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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-craintes-au-danemark-apres-la-mutation-du-virus-chez-les-visons-1604647025 (6 novembre 2020) Au Danemark, la mutation du coronavirus chez les visons inquiète. Depuis jeudi soir, 280.000 habitants du nord-ouest du pays sont concernés par la mise en oeuvre de restrictions spécifiques pour empêcher la circulation du virus, qui est transmissible à l'homme. A l'exception des transports scolaires, les transports publics seront arrêtés dans les sept communes concernées. Les restrictions sont prévues pour durer quatre semaines. Dans le Jutland du Nord, les autorités sanitaires estiment qu'environ 5% des malades pourraient être porteurs de cette souche mais aucun cas récent n'a été signalé, rendant incertaine la preuve de la circulation effective du virus muté. https://www.thelocal.dk/20201106/tests-are-ongoing-danish-officials-offer-reassurance-over-mutated-coronavirus-variant "Nous avons constaté une transmission (du coronavirus des visons) aux personnes travaillant dans les élevages de visons et également une transmission à la communauté", a déclaré Tyra Grove Krause, chef du département d'épidémiologie et de prévention des maladies infectieuses de l'Institut national du sérum (SSI). Cinq variantes différentes de coronavirus mutés spécifiques aux visons ont été découvertes, dont une - appelée "cluster 5" - montre une modification des spicules sur le virus. "Nous avons une très grande transmission communautaire parmi les habitants des sept collectivités locales où nous avons introduit un certain nombre de nouvelles restrictions", a déclaré M. Brostrøm. La quasi-totalité de la population de ces communes - environ 280 000 personnes - a été invitée à se soumettre à un test dans les deux prochaines semaines, a-t-il dit. 240 cas d'infections à coronavirus variant du vison chez l'homme ont été découverts jusqu'à présent, a dit [Tyra Grove Krause, chef du département d'épidémiologie et de prévention des maladies infectieuses de l'Institut national du sérum], dont 12 étaient de type cluster 5. Cependant, "il n'y a pas de données (pour suggérer) qu'il est plus grave ou plus transmissible" que le virus normal, a-t-elle déclaré, ajoutant qu'il n'y avait "pas de risque individuel accru" pour les habitants du Jutland du Nord.
  2. https://foreignpolicy.com/2020/11/04/even-if-biden-wins-its-trumps-america-now/ Trump et la démonstration de force du GOP signifient que, gagnant ou perdant, Trump ne partira pas et le parti républicain ne le rejettera pas. Avant l'élection, la mainmise de Trump sur le Parti républicain semblait s'estomper rapidement. De plus en plus de républicains affirmaient, sans bruit, que le parti avait besoin de réformes et que quatre années supplémentaires de Trump les condamneraient aux urnes. Même les partisans les plus convaincus, comme le sénateur John Cornyn, commençaient à s'éloigner du président. Maintenant que les partisans de Trump ont si bien réussi - en particulier ceux qui, comme le sénateur Lindsey Graham, se sont collés au côté de leur chef - il est difficile d'imaginer que de nombreux républicains renoncent de sitôt à Trump ou au trumpisme. Avec son parti et près de la moitié du public derrière lui, un Trump puissant - que ce soit en tant que président, leader de l'opposition ou tweeter indépendant et star des médias - continuera à attirer un énorme niveau d'attention et de soutien, qu'il utilisera pour intimider et saper les démocrates, faire honte publiquement aux républicains pour qu'ils combattent Biden sur tous les fronts, et pour faire passer le même message maussade et contrefactuel. Même les présidents qui contrôlent le Congrès obtiennent rarement plus d'une ou deux grandes choses avant leur première élection de mi-mandat, où ils perdent souvent le soutien des législateurs. Il est difficile d'imaginer qu'un président Biden, s'il obtient ce titre, puisse aller aussi loin, à moins qu'il ne parvienne à remporter une victoire au Sénat (ce qui, au moment où nous écrivons ces lignes, semble improbable). Ainsi, quel que soit le vainqueur de la Maison-Blanche, l'Amérique de Trump - un pays qui a maintenant laissé passer sa meilleure chance de le répudier de manière retentissante - sera synonyme de dysfonctionnements qui se perpétueront.
