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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Je suis choqué par tant de médisance sur le pouvoir du briquet. Une petite flamme placée au bon endroit et puis... C'est d'ailleurs très officiellement, la cause de l'explosion. Encore ces foutues règles de sécurité jamais respectées. Quelques images très intéressantes du lieux, avant explosion. Certains abris sont en fait juste des toits. Il y a eu également un scandale de corruption en 2017 lors de la rénovation du site.
  2. En attendant, on est en train de se faire doubler par.... les russes, dont on ne développera pas le léger handicap de départ. Il y a urgence pour le nouveau pouvoir Syrien à engranger quelques bénéfices au retour au calme, notamment sur les sanctions et les approvisionnements en denrées de base. Les russes l'ont bien compris, et on est en train de les jeter dans les bras de leur ancien adversaires pour des mesquineries sur la longueur des barbes ou le nombre de femmes dans le gouvernement. 5 millions de réfugiés à prendre en charge par l'UE, à croire qu'on en redemande... Cedric Labrousse livre une remarquable analyse de ces premiers mois de pouvoir, avec sources et documents à l'appui. Quand les occidentaux laissent passer le train, les autres le prennent. Depuis plusieurs mois, je ne cesse de documenter le lien qui se crée entre Moscou et Damas. Vladimir Poutine a compris que l'isolement d'Ahmad al-Sharaa était une opportunité pour son pays. Livraisons de gaz, soutien monétaire, livraisons de blé... On fait le point sur la situation. 1/ Je ne reviendrai pas dans le détail de ce que j'ai déjà pu aborder sur le rapprochement entre Damas et Moscou. Je vous renvoie vers mes interventions précédentes. 2/ Loin d'être un ennemi du nouveau pouvoir, la Russie s'en rapproche depuis plusieurs mois. Alors qu'elle accueille une partie des dirigeants de l'ancien régime, dont Bachar al-Assad, et des chefs de l'armée ou de milices de ce même ancien pouvoir, la Russie a compris l'opportunité de travailler avec ceux qu'elle bombardait encore il y a un an. 3/ Je commencerai, aujourd'hui, par évoquer la livraison, massive, de 6600 tonnes de blé envoyées par la Russie en soutien au maintien de la stabilité sociale, par un apport alimentaire de base, du pays. Une livraison reconnue par les autorités portuaires syriennes le 20 avril 2025. Et qui en dit long sur le soutien que compte porter la Russie aux nouvelles autorités syriennes. 4/ Cette livraison fait suite à des précédentes livraisons de gaz et de pétrole, eux aussi tout droit venus de Russie. Et d'autres livraisons auront lieu. Elles sont même supérieures, actuellement, au soutien des pays du Golfe... 5/ Je ne rentrerai pas dans le détail, comme indiqué plus haut, mais je rappelle aussi que la Russie, certes sur la base d'un accord datant de l'ancien régime, continue de fournir le papier monnaie à la Syrie. En février, une livraison a représenté l'équivalent de 23 millions de dollars en livres syriennes imprimées en Russie et livrées au pouvoir HTS à Damas. 6/ Autre fait symbolique, même si les choses pourraient évoluer dans les semaines à venir, le nouveau pouvoir issu d'HTS maintient, à Moscou, le fameux ambassadeur Bachar Jaafari. Pourtant considéré comme un des piliers de la propagande de l'ancien régime quand il représentait la Syrie à l'ONU... 7/ Certes, l'homme a fait un mea culpa en décembre 2024, depuis l'ambassade de Syrie à Moscou (où il est nommé depuis 2022), lors de la fuite d'Assad. Mais le maintien de Bachar Jaafari en dit long sur l'utilité de cet homme, pour les nouvelles autorités de Damas, qui connait bien les autorités russes... 