiques pour un pays, l'emploi n'a jamais été décidé jusque là depuis 45. Edit: Par comparaison, la tronche de la propagande
  4. Cette histoire d'escalade russe évoquée au point 4, je pouvais à la rigueur l'entendre au début du conflit, mais plus le temps passe et plus c'est un argument creux et vide de sens. Et que toutes les précautions d'usage diplomatiques et militaires qui concourraient justement à éviter cette supposée escalade, de devenir vaines et caduques. Car enfin, qui imagine encore que la Russe dispose d'une réserve conventionnelle pour escalader ? Ils ont poussé leurs curseurs au maximum en Ukraine, dans le champ conventionnel. Et pour autant, je suis très lucide sur le fait que l'Ukraine peut toujours s'effondrer (ou plutôt s'effriter), sans que la Russie n'ait mis en œuvre une escalade, dont elle n'a ni le surcroit de moyens ni le surcroit de ressources démographiques. Mon point est de simplement constater que si l'Ukraine perd, ce sera à l'usure du régime conventionnel actuel et que les russes s'efforcent de maintenir dans la durée. Dans ce contexte, je ne vois pas bien comment une danse du ventre occidentale pourrait trouver une réponse russe encore plus escaladée que le rythme et l'intensité actuels. Cela ne veut pas dire que ce doit être open bar, déluge d'artilleries et de munitions sur les villes russes de façon indiscriminée, comme les russes le font déjà en Ukraine depuis plus de deux ans: on peut encore se prévaloir de certaines valeurs, certains diront même que c'est ce qui les fait tenir face aux Russes et que ce ne sont pas de vaines incantations. Quant à invoquer une jurisprudence Etats-Unienne sur les restrictions d'emploi, deux objections: - cette jurisprudence est en train d'évoluer, et le débat serait finalement que très récent pour l'administration Biden; - qu'il ne faut pas oublier que la guerre actuelle n'est pas une guerre existentielle ou vitale pour les US, contrairement aux Ukrainiens et peut être aussi pour certaines nations européennes. La priorité N°1 des Etats-Unis reste la Chine: il ne faut donc pas oublier que chaque décision américaine concernant l'Ukraine est très très certainement soupesée à l'aune de ses conséquences dans l'affrontement global que Chine et US se livrent pour le leadership militaire et économique de la planète. Ca introduit en quelque sorte un biais de comparaison, avec ce que les Européens devraient ou pourraient faire à leur niveau, pour la défense de leurs intérêts propres.
  5. Faut faire attention quand même car les exemples et conclusions donnés par Goya au sujet des comportements des puissances hégémoniques, ça marche dans les deux sens. Hypothèse est donnée que les US auraient réagi (ont réagi) différemment si ça avait été le Mexique ou Cuba. C'est vrai pour Cuba et ça resterait à confirmer dans la pratique pour le Mexique même si on pourrait raisonnablement s'attendre à une réaction forte. Mais il en va de même pour la Chine et l'URSS, avec deux exemples et réalités Historiques forts concernant la guerre de Corée et celle au Vietnam, avec à chaque fois des configurations nuke / non nuke (Chine et US en Corée) ou nuke / nuke (US et URSS dans les deux cas). Qu'est-ce qu'on l'on constate ? - que ces conflits américains (Vietnam) ou américains + occident (Corée, ne pas oublier que ce fut un mandat ONU) dans les arrières cours chinoises et soviétiques, n'ont pas dégénéré en dehors des frontières. - c'est d'autant plus vrai que la Chine fit ensuite une guerre au Vietnam, considérant qu'il s'agissait d'une arrière cours et avec les résultats qu'on connaît. - que même l'envoi d'un million de soldats chinois, enfin pardon, de "volontaires communistes", durant la guerre de Corée, n'a même pas dégénéré en guerre ouverte conventionnelle entre les US et la Chine, cette dernière n'était pourtant pas à l'époque dotée de l'arme nucléaire. C'est dire combien on rigole aujourd'hui avec l'hystérie autour de l'envoi d'une poignée d'instructeurs en Ukraine. Je passe sous silence les autres conflits évoqués par Goya, où les fameux "conseillers militaires" soviétiques étaient envoyés non pas en quantité "professorale", mais par divisions entières... - qu'au final, malgré la poussée US dans le cadre du containment, jusqu'aux frontières et arrières cours des deux principaux foyers du communisme, ces deux guerres très violentes, avec des parrains nuke des deux côtés, sont restées à chaque fois contenues à un territoire bien délimité (un peu moins vrai pour le Vietnam, du fait du rôle du Laos et du Cambodge) et n'a surtout jamais empiété sur les frontières des Hégémons respectifs. On peut gloser sur ce que ferait les US à la place dans russes dans une hypothétique situation semblable à celle de l'Ukraine, pour tenter de justifier par avance une réaction apocalyptique des russes, en invoquant l'hypocrisie typique de l'anti-américanisme le plus primaire. On peut aussi considérer ce qu'on fait en pratique les pouvoirs russes et chinois, par le passé, dans des situations relativement analogues.
