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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Mon message comportait des lignes de commentaires de ma part. Une phrase en haut du message et une phrase en bas, toutes deux de couleur noir, avec une indentation permettant de les distinguer de la partie traduite et citée du Spiegel. Ces phrases ont disparu mystérieusement. Je ne m'explique pas cette disparition soudaine d'une partie de mon message. S'il s'agit d'une censure par les modérateurs, je n'en ai pas reçu notification. Ces deux phrases constituaient une réflexion sur la dictature et la démocratie, et l'ironie de la situation, et la montée en puissance de la Chine.
  2. Cela rejoint cet extrait d'un livre sur Rapa (l'île la plus australe de l'archipel des Australes, au Sud de Tahiti, donc) : Mais Tahiti (contrairement peut-être à Rapa) est beaucoup trop enchevêtrée avec la métropole, et avec la mondialisation en général, avec une dépendance au tourisme (comme on peut parler de "dépendance" pour une drogue). Tahiti ne saurait plus vivre en autarcie, de la seule pêche, agriculture et artisanat.
  3. https://www.spiegel.de/international/world/a-berliner-in-beijing-what-life-looks-like-in-an-almost-covid-free-country-a-28cc9e94-e9d3-490d-ae56-3011976da738 (20 octobre 2020) Mon privilège est que je vis dans un pays où la pandémie - dans un avenir prévisible - est plus ou moins terminée. Je vis en Chine. Même si l'Europe est aux prises avec une deuxième vague et que les gouvernements durcissent les règles pour les citoyens en raison du virus, la vie normale a largement repris en Chine. Il y a toujours des restrictions, bien sûr, notamment en ce qui concerne notre isolement du monde extérieur. Mais à l'intérieur du pays, les mesures sont maintenant tellement intégrées dans la vie quotidienne que je ne les remarque presque plus. L'isolement pendant le confinement de Pékin m'avait durement touché, et l'idée de refaire la même chose à Berlin ne me plaisait pas. Par rapport à la Chine, cependant, les mesures allemandes COVID-19 m'ont donné l'impression d'être de la rigolade [littéralement : de me promener dans le parc]. Quand on me demande ce qui a fait la différence, je réponds : les glaciers et les fleuristes étaient ouverts. Bien sûr, ce n'est qu'une métaphore pour refléter mon sentiment que les dirigeants allemands étaient beaucoup plus attentifs aux besoins humains que les dirigeants chinois. L'Allemagne a adopté une approche humaine, voire démocratique. Malgré toutes les restrictions, la vie sociale ne s'est jamais complètement arrêtée en Allemagne. Je pouvais simplement me promener dans le Landwehrkanal de Berlin pour y rencontrer des amis, qui avaient soudain beaucoup de temps libre. Compte tenu de ma socialisation au COVID-19 chinois, j'ai été surpris que de nombreuses personnes en Allemagne trouvent même que les mesures recommandées évidentes, comme le port d'un masque, sont une imposition - et qu'elles semblent prendre le risque d'infection à la légère. Néanmoins, j'étais heureux d'être emporté par l'atmosphère plus insouciante. L'application Coronavirus [chinoise] détermine la manière dont vous pouvez vous déplacer dans les espaces publics. Contrairement à la version allemande, elle n'est ni anonyme, ni bénévole. Si le statut est vert, tout va bien. Mais s'il est rouge, vous êtes tenu de passer directement en quarantaine. Avant de prendre place dans un restaurant ou dans un cinéma, vous devez vous scanner avec un code QR. Les musées et autres lieux d'intérêt sont soumis à des limites de fréquentation et vous devez vous inscrire à l'avance. Une amie chinoise qui avait rendu visite à ses parents à Qingdao pendant cette mini-urgence a été retrouvée par le gouvernement de Pékin après son retour. Ils l'ont retrouvée parce qu'elle avait dû montrer sa carte d'identité lors de l'achat de son billet de train pour Qingdao, comme c'est normalement le cas en Chine. Son comité de quartier ne l'a pas laissée quitter son appartement jusqu'à ce que son test COVID-19 revienne avec un résultat négatif. La pandémie a donné à l'État chinois un tremplin pour mener une surveillance complète, une pensée qui est tout sauf agréable. Néanmoins, je profite du fait que les Chinois ont réussi à maîtriser le virus. Nous pouvons désormais voyager à l'intérieur du pays, en grande partie sans entrave, ce qui a permis aux Chinois de faire 637 millions de voyages en tant que touristes pendant les vacances d'automne. Les garderies et les écoles sont ouvertes. Quand les gens veulent faire la fête, ils ne se cachent pas dans les sous-sols, ils vont dans un club. Ici, dans la lointaine Chine, je peux voir comment des auteurs de livres de cuisine et des pop stars allemandes en colère affirment qu'une prétendue dictature des coronavirus est imposée au pays. Mais si cela existe, c'est plus probablement dans le pays où je vis. Et pourtant, le manque de liberté que COVID-19 nous a donné en Chine nous permet aussi plus de liberté. C'est un paradoxe auquel il faut s'habituer.
