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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.dna.fr/economie/2020/09/08/marche-de-noel-de-strasbourg-non-a-un-potentiel-super-cluster-covid-a-l-echelle-europeenne Le sociologue Philippe Breton, directeur de l’Observatoire de la vie politique en Alsace, lance un pavé dans la mare au sujet du marché de Noël de Strasbourg. C’est « un potentiel super-cluster Covid à l’échelle européenne », s’alarme celui qui est aussi administrateur national de la Croix-Rouge française et qui est contre la tenue de l’édition 2020. Le marché de Cologne reste fermé -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais pas à Berlin ni à Stuttgart me semble-t-il puisque des manifestations y ont été autorisées. Les Bavarois ont peut-être des nostalgies de dictature plus fortes que les autres Länder ? -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai entendu parler d'un préfet de Marseille qui était nommé premier ministre de Monaco au mois de mai, c'est celui-là ? Auquel cas son départ était programmé. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
La distanciation de 1 m ne semble pas être respectée. Les gens ont l'air de s'agglutiner les uns contre les autres. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://news.sky.com/story/coronavirus-social-gatherings-of-more-than-six-people-to-be-banned-in-england-from-monday-12066910 (9 septembre 2020) Boris Johnson interdit aux groupes de plus de six personnes de se réunir dans les maisons, les parcs, les pubs et les restaurants en Angleterre, dans le cadre de la plus grande opération de suppression des coronavirus depuis l'assouplissement des règles de confinement. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est peut-être une grosse métaphore, avec un sens caché, un peu comme quand Deng Xiaoping disait "peu importe qu'un chat soit noir ou blanc, s'il sait attraper les souris c'est un bon chat" (ça voulait dire qu'il n'en avait rien à faire des dogmes marxistes, au grand dam de tous les maoïstes orthodoxes), et cela lui a valu d'être écarté du pouvoir un certain nombre de fois. Je m'agace un peu de voir Sixth Tone devenir inoffensif au point de recevoir des mug des autorités. Par exemple l'article suivant sur l'urbanisme de Shenzhen était je trouve plus audacieux, plus courageux : http://www.air-defense.net/forum/topic/10777-chine/?do=findComment&comment=1262283 -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Et est-ce que la romancière Fang Fang en a reçu un aussi ? Quant à Sixth Tone, c'est un magazine engagé qui ose traiter des sujets hautement controversés comme le sort des pauvres petits chats errants de Shanghai. On ne peut qu'admirer l'audace : http://www.sixthtone.com/news/1006148/shanghai-confronts-a-furry-pest-problem-millions-of-stray-cats Le régime tremble parce que quelqu'un a osé soulever la question des chats de Shanghai. -
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/michele-tribalat-les-categories-ethno-raciales-sont-devenues-une-obsession-aux-etats-unis-et-voila-le-livre-qui-explique-pourquoi-20200908 Recension de The Plot to Change America- How Identity Politics is Dividing the Land of the Free, de Mike Gonzalez (août 2020)
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.japantimes.co.jp/culture/2020/09/08/films/mulan-movie-boycott-xinjiang-china/ Les spectateurs ont remarqué que Disney a inclus des "remerciements spéciaux" à huit entités gouvernementales du Xinjiang - y compris le bureau de la sécurité publique de Turpan, une ville de l'est du Xinjiang où de multiples camps d'internement ont été documentés. Une autre entité remerciée était le département de la propagande du Parti communiste chinois au Xinjiang. -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