  6. Goya explique très bien d'où vient cette notion très contemporaine de cobelligerance, avec une illustration donnée en introduction, assez savoureuse. https://lavoiedelepee.blogspot.com/2023/02/pour-en-finir-avec-la-cobelligerance.html?m=1 Une des rares victoires russes de la confrontation avec l’« Occident global » est d’avoir réussi à introduire le mot « cobelligérant » dans le débat. Dans les faits, ce mot n’apparaît que très rarement dans les affaires stratégiques et pour cause puisqu’il désigne le fait d'être en guerre contre un ennemi commun sans alliance militaire formelle, ce qui n’arrive que très rarement. L’Union soviétique attaquant la Pologne deux semaines après l’Allemagne en septembre 1939 en constitue un exemple. La suite sur son blog.
  7. Un peu de contexte, notamment sur la simplification logistique attendue d'un schéma avec des instructeurs directement en Ukraine. Ca sent un peu l'habillage formel plus que les motivations réelles, mais chacun jugera. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/30/emmanuel-macron-veut-constituer-une-coalition-europeenne-d-instructeurs-militaires-en-ukraine_6236275_3210.html
  8. A toi de me dire, on susurre que tu rédigeras les textes des OMS III, IV et V !
  9. Depuis qu'il y a "-Russie" dans Biélorussie. J'ai déjà rédigé le texte pour l'annonce de l'opération militaire spéciale II.
  10. Bien sûr que c'est surprenant, aux yeux des gaulois qui résistent encore et toujours à l'envahisseur. Mais pour beaucoup en Europe, parfois aussi en France, c'est une découverte. Alors si ça va mieux en le disant, eh bien disons le.
  11. On est seulement leader de ce qu'on est capable de fournir sur le terrain. Des années maintenant que je souligne notre faiblesse sur le plan industriel, voilà une illustration concrète des conséquences. C'est la grande leçon que nous inflige les US.
  12. Dit autrement, avec beaucoup plus d'éloquence: https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/29/aujourd-hui-de-nombreux-experts-occidentaux-sont-prets-a-l-admettre-pour-washington-la-guerre-en-ukraine-n-est-pas-existentielle_6236091_3232.html
  13. Un petit résumé des derniers temps forts diplomatiques du moment. Le PR opère une gradation cohérente de la diplomatie, toujours dans le cadre de l'ambiguïté stratégique. Par contre il n'en démord pas, malgré les anancondas qu'on a avalés ces dernières années « Nous devons penser en franco-allemand notre défense » Et une évolution à surveiller de très près sur une future implication dans Sky Shield, sauce curry wurst. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/29/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-pret-a-autoriser-kiev-a-frapper-les-sites-militaires-russes-avec-des-missiles-livres-par-la-france_6236107_3210.html
  14. Exact, my bad ! Je n'ai pas encore intégré une technologie de reconnaissance d'URL au premier coup d'oeil. Un peu pénible ce changement d'affichage.
  15. Kirby persiste et signe, au nom du conseil de sécurité américain. https://x.com/L_ThinkTank/status/1795554587295809733 « Notre position n'a pas changé à ce stade. Nous n'encourageons ni ne permettons l'utilisation d'armes fournies par les États-Unis pour frapper sur le sol russe. » - John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis Avec des soutiens pareil, pas besoin d'ennemis...
