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Tout ce qui a été posté par olivier lsb
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Kiev a mis en place un système de détection et d'alarme assez efficace, avec un rare concours israélien sur la question d'ailleurs. Constater que les frappes font peu de victimes n'est pas antithétique avec la nature civile des cibles, simplement, les populations se mettent à l'abri à temps le plus souvent. Déduire un usage militaire fait d'une infrastructure civile simplement par constat de l'absence de victimes civiles, c'est tout sauf une démonstration sérieuse. Les ukrainiens ciblent majoritairement les infrastructures de production russe, qui sont très largement excédentaires pour les besoins domestiques, en vue de réduire les ressources tirées de l'export: par définition, ça n'affecte pas les populations russes, c'est quand même une différence notable. Et c'est tout l'inverse de ce que fait Moscou en Ukraine. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne dis pas le contraire. Je rappelle simplement ce que le projet de texte avait vocation à être: un quasi accord de paix réglant la question des frontières. C'était çà l'objet principal des discussions, et il était prévu à cet effet plusieurs modalités techniques, dont l'inclusion de dispositions de neutralité mais pas seulement (sollicitation du CS-ONU, garanties de sécurité, modalités de retraits des troupes du matériels etc...). Dire que la neutralité centrale et le reste périphérique, c'est ne pas avoir bien compris l'objet du projet. De toute façon, cet accord n'a eu aucune chance d'exister en l'état, et aujourd'hui il faudrait inclure de nombreux chapitres supplémentaires à la discussion, dont certains très délicats au sujet des crimes de guerre, du trafic d'enfants, des attaques délibérées contre les civils etc... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non, la "neutralité", c'est la version russe du traité, dont l'article du NYT que t'as partagé, annexe une version du document original traduit en anglais. Pour la version ukrainienne, c'était des discussions au sujet des "garanties de sécurité". Rien que sur le titre du projet d'accord, les deux parties ne l'étaient justement pas. Dans ce contexte, parler de concessions russes, je maintiens que c'est une escroquerie.... https://web.archive.org/web/20240711011102/https://static01.nyt.com/newsgraphics/documenttools/e548b273c4d42a3a/5e73b566-full.pdf Tu as raison, c'est encore pire. D'abord la Russie a demandé en mars l'intégralité du Donbass, puis le mois suivant, elle aurait concédé seulement la Crimée et "d'autres partie de l'Ukraine" sans qu'on sache lesquelles. Finalement en septembre de la même année, c'est +4 oblasts jouxtant le Donbass. C'est pas sérieux, ça a changé 3 fois en six mois et c'est avec un partenaire aussi fiable que çà qu'il fallait signer un accord de paix ? Non seulement l'article, mais le document source, le plus croustillant d'ailleurs Extraits: Faudra-t-il faire référence dans un futur accord de paix au memorandum de Budapest ? Certainement pas pour les russes (qui commentent le projet en rouge), car les frontières qui y sont internationalement reconnues... sont en fait pas les bonnes Faut-il parler de frontières internationales pour l'Ukraine, même à l'issue du traité sensé les confirmer définitivement ? Visiblement pas. Bon on fait un traité de paix, mais on sera d'accord pour dire qu'il n'y a jamais eu d'agresseur.... Les garants de l'accord sur la sécurité de l'Ukraine, des puissances nucléaires nécessairement. Mais surtout ne pas le dire, car il ne faudrait quand même pas légitimiser l'usage de l'arme nucléaire dans le cas du présent accord Celui qui est le plus faible et qui a le plus à perdre ? C'est le jeu de dupes de Moscou depuis le début: geler, reprendre, geler, reprendre, geler reprendre..... Dire qu'ils ont consenti à de réelles concessions dans le cadre du même jeu que depuis 2013, qui consiste à se ménager des options de reprises du conflit à court terme, c'est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette. Je n'ai disqualifié personne, je n'ai pas ce pouvoir. Et en dépit de ton amour pour le débat d'idées, la critique a du mal à être entendue. 53 messages au compteur, 1 mois d'ancienneté et déjà autoproclamé martyr de la liberté d'expression, par une belle inversion accusatoire. Ca promet... Même en Corée du Nord, on ne donne pas de médaille pour si peu. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le wokisme et l'inclusivité n'épargnent aucun pays, pas mêmes les islamistes de Homs, qui semblent avoir décidé de détruire le christianisme par une méthode dite "douce", en association avec Pitbull. Révoltant. Patrick, t'avait raison... Un massacre est en cours. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oh je suis sûr qu'en creusant bien, on devrait pouvoir trouver un T-64 sous le feu rouge à l'intersection. On doit pouvoir trouver un camarade sur le forum pour plaider cette cause perdue. Je crois que tu restes encore au XXe et il faudrait peut être actualiser le calendrier. Hier, les US dédiaient leurs budget militaire à l'affrontement avec l'URSS, 4 à 5 points de PIB durant 40 ans pour une guerre qui ne vint jamais. Depuis 3 ans ils ont accordé 5%, non pas du PIB, mais de leur budget de défense (donc en gros 0.15% du PIB US) en donation d'actifs militaires: c'est à dire qu'ils ont pas vraiment décaissé cash 0,15% mais ont valorisé pour ce prix-équivalent, leurs vieilleries stockées dans le désert et quelques consommables. Et puis comme la Russie c'est vraiment une menace hyper stratégique pour eux, ils sont en train de décréter que la plaisanterie a assez duré et que c'est aux européens de prendre le relai (soit en soutenant Kiev directement, soit en payant les US pour le faire). Sinon..... Sinon quoi ? Ben les US laisseront le méchant ennemi de toujours, faire ce qu'il lui plait en Ukraine: on a vu plus méchant comme traitement pour un soit disant adversaire dont on aurait juré la perte. LE seul sujet que les US ont décrété être à leur hauteur depuis 2010, c'est la Chine. Et c'est tout. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Etats-Unis continuent de préparer la facture à présenter aux européens, en échange de leur soutien militaire. On pensait qu'on ferait des économies en ne relançant pas une véritable économie de guerre, ça va finir par nous couter 3 fois plus. Un grand classique de commercial donc. On vous demande un prix impossible, on engage la discussion et bon prince, le vendeur finira par accorder une remise si vous passez une commande supplémentaire pour des produits dont vous ne vouliez pas au départ, à votre fournisseur pas préféré, pour évincer le concurrent national. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une blague, tu l'as lu l'article ? Les "importantes concessions russes", après la "diversion" de Kiev, c'était : Point 1: Pas d'OTAN pour l'Ukraine Point 2: Des garanties de sécurité dans lesquelles le CS-ONU (incluant la Russie donc) aurait l'obligation d'être consulté avant toute intervention militaire de soutien à l'Ukraine, prévoyant un droit de veto de facto pour la Russie. On rêve tous d'une telle garantie de sécurité... Point 3: l'annexion de la totalité du Donbass + Crimée (à fin avril 2022, Donetsk est quasiment en vue...), ce qui veut dire que l'Ukraine aurait du donner des territoires encore sous son contrôle à l'époque. Point 4: des modalités d'application inégales (le point 4) avec un retrait des troupes ukrainiennes immédiatement prévu mais un désengagement de Moscou plus progressif (le non respect de Minsk I et II frappe durement ici). Point 5: russification de l'identité ukrainienne et ingérence dans les lois de la Rada sur cette question Point 6: Limite à 100k personnels les effectifs de l'armée ukrainienne, toute arme confondue, avec des restrictions sur chaque catégorie d'armements: 147 mortiers (très précis), 10 hélicoptères de combat et des missiles limité à 25 miles de portée par exemple C'était donc écrit noir sur blanc "reprise du conflit dans 2 à 5 ans". Soyons sérieux, les russes ne voulaient pas réellement d'un accord mais doivent sauver leurs apparences. Ecrire autre chose au sujet de telles conditions, c'est faire le jeu de la propagande de Moscou. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu m'intrigues... Ton post, citant VVP: Vladimir Poutine : Vous savez, quand chez nous tout est calme, mesuré, stable, on s'ennuie. Stagnation. Je veux du mouvement. "on" est un con, chacun le sait. Une fois qu'on a dit çà, suggérais tu qu'il parlait de ses camarades au FSB ? Ou bien il englobe la population russe ? Car c'est clairement pas sur les premiers qu'il faut compter pour mener la guerre en Ukraine. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Peu à peu, les charniers sont mis à jour et un inventaire macabre va pouvoir s'instaurer. Reportage de France 24 sur la découverte des fosses communes du régime. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Poutine aurait été littéralement banni de ce forum s'il avait tenu (sous pseudonyme, évidemment !) de tels propos au sujet du conflit en cours, une ligne de conduite qu'on a tous scrupuleusement respecté ici et gare à celui qui osait introduire l'idée qu'une vie russe valait moins qu'une ukrainienne, ou que ce premier n'avait reçu en définitive que la monnaie de sa pièce. Voilà des propos officiellement tenus, illustrant ce qui fait toute la dangerosité de Poutine et de la Russie: non pas son arsenal nucléaire, les bravades sur le sujet relevant d'un mauvais marketing de la peur, mais bien l'apathie généralisée de sa population, couplée à un nationalisme abêtissant qui gomme toute notion de mesure, de bien et de mal. J'ai bien conscience que la pente est glissante, que ces notions n'ont pas toujours été utilisées à bon escient, mais il y a un enjeu autour de l'acceptation de valeurs morales fondamentales, qui échappent totalement à la Russie et aux russes dans leur ensemble et donne des capacités d'actions conventionnelles à ce pays qui échappent à l'entendement. C'est un des éléments qui me font penser que la Russie restera une grave menace pour l'UE en cas de victoire en Ukraine, en lien avec sa capacité à consentir des sacrifices inouïes pour des objectifs dont la compréhension profonde échappe aux masses. Avoir un type à vos frontière capable d'envoyer 600 000 personnes à l'abattoir parce que sa population s'emmerde, le dire tout au haut tout fort, assez crânement, sans redouter un retour de flamme, ça devrait nous faire sérieusement réfléchir sur ce qui nous attend une fois la question ukrainienne et biélorusse réglée. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout le problème dans cette affaire, c'est que la rapidité d'une action d'enquête de police est totalement entravée par les logiques pavillonnaires du droit de la mer, et cette histoire de représentant chinois autorisant des observateurs locaux à monter, montre bien à quel point les commissaires politiques doivent régner en nombre à bord du navire. Accréditant un peu plus à mon avis la complicité Chine-Russie dans cette affaire, qui sera toutefois impossible à démontrer et plus encore à poursuivre. Pas sûr que ça embarrasse tant que çà la Chine, dont les enfreintes au droit international coutumier sont d'un tout autre niveau en mer de chine. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
On ne comprendra jamais complètement l'effondrement du régime, si l'on ne se penche pas sérieusement sur les crimes du régime d'Assad, les horreurs infligées à la population et les conséquences que cela a pu avoir en matière d'exode des syriens. Cela me parait nécessaire pour faire le bilan d'un dirigeant souvent qualifié de "laïc", une grille de lecture un peu courte, impertinente et si typiquement occidentale, qui a fini par produire l'inverse de ce qu'on pouvait espérer. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/17/en-syrie-la-liberation-amere-des-supplicies-de-la-ghouta_6452861_3210.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il l'a dit... Et je vois pas où est le problème car les souffrances ukrainiennes sont injustement maintenues par l'irresponsabilité de leur président illégitime. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/12/19/en-direct-guerre-en-ukraine-je-veux-vraiment-que-donald-trump-soit-de-notre-cote-declare-volodymyr-zelensky-qui-salue-un-homme-fort_6449358_3210.html Vladimir Poutine assure que l’économie russe est « stable », malgré des « menaces extérieures » Interrogé en ouverture de sa conférence de presse sur l’état du monde, Vladimir Poutine a répondu par cette boutade : « Quand tout est calme, on s’ennuie. Dès que les choses bougent, on a peur. » L’économie russe est « stable », malgré des « menaces extérieures », a ensuite assuré le président russe. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Houlà non malheureux, tu n'y es pas du tout. Avec des propagandistes comme toi, on tiendrait pas une OMS durant 1000+ jours. Reprenons et répétons ensemble: - Ce sont des Koryo-saram - Ce sont des acteurs sud-coréens, recalés par l'industrie du Korean Drama et de la K-pop - Ce sont des défecteurs Nord-Coréens au service des renseignements Sud-Coréens - Il n'y en a qu'une poignée et moins que des belges combattant coté ukrainien - C'est une vidéo faite par intelligence artificielle - Ce sont des touristes égarés qui chassaient le tigre blanc - Ce sont des cuisiniers formés au bortsch et faisant un stage de fin de Master, dans le cadre d'une politique de transfert de technologies culinaires à la Corée du Nord - Ce sont des conseillers militaires ne prenant pas de part active aux combats et chargés de faire uniquement des croquis - Ils ont un passeport russe (depuis 5 minutes) - What about Gaza ? - les ukronazi de Kiev - la Russie est invincible et on peut raser Paris en 8 minutes - Passez moi Trump - De toute façon, depuis le début, c'est la faute de l'OTAN -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
On peut penser que la banque centrale russe (ou via l'intermédiaire de banques commerciales), a pu agir, au début du conflit au moins, sur certaines places financières où la cotation du rouble était encore possible, pour racheter les roubles mis en vente et contenir le taux de change de celui-ci. Effectivement, la masse monétaire sur le marché intérieur est fortement compressée par l'effet des taux d'intérêt élevés et d'une création monétaire par les banques commerciales réduite à la portion congrue. Pas mon scenario privilégié non plus. Il reste un scenario qui n'est pas envisagé ici et qui serait une déclinaison du dernier point. Il ne s'agit pas tant de subventionner la consommation, que de trouver des devises fortes à mettre à disposition pour que les importateurs russes puissent acheter à l'étranger. Or les dollars prêtés par la banque centrale russe (et ses intermédiaires) ne peuvent être remboursés dans la devise d'origine, puisque le métier de l'importateur en Russie est de décaisser en USD ou en EUR pour vendre en RUB, sur le marché