La limite de la caricature du New Yorker, c'est que le parasite habituellement, n'est pas doué d'une conscience. Le pou, le virus, ne lit pas le magazine New Yorker et ne se pose pas des problèmes éthiques. Le parasitisme est l'autre nom de la symbiose. Cela peut être parfaitement équilibré et en harmonie dans un écosystème. En tant qu'être humain nous sommes à la fois le parasite que le médecin de la caricature du New Yorker voit dans son microscope, et nous sommes aussi ce médecin qui réfléchit aux conséquences de tout cela. L'être humain est la seule espèce (?) à se poser des problèmes éthiques, à se poser la question des conséquences de ses actes. L'idée que quelques espèces disparaîtraient voire même que toutes les espèces disparaîtraient, et que l'homme continuerait à survivre ne me gêne pas plus que ça. Le seul truc, c'est que les écosystèmes nous rendent des services, et c'est juste stupide de se passer de ces services, lorsque les remplacer par des systèmes artificiels probablement nous coûterait plus cher. C'est la question de tuer la poule aux oeufs d'or, de scier ou pas la branche sur laquelle on est assis. Si la branche casse, ça risque de faire mal. Cette évolution culturelle, il faut essayer de la maîtriser, car elle a des résultats qui ne sont pas toujours heureux. Par exemple le fait d'avoir des modes de vies de plus en plus sédentaires se traduit par une montée de l'obésité, un peu stupide parce que le corps humain n'a pas du tout été façonné par l'évolution pour être sédentaire.- 2 326 réponses
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/craignant-l-arrestation-deux-journalistes-australiens-quittent-la-chine-20200908 Selon ABC, le correspondant de la chaîne Bill Birtles s'est vu conseiller la semaine dernière de quitter le pays par le ministère australien des Affaires étrangères. Mais peu avant son retour en Australie, prévu jeudi dernier, sept policiers chinois se sont rendus à son domicile au milieu de la nuit et lui ont fait savoir qu'il allait être interrogé pour une «affaire de sécurité nationale» et qu'il n'avait donc pas le droit de quitter le pays. À la suite de quoi le journaliste s'est réfugié dans son ambassade à Pékin. Par la suite, Bill Birtles a été interrogé par la police chinoise, en présence de deux diplomates australiens, et a été autorisé à quitter le pays. Michael Smith a également reçu la visite de la police à son domicile la même nuit, a indiqué l'AFR, selon qui les pressions contre les deux journalistes ont un lien avec l'arrestation de leur consœur Cheng Lei le mois dernier. -
https://www.aseantoday.com/2020/08/new-mekong-dam-ignores-threats-to-unesco-world-heritage-city-livelihoods-and-ecosystems/ (13 août 2020) Le gouvernement laotien se prépare à lancer la construction du barrage de Luang Prabang, un projet de 1 460 mégawatts (MW) qui sera le plus important sur la partie laotienne du fleuve. Situé près de la ville de Luang Prabang, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, ce barrage, comme d'autres le long du Mékong, menace les écosystèmes du fleuve. Plus de 600 familles de la province de Luang Prabang attendraient toujours que le gouvernement laotien leur donne de nouvelles maisons après avoir été déplacées il y a près de cinq ans par la construction des barrages Nam Khan 2 et Nam Khan 3. La ville de Luang Prabang est située au confluent de la rivière Nam Khan et du Mékong. Les résidents locaux déplacés par les barrages de la Nam Khan et leurs grands réservoirs vivent dans des camps temporaires depuis 2016, en attendant que le gouvernement donne suite à ses promesses de leur donner de nouvelles terres sur lesquelles ils pourront cultiver et vivre. Les habitants touchés disent également que l'indemnisation pour leurs terres et leurs fermes inondées par les barrages a été beaucoup trop faible. Parmi la centaine de familles qui ont déjà été réinstallées, beaucoup affirment que leurs nouvelles terres ne sont pas assez grandes pour assurer leur subsistance et ne tiennent pas compte des vergers perdus et des autres investissements qu'elles avaient faits sur leurs anciennes terres. Les problèmes de Luang Prabang sont communs à l'hydroélectricité et à d'autres grands projets de développement au Laos. Le Laos prévoit la construction de six autres barrages sur le cours principal du Mékong inférieur et de 72 grands barrages dans le bassin fluvial. Les barrages de la Nam Khan ont été construits par la société d'État chinoise Sinohydro Corporation, qui construit également une série de sept barrages sur le fleuve Ou au Laos. Les barrages de Ou font l'objet de controverses similaires. Mais les enjeux - ainsi que les dangers potentiels - de construire près de Luang Prabang sont également uniques. Le nouveau barrage sera construit à moins de 10 kilomètres d'une ligne de faille - la zone de faille de Dien Bien Fu - et l'activité sismique dans la région pourrait présenter un danger majeur pour la ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Cambodge