Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    7 689
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    130

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Commentaire sans intérêt. Et pas de chance, erroné sur le fond. Sans rire ? Parce que les industriels de l'armement ne planifient aucune remontée en puissance depuis 2022 ? Comment diable MBDA a-t-il fait pour réduire son délai de production de 42 mois à 18 mois ? https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/paris-londres-et-rome-passent-une-nouvelle-commande-de-plus-de-200-missiles-aster-1019974.html Ni comment RTX arrive à rajouter plus ou moins + 100 PAC3 de production par an https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2025/03/11/ukraines-best-european-missile-just-shot-down-its-first-russian-jet/ Oui je sais, tout est secret industriel, on ne sait pas ce qu'on ignore et c'est bien pratique pour expliquer comment une supposée pénurie de PAC3 justifie l'intégralité de l'arrêt des fournitures de munitions à l'Ukraine, toute nature confondue. C'est pourtant ce que vient de dire le Pentagone pour justifier l'arrêt des livraisons, (qui continueront pour Israël, quoiqu'il en soit). On m'aurait menti ? Voilà, encore un effort, et on va toucher du doigt les vraies raisons ! Le Sparrow est remplacé depuis, et les tous les pays clients sont passés à l'AMRAAM. Et les 125 AT-4 ? Les 142 Hellfire ? Les 25 stinger ? Là aussi ça met en péril les stocks US ? C'est quand même très naïf..
  2. Le seul intérêt de faire un "tir groupé", c'est pour signifier une intention politique en effet. Pas pour réellement préserver les stocks, sinon seule la munition la plus tendue eut été retirée du lot des donations. Au demeurant je le rappelle, les donations antérieures ont été financées, c'est à dire que de l'argent a été mis de coté pour passer des commandes de recomplètement des stocks. Il y a l'outil industriel ensuite c'est certain, mais les 1 000 missiles européens ne représentent "que" deux ans de production au rythme actuel, et ce dernier est en cours d'augmentation (650 pour cette année, 750 horizon 2027).
  3. RTX est à une capacité d'environ 500 missiles par an, et vise 750 par an d'ici deux ans. J'ignore comment ça s'articule avec les autres commandes, le stock américain et plein d'autres variables par ailleurs. Mais si le problème avait réellement été le Patriot, alors seul ce dernier aurait fait l'objet d'un arrêt des livraisons. Pas l'intégralité de la quincaillerie, y compris celle qui ne sert plus beaucoup ou qui n'a pas de problème de stocks. https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2025/03/11/ukraines-best-european-missile-just-shot-down-its-first-russian-jet/
  4. Peut être, mais dans ce cas là, pourquoi ne pas restreindre que les munitions problématiques ? A 1 000 milliards de dollars de budget, le Pentagone s'inquièterait subitement de manquer de munitions ? Les précédents dons sous l'administration Biden ont été financés, c'est à dire précisément que des commandes de remplacements ont été adressées aux industriels. Je pense que la raison est moins logistique et beaucoup plus politique.
  5. Je crois que ça a moins à voir avec une question de stocks, et beaucoup plus avec une question politique: le coup de pression n'est pas tant adressé à l'Ukraine, sinon aux européens dans leur ensemble: chiche vous me remplacez ? Non ? Alors ce sera 5%, à payer à Donald. La liste et le volume des munitions Le cas des GMLRS, dont la production de 14k unités par an rend très peu crédible l'argument des stocks à un niveau bas
  6. Le régime durcit un ensemble de délits visant la coopération avec Israël, et procède à de nombreuses arrestations, notamment chez les minorités. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/02/le-regime-iranien-affaibli-par-la-guerre-avec-israel-renforce-la-repression_6617323_3210.html?search-type=classic&ise_click_rank=3 Edit: ces arrestations et inculpations sont d'ailleurs tellement sérieuses et étayées, qu'il a fallu attendre trois ans à nos deux concitoyens, pour se voir enfin signifier leur poursuite pour coopération avec Israël. https://www.lefigaro.fr/international/detenus-en-iran-les-francais-cecile-kohler-et-jacques-paris-inculpes-d-espionnage-pour-le-compte-d-israel-20250702
  7. On parle de consommables de guerre, pour lesquelles les lignes existent et peuvent plus facilement augmenter en capacité (déjà le cas en définitive pour beaucoup de munitions depuis 2022) que pour des quincailleries à plusieurs milliards / pièce, que les américains n'exportent pas historiquement (et ça aurait du en rester à ce constat, avant aukus).