intérieur, pour payer ces importations à des pays pas réputés pour faire de cadeaux => https://wits.worldbank.org/visualization/detailed-country-analysis-visualization.html De facto, la balance des paiements russes se trouve déficitaire en devises fortes, du fait de la conjonction d'un moindre encaissement de revenus pétroliers et gaziers en devises fortes et d'un plus grand décaissement de ces réserves de devises pour assurer les importations. A la marge, il peut y avoir des actions de soutien du cours du rouble, sur le marché des changes, mais je ne crois que c'est ce qui est le plus consommateur. Ce que l'interview soulignait bien, c'est que l'économie russe ne s'est pas transformée pour être soit autosuffisante sur un large panel de biens de consommation (et donc réduire les importations payées en devises) soit créer une zone d'échange économique large, au sein des ""BRICS"" par exemple, pour assurer des échanges équilibrés, notamment sur les devises employées. No new sustainable economic model has been found. Import substitution is not working. China is only buying our most basic commodities at heavy discounts, while keeping its market closed for other Russian goods. There's no investment or technology coming into Russia from China and other Global South countries. Certes oui, mais les prix sont une information bien plus fiables. Aucune dictature n'a encore jamais réussi à cacher à ses consommateurs une situation d'hyperinflation, au point de réussir une forme de blocage inconscient des prix par information erronée, sans recours aux subventions pour l'état. Ce serait du jamais vu. La création de richesse accumulée et stockée sur un fond, implique que l'argent a circulé en amont au sein de l'économie (salaires, achats de matières premières et services, investissements....) et qu'en échange d'un capital prêté, l'investissement a rapporté tout ou partie du capital + un profit, ensuite seulement remonté et consolidé dans le fonds. Cela ne peut se faire qu'en faisait circuler l'argent au sein de l'économie réelle et le profit stocké (certes de l'argent qui ne circule pas) ne représente qu'une fraction de l'investissement qui a circulé au préalable et continue de circuler dans l'économie. C'est quand même un circuit assez différent d'une création monétaire qui serait directement thésaurisée. Je me place effectivement dans le champ qui nous intéresse, à savoir le cas russe. Autrement, les possibilités seraient trop élargies pour nous tenir lieu d'échanges intelligibles, sur ce forum et avec nos modestes capacités :) Les moyens de production en Russie sont effectivement réorientés à marche forcée, mais sans solution pour le reste des besoins du pays et de la population, ce qui engendre un coût caché, consommateur de devises et facteur d'appauvrissement par l'inflation importée. Par ailleurs, le pivot vers la défense conduit à réaliser des investissements et acheter des productions qui finissent consumées en Ukraine, sans que le rendement économique ne soit particulièrement éclatant (d'où pour Poutine de vouloir maximiser son "investissement" en contrôlant un maximum de territoire, de richesses et en conservant une influence notable sur la conduite des politiques ukrainiennes). Je vois assez mal comment l'Ukraine pourrait permettre de repayer cette dette accumulée par la Russie, et un scenario à la syrienne n'est pas à exclure à terme. A savoir une forme d'effondrement politique et économique soudain, du fait du pourrissement économique par l'absence criant de ressources (bien gérées) au regard des besoins et des retards accumulés. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le post original où tu as réagi initialement, ni dans mon propos ni dans le propos du tweet, ne niait que les nord-co avaient été repérés à Koursk. On peut être en désaccord sur le profil asiatique et sur ce que ça veut dire de la nationalité du soldat, mais c'est toi qui me prête le propos d'une localisation de ces images inventée en Ukraine. Ca a toujours été très clair dans mes posts: oui çà se passe à Koursk.....(pour l'instant). Donc pour rappel quand j'écris "Nord-Co au sol" pour commenter un tweet qui évoque explicitement l'oblast de Koursk.... Ben ça veut dire que ça s'y passe la bas et pas ailleurs, je sais pas comment le dire autrement sans répéter ce qui est déjà écrit. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
