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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. En plus, elle a un masque élégant : source : https://www.scotsman.com/news/opinion/columnists/covid-why-nicola-sturgeon-right-be-anxious-scotsman-comment-2957652
  2. Avec la curiosité que du temps de Tchang Kaï Chek et jusqu'aux années 1980 Taïwan était précisément une dictature de parti unique.
  3. https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/la-ville-de-prague-lache-pekin-pour-se-rapprocher-de-taipei-1162657 (14 janvier 2020) Considérant que la Chine populaire est un « partenaire peu fiable », qui plus est « animée par un fort ressentiment », la ville de Prague a ostensiblement fait le choix de signer, lundi, un accord de partenariat avec Taipei, la capitale de Taïwan. Le document est un véritable camouflet pour Pékin. Cette décision est pour le moins inhabituelle tant les décisions ont lieu en sens inverse, au détriment de Taiwan et au profit de la Chine. Mais le maire de Prague a tenu bon et a procédé en deux temps. Zdenek Hrib, membre du Parti pirate (anti-système), a déjà annulé un accord de jumelage avec Pékin en octobre pour protester contre la politique « d'une seule Chine » .
  4. C'est une propriété du cerveau, qui s'ingénie à boucher les trous de l'inconnu par du connu. Le cerveau passe son temps à faire des inférences, ce qui lui vaut l'épithète de "bayésien" ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Inférence_bayésienne#Prise_de_décision_bayésienne_et_neurosciences ). Par exemple dans chaque œil il y a un point aveugle sans la moindre cellule photoréceptrice dans la rétine au niveau du raccordement du nerf optique. Normalement on devrait voir un gros point noir en plein dans notre champ de vision. Mais ce n'est pas le cas, parce que le cerveau complète avec les informations visuelles obtenues précédemment sous un autre angle, ou simplement en prolongeant par continuité les lignes qui bordent le point aveugle. Autre exemple, les photorécepteurs sensibles à la couleur ne sont présents que dans le milieu de l'oeil, et la périphérie n'est vue qu'en noir et blanc. Donc normalement on ne devrait voir la couleur qu'au centre du paysage et tout le reste devrait être en noir et blanc. C'est le cerveau qui rajoute la couleur là où il n'y en a pas. De façon générale, le cerveau a une extraordinaire capacité à extraire (ce qu'il croit être) le message utile et à éliminer (ce qu'il croit être) le bruit. C'est pour cela qu'on peut lire une phrase sans problème où l'on a interverti plusieurs lettres à l'intérieur des mots. Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire lteetrs sinoet à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porblmèe. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. Le cerveau ne lit pas "ce qui est écrit", mais "ce qui l'arrange". Il recrée le texte à sa sauce.
  5. https://www.bfmtv.com/sante/on-a-appris-de-nos-erreurs-l-infectiologue-karine-lacombe-evoque-des-progres-face-au-covid-19_AV-202008290082.html (29 août 2020) Karine Lacombe, professeure de médecine et cheffe du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. "On a beaucoup progressé en termes de traitement : on sait par exemple que la dexamethasone, qui fait partie des corticoïdes, marche et a un effet positif sur la mortalité. On utilise maintenant de manière systématique la dexamethasone sur les patients qui arrivent à l’hôpital avec des problèmes d’oxygène." "On est bien mieux pris en charge à l’hôpital. On voit tout de suite le profil de chacun et on arrive même à voir la façon dont ils vont évoluer. Et donc on personnalise la prise en charge." Elle a illustré: "A celui-ci on va donner des corticoïdes, à celui-là on va attendre, pour celui-ci on va mettre en place une anticoagulation en plus des corticoïdes". source : https://www.bbc.com/news/health-53096736 (20 juin 2020)
  6. https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-20-aout-2020 Répartition des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) par type de collectivité, inclus entre le 9 mai et le 18 août 2020 (N=892) (Source : MONIC) Entreprises privées et publiques 26% Etablissements de santé 14% Milieu familial élargi (concerne plusieurs foyers familiaux) 14% Evènement public ou privé: rassemblements temporaires de personnes 11% Etablissements sociaux d’hébergement et d’insertion 7% EMS de personnes handicapées 3% Communautés vulnérables (gens du voyage, migrants en situation précaire, etc.) 3% Milieu scolaire et universitaire 3%
  7. J'ai du mal à croire qu'une seule bouffée de cigarette suffise à transmettre le virus :
  8. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/polemique-sur-une-visite-a-taiwan-prague-convoque-l-ambassadeur-chinois-20200831 Un délégation conduite par le président du Sénat tchèque Milos Vystrcil est arrivée à Taipei dimanche, provoquant la colère de la Chine qui déploie d'intenses efforts pour maintenir l'isolement de l'île
  9. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/masque-gestes-barrieres-vrai-faux-masques-82528/ (18 août 2020) Ainsi, une étude publiée en juillet dans Clinical Infectious Diseases montrait que des particules d'ARN viral étaient présentes dans des échantillons récoltés dans l'air et sur des surfaces au sein d'un hôpital londonien. Si aucune trace de virus vivant n'a été identifiée dans ces échantillons, les auteurs estimaient que la possibilité d'une transmission aérienne ne pouvait toutefois pas être exclue sur la base de ces résultats. Ainsi donc, on est en plein pic de l'épidémie dans un hôpital londonien où se trouvent des patients de coronavirose. On réussit à récolter des virus dans l'air, mais pas de chance, ces virus étaient morts. A fortiori, dehors où le vent souffle un air pur sans cesse renouvelé, loin d'un hôpital où il y a des patients, en dehors d'un pic épidémiologique, y a-t-il une probabilité de récolter des virus vivants capables de se reproduire ?
