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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.wilsoncenter.org/blog-post/ukraine-quarterly-digest-january-march-2021 Nationalisation de Motor Sich et relations avec la Chine L'entreprise ukrainienne Motor Sich figure parmi les plus grands fabricants mondiaux de moteurs d'avions et d'hélicoptères et de turbines à gaz. Elle est devenue privée au milieu des années 1990, et les propriétaires ukrainiens ont ensuite approuvé la vente d'une majorité d'actions à des investisseurs chinois fin 2019. Le gouvernement américain s'est opposé à cette transaction, craignant qu'elle ne donne à Pékin des technologies de défense vitales. À la mi-2020, le président Zelensky a exigé un examen des implications économiques et sécuritaires de la vente de Motor Sich. Sur la base de l'analyse des services de sécurité, le président a sanctionné l'entreprise chinoise Skyrizon, l'acheteur de Motor Sich. Quelques jours auparavant, le ministère américain du commerce avait ajouté Skyrizon à sa liste des utilisateurs finaux militaires, car il s'agit d'un conglomérat manufacturier ayant des liens importants avec la RPC et l'Armée populaire de libération. En mars 2021, le Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine a annoncé son intention de nationaliser l'entreprise, affirmant que sa privatisation antérieure était illégale. En réponse, la Chine a exigé que l'Ukraine prenne en considération les investisseurs de la société lorsqu'elle décidera de la nationalisation. Skyrizon prévoit un nouvel arbitrage contre l'Ukraine, ce qui ajoute des pressions juridiques sur l'Ukraine puisque Skyrizon avait déjà lancé une procédure d'arbitrage international de 3,5 milliards de dollars contre Kiev en 2020. Malgré ces pressions, le 24 mars 2021, le président Zelensky publie un décret pour mettre en vigueur la décision de nationalisation. Ces développements ne manqueront pas d'affecter les relations bilatérales entre l'Ukraine et la Chine. Dans le cadre de la réponse chinoise, des représentants d'entreprises chinoises se sont rendus en Crimée pour évaluer le potentiel touristique de la péninsule en mars 2021. Plus tard, le ministère chinois des affaires étrangères a appelé l'Ukraine à ne pas politiser la coopération des entreprises chinoises avec les entreprises de Crimée. Développements autour de la Cour constitutionnelle d'Ukraine Le président Zelensky a poursuivi son combat contre la Cour constitutionnelle d'Ukraine (CCU) en exigeant la démission de plusieurs de ses membres soupçonnés de corruption. Le dernier épisode s'est déclenché après le 27 octobre 2020, lorsque la CCU a rendu une décision déclarant inconstitutionnelles certaines normes juridiques relatives aux procédures et institutions de lutte contre la corruption et portant atteinte à l'indépendance du pouvoir judiciaire. Le président Zelensky a ensuite émis et réémis des décrets pour suspendre le président du CCU. Le 27 mars, le président Zelensky a annulé les décrets par lesquels les deux juges avaient été nommés au CCU dans une tentative de les congédier. Il est important de mentionner que ces décisions de Zelensky ont une validité juridique et constitutionnelle douteuse.
  2. https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/14/par-maladresse-ou-par-hubris-pekin-est-en-train-de-pousser-les-europeens-dans-les-bras-des-americains_6076683_3232.html C’est un signe qui ne trompe pas : le plus chaud partisan de l’autonomie stratégique européenne ne se trouve pas à Bruxelles ni même à Paris, mais à Pékin. Xi Jinping l’a encore dit le 7 avril au téléphone à la chancelière Angela Merkel, qui n’est pourtant pas l’avocate la plus acharnée de ce concept : le président chinois espère que l’Europe pourra « exercer son jugement en toute indépendance et atteindre l’autonomie stratégique au sens propre du terme », d’après le compte-rendu de l’entretien publié à Pékin. Deux jours plus tard, c’était au tour du ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi d’encourager le conseiller diplomatique du président Macron, Emmanuel Bonne, sur cette voie bénie. « La Chine apprécie que la France plaide pour l’autonomie stratégique de l’Union européenne (UE) », lui a-t-il dit, selon l’agence officielle Xinhua.
