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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.huffingtonpost.fr/entry/dans-les-creches-le-port-du-masque-devient-obligatoire-pour-les-professionnels_fr_5f6383f8c5b618455867f849 (17 septembre 2020) Le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé que les professionnels en crèche devront désormais systématiquement porter le masque. https://www.petitbleu.fr/2020/09/13/les-echanges-emotionnels-sont-fausses-par-le-masque-9067689.php (13 septembre 2020) Dr Hélène Denis, pédopsychiatre au CHU de Montpellier Quels types de problèmes peuvent apparaître ? Le masque peut être un problème dans la prise en charge des plus petits. On n’apprend pas les mêmes choses face à un visage masqué. Les enfants ne vont pas apprendre à lire les émotions par exemple, ou bien à se calmer ou ajuster leurs émotions selon la situation. Tout ça peut créer de l’anxiété liée à la difficulté à s’ajuster aux autres puisque les enfants n’ont pas la totalité des informations. Cela risque d’être un souci encore plus grand chez les enfants autistes. https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/port-du-masque-un-risque-pour-le-developpement-des-enfants-7800734579 (24 août 2020) Pour la psychiatre pour enfants Nathalie Michaud aussi, il est très important que les enfants puissent voir le visage des personnes qui s'occupent d'eux. "Les enfants ont besoin de lire les expressions, et le masque empêche de voir les mimiques. C'est un vrai souci quand on s'occupe de petits enfants", explique-t-elle à RTL.fr. Pour la psychiatre, le problème est particulièrement important chez les moins de trois ans, tous ceux qui n'ont pas encore complètement acquis le langage. "Avec le masque, ces enfants qui ont l'habitude de communiquer en regardant les expressions des adultes sont perturbés. Le risque, c'est qu'ils arrêtent d'essayer de communiquer tout court", poursuit le Dr Michaud. Elle évoque aussi le Style Face Experiment, une expérience menée en 1975 qui consistait pour des mères à garder le visage impassible devant leur enfant. Le bébé tentait d'abord d'attirer l'attention de sa mère, puis se détournait d'elle et arrêtait la communication. Selon le Dr Robert Cohen, pédiatre infectiologue et vice-président de la Société Française de Pédiatrie, cette question du développement des enfants face aux masques est "un sujet réel, un vrai souci". C'est d'ailleurs pour cette raison que le gouvernement ne recommande pas le masque aux puéricultrices quand elles sont avec les enfants. Pour lui, la balance bénéfice-risque est toutefois toujours en faveur du port du masque, car le danger de l'épidémie est plus important est plus immédiat. Même si le danger n'est pas tant la transmission entre enfants, celui de la transmission d'adulte à enfant, ou d'enfant à adulte reste important. "Mais il va falloir faire des études sur le sujet, et trouver un équilibre", concède-t-il. https://www.tdg.ch/voir-un-masque-perturbe-les-bebes-278084703692 (18 septembre 2020) La docteure Nadia Bruschweiler-Stern, pédiatre et pédopsychiatre à la Clinique des Grangettes et consultante aux Hôpitaux universitaires de Genève, intervient dans le débat sur le port du masque en crèche. «Je ne suis pas infectiologue et ne prends pas position pour ou contre le masque, précise-t-elle d’emblée, mais je souhaite que l’on comprenne les besoins fondamentaux des enfants afin de mieux évaluer les directives en vigueur.» Et de développer une réflexion, sous forme de mise en garde, sur les effets que le port du masque pourrait avoir sur «l’apprentissage du langage, la capacité sociale, l’empathie, la lecture des intentions de l’autre et la régulation des émotions». Oui, rien que ça!