  10. 28 minutes du 28 août 2020. C'est amusant de voir les éclairs qui foudroient le regard de la présentatrice au moment où s'expriment ses invités. Extraits : Anne-Elisabeth Moutet 24:53 Oui, évidemment, les autorités essaient d'éviter un reconfinement parce que l'économie n'y survivrait pas, mais c'est vrai que, alors qu'on avait atteint un moment où les Français s'étaient montrés pleins de discipline pour porter le masque et en général pour tenir un certain nombre de mesures à part quelques exception qu'on a à juste titre rendues publiques, là, on a tout de même un tout petit peu l'impression spécialement avec certains édits comme l'idée de faire porter le masque à tout le monde à toutes les heures dans toutes les rues de Paris et d'autres grandes villes, que le gouvernement est en train de refaire la même erreur qui est aussi une erreur politique du début : plutôt que de dire écoutez, des masques on n'en a pas, on a dit "ça ne sert à rien" et le citoyen moyen se rend parfaitement compte quand on le prend pour un imbécile et je vais rester polie. 26:14 : Je pense qu'il faut le porter en entreprise, je pense qu'un de ces jours on va peut-être le porter sur un plateau d'émission, et tout ça c'est parce qu'on est en intérieur, qu'on sait que les aérosols sont diffusés de cette façon là, mais dans les rues, quand il n'y a pas beaucoup de monde, ça me parait ridicule. Jean Quatremer 27:26 : Quel est l'objectif du port du masque généralisé dans l'espace public à l'extérieur, alors qu'il n'y a aucune démonstration scientifique qui montre que le virus risque de se transmettre à l'extérieur (...) comme si le virus attaquait dans la rue mais n'attaquait pas aux terrasses de restaurants. https://www.ladepeche.fr/2020/08/28/le-port-obligatoire-du-masque-en-exterieur-est-excessif-9037899.php Pour Stéphane Gayet, infectiologue, "la décision de rendre obligatoire le port du masque en plein air" est "incohérente". Stéphane Gayet, infectiologie et hygiéniste au CHU de Strasbourg. Que pensez-vous des obligations de port du masque qui se généralisent sur le territoire ? Pour moi, elles ne se justifient pas, que ce soit sur le plan épidémiologique ou sanitaire. J’ai l’impression que ce sont des mesures qui sont décidées d’une façon politique unilatérale et que l’exécutif s’appuie de moins en moins sur les avis d’experts. Et dans ce contexte, la décision de rendre obligatoire le port du masque en plein air me paraît incohérente. Elle ne se justifie que pour les personnes qui restent côte à côte et de façon immobile. Dès l’instant où vous êtes mobiles, il n’y a aucun risque d’être gravement infecté. Vous pouvez être contaminé éventuellement, mais ce sera par une dose minimale, qui justement participe à provoquer l’immunité collective. Le retour de l’épidémie ne justifie-t-il pas, selon vous, la mise en place de ces mesures beaucoup plus fortes pour minimiser les risques ? Non, je pense que c’est contre-productif. Déjà, les gens commencent à s’agacer, parce qu’ils se renseignent et ils prennent conscience que ce port obligatoire du masque en plein air quand on est mobile, ça n’a pas de sens. Et les gens n’apprécient pas cette mesure parce qu’elle est très restrictive sur le plan social. On ne voit plus d’expression sur le visage, alors qu’elle est essentielle dans la communication non-verbale. Ce qu’il faut maintenir, ce sont les gestes barrière, surtout pour les populations les plus fragiles, comme les aînés, et répéter qu’il faut faire attention dans le cercle privé. https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/30/masque-obligatoire-en-entreprise-elisabeth-borne-evoque-des-exceptions-de-bon-sens_6050393_3234.html Elisabeth Borne a ajouté que dans les entreprises qui ont « toutes les bonnes règles », on pourra « avoir des