  3. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/14/haiti-le-gouvernement-demissionne-un-nouveau-premier-ministre-nomme_6076761_3210.html Autre illustration du danger de chaos généralisé planant sur le petit pays, l’évasion en février de plus de quatre cents détenus d’une prison en banlieue de la capitale, une opération au cours de laquelle vingt-cinq personnes ont été tuées, dont le directeur de l’établissement. [Le président] estime que son mandat prendra fin le 7 février 2022, pour l’opposition et une partie de la société civile, celui-ci s’est achevé le 7 février 2021. Privé de Parlement, le pays s’est encore davantage enfoncé dans la crise en 2020 et le président gouverne par décrets. A la fin de mars, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a réclamé à Haïti, dans une déclaration approuvée à l’unanimité, que ses préparatifs électoraux « soient faits en vue d’une élection présidentielle libre, équitable, transparente et crédible en 2021 ». Rédigée par les Etats-Unis, la déclaration souligne aussi « la nécessité urgente de tenir [les élections législatives] retardées depuis octobre 2019 ».
  4. https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-14-avril-2021 Arrivé en tête, Pedro Castillo, candidat de Péru Libre, un petit parti d'extrême gauche : un instituteur de 51 ans, syndicaliste qui avait pris la tête d'un grand mouvement de grève des enseignants en 2017. Il est pro-étatiste, mais socialement conservateur, pro-vie, pro-famille et anti-immigration. C'est la surprise du scrutin. Face à lui, il aura une figure de la vie politique péruvienne, Keiko Fujimori, 45 ans, fille de l'ex-président autoritaire Alberto Fujimori, candidate du parti Fuerza Popular, la droite populiste héritière de l'ère Fujimori père. Le deuxième tour, résume le journal libéral Caretas dans son éditorial, va forcer les péruviens à voter en se bouchant le nez. Castillo est le candidat des changements radicaux. Ses trois priorités de campagne sont la santé, l'éducation et l'agriculture, auxquelles on ajoutera la reprise du contrôle par l'Etat du secteur des énergies, avec les nationalisations des entreprises d'exploitation minière, de gaz, de pétrole, et des hydroénergies. Changement de Constitution également, héritée de l'ère Alberto Fujimori. Et si la Cour constitutionnelle s'y oppose, a prévenu Castillo, elle sera dissoute, car rien ne doit s'opposer à abolir "une Constitution qui a mis fin à tous les droits et a permis le pillage du pays". On notera également sa compassion pour le sort des anciens membres de la guerilla communiste du Sentier Lumineux, qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts dans les années 80, ou encore sa volonté s'il est élu de gracier Antauro Humala, un ancien militaire et révolutionnaire qui a tenté un coup d'état en 2005, condamné pour meurtre, enlèvement et rébellion. Fujimori quant à elle est la fille de son père, dans tous les sens du terme. Elle prône un mélange de conservatisme sociétal et de libéralisme économique, tout en essayant de se démarquer de son père, dont les mandats ont laissé des traces : meurtres de minorités, stérilisations forcées de femmes indigènes, mise sur écoute d'opposants. Il a depuis été condamné pour crimes contre l'Humanité et corruption. Sa fille Keiko, qui lui promet une grâce présidentielle si elle est élue, traine cet héritage, et ses propres casseroles, puisqu'elle est soupçonnée de corruption depuis 2018, a déjà passé seize mois en détention préventive dans le cadre de cette affaire et risque trente ans de réclusion. Une façon de voir l'élection, conclut Caretas, est que la candidature de Fujimori, "même si c'est un crapaud insupportable, garantit que le Pérou ne deviendra pas une dictature communiste".