  4. Polynésie française : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3651609#consulter (août 2017) En moyenne, entre 2012 et 2017, 4 100 naissances et 1 500 décès ont eu lieu chaque année, soit un accroissement naturel moyen de 2 600 personnes par an. Cet indicateur baisse depuis 40 ans (figure 2), en lien avec la diminution continue de la fécondité. L’indice conjoncturel de fécondité est en effet passé de 4,2 enfants par femme en 1977 à 2,1 en 2012 puis à 1,8 en 2017. La population de Polynésie française reste plutôt jeune : 31 % a moins de 20 ans et 8 % a 65 ans ou plus (respectivement 24 % et 19 % en France ; figure 3). Pour autant, la durée de la vie s’allonge, la natalité baisse, et donc le vieillissement de la population s’accélère en Polynésie française. En 1988, les jeunes de moins de 20 ans représentaient encore près de la moitié de la population. L’âge médian était alors de 21 ans contre 32 ans aujourd’hui (40 ans en France). L’espérance de vie continue d’augmenter et atteint 77 ans (76 ans en 2012). Elle est de 79 ans pour les femmes et de 75 ans pour les hommes. Il y a davantage de personnes qui quittent la Polynésie que de personnes qui y arrivent. Le solde migratoire est déficitaire : – 1 100 personnes par an entre 2012 et 2017, soit un peu moins qu’entre 2007 et 2012 (– 1 500 personnes par an ). Entre 2012 et 2017, 17 500 personnes ont quitté la Polynésie, soit 6 % de la population. Parmi elles, 4 500 avaient entre 18 et 25 ans (900 jeunes sont concernés en moyenne par an). Ce nombre des départs est stable depuis 2002. Ainsi, tous les ans, un jeune adulte sur dix âgé de 18 à 25 ans quitte le territoire. En Polynésie française, les activités tertiaires (commerce, services marchands et non marchands) n’ont cessé de progresser et emploient 77 % des actifs occupés en 2017. Aux Îles Sous-le-Vent, un quart des emplois est dans l’hôtellerie et la restauration ; à Bora-Bora, la moitié des emplois relève de ces secteurs. Cette proportion est de 6 % à Tahiti et 22 % à Moorea. Le secteur primaire (perliculture, agriculture, aquaculture, pêche) reste une activité importante : il emploie 7 500 personnes. Aux Tuamotu-Gambier, une personne sur deux travaille dans la pêche, la perliculture ou dans l’exploitation des cocoteraies (coprah). Aux Australes, 20 % des emplois proviennent de l’agriculture et de l’élevage (hors coprah, perle et pêche). Le poids de l’industrie demeure faible (7 % de l’emploi total) : la moitié des 6 800 emplois de ce secteur se concentre dans les industries alimentaires et de boissons, la distribution d’énergie et la production de produits métalliques. Enfin, 1 200 personnes travaillent dans l’artisanat (travail du bois, meubles, textile, habillement, bijoux, etc.).
  5. https://en.wikipedia.org/wiki/Indo-Pacific Le terme est particulièrement utile en biologie marine, en ichtyologie et dans des domaines similaires, car de nombreux habitats marins sont continuellement reliés de Madagascar au Japon et à l'Océanie, et un certain nombre d'espèces sont présentes dans cette zone, mais ne se trouvent pas dans l'océan Atlantique. Depuis 2011, le terme "Indo-Pacifique" est de plus en plus utilisé dans le discours géopolitique. Le géopoliticien allemand Karl Haushofer l'a utilisé pour la première fois dans les années 1920 dans son travail académique appelé "Indopazifischen Raum". Depuis lors, de nombreux analystes ont cherché par intermittence à décrire le lien "géoéconomique" entre les océans Indien et Pacifique. Cependant, dans le contexte contemporain, au début des années 2000, les analystes ont commencé à observer le lien "sécuritaire" entre les deux océans. Dans ce contexte, le terme a été utilisé pour la première fois dans un article de Gurpreet Khurana, publié dans le numéro de janvier 2007 de la revue Strategic Analysis (Routledge/IDSA) intitulé " Sécurité des voies maritimes " : Perspectives de coopération entre l'Inde et le Japon". Dans l'article, le terme "Indo-Pacifique" fait référence à l'espace maritime qui s'étend des littoraux de l'Afrique de l'Est et de l'Asie de l'Ouest, à travers l'océan Indien et l'océan Pacifique occidental, jusqu'aux littoraux de l'Asie de l'Est. L'esprit du terme a été repris par le Premier ministre japonais Shinzō Abe, comme le reflète son discours au Parlement indien en août 2007 qui parlait du "Confluent des océans Indien et Pacifique" comme du "couplage dynamique en tant que mers de liberté et de prospérité" dans "l'Asie élargie". À partir de 2010, le terme "Indo-Pacifique" a pris de l'importance au sein du gouvernement indien et a depuis été souvent utilisé par les dirigeants politiques indiens. À partir de 2011 environ, le terme a été fréquemment utilisé par les analystes stratégiques et les hauts responsables gouvernementaux/militaires en Australie, au Japon et aux États-Unis pour désigner cette région. Toutefois, une formulation officielle documentée de ce terme est apparue pour la première fois dans le Livre blanc sur la défense de l'Australie en 2013. Il est également "lié de manière symbiotique" au dialogue quadrilatéral sur la sécurité - un groupement informel de démocraties de la région partageant les mêmes idées, comprenant l'Australie, le Japon, l'Inde et les États-Unis. En 2019, le Département d'État américain a publié un document officialisant le concept d'un Indo-Pacifique "libre et ouvert", qui doit être maintenu entre les membres du " Quadrilatère ", un partenariat de quatre démocraties de l'Indo-Pacifique dirigé par les États-Unis, de concert avec l'Australie, l'Inde et le Japon. L'Indo-Pacifique a également occupé une place importante dans les documents stratégiques américains de haut niveau tels que la Stratégie de sécurité nationale de 2017, la Révision de la posture nucléaire de 2018 et la Stratégie de défense nationale de 2018.
