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Arménie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lepoint.fr/monde/haut-karabakh-les-russes-sont-les-grands-vainqueurs-10-11-2020-2400469_24.php (10 novembre 2020) Gaïdz Minassian, enseignant à Sciences Po et spécialiste du Caucase, décrypte les conséquences de cet accord de cessez-le-feu total. C'est une victoire militaire de l'Azerbaïdjan, mais je serai plus prudent sur l'idée d'une victoire politique. Car Bakou se retrouve avec un Karabakh toujours sous contrôle arménien qui continue d'exister et des Russes en force d'interposition. On aboutit finalement à l'accord négocié en 2011 à Kazan en Russie. Ce texte prévoyait une rétrocession par l'Arménie des territoires conquis autour du Karabakh et un statut intermédiaire pour le Karabakh. Or, à l'époque, les autorités de Bakou avaient rejeté l'accord parce qu'elles ne voulaient pas entendre parler de « statut intermédiaire ». On en est à ce point. Et c'est ce que l'Azerbaïdjan qualifie de grande victoire. Les Russes sont les grands vainqueurs parce qu'ils ont réussi à écarter la Turquie du jeu diplomatique. Moscou redevient l'arbitre régional. Poutine tient à nouveau les clés du règlement définitif. Ce qui n'était pas acquis, car ils ont d'abord été sonnés par l'irruption de la Turquie dans cette affaire. Ils ne s'attendaient pas à une telle ingérence turque dans le sud du Caucase et à un soutien militaire aussi massif auprès des Azéris. Et puis, chez Poutine, il y avait une envie d'enquiquiner les autorités arméniennes. Le président russe n'a pas apprécié les quelques signes d'indépendance manifestés par le nouveau Premier ministre Nikol Pachinian. Ce dernier a, par exemple, fait emprisonner l'ancien président arménien Robert Kotcharian, qui est un proche de Poutine. Au moment où d'anciennes républiques soviétiques, comme la Biélorussie, jouent les mauvais élèves, Poutine n'est pas mécontent de remettre au pas Pachinian. -
https://www.spiegel.de/international/world/economist-jeffrey-sachs-on-the-u-s-after-the-election-a-18b6cc82-8db3-48e9-a55e-85a87c042b0d (10 novembre 2020) Der Spiegel : Pourquoi tant de chrétiens fervents soutiennent-ils Trump et ce genre de programme ? Sachs : Le luthéranisme allemand est extrêmement différent du protestantisme évangélique américain. Le protestantisme évangélique américain a une philosophie que l'on appelle l'évangile de la prospérité. Il est prêché par nos méga-prêcheurs. Il dit que les pauvres répondent à leurs besoins économiques non pas par des programmes sociaux, mais par la grâce de Jésus-Christ seul. Si vous priez assez fort, si vous croyez assez fort, vous n'avez pas besoin de programmes gouvernementaux. Dieu remplira votre compte en banque. Der Spiegel : Cela ressemble un peu à du fanatisme, en fait. Sachs : Il a été extrêmement étrange pour moi, professionnellement, de travailler autant en Europe, où les idées de base d'un marché social, ou d'une philosophie sociale-démocrate, ou même chrétienne-démocrate, sont très répandues. Et puis de vivre aux États-Unis, où ces idées dominantes sont considérées comme des idées communistes d'extrême gauche. Der Spiegel : D'autres économistes, comme James Robinson, s'y opposent, affirmant que les États-Unis perdraient bientôt leur puissance économique unique, les moteurs de l'innovation, la croissance dynamique. Sachs : C'est vraiment une grosse erreur. Cette idée donne trop de crédit aux entreprises individuelles et trop peu au rôle des initiatives publiques-privées pour le changement technologique. À bien des égards, nous vivons encore aujourd'hui sur l'héritage de la recherche parrainée par l'État, de l'informatique et de l'internet à la physique des solides. C'est notre programme spatial public qui a envoyé un homme sur la lune, notre programme de génomique qui a séquencé le génome humain, notre programme Internet qui a créé l'Internet, nos initiatives en matière de semi-conducteurs qui ont créé essentiellement le microprocesseur. Tout cela avait un fort côté public. Der Spiegel : Vous