  8. Ce constat est à nuancer, pour deux raisons : - Les Etats-Unis aurait refusé en avril dernier une offre ukrainienne à plusieurs dizaines de milliards de dollars, pour acheter entre autre des missiles pour les batteries de Patriot et autres munitions - Beaucoup des consommables employés par Israël ne sont pas les mêmes que ceux employés par l'Ukraine. Les Patriot israéliens ont été retirés du service, la consommation de 155mm est sans commune mesure avec l'Ukraine. En revanche, les BGL sont sûrement plus tirés par Tel Aviv que Kiev. Les américains ne sont pas trop du genre "désolé mais on n'a pas les capacités", tant que l'argent suit.
  9. Dire tout et son contraire, en faisant l'inverse, alternativement. Voilà ma contribution Trump spirit au sujet criaillerie !
  10. Non. Enfin, ce n'est pas ma compréhension. Le contrôle constitutionnel reste la prébende de la cour suprême et de ses neufs juges. Ce qui vient d'être raboté, c'était la capacité des juges fédéraux, au sein des cours de justices "traditionnelles" des états, de pouvoir bloquer des décisions de l'exécutif fédéral. L'arrêt renvoie les juges à leurs affaires, en réduisant le pouvoir d'aller chercher un contentieux sur une décision de l'exécutif dans son entièreté (et non plus indirectement, par jurisprudence, comme c'est traditionnellement le cas en matière de justice). De ce point de vue là, je trouve que le pouvoir des juges américains était assez exorbitant, sur des standards français. Après, faut bien comprendre que c'était tout leur système qui était construit sur cet équilibre de checks and balances (là ou en France, c'est Paris approved et rien d'autre). Dans le fond, cette décision de la cour suprême, pour radicale qu'elle soit, tranche un débat qui transpire aussi chez nous en filigrane, quand on lit entre les lignes de beaucoup de débats politiques. On serait bien sage de ne pas y avoir qu'un nouvel épisode d'une Trumperie. Les extrêmes, surtout à droite, sont très volontariste pour des politiques à 180 degrés, qui viendraient percuter de plein fouet certains traités. Souvent à gauche, on rétorque qu'on ne peut pas faire ci ou çà, car le droit (ou les traités) et la justice l'interdisent.... Sans pour autant fournir de réponse satisfaisantes, aux yeux de l'électorat, aux problèmes soulevés.
  11. L'arrêt de la cour suprême lui ouvre un passage pour faire avancer, avec moins d'entraves judiciaire, son agenda politique. Quand les dirigeants sont accaparés ou entravés sur leur agenda domestique, ils disposent de moins de temps, de ressources ou de légitimité pour œuvrer à l'international. C'est juste ce constat basique, sans spéculer sur ce que Trump fera concrètement. Il a de toute façon suffisamment donné d'indices sur la question. Le PR est un bon exemple de cette situation, entre son premier mandat et une influence importante de la voix de la France dans l'UE, et maintenant depuis la dissolution. Scholz et sa coalition branlante à trois partis en était un autre. Sous Trump II, le dernier contre-pouvoir réellement tangible est celui de la justice, et la cours suprême a donc limité le périmètre des juges fédéraux.