  6. https://www.europe1.fr/sante/information-europe-1-pour-jerome-salomon-le-reconfinement-nest-pas-assez-strict-4003686 (6 novembre 2020) Dans une note confidentielle que s'est procurée Europe 1, le Directeur général de la Santé Jérôme Salomon dresse un constat alarmant quant à l'efficacité du reconfinement. Selon lui, il n'est pas à la hauteur de la situation. Jérôme Salomon prédit par conséquent que l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé". Selon lui, le reconfinement ne serait pas assez efficace à cause des établissements scolaires laissés ouverts, ainsi que les services publics et le maintien des visites dans les Ehpad. Soit les principales différences avec le confinement de ce printemps. Avec les mesures actuellement en place, Jérôme Salomon prévient : "Il ne semble pas possible d’obtenir un taux de reproduction du virus à 0,7, comme en avril, mais plutôt à 0,9." Concrètement, l’inflexion de la courbe du virus en France sera plus lente avec "un plateau haut et prolongé".
  7. https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/societe/covid-19-edouard-fritch-pointe-les-regroupements-festifs-autour-de-lalcool/ (5 novembre 2020) Des rassemblements festifs qui se font souvent autour de verres d’alcool selon le tavana de la commune et président du Pays : « Les regroupements festifs continuent à se faire autour de la caisse de bière, autour du pinard, tout ce que vous voulez. Donc il y a une vraie inquiétude effectivement, de la part des maires, pour la sécurité de façon générale. » Une inquiétude accentuée par des violences envers les forces de l’ordre. Pour rappel, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, dans le quartier Fautaua de Pirae, les policiers Nationaux ont fait face à des violences urbaines et à des jets de projectiles. Côté chiffres, le nombre de cas ne semble pas baisser depuis la mise en place du couvre feu le 24 octobre dernier : « D’ici la fin de la semaine on va atteindre 10 000. En fin de compte, la cadence des personnes qui contractent la covid n’a pas baissé ! Nous tournons à environ 300, 350 cas par jour. » Si un reconfinement ne semble pour l’instant pas d’actualité, de nouvelles restrictions pourraient intervenir, notamment concernant la vente d’alcool. Rien d’acté pour l’instant.
  8. Si je veux aller en vacances à Tahiti (je vous rassure tout de suite, pure hypothèse), je coche quoi sur mon attestation dérogatoire ? "achat de première nécessité" ? "mission d'intérêt général", ou bien serait-ce "déplacement bref dans un rayon maximal d'1 km" ? https://www.air-journal.fr/2020-11-05-confinement-tahiti-reste-ouverte-aux-touristes-de-lhexagone-5223700.html (5 novembre 2020) Les compagnies aériennes Air Tahiti Nui, Air France et French bee se sont vu confirmer que les vols entre la métropole et Papeete restent ouverts à tous y compris aux touristes, malgré l’imposition en France d’un nouveau confinement lié à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 1er décembre au plus tôt. https://www.tahiti-infos.com/L-armee-prepare-l-envoi-de-8-a-10-postes-de-reanimation-Covid_a195740.html (3 novembre 2020) Ce dispositif est susceptible de monter en puissance en fonction des besoins exprimés par l’hôpital, mais dès que la jauge de 30 postes occupés en réanimation Covid sera atteinte à l’hôpital de Taaone, le service de santé des armées s’engage à dépêcher sous 72 heures "8 à 10 lits" supplémentaires et le personnel soignant nécessaire pour épauler le service de soins intensifs du centre hospitalier. 72 heures : le temps pour l’armée d’acheminer en Polynésie ce "module" de secours.
  9. Il faudrait savoir pourquoi le haut-commissaire a "refusé" le confinement. Est-ce que cela produirait des troubles politiques, qui deviendraient incontrôlables étant donné les moyens de police disponibles ? Ou qui produirait un ressentiment durable, obérant la stabilité politique à long terme ?
  10. https://www.theguardian.com/world/2020/nov/05/bolivias-exiled-former-president-evo-morales-return Evo Morales s'offre un retour triomphal en Bolivie à partir de lundi, à la tête d'un convoi de... 800 véhicules. Luis Arce sera quant à lui investi président dimanche, avec des invités tels que le président argentin Alberto Fernández, et Nicolás Maduro : les relations diplomatiques rompues par Jeanine Anez avec le Vénézuéla semblent donc se réchauffer. https://www.liberation.fr/planete/2020/10/30/la-bolivie-avec-et-sans-evo-morales_1803645 [Evo Morales] a assuré qu’il renouerait avec son ancienne activité de syndicaliste dans sa ville de Cochabamba, et qu’il se lancerait dans la pisciculture. Il reste aussi président du MAS, poste qu’il occupe depuis qu’il a fondé le mouvement en 1997.