avez qualifié le système politique américain actuel d'oligarchie. N'est-ce pas trop dur de comparer l'Amérique à des pays comme la Russie et l'Ukraine ? Sachs : Les éléments ploutocratiques de notre politique - de très gros capitaux qui changent de mains et déterminent la direction de notre politique - ont prévalu jusqu'à présent. Que ce soit le manque d'action efficace sur le changement climatique à cause du lobby du pétrole, que ce soit la déréglementation des finances à la demande de Wall Street, qui a créé la méga crise de 2009, ou que ce soit les réductions d'impôts qui fomentent le grand chômage, ce sont tous des symptômes d'une politique qui ne reflète pas les besoins fondamentaux de la personne moyenne mais les intérêts de ces élites. Je ne dis pas que les États-Unis se trouvent dans la situation de l'Union soviétique en 1991 ; ce n'est certainement pas le cas. D'autre part, ce n'est pas une société saine ni un système politique sain. Elle est trop dominée par de puissants lobbies, en particulier Wall Street, le complexe militaro-industriel, les grandes compagnies pétrolières et les prisons privées, ce qui est horrible. Der Spiegel : Si nous regardons des oligarchies comme l'Ukraine ou la Russie, nous voyons de nouveaux gouvernements et des réformateurs qui vont et viennent, mais les oligarques restent. Comment combattre une oligarchie ? Sachs : (hésite) J'y pense beaucoup, mais je ne connais pas la réponse. Ce qui me frappe, c'est que nous venons de passer une année entière à faire campagne sans interruption, sans une seule journée de discussion mémorable et substantielle sur une seule question, même pas sur COVID-19, ni sur le changement climatique, ni sur l'inégalité. Aux États-Unis, nous avons perdu la capacité d'avoir une délibération publique fondée sur un discours rationnel. Sans cela, il n'est pas possible d'apporter une transformation à long terme. Notre démocratie a de nombreux défauts, mais nous sommes bloqués, surtout, par le manque de compréhension du public de la situation réelle dans le monde d'aujourd'hui. Comment pourrions-nous avoir un débat public plus intelligent ?
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est l'histoire à l'envers. Les dominions ont été créés pour donner une autonomie aux colonies sur le plan notamment du commerce (et éviter que ça parte en sucette comme les États-Unis). Et les indépendantistes indiens comme Gandhi ne cessaient de décrire comme une injustice le fait que l'Afrique du Sud avait le droit de lever des taxes d'importation contre les produits de la métropole, mais pas l'Inde, empêchant ainsi à l'Inde de mettre en œuvre les politiques protectionnistes qui lui permettraient de se créer un début d'industrie nationale et d'autosuffisance. -
https://www.theamericanconservative.com/articles/trump-should-get-out-of-afghanistan-before-inauguration-day/ (10 novembre 2020) D'ici le Jour de l'investiture 2021, l'administration Trump s'efforcera sans aucun doute de remporter autant de victoires politiques que possible par décret avant que le président élu Joe Biden ne prenne ses fonctions. En matière de politique étrangère en particulier, le président Donald Trump a l'occasion d'utiliser le temps qu'il lui reste pour avoir un impact positif et durable sur notre pays en fermant la porte à notre guerre de deux décennies en Afghanistan. Plus précisément, M. Trump devrait donner l'ordre de procéder à un retrait complet des forces militaires américaines d'Afghanistan d'ici le 20 janvier. Cela mettrait fin à la présence militaire inutile de l'Amérique et consoliderait son bilan en tant qu'homme qui a mis fin à la plus longue guerre de notre nation. Cette mesure bénéficierait du soutien massif du peuple américain. De récents sondages montrent que plus des deux tiers du public américain - y compris les familles des militaires et les vétérans - sont favorables à un retrait total de l'Afghanistan. Un retrait total rendrait également difficile la réintroduction d'une présence militaire importante et permanente dans le pays par M. Biden.