et le Vietnam ont tous deux demandé au gouvernement laotien de consacrer plus de temps et de ressources à l'étude des impacts potentiels du barrage, et le vice-premier ministre thaïlandais, le général Prawit Wongsuwon, a récemment appelé à une coopération internationale pour surveiller le projet. Les représentants du gouvernement vietnamien ont déclaré que les barrages en amont et le changement climatique pourraient déplacer jusqu'à un million de personnes du delta du Mékong. Une étude de la Commission du Mékong a montré que la construction de barrages sur le Mékong pourrait priver le delta du fleuve vietnamien de 97% de ses sédiments, mettant ainsi fin à l'agriculture dans la région. Le Vietnam a toujours été opposé aux barrages en amont sur le Mékong, bien que l'implication de Petrovietnam à Luang Prabang remette cette politique en question. Quant au Cambodge, un porte-parole du gouvernement a annoncé en mars que le pays suspendra tous les projets hydroélectriques sur le Mékong pendant 10 ans, le temps que le gouvernement revoie sa politique énergétique. Cette annonce a fait du Laos le seul pays de la région du Bas Mékong à vouloir encore construire des barrages sur le fleuve. Le Cambodge achète déjà de l'électricité au barrage de Don Sahong, construit par la Malaisie, et a signé un accord avec le Laos en 2019 pour acheter 2 400 MW d'électricité provenant de centrales au charbon encore non construites. L'élan derrière le barrage de Luang Prabang a continué malgré COVID-19, les échecs autour des projets de la Nam Khan et les risques uniques de construire près de l'ancienne capitale. Alors que la phase de pré-construction est déjà en cours, le gouvernement semble ignorer une occasion cruciale de changer de cap et d'adopter une approche plus responsable dans sa poussée hydroélectrique. "Transparence et responsabilité" ? a déclaré au New York Times Bruce Shoemaker, un chercheur spécialisé dans les conflits liés aux ressources naturelles dans la région du Mékong, . "Ce ne sont pas des mots que j'utiliserais pour décrire le Laos.
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Voir aussi https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/chinese-dams-and-mekong-drought (11 août 2020) et https://www.bangkokpost.com/opinion/opinion/1960339/the-struggle-for-the-soul-of-the-mekong-river (31 juillet 2020) L'expérience historique de la Chine en matière de fleuves a été colorée par la nécessité d'exploiter et d'apprivoiser les fleuves chinois pour prévenir des inondations catastrophiques. Par exemple, l'inondation du Yangtsé en 1931 a tué 3,7 millions de personnes et les archives montrent de nombreux cas dans le passé de la Chine où les inondations ont tué plus d'un million de personnes. Ces catastrophes ont incité la Chine à aménager et à contrôler presque tous ses cours d'eau à débit libre. Tout au long de l'histoire de la Chine, les rivières sont perçues comme des systèmes naturels dangereux et sauvages qui doivent être supprimés ou apprivoisés afin d'être productifs pour l'humanité. Aujourd'hui, la Chine exporte essentiellement cette expérience historique vers le Mékong via le mécanisme de coopération Lancang-Mékong (LMC) et des recherches comme l'étude Tsinghua. Le mantra du LMC est que les barrages et la régulation des rivières sont nécessaires pour contrôler efficacement les inondations et soulager la sécheresse. Il s'agit d'un discours dangereux pour un système fluvial dans lequel le cycle naturel du flux sous-tend la sécurité alimentaire et économique du Cambodge, du Laos, du Vietnam et de la Thaïlande. Le Mékong est un système fluvial unique et différent. Les archives historiques du bassin du Mékong ne font état d'aucun cas d'inondation grave ayant tué des milliers de personnes, et encore moins des millions. Au contraire, il y a mille ans, l'empire khmer s'est développé grâce au cycle annuel des inondations du Mékong et à la richesse de la nourriture qu'il produisait au Tonlé Sap. La productivité du delta du Mékong, l'une des principales zones de production de riz et de produits agricoles au monde, dépend des inondations du Mékong. Des inondations extrêmes se produisent comme en août 2019 dans le nord-est de la Thaïlande et le sud du Laos, mais de nombreuses communautés du Mékong sont adaptées pour profiter de ces inondations. Une étude de 2017 de la Commission