  11. http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actualites/Communiques-de-presse/2020/Mission-de-rapatriement-par-l-A400M-ATLAS-entre-la-Polynesie-francaise-et-Rapa-Nui (5 octobre 2020) L’Etat va mobiliser l’avion militaire A400M ATLAS, actuellement déployé au sein des Forces armées en Polynésie française, afin de rapatrier une quinzaine de résidents de Polynésie française bloqués à Rapa Nui depuis le début de la crise du COVID 19. Pour répondre à une sollicitation des autorités chiliennes et en étroite coordination avec l’ambassade de France à Santiago, une vingtaine de ressortissants de l’île de Pâques également bloqués sur le fenua seront rapatriés chez eux. Cette opération devrait se dérouler le jeudi 8 octobre, pour un temps de vol aller de 6H. Pour rappel, l’A400M ATLAS est en mission en Polynésie française pour une durée de 15 jours. Il a déjà été mobilisé pour une double évacuation sanitaire en Polynésie française. https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/rapatriement-par-un-a400m-atlas-de-residents-polynesiens-bloques-sur-l-ile-de-paques (21 octobre 2020) Lors du vol aller vers Rapa Nui (île de Pâques), vingt personnes, dont un bébé de six jours, bloquées en Polynésie française depuis la fermeture des liaisons aériennes entre la Polynésie et Rapa Nui, ont pu décoller de Tahiti pour rejoindre l’île de Pâques. L’avion avait été médicalisé pour assurer le voyage du nourrisson. Lors du vol retour, sept Français de Polynésie, bloqués depuis plusieurs mois à Rapa Nui, ont pu faire le chemin inverse afin de rentrer à Tahiti. Ces personnes ont été accueillies par les autorités locales sur le groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a. Cette mission a pu être réalisée grâce à l’augmentation significative des capacités permise par la présence ponctuelle d’un A400M Atlas en Polynésie française. La réussite de l’opération a aussi été le fruit d’une coopération étroite entre le Haut-Commissariat de la République en Polynésie française, les FAPf, et les services de l’État, en lien avec les autorités diplomatiques françaises et chiliennes.
  12. Tahiti : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-polynesie-l-hopital-de-tahiti-est-sous-tension-7035876 (31 octobre 2020) La Polynésie française fait face à une multiplication du nombre de cas, faisant de l’archipel d’outre-mer l’un des territoires où le Covid-19 circule le plus activement. Le taux d’incidence du virus s’élève à 500 cas pour 100 000 habitants, le double de la moyenne nationale. La Polynésie compte vingt-neuf morts du Covid-19. Ce chiffre semble faible, mais il est inquiétant comparé aux vingt-cinq décès du pays voisin, la Nouvelle-Zélande. Nous sommes 272 000 habitants, ils sont cinq millions. Nous avons un seul hôpital pour la réanimation, à Tahiti, avec quarante-cinq lits. Vingt-quatre patients y sont déjà pris en charge. Et notre population est fragilisée par des facteurs de comorbidité importants, comme le diabète et l’hypertension. Il s’agirait d’activer le plan « Franz », un accord de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie qui existe depuis 1992. Il permet une entraide sanitaire, de sécurité civile, lors de catastrophes. Ce fut le cas pour l’épidémie de rougeole aux îles Samoa, l’an dernier. Nous avons envoyé des médecins polynésiens. Là, ce serait de faire venir des professionnels de la région pour soulager nos équipes de soignants. Car vu la situation en métropole, il n’y aura pas de renfort possible. Autant lors de la première vague, la bulle sanitaire du confinement nous avait protégés, autant depuis la réouverture des frontières aux touristes et la vague de mobilité du renouvellement des fonctionnaires, nous sommes devenus vulnérables. https://actu.fr/societe/coronavirus/coronavirus-l-epidemie-se-renforce-dans-les-iles_37295443.html (5 novembre 2020) [Le taux d'incidence] est en effet passé de 682 cas à 984 cas, en sept jours, pour l’ensemble du territoire, et a tout simplement doublé en dehors des îles du Vent, où il passe de 74 cas à 150 actuellement.