  3. https://thediplomat.com/2020/11/we-are-the-destiny-you-cannot-avoid-thailands-prospects-for-political-change/ (4 novembre 2020) Avant l'émergence des médias sociaux, YouTube, Netflix et autres sources médiatiques alternatives, la notion de "Nation, Religion et Roi" - longtemps définie du haut vers le bas comme le noyau de l'identité thaïlandaise - était inculquée par les sources d'information dominantes dans le Royaume : la presse nationale, quelques chaînes de télévision gratuites et le programme scolaire. Les journaux télévisés quotidiens présentaient les activités royales et, lors d'occasions spéciales, des documentaires sur le rôle des membres de la famille royale dans le développement de la Thaïlande, leur aimable personnalité et leurs compétences de génie. Ces reportages sont produits de manière centralisée et donc uniforme. L'enseignement de l'histoire thaïlandaise dans les écoles se concentre sur le rôle des monarques thaïlandais dans la préservation du pays contre l'occupation étrangère. Le contenu nationaliste et les croyances bouddhistes selon lesquelles les mérites et les méfaits des vies passées définissent le statut social d'une personne dans le présent sont courants dans les feuilletons thaïlandais. Cette croyance contribue à jeter les bases d'un respect et d'un amour inconditionnels pour la monarchie et la famille royale. Alors que les générations plus âgées continuent d'absorber ce contenu et cette mentalité, les jeunes générations regardent les émissions de télévision thaïlandaises sur des plateformes telles que Netflix, YouTube ou Facebook Live, qui contournent toutes les informations royales. Cela crée de nouvelles voies pour la compréhension de l'histoire et des valeurs fondamentales de la Thaïlande. Avec l'arrivée de Facebook, YouTube, Twitter et d'autres plateformes en ligne, tout le monde peut produire et publier du contenu, ou devenir un influenceur social. Loin de jouir d'un monopole, l'État et les royalistes ne sont que des parties d'un écosystème médiatique plus vaste et doivent rivaliser avec un nombre infini de producteurs de contenus alternatifs. Sous le règne du roi Bhumibol, le respect et l'amour pour le monarque et sa famille se sont développés en un culte. Mais une décennie avant son décès en 2016, la popularité royale était déjà en déclin. La maladie et l'âge avancé limitaient les activités du roi et de la reine, reléguant ces souvenirs aux générations plus âgées. Combinés aux changements dans la structure des dispositions de l'État en matière de protection sociale - par exemple, le régime universel de soins de santé et le programme Un Tambon (sous-district) Un Produit - les projets de développement royaux ont perdu l'importance dont ils jouissaient autrefois. Grâce à la technologie, les points de vue révisionnistes sur l'histoire thaïlandaise - et l'importance du roi Bhumibol et du palais - continuent de croître. Sur Twitter et Facebook, les moqueries et les propos désobligeants sont désormais couramment utilisés pour saper le statut de demi-dieu de la famille royale. Avec des millions de tweets et de messages exprimant de tels sentiments, souvent sous de faux noms, l'application de la loi sur la lèse-majesté est devenue impossible.
  4. https://www.nytimes.com/interactive/2020/10/25/us/politics/trump-biden-campaign-donations.html (25 octobre 2020) Le ménage médian aux États-Unis était de 68 703 $ en 2019. Pour les codes postaux supérieurs à ce niveau, M. Biden a dépassé M. Trump de 389,1 millions de dollars. En dessous de ce niveau, M. Trump a en fait devancé M. Biden de 53,4 millions de dollars. Anna Greenberg, une enquêtrice démocrate, a déclaré que le déplacement d'électeurs plus éduqués vers son parti était un coup de pouce "à court terme", notamment sur le plan financier. Mme Greenberg a déclaré qu'il y avait des risques si son parti perdait le contact avec les valeurs de la classe ouvrière, qu'elle soit blanche ou non. "Environ 60 % de ce pays n'a toujours pas de diplôme universitaire", a-t-elle noté.
  5. https://www.liberation.fr/planete/2020/11/06/la-georgie-pourrait-faire-basculer-le-senat-en-janvier_1804780 Il y aura un deuxième tour le 5 janvier pour les deux sièges de sénateur de Géorgie ou pour l'un d'entre eux seulement, en fonction du résultat du premier tour, pas encore complètement dépouillé. La loi électorale de Géorgie prévoit en effet un scrutin à 2 tours. Ainsi les Démocrates peuvent encore espérer devenir majoritaires au Sénat.
  6. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/06/operations-militaires-au-tigre-l-ethiopie-tente-de-rassurer-face-aux-inquietudes-croissantes_6058809_3212.html L’International Crisis Group (ICG) a averti jeudi soir que si « elle n’est pas rapidement arrêtée, l’actuelle confrontation armée (…) sera dévastatrice, non seulement pour l’Ethiopie, mais pour la Corne de l’Afrique tout entière ». « Une guerre, que de nombreux Ethiopiens craignaient possible mais espéraient ne voir jamais arriver, semble se dessiner », potentiellement « longue et sanglante », écrit également le centre de réflexion. ICG rappelle que les autorités du Tigré peuvent compter sur « une importante force paramilitaire et une milice bien entraînée, dont les effectifs combinés sont estimés à 250 000 hommes » et « semblent bénéficier d’un soutien significatif des six millions de Tigréens ».
  7. M'enfin, c'était ironique. Ce que je disais c'est qu'à travers des articles tels que cet article du Spiegel, de plus en plus d'Occidentaux vont être séduits par le modèle chinois. Cela ne veut pas dire que je suis moi même séduit par ce modèle. Mais je voulais alerter sur le fait qu'on est sur cette pente qui conduit vers toujours plus d'approbation du modèle chinois. @pascalVisiblement tu n'as pas compris mon ironie. Il ne fallait pas me lire au premier degré. C'était du second degré.
  8. Mon message comportait des lignes de commentaires de ma part. Une phrase en haut du message et une phrase en bas, toutes deux de couleur noir, avec une indentation permettant de les distinguer de la partie traduite et citée du Spiegel. Ces phrases ont disparu mystérieusement. Je ne m'explique pas cette disparition soudaine d'une partie de mon message. S'il s'agit d'une censure par les modérateurs, je n'en ai pas reçu notification. Ces deux phrases constituaient une réflexion sur la dictature et la démocratie, et l'ironie de la situation, et la montée en puissance de la Chine.
  9. Cela rejoint cet extrait d'un livre sur Rapa (l'île la plus australe de l'archipel des Australes, au Sud de Tahiti, donc) : Mais Tahiti (contrairement peut-être à Rapa) est beaucoup trop enchevêtrée avec la métropole, et avec la mondialisation en général, avec une dépendance au tourisme (comme on peut parler de "dépendance" pour une drogue). Tahiti ne saurait plus vivre en autarcie, de la seule pêche, agriculture et artisanat.