8/ Enfin, la Russie et la Syrie avancent, en coulisses, dans leurs négociations sur le maintien de la présence russe dans la base portuaire de Tartous et dans la base aérienne d'Hmeimim. Avec potentiellement même une coopération contre l'Etat Islamique. 9/ Vous le comprenez : la Russie ne prend pas de pincettes sur la politique intérieure menée par Ahmad al-Sharaa. Poutine et son gouvernement ne lui demandent pas tel pourcentage de femmes ou tel pourcentage de kurdes, etc. Il n'exige pas tel agenda politique, etc. En maintenant des exigences très fermes sur Damas, que l'on peut certes comprendre bien évidemment en Europe, la Russie se place comme un interlocuteur accessible pour Ahmad al-Sharaa. 10/ Enfin, le refus de l'Union Européenne et des États-Unis de lever l'immense majorité des sanctions toujours en place sur le pays, ne font qu'alimenter le tournant d'Ahmad al-Sharaa vers Moscou. Un pays lui aussi sous sanctions et qui n'a donc rien à craindre de livrer du grain ou du pétrole à Syrie. 11/ La posture des européens et des américains est en train d'avoir un impact considérable sur la politique régionale. Là où le tremblement de terre politique de la chute d'Assad leur ouvrait des perspectives dans un pays pivot et essentiel comme Syrie, ils exigent toujours plus de ce pays. Ce sont donc des pays qui sont bien moins regardants qui leur grillent la priorité diplomatique, économique et même militaire à terme. Poutine l'a bien compris... 12/ Et dernièrement, la Russie a de nouveau démontré cet opportunisme géopolitique et diplomatique en étant un des premiers pays à retirer les Talibans des organisations terroristes, et entamant des négociations pour ses ressources... 13/ Bruxelles, mais aussi de nombreuses capitales européennes (Rome est davantage ouverte à travailler avec al-Sharaa, je préfère le préciser), et Washington sont en train de louper l'occasion de se renforcer dans un pays dont toute l'histoire diplomatique sait qu'il est central dans le jeu régional. Henry Kissinger, en son temps, n'avait cessé de défendre une ligne de contact entre Washington et Damas par exemple. 14/ Le bilan est désastreux pour les européens et américains en 2025 en Syrie. Soutiens à la chute du régime pendant des années, les voilà écartés de la suite car ils se sont parés d'exigences morales et politiques, que des pays comme la Russie n'ont pas, pour un pays qui sort à peine de 14 ans de guerre civile avec 90 % de taux de pauvreté... C'est tout un ensemble d'opportunités qui s'évanouit en quelques mois du fait de ces postures. 15/ Ainsi, les européens et américains de déplorer encore leur recul diplomatique dans une autre région du monde face aux appétits de la Russie, bien décidée, elle, à se tisser un vaste réseau de partenaires. Et je ne parle même pas de la Chine qui est aussi en embuscade en Syrie... Merci pour votre patience et votre lecture. 16/ ADD. : Pour le "quelques semaines" : le nouveau pouvoir aimerait probablement, à terme, retirer son poste à Bachar Jaafari. Mais rien n'est fait pour le moment. La nomination suivante sera tout autant favorable à Moscou, et on suivra cela.
  3. A l'ONU hier, le vote américain avec les alliés de toujours: Russie, Biélorussie, Corée du Nord, Erythrée, Mali, Nicaragua, Niger, Soudan. Simplement parce qu'il était question de "condamner" l'invasion russe en Ukraine. Comment croire que tout ce cirque sert l'électeur MAGA ? Comment croire qu'il existe encore une agence américaine indépendante de celle des russes sur la question ukrainienne ? On peine à comprendre comment un tel alignement de vote sert les pseudos négociations de paix conduites par les US, avec un enjeu totalement anecdotique dans le rapport de force. Même quand ils ont une occasion de préserver les apparences, tout est fait pour démontrer l'alignement total et indiscutable sur Moscou.