  13. C'est un bon sujet pour les romanciers et la fiction en général. En mode brexit ça donnait ça :
  14. À la charnière entre recherche sociologique et militantisme : la dénonciation des maux dont sont victimes les catégories étudiées : https://www.thesociologicalreview.com/why-is-our-culture-preoccupied-with-how-bipoc-children-eat/ (2 octobre 2020) Pourquoi notre culture est-elle préoccupée par la façon de manger des enfants Bipoc ? [Bipoc = Black, Indigenous and People Of Color] Lors d'un récent échange à la bibliothèque publique de San Francisco, j'ai eu l'occasion de répondre à une question étonnante sur les "déserts alimentaires", la justice alimentaire et la préoccupation culturelle concernant le poids et les habitudes alimentaires des enfants BIPOC. La personne qui a posé la question travaillait avec les enfants des Premières nations et était aussi soucieuse d'améliorer leur accès à des aliments nutritifs que de les protéger contre les discours qui font honte à la graisse. La dernière décennie de ma vie a été consacrée à la compréhension de la fatphobie, une forme omniprésente de bigoterie qui positionne les personnes obèses (y compris les enfants) comme physiquement, moralement et intellectuellement inférieures. Je m'efforce de mettre fin à la discrimination fondée sur le poids, ce qui signifie que je passe beaucoup de temps à faire des recherches sur notre préoccupation culturelle qui consiste à manipuler la nourriture pour devenir toujours plus mince (ce qui est assimilé à tort à "toujours plus sain" aux États-Unis). J'ai remarqué qu'en matière de santé publique, cette préoccupation pour l'alimentation et le poids s'intensifie dans les communautés BIPOC, qui se retrouvent dans l'arène troublante de la surveillance. Dans un monde idéal, cette question ne m'aurait pas été posée. Elle aurait été posée à un diététicien, un nutritionniste ou un médecin. Malheureusement, les praticiens de ces domaines défendent massivement des idéologies néfastes, notamment le santéisme (j'en parlerai plus longuement dans un instant) et la fatphobie. https://www.thesociologicalreview.com/a-desert-is-full-of-life-food-fugitivity-and-futurity-in-the-flatlands-of-los-angeles/ (9 octobre 2020) Déclaré par l'explorateur en architecture Reynam Banham (1971) comme "les seules parties de Los Angeles suffisamment plates et ennuyeuses pour être comparées aux villes du Middle West" (p. 173), le centre-sud de Los Angeles a été frappé par le même dégoût raciste que celui dont souffrent de nombreuses communautés de couleur à faibles revenus. Une recherche rapide en ligne sur les "meilleurs" restaurants de Los Angeles (même si elle porte sur la cuisine dite ethnique) ne permet que rarement de trouver des établissements alimentaires dans le centre-sud de la ville. Au lieu de cela, il est perpétuellement passé sous silence comme un désert alimentaire, un endroit qui manque de tout ce qui est bon : de la bonne nourriture, de bonnes habitudes alimentaires, des gens bien. En m'appuyant sur la sociologie des paysages alimentaires (MacKendrick, 2014) et des géographies raciales (Hunter & Robinson, 2018 ; Lipsitz, 2011), je présente les résultats de mes recherches qui comprennent la nourriture comme une technologie fugitive, comme des outils créatifs pour les pratiques quotidiennes de fuite et de refus (Campt, 2014), essentielles à la promotion des futurs Black et Latinx dans des communautés comme South Central. Autrement dit, la nourriture est conceptualisée comme un mécanisme primaire par lequel ces communautés parviennent non seulement à la survie, mais aussi à la survivance (Vizenor, 2009) face à une désertion structurelle.
  15. Faire des ronds dans l'Océan Indien, c'est quand même très timide par rapport à ce qui se murmurait : https://www.welt.de/debatte/kommentare/article195075355/Taiwan-Strasse-Das-waere-das-Ende-der-deutschen-Zurueckhaltung.html (11 juin 2019) À Berlin, ils envisagent d'envoyer un navire de guerre dans le détroit entre Taïwan et la Chine. Pour le gouvernement, ce serait une révision extraordinaire de sa position sur la prévention des conflits. Notre auteur invité est sceptique quant à cette éventualité. L'Allemagne envisage de rompre avec la pratique de la non-confrontation militaire qui dure depuis des décennies. De hauts fonctionnaires à Berlin envisagent d'envoyer un navire de guerre dans le détroit de 180 kilomètres de large entre Taïwan et la Chine continentale. Ce faisant, l'Allemagne se joindrait aux États-Unis et à la France pour contester les prétentions de Pékin sur ce que l'Occident considère comme une voie navigable internationale. Si le gouvernement de la chancelière Angela Merkel fait effectivement des progrès dans ce domaine, ce serait une révision extraordinaire de son attitude précédente d'évitement des conflits. L'Allemagne soutiendrait ouvertement ses alliés dans une stratégie qui doit être considérée comme provocatrice par les apologistes de la passivité militaire du pays. Parmi les exemples plus récents de la retenue de l'Allemagne, citons le retrait de la marine de la zone de combat lors de l'intervention occidentale en Libye en 2011, les réserves concernant le déploiement de troupes en Afghanistan et la décision de ne pas participer directement aux