  5. Les Russes ne font pas mystère du fait qu'ils ont envoyé des renforts à la frontière. Ils allèguent que ce sont les Ukrainiens qui ont escaladé les premiers et fait des "provocations". Par exemple l'ambassadeur russe en Suisse publie le communiqué suivant : https://switzerland.mid.ru/fr_FR/web/switzerland_fr/main/-/asset_publisher/EiSZIZw4xxYO/content/la-cle-d-un-reglement-pacifique-dans-le-donbass-est-entre-les-mains-de-l-ukraine Cela dit, on tien à rappeler que la Russie, comme tout autre Etat du monde, a non seulement le plein droit de renforcer, en cas d’une aggravation de la situation, sa présence militaire dans la section concernée de la frontière russo-ukrainienne, mais serait obligée de prendre de telles mesures pour assurer la protection de ses propres citoyens. En meme temps, il existe des preuves évidentes que Kiev rassemble ses équipements militaires lourds interdits à la ligne de contact, et il sera difficile de les réfuter, comme elles ont été enregistrées par la Mission spéciale de surveillance en Ukraine déjà a la mi-mars de l’année en cours. En outre, les intentions agressives des autorités ukrainiennes ont a l’époque été rendues publiques par le chef de l’état-major ukrainien R.Honchak qui s’est déclaré prêt a lancer une offensive contre les républiques non reconnues. Le parlement ukrainien a également apporté son obole a l’escalade de la situation, ayant qualifié la situation actuelle de «confrontation armée ukraino-russe» dans sa déclaration du 30 mars 2021. Cependant, pour des raisons qui nous échappent, tous les médias occidentaux, y compris Le Temps, négligent l’existence de nombreuses videos témoignant du redéploiement des chars et d’autres équipements militaires lourds de l’Ukraine occidentale vers la ligne de contact dans le Donbass. La situation dans le sud-est de l’Ukraine est en effet assez alarmante. Le 3 avril, la Mission spéciale de surveillance en Ukraine a signalé que seule dans la République populaire de Louhansk le nombre de violations du cessez-le-feu avait été multiplié par dix. La situation s’engrave également a la frontière avec la République populaire de Donetsk. Au total, plus de 1550 cas de violations du cessez-le-feu ont eu lieu au cours des quatre derniers jours, du 2 au 6 avril. Il semble toutefois que le soap opera à là Kiev qui se déroule depuis sept ans et dont on est loin de voir le happy end, commence à ennuyer les Occidentaux-mêmes. D’où la tentative de Kiev de regagner l’attention décroissante de ses marionnettistes à l’aide des provocations armées dans le Donbass. Alors, le réflexe a fonctionné à merveille: l’Occident collectif, dirigé par Washington, s’est empressé, pour une énième fois, de rejeter la faute sur la Russie. Tout cela est à prendre avec des pincettes. Il est difficile au profane de démêler la part de vérité et la part de propagande. Par exemple il y a cette histoire d'enfant tué : https://www.themoscowtimes.com/2021/04/05/ukraine-denies-killing-of-child-in-attack-on-separatists-a73474 "Il s'agit d'une manipulation grossière, cynique, méchante et impie", a déclaré à l'AFP le ministère ukrainien de la Défense dans un commentaire écrit sur cette affirmation, la dénonçant comme une "fake news". Le rapport de l'OSCE du 3 avril est disponible ici : https://www.osce.org/special-monitoring-mission-to-ukraine/482787 Mais si on regarde d'autres jours, au hasard, le 31 mars, c'est plus calme : https://www.osce.org/special-monitoring-mission-to-ukraine/482709 Comme indiqué sur la première page des rapports complets (format pdf), c'est à relativiser avec la moyenne des violations qui était d'un peu moins de 400 par jour en 2020.