assouplissements au caractère systématique du port du masque ». Elle a évoqué par exemple des locaux avec « une très bonne ventilation » ou « dans des grands volumes ». On peut donc se demander si dehors dans la rue il n'y aurait pas quelque chose comme une "très bonne ventilation" ou un "grand volume"... https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/28/face-a-l-epidemie-les-ecueils-de-la-differenciation_6050189_3232.html Éditorial du "Monde" : Que la Préfecture de police de Paris ait jugé nécessaire d’obliger les cyclistes parisiens à porter le masque paraissait tout aussi peu rationnel. https://www.huffingtonpost.fr/entry/a-paris-lobligation-de-porter-un-masque-a-velo-interpelle_fr_5f482f40c5b6cf66b2b51d82 Un avis que partagent certains médecins, qui ont fait part de leurs craintes après la généralisation du port du masque à Paris. “Le masque en intérieur : OUI. En extérieur à l’air libre....?!? Quels arguments médicaux?! J’en vois pas”, a ainsi twitté un praticien [Gérald Kierzek]. J'ai soutenu l'obligation du masque dans les espaces clos et notamment au travail, mais l'imposer dans toutes les rues de Paris, à pied, en vélo et en voiture, ça devient n'importe quoi. Pourrait-on piloter la santé publique autrement que par de grandes embardées ? — Dominique Dupagne (@DDupagne) August 27, 2020
  11. Et puis je suis très étonné sur son alarmisme sur la "désertification" du Sahel, alors qu'on parlait ces dernières années d'un "reverdissement" : https://books.openedition.org/irdeditions/8957?lang=fr (2015) Ainsi, sur la majorité de la ceinture sahélienne les tendances du NDVI GIMMS-3g sont positives sur l’ensemble de la période 1981-2011. Seules quelques régions comme l’ouest du Niger ou le centre du Soudan montrent des tendances négatives et statistiquement significatives. La signature au reverdissement du Sahel est donc bien avérée et confirme les études récentes (Fensholt et al., 2012), cette fois sur la totalité de la période de disponibilité des données AVHRR. L'image suivante est tirée d'une présentation de Jean-Marc Jancovici ayant pour source le GIEC, montrant que le Sahel est une des rares régions, avec la Sibérie, à être gagnante en termes de précipitations, avec le changement climatique :
  12. Quelques jours avant le coup d'État, des experts de l'ONU s'apprêtent à publier un rapport défavorable à certains éléments de la hiérarchie militaire malienne : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200814-massacre-ogossagou-mali-rapport-onu-cause-hauts-responsables (16 août 2020) Les experts de l’ONU sur le Mali ont remis vendredi 14 août leur rapport au Conseil de sécurité. Ce document, qui n’est pas encore public mais que RFI a pu consulter, accuse des hauts responsables maliens d’entraver le processus de paix, engagé depuis 2015. Notamment l’ancien chef d’état-major ou l’actuel directeur de la Sécurité d’État.
  13. https://www.nytimes.com/2020/08/31/world/africa/ammonium-nitrate-port-dakar.html Les responsables du port de Dakar ont refusé de dire combien de temps le nitrate d'ammonium avait été stocké dans le port, quel(s) navire(s) l'avait transporté ou pourquoi le stock s'était accumulé. Au moins sept cents tonnes ont été déplacées pour la société chimique Maxam, destinées à être utilisées dans les mines d'or de Loulo et Gounkoto, a déclaré Marc Dabou, secrétaire général du ministère malien des transports et de la mobilité urbaine. Ces mines ne se trouvent pas dans le nord ou le centre du Mali, où opèrent des groupes armés, mais dans l'ouest, près de la frontière sénégalaise. M. Dabou a déclaré qu'environ 20 000 tonnes de nitrate d'ammonium sont introduites au Mali chaque année, et que le matériel est transporté "en parfaite conformité avec les règles de transport des marchandises dangereuses".