10 ans que je suis sur ce fil et ses ancêtres, 10 ans qu'à chaque épisode (la Crimée, le Donbass et maintenant l'affrontement généralisée) on me ressort la vieille ficelle des russes-qui-n'ont-rien-à-voir-avec-tout-çà, qu'on ergote pour savoir si oui ou non des russes ont été engagés et maintenant des supplétifs Nord-Co, dont à peu près tout le monde y compris VVP, a admis leur présence en Russie. Et pourquoi on ergote ? Parce que la propagande nous dit que ces 13 000 petits bonhommes verts annexant un territoire qu'ils revendiquent, ne sont pas leurs soldats car ils n'ont pas de patch officiel, alors on doute, on redoute, tridoute, on soupçonne jusqu'à l'absurde et au déni. Dans le Donbass pareil, les soldats russes faisaient du tourismes, étaient perdus, les chars sont apparus à la frontière russe par compagnie entière, ainsi que l'artillerie sol-sol et sol-air, mais c'était toujours pas les russes. Dieu que le marché noir ukrainien de l'armement associé à la corruption généralisée du pays, pouvait en fabriquer du bordel ! Dieu que la frontière russe est une passoire et que la Russie ne maîtrise absolument pas les événements graves qui se déroulent à ses portes. Et maintenant, alors que tout le monde à l'ouest confirme la même chose, les Sud-Co en premier (je passe outre l'Ukraine, ça fait longtemps qu'on s'en fout de leur avis), Russie et Nord-Co ont révisé leur traité de défense, Poutine admet la chose en substance et à sa façon, qu'on connait la présence des Nord-Co par milliers en Russie, qu'on a entendu parler coréen dans les camps d'entraînement russes, qu'on a jamais vu autant de "bouriates" au sol, morts ou vivants, mais bon, on doute encore et toujours... On doute encore et toujours parce que Pak San Hoo et Lee Jung Hee n'ont pas mis d'écusson Nord-Coréen: ah ben merde c'est vrai, on est super emmerdé, un uniforme russe et une absence d'écusson national, ça prouve tout quand même.... Alors on doute parce qu'il n'a pas été déposé chez un notaire une déclaration unilatérale de nationalité par nos soldats Nord-Co, en vue d'établir les faits pour soulager avec une moindre douleur et une méthodologie cartésienne Ô combien familière et rassurante, les dénis et aveuglements français sur les enjeux de ce conflit. Et je serais dans l'irrationalité et la croyance ? Je pêcherais par imprudence d'avoir vu deux jours trop tôt, trois soldats qui n'en n'étaient pas, car en réalité ils étaient 2 + un interprète ? C'est l'éléphant dans la pièce qu'on refuse de voir. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le fonds souverain russe était alimenté par la manne des exportations pétrolière et gazière, c'est à dire qu'il était récipiendaire d'un panier de devises étrangères, qui étaient ensuite conservées en tant que tels ou réinvesties dans des actifs variés (titres, obligations d'état libellé en devises, or etc...). De fait, quand les réserves liquides de ce fonds sont prélevées, on parle bien de devises étrangères issues des pays clients des exportations russes de produits pétroliers. Car ces exportations n'ont jamais été libellées en rouble mais en euros ou en dollars (pas fou le russe...). Dans ce fond souverain, pas grand chose était en rouble. La Russie a été contrainte de renoncer en partie aux devises "fortes" pour encaisser ses exportations et s'est vue a contrario imposer plus souvent des devises fortes / étrangères pour payer ses importations, puisque le rouble est beaucoup plus difficilement échangeable à l'étranger. De fait, l'entrée de devises EUR/USD/YEN a été remplacée par des roupies, des yuans ou du troc. Son économie reposant encore beaucoup sur les importations, la part de celles-ci payées en roubles a fortement diminué du fait des sanctions. La balance commerciales exportations / importation hors rouble est donc de plus en plus déficitaire (ce que je comprends de l'interview et d'autres lectures), ce qui force la Russie à puiser dans ses réserves pour contenir l'inflation importée. Cela veut donc dire que l'économie est en situation de générer de l'inflation, alors même que la planche à billet n'a pas encore massivement tourné. Pas tout à fait: le rouble encaissé dans le fond souverain et placé sur des actifs en rouble (ou même conservé de façon liquide), c'est patiemment issu des richesses passées qui ont généré des dividendes, des intérêts, ayant tous atterri dans le fond russe: la masse monétaire en circulation est adossée à une création de richesse, ce n'est pas inflationniste. La planche à billets... il n'y a pas de richesse créée, les prix se corrigent assez rapidement pour refléter cet artifice. Ca prend plus ou moins de temps en fonction de la transparence de l'information, mais ça finit irrémédiablement par arriver. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
En substance, les services français redoutent qu'HTC se fasse dépasser par plus radical qu'eux. On m'avait promis des fous furieux au pouvoir, je suis presque déçu. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/12/16/les-services-francais-craignent-un-renouveau-de-l-etat-islamique-en-syrie_6452325_3224.