  6. Bon, en fait, les hybrides c'était du green-washing : https://www.japantimes.co.jp/news/2021/04/13/business/plug-in-hybrids-europe/ Dans l'Union Européenne : Le projet de règlement sur le financement vert interdirait aux fabricants de les qualifier d'"investissements durables" au-delà de 2025. L'objectif de ces réformes est d'accélérer le passage aux véhicules entièrement électriques et d'atteindre les objectifs climatiques. Elles marqueraient toutefois un changement par rapport aux politiques européennes existantes, telles que les normes relatives aux émissions de dioxyde de carbone, qui ont mis les véhicules hybrides sur un pied d'égalité avec les voitures entièrement électriques et ont contribué à inciter l'industrie automobile à investir des dizaines de milliards d'euros dans cette technologie. "C'est de la folie de faire cela d'ici 2025 parce qu'en fait, vous tuez la demande aujourd'hui", a déclaré Adrian Hallmark, PDG du constructeur britannique de voitures de luxe Bentley. Alors que de nombreux pays subventionnent encore les véhicules hybrides rechargeables, les Pays-Bas ont réduit les avantages fiscaux qui leur sont accordés en 2016. En 2020, huit fois plus de véhicules électriques à batteries (BEV) que de véhicules hybrides rechargeables (PHEV) ont été vendus dans le pays, contre quatre fois plus de PHEV que de BEV quatre ans auparavant, ce qui montre que la politique gouvernementale en matière de technologie automobile peut avoir un effet majeur sur le comportement des consommateurs. Un consortium de chercheurs, mandaté par l'UE et connu sous le nom de CLOVE, a recommandé ce mois-ci que les règles dites "Euro 7" renforcent les limites d'émission des voitures pour des polluants tels que les oxydes d'azote et le monoxyde de carbone à partir de 2025. Hildegard Mueller, présidente de l'association allemande de l'industrie automobile VDA, a déclaré que les propositions étaient "à la limite de ce qui est technologiquement réalisable". "Nous devons encore faire très attention à ce que le moteur à combustion interne ne soit pas rendu impossible par l'Euro 7", a-t-elle déclaré. https://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/ecologie-les-voitures-hybrides-polluent-elles-moins_4344271.html (23 mars 2021) Une étude de l'ONG Transport et environnement a montré qu'un SUV hybride rechargeable, avec une batterie vide et un coffre surchargé sur une route en pente, consomme jusqu'à 12 fois plus de CO2 dans ces conditions maximales.
  7. Les deux frères, Rama VIII et IX, parlaient français entre eux, et parlaient thaï avec un léger accent.
  8. Pour extrapoler ce que disait @Kelkin ici : un jour on dira "Cinderella" en oubliant totalement qu'à l'origine elle s'appelait Cendrillon, et que c'étaient les contes de Perrault qui l'avaient fait connaître à l'époque moderne. Attention CNN, George W. Bush va vous réclamer un copyright pour réutilisation sans autorisation de la notion d'« axe du mal ».
  9. Ah non, tu ne vas pas t'y mettre aussi ! On a dit mille fois que "narrative" est un anglicisme, fabriqué par les américains pour traduire en anglais la notion de "récit" des philosophes français : Modifié le 13 avril 2019 par Wallaby Biden invite Poutine : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2C02GK/biden-propose-un-sommet-a-vladimir-poutine.html "Le président Biden a réaffirmé son objectif de construire une relation stable et prévisible avec la Russie en cohérence avec les intérêts américains et il a proposé la tenue d'un sommet dans un pays tiers au cours des mois prochains afin de discuter de l'ensemble des questions qui concernent les Etats-Unis et la Russie", a indiqué la présidence dans un communiqué. Le Kremlin a confirmé de son côté que Joe Biden avait proposé une rencontre au chef de l'Etat russe mais elle n'a pas précisé si Vladimir Poutine y avait répondu par l'affirmative. Cet entretien téléphonique était le deuxième entre les deux dirigeants depuis l'accession de Joe Biden à la présidence américaine le 20 janvier dernier.
  10. https://www.20minutes.fr/monde/3020375-20210413-afghanistan-retrait-troupes-americaines-acheve-11-septembre-2021-annonce-joe-biden Joe Biden a annoncé mardi que le retrait des troupes américaines d’Afghanistan serait achevé d’ici le 11 septembre 2021.
  11. Le Chili vaccine aussi au vaccin chinois. Mais il n'y avait fin mars que 3.2 million de personnes qui avaient reçu deux injections (1), sur une population de 18 millions. Je ne suis pas certain que cela suffise pour faire une différence, indépendamment de la résistance éventuelle des variants. S'ils ont vacciné en priorité les personnes âgées, les personnes jeunes et actives, les plus susceptibles de se contaminer continuent d'être non vaccinées. (1) https://www.theguardian.com/global-development/2021/mar/28/chile-coronavirus-lockdowns-vaccination-success
  12. Il s'en passe des choses dans les palais thaïlandais. Et la mort de Rama VIII restera probablement éternellement non élucidée.
  13. https://www.dailysabah.com/world/europe/russia-urges-turkey-others-to-stop-supplying-arms-to-ukraine (12 avril 2021) "Nous recommandons vivement à tous les pays responsables avec lesquels nous communiquons - et la Turquie en fait partie - d'analyser la situation et les déclarations belliqueuses constantes du régime de Kiev, et nous les mettons également en garde contre l'encouragement de ces aspirations militaristes", a déclaré lundi en Égypte le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence de presse Itar-TASS. Cet avertissement intervient alors que la Turquie livre des drones de combat, pour lesquels l'Ukraine avait signé un contrat en 2019.