  4. Le cirque continue. On est qu'au 3e mois de présidence.
  5. Ce n'est effectivement pas une opposition Biden - Trump que je veux discuter ici, ni même une question de crédibilité pour engager ou désengager une action politique. La question est celle du rapport au mensonge: est-il vraiment apprécié de manière équitable par les électeurs ? Ou alors la bulle Trump va-t-elle finir par exploser ? Vous écriviez que les mensonges sur la santé de Biden, par son administration et par Biden lui même, ont fini par entamer sa crédibilité politique sur l'Ukraine. Entre autre. J'achète, je le comprends, je le conçois. Mais alors pourquoi les mensonges du Deal maker sur l'Ukraine, ne finiraient ils pas par sapper sa crébilité MAGA ? Oh j'ai bien compris qu'il n'y avait pas besoin d'être crédible et honnête pour se désengager de l'Ukraine quand on est Trump. De tout cela, je ne discuterais pas, même pour dire "oh c'est mal, il a menti". Je comprends qu'Oliver the plumber s'en foute royalement. A quel moment Oliver the plumber a-t-il politiquement condamné Biden et son administration pour les mensonges sur sa santé, Clinton et le parti démocrate pour ses mensonges sur son serveur email, mais donnera toujours le bénéfice politique MAGA à Trump, alors qu'il a menti sur ses capacités de deal maker ? Cette contradiction dans ton propos, je ne la comprends pas. Si le plombier peut bien se foutre de l'Ukraine, et on le comprend, il devrait autrement s'inquiéter des capacités de Trump, de sa crédibilité et de ses compétences, en ce qui concerne le budget fédéral, les marchés actions, l'inflation, et toutes ces autres choses sur lesquelles les faits n'importent plus à l'administration Trump 2. Et ça commence par ses mensonges sur l'Ukraine, en lien avec ce qui était sensé être son point fort, son Art of the Deal.
  6. C'est plutôt rempli de bon sens et ça appuie fort là où ça fait mal, à savoir sur les contradictions du discours russe, savamment entretenues par les mensonges du pouvoir. Effectivement, ces deux mécanismes sont assez conventionnels. Dans le premier cas, c'est la banque centrale qui centralise les richesses fiduciaires (comprendre, les actifs et devises autres que la votre, dont vous serez toujours suspect d'imprimer en trop grande quantité et dont la valeur reste sujette à caution) du pays, pour les adosser aux émissions de monnaie nationale et envoyer le signal qu'imprimer des devises se justifie par l'excédent de richesses accumulées (par un excédent de croissance par exemple) et que ça ne doit pas conduire à de l'inflation. Le second mécanisme consiste à utiliser les banques commerciales comme intermédiaires de la banque centrale, pour financer l'état. Là aussi, le but est de préserver les apparences, pour ne pas que les acteurs économiques n'anticipent trop vite une situation inflationniste, voir hyper-inflationniste (celle où la banque centrale prête directement à l'état. Interdit dans la plupart des pays, mais très facilement contournable). Au demeurant, la BCE n'avait pas employé un mécanisme fondamentalement différent durant la crise de l'Euro, avec son programme de Quantitative Easing. On a ensuite eu un début d'inflation par la suite, qu'il a fallu rapidement juguler. Heureusement, on était (et est toujours) dans des dérives très limitées de taux (monétaire et inflation), car nos économies se portent à peu près bien (comparé à la Russie). Même si Moscou veut nous faire croire le contraire. Effectivement, dans une situation ou l'information n'est pas transparente, les marchés très fortement entravés (voir bloqués), se référer à des informations financière pour mesurer des volumes d'importation, de croissance, d'exportation etc... reste un exercice très sujet à caution. Les volumes, si possible obtenus par les parties tierces, sont déjà des données plus fiables. Vous vendez en dollar, vous maintenez une parité artificielle en repoussant l'éclatement de la bulle, à court terme oui, vous pouvez clamer que vos revenus augmente. Et puis un beau jour, tout çà éclate, un marché noir de l'argent se développe et il vous faut 15 ans pour en sortir. Sans commentaire.... Il rend hommage à un vrai talent russe: celui de la propagande et de l'affrontement cognitif. Et là, c'est touché en plein cœur. Il est effectivement démontré depuis longtemps qu'inflation et taux d'intérêt sont deux variables très fortement corrélée, avec une certaine élasticité entre les deux mais une dépendance très forte l'une à l'autre. Seule la relation de causalité (qui entraîne l'autre) fait encore débat chez les économistes (voir Troy Matheson sur le sujet), mais personne de sérieux ne nierait que les deux se rejoignent en tendance longue (quelques mois à années, pas en dizaines d'années). Or c'est effectivement LA grosse anomalie en Russie. Le taux d'intérêt directeur est une information publique, quasi impossible à falsifier car il est répercuté ensuite (avec marge) à l'ensemble du réseau des banques commerciales (et succursales russes d'établissements étrangers) et donc vous ne pouvez pas cacher cette information. Et puis il y a les données d'inflation, qui font toujours débat et peuvent être plus facilement manipulées. Constater officiellement un écart aussi grand entre ces deux données, c'est hautement suspect et fortement révélateur qu'une des variables n'est peut être pas sincère. Comme c'est impossible de mentir sur le taux directeur, il n'est pas erroné de croire que le pouvoir ment sur l'inflation. Quand celles-ci voudront récupérer leur argent, elles ne le pourront pas car la bulle monétaire risquera fortement d'exploser, entrainant une partie de l'économie avec. Il se passera comme il s'est passé au mi-temps des années 90, de nouveaux oligarques empocheront pour une bouchée de pain les actifs économiques les plus intéressants et les plus décotés. Tout cela dans le cadre d'une reconfiguration du pouvoir, post Poutine (ou en anticipation proche). Evidemment le peuple russe passera en dernier, mais bon, il ne se plaint pas tant que çà de passer à trépas en Ukraine, alors une crise économique à coté, une promenade de santé. Cette interview me rappelle celle de Milov, un ancien vice ministre de l'énergie sous Kassianov, que j'avais partagé il y a quelques mois, et qui disait à peu près la même chose en substance.