  12. Un arrêt rendu par la cour suprême vient abraser un peu plus le le système des checks and balances, cher aux Etats-Unis et aux pères fondateurs. C'est un énorme verrou à la politique de Trump qui vient de sauter, dans le cadre d'un débat plus large sur le périmètre des juges et de l'exécutif (débat qui existe aussi chez nous, dans une moindre mesure). Ce que cela signifie pour nous, c'est que Trump va pouvoir retrouver une marge de manœuvre en capital politique et de la capacité à agir sur la scène intérieure, ce qui renforcera d'autant plus son influence à l'international. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/28/aux-etats-unis-la-cour-supreme-offre-une-victoire-retentissante-a-donald-trump-en-affaiblissant-le-pouvoir-des-juges-federaux_6616231_3210.html
  13. L'Histoire n'est pas un récit d'équations transposées aveuglément d'un pays à l'autre. Ma référence à la Syrie n'était pas pour dire "refaisons la même recette, extrapolons, factorisons, et voilà la belle affaire". C'est ton interprétation, elle est à coté de la plaque. La référence à la Syrie était pour dire qu'un régime contesté de l'intérieur, en apparence debout et défendu par une armée conséquente et des alliés extérieurs, peut s'effondrer de l'intérieur beaucoup plus rapidement qu'on accepte de le voir. Les raisons échappent souvent aux observateurs extérieurs, elles sont difficiles à identifier, assembler et peu vendeuses: corruptions, crises économiques, inflation, injustice, chômage. Un bombardement sioniste, c'est tout de suite mieux pour l'audimat. Seulement voilà, c'est pour ces raisons "obscures" mais faisant la vie de tous les jours, qu'est tombé Assad (la guerre civile y ayant contribué). En Iran, ce sont les sanctions. Inutile de vendre l'histoire du néocon boucher, ton sous-entendu était limite.
  14. Oui je sais, on disait pareil du régime d'Assad. C'est pas une histoire de l'apprécier ou pas: quand ta population manifeste et que tu dois sortir la carte répression avec des morts par centaines, c'est factuellement la description d'un régime en difficulté. Et encore, c'est un euphémisme. C'est au moins 500 morts ces deux dernières années.
  15. C'est effectivement étonnant, car si en France nous nous y refusons (tout comme on a refusé de voir la réalité du drone armé pendant très longtemps), pourquoi une techno a priori simple, serait refusée par les russes ou les ukrainiens, qui mène une guerre d'importance vitale et qui ont, au demeurant, un niveau scientifique et techno plutôt bon. Le FPV/drone individuel comme arme anti-blindé et de transparence du champ de bataille, a été adopté avec beaucoup moins de pudeur.
  16. Natürlish ! Dans une interview avec Vladimir Milov, ce dernier avait dressé un parallèle avec la Turquie... Surtout pour en souligner toutes les différences. A: Russia resembles Turkey only in terms of high inflation, the rest are vast differences. Turkey is an internationally open economy, which is not only not under any sanctions, but on the contrary, enjoys a customs union agreement with the European Union, and net positive foreign direct investment inflows, unlike Russia. It also has skilled workforce and good demographics - everything Russia hasn't (in fact, Russia even imports workforce from Turkey). Had Turkey found itself in the Russian circumstances - tough international isolation, lack of access to international investment and technology, demographic catastrophe and wild shortage of workforce, huge burden of war spending, no access to markets, etc. - things would have been drastically different either. However, I strongly argue against normalizing the economic situation of Turkey. High inflation seriously undermines business confidence, investment, and future development. Inflationary growth today is essentially a growth stolen from tomorrow. Turkey would feel it, yet. Moreover, the most complex manufacturing and technology industries are the most sensitive to high inflation, as they often have the longest investment cycles, and high inflation strongly undermines viability of long term sophisticated projects, and reduces the availability of long term affordable financing. Interestingly enough, in Russia, the sector which probably suffers the most from high inflation is the military producing industries - because they have long production intervals, and when they finally deliver their products to the government, the amounts of payment agreed a while ago become trashed by inflation. Current Putin's economic model led by the military industries is particularly sensitive to inflation, in a negative way. J'ajouterais que la Turquie a toujours privilégié la politique de l'emploi, sur celle de la stabilité des prix. Leur hyperinflation doit se jauger à l'aune du taux d'emploi, qui pourrait être bien pire sans une politique monétaire accommodante. Le taux d'emploi n'est pas en revanche un objectif politique pour la Russie, étant entendu qu'il est déjà son maximum, du fait des pertes causées par la guerre.