  14. https://www.thailande-fr.com/politique/110981-la-troisieme-vague-de-covid-19-qui-eclabousse-le-gouvernement-thailandais (10 avril 2021) Les images diffusées sur les médias sociaux démontrent que les convives qui se retrouvent dans les soirées du Krystal ont visiblement d’autres priorités que le port du masque et le respect des distanciations sociales. Un peu embarrassant pour le gouvernement, car c’est au Krystal que plusieurs membres de cabinets ministériels, dont celui du ministre des transports, ont leurs habitudes. Il est le premier membre du gouvernement à être touché par le virus et est considéré comme un super-propagateur. Trois personnes en contact étroit avec lui ont déjà contracté le virus. L’un des trois est Kittichai Ruangsawat, député de Chachoengsao du BJT, qui a admis avoir accompagné M. Saksayam dans un club de Thong Lor à la mi-mars. Il est ensuite revenu sur ses propos affirmant que les médias avaient mal compris. M. Saksayam est un membre clé du parti BJT, le parti qui supervise les questions de santé publique au gouvernement. Le président du BJT n’est autre qu’Anutin Charnvirakul, qui est ministre de la Santé publique et également vice-Premier ministre et qui conseille souvent aux Thaïlandais de ne pas baisser la garde face à la propagation de la Covid-19. https://www.bangkokpost.com/thailand/general/2099319/entry-restrictions-now-in-42-provinces (13 avril 2021) Le nombre de provinces imposant une autoquarantaine ou d'autres exigences aux voyageurs pour lutter contre la nouvelle vague de Covid-19 est passé à 42.
  15. https://www.al-monitor.com/originals/2021/04/who-benefits-if-erdogan-scraps-key-maritime-treaty (9avril 2021) En 2008, la Turquie a refusé aux grands navires militaires américains l'autorisation d'entrer dans la mer Noire, en invoquant la convention, à la suite de l'intervention militaire de la Russie contre la Géorgie dans le conflit en Ossétie du Sud. Le président turc de l'époque, Abdullah Gul, racontera plus tard qu'il a dit aux responsables américains : "La présence des flottes de deux grandes puissances dans une petite mer comme la mer Noire serait dangereuse. Vous vous en rendrez compte avec le temps." Pour apaiser son allié de l'OTAN, la Turquie a souligné que la Convention de Montreux empêchait en même temps les Russes d'établir une importante présence militaire en Méditerranée via les détroits turcs, selon Gul. Selon l'ancien président, les Américains ont par la suite concédé qu'Ankara avait raison, mais ils sont apparemment restés fidèles à leurs ambitions.
  16. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/13/en-chine-la-diplomatie-du-vaccin-de-xi-jinping-prise-a-revers_6076543_3210.html L’aveu de Gao Fu remet-il en cause cette diplomatie ? La question est suffisamment brûlante pour que, lundi, il soit impossible de retrouver l’enregistrement des propos du professeur Gao sur les réseaux sociaux chinois. Au contraire, dimanche soir, celui-ci a expliqué au Global Times qu’on l’avait mal compris. Il ne faisait pas référence aux vaccins chinois mais aux vaccins en général. « Les taux de protection de tous les vaccins dans le monde sont parfois élevés et parfois faibles. L’augmentation de leur efficacité est une question qui doit être étudiée par les scientifiques du monde entier », dit-il.
  17. https://www.lci.fr/international/sofagate-la-mise-en-garde-d-ursula-von-der-leyen-a-charles-michel-2183351.html (13 avril 2021) Ursula von der Leyen a demandé à ses services de contacter leurs homologues au Conseil pour "trouver un 'modus vivendi' afin d'éviter de telles situations à l'avenir", avait expliqué plus tôt dans la journée son porte-parole Éric Mamer. Un memorandum qui expose en cinq points les demandes de la présidente de la Commission sur la base de "l'interprétation des règles en vigueur", a été transmis par email aux collaborateurs de Charles Michel, a-t-il précisé. Le texte est analysé comme "une série de conditions" imposées par la Commission avec la volonté "d'affaiblir le Conseil européen", a affirmé à l'AFP un représentant du Conseil, l'organe représentant les 27 Etats membres. L'exécutif européen s'est défendu d'avoir une telle intention: "Nous ne revendiquons rien de plus que ce qui est dans les traités", a assuré Éric Mamer.