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https://foreignpolicy.com/2019/01/15/dont-let-ethiopia-become-the-next-yugoslavia-abiy-ahmed-balkans-milosevic-ethnic-conflict-federalism/ (15 janvier 2019) Le système politique éthiopien d'aujourd'hui présente de forts parallèles avec celui de la Yougoslavie dans les années 1990. Comme l'ex-Yougoslavie, l'Éthiopie est un État fédéral composé de neuf unités organisées selon des lignes ethniques : Les régions du Tigré, de la Somalie, de l'Amhara et de l'Oromia (environ 80 % de l'Éthiopie) tirent leur nom des groupes ethniques dominants. L'autonomisation des groupes ethniques par l'autonomie territoriale a été une arme à double tranchant : si le fait d'autoriser l'autonomie a réduit les tensions découlant de la domination d'un groupe particulier, il place l'appartenance ethnique au centre de la politique, la lie au territoire, et risque donc d'accroître à terme les tensions ethniques.
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Autriche
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/antiterrorisme/lutte-contre-le-terrorisme-la-police-autrichienne-lance-plus-de-60-perquisitions_4174459.html (9 novembre 2011) La police autrichienne a perquisitionné, lundi 9 novembre, plus de 60 adresses dans quatre régions en lien avec les mouvements islamistes des Frères musulmans et du Hamas. -
Australie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://asia.nikkei.com/Editor-s-Picks/Interview/Dangerous-period-ahead-for-US-and-China-Australia-s-Rudd-warns (31 octobre 2020) Kevin Rudd : "Ce qui m'inquiète, c'est que le gouvernement australien a fait deux choses. Il a jeté tous ses œufs dans le panier américain et très peu de ses œufs dans le cadre d'une stratégie diplomatique anticipatrice en son nom propre dans le reste de l'Asie de l'Est et dans le Pacifique Sud-Ouest". Les relations bilatérales de l'Australie avec Pékin sont souvent décrites comme étant à leur pire point en près de 50 ans, entraînées par les préoccupations concernant la prétendue ingérence chinoise dans la politique australienne et les frictions commerciales croissantes. Néanmoins, Rudd a insisté sur le fait que les relations en "montagnes russes" peuvent être réparées, et qu'il est possible pour l'Australie de compter sur la Chine économiquement tout en maintenant ses propres valeurs. "Ces choses sont réalisables, nous avons réussi à le faire dans le passé", a-t-il déclaré. "C'est ce qu'on appelle une relation équilibrée, qui ne s'excuse pas de notre position sur les droits de l'homme, qui ne s'excuse pas de notre relation avec l'alliance américaine, qui maximise notre engagement économique [et] la collaboration mondiale avec la Chine au sein du G-20 sur des questions comme le climat, mais qui en même temps construit des relations avec des pays du monde entier et de la région qui doivent aussi faire un exercice d'équilibre tout aussi difficile avec Pékin". -
La Birmanie Change De Capitale En Catimini.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de collectionneur dans Politique etrangère / Relations internationales
https://asia.nikkei.com/Opinion/Myanmar-s-smooth-election-disguises-systemic-failure (10 novembre 2020) Les élections paisibles déguisent un échec systémique Le vote n'a pas entraîné d'évolution majeure, mais le résultat est conforme au slogan de la campagne de la LND : "Poursuivre le changement". Il est peu probable que le style de gouvernance autocratique de Suu Kyi s'améliore, même si elle doit faire face au problème urgent de sa succession. Elle aura 80 ans lorsque les prochaines élections auront lieu en 2025. La LND doit relever les principaux défis structurels auxquels le pays est confronté : le processus de paix, le changement constitutionnel, le développement économique, l'impact de COVID-19, et une réduction probable des investissements étrangers et de l'aide occidentale. Tous ces défis ont été abordés de manière peu impressionnante lors du premier mandat de la