  10. https://www.spiegel.de/international/world/a-berliner-in-beijing-what-life-looks-like-in-an-almost-covid-free-country-a-28cc9e94-e9d3-490d-ae56-3011976da738 (20 octobre 2020) Mon privilège est que je vis dans un pays où la pandémie - dans un avenir prévisible - est plus ou moins terminée. Je vis en Chine. Même si l'Europe est aux prises avec une deuxième vague et que les gouvernements durcissent les règles pour les citoyens en raison du virus, la vie normale a largement repris en Chine. Il y a toujours des restrictions, bien sûr, notamment en ce qui concerne notre isolement du monde extérieur. Mais à l'intérieur du pays, les mesures sont maintenant tellement intégrées dans la vie quotidienne que je ne les remarque presque plus. L'isolement pendant le confinement de Pékin m'avait durement touché, et l'idée de refaire la même chose à Berlin ne me plaisait pas. Par rapport à la Chine, cependant, les mesures allemandes COVID-19 m'ont donné l'impression d'être de la rigolade [littéralement : de me promener dans le parc]. Quand on me demande ce qui a fait la différence, je réponds : les glaciers et les fleuristes étaient ouverts. Bien sûr, ce n'est qu'une métaphore pour refléter mon sentiment que les dirigeants allemands étaient beaucoup plus attentifs aux besoins humains que les dirigeants chinois. L'Allemagne a adopté une approche humaine, voire démocratique. Malgré toutes les restrictions, la vie sociale ne s'est jamais complètement arrêtée en Allemagne. Je pouvais simplement me promener dans le Landwehrkanal de Berlin pour y rencontrer des amis, qui avaient soudain beaucoup de temps libre. Compte tenu de ma socialisation au COVID-19 chinois, j'ai été surpris que de nombreuses personnes en Allemagne trouvent même que les mesures recommandées évidentes, comme le port d'un masque, sont une imposition - et qu'elles semblent prendre le risque d'infection à la légère. Néanmoins, j'étais heureux d'être emporté par l'atmosphère plus insouciante. L'application Coronavirus [chinoise] détermine la manière dont vous pouvez vous déplacer dans les espaces publics. Contrairement à la version allemande, elle n'est ni anonyme, ni bénévole. Si le statut est vert, tout va bien. Mais s'il est rouge, vous êtes tenu de passer directement en quarantaine. Avant de prendre place dans un restaurant ou dans un cinéma, vous devez vous scanner avec un code QR. Les musées et autres lieux d'intérêt sont soumis à des limites de fréquentation et vous devez vous inscrire à l'avance. Une amie chinoise qui avait rendu visite à ses parents à Qingdao pendant cette mini-urgence a été retrouvée par le gouvernement de Pékin après son retour. Ils l'ont retrouvée parce qu'elle avait dû montrer sa carte d'identité lors de l'achat de son billet de train pour Qingdao, comme c'est normalement le cas en Chine. Son comité de quartier ne l'a pas laissée quitter son appartement jusqu'à ce que son test COVID-19 revienne avec un résultat négatif. La pandémie a donné à l'État chinois un tremplin pour mener une surveillance complète, une pensée qui est tout sauf agréable. Néanmoins, je profite du fait que les Chinois ont réussi à maîtriser le virus. Nous pouvons désormais voyager à l'intérieur du pays, en grande partie sans entrave, ce qui a permis aux Chinois de faire 637 millions de voyages en tant que touristes pendant les vacances d'automne. Les garderies et les écoles sont ouvertes. Quand les gens veulent faire la fête, ils ne se cachent pas dans les sous-sols, ils vont dans un club. Ici, dans la lointaine Chine, je peux voir comment des auteurs de livres de cuisine et des pop stars allemandes en colère affirment qu'une prétendue dictature des coronavirus est imposée au pays. Mais si cela existe, c'est plus probablement dans le pays où je vis. Et pourtant, le manque de liberté que COVID-19 nous a donné en Chine nous permet aussi plus de liberté. C'est un paradoxe auquel il faut s'habituer.