  18. https://www.themoscowtimes.com/2021/04/13/us-is-russias-adversary-leading-diplomat-says-a73575 La Russie considère les États-Unis comme son "adversaire", a déclaré mardi un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, dans un contexte de tensions accrues avec Washington au sujet du conflit dans l'est de l'Ukraine. Les propos du vice-ministre des affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, marquent une rupture avec la description habituelle que la Russie fait des États-Unis comme un "partenaire".
  19. https://www.zeit-fragen.ch/fr/archives/2021/n-7-30-mars-2021/la-russie-ennemi-designe-sommes-nous-vraiment-informes.html A titre d’exemple: le 8 mars, un grand quotidien suisse a publié un article détaillé sur le responsable du département Russie de la plateforme internet Bellingcat. Le titre de l’article est une citation de ce responsable: «Nous sommes des reporters de guerre, impliqués dans un conflit hybride». Et le sous-titre précise: «Le chef du groupe de recherche Bellingcat a démasqué le Kremlin – même à Vienne, il ne se sent plus en sécurité.» L’article fait l’éloge du travail de ce haut responsable, et ses évaluations concernant la Russie – voir ci-dessus – sont adoptées sans réserve. Le lecteur apprend très peu de choses sur le groupe Bellingcat lui-même, si ce n’est qu’il est censé être une «plateforme d’investigation». On peut trouver d’autres informations sur Bellingcat en consultant le site allemand Nachdenkseiten. Ainsi, le 2 mars 2021 – c’est-à-dire avant la parution de l’article du 8 mars dans le quotidien suisse – on pouvait lire ce qui suit sous le titre «Quand le journalisme occidental de qualité, la propagande et la guerre de l’information contre la Russie vont de pair»: Un réseau de médias qui – au moins jusqu’en 2018, les informations fuitées disponibles datent de cette année-là – s’était fixé pour objectif un «changement de régime» en Russie et incluait «les entreprises Zinc Network, Institute for Statecraft, Aktis Strategy, DFR Lab, Media Diversity Institute, Toro Risk Solutions et Ecorys– toutes spécialisées dans la guerre de l’information contre la Russie et dirigées ou – comme dans le cas du ‹réseau informatique› Bellingcat [!] – financées par d’anciens hauts responsables des services britanniques, de l’armée et de l’OTAN.» Que doit en penser le commun des mortels1 On se demande à tout le moins pourquoi le grand quotidien suisse n’en a pas parlé. Et on peut également se demander si cette absence de communication correspond vraiment à ce que les pères et mères de la liberté de la presse entendaient par là.
  20. https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-ville-de-bitche-en-moselle-censuree-par-facebook-a-cause-de-son-nom_fr_60754bbde4b08f435f2419bf (13 avril 2021) La ville de Bitche en Moselle censurée D’après l’AFP, Facebook France concède une “analyse incorrecte de la part de nos systèmes”, qui bannissent automatiquement les insultes sur les comptes. Dans un communiqué diffusé avant la republication de la page, [le maire] explique que “ce qui arrive aujourd’hui à la Ville de Bitche démontre l’insuffisance et les limites des outils de modération que seul un regard humain peut apprécier”. L’élu invite le patron du géant du numérique, Mark Zuckerberg, à se rendre à Bitche pour “découvrir notre jolie cité fortifiée” et “honorer [...] la mémoire de ses compatriotes [...] américains qui sous la bannière de la 100ème Division d’Infanterie” ont libéré Bitche en 1945. Des “libérateurs qui se sont alors eux-mêmes dénommés, avec fierté et ironie, the ‘Sons of Bitche’”, glisse Benoit Kieffer.