du Mékong a estimé que les inondations de la saison des pluies apportent 8 à 10 milliards de dollars de bénéfices économiques annuels tout en causant moins de 70 millions de dollars de dommages. Les bénéfices du débit naturel dépassent les coûts de plus de 100 fois ! Les conclusions de l'étude de Tsinghua, qui plaident en faveur d'un déplacement de la contribution de la Chine à la saison humide du Mékong vers la saison sèche, sont basées sur un postulat faux (et intéressé). Le fait est que la vie dans le Mékong dépend de la pulsation des crues. Les efforts déployés pour limiter cette pulsation au nom de la "lutte contre les inondations" menacent les moyens de subsistance de dizaines de millions d'agriculteurs et de pêcheurs en aval. Les seuls bénéficiaires de ces restrictions sont les exploitants de barrages et les marchés de l'électricité en amont en Chine. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Lorsque les écosystèmes nécessitent au contraire des alternances d'inondations et de basses eaux. Voir le fil http://www.air-defense.net/forum/topic/19473-cambodge/ -
J'ai trouvé une autre source : Robert Forczyk, Moscow 1941, Hitler's first defeat, Osprey Publishing, 2006, p. 27 Si l'Union soviétique possédait des forces militaires importantes en Extrême-Orient et dans le Caucase, les limites imposées à la capacité ferroviaire par le programme d'évacuation industrielle ont empêché le transfert de forces importantes vers l'ouest. En outre, l'impact des "Sibériens" sur l'opération Typhon a été exagéré. Tout d'abord, les "Sibériens" n'étaient pas un grand groupe de soldats formés pour l'hiver, ni expérimentés dans la bataille, qui sont arrivés au moment décisif pour faire pencher la balance. En effet, la plupart des unités "sibériennes" ont été levées récemment et manquaient d'expérience de combat ou d'entraînement hivernal ; seule la 413e division d'infanterie qui est arrivée à la fin du mois d'octobre comptait un grand nombre de vétérans de Nomonhan. Deuxièmement, les "Sibériens" ne sont pas apparus en masse. Troisièmement, très peu de divisions transférées d'Extrême-Orient se rendirent à Moscou ; sur les sept divisions d'avant-guerre envoyées vers l'ouest, seules deux se rendirent à Moscou (la 32e et la 78e). Le véritable "miracle" soviétique dans la campagne de Moscou a été la capacité de Stavka à générer de nouvelles unités de combat - bien que non entraînées et mal équipées.
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Je cherche le mot "Siberian" dans le livre de Zetterling (The Drive on Moscow, 1941, coécrit avec Anders Frankson, publié chez Open Road Media en 2013). Apparemment son avis est un peu plus nuancé que cela : https://books.google.fr/books?redir_esc=y&hl=fr&id=8vH8G_w4mUUC&q=Siberian#v=snippet&q=Siberian&f=false La troisième occurrence fait apparaître une page non numérotée disant : Siberian divisions have often been described as playing a very important role in the battle for Moscow. Information from the spy Richard Sorge told the Soviet leaders that Japan did not intend to attack eastern Siberia, meaning that Soviet forces in the Far East could be sent west. A significant portion of the units in the area were indeed moved to the Moscow area. Nevertheless, the role of the Siberian divisions may have been exaggerated. Ce qui donne en français Les divisions sibériennes ont souvent été décrites comme jouant un rôle très important dans la bataille pour Moscou. Selon les informations de l'espion Richard Sorge, le Japon n'avait pas l'intention d'attaquer la Sibérie orientale, ce qui signifie que les forces soviétiques en Extrême-Orient pourraient être envoyées à l'Ouest. Une partie importante des unités de la région a en effet été déplacée vers la région de Moscou. Néanmoins, le rôle des divisions sibériennes a peut-être été exagéré. La première occurrence est celle-ci : Another Siberian division, the 413th Rifle Division with 12,000 men, had arrived and taken up positions east of Tula, in the Stalinogorsk area. It could threaten Guderian's right flank and at the same time block German attempts to... Une autre division sibérienne, la 413e division de fusiliers avec 12 000 hommes, était arrivée et avait pris position à l'est de Toula, dans la région de Stalinogorsk. Elle pouvait menacer le flanc droit de Guderian et en même temps bloquer les tentatives allemandes de...