  17. Les russes ont ils çà en inventaire ? Avec système d'arme au complet, et pas juste les briques du leurre ?
  18. Les russes ont ils çà en inventaire ? Avec système d'arme au complet, et pas juste les briques du leurre ?
  19. Le programme est surtout porté par ses dirigeants, dans un pays qui n'a pas vraiment pour tradition de demander l'avis à ses sujets. Je ne critique pas forcément le manque de démocratie autour du programme nuke, les français n'ont pas plus voté pour se doter de la bombe. Je serais simplement très prudent quant à l'union sacrée supposée autour du programme, vu la très grande fragilité du régime et les vagues de répression qui s'en suivent (et plus encore de celui qui est tombé avant lui, après avoir lancé le programme).
  20. Non, c'est juste pas très concret, indépendamment du niveau d'horreur à Gaza. Le contrat d'interconnexion électrique avec Chypre et la Grèce par exemple, posé au premier semestre 2025 et financé par l'UE. On avait 1 an pour traduire dans les faits notre opposition, on ne l'a pas fait sur un sujet très concret. Alors oui, j'assume de ne pas commenter les rodomontades de certains dirigeants européens. Et si tu veux du concret, surveille les allemands: tant qu'ils n'évolueront pas, l'UE ne coutera pas grand chose politiquement et économiquement à Israël.
  21. Mais le Hezbollah, ce sont des chiites libanais autonomes non ? Bon désolé, elle était facile et pourtant, pas si évidente que çà il y a même pas 6 mois... Vrai, j'avais oublié cette séquence.
  22. Il faut le mesurer à l'aune des résultats obtenus, et il y a une différence notable là dessus: - les 40 milliards iraniens n'ont pas vraiment fonctionné ni freiné Israël. Le corridor est coupé, le Hezbollah va s'asphyxier progressivement dans ses moyens militaires. - Le coût de la guerre pour Israël, s'il n'a pas atteint ses buts de guerre stratégique (résumons le simplement par régime et/ou nucléaire militaire), n'en reste pas moins une réussite conventionnelle, qui lui laisse la porte ouverte à une reprise des hostilités, si le besoin s'en fait sentir. On voit mal l'Iran remettre en selle le Hamas ou le Hezbollah. J'avais bien compris, mais je ne m'intéresse qu'aux décisions entérinées. Les déclarations d'intention, entre les rêves et les réalités, les jeux politiques locaux, les discours électoralistes, c'est trop spéculatif à mon sens pour être commenté. OK pour en reparler quand l'Espagne aura fait bouger l'UE sur la question: bon courage à eux, ils sont d'abord attendus sur la défense collective de l'Union et le sujet ukrainien.
  23. Dans le fond je te rejoins, en partie. Ont-ils forcé cette question, avec une fin de non recevoir catégorique ? Ont-ils mollement appuyé une demande en ce sens, avant de passer à autre chose ? On parle de l'origine fondamentale de la haine de l'état iranien pour Israël, la fameuse "tumeur cancéreuse qui doit être éradiquée". Et cette haine est directement liée à la cause Palestinienne, en tout cas, au moins dans les discours. On aurait pu s'attendre à ce que ça reste sur le haut de l'agenda. Donc la cause palestinienne n'est pas dans la définition des intérêts vitaux iraniens. On se demande alors pourquoi une telle haine existe, et s'il est surprenant qu'en bout de course, le régime finisse par être tenu comptable de ses paroles.