LND, et le parti a rejeté le dynamisme et l'innovation au profit de l'idolâtrie de son leader. Les retombées politiques des élections pourraient contredire les résultats électoraux et conduire de nombreuses personnes exaspérées, en particulier dans les États d'Arakan et Shan, à soutenir des options de changement plus violentes. Le Tatmadaw [l'armée] restera non réformé et non repenti de ses méthodes violentes de pacification, et refusera les concessions qui renforcent la LND. Les forces armées ne transigeront pas non plus avec les exigences des groupes armés de minorités ethniques qui réclament de véritables solutions fédérales aux problèmes politiques, continuant plutôt à exiger une capitulation. Malheureusement, les élections de 2020 ont révélé un Myanmar divisé et presque irréconciliable, malgré le succès technique du processus. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lepoint.fr/debats/covid-19-5-mesures-pour-sortir-du-confinement-en-securite-09-11-2020-2400124_2.php Notre gouvernement est de loin celui qui décide le plus unilatéralement des restrictions sanitaires. En Italie, les règles sont fixées par des décrets cosignés par le gouvernement et les présidents de régions, après un vote favorable des deux chambres du Parlement. Outre-Rhin, l'exécutif peut, certes, légiférer par ordonnances jusqu'en mars prochain, mais les décisions sanitaires sont prises entre la chancelière et les chefs des gouvernements des Länder. Une discussion sera d'ailleurs organisée dans quelques jours avec les députés au Bundestag pour revoir les conditions de publication des ordonnances. Au Royaume-Uni, les décisions du Premier ministre et de son gouvernement sont d'application directe, mais soumises à un vote des députés sous 28 jours. Le Parlement est sollicité pour approbation de toute modification majeure. Par ailleurs, rappelons que les décisions sanitaires ont vocation à être prises non en conseil de défense sanitaire, mais en conseil des ministres. Nos voisins n'ont pas créé de conseils de défense sanitaire soumis au secret-défense. -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://news.yahoo.co.jp/byline/mutsujishoji/20201109-00207000/ L'internationalisme de Biden est considéré comme un moyen de combler les lacunes de la diplomatie de Trump. Il manque de panache et n'est peut-être pas à la hauteur pour ceux qui se sont habitués à regarder la diplomatie de Trump, mais la diplomatie n'est pas intrinsèquement une question de showmanship et d'audience télévisuelle. La politique de M. Biden à l'égard de l'Afrique est encore floue à certains égards, mais il a déjà défini une politique d'augmentation de l'aide face à la pauvreté, à la croissance démographique et au terrorisme, et d'accroissement du flux de diplomates, qui avait diminué sous l'administration Trump. De plus, le fait que Yohannes Abraham, que Biden a recruté comme membre senior de son équipe de transition, soit d'origine éthiopienne, est censé avoir pour but de réparer les relations avec l'Ethiopie, qui est très présente en Afrique. Le plus grand obstacle pour Biden dans sa tentative d'encercler la Chine avec un tel dispositif détaillé serait une opinion publique à courte vue, qui recherche des résultats immédiats contrairement à la Chine. C'est pourquoi Biden devra également s'efforcer de calmer l'opinion publique autant que possible afin d'éviter d'être poignardé dans le dos, pour ainsi dire. https://www.egypttoday.com/Article/1/89169/Who’s-the-Ethiopian-in-Biden’s-potential-administration (1er juillet 2020) Outre Abraham, Avril Haines, ancienne conseillère adjointe à la sécurité nationale et directrice adjointe de la CIA, gérera le dossier de la sécurité nationale et de la politique étrangère de l'équipe de transition. De nombreux observateurs considèrent la nomination d'Avril Haines comme un signe de la domination de l'ère Obama sur le Bureau ovale. Les groupes pro-israéliens considèrent sa nomination comme une approche contre l'État hébreu dans