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.industrie-techno.com/article/au-rythme-actuel-avec-nos-tests-rt-pcr-nous-allons-confiner-des-dizaines-de-milliers-de-gens-pour-rien-alerte-le-dr-yvon-le-flohic.61409 (3 septembre 2020) Deuxièmement, il serait intéressant d’utiliser une méthode bien connue appelée le pooling : on mélange les échantillons d’un groupe de personnes et on teste le tout. Ce qui permet de dire soit tout le monde est négatif, soit il y a au moins une personne positive dans le lot. C’est moins précis que des tests individuels, évidemment, mais l’intérêt est notamment de pouvoir sécuriser préventivement les communautés les plus à même de devenir des clusters. Prenez par exemple un Ehpad : on pourrait faire deux fois par semaine des prélèvements salivaires de tous les résidents et personnels, mélanger le tout et tester. Cela permettrait de détecter un cluster potentiel au plus tôt. On pourrait faire de même avec des entreprises, des écoles… Aujourd’hui, les personnes mises en quatorzaine ne sont souvent pas ou plus contagieuses – rappelons que la contagiosité chute 7 jours après le début des symptômes. Une analyse publiée par le New-York Times le 29 août estime que, sur des ensembles de cas testés positifs – et donc placés en isolement - cet été sur la côte Est des Etats-Unis, 90% n’étaient pas contagieux… Une étude de Harvard Medical School publiée quelques jours plus tôt permet de comprendre pourquoi : des patients non contagieux portant de très faibles quantités de virus ou de simples débris de virus peuvent être positifs à la PCR. Il ne s’agit pas de faux positifs, mais de l’usage à contre-emploi d’un test diagnostic comme un test de contagiosité. En Allemagne, le virologue Christian Drosten, très écouté, propose une approche différente pour les clusters : plutôt que de retracer et tester laborieusement les cas contacts pour mettre les positifs en quatorzaine, isolons immédiatement tous les cas contacts, sans les tester, mais seulement pendant 7 jours. Après quoi, on les teste par RT-PCR en définissant un niveau d’amplification, c’est-à-dire un nombre de cycles de PCR, au-delà duquel on considère qu’il n’y a plus de risque significatif. Au rythme actuel, on atteindra dans deux semaines 10 000 à 15 000 nouveaux cas par jour en France. Et autant de personnes isolées pendant 15 jours. L’impact social va finir par être très lourd, avec des entreprises pénalisées, des classes et écoles qui ferment. Il s’agit de mettre en œuvre un confinement à la fois plus efficace, plus déployable, et à la fois moins pénalisant. -
On a parlé de la Mongolie dans le fil Chine, mais autant créer un nouveau sujet pour parler de ce pays : Pour aller plus loin dans l'histoire des relations sino-mongoles : https://www.ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/1805_mng_minorite_han.pdf (16 mai 2018) Résumé : Dans une Mongolie peu peuplée, la population craint une immigration de Chinois han massive. Pourtant, les migrants chinois, qui se sont installés lors de deux vagues d’immigration dans les années 1910 et 1950, ont été expulsés ou ont dû s’assimiler à la population khalkh majoritaire. Lors de la période du conflit sino-soviétique, tous les moyens d’expression présentaient les Chinois han de manière négative. Après le changement de régime et la démocratisation dans les années 1990, cette attitude de dénigrement et de crainte à l’égard des Chinois s’est maintenue dans la société. Les élections présidentielles de 2017 ont permis l’élection d’un candidat qui a fait une campagne sinophobe. Cependant, les élites mongoles se tournent vers l’économie chinoise pour favoriser le développement de la Mongolie. Des groupes nationalistes, de peu d’audience, harcèlent les migrants et les commerçants chinois, ainsi que les Mongols qui sont en contact avec ceux-ci, notamment les femmes. Cependant, leurs actions violentes se limitent à quelques rixes, à des contrôles d’identité, à de l’intimidation, voire à quelques mauvais traitements de commerçants ou artisans étrangers. En 1691, la Mongolie (Extérieure) est passée sous le contrôle de la dynastie