  14. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/08/27/au-senegal-dakar-a-peur-de-ses-3-000-tonnes-de-nitrate-d-ammonium_6050124_3212.html Au total, 3 050 tonnes de nitrate d’ammonium, une substance chimique utilisée pour fabriquer des engrais ou des explosifs, y sont stockées sur des palettes dans les entrepôts maliens du port. Le tout à quelques mètres du centre historique de la capitale sénégalaise. Les camions de trente tonnes remplis de ces produits chimiques ont commencé leur noria vers la frontière est du pays, à raison de vingt camions par jour, malgré la crise qui touche le Mali et l’embargo de la Cédéao. L’opération devrait être terminée le 1er septembre.
  15. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mer-de-chine-pekin-denonce-les-sanctions-de-washington-20200827 Pékin a dénoncé jeudi 27 août une « logique de tyran » après les sanctions prises par les Etats-Unis contre des entreprises chinoises accusées de collaborer à la militarisation de la mer de Chine méridionale.
  16. http://www.asahi.com/ajw/articles/13683601 éditorial du 31 août L'administration a produit les "trois nouvelles flèches" de sa politique économique en 2015 : porter le produit intérieur brut nominal à 600 billions de yens (5,69 billions de dollars), porter le "taux de fécondité souhaité" à 1,8 et faire en sorte qu'aucun travailleur n'ait à quitter son emploi pour s'occuper de membres de sa famille qui ont besoin de soins infirmiers. Mais rien ne permet de dire si ces nouveaux objectifs seront atteints. Par exemple, le taux de fécondité souhaité - ou le taux de fécondité estimé qui serait enregistré si toutes les personnes souhaitant se marier et avoir des enfants voyaient leurs souhaits se réaliser - est en baisse constante depuis 2015. http://www.asahi.com/ajw/articles/13678265 Vox populi, vox dei du 29 août Lorsqu'un chef suprême tout-puissant quitte son poste, un chaos inattendu peut s'ensuivre, et cela n'est pas propre à la communauté politique. C'est le cas de la société des singes du zoo d'Ueno à Tokyo dans les années 1990. Lorsque le singe chef, Ron, a démissionné après son long règne de 13 ans et six mois, la bataille de succession qui s'en est suivie aurait déraillé, créant un vide de pouvoir. Le départ d'Abe pourrait bien laisser en suspens certaines questions politiques épineuses, telles que le problème des bases américaines dans la préfecture d'Okinawa et les enlèvements de citoyens japonais par Pyongyang. Il va sans dire que la crise COVID-19 fait toujours rage. Le LDP n'a ni le temps ni le luxe de rester dans la confusion quant à la sélection d'un nouveau premier ministre pour sortir la nation de la crise. J'espère sincèrement accueillir un nouveau leader capable de respecter la volonté du peuple.
  17. Le problème c'est qu'il n'y a pas que le Mali qui est en pleine décomposition. Il y a la France aussi. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff a écrit un livre intitulé "La fin du village". Alors, le Zambèze avant la Corrèze ?
  18. https://www.ledevoir.com/societe/education/585000/education-quebec-dit-non-au-cegep-bilingue (29 août 2020) Le gouvernement Legault ferme la porte au projet de cégep bilingue à Vaudreuil-Dorion. Nos sources indiquent que le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, est sensible aux inquiétudes des groupes qui craignent l’anglicisation du Québec par l’enseignement supérieur. Le ministre a lancé une consultation pour prendre le pouls du milieu des cégeps, qui s’inquiète de la force d’attraction des collèges anglophones dans l’île de Montréal. Le ministre prépare un plan d’action pour renforcer la Charte de la langue française, mais il est trop tôt pour déterminer si l’enseignement supérieur fera partie de sa stratégie, indique-t-on. Le projet de campus bilingue à Vaudreuil-Dorion est porté par deux cégeps francophones (Valleyfield et Gérald-Godin) et par le cégep anglais John-Abbott. Le Devoir a révélé en mars dernier que ce « centre d’études collégiales » accueillerait environ 1000 étudiants. Aucun diplôme ne serait bilingue. Onze programmes seraient en français et quatre en anglais. Fait à noter, les anglophones sont désormais minoritaires au sein des cégeps anglais — aux dernières nouvelles, ils représentaient 41,5 % de l’effectif. L’explosion de la fréquentation des cégeps de langue anglaise est due aux allophones et aux francophones. Le chercheur indépendant Frédéric Lacroix déplore que les prévisions démographiques du MEES passent sous silence l’attrait indéniable des établissements anglophones. C’est pour cela que le ministère a erré dans le passé avec ses prévisions qui anticipaient une baisse d’effectif dans les cégeps anglais. « Le modèle de prévisions d’effectifs au collégial du MEES fait partie de l’armature du déni de ce qui se passe au collégial ; c’est essentiellement un dispositif destiné à empêcher la prise de conscience de l’effondrement en cours des inscriptions relatives dans les cégeps français, chose qui est le résultat de la dynamique linguistique, variable qui est soigneusement ignorée par le modèle du MEES », écrit-il dans une déclaration transmise au Devoir.