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Rappelons que les premiers SR à avoir fait état d'un engagement chiffré de troupes Nord-Co en Russie, bien avant que je me mette à en voir partout sur le terrain, ne sont pas les Ukrainiens mais les sud-coréens. Et que j'attends qu'on m'explique dans quelle propagande les SR sud-co sont engagés. Leur soutien à l'Ukraine étant assez timide, au regard des capacités industrielles du pays. D'autres vidéos sont moins partageables, mais en tout cas, on a jamais vu autant de "bouriates" au sol, après 3 ans d'une guerre qui faisait de cette ethnie pourtant les premiers désignés à partir au front. Ce que les statistiques de décès de meduza/mediazona démontrent assez largement d'ailleurs. Mais bon, on peut aussi par snobisme intellectuel se retrancher derrière un scepticisme généralisé, un paravent intello-chic et socialement acceptable permettant de couvrir les plus grands dénis. On n'aura jamais de méthode scientifiquement acceptable pour démontrer quoique ce soit au sujet d'un conflit en cours. Rappelons que durant toute la période annexion de la Crimée puis guerre dans le Donbass, on a quand même débattu en long en large et en travers au sujet de la qualité des petits hommes verts, au motif que les russes ne reconnaissaient pas leur présence. Ce déni sceptique est d'autant plus ridicule que Poutine en personne, dont on connait la capacité au mensonge et au silence, a reconnu en substance la présence de soldats nord-coréens en Russie. Je passe outre tous les autres SR occidentaux qui l'ont confirmé ces derniers temps. On croit encore que les NordCo ne seront pas engagés au sol et qu'ils sont là pour servir le kimchi aux russes engagés ? President Vladimir V. Putin of Russia appeared to acknowledge on Thursday that North Korean troops had been deployed to Russia, commenting for the first time on the assessment of Western officials that the reclusive Asian country had joined Russia’s war effort against Ukraine. “Images — that is something serious, if there are images they are a reflection of something,” he said, responding to a question about satellite images appearing to show North Korean troops in Russia https://www.nytimes.com/2024/10/24/world/europe/putin-north-korean-troops-russia.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Nord-Co au sol, pour ceux qui en doutent ou qui trouvent qu'en parler 6 mois avant, quand le renseignement est disponible, c'est vraiment de la désinformation totalement propagandesque (pour rappel, les premières information à ce sujet datent d'octobre 2024, il y a donc à peine deux mois, pas un délai déconnant pour amener et armer une troupe au sol inexpérimentée et non équipée, depuis l'extrême orient). Mais bon, poussez pas je connais la réponse: quoi de plus Bouriate qu'un Nord-Coréen ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le pouvoir politique russe poursuit deux objectifs contradictoires d'un point de vue macroéconomique: financer la guerre depuis ses importantes réserves de change et contrôler l'inflation, pour calmer la situation intérieure et ne pas s'exposer à un deuxième front. Imprimer des roubles n'aurait pas exactement le même effet macro-économique, notamment sur deux plans: - les achats passés à l'étranger en composants et machine-outils diverses, via des sociétés écran. Ces achats ne se font pas en rouble, de même que la majeure partie des échanges avec la Chine - le contrôle de l'inflation nécessite d'autant plus de réserves de devises étrangères que l'état imprime et injecte de la devise nationale: soit l'inflation s'installe et le pouvoir laisse faire, avec toutes ses conséquences sociales, mais ce n'est pas la voie choisie par le Kremlin. Soit l'inflation est contrôlée et pour éviter l'inflation importée, via la dévaluation du rouble (elle même conséquence, entre autre, d'une création contrainte de masse monétaire) et alors pour contrôler cette inflation-dévaluation, il n'y a pas 36 solutions et il faut racheter des roubles sur le marché (contre une autre devise évidemment, prélevée sur les réserves de change). Il est d'ailleurs pas à exclure que le Kremlin ait commencé à créer très artificiellement de la masse monétaire. Qu'on ne le sache pas officiellement, ne changera rien aux conséquences dans l'économie. A partir du moment où une telle masse est imprimée pour être injectée, toutes les économies réagissent pareil: inflation, voir hyperinflation. D'ailleurs, si l'auteur ne suggère pas que la banque centrale est déjà dans ce processus, il indique que l'inflation réelle (causée sans création monétaire, uniquement par l'afflux des capitaux détenue en propre dans le secteur de la défense, sans levier de la dette) est probablement plus proche du taux directeur de 21/22% que des 8,5% officiellement. Ce n'est pas ce qu'il dit. Son propos est d'expliquer qu'entre la surmortalité des hommes en Russie et l'émigration d'une partie "utile" des classes d'âge masculine, la résultante est qu'il reste de façon disproportionnée des femmes et des vieillards (par rapport à l'antienne "la Russie est une graaâAande puissance démographique imbattable). C'est en tout cas statistiquement vrai. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette tribune se recoupe assez largement avec la très longue et passionnante interview donnée par Vladimir Milov, a frontline intelligence, un groupe d'analyse et de prospective ukrainien. Dans un langage très concret et facile d'accès, il explique l'articulation entre taux d'intérêt et inflation, pourquoi la hausse du premier n'arrive pas à influencer à la baisse le second. Il passe en revue les différences avec l'économie turque, l'état du déficit fédéral et des réserves restantes, donne les ordres de grandeur de la main d'oeuvre en russie et l'impact du recrutement de l'armée sur celle-ci, tord le cou au passage au chiffre de 30k recrues mensuelles, lue çà et là assez régulièrement. https://frontelligence.substack.com/p/war-deficits-and-the-russian-economy L'interview est en accès libre, à traduire via chrome pour les non anglophones; Quelques extraits. Sur les impacts de la dévaluation du rouble: Ruble depreciation will contribute to inflation even further, as Russia is continued to be heavily reliant on imports - this is a kind of self-sustaining spiral. I also strongly disagree with those who say that cheaper ruble is "good" for exporters and the budget. Exporters have yet to make good use of devaluing ruble - which they can't do, because Russia is under all sorts of embargoes, and China and other Global South countries are not opening their markets to most Russian goods. As to the budget, the effect is much more complex than many consider: on one hand, budget gets more rubles from export revenues due to ruble depreciation, while minimizing ruble-nominated costs. On the other hand, though, higher inflation and costlier imports will, in my view, more than offset these budget-positive effects [...] I think we have to look at the situation in a more complex way. Sharp ruble depreciation is a mere illustration of Russia's deepening economic woes. Nearly three years since the beginning of Russia's full-scale invasion of Ukraine, Russian economy is stranded. No new sustainable economic model has been found. Import substitution is not working. China is only buying our most basic commodities at heavy discounts, while keeping its market closed for other Russian goods. There's no investment or technology coming into Russia from China and other Global South countries. Everything is dependent on state subsidies - but the government's financial reserves are running thin. if you listen to industry and business speakers at the most recent economic fora, there's an endless stream of begging - we won't survive with state subsidies for this, state support for that, we haven't got technology, haven't got investment, haven't got profitability, haven't got workforce. etc. Sur le parallèle avec la situation turque: A: Russia resembles Turkey only in terms of high inflation, the rest are vast differences. Turkey is an internationally open economy, which is not only not under any sanctions, but on the contrary, enjoys a customs union agreement with the European Union, and net positive foreign direct investment inflows, unlike Russia. It also has skilled workforce and good demographics - everything Russia hasn't (in fact, Russia even imports workforce from Turkey). Had Turkey found itself in the Russian circumstances - tough international isolation, lack of access to international investment and technology, demographic catastrophe and wild shortage of workforce, huge burden of war spending, no access to markets, etc. - things would have been drastically different either. However, I strongly argue against normalizing the economic situation of Turkey. High inflation seriously undermines business confidence, investment, and future development. Inflationary growth today is essentially a growth stolen from tomorrow. Turkey would feel it, yet. Moreover, the most complex manufacturing and technology industries are the most sensitive to high inflation, as they often have the longest investment cycles, and high inflation strongly undermines viability of long term sophisticated projects, and reduces the availability of long term affordable financing. Interestingly enough, in Russia, the sector which probably suffers the most from high inflation is the military producing industries - because they have long production intervals, and when they finally deliver their products to the government, the amounts of payment agreed a while ago become trashed by inflation. Current Putin's economic model led by the military industries is particularly sensitive to inflation, in a negative way. Sur le faux débat entre les risques de l'hyperinflation (politique conservatrice de la banque centrale) et les risques des taux d'intérêts élevés (cris d'alarme des entreprises) This debate is rather stupid, sorry to say. Both sides are actually right in their own way. To relax the tight monetary policies and to lower interest rates means to enter the hyperinflation territory - in this, Central Bank is right. But to continue interest rate hikes means to kill the real sector of the economy, where most companies simply don't have sufficient profitability to borrow at current interest rates (Central Bank's 21% interest rate translates into 25-30% commercial loan rates). In this regard, industrial lobbyists are right, too. Sur l'état des réserves du fond souverain et le déficit fédéral On the background of that, the budget deficit for 2024 is planned to reach 3,3 trillion rubles by