mandchoue Qing qui gouvernait la Chine. Cette vassalisation de la Mongolie a été acceptée par les Mongols dans la mesure où les Han étaient tenus à distance : ceux-ci ne détenaient aucune position importante dans le Bureau de la Mongolie Extérieure, géré par des Mongols et des Mandchous ; les Han ne pouvaient pas se marier avec des Mongoles et s’installer en Mongolie avec leur famille ; seuls les marchands han et les envoyés han du gouvernement chinois pouvaient travailler en Mongolie sans leur famille, ce qui devait assurer de leur retour en Chine. Des firmes commerciales chinoises ont pourtant outrepassé cette interdiction et ont ouvert des comptoirs dans certaines localités. L’endettement des Mongols a conduit à des émeutes contre des commerçants chinois, comme en 1756 et dans les années 1870. De même, en violation de la règle officielle, des marchands chinois ont pris des femmes mongoles. Cependant, en 1902, les Han ont imposé une réforme à la monarchie mandchoue chancelante en ouvrant les territoires mongols aux Han, en permettant le mariage des Han avec des Mongoles et l’usage officiel de l’écriture et de noms chinois en Mongolie. En réaction à cette politique, lors de la révolution chinoise de 1911, la Mongolie Extérieure a proclamé son indépendance. La population chinoise était alors estimée à 10 000 personnes, dont nombre d’entre elles ont été alors persécutées. De 1919 à 1921, la République de Chine a occupé militairement la Mongolie indépendante et a organisé une immigration massive de colons et de marchands han.L’armée chinoise a commencé à être chassée par des rebelles russes blancs et des nationalistes mongols, eux-mêmes renversés assez rapidement par des troupes soviétiques, qui ont créé le premier pays satellite de l’URSS. La grande majorité des 100 000 Chinois installés en Mongolie sont alors retournés en Chine. En 1925, il n’en restait qu’environ 24 000, qui furent expulsés en 1929 ainsi que les autres étrangers. Le commerce avec la Chine avait, d’ailleurs, été interdit en 1928, ce qui avait ruiné les entreprises chinoises . Dans les années 1950, après la prise de pouvoir par les communistes en Chine, 18 000 travailleurs chinois de la construction et leurs familles ont été envoyés en Mongolie pour aider à son développement. Cependant, après la rupture sino-soviétique, ils sont, pour la plupart, rentrés en Chine en 1964, et ceux qui restaient (environ 7 000) ont été stationnés dans des camps surveillés, puis ont été rapatriés de force au début des années 1980. Ceux qui avaient été naturalisés mongols ont pu rester. La période du conflit sino-soviétique (1963-1989) a donné lieu à une vaste et permanente propagande antichinoise en Mongolie. Les informations, les films, les documentaires, les romans, les chansons et les rumeurs ont diffusé massivement une image négative des Chinois, présentés comme des espions, des saboteurs ou des empoisonneurs. Les Chinois (appelés péjorativement Hujaa,Danjaad ou Luhaan) et leurs enfants, les métis de Han (appelés Erliiz/Hurliiz), ainsi que tous ceux ayant des liens avec les Chinois, comme les linguistes, les historiens, etc., ont été placés sous la surveillance de la police politique et ont perdu certains droits, comme ceux d’être membre du Parti communiste, d’être fonctionnaire ou de suivre des études supérieures. Cette répression contre les Chinois a provoqué l’ostracisme des autres groupes de la population qui craignaien t de subir le même sort par simple contact avec ceux-ci. La plupart des Han et métis de Han de Mongolie se sont alors fait enregistrer officiellement comme étant membres de l’ethnie majoritaire khalkh. Après la chute de l’URSS, l’instauration de la démocratie en Mongolie et la normalisation des relations sino-mongoles dans les années 1990, les élites mongoles formées par les Soviétiques n’ont pas déconstruit les mythes de la propagande antichinoise. Pis, la littérature et les films ont continué à véhiculer des images négatives des Chinois et notamment de la mauvaise qualité de leurs produits. Outre l’identité mongole, le régime despotique chinois est perçu comme l’ennemi de