  21. https://www.cnbc.com/2021/04/12/us-semiconductor-policy-looks-to-cut-out-china-secure-supply-chain.html L'année dernière, Washington a inscrit SMIC sur une liste noire connue sous le nom de "Entity List". Cela empêche les entreprises américaines d'exporter certaines technologies à SMIC, ce qui freine le fabricant de puces en raison du rôle clé que jouent les entreprises américaines dans la chaîne d'approvisionnement en semi-conducteurs. Selon la Bank of America, environ 80 % ou plus des équipements de SMIC proviennent de fournisseurs américains. L'année dernière, Reuters a rapporté que les États-Unis ont fait pression sur le gouvernement néerlandais pour qu'il arrête la vente d'une machine d'ASML à SMIC. L'entreprise néerlandaise est la seule à fabriquer la machine à ultraviolets extrêmes (EUV) nécessaire à la fabrication des puces les plus sophistiquées. Cette machine n'a toujours pas été expédiée en Chine.
  22. https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUC129Y40S1A410C2000000/ (13 avril 2021) Si un sous-traitant taïwanais de semi-conducteurs arrêtait sa production pendant un an, l'industrie électronique mondiale subirait une baisse de revenus de 490 milliards de dollars (environ 50 000 milliards de yens) pendant un an. https://www.cnbc.com/2021/04/12/us-semiconductor-policy-looks-to-cut-out-china-secure-supply-chain.html Une partie de la politique américaine dans le domaine des semi-conducteurs consiste à former des alliances. Au début du mois, le Nikkei a rapporté que les États-Unis et le Japon allaient coopérer sur les chaînes d'approvisionnement pour les composants critiques comme les semi-conducteurs. Les deux parties viseront un système où la production ne sera pas concentrée sur des régions spécifiques comme Taïwan, a indiqué le Nikkei. "Les États-Unis essaient de couper la Chine de l'équation", a déclaré par courriel à CNBC Abishur Prakash, spécialiste en géopolitique au Center for Innovating the Future, un cabinet de conseil basé à Toronto. "Ils essaient de redéfinir la façon dont l'industrie mondiale des puces fonctionne face à une Chine montante. Il ne s'agit pas nécessairement d'autosuffisance, même si Washington s'en réjouirait. Il s'agit plutôt de mettre en place des secteurs critiques - de l'IA aux puces - qui sont isolés de la géopolitique". https://www.aspistrategist.org.au/semiconductors-as-a-shield-for-taiwan/ (16 mars 2021) Il est peu probable que Pékin envahisse Taïwan pour mettre fin au différend prolongé sur le nombre de "Chines", s'il devait également envisager le coût de l'endommagement de la chaîne d'approvisionnement en semi-conducteurs de Taïwan dont il dépend toujours. Taïwan se prépare à une éventuelle invasion depuis 1949 et ce ne serait pas une tâche facile pour l'Armée populaire de libération. Une guerre serait coûteuse en vies et en infrastructures taïwanaises. L'importance de TSMC en tant qu'acteur majeur d'une chaîne d'approvisionnement mondiale critique pour la Chine et les États-Unis devrait faire réfléchir les deux parties à mesure que les tensions augmentent, car toutes deux auraient à y perdre.