  11. Polynésie française : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3651609#consulter (août 2017) En moyenne, entre 2012 et 2017, 4 100 naissances et 1 500 décès ont eu lieu chaque année, soit un accroissement naturel moyen de 2 600 personnes par an. Cet indicateur baisse depuis 40 ans (figure 2), en lien avec la diminution continue de la fécondité. L’indice conjoncturel de fécondité est en effet passé de 4,2 enfants par femme en 1977 à 2,1 en 2012 puis à 1,8 en 2017. La population de Polynésie française reste plutôt jeune : 31 % a moins de 20 ans et 8 % a 65 ans ou plus (respectivement 24 % et 19 % en France ; figure 3). Pour autant, la durée de la vie s’allonge, la natalité baisse, et donc le vieillissement de la population s’accélère en Polynésie française. En 1988, les jeunes de moins de 20 ans représentaient encore près de la moitié de la population. L’âge médian était alors de 21 ans contre 32 ans aujourd’hui (40 ans en France). L’espérance de vie continue d’augmenter et atteint 77 ans (76 ans en 2012). Elle est de 79 ans pour les femmes et de 75 ans pour les hommes. Il y a davantage de personnes qui quittent la Polynésie que de personnes qui y arrivent. Le solde migratoire est déficitaire : – 1 100 personnes par an entre 2012 et 2017, soit un peu moins qu’entre 2007 et 2012 (– 1 500 personnes par an ). Entre 2012 et 2017, 17 500 personnes ont quitté la Polynésie, soit 6 % de la population. Parmi elles, 4 500 avaient entre 18 et 25 ans (900 jeunes sont concernés en moyenne par an). Ce nombre des départs est stable depuis 2002. Ainsi, tous les ans, un jeune adulte sur dix âgé de 18 à 25 ans quitte le territoire. En Polynésie française, les activités tertiaires (commerce, services marchands et non marchands) n’ont cessé de progresser et emploient 77 % des actifs occupés en 2017. Aux Îles Sous-le-Vent, un quart des emplois est dans l’hôtellerie et la restauration ; à Bora-Bora, la moitié des emplois relève de ces secteurs. Cette proportion est de 6 % à Tahiti et 22 % à Moorea. Le secteur primaire (perliculture, agriculture, aquaculture, pêche) reste une activité importante : il emploie 7 500 personnes. Aux Tuamotu-Gambier, une personne sur deux travaille dans la pêche, la perliculture ou dans l’exploitation des cocoteraies (coprah). Aux Australes, 20 % des emplois proviennent de l’agriculture et de l’élevage (hors coprah, perle et pêche). Le poids de l’industrie demeure faible (7 % de l’emploi total) : la moitié des 6 800 emplois de ce secteur se concentre dans les industries alimentaires et de boissons, la distribution d’énergie et la production de produits métalliques. Enfin, 1 200 personnes travaillent dans l’artisanat (travail du bois, meubles, textile, habillement, bijoux, etc.).
  12. https://en.wikipedia.org/wiki/Indo-Pacific Le terme est particulièrement utile en biologie marine, en ichtyologie et dans des domaines similaires, car de nombreux habitats marins sont continuellement reliés de Madagascar au Japon et à l'Océanie, et un certain nombre d'espèces sont présentes dans cette zone, mais ne se trouvent pas dans l'océan Atlantique. Depuis 2011, le terme "Indo-Pacifique" est de plus en plus utilisé dans le discours géopolitique. Le géopoliticien allemand Karl Haushofer l'a utilisé pour la première fois dans les années 1920 dans son travail académique appelé "Indopazifischen Raum". Depuis lors, de nombreux analystes ont cherché par intermittence à décrire le lien "géoéconomique" entre les océans Indien et Pacifique. Cependant, dans le contexte contemporain, au début des années 2000, les analystes ont commencé à observer le lien "sécuritaire" entre les deux océans. Dans ce contexte, le terme a été utilisé pour la première fois dans un article de Gurpreet Khurana, publié dans le numéro de janvier 2007 de la revue Strategic Analysis (Routledge/IDSA) intitulé " Sécurité des voies maritimes " : Perspectives de coopération entre l'Inde et le Japon". Dans l'article, le terme "Indo-Pacifique" fait référence à l'espace maritime qui s'étend des littoraux de l'Afrique de l'Est et de l'Asie de l'Ouest, à travers l'océan Indien et l'océan Pacifique occidental, jusqu'aux littoraux de l'Asie de l'Est. L'esprit du terme a été repris par le Premier ministre japonais Shinzō Abe, comme le reflète son discours au Parlement indien en août 2007 qui parlait du "Confluent des océans Indien et Pacifique" comme du "couplage dynamique en tant que mers de liberté et de prospérité" dans "l'Asie élargie". À partir de 2010, le terme "Indo-Pacifique" a pris de l'importance au sein du gouvernement indien et a depuis été souvent utilisé par les dirigeants politiques indiens. À partir de 2011 environ, le terme a été fréquemment utilisé par les analystes stratégiques et les hauts responsables gouvernementaux/militaires en Australie, au Japon et aux États-Unis pour désigner cette région. Toutefois, une formulation officielle documentée de ce terme est apparue pour la première fois dans le Livre blanc sur la défense de l'Australie en 2013. Il est également "lié de manière symbiotique" au dialogue quadrilatéral sur la sécurité - un groupement informel de démocraties de la région partageant les mêmes idées, comprenant l'Australie, le Japon, l'Inde et les États-Unis. En 2019, le Département d'État américain a publié un document officialisant le concept d'un Indo-Pacifique "libre et ouvert", qui doit être maintenu entre les membres du " Quadrilatère ", un partenariat de quatre démocraties de l'Indo-Pacifique dirigé par les États-Unis, de concert avec l'Australie, l'Inde et le Japon. L'Indo-Pacifique a également occupé une place importante dans les documents stratégiques américains de haut niveau tels que la Stratégie de sécurité nationale de 2017, la Révision de la posture nucléaire de 2018 et la Stratégie de défense nationale de 2018.
  13. https://www.europe1.fr/sante/information-europe-1-pour-jerome-salomon-le-reconfinement-nest-pas-assez-strict-4003686 (6 novembre 2020) Dans une note confidentielle que s'est procurée Europe 1, le Directeur général de la Santé Jérôme Salomon dresse un constat alarmant quant à l'efficacité du reconfinement. Selon lui, il n'est pas à la hauteur de la situation. Jérôme Salomon prédit par conséquent que l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé". Selon lui, le reconfinement ne serait pas assez efficace à cause des établissements scolaires laissés ouverts, ainsi que les services publics et le maintien des visites dans les Ehpad. Soit les principales différences avec le confinement de ce printemps. Avec les mesures actuellement en place, Jérôme Salomon prévient : "Il ne semble pas possible d’obtenir un taux de reproduction du virus à 0,7, comme en avril, mais plutôt à 0,9." Concrètement, l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé".