  16. De plus en plus de mercenaires africains repérés en Russie: https://x.com/Tatarigami_UA/status/1795555143083004232 Edit: doublon avec Ciders
  17. Effectivement. Du coup j'ai eu envie d'approfondir, et en parcourant la gazette, cet article m'a bien fait rire ! Il est listé le troisième plus lu du moment. https://www.moscowtimes.ru/2024/05/26/pervuyu-gruppu-rossiiskih-detei-otpravyat-naotdih-vsevernuyu-koreyu-viyule-a131866
  18. La déclaration que j'avais partagée, disait que le contrôle Américain était aussi exercé sur les armes fournies par les partenaires Européens. Sans précision (ce qui joue dans les deux sens) sur l'origine US ou pas de ces armements. Dans les deux cas, c'est quand même pas spécialement glorieux. Surtout s'il était implicite que les US pouvaient et devaient contrôler les règles d'engagement des armes fournies par les partenaires Européens.
  19. Non seulement l'Allemagne n'a pas démenti. Mais en plus, elle a jugé bon de déclarer aujourd'hui (et au passage, ça vaut aussi pour la France donc pour une fois, je ne vais pas opposer l'un à l'autre) qu'il n'était pas illégitime que les Ukrainiens emploient les armements donnés pour frapper en territoire Russe. Ce qui était la configuration de cette embuscade à l'époque. Pourquoi devoir le déclarer maintenant, si c'était déjà clair ou autorisé dans le passé ? Bild, c'est peut être pour limiter l'audience d'une telle information, qui reste nécessairement une information de nature confidentielle. Au pire, on pourra les accuser d'affabuler, c'est pas Le Monde ou Der Spiegel. N'empêche que ça accroit amicalement la pression entre alliés. Cordialement !
  20. C'est à mon humble avis une conjonction de plusieurs facteurs et de plusieurs sources. Au centre de tout çà, il y a l'inquiétude réelle de cet hiver, chez les Européens, sur la perspective d'une défaite de la Russie et d'un abandon des Etats-Unis de la défense du continent. On s'en rend assez peu compte en France car on a une certaine sensibilité aux questions stratégiques ET paradoxalement, on vit dans un plus grand confort sécuritaire que la moyenne de nos voisins, car on est la profondeur stratégique de l'UE, pas ses frontières les plus exposées. Ensuite, c'est VZ et son état major qui ont mis ce débat en premier sur la table, lequel devait être soigneusement évité avant lorsqu'il y avait suffisamment de cibles à frapper sur sol Ukrainien et quand le front de Karkhiv n'était pas encore ouvert. Pour beaucoup d'autres dirigeants, plus alignés (certains diront "soumis", je ne les contredirais pas) sur l'OTAN et les US, le réveil a été brutal. D'où la séquence qui s'en est suivie et qui se poursuit sur l'ambiguïté stratégique et la nécessité d'avoir une posture plus affirmée face à la Russie, au risque un jour d'exposer ses propres populations et soldats quand l'Ukraine sera défaite. Dans ce contexte général, je crois que chacun a fourni sa pierre à l'édifice et est allé de sa contribution dans la foulée des premières déclarations du PR, qui marquent aussi un désalignement avec le discours Américain. Et chacun de sortir ses petits dossiers sur l'aide apportée à l'Ukraine et ses restrictions mesquines, pour accroitre la pression sur les plus gros censeurs. Je crois que les US ont véritablement voulu contrôler cette guerre et pouvoir influencer le dosage de victoire ou de perte d'un camp ou l'autre, dans ses intérêts les plus immédiats. Chacun se souviendra encore de Sullivan qui appelle à ne pas frapper les installations pétrolières russes, après avoir (avant même la guerre en Ukraine) pourtant menacé de flinguer NS2. Finalement, ceux qui semblent le plus rechigner à lever les restrictions d'usage sur les armements, ce sont les US, qui se sont illustrés par une belle cacophonie entre Blinken et Sullivan. Sans compter la porte parole du Pentagone, qui a admis que les US exerçaient également un contrôle de fait sur les armements donnés par les autres pays, avec