  24. C'est indéniable. On ne peut pas l'exclure oui... Tout comme on ne peut pas exclure qu'ils aient été entravés pour les sortir, par la chasse israélienne. Certes la permanence sur place n'est pas longue, vu les distances. Mais si vous avez quelques jours pour inverser le cours de la guerre et améliorer votre position diplomatique en sortie de conflit, et que durant ces quelques jours, vous êtes entravés dans l'exploitation de votre point fort: c'est échec et mat à la fin, même s'il vous reste de la quincaillerie en sous-sol. Les lanceurs sont protégés, mais ils n'ont pas pu servir. Pas une réussite opérationnelle. Encore un si, sur une possibilité peu surprenante, que les états majors ne devaient pas ignorer. D'ailleurs je maintiens: pas de coupure d'électricité ni d'approvisionnement en pétrole ou gaz. Non pas intervenir directement, mais constatons qu'au moins en surface, le gros des pressions est venu.... de Trump en bout de course.
  25. Le lien, ce sont les contreparties que l'Iran était en droit de demander pour la fin du volet militaire de son programme. En diplomatie, tout peut être mis sur la table pour servir vos intérêts. Je constate que la priorité de la diplomatie iranienne porte sur les sanctions et pas sur la Palestine: je comprends ce choix, mais faut pas nous prendre pour des jambons ensuite sur la défense de la cause palestinienne... Quand Téhéran dit défendre la cause Palestinienne, au moment où une porte de sortie est présentée pour le programme nucléaire, plutôt que de demander à son adversaire de résoudre la question palestinienne, il est réclamé autre chose: donc ils pas sérieux. Je pourrais faire la même remarque que toi d'ailleurs: que foutent les questions bancaires, commerciales et financières dans un traité sur le nucléaire iranien ? Réponse: c'est le choix des iraniens, et il aurait pu être tout autre si la cause palestinienne était vraiment au cœur de leurs préoccupations. Extrait page 11 du JCPOA. 21. The United States will cease the application, and will continue to do so, in accordance with this JCPOA of the sanctions specified in Annex II to take effect simultaneously with the IAEA-verified implementation of the agreed nuclearrelated measures by Iran as specified in Annex V. Such sanctions cover the following areas as described in Annex II: i. Financial and banking transactions with Iranian banks and financial institutions as specified in Annex II, including the Central Bank of Iran and specified individuals and entities identified as Government of Iran by the Office of Foreign Assets Control on the Specially Designated Nationals and Blocked Persons List (SDN List), as set out in Attachment 3 to Annex II (including the opening and maintenance of correspondent and payable through-accounts at non-U.S. financial institutions, investments, foreign exchange transactions and letters of credit); ii. Transactions in Iranian Rial; iii. Provision of U.S. banknotes to the Government of Iran; iv. Bilateral trade limitations on Iranian revenues abroad, including limitations on their transfer; https://www.eeas.europa.eu/sites/default/files/iran_joint-comprehensive-plan-of-action_en.pdf Et s'ils étaient aussi hypocrites que les autres ? Est-ce si difficile à imaginer que les états sont cyniques ? Comparaison pas très intéressante: les iraniens n'ont pas engagé Israël, pas plus que les russes n'ont engagé les européens. Israël a ensuite engagé l'Iran, et il n'est pas exclu du tout que les russes finissent par nous engager. Les niveaux d'aide militaire sont difficilement comparables, gageons qu'ils sont à peu près semblables en effort consenti. L'UE est la prochaine cible, sur le chemin des russes, dans un continuum géographique terrestre et historique bien évident. Il y a deux frontières de distance entre Israël et l'Iran, plus de 1000 kilomètre, et la Palestine n'est pas la profondeur stratégique iranienne, de près ou de loin. Et donc ?
×
×
  • Créer...