  14. https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/societe/covid-19-edouard-fritch-pointe-les-regroupements-festifs-autour-de-lalcool/ (5 novembre 2020) Des rassemblements festifs qui se font souvent autour de verres d’alcool selon le tavana de la commune et président du Pays : « Les regroupements festifs continuent à se faire autour de la caisse de bière, autour du pinard, tout ce que vous voulez. Donc il y a une vraie inquiétude effectivement, de la part des maires, pour la sécurité de façon générale. » Une inquiétude accentuée par des violences envers les forces de l’ordre. Pour rappel, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, dans le quartier Fautaua de Pirae, les policiers Nationaux ont fait face à des violences urbaines et à des jets de projectiles. Côté chiffres, le nombre de cas ne semble pas baisser depuis la mise en place du couvre feu le 24 octobre dernier : « D’ici la fin de la semaine on va atteindre 10 000. En fin de compte, la cadence des personnes qui contractent la covid n’a pas baissé ! Nous tournons à environ 300, 350 cas par jour. » Si un reconfinement ne semble pour l’instant pas d’actualité, de nouvelles restrictions pourraient intervenir, notamment concernant la vente d’alcool. Rien d’acté pour l’instant.
  15. Si je veux aller en vacances à Tahiti (je vous rassure tout de suite, pure hypothèse), je coche quoi sur mon attestation dérogatoire ? "achat de première nécessité" ? "mission d'intérêt général", ou bien serait-ce "déplacement bref dans un rayon maximal d'1 km" ? https://www.air-journal.fr/2020-11-05-confinement-tahiti-reste-ouverte-aux-touristes-de-lhexagone-5223700.html (5 novembre 2020) Les compagnies aériennes Air Tahiti Nui, Air France et French bee se sont vu confirmer que les vols entre la métropole et Papeete restent ouverts à tous y compris aux touristes, malgré l’imposition en France d’un nouveau confinement lié à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 1er décembre au plus tôt. https://www.tahiti-infos.com/L-armee-prepare-l-envoi-de-8-a-10-postes-de-reanimation-Covid_a195740.html (3 novembre 2020) Ce dispositif est susceptible de monter en puissance en fonction des besoins exprimés par l’hôpital, mais dès que la jauge de 30 postes occupés en réanimation Covid sera atteinte à l’hôpital de Taaone, le service de santé des armées s’engage à dépêcher sous 72 heures "8 à 10 lits" supplémentaires et le personnel soignant nécessaire pour épauler le service de soins intensifs du centre hospitalier. 72 heures : le temps pour l’armée d’acheminer en Polynésie ce "module" de secours.
  16. Il faudrait savoir pourquoi le haut-commissaire a "refusé" le confinement. Est-ce que cela produirait des troubles politiques, qui deviendraient incontrôlables étant donné les moyens de police disponibles ? Ou qui produirait un ressentiment durable, obérant la stabilité politique à long terme ?
  17. https://www.theguardian.com/world/2020/nov/05/bolivias-exiled-former-president-evo-morales-return Evo Morales s'offre un retour triomphal en Bolivie à partir de lundi, à la tête d'un convoi de... 800 véhicules. Luis Arce sera quant à lui investi président dimanche, avec des invités tels que le président argentin Alberto Fernández, et Nicolás Maduro : les relations diplomatiques rompues par Jeanine Anez avec le Vénézuéla semblent donc se réchauffer. https://www.liberation.fr/planete/2020/10/30/la-bolivie-avec-et-sans-evo-morales_1803645 [Evo Morales] a assuré qu’il renouerait avec son ancienne activité de syndicaliste dans sa ville de Cochabamba, et qu’il se lancerait dans la pisciculture. Il reste aussi président du MAS, poste qu’il occupe depuis qu’il a fondé le mouvement en 1997.
  18. http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actualites/Communiques-de-presse/2020/Mission-de-rapatriement-par-l-A400M-ATLAS-entre-la-Polynesie-francaise-et-Rapa-Nui (5 octobre 2020) L’Etat va mobiliser l’avion militaire A400M ATLAS, actuellement déployé au sein des Forces armées en Polynésie française, afin de rapatrier une quinzaine de résidents de Polynésie française bloqués à Rapa Nui depuis le début de la crise du COVID 19. Pour répondre à une sollicitation des autorités chiliennes et en étroite coordination avec l’ambassade de France à Santiago, une vingtaine de ressortissants de l’île de Pâques également bloqués sur le fenua seront rapatriés chez eux. Cette opération devrait se dérouler le jeudi 8 octobre, pour un temps de vol aller de 6H. Pour rappel, l’A400M ATLAS est en mission en Polynésie française pour une durée de 15 jours. Il a déjà été mobilisé pour une double évacuation sanitaire en Polynésie française. https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/rapatriement-par-un-a400m-atlas-de-residents-polynesiens-bloques-sur-l-ile-de-paques (21 octobre 2020) Lors du vol aller vers Rapa Nui (île de Pâques), vingt personnes, dont un bébé de six jours, bloquées en Polynésie française depuis la fermeture des liaisons aériennes entre la Polynésie et Rapa Nui, ont pu décoller de Tahiti pour rejoindre l’île de Pâques. L’avion avait été médicalisé pour assurer le voyage du nourrisson. Lors du vol retour, sept Français de Polynésie, bloqués depuis plusieurs mois à Rapa Nui, ont pu faire le chemin inverse afin de rentrer à Tahiti. Ces personnes ont été accueillies par les autorités locales sur le groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a. Cette mission a pu être réalisée grâce à l’augmentation significative des capacités permise par la présence ponctuelle d’un A400M Atlas en Polynésie française. La réussite de l’opération a aussi été le fruit d’une coopération étroite entre le Haut-Commissariat de la République en Polynésie française, les FAPf, et les services de l’État, en lien avec les autorités diplomatiques françaises et chiliennes.