en filigrane, le chantage aux futurs dons US. On ne le répètera jamais assez: contrôler ses industries de défense et ses filières complètes, est une question de vie ou de mort. A mon sens, les Européens se sont empressés de faire des déclarations pour lever les restrictions, à quelques exceptions près. Et les regards se tournent maintenant vers les US et les Ukrainiens, ces derniers devant confirmer sur le terrain et par les vidéos, si oui ou non ces restrictions sont bien levées dans les faits. Comprendre: si les US n'exercent pas encore une forme de chantage, malgré les autorisations données par d'autres pays donateurs. Ca me renforce dans plusieurs idées et constats que je fais ces derniers temps: 1. L'industrie est, sinon la solution, en tout cas un impératif 2. Son indépendance et sa souveraineté une obligation sur 99% du périmètre des composants 3. On en fait pas assez sur le sujet, guerre ou pas en Ukraine: le renforcement des chaînes industrielles en Europe est une nécessité vitale, qui coute pas aussi cher qu'en apparence, puisque dépensé à domicile 4. Il existe un OCEAN d'options d'escalades vis à vis de la Russie, avant de devoir envoyer des troupes au sol et le manichéisme du "tout ou rien" en cas de pertes FR (ou autres) est le pendant des discours apocalyptiques sur le chantage nucléaire de Poutine. Ca ne sert que la propagande du Kremlin, et rien d'autre. On prend en tout cas une belle leçon dans la gueule.
  21. Bild rapporte dans une enquête qu'à la suite de l'embuscade d'une batterie de Patriot Ukrainienne, donnée par l'Allemagne, ces derniers ainsi que les US ont exprimé leur colère et désapprobation auprès des Ukrainiens. Voilà, ça c'est se battre avec une main dans le dos, chose qui n'a jamais été imposée à la Russie par une quelconque puissance étrangère. https://x.com/Tendar/status/1795471081764995375 Poutine adresse des menaces à peine voilées: "certains états européens devraient se souvenir qu'ils sont petits, mais avec une grande densité de populations." https://x.com/francis_scarr/status/1795450100447142357
  22. En conférence de presse, le PR et Scholz déclarent que l'Ukraine peut utiliser les armes transférées pour frapper en Russie, sur des sites qui ont contribué à des attaques sur son sol. https://x.com/thetoitoi/status/1795505837810569625 https://x.com/thetoitoi/status/1795512768931450955 La Belgique va programmer le transfert d'une trentaine de F-16 d'ici 2028. https://x.com/afpfr/status/1795373895723487356
  23. C'est pourtant ce que font Chine et US, et notre zone commerciale pèse très lourd dans leurs économies. Mais la réponse de L'UE au protectionnisme américain et chinois se fait encore attendre. La balance commerciale est déficitaire avec la Chine, donc à jouer aux cons, ils ont plus à perdre que nous. Après, à nos responsables d'aller installer un rapport de force et surtout, une discipline de groupe. C'est sûr ce dernier point que c'est pas gagné, avec les cavaliers solo de Scholz, Orban ou Macron.
  24. Un déficit commercial ne se paie pas cash, c'est un manque à gagner et une taxe aux frontières permet d'en corriger une partie des effets. Mais il faut toujours rappeler, j'en suis le premier désolé, que cette guerre s'impose à nous, et jusqu'à maintenant, aux conditions de la Russie. Que les gens aiment ou pas, on n'a pas le luxe de choisir ce conflit. Moscou nous l'impose et nous en imposera d'autres, si l'Ukraine est défaite. Heureusement, les dégâts sont prépayés à hauteur de 300 milliards, ça les gens vont adorer aussi. On a de l'acier en Europe (fer en Suède, coke en Pologne), surtout si on se décide à corriger les prix des aciers importés. Je passe sur la marine à voile et en bois, j'avais cru comprendre pourtant qu'on avait trop, plutôt que pas assez, de chantiers navals militaires comme civils en Europe. Discours caricatural et typique d'un défaitisme qu'on a trop bien connu.
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