l'administration Biden, car Haines a déjà signé avec d'autres hauts fonctionnaires de l'administration Obama une lettre de J Street se plaignant de l'absence de droits des Palestiniens lors d'une précédente conférence du Comité national démocrate. Selon les rapports de presse, Haines gérait le programme Columbia World Projects, et comprend l'expertise de l'administration Obama précédente, financée par divers donateurs, dont un homme d'affaires saoudien, un milliardaire libanais, le frère d'un ancien premier ministre, et la fille d'un des principaux propriétaires d'institutions médiatiques en Turquie, un homme d'affaires de l'État du Chili, et un milliardaire de l'immobilier de Hong Kong, ce qui a rendu l'institution sujette à des critiques, comme la Fondation Clinton, et soulève de sérieuses questions sur les conflits d'intérêts après que Haines a assumé un rôle important dans l'administration transitoire de Biden. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/23/etats-unis-les-cerveaux-du-blob-planchent-sur-la-politique-etrangere-de-joe-biden_6057119_3210.html Le scénario d’un retour aux affaires internationales des Etats-Unis est défendu par une partie du « blob », selon la formule dédaigneuse utilisée par l’un des conseillers de Barack Obama, Ben Rhodes. Ce dernier avait eu recours à ce terme désignant une substance informe et visqueuse pour qualifier le microcosme qui rassemble, à Washington, les membres des cercles de réflexion qui peuplent les administrations selon leur couleur. Ce « blob » espère prendre sa revanche après la présidence Trump. -
https://www.jeuneafrique.com/1071170/politique/ethiopie-en-plein-conflit-avec-le-tigre-le-chef-de-larmee-limoge/ (8 novembre 2020) Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a limogé dimanche son chef de l’armée, quatre jours après le lancement d’une offensive militaire contre la région du Tigré Une centaine de soldats éthiopiens ont ainsi été admis pour des blessures « par balles » dans un hôpital de la région Amhara. Selon un avis d’information des Nations unies diffusé dimanche, « une frappe aérienne a visé Mekele », la capitale du Tigré, à proximité de l’aéroport. « Une seule explosion a été notée, ainsi qu’une riposte venue du sol », ajoute le rapport des Nations unies. La base militaire de Makele est une des plus importantes d’Éthiopie, héritage des années de guerre avec l’Érythrée, qui borde le Tigré. Diverses sources diplomatiques et humanitaires ont également fait état d’activités militaires sur les principaux axes reliant le Tigré à la région Amhara et signalé des combats et des tirs d’artillerie sur la route menant à Humera, aux confins du Soudan et de l’Érythrée.
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-hypothese-d-un-virus-echappe-d-un-laboratoire-serait-elle-finalement-credible_4165391.html (8 novembre 2020) Les scientifiques n'ont toujours pas découvert comment le virus était passé de la chauve-souris à l'homme. Si la thèse d'un autre animal ayant servi d'hôte intermédiaire reste privilégiée, la piste d'un accident de laboratoire n'est pas complètement abandonnée. -
Moi j'ai l'impression que "l'appareil du parti" c'est Biden. Contrairement à Obama qui n'avait pas voulu ou pas pu être le chef du parti démocrate, Biden a l'air taillé pour le rôle : https://www.channelnewsasia.com/news/commentary/us-election-results-how-joe-biden-democratic-party-democrats-won-13492568 Contrairement à M. Obama, qui a souvent montré du dégoût pour la grisaille de la politique de détail, ou à M. Trump, qui a montré un mépris ouvert pour quiconque osait le défier, M. Biden a toujours été connu à Washington comme un homme qui aime les tapes dans le dos et les marchandages qui accompagnent le travail au Capitole. Et le talent qu'il pourrait bien avoir, que peu avant lui ont pu démontrer, est une capacité à gagner des rivaux des deux côtés du clivage partisan en déployant une certaine candeur à l'ancienne et en la faisant paraître authentique et décente.