  19. Tahiti : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-polynesie-l-hopital-de-tahiti-est-sous-tension-7035876 (31 octobre 2020) La Polynésie française fait face à une multiplication du nombre de cas, faisant de l’archipel d’outre-mer l’un des territoires où le Covid-19 circule le plus activement. Le taux d’incidence du virus s’élève à 500 cas pour 100 000 habitants, le double de la moyenne nationale. La Polynésie compte vingt-neuf morts du Covid-19. Ce chiffre semble faible, mais il est inquiétant comparé aux vingt-cinq décès du pays voisin, la Nouvelle-Zélande. Nous sommes 272 000 habitants, ils sont cinq millions. Nous avons un seul hôpital pour la réanimation, à Tahiti, avec quarante-cinq lits. Vingt-quatre patients y sont déjà pris en charge. Et notre population est fragilisée par des facteurs de comorbidité importants, comme le diabète et l’hypertension. Il s’agirait d’activer le plan « Franz », un accord de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie qui existe depuis 1992. Il permet une entraide sanitaire, de sécurité civile, lors de catastrophes. Ce fut le cas pour l’épidémie de rougeole aux îles Samoa, l’an dernier. Nous avons envoyé des médecins polynésiens. Là, ce serait de faire venir des professionnels de la région pour soulager nos équipes de soignants. Car vu la situation en métropole, il n’y aura pas de renfort possible. Autant lors de la première vague, la bulle sanitaire du confinement nous avait protégés, autant depuis la réouverture des frontières aux touristes et la vague de mobilité du renouvellement des fonctionnaires, nous sommes devenus vulnérables. https://actu.fr/societe/coronavirus/coronavirus-l-epidemie-se-renforce-dans-les-iles_37295443.html (5 novembre 2020) [Le taux d'incidence] est en effet passé de 682 cas à 984 cas, en sept jours, pour l’ensemble du territoire, et a tout simplement doublé en dehors des îles du Vent, où il passe de 74 cas à 150 actuellement.
  20. C'est un bon sujet pour les romanciers et la fiction en général. En mode brexit ça donnait ça :
  21. À la charnière entre recherche sociologique et militantisme : la dénonciation des maux dont sont victimes les catégories étudiées : https://www.thesociologicalreview.com/why-is-our-culture-preoccupied-with-how-bipoc-children-eat/ (2 octobre 2020) Pourquoi notre culture est-elle préoccupée par la façon de manger des enfants Bipoc ? [Bipoc = Black, Indigenous and People Of Color] Lors d'un récent échange à la bibliothèque publique de San Francisco, j'ai eu l'occasion de répondre à une question étonnante sur les "déserts alimentaires", la justice alimentaire et la préoccupation culturelle concernant le poids et les habitudes alimentaires des enfants BIPOC. La personne qui a posé la question travaillait avec les enfants des Premières nations et était aussi soucieuse d'améliorer leur accès à des aliments nutritifs que de les protéger contre les discours qui font honte à la graisse. La dernière décennie de ma vie a été consacrée à la compréhension de la fatphobie, une forme omniprésente de bigoterie qui positionne les personnes obèses (y compris les enfants) comme physiquement, moralement et intellectuellement inférieures. Je m'efforce de mettre fin à la discrimination fondée sur le poids, ce qui signifie que je passe beaucoup de temps à faire des recherches sur notre préoccupation culturelle qui consiste à manipuler la nourriture pour devenir toujours plus mince (ce qui est assimilé à tort à "toujours plus sain" aux États-Unis). J'ai remarqué qu'en matière de santé publique, cette préoccupation pour l'alimentation et le poids s'intensifie dans les communautés BIPOC, qui se retrouvent dans l'arène troublante de la surveillance. Dans un monde idéal, cette question ne m'aurait pas été posée. Elle aurait été posée à un diététicien, un nutritionniste ou un médecin. Malheureusement, les praticiens de ces domaines défendent massivement des idéologies néfastes, notamment le santéisme (j'en parlerai plus longuement dans un instant) et la fatphobie. https://www.thesociologicalreview.com/a-desert-is-full-of-life-food-fugitivity-and-futurity-in-the-flatlands-of-los-angeles/ (9 octobre 2020) Déclaré par l'explorateur en architecture Reynam Banham (1971) comme "les seules parties de Los Angeles suffisamment plates et ennuyeuses pour être comparées aux villes du Middle West" (p. 173), le centre-sud de Los Angeles a été frappé par le même dégoût raciste que celui dont souffrent de nombreuses communautés de couleur à faibles revenus. Une recherche rapide en ligne sur les "meilleurs" restaurants de Los Angeles (même si elle porte sur la cuisine dite ethnique) ne permet que rarement de trouver des établissements alimentaires dans le centre-sud de la ville. Au lieu de cela, il est perpétuellement passé sous silence comme un désert alimentaire, un endroit qui manque de tout ce qui est bon : de la bonne nourriture, de bonnes habitudes alimentaires, des gens bien. En m'appuyant sur la sociologie des paysages alimentaires (MacKendrick, 2014) et des géographies raciales (Hunter & Robinson, 2018 ; Lipsitz, 2011), je présente les résultats de mes recherches qui comprennent la nourriture comme une technologie fugitive, comme des outils créatifs pour les pratiques quotidiennes de fuite et de refus (Campt, 2014), essentielles à la promotion des futurs Black et Latinx dans des communautés comme South Central. Autrement dit, la nourriture est conceptualisée comme un mécanisme primaire par lequel ces communautés parviennent non seulement à la survie, mais aussi à la survivance (Vizenor, 2009) face à une désertion structurelle.