  19. https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/lesprit-public-emission-du-dimanche-30-aout-2020 Bertrand Badie : 40:03 [L'interventionnisme militaire français avec l'opération Serval] n'a pas sauvé le Mali de la désagrégation : il a étendu la tache d'huile à l'ensemble des pays du Sahel, c'est à dire que rien n'a été résolu sur le fond.
  20. https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/vers-une-transition-civile-au-mali (24 août 2020) Entretien avec Michel Galy, spécialiste de l'Afrique subsaharienne. 10:35 La Cédéao divisée et sans force d'intervention (c'était l'ECOMOG, à l'époque), n'a pratiquement aucun pouvoir, et je note d'ailleurs que la diplomatie française est sur des positions différentes. Elle a en quelque sorte, entériné le coup d'État, contrairement à la Cédéao. https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2013-3-page-145.htm (3e trimestre 2013) La direction scientifique de Michel Galy – politologue, pilier de la revue Cultures & Conflits et professeur de géopolitique à l’école internationale des relations internationales (ILERI) – est riche de sens. Il fut l’un des premiers, et sans doute un des rares, à remettre en question l’engagement français au Mali à peine celui-ci commencé. Le théoricien de la « guerre nomade » en Afrique de l’Ouest, connu pour ses prises de positions contre l’intervention française en Côte d’Ivoire (notamment en 2004 et surtout en 2011), offre ici l’analyse critique d’une « intervention bien française » (introduction) dans sa globalité géographique, synchronique et diachronique. C’est sans conteste le chapitre de Michel Galy, « Pourquoi la France est-elle intervenue au Mali ? », qui cherche à éclairer le paradoxe suivant : pourquoi François Hollande, qui avait durant ses premiers mois de présidence cherché à affirmer une nouvelle politique africaine, engage-t-il la plus importante opération militaire sur le continent depuis les indépendances ? Michel Galy montre en quoi, par-delà une « Françafrique » qui aurait originellement épargné (au moins en partie) le Mali de Modibo Keïta, Serval répond au moins à deux nouveaux principes : préparation-justification médiatique de l’opération militaire présentée comme inéluctable et mise sous tutelle de l’État malien « par le gouvernement socialiste – s’inscrivant dans la continuité de la politique de Nicolas Sarkozy qui avait apporté la caution française à un modèle de développement en échec, à des élections truquées et à une corruption généralisée – effectuée grâce aux relais complaisants de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’ONU ». Car, au fond, [selon Mohammed-Mahmoud Ould Mohamedou], depuis 2008 et la « doctrine Obama » (nouvelle diplomatie qui succède aux guerres d’Afghanistan et d’Irak par laquelle les États-Unis font évoluer leur stratégie antiterroriste en confiant des zones d’influence à leurs alliés, auxquels est apportée une aide technique), la France, qui est revenue dans le commandement intégré de l’OTAN, garantit son influence dans le giron occidental par la démonstration de sa puissance en Afrique – territoire reconnu comme sa spécialité tactique. Ce changement post-Bush, qui modifie certains canons américains du Global War on Terror, a simultanément permis un repositionnement de la force militaire française, signant là un de ses virages politiques essentiels au sein de la sécurité mondiale après la décennie 2000. Ainsi, comme le plaident les auteurs de ce collectif, l’opération éclair voulue par la France ne peut pas répondre à cette crise : celle-ci est plus profonde dans la zone saharo-sahélienne. Ses racines récentes remontent au moins à deux décennies : guerre civile algérienne, question de la fragilisation de l’appareil d’État en Afrique de l’Ouest depuis les années 1990 et crises et interventions militaires au nom de la guerre contre le terrorisme. Si l’Algérie est bel et bien présente, on peut en revanche regretter que la question libyenne, qui apparaît comme fondamentale à bien des égards dans la géopolitique du Sahara, ne soit pas plus abordée.