  7. En quoi l'affirmation de Trump (durant la campagne) qu'il mettrait fin à la guerre en 24h (allez bon prince, je lui en aurais donné 72) est différente des mensonges de l'administration Biden, que tu dénonces (pas tout à fait à tort) ? Evidemment que conclure un accord alors que personne ne souhaite négocier, ce n'est pas possible. C'est vrai aujourd'hui, c'était vrai il y a six mois et connu de tout le monde. Et encore plus il y a un an, quand Trump a démarré ses premières vociférations sur le sujet. Donc il a menti au peuple américain ? Ce n'était pas la promesse de départ, quand j'ai voté Trump pour mettre fin à la guerre horrible en Europe. I am Oliver the plumber, calling from Nebraska, in deep alternative reality. Il y a quelque chose de très hypocrite à donner maintenant des leçons de réalisme politique, alors que la campagne a été une mascarade de promesses douteuses et fantasques, tout en dénonçant les mensonges de l'administration précédente. Et on n'est qu'au 3e mois de cette administration...
  8. Oui, les Etats-Unis n'ont aucune patience stratégique, depuis l'effondrement du bloc soviétique. S'agissant de la Russie, il n'y a de toute façon jamais eu d'intention d'exercer réellement la moindre pression de la part de l'administration Trump. Qui s'était déjà à l'époque, cassé les dents sur l'Iran et la CdN. Peu étonnant de les voir abandonner aussi tôt un conflit aussi résolument engagé des deux cotés. Cela démontre surtout en creux que les déclarations de cette administration n'ont que très peu de valeur, s'il fallait encore en douter.
  9. Non ?! Déjà ?? Impossible... Quelle déception ! On avait investi au moins une bonne centaine de pages ici à déblatérer combien Trump pourrait être ou ne pas être une solution vers une sortie du conflit, et à quel point elle serait de toute façon mauvaise. Allez Donnie, c'mon.... Fais au moins semblant un peu plus longtemps. Et puis y'a le boss qui n'a pas encore donné son quitus.
  10. La couleur signifie la quantité de CO2 émise par KWh produit sur electricity map.
  11. Les deux premières propositions ne sont pas exclusives l'une de l'autre. Il y a clairement eu une volonté d'initier coté Ukrainien une offensive médiatique et diplomatique, car des mercenaires chinois, il n'y en a pas des masses mais il y en a depuis longtemps. Et en termes d'impact militaire, c'est incomparable avec les Népalais ou Sri Lankais. On assiste surement à une dialectique où la Chine augmente graduellement, prudemment mais constamment son soutien à la Russie, voyant le bâton américain s'éloigner. Et l'Ukraine de vouloir mettre tout le monde face à ses contradictions: les Etats-Unis en refusant de voir l'alliance scellée entre Chine et Russie et traiter les deux pays sur un même plan, la Chine qui déteste rien tant que la lumière sur ses ingérences, et de devoir assumer publiquement un rôle actif dans un conflit étranger.