  22. Faire des ronds dans l'Océan Indien, c'est quand même très timide par rapport à ce qui se murmurait : https://www.welt.de/debatte/kommentare/article195075355/Taiwan-Strasse-Das-waere-das-Ende-der-deutschen-Zurueckhaltung.html (11 juin 2019) À Berlin, ils envisagent d'envoyer un navire de guerre dans le détroit entre Taïwan et la Chine. Pour le gouvernement, ce serait une révision extraordinaire de sa position sur la prévention des conflits. Notre auteur invité est sceptique quant à cette éventualité. L'Allemagne envisage de rompre avec la pratique de la non-confrontation militaire qui dure depuis des décennies. De hauts fonctionnaires à Berlin envisagent d'envoyer un navire de guerre dans le détroit de 180 kilomètres de large entre Taïwan et la Chine continentale. Ce faisant, l'Allemagne se joindrait aux États-Unis et à la France pour contester les prétentions de Pékin sur ce que l'Occident considère comme une voie navigable internationale. Si le gouvernement de la chancelière Angela Merkel fait effectivement des progrès dans ce domaine, ce serait une révision extraordinaire de son attitude précédente d'évitement des conflits. L'Allemagne soutiendrait ouvertement ses alliés dans une stratégie qui doit être considérée comme provocatrice par les apologistes de la passivité militaire du pays. Parmi les exemples plus récents de la retenue de l'Allemagne, citons le retrait de la marine de la zone de combat lors de l'intervention occidentale en Libye en 2011, les réserves concernant le déploiement de troupes en Afghanistan et la décision de ne pas participer directement aux attaques contre les troupes de l'État islamique en Syrie - ce qui contraste fortement avec les voisins de l'OTAN que sont la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la France. Un fonctionnaire allemand m'a informé le mois dernier du plan pour le détroit de Taïwan. La semaine dernière, à ma demande, un deuxième fonctionnaire allemand a confirmé une discussion sur le sujet au sein du ministère de la défense. Toutefois, une décision ne serait pas prise avant la fin de l'été au plus tôt. Pékin considère le détroit entre la Chine et Taïwan comme sa zone territoriale. Lorsqu'une frégate française l'a franchie en avril, elle était accompagnée par les militaires chinois et a reçu l'ordre de quitter la zone. Pékin a rapporté qu'il avait fait à Paris de "sévères reproches" pour le passage "illégal" du navire. Plus tard en avril, les États-Unis ont envoyé deux destroyers dans le détroit "pour démontrer l'engagement des États-Unis en faveur d'un Indo-Pacifique libre et ouvert", selon un porte-parole américain. Depuis le début de la présidence de Barack Obama, une des priorités des États-Unis est de contrer la montée en puissance militaire de la Chine. La France, pour sa part, a saisi toutes les occasions pour souligner son rôle de force d'intervention mondiale armée de l'arme nucléaire et d'allié potentiel de l'Amérique. Pourquoi l'Allemagne devrait-elle s'impliquer ? Certains membres du gouvernement de Mme Merkel y voient une double chance, étant donné les relations médiocres de Berlin avec le président américain Donald Trump et les critiques généralisées à l'encontre de l'Allemagne, qui se "cache sous le lit" à plusieurs reprises. Cela ne ferait certainement pas de mal de soutenir les États-Unis alors que Washington a suspendu pendant six mois la menace de droits de douane sur les voitures allemandes. La mission navale serait également l'occasion de rencontrer sur un pied d'égalité la France, qui aime à se présenter comme la seule puissance militaire de l'UE qui fonctionne et qui est devenue l'un des plus sévères critiques de l'Allemagne en raison du rejet par Merkel de la plupart des propositions de réforme du président Emmanuel Macron concernant l'UE. Au cours des deux dernières années, la France a investi 1,3 milliard d'euros dans la modernisation de son porte-avions à propulsion nucléaire "Charles de Gaulle". Les généraux français ont accusé Berlin de maintenir une armée "non combattante". Et Macron lui-même a déclaré que le modèle de croissance allemand basé sur les déséquilibres de la zone euro est terminé. Attention cependant : cet article n'est pas écrit par un Allemand, mais par John Vinocur, ancien rédacteur en chef de l'International Herald Tribune.