attaques contre les troupes de l'État islamique en Syrie - ce qui contraste fortement avec les voisins de l'OTAN que sont la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la France. Un fonctionnaire allemand m'a informé le mois dernier du plan pour le détroit de Taïwan. La semaine dernière, à ma demande, un deuxième fonctionnaire allemand a confirmé une discussion sur le sujet au sein du ministère de la défense. Toutefois, une décision ne serait pas prise avant la fin de l'été au plus tôt. Pékin considère le détroit entre la Chine et Taïwan comme sa zone territoriale. Lorsqu'une frégate française l'a franchie en avril, elle était accompagnée par les militaires chinois et a reçu l'ordre de quitter la zone. Pékin a rapporté qu'il avait fait à Paris de "sévères reproches" pour le passage "illégal" du navire. Plus tard en avril, les États-Unis ont envoyé deux destroyers dans le détroit "pour démontrer l'engagement des États-Unis en faveur d'un Indo-Pacifique libre et ouvert", selon un porte-parole américain. Depuis le début de la présidence de Barack Obama, une des priorités des États-Unis est de contrer la montée en puissance militaire de la Chine. La France, pour sa part, a saisi toutes les occasions pour souligner son rôle de force d'intervention mondiale armée de l'arme nucléaire et d'allié potentiel de l'Amérique. Pourquoi l'Allemagne devrait-elle s'impliquer ? Certains membres du gouvernement de Mme Merkel y voient une double chance, étant donné les relations médiocres de Berlin avec le président américain Donald Trump et les critiques généralisées à l'encontre de l'Allemagne, qui se "cache sous le lit" à plusieurs reprises. Cela ne ferait certainement pas de mal de soutenir les États-Unis alors que Washington a suspendu pendant six mois la menace de droits de douane sur les voitures allemandes. La mission navale serait également l'occasion de rencontrer sur un pied d'égalité la France, qui aime à se présenter comme la seule puissance militaire de l'UE qui fonctionne et qui est devenue l'un des plus sévères critiques de l'Allemagne en raison du rejet par Merkel de la plupart des propositions de réforme du président Emmanuel Macron concernant l'UE. Au cours des deux dernières années, la France a investi 1,3 milliard d'euros dans la modernisation de son porte-avions à propulsion nucléaire "Charles de Gaulle". Les généraux français ont accusé Berlin de maintenir une armée "non combattante". Et Macron lui-même a déclaré que le modèle de croissance allemand basé sur les déséquilibres de la zone euro est terminé. Attention cependant : cet article n'est pas écrit par un Allemand, mais par John Vinocur, ancien rédacteur en chef de l'International Herald Tribune.
  16. http://german.china.org.cn/txt/2020-11/04/content_76876200.htm (4 novembre 2020) Le 2 septembre, le gouvernement allemand a publié des lignes directrices pour la région indo-pacifique, adoptant ainsi le terme "Indo-Pacifique" pour la première fois. Plusieurs facteurs ont conduit l'Allemagne, en tant que pays extérieur à la région, à s'engager dans l'Indo-Pacifique. Tout d'abord, l'Allemagne espère devenir une grande puissance et diriger la politique indo-pacifique de l'UE. Les lignes directrices énumèrent huit intérêts allemands et sept principes de sa politique à l'égard de la région indo-pacifique, allant de l'ouverture des marchés et du libre-échange au multilatéralisme. Deuxièmement, elles montrent que l'Allemagne procède à des ajustements dans sa politique asiatique, en s'éloignant d'une politique asiatique axée sur la Chine pour aller vers une diversification de ses relations avec les pays de la région. Troisièmement, l'Allemagne a été très attentive à ses intérêts dans cette région. Nombre des principaux partenaires commerciaux de l'Allemagne sont basés dans la région indo-pacifique, dont elle tire d'énormes avantages économiques. Quatrièmement, l'engagement des États-Unis a modifié la situation de la sécurité régionale. Afin de sauvegarder ses intérêts économiques, la République fédérale souhaite avoir une présence militaire dans la région. Au lieu d'insister sur sa précédente politique asiatique, l'Allemagne, en revanche, adopte la politique indo-pacifique, controversée et axée sur la sécurité, indiquant ainsi son intention de coopérer avec les États-Unis. Washington a fait pression sur Berlin pour qu'elle s'aligne sur sa ligne dure envers la Chine. La rhétorique de l'Allemagne peut être comprise comme une réaction à la pression américaine. Berlin a également son propre calcul, qui est basé sur l'approfondissement de ses relations avec Tokyo et New Delhi. Il est conforme à l'intérêt de l'Allemagne d'accroître ses investissements en matière de sécurité dans la région. La Chine doit être attentive à l'éventuelle implication de l'Allemagne dans la région indo-pacifique. Selon le Sydney Morning Herald, "une frégate allemande patrouillera dans l'océan Indien". Ce mouvement potentiel serait moins sensible qu'une patrouille dans la mer de Chine méridionale, mais mérite néanmoins l'attention de la Chine. L'importance que l'Allemagne continue d'accorder à la stratégie indo-pacifique comprend un ajustement de sa politique à l'égard de la Chine, reflétant sa conviction que ses relations futures avec la Chine