  12. Terroriser l'Ukraine, c'est s'imposer comme le plus fort sur le terrain face à l'hégémon US, qui n'a plus que faire (depuis longtemps) des considérations morales. Et s'imposer sur le reste de l'UE, en tant qu'adversaire à éviter d'affronter. C'est une guerre qui se déroule aussi sur le plan psychologique, pour briser les populations en Ukraine et ailleurs, dans leur opposition à cette guerre. C'est couplé à d'autres actions de propagande, d'influence, de désinformation. C'est destiné à écœurer, à épuiser et à faire renoncer. Faut bien admettre qu'après 10 ans de guerre en Ukraine, c'est pas deux tirs d'Iskander en moins sur les civils et en plus sur la ligne de front, qui changeront l'image de la Russie pour en faire un adversaire honorable et chevaleresque. En revanche, pour espérer briser la résistance des ukrainiens, a fortiori dans une ville qui a particulièrement résisté en 2022, s'il y a 1 ou 2% de chance, j'imagine que ça les vaut aux yeux de Moscou. Sans le soutien de l'arrière, il y a un fort consensus pour dire que l'armée Ukrainienne n'aurait pas aussi bien réussi à tenir le front. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/30/en-ukraine-l-armee-invisible-des-volontaires_6588242_3210.html Donc elle est là l'explication à trouver à ces ciblages délibérés. Et on noie le poisson en inventant des scenarios alternatifs ridicules, qui suffiront à insinuer le doute pour disperser toute condamnation morale un peu trop forte ou unanime à l'étranger. Voir d'ailleurs les réactions ci-dessous. Qui parle de cibler la logistique militaire des ukrainiens ? Moscou ? Moi je n'ai vu que des images d'un parc pour enfants, de bus déchiquetés, remplis de civils vieux, enfants ou féminins et absolument impossible à partager. Effectivement, puisque le peuple russe, lui, ne fait pas l'objet d'un ciblage de l'armée ukrainienne. Blâmons Zelensky puisqu'il est autant à blâmer que Poutine.
  13. Malheureusement, ce ne sont pas des déclarations qui auront une quelconque influence sur Trump. Les actions peut être. Et encore, mieux vaut être Russe et pleins de dossiers, ou Japonais et plein d'obligations fédérales. Illustration d'ailleurs. Non seulement Soumy n'existe pas, mais en plus, c'est de la faute de l'Ukraine. Et de Biden évidemment, on ne se refait pas. Il a même suggéré qu'il était prêt à renoncer à des contrats commerciaux (référence à la proposition de VZ d'acheter pour 50 Mds USD d'armements aux US), à destination de l'Ukraine. Et pour que Trump renonce à encaisser du fric...
  14. Réaction du PR suite au tir de missiles balistiques sur Sumy à l'occasion de la Pâques orthodoxe. Ce matin, deux missiles russes ont frappé le cœur de la ville de Sumy en Ukraine, faisant de nombreuses victimes civiles, dont une fois de plus des enfants. Tout le monde le sait : cette guerre a été initiée par la seule Russie. Et aujourd'hui, il est clair que la Russie seule choisit de la poursuivre - au mépris flagrant des vies humaines, du droit international et des efforts diplomatiques du président Trump. Des mesures fortes sont nécessaires pour imposer un cessez-le-feu à la Russie. La France y travaille sans relâche, aux côtés de ses partenaires. Aux victimes, aux blessés, à toute l'Ukraine qui continue de résister : notre solidarité, notre respect, notre engagement sans faille.
  15. Je me trompe ou bien c'est la première fois qu'on voit des images et un témoignage illustrant nos capacités d'interception par ces techniques ? D'ailleurs, je ne sais même pas avec quel(s) mot(s) les désigner, à part du ROEM.
  16. Ce qui me surprend, c'est la naïveté confondante et consternante des arguments annoncés: ne pas provoquer Trump, rester lisse, croire que les US pourront assurer la défense du territoire mieux que les pays européens, dans tous ses aspects: cad qu'on imagine que ça se termine pas en annexion pure et simple par les US, pour "services rendus", sinon à quoi bon chercher un protecteur ? Au petit jeu du calcul du "coût complet" de la protection, l'offre européenne parait (et de loin) bien plus crédible que l'américaine. Croire qu'il faut éviter de provoquer Trump pour qu'il ne vous cible pas, c'est lunaire, tant le mec 1. a une capacité inouïe à se faire des films tout seul et 2. une administration avec de vrais dangereux, qui ne seront pas amadoués par une telle mansuétude.