  21. https://www.techopital.com/activation-du-plan-blanc-dans-les-bouches-du-rhone-et-reouverture-des-unites-covid-19-NS_5108.html (28 août 2020) Le plan blanc a été réactivé [le 14 août] dans les hôpitaux publics des Bouches-du-Rhône entraînant notamment la réouverture d'unités Covid-19 dans les établissements qui n'en avaient pas maintenu. L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) travaille actuellement sur sa capacité en lits Covid. Le 20 août, l'institution prenait en charge 7 patients Covid en réanimation et 22 patients dans l'unité d'hospitalisation qui a été maintenue à l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection. Le centre hospitalier (CH) de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) a redimensionné en juin son unité Covid à 6 lits. "Elle n’a pas été fermée et suffit aujourd’hui à nos besoins", a déclaré le directeur de l'établissement, Jean-Yves Le Quellec. "La réactivation du plan blanc n’entraîn[e] pas pour le moment de modification de cette organisation à court terme." Le CH d'Avignon (situé dans le Vaucluse à la frontière des Bouches-du-Rhône) dispose d'une unité Covid pouvant accueillir jusqu'à 17 patients. La capacité de cette unité qui n'a jamais fermé est "adaptée régulièrement aux besoins" en fonction du flux d'admission, a indiqué la direction. Elle accueille actuellement "quelques patients". Outre la réflexion sur les unités Covid, Anthony Valdez explique qu'il a été demandé aux hôpitaux dans le cadre du plan blanc de: "réactiver les cellules de crise" ainsi que les missions du "directeur médical de crise" dans les établissements. Surveiller "l'activité des urgences", sachant que les appels sur les plateformes du Samu-Centre 15 "sont actuellement très nombreux, sans que cela soit spécialement lié au Covid". "Mettre en alerte les laboratoires", dans le contexte d'un "volume de dépistage déjà très élevé avec une moyenne cette dernière semaine de 12.000 tests par jour en Paca". "Je pense que l'on pourra encore monter de quelques milliers." Avoir un stock de sécurité en propofol et midazolam de "3 voire 4 semaines pour résister à éventuelle 2e vague", et ce même s'il n'y a "plus de tensions" sur ces hypnotiques. Les établissements doivent également "soutenir" les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en renforçant si besoin "les effectifs des équipes mobiles de gériatrie et les équipes opérationnelles d'hygiène", précise-t-il. Les mesures du plan blanc ne doivent toutefois pas conduire à des déprogrammations d'activités dans les établissements sanitaires. Les unités Covid maintenues ou nouvellement rouvertes devront coexister avec "l'activité normale". "Tout le monde va devoir prendre en charge des patients Covid sans déprogrammer, c'est notre leitmotiv", insiste Anthony Valdez. C'est "l'enjeu de cette deuxième vague qui approche", poursuit-il. "On a vu à quel point la reprise d'activité a été compliquée" après la déprogrammation de la première vague. https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/coronavirus-plan-blanc-active-hopitaux-alpes-maritimes-du-var-1866934.html (28 août 2020) Les Alpes-Maritimes et le Var sont désormais considérés comme des "zones de circulation active" du coronavirus. Par conséquent, les hôpitaux de ces deux départements activent le plan blanc à la demande de l'Agence Régionale de Santé (ARS).
  22. source : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/29/des-milliers-de-manifestants-anticorona-de-nouveau-reunis-au-c-ur-de-berlin_6050315_3210.html
  23. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/08/25/en-thailande-le-gouvernement-coupe-l-acces-a-un-important-groupe-facebook-prodemocratie_6049883_4408996.html Facebook va « contester » en justice un ordre du gouvernement thaïlandais qui l’a « obligé » à fermer l’accès à un groupe très populaire consacré au mouvement prodémocratie en cours dans le royaume. Le groupe privé en question, Royalist Marketplace, créé au mois d’avril, compte plus d’un million de membres. Il est toujours accessible depuis la France, d’après les constatations du Monde, mais il ne l’est plus depuis le territoire thaïlandais. Facebook a été « obligé » de prendre cette décision de filtrage, sur injonction du gouvernement thaïlandais, a expliqué un porte-parole de Facebook à l’Agence France-Presse (AFP). Le réseau social, qui juge cette demande abusive, considère que les demandes comme celles-ci « contreviennent au droit international. Pavin Chachavalpongpun, l’administrateur du groupe, qui est un [militant] thaïlandais en exil au Japon, a, cependant, dénoncé l’attitude de Facebook. Interrogé par l’AFP, il explique que la fermeture du groupe montre que Facebook travaille à « promouvoir l’autoritarisme » en Thaïlande et « approuve la tactique du gouvernement en matière de censure de l’information ». Ceci, alors que le groupe Facebook avait permis, selon lui, de « véritables discussions » sur la monarchie, son rôle et les pistes de réformes.