  23. http://german.china.org.cn/txt/2020-11/04/content_76876200.htm (4 novembre 2020) Le 2 septembre, le gouvernement allemand a publié des lignes directrices pour la région indo-pacifique, adoptant ainsi le terme "Indo-Pacifique" pour la première fois. Plusieurs facteurs ont conduit l'Allemagne, en tant que pays extérieur à la région, à s'engager dans l'Indo-Pacifique. Tout d'abord, l'Allemagne espère devenir une grande puissance et diriger la politique indo-pacifique de l'UE. Les lignes directrices énumèrent huit intérêts allemands et sept principes de sa politique à l'égard de la région indo-pacifique, allant de l'ouverture des marchés et du libre-échange au multilatéralisme. Deuxièmement, elles montrent que l'Allemagne procède à des ajustements dans sa politique asiatique, en s'éloignant d'une politique asiatique axée sur la Chine pour aller vers une diversification de ses relations avec les pays de la région. Troisièmement, l'Allemagne a été très attentive à ses intérêts dans cette région. Nombre des principaux partenaires commerciaux de l'Allemagne sont basés dans la région indo-pacifique, dont elle tire d'énormes avantages économiques. Quatrièmement, l'engagement des États-Unis a modifié la situation de la sécurité régionale. Afin de sauvegarder ses intérêts économiques, la République fédérale souhaite avoir une présence militaire dans la région. Au lieu d'insister sur sa précédente politique asiatique, l'Allemagne, en revanche, adopte la politique indo-pacifique, controversée et axée sur la sécurité, indiquant ainsi son intention de coopérer avec les États-Unis. Washington a fait pression sur Berlin pour qu'elle s'aligne sur sa ligne dure envers la Chine. La rhétorique de l'Allemagne peut être comprise comme une réaction à la pression américaine. Berlin a également son propre calcul, qui est basé sur l'approfondissement de ses relations avec Tokyo et New Delhi. Il est conforme à l'intérêt de l'Allemagne d'accroître ses investissements en matière de sécurité dans la région. La Chine doit être attentive à l'éventuelle implication de l'Allemagne dans la région indo-pacifique. Selon le Sydney Morning Herald, "une frégate allemande patrouillera dans l'océan Indien". Ce mouvement potentiel serait moins sensible qu'une patrouille dans la mer de Chine méridionale, mais mérite néanmoins l'attention de la Chine. L'importance que l'Allemagne continue d'accorder à la stratégie indo-pacifique comprend un ajustement de sa politique à l'égard de la Chine, reflétant sa conviction que ses relations futures avec la Chine pourraient être caractérisées par une coexistence de coopération et de confrontation. La position de l'Allemagne vis-à-vis de la Chine - un partenaire économique, un concurrent dans le domaine de la technologie et un adversaire en termes de constitution sociale - est fondamentalement conforme à celle de l'UE. L'appel à une réduction de la dépendance à l'égard de la Chine n'a jamais été réduit au silence en Allemagne. Bien que la coopération domine toujours la politique allemande à l'égard de la Chine, la concurrence est en constante augmentation. https://www.heise.de/tp/features/Der-Indopazifik-als-neues-Mare-Nostrum-4685855.html?seite=all (27 mars 2020) Le prochain jalon de la politique de sécurité pour une présence militaire allemande en Asie de l'Est a été le discours d'Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la défense, début novembre 2019, dans lequel elle a appelé l'Allemagne à assumer (encore) plus de "responsabilité" militaire. Toutefois, elle a fait une déclaration très spécifique concernant l'Asie de l'Est : Nos partenaires de la région indo-pacifique - avant tout l'Australie, le Japon et la Corée du Sud, mais aussi l'Inde - se sentent de plus en plus opprimés par la prétention de la Chine au pouvoir. Ils veulent un signe clair de solidarité. Pour le droit international en vigueur, pour les territoires intacts, pour la gratuité de la navigation. Il est temps que l'Allemagne envoie également un tel signal en montrant sa présence dans la région avec nos alliés. Parce que nous avons intérêt à ce que le droit existant soit respecté. Et parce que nous ne pouvons compter sur la solidarité des autres que si nous sommes nous-mêmes solidaires. Annegret Kramp-Karrenbauer
  24. https://www.washingtonexaminer.com/opinion/germanys-crucial-navy-deployment-against-chinese-imperialism (3 novembre 2020) Dans un développement bienvenu qui devrait mériter l'appréciation du président Trump et de Joe Biden, l'Allemagne a annoncé qu'elle déploiera un navire de guerre pour une patrouille dans l'océan Indien aux côtés de la marine australienne. S'inquiétant de la situation à Pékin, la secrétaire d'État allemande à la défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a déclaré au Sydney Morning Herald que la politique étrangère de plus en plus agressive de la Chine avait provoqué une "remise en question de la façon d'aborder Pékin dans toute l'Europe". Le déploiement naval montre que l'Allemagne "doit marquer sa position dans la région". M. Kramp-Karrenbauer a conclu que "ce qui sera crucial, quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle américaine, c'est de savoir si l'Occident peut être plus unifié dans ses relations avec Pékin". Il s'agit d'un changement significatif par rapport à la politique d'apaisement que la chancelière Angela Merkel (faux-héroïne de l'ordre international libéral) a adoptée à l'égard de Pékin. Mais les paroles de Mme Kramp-Karrenbauer ne sont pas isolés. Ils rejoignent sa nouvelle tribune pour Politico, intitulée "L'Europe a encore besoin de l'Amérique". Argumentant en faveur de la poursuite de l'augmentation des dépenses de défense et du soutien allemand au parapluie de dissuasion nucléaire américain (que la Russie tente de saper), Mme Kramp-Karrenbauer travaille clairement à renforcer la crédibilité de l'Allemagne en matière de défense à Washington. C'est une bonne nouvelle. Si Mme Kramp-Karrenbauer a malheureusement abandonné la course au leadership pour succéder à Mme Merkel, elle est une voix influente de la droite allemande.
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