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/Chinese-COVID-vaccine-finds-few-volunteers-in-Pakistani-trial (6 novembre 2020) Le Pakistan, l'un des plus proches alliés de la Chine, s'efforce de trouver des volontaires pour sa participation à l'essai clinique de phase 3 d'un vaccin chinois contre le nouveau coronavirus, qui se déroule dans plusieurs pays. "Les hôpitaux ... ont eu des difficultés à recruter des volontaires pour les essais en raison du flot de désinformation, principalement sur les médias sociaux", a déclaré un haut fonctionnaire de l'Institut national de la santé (NIH), un organisme de recherche gouvernemental, au Nikkei Asia sous couvert d'anonymat. -
On ne peut pas surestimer le rôle du vice-président, entièrement dépendant du bon vouloir et des caprices du prince. https://en.wikipedia.org/wiki/Nelson_Rockefeller#Vice_President_of_the_United_States_(1974–1977) Rockefeller semblait souvent préoccupé par le fait que Ford lui donnait peu ou pas de pouvoir, et peu de tâches, alors qu'il était vice-président. Ford a d'abord dit qu'il voulait que Rockefeller préside le Conseil de politique intérieure, mais le nouveau personnel de Ford à la Maison Blanche n'avait pas l'intention de partager le pouvoir avec le vice-président et son personnel. La tentative de Rockefeller de prendre en charge la politique intérieure a été contrecarrée par le chef de cabinet Rumsfeld, qui s'est opposé à ce que les décideurs politiques rendent compte au président par l'intermédiaire du vice-président. Lorsque Rockefeller a fait nommer l'un de ses anciens collaborateurs, James Cannon, directeur exécutif du Conseil intérieur, Rumsfeld a réduit son budget. Rockefeller a été exclu du processus de décision sur de nombreuses questions importantes. Lorsqu'il a appris que Ford avait proposé de réduire les impôts et les dépenses fédérales, il a réagi : "C'est la mesure la plus importante que le président ait prise, et je n'ai même pas été consulté". Cependant, Ford l'a nommé à la Commission sur l'organisation du gouvernement pour la conduite de la politique étrangère, et l'a nommé président de la Commission sur les activités de la CIA aux États-Unis, de la Commission nationale sur la productivité, du Comité fédéral de compensation et du Comité sur le droit à la vie privée. Ford a également confié à Rockefeller la responsabilité de son initiative "Whip Inflation Now".
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Belgique : https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-en-belgique-le-point-sur-la-situation-dans-le-pays-7800917619 (8 novembre 2020) Contrairement à ce qui est appliqué en France, les écoles y sont fermées jusqu'au milieu du mois de novembre a minima, tout comme l'intégralité des commerces non-essentiels. Le télétravail est désormais obligatoire mais les rassemblements extérieurs autorisés, dès lors qu'ils sont limités à quatre personnes. L'épidémiologiste belge Marc Van Ranst a salué l'action du chef de gouvernement belge, Alexandre De Croo, et son ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, et estimé que l'exécutif était "sur la bonne voie pour faire redescendre la courbe épidémique". Il rajoute néanmoins qu'il serait "sage" de ne pas revenir trop tôt sur ces mesures restrictives. Interrogé fin octobre par le média allemand Deutsche Welle, le président de l'Association Belge des Syndicats Médicaux estimait que le système hospitalier serait saturé "dans les 10 jours". Pour éviter le pire, le pays commence à envoyer certains de ses malades vers l'Allemagne. -
La guerre de Trente ans fut elle la première vraie guerre mondiale ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Grognard dans Histoire militaire
https://francais.radio.cz/il-y-a-400-ans-la-bataille-de-la-montagne-blanche-bouleversait-leurope-centrale-8699270 (7 novembre 2020) Le 8 novembre 1620, soit il y a 400 ans de cela, se déroulait à côté de Prague la célèbre bataille de la Montagne blanche, qui voyait l'écrasement des armées des Etats protestants de Bohême par les troupes catholiques de Ferdinand à la tête du Saint-Empire. Pour les Tchèques, ceux du XIXe siècle notamment, cette défaite est le symbole du début de ce qu'ils considèrent comme un asservissement de la nation au pouvoir catholique des Habsbourg. Mais comme souvent, l'histoire est un peu plus compliquée que cela. Pour en parler, tout comme de l'événement militaire en lui-même, Radio Prague International a interrogé l'historien français Olivier Chaline, professeur à la Sorbonne et auteur d'un ouvrage de référence sur l’événement. Les mercenaires sont des soldats professionnels de la guerre, qui savent très bien faire leur métier – tant qu'on les