  24. http://www.asahi.com/ajw/articles/13629071 (17 août 2020) John Mearsheimer La véritable guerre froide a commencé avant le coronavirus, et le coronavirus n'a pas beaucoup d'importance. Et l'idéologie n'a pas beaucoup d'importance. Ce qui compte, c'est l'équilibre des pouvoirs. Et le fait est que la Chine est devenue si puissante au cours des 20 dernières années. Il y a de fortes chances que la Chine devienne un hégémon régional en Asie. Et les États-Unis ne tolèrent pas les compétiteurs de même rang. L'idée que la Chine puisse devenir un hégémon régional est inacceptable pour les États-Unis. C'est donc ce conflit d'intérêts qui est généré par ce changement fondamental qui se produit dans l'équilibre des pouvoirs. C'est ce qui stimule la compétition. Et je voudrais noter que vous entendrez beaucoup parler du fait que les États-Unis sont une démocratie libérale et que la Chine est un État communiste. Et, par conséquent, il s'agit d'un choc idéologique. Mais surtout, c'est l'admission de la Chine à l'OMC en 2001, qui a réellement permis à l'économie chinoise de s'accélérer, au point que l'on peut situer une date à laquelle les États-Unis ont reconnu que l'essor de la Chine posait problème et qu'il fallait l'endiguer. Q : Certains analystes aux États-Unis et au Japon ont fait valoir que puisque les liens économiques et les relations politiques bilatéraux entre les États-Unis et la Chine se sont développés pendant 14 ans dans le cadre de la politique dite d'engagement, il n'est pas possible pour l'un ou l'autre pays de déclencher une guerre ouverte. Êtes-vous d'accord ? R : Eh bien, de nombreux experts ont dit la même chose avant la Première Guerre mondiale. Ils ont dit qu'il y avait une énorme interdépendance économique en Europe. Et que personne n'oserait déclencher une guerre parce que vous finiriez par tuer la poule aux œufs d'or. Mais néanmoins, nous avons eu la première guerre mondiale. Et ce que cela nous enseigne, c'est que vous pouvez avoir une coopération économique, et en même temps, vous avez une concurrence en matière de sécurité. Comme vous le savez, les États-Unis ont leurs canons braqués sur Huawei. Les États-Unis voudraient détruire Huawei. Les États-Unis voudraient contrôler la 5G. Les États-Unis voudraient rester à la pointe de toutes les technologies modernes sophistiquées de l'époque et ils considèrent les Chinois comme une menace à cet égard. Et cela vous dit que non seulement vous obtenez une compétition militaire, mais aussi une concurrence économique. Pendant la guerre froide, la compétition entre les États-Unis et l'Union soviétique était centrée sur l'Europe centrale. Nous parlions du front central, où vous aviez le Pacte de Varsovie d'un côté, et l'OTAN de l'autre. Et quand nous parlions de la guerre américano-soviétique, cela impliquait le front central. Or, le front central était peuplé de deux armées géantes, armées jusqu'aux dents avec des armes nucléaires. Cela signifie que si nous avions la troisième guerre mondiale en Europe centrale, deux énormes armées s'affronteraient, avec des milliers d'armes nucléaires. Il n'est pas surprenant que lorsque nous avons mené des jeux de guerre pendant la guerre froide, il était très difficile, voire impossible, de déclencher une guerre en Europe centrale, parce que personne sain d'esprit n'aurait déclenché une guerre étant donné la possibilité d'un Armageddon nucléaire. Maintenant, contrastez avec la situation en Asie de l'Est, qui est le point d'ignition central entre les États-Unis et la Chine, les trois endroits où vous pourriez éventuellement avoir une guerre impliquent la mer de Chine méridionale, Taiwan et la mer de Chine orientale. Ces zones ne sont pas l'équivalent du front central. Et il est possible d'imaginer qu'une guerre conventionnelle limitée éclate dans l'une de ces trois zones. C'est beaucoup plus facile à imaginer qu'une guerre sur le front central pendant la guerre froide. Maintenant, si la Chine perd, ou si les États-Unis perdent cet engagement militaire, la tentation sera grande d'utiliser des armes nucléaires, car les États-Unis se sont engagés à utiliser des armes nucléaires pour défendre le Japon si ce dernier perd une guerre conventionnelle. Et l'on pourrait dire qu'il est inimaginable que les États-Unis ou la Chine utilisent des armes nucléaires. Mais je ne pense pas que ce soit vrai, car vous utiliseriez ces armes nucléaires en mer. Vous ne frapperiez pas le continent chinois selon toute