la démocratie désormais bien établie en Mongolie. En 2017, les sentiments antichinois apparaissaient encore dans les médias, les blogs, les chansons de hip hop, les conversations quotidiennes, sur les forums Internet et dans les graffitis. Selon une enquête d’opinion réalisée en 2018 par la fondation Sant Maral, réalisée auprès de 1 200 personnes résidant à Oulan Bator et dans 4 provinces entre le 15 mars et le 2 avril 2018, à la question « Quel pays est le meilleur partenaire pour la Mongolie ? », 0,8% des sondés ont répondu la Chine, contre 69,8% la Russie. Des sondages réalisés par cette même fondation en 2008 et 2011 donnaient respectivement 3,3% pour la Chine et 47,8% pour la Russie, puis 2% pour la Chine et 51,9% pour la Russie, ce qui montre une dégradation constante de l’image de la Chine et une amélioration importante pour celle de l’ancien protecteur. Cependant, ce dénigrement de la Chine par la population ne correspond pas à l’attitude des élites économiques et politiques nouvelles qui favorisent les relations étroites avec la Chine. En effet, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Mongolie, et le premier investisseur dans ce pays. La Mongolie a intégré les forums régionaux dominés par la Chine et a même signé un traité stratégique en 2011 avec ce pays. Au Parlement mongol, le groupe d’amitiés sino-mongoles est le plus important. De même, le nombre d’étudiants mongols en Chine a atteint 6 200 en 2010, alors qu’il n’était que de 170 en 2000. En 2016, selon l’Institut Confucius de Mongolie, il était de 8 000, et 10 000 élèves apprenaient le chinois dans les écoles de Mongolie, dont une vingtaine bilingue à Oulan-Bator. Le département de chinois de l’université d’Oulan Bator avait 230 étudiants à cette date. Le chinois est la troisième langue parlée du pays et la première dans le secteur des affaires. En 2009, avant l’élection présidentielle, le candidat de l’opposition Tsakhiagiin Elbegdorj a dû faire face à une campagne mettant en cause ses soi-disant origines chinoises, et a demandé à sa mère de présenter les origines de son père à la télévision. L’élection présidentielle de 2017 a été à nouveau l’occasion de soulever la question de l’origine soi-disant chinoise des candidats. Les candidats Miyeegombyn Enkhbold, du Parti du peuple mongol (PPM), présent au second tour, et Sainkhüügiin Ganbaatar, éliminé au premier tour, ont fait publier leur arbre généalogique. La campagne de Khalmagiyn Battulga, du Parti démocratique, parti du président sortant Tsakhiagiin Elbegdorj (réélu en 2013), a été perturbée par des groupes d’opposants scandant sa soi-disant mixité chinoise. Cependant, il a accusé son adversaire Miyeegombyn Enkhbold d’avoir des ancêtres chinois, et a adopté le slogan « Mongol ylna », signifiant « un Mongol triomphera », tandis que le PPM lui a reproché d’avoir épousé secrètement une femme russe. Ses partisans ont fait campagne en traitant Miyeegombyn Enkhbold d’erliiz (métis de Han).37Selon Julian Dierkes, professeur à l’université de Colombie britannique, spécialiste de la Mongolie : « Les politiciens utilisent de plus en plus le nationalisme pour détourner l’attention des véritables sujets ». Il a notamment observé que les trois candidats ont souvent porté pendant la campagne des costumes traditionnels appelés «deel ». Pendant cette campagne présidentielle, les trois candidats se sont mutuellement accusés d’entretenir des liens avec la Chine.39 Le candidat du Parti démocratique, Khalmagiyn Battulga, devenu le président de la République le 10 juillet 2017, a été celui qui a fait le plus preuve de sinophobie et de nationalisme. Il a fait campagne sous le slogan « Mongolia First » en attisant la ferveur antichinoise de la population. L’élection présidentielle a pris la forme d’un référendum sur le rôle de la Chine dans l’économie mongole. Le Chinois dans le discours politique mongol est souvent présenté comme un ogre et les Mongols comme des victimes passives. La soi-disant menace chinoise suscite des réactions psychosomatiques en étant associée par des métaphores à la pollution, à la maladie et à la contamination.