paye. L'énorme problème qui est celui des Etats de Bohême, et du roi Frédéric depuis un an avant, c'est de réussir à payer leurs soldats. C'est une inquiétude permanente : il y a des mutineries et quand les soldats ne sont pas payés, ils 'vivent sur le pays', c'est-à-dire qu'ils vont chercher leur nourriture et leur argent sur les paysans dans la campagne. C'est un gros problème : on a une armée qui n'est pas fiable, à la dérive. Le prince d'Anhalt, après la bataille, a donné une description qui n'est pas exagérée à mon sens, de l'état de l'armée, en disant que cette armée rêvait, non pas de livrer bataille, mais de se payer sur Prague. Puisque le roi et les Etats ne les payaient pas, ils allaient se payer eux-mêmes en mettant à sac la ville de Prague. » Une fois que les impériaux et les bavarois arrivent au sommet de la montagne, on n'est plus dans le même état d'esprit. La peur laisse place à un sentiment de puissance, une fois arrivés en haut. Toute l'armée impériale, cavalerie et infanterie, va se retrouver en haut de la Montagne blanche face à un adversaire diminué, incertain. C'est un peu l'équivalent de la fin de Waterloo pour les Tchèques. Richelieu, dans ses Mémoires, note : une bataille aussi décisive remportée en deux heures. » La meilleure étude sur la Montagne blanche est écrite au XIXe siècle par un historien prussien qui nous explique que cet événement est la catastrophe protestante allemande – il n'est jamais question des Tchèques ! Quelques décennies plus tard, des historiens tchèques vont vous expliquer que c'est la catastrophe nationale tchèque. Il y aura toutes les projections sur la Montagne blanche. » Longtemps en pays tchèques, on a parlé de la période dite « des ténèbres », ou « temno » en tchèque, pour la période suivant la bataille de la Montagne Blanche. Le pouvoir habsbourgeois, catholique, reprenait la haute main sur la Bohême rebelle, hérétique, étouffant dans l’œuf toute velléité de dissidence. C’est en tout cas l’interprétation qui en a été faite à partir du réveil des nationalités au XIXe siècle. Les communistes eux-mêmes, plus tard, se sont identifiés aux Hussites et se les sont appropriés. Votre ouvrage essaye de faire le tri entre la version germanique et tchèque qui est très clivée. Peut-être fallait-il pour cela un historien qui ne soit ni tchèque ni allemand... Et puis il y a ici, en pays tchèques, la constitution ici d'une identité nationale dans laquelle la Montagne blanche devient un des éléments essentiels. C'est cette deuxième vie de la Montagne blanche, avec des pèlerinages de déploration, des gens qui montent sur le site pour pleurer sur le champ de bataille, en s'identifiant à ces soldats de cette armée vaincue en qui ils voyaient une armée nationale tchèque. Ce qui est totalement anachronique. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-france-est-elle-le-pays-europeen-le-plus-touche-par-l-epidemie_4173489.html -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201030-mali-à-farabougou-la-situation-dégrade-entre-armée-malienne-et-jihadistes Une vingtaine de villageois, peut-être 24 selon plusieurs élus de la zone, ont été enlevés alors qu’ils participaient à des récoltes, dans des champs de la commune de Dogofry, proche de Farabougou. La médiation, initiée par des notables, a indiqué, ce samedi 31 octobre, à RFI, que tous ont été relâchés par les jihadistes mais que la situation restait tendue. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201102-mali-soldat-tué-une-attaque-à-farabougou-le-centre-pays Après une relative accalmie, la situation s’est nettement dégradée ces derniers jours à Farabougou, et ce dimanche matin, un soldat a même été tué au cours d’une attaque. Ce lundi matin, sur place, la situation était calme. Cela fait près d’un mois que les jihadistes encerclent Farabougou, et une dizaine de jours que les soldats maliens sont entrés dans le village. Mais ils sont arrivés par hélicoptère et depuis, tout comme les habitants, ils sont cantonnés dans celui-ci. De nombreuses sources locales expliquent que les jihadistes ont clairement fait passer le message : interdiction de procéder aux récoltes. Plusieurs sources au sein de la médiation expliquent que les jihadistes exigent à présent, pour lever le siège, de récupérer les armes des chasseurs traditionnels dozos de Farabougou. Ils exigent aussi que la charia, telle qu’ils la conçoivent, entre en application. http://bamada.net/au-dela-de-farabougou-ces-localites-soumises-a-un-embargo-par-des-groupes-armes (3 novembre 2020) Si la situation à Farabougou a provoqué une onde de choc, notamment en raison du ramdam médiatique, il est important de rappeler qu’il n’est pas le seul village malien à être