  23. https://www.german-foreign-policy.com/en/news/detail/8570/ (1er avril 2021) Jusqu'à présent, le gouvernement allemand s'est efforcé de combiner sa confrontation politique avec Pékin avec une coopération économique étroite et a ainsi fait passer l'accord de l'UE sur un accord d'investissement avec la Chine à la fin de 2020. Joe Kaeser, PDG de Siemens, est d'accord et a déclaré que la Chine pouvait "si nécessaire, se permettre d'abandonner le marché allemand, l'inverse n'est pas possible". En effet, la Chine n'est pas la seule à atteindre, selon toute vraisemblance, une production économique supérieure - en équivalent dollar - à celle des États-Unis dès 2028 ou 2029, et à devenir ainsi la plus forte puissance économique du monde. L'Asie, dans son ensemble, connaît une croissance plus rapide que le reste du monde et, au plus tard en 2050, elle pourrait représenter plus de la moitié de la production mondiale, selon les prévisions de la Banque asiatique de développement (BAD) - une part qui correspond, bien entendu, à sa part de la population mondiale. Non seulement Berlin mais aussi Londres s'orientent vers l'expansion des relations économiques avec l'Asie, y compris la Chine, comme le souligne le document récemment publié "Global Britain in a competitive age". Ce sont surtout les milieux orientés vers les pays transatlantiques qui critiquent cette situation - avec un sentiment de confirmation, par le fait que Pékin, compte tenu de sa puissance économique, peut se permettre d'imposer des contre-mesures aux sanctions occidentales. Selon un article publié par le Conseil allemand des relations extérieures (DGAP), l'Allemagne est restée "trop longtemps en admiration devant la puissance économique de la Chine", elle doit "se réveiller" et adopter une position plus ferme à l'égard de Pékin. Les demandes appelant le Parlement européen à ne pas ratifier l'accord d'investissement UE/Chine se font de plus en plus pressantes. En référence aux contre-sanctions de la Chine, le président de la commission du commerce international du Parlement européen, Bernd Lange (SPD), a déclaré que le fait que les parlementaires européens soient également touchés montre que cela "ne peut que se retourner contre eux". "On ne peut pas courir avec le lièvre et chasser avec les chiens" Bien sûr, "serrer les rangs" derrière l'Amérique "aura un prix". "Une nouvelle guerre commerciale" est envisageable ou une "confrontation militaire ... sur Taïwan ou dans la mer de Chine méridionale". "L'Allemagne ... resterait-elle derrière l'Amérique dans ces cas-là ?" https://www.german-foreign-policy.com/en/news/detail/8549/ (10 mars 2021) Une enquête menée auprès de plus de 500 entreprises allemandes en République populaire de Chine par la Chambre de commerce allemande en Chine et le réseau de services professionnels KPMG montre cependant que 96 % des répondants n'ont pas l'intention de quitter le marché chinois ; 72 % prévoient de nouveaux investissements dans ce pays. 77 % des personnes interrogées s'attendent à ce que leur secteur soit plus performant en Chine en 2021 que sur d'autres marchés ; 72 % des personnes interrogées prévoient une augmentation du chiffre d'affaires en Chine et 56 % des bénéfices. L'enquête confirme une nette tendance des entreprises (43%) à localiser les activités commerciales en Chine - non seulement à établir de nouveaux sites en République populaire, mais aussi à accroître la localisation des activités de recherche et de développement. Cette tendance est due à la guerre économique menée par les États-Unis contre la Chine, qui incite les entreprises allemandes basées en Chine à devenir indépendantes de l'étranger. Le nouveau plan quinquennal (2021-2025), qui doit être adopté dans les prochains jours par l'Assemblée nationale populaire, a encore renforcé cette tendance. Le slogan "double circulation", concerne la protection contre les embargos et les sanctions américaines, la réduction rapide de la dépendance de la Chine vis-à-vis de l'étranger, donc, d'une part, l'accélération du développement national des technologies de pointe - notamment les semi-conducteurs - et, d'autre part, le renforcement de la consommation intérieure chinoise, pour compenser les pertes dues aux nouveaux tarifs punitifs sur les exportations. Pour pouvoir bénéficier du renforcement prévu de la "circulation interne" (consommation intérieure) et éviter d'être affectées par un éventuel ralentissement de la "circulation externe" (exportations et importations), les entreprises allemandes misent également sur la localisation.
  24. S'il avait voulu parler de l'empire Ottoman historique, cela se comprendrait, mais pas pour la Turquie depuis 1920, en effet.
  25. Exemple de l'attraction culturelle étrangère : une marque chinoise de boisson zéro calories choisit de s'appeler à l'international "Genki Forest", mélange de japonais ("genki") et d'anglais : https://supchina.com/2021/03/31/genki-forest-is-a-chinese-health-tech-beverage-startup-that-is-growing-faster-than-alibaba/ Y compris sur la version chinoise, le caractère qui figure sur la bouteille (気 ki) est la version japonaise légèrement différente du caractère chinois correspondant (caractère chinois traditionnel 氣 (qi) en vigueur à Taïwan, caractère chinois simplifié : 气 (qi) en vigueur sur le continent). Révélateur de ce tropisme japonais, la même entreprise fabrique des yaourts sous le nom "Hokkaïdo 3.1" : https://pandayoo.com/2020/06/09/chinese-low-calorie-beverage-giant-genki-forest-enters-yogurt-market/
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