pourraient être caractérisées par une coexistence de coopération et de confrontation. La position de l'Allemagne vis-à-vis de la Chine - un partenaire économique, un concurrent dans le domaine de la technologie et un adversaire en termes de constitution sociale - est fondamentalement conforme à celle de l'UE. L'appel à une réduction de la dépendance à l'égard de la Chine n'a jamais été réduit au silence en Allemagne. Bien que la coopération domine toujours la politique allemande à l'égard de la Chine, la concurrence est en constante augmentation. https://www.heise.de/tp/features/Der-Indopazifik-als-neues-Mare-Nostrum-4685855.html?seite=all (27 mars 2020) Le prochain jalon de la politique de sécurité pour une présence militaire allemande en Asie de l'Est a été le discours d'Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la défense, début novembre 2019, dans lequel elle a appelé l'Allemagne à assumer (encore) plus de "responsabilité" militaire. Toutefois, elle a fait une déclaration très spécifique concernant l'Asie de l'Est : Nos partenaires de la région indo-pacifique - avant tout l'Australie, le Japon et la Corée du Sud, mais aussi l'Inde - se sentent de plus en plus opprimés par la prétention de la Chine au pouvoir. Ils veulent un signe clair de solidarité. Pour le droit international en vigueur, pour les territoires intacts, pour la gratuité de la navigation. Il est temps que l'Allemagne envoie également un tel signal en montrant sa présence dans la région avec nos alliés. Parce que nous avons intérêt à ce que le droit existant soit respecté. Et parce que nous ne pouvons compter sur la solidarité des autres que si nous sommes nous-mêmes solidaires. Annegret Kramp-Karrenbauer
  17. https://www.washingtonexaminer.com/opinion/germanys-crucial-navy-deployment-against-chinese-imperialism (3 novembre 2020) Dans un développement bienvenu qui devrait mériter l'appréciation du président Trump et de Joe Biden, l'Allemagne a annoncé qu'elle déploiera un navire de guerre pour une patrouille dans l'océan Indien aux côtés de la marine australienne. S'inquiétant de la situation à Pékin, la secrétaire d'État allemande à la défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a déclaré au Sydney Morning Herald que la politique étrangère de plus en plus agressive de la Chine avait provoqué une "remise en question de la façon d'aborder Pékin dans toute l'Europe". Le déploiement naval montre que l'Allemagne "doit marquer sa position dans la région". M. Kramp-Karrenbauer a conclu que "ce qui sera crucial, quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle américaine, c'est de savoir si l'Occident peut être plus unifié dans ses relations avec Pékin". Il s'agit d'un changement significatif par rapport à la politique d'apaisement que la chancelière Angela Merkel (faux-héroïne de l'ordre international libéral) a adoptée à l'égard de Pékin. Mais les paroles de Mme Kramp-Karrenbauer ne sont pas isolés. Ils rejoignent sa nouvelle tribune pour Politico, intitulée "L'Europe a encore besoin de l'Amérique". Argumentant en faveur de la poursuite de l'augmentation des dépenses de défense et du soutien allemand au parapluie de dissuasion nucléaire américain (que la Russie tente de saper), Mme Kramp-Karrenbauer travaille clairement à renforcer la crédibilité de l'Allemagne en matière de défense à Washington. C'est une bonne nouvelle. Si Mme Kramp-Karrenbauer a malheureusement abandonné la course au leadership pour succéder à Mme Merkel, elle est une voix influente de la droite allemande.
  18. https://www.politico.com/newsletters/politico-nightly/2020/11/04/trumps-losing-he-also-won-again-490810 "Il rend incroyablement facile d'être pour ou contre lui", a déclaré Sam Solovey, un concurrent de la première saison de "The Apprentice". "Il nous réduit à ces divisions." "Lincoln était adapté à son époque, Washington était adapté à son époque, et Donald Trump, qui ne mérite pas d'être dans la même phrase que ces deux personnes, était adapté à son époque", a déclaré le biographe de Trump, Tim O'Brien. "Et c'est ce que nous devons comprendre. Il est notre reflet". "Nous nous sommes tellement éloignés les uns des autres", a déclaré Miles Taylor, ancien membre de l'administration de Trump (et non plus "Anonyme"). "Je veux dire que Washington D.C. n'est pas brisé - le peuple américain est brisé." Wall Street aime ce résultat (les détails à venir, mais qui s'en soucie) ; le Dow a clôturé en hausse de 367 points aujourd'hui. The Street sait que l'économie va recevoir son stimulus qui ne va pas faire un trou aussi grand dans les finances publiques que ce que Pelosi a en tête. Les impôts n'augmenteront pas, certainement pas autant que ce que l'on craint avec un Washington complètement bleu [démocrate]. Et la secrétaire au Trésor Elizabeth Warren est un cauchemar qui s'estompe, tout comme toute attaque réglementaire contre les gros bonnets américains.
  19. https://www.politico.eu/article/germany-christian-democrats-delay-decision-on-angela-merkel-successor/ (26 octobre 2020) L'élection du président de la CDU (c'est à dire potentiellement du successeur de Merkel) qui devait avoir lieu en avril et avait été repoussée en décembre a encore été repoussée : au 16 janvier 2021. Pour cause de coronavirus.