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
L'alphabet mongol est enseigné dans les écoles, tout en maintenant l'usage du cyrillique. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je te rappelle que la décision de passer à l'alphabet cyrillique a été prise en 1940. La technologie de Bainu était-elle disponible à cette date ? Je pense que non. En ce qui concerne la Mongolie indépendante actuelle, j'ai dit ce qu'il en était concernant la langue administrative à l'horizon 2025. Et d'autre part, même si c'est technologiquement possible il n'est pas forcément souhaitable aujourd'hui, d'abandonner l'usage du cyrillique, puisque cela créerait une déconnexion avec les collections des bibliothèques imprimées dans cet alphabet. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/ausland/belarus-proteste-157.html (7 septembre 2020) Le mouvement d'opposition biélorusse est inquiet : l'une de ses plus importantes militantes a disparu. Des inconnus auraient kidnappé Kolesnikova dans un minibus. La police nie l'avoir arrêtée. Il n'y a aucune trace de l'une des plus importantes dirigeantes de l'opposition en Biélorussie, Maria Kolesnikova. Le service de presse du Conseil de coordination du mouvement démocratique a déclaré que ses collègues n'avaient aucun contact avec elle. Son téléphone a été éteint. En outre, son collègue Ivan Kravtsov et son porte-parole Anton Rodnenkov ne pouvaient plus être joints. Le portail Internet tut.by rapporte, en citant des témoins, que Kolesnikova a été enlevée par des hommes habillés en noir dans le centre de Minsk le matin et poussée dans un minibus. Selon l'agence de presse russe Interfax, la police biélorusse a nié que Mme Kolesnikova ait été arrêtée. Selon l'agence de presse RIA, les enquêteurs vérifiaient si elle avait été kidnappée. Kolesnikova avait auparavant travaillé comme chef de campagne pour la candidature de l'ex-banquier Viktor Babaryko, qui est maintenant en prison. Elle a défilé à Minsk lors de la grande manifestation de dimanche. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne pensais pas à l'imprimerie (procédé ancien) mais aux machines à écrire et à l'informatique. Quand on est un pays sous-développé, on n'a pas forcément une industrie capable de relever le défi de l'adaptation d'une langue traditionnelle aux techniques de communication modernes. Dans ce cas, le pragmatisme consiste peut-être à adapter la langue à la technique plutôt que l'inverse. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas dit que les livres étaient écrits dans une autre langue que le mongol. Je parle de l'alphabet. Je parle de livres écrits en Mongolie indépendante en langue mongole et en alphabet cyrillique. Il faudrait connaître ces deux alphabets et voir pragmatiquement les avantages et les inconvénients des deux pour faire une comparaison. Est-ce que cela a donné lieu à une simplification orthographique ou pas ? Est-ce que cela a offert des avantages sur le plan de la technologie (adaptation de machines à écrire russes ? difficulté technologique de fabriquer des machines à écrire à écriture verticale ? Même chose pour l'informatique.) https://en.wikipedia.org/wiki/Mongolian_Cyrillic_alphabet En mars 2020, le gouvernement mongol a annoncé son intention d'utiliser à la fois le cyrillique et l'écriture traditionnelle mongole dans les documents officiels d'ici 2025. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Lorsque la plupart des livres dans les bibliothèques sont écrits en cyrillique, la préservation culturelle consiste à enseigner aux enfants l'alphabet qui leur permettra de lire les livres qui sont dans les bibliothèques. C'est la réflexion que je m'étais faite à la lecture du livre suivant : La langue qui a peut-être le plus changé d'alphabet est le ouïghour, passant du cyrillique en 1956-1959, à une romanisation inspirée du pinyin en 1960-1981, puis à l'alphabet arabo-persan. D'autre part, je rappelle qu'il y a eu un "génocide" contre les Dzoungars sous l'empereur Qianlong, ce qui rappelle que les relations entre Chinois et Mongols n'ont pas toujours été de tout repos : -
Est-ce qu'on ne peut pas imaginer que Staline et ses services aient changé d'avis concernant Sorge, entre juin et août 1941 ? Ne pas croire Sorge en juin, c'est une chose. Mais ne pas le croire en août alors qu'on sait désormais que ses informations sur le déclenchement de Barbarossa étaient exactes, en est une autre.