occupé par des groupes armés, notamment qualifiés de terroristes. De nombreux villages ont été occupés dans les régions du Centre. À Mopti, Kouakourou et Togoré-Koumbe, deux chefs-lieux de commune situés respectivement dans le cercle de Djenné et de Tenenkou, ont vécu sous blocus des mois durant. https://www.maliweb.net/insecurite/liberation-de-farabougou-assimi-goita-rompt-le-silence-et-donne-la-vraie-information-2902809.html (6 novembre 2020) Pourquoi ravitailler, avec le concours inestimable de la Minusma, un village déclaré « libéré » ? Aux dires d’Assimi Goita, le but est de « soulager les populations dont l’environnement immédiat est marqué par des restrictions de mouvements en raison des opérations de sécurisation engagées dans le secteur». De « libération » à « restriction » de mouvement. Le Malien lambda se perd dans le lexique de communication. Pendant ce temps, des informations font écho d’un second pont dynamité aux alentours de Farabougou. -
https://www.startribune.com/biden-should-reconsider-his-promise-not-to-pardon-trump/571450692/ (23 juin 2020) Dans le but de rétablir la tranquillité, George Washington a gracié les insurgés de la Rébellion du Whisky, Abraham Lincoln et Andrew Johnson ont gracié les dirigeants de la Confédération et Jimmy Carter a amnistié les manifestants de la guerre du Vietnam. En graciant Richard Nixon en 1974, le président Gerald Ford espérait "rétablir la tranquillité dans le Commonwealth", pour faire passer le pays au-delà du Watergate. Si le pays tient à ce que les ressources publiques se concentrent sur les soins de santé, l'environnement, l'inégalité économique et la réforme de la justice, M. Biden doit au moins envisager de gracier M. Trump. Sinon, les procureurs, les inspecteurs généraux, le Government Accountability Office et les commissions du Congrès passeront toute la présidence de M. Biden à se concentrer sur la façon dont le pays a été malmené par M. Trump. Les organes de presse, comme les curieux d'accidents, se concentreront sur la mise au jour de comportements répréhensibles. Si le président Biden veut faire avancer le pays, il devrait reconsidérer sa promesse de ne pas gracier M. Trump.
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Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.japantimes.co.jp/news/2020/11/08/national/crown-prince-akishino-formally-declared-first-line-throne/ Cérémonie d'investiture du prince Akishino (petit frère de l'empereur) comme prince héritier. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
source : https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-pourquoi-le-nombre-de-nouveaux-cas-de-samedi-n-est-pas-forcement-un-record-08-11-2020-8407221.php "Le souci est que de nombreux tests - environ 300 000 selon nos informations - ont été retenus par un « embouteillage » dans le système depuis la fin de la semaine précédente". -
Madagascar
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Rochambeau dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.senat.fr/presse/cp20201105c.html (5 novembre 2020) Quelques heures à peine après avoir débattu en séance publique des modalités du retour de vingt-six pièces du trésor d’Abomey à la République du Bénin et du sabre dit d’El Hadj Omar Tall à celle du Sénégal, les membres de la commission de la culture du Sénat sont stupéfaits d’apprendre, par voie de presse, le départ, dans la nuit, vers Antananarivo, de la couronne du dais de Ranavalona III conservée depuis 1910 au Musée de l’armée. Ce retour précipité et en catimini, effectué au mépris de toute consultation de la représentation nationale, seule autorité compétente pour autoriser la sortie de ces biens des inventaires nationaux, illustre de nouveau la tentation du Gouvernement de faire systématiquement prévaloir les enjeux diplomatiques sur l’intérêt culturel, scientifique et patrimonial des biens composant les collections publiques françaises. Ces biens, juridiquement inaliénables, ne sont pourtant pas cessibles au gré de l’évolution des relations internationales. -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Si l'Amérique soutient l'opposition et la Chine la majorité, il n'y a pas photo quant à savoir qui va gagner. -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc ne pas laisser à la Russie d'autre option que de se rapprocher de la Chine. C'est quand même incroyable que la conclusion de l'article soit consacrée à Poutine et non à Xi Jinping, comme si le plus gros défi que devait affronter l'Amérique actuellement et dans les prochaines années était la Russie et non la Chine ! À aucun moment, le nom de Xi Jinping n'apparait dans l'article. Alors que celui de Vladimir Poutine apparaît deux fois.