  20. Japon : http://www.asahi.com/ajw/articles/13888912 (31 octobre 2020) Le ministère de la santé évalue le médicament antigrippal Avigan, qui est censé freiner la croissance des virus, afin de déterminer s'il faut approuver son utilisation pour traiter les patients infectés par le nouveau coronavirus. Il examine actuellement les données sur les effets de l'Avigan fournies par Fujifilm Holdings Corp. qui fabrique et vend le médicament, connu sous le nom générique de favipiravir, au Japon. Fujifilm a déclaré le mois dernier qu'un essai clinique de niveau final impliquant plus de 100 patients COVID-19 au Japon a montré que l'état de santé des personnes traitées avec Avigan s'est amélioré plusieurs jours plus rapidement que dans le groupe de contrôle. La société a également déclaré que l'étude n'avait pas révélé de nouveaux problèmes de sécurité. Les essais cliniques recrutent seulement un nombre limité de patients et sont réalisés dans des conditions limitées. Dans le processus d'approbation d'un médicament, les informations sur les avantages et les risques cliniques soumises par le fabricant du médicament doivent être évaluées rigoureusement. Le ministère de la santé ne doit fixer aucun délai prédéterminé pour le processus, même s'il existe de bonnes raisons d'accélérer l'approbation. Il se trouve que le ministère de la santé a mis en place le mois dernier un comité indépendant chargé de donner des conseils pour améliorer la transparence de l'administration des produits pharmaceutiques et protéger les patients contre les effets secondaires. Parmi les membres de ce conseil figure un représentant des victimes de souffrances liées aux médicaments. En mai, le ministère a rapidement approuvé l'utilisation du remdesivir, développé par une société américaine et précédemment approuvé aux États-Unis, pour les patients COVID-19 dans le cadre d'une désignation accélérée afin de raccourcir la période du processus d'approbation. Mais la sagesse de cette décision est remise en question car l'Organisation mondiale de la santé a annoncé que le médicament n'avait "que peu ou pas d'effet" sur les taux de mortalité des patients hospitalisés, citant les résultats provisoires d'une étude coordonnée par l'organisme.
  21. C'est bien que Politico transforme cela en débat en anglais. Mais pour l'instant je ne vois rien en allemand dans la presse allemande (en recherchant dans google news en allemand). On dirait que la prise de position d'AKK est passée complètement sous le radar de la presse allemande. Le peuple allemand me parait laissé dans l'ignorance des prises de position de sa ministre. Ou est-ce que je n'ai pas assez cherché ? Politico a également publié https://www.politico.eu/article/biden-administration-pitfalls-for-europe-us-election-2020/ le 1er novembre.
  22. Si à la suite de recours la justice décide de faire recompter les bulletins, et que pour une raison ou pour une autre ce recomptage n'est pas terminé le 8 décembre, alors les électeurs désignés par le premier comptage des bulletins seront considérés comme légitimes pour voter le 14 décembre. Voir l'affaire des votes en Floride en 2000 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_présidentielle_américaine_de_2000#Imbroglio_de_Floride Après un premier avertissement à la Cour suprême de Floride sur le dépassement de ses prérogatives et son empiètement sur le domaine législatif, la Cour suprême des États-Unis (dont sept juges sur neuf avaient été nommés par des présidents républicains) estima par 7 voix contre 2 dans son arrêt Bush v. Gore le 12 décembre que le recomptage ordonné par la Cour suprême de Floride était anticonstitutionnel et, par 5 voix contre 4, qu’il était impossible d’effectuer un recomptage constitutionnel dans les délais impartis par la Constitution des États-Unis à moins de violer plusieurs principes juridiques liés à l'équité et l'égalité devant la loi1. Ce faisant, elle annula l'ultime recomptage manuel des voix en Floride, alors que seul le comté de Miami-Dade n'avait pas fini de procéder à ce recomptage et qu'Al Gore était toujours devancé de plus d'une centaine de voix1. Elle désigna ainsi George W. Bush comme vainqueur de l'élection présidentielle ; avec les voix des grands électeurs de Floride, Bush obtenait 271 grands électeurs contre 266 à Al Gore.
  23. La chambre des représentants nomme le président et le sénat le vice-président. En pratique un ticket Biden - Pence En fait non. Comme l'explique Pascal, les Représentants votent suivant un système "un État, une voix", ce qui donne l'avantage aux Républicains, donc à Trump : https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/elections-americaines/presidentielle-americaine-que-se-passerait-il-en-cas-d-egalite-entre-les-candidats-7039947 (4 novembre 2020) Bien que les démocrates soient majoritaires au sein de la Chambre des représentants, les républicains, eux, détiennent davantage d’États. Une telle élection favoriserait par conséquent Donald Trump. Une date limite est cependant fixée pour cette succession de scrutins entre les représentants. Si le 20 janvier 2021, aucun vainqueur n’a été désigné, Donald Trump sera contraint de quitter le pouvoir, conformément au texte du 20e amendement de 1933. Le fauteuil de président ne resterait toutefois pas vide. En cas d’absence de décision de la Chambre des représentants ou d'intervention de la Cour suprême, le président de la Chambre des représentants endosserait le costume de président par intérim, jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. Actuellement « Speaker of the House », la démocrate Nacy Pelosi serait par conséquent désignée pour diriger le pays, avec les mêmes prérogatives et pouvoirs que les présidents passés.
  24. [1] La loi prévoit que les électeurs se réunissent de toute façon dans chaque État le 14 décembre. Les éventuelles contestations devant les tribunaux doivent êtes terminées au plus tard le 8 décembre, date qualifiée de "safe harbor deadline" ( voir ce document : https://crsreports.congress.gov/product/pdf/IF/IF11641 The Electoral College: A2020 Presidential Election Timeline, Congressional Research Service, 22 octobre 2020).
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