probabilité. Et, par conséquent, il est possible de penser en termes de "guerre nucléaire limitée", avec une utilisation nucléaire limitée. Je crains donc beaucoup que non seulement nous ayons une guerre entre les États-Unis et la Chine, mais aussi qu'il y ait une possibilité sérieuse que des armes nucléaires soient utilisées. Et je pense que d'une manière très importante, il était beaucoup moins probable que cela se produise pendant la guerre froide. Q : De hauts fonctionnaires chinois ont un jour suggéré aux États-Unis que les deux superpuissances se partagent le Pacifique et que chacune d'entre elles dispose d'une sphère d'influence. Pensez-vous que les États-Unis accepteraient un jour une telle idée ? R : Non, les États-Unis n'accepteront pas de partager le pouvoir. Partager le pouvoir comme vous l'avez décrit, signifie permettre à la Chine de devenir un hégémon régional en Asie, et les Etats-Unis ne le toléreront pas. Les États-Unis feront tout leur possible pour empêcher la Chine de devenir un compétiteur de même rang. Vous voulez vous souvenir que les États-Unis au 20e siècle ont mis quatre concurrents potentiels à la casse : L'Allemagne impériale, le Japon impérial, l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Si la Chine devient un hégémon régional en Asie, elle n'aura plus à s'inquiéter des menaces en Asie et sera libre d'entrer dans l'hémisphère occidentale et de former des alliances militaires avec des pays comme Cuba et le Venezuela. C'est pourquoi les États-Unis se donnent beaucoup de mal pour empêcher la Chine de dominer l'Asie. Je crois que les États-Unis se battront pour défendre Taïwan si la Chine envahit ce pays. À mon avis, il est impensable que les États-Unis restent les bras croisés et permettent à la Chine de conquérir Taïwan. Si nous ne défendons pas Taïwan, cela aurait des conséquences dévastatrices sur nos relations avec le Japon, la Corée du Sud et nos autres alliés en Asie de l'Est. Je dirais cependant, et c'est la raison pour laquelle les rédacteurs de The National Interest avaient utilisé le titre "Goodbye Taiwan", que vous pouvez imaginer une situation possible dans 30 ou 40 ans où la Chine serait devenue si puissante que les États-Unis ne pourraient tout simplement pas défendre Taïwan en raison de sa situation géographique. Je ne pense pas que les porte-avions seront très utiles. Je pense que nous arrivons rapidement au point où les porte-avions sont des cibles faciles. Je pense que nous allons devoir recourir à d'autres types de forces militaires. Des avions tactiques venant de terrains d'aviation terrestres, des missiles balistiques, des sous-marins, etc. Q : Comment évaluez-vous la politique de l'administration Trump à l'égard de la Chine ? R : Je pense que Trump a sagement compris qu'il est important pour les Etats-Unis de contenir la Chine, non seulement militairement, mais aussi économiquement. Q : Mais l'administration n'a pas réussi à obtenir un résultat. R : Je pense que le problème de l'administration Trump est qu'elle a fait un mauvais travail en traitant avec des alliés comme le Japon et la Corée du Sud, les Philippines, l'Australie et le Vietnam, etc. Ce dont nous avons besoin ici, c'est du leadership américain pour mettre en place une structure d'alliance cohésive qui puisse contenir la Chine. Et l'administration Trump a traité les alliés de l'Amérique avec mépris. Mais je dirais que je crois que les démocrates seront aussi engagés dans l'endiguement que Trump l'a été. Je ne pense pas que la politique d'endiguement des États-Unis sera moins stricte si les démocrates battent Trump en novembre. Je suis allé en Chine pendant 17 jours en octobre 2019. Et j'ai parlé à toutes sortes de responsables chinois de la politique étrangère. Presque tous ceux à qui j'ai parlé pensent que peu importe que Trump gagne ou perde en 2020 pour les relations américano-chinoises. Les Chinois croient que les Américains ont leur arme en joue sur la Chine, et rien ne va changer cela. Je pense qu'ils ont raison. Je pense que ce qui doit être fait [à propos des Senkaku], c'est que les États-Unis doivent faire savoir très clairement qu'ils aideront le Japon à défendre les îles Senkaku, et les États-Unis et le Japon doivent développer les capacités militaires pour défendre les îles Senkaku. Et ils doivent travailler ensemble pour créer une formidable force de dissuasion qui empêchera les Chinois d'envahir ces petites îles.
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