the end of the year (usually most of the deficit spending is done in December to close the financial year), or 60% of the remaining liquidity part of the National Wealth Fund. We don't know exactly how much of the National Wealth Fund money will be spent on covering the deficit of 2024, but it is reasonable to assume that the Fund will be significantly depleted by January 1st - probably to no more than $25-30 billion remaining. We will know precisely by mid-January. I personally believe that the government would choose not to spend these remaining reserves on further financing the budget deficit, but rather to keep them as extra cash required for future shocks. This is the actual purpose that the Fund was meant for from the beginning, and Russia faces serious shock threats - like the oil price collapse scenario, which may seriously undermine state's finances (the 2025 federal budget is drafted basing on a forecast of average Russian crude oil export price of $69,7 per barrel). In that case, Russia won't be able to finance huge budget deficit from the National Wealth Fund again, as it did in 2022-2024. Notably, during these past three years, federal budget deficit always exceeded 3 trillion rubles, despite Ministry of Finance's initial plans to keep it largely within 1,5-2 trillion ruble corridor. For 2025, they are planning a modest 1,2 trillion ruble deficit again, which is totally unrealistic - the deficit will certainly explode again. The problem is not just military spending, which is constantly growing - the current intensity of the war requires far more money than Putin initially plans. Another major issue is the growing interest spending due to high interest rates. Federal budget subsidizes not only mortgages for households, but also a wide array of loans for enterprises - recently, Economic Minister Reshetnikov said that the total expenses of the federal budget exposed to interest risk (where interest rate subsidies will grow along with the Central Bank's rate) is 17 trillion rubles, or over 40% of the total planned expenses for 2025. Finance Ministry was citing growing interest expenses as key driver behind unexpected growth in federal spending in 2024, a major contributor to budget deficit far exceeding planned limits. Sur la population disponible dans le cadre d'une future mobilisation, l'impact de celle ayant déjà eu lieu, l'insincérité des chiffres officiels et les conséquences sur la main d'oeuvre disponible I strongly doubt these numbers are true. Had Russia recruited 30,000 men to war on a monthly basis, that would have meant drafting over 700,000 men over the course of two years, or over 1 million men in three years. While the impact of the war on the labor market is significant beyond doubt, there was no such wipeout of manpower from the market as minus nearly 1 million men in the past three years. That would be within 4-5% of the total middle-age male population, given that the total number of men aged 20-40 in Russia is just around 20 million. (You often hear the figure of 140+ million Russian population, which creates an impression of an unlimited manpower, but that figure is misleading, as the population significantly consists of women and elderly people.) Of these 20 million, about a quarter already serves in the army or security agencies, at least 1 million have waivers from drafting (basing on MoD data), about a third are either abroad or medically unfit for military service (it is known that Russian MoD sends even medically unfit men to war, but millions of Russians have issues like bad eyesight, etc., which makes them unfit for service anyway, they simply won't be able to fight). That leaves a much narrower space for recruiting people even on a commercial basis - less than 10 million men aged 20-40 are actually available for being drafted for money. 30,000 per month taken out of that limited manpower pool for a prolonged period of time won't go unnoticed. I don't know where the 30,000 monthly figure comes from - maybe intelligence somehow confuses conscription center visits with actual drafting. In any case, I estimate that the total number of men recruited for the war hasn't exceeded 500,000 (on top of the military personnel numbers already available in February 2022). Higher figures are hardly possible mathematically. -
Guerre civile en Syrie
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans rire. Le type est à deux doigts d'affirmer qu'il s'est fait enlevé par Moscou contre son gré. I need a ride, not ammunition https://www.lemonde.fr/international/live/2024/12/16/en-direct-israel-gaza-les-conditions-a-l-hopital-kamal-adwan-dans-le-nord-de-la-bande-de-gaza-sont-epouvantables-alerte-l-oms_6435701_3210.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
olivier lsb a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La frappe à plusieurs SCALP en Russie, sur des bunker, semblent avoir atteint des officiers supérieurs. Déjà des funérailles à Pyongyang. En tout, Kim voit les choses en grand pour ses généraux.