  17. Reçu 5/5 au Danemark. Y'a des baffes qui se perdent. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/10/le-danemark-en-passe-de-renforcer-sa-cooperation-militaire-avec-les-etats-unis_6593767_3210.html
  18. POTUS fait diligenter des enquêtes sur deux de ses opposants, Miles Taylor (ex DHS, Department of Homeland Security) et Christopher Krebs (ex Directeur CISA). Taylor avait écrit dans un livre: « La racine du problème est l’amoralité du président », fustigeait-il, en l’accusant de prendre « des décisions à moitié réfléchies, mal informées, et parfois irresponsables » Voilà, inutile de chercher des stratégies à 15 coups avec Trump, si certains en doutaient encore. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/10/donald-trump-ordonne-au-ministere-de-la-justice-d-enqueter-sur-deux-ex-collaborateurs_6593663_3210.html
  19. Peu à peu et avec beaucoup de tâtonnement, un semblant d'état de droit et un rétablissement d'autorité judiciaire se rétablissent, en essayant d'éviter les travers du régime d'Assad. Beaucoup de responsables de l’ancien régime ont quitté Douma à la chute de Bachar Al-Assad. D’autres circulent librement en ville, sans être inquiétés. « Le problème est qu’il n’y a pas de preuves de leurs agissements. Et, ce n’est pas comme sous l’ancien régime, on ne torture pas les gens pour les faire avouer ». Quelques contentieux en lien avec le régime d'Assad, mais surtout, beaucoup de litiges d'ordre foncier. Et c'est une bonne nouvelle: les conflits liés à la terre suggèrent que les populations déplacées rentrent chez elle, et trouvent souvent des occupants dans leurs maisons, eux même anciennement déplacés. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/07/a-douma-dans-la-banlieue-de-damas-le-difficile-reglement-des-conflits-herites-de-la-guerre-civile_6592338_3210.html
  20. Réponse assez embarrassée à une très bonne question, simple. Autrement résumé ici
  21. Les beautiful tariffs, such a beautiful tariff, so awesome, sont déjà déclarés caducs après leur entrée en vigueur... Enfin même pas sûr qu'ils aient jamais été appliqués. Enfin ils sont mis en pause, c'est à dire qu'ils existent toujours mais ne sont pas appliqués... Pour 90 jours, ou plus, ou moins, va savoir. Bref, c'est le foutoir d'une salle de réunion entre marchands de tapis. Le monde entier a fait tapis sur le bluff de Trump, ce dernier commence donc à faire machine arrière. Sauf sur la Chine, ce qui a plus de sens pour le coup. Qui trop embrasse étreint. Mais attention... This is a genius negociation move Ces a coups d'annonces sont de fantastiques opportunités de délits d'initiés, et je n'ose imaginer combien certains ayant leurs accès, doivent s'en mettre plein les poches.
  22. C'est un peu l'idée non dite de la taxe carbone européenne, qui entrera progressivement en vigueur en 2026. Enfin, aux dernières nouvelles...
  23. J'ai écrit NS2 effectivement et j'aurais du l'exprimer autrement. Je défendais l'idée plus large que certifications et autorisations en tout genre sont toujours des étapes longues, difficiles et un peu aléatoires pour des projets d'infra de cette ampleur et de cette sensibilité stratégique. Et que le couple NS1 et NS2 représentait un avancement moyen très important sur ces coûts fixes financiers et politiques, puisque NS1 était en service depuis 10 ans et NS2 avait franchi le plus dur et le plus gros des autorisations (avec un accord tacite des US notamment, concédé au gouvernement Merkel à l'époque, non sans un gros lobbying de la part des allemands). Je ne vois aucun raisonnement stratégique qui serait valable avec 3 tubes pétés mais pas 4, surtout quand le dernier restant est un NS2 justement pas encore opérationnel. Et d'autant plus quand l'une des parties qu'on suspecte a aussi les mains sur les vannes. Je pencherais plutôt pour une cagade opérationnelle. Compliqué son papier. Il était plausible dans ses descriptions, mais aucune preuve évidente (très compliquée sinon impossible à rassembler pour ce genre d'affaires, sauf erreur opérationnelle flagrante, ce qui eut été surprenant pour les ambitions visées). Ses précédents et la suite de ses affirmations en font effectivement un personnage sujet à caution, qui connut son heure de gloire il y a maintenant fort longtemps.
  24. Classe, présidentiel. Un négociateur hors pair !
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