  2. https://www.politico.com/news/2020/07/22/americans-cancel-culture-377412 (22 juillet 2020) Dans un discours prononcé le 4 juillet au Mont Rushmore, M. Trump a déclaré : "Nous voulons un débat libre et ouvert, pas des codes de discours et de culture d'annulation. Nous embrassons la tolérance, pas les préjugés". En parlant de la gauche, il a ajouté que "l'une de leurs armes politiques est la "culture de l'annulation", qui consiste à chasser les gens de leur travail, à faire honte aux dissidents et à exiger une soumission totale de la part de tous ceux qui ne sont pas d'accord. C'est la définition même du totalitarisme, qui est totalement étranger à notre culture et à nos valeurs, et qui n'a absolument pas sa place aux États-Unis d'Amérique". (Un commentateur a rapidement fait remarquer que Trump a longtemps été l'un des praticiens les plus enthousiastes de la culture de l'annulation). Le sondage Politico a utilisé une définition neutre de la culture de l'annulation adaptée de son entrée sur dictionary.com : "la pratique consistant à retirer son soutien à (ou à annuler) des personnalités publiques et des entreprises après qu'elles ont fait ou dit quelque chose considéré comme répréhensible ou offensant". La culture de l'annulation est généralement considérée comme étant pratiquée sur les médias sociaux sous la forme qui consiste à faire honte collectivement. Une pluralité (46%) d'Américains pensent que la culture d'annulation "est allée trop loin". Environ un quart des Américains - dont beaucoup sont peut-être béatement hors ligne - ont déclaré qu'ils ne savaient pas ou n'avaient pas d'opinion sur la question. Lorsqu'on les retire des résultats, une nette majorité - dans presque toutes les catégories démographiques - déclare que la culture de l'annulation est allée trop loin. 27 % des électeurs ont déclaré que la culture de l'annulation avait un impact plutôt positif ou très positif sur la société, mais près de la moitié (49 %) ont déclaré qu'elle avait un impact plutôt négatif ou très négatif. Alors que l'humiliation en ligne peut sembler être une préoccupation majeure pour le public si vous passez beaucoup de temps sur Twitter, seulement 40% des électeurs disent avoir participé à la culture de l'annulation et seulement un sur 10 dit y participer "souvent". Il semble qu'il s'agisse plutôt d'une poursuite libérale : La moitié des démocrates ont partagé leur aversion pour une personnalité publique sur les médias sociaux après avoir fait quelque chose de répréhensible, alors que seulement un tiers des républicains disent l'avoir fait. L'âge est l'un des prédicteurs les plus fiables de l'opinion d'une personne. Les membres de la génération Z sont les plus enclins à punir des personnes ou des institutions pour des opinions offensantes, suivis de près par les Millennials, tandis que les GenXers et les Baby Boomers ont la plus forte antipathie à son égard. La culture de l'annulation est le fait des jeunes électeurs. Une majorité (55 %) des électeurs de 18 à 34 ans déclarent avoir participé à la culture de l'annulation, tandis qu'environ un tiers seulement (32 %) des électeurs de plus de 65 ans disent avoir rejoint une attaque en groupe sur les médias sociaux. L'écart d'âge peut expliquer en partie pourquoi Ernest Owens, un journaliste Millenial, a répondu aux critiques d'Obama [de la culture d'annulation] par un article du New York Times [1] qui s'est traduit par une réplique de la longueur d'une colonne intitulée "OK, boomer". Il y a eu quelques signes de correction, y compris au Times. Récemment, Steven Pinker, le linguiste de Harvard, a été la cible d'une campagne visant à le faire radier de la liste des membres distingués de la Linguistic Society of America. Après avoir examiné les critiques, qui comportaient des allégations d'insensibilité raciale, et les avoir jugées sans fondement, Michael Powell du Times a rapporté la controverse non pas avec une neutralité sans effusion de sang qui met sur le même plan l'accusateur et l'accusé, mais plutôt comme un démenti des accusations sans fondement portées contre Pinker [2]. Le traitement réservé à David Shor, un jeune analyste de données du groupe progressiste Civis Analytics, qui a apparemment été licencié pour avoir tweeté une étude universitaire sur la façon dont les protestations violentes et non violentes façonnaient l'opinion publique dans les années 60, a suscité un tollé général [3]. Osita Nwanevu, rédacteur à The New Republic, a fait valoir que la réaction contre la culture de l'annulation est exagérée. Le débat sur l'annulation de la culture, selon Nwanevu, est plutôt une question de pouvoir. Le lynchage en ligne d'une personne est le véhicule d'une autre personne pour rendre quelqu'un responsable de ses actes. "Ce que nous voyons comme une culture de l'annulation n'est pas tant un nouveau type de comportement qu'un nouvel ensemble d'acteurs dans notre discours politique qui peuvent dire ce qui ne va pas - les jeunes, les Afro-Américains, les transsexuels", a-t-il déclaré. "Ils ont maintenant le pouvoir de se faire entendre. Tout le monde pense qu'il y a des limites. La question est de savoir où se trouvent ces limites et qui peut les tracer". [1] https://www.nytimes.com/2019/11/01/opinion/obama-cancel-culture.html Quand Barack Obama parle, tout le monde écoute. C'est pourquoi j'ai été très attentif à ses remarques sur les jeunes et notre activisme sur les médias sociaux lors d'un événement organisé par la Fondation Obama mardi, et pourquoi j'ai été stupéfait par ce que j'ai entendu : "Cette idée de pureté et que vous n'êtes jamais compromis et que vous êtes toujours "réveillé" [woke] politiquement et tous ces trucs. Vous devriez passer à autre chose rapidement. Le monde est en désordre. Il y a des ambiguïtés. Les gens qui font de très bonnes choses ont des défauts. Les gens contre qui vous vous battez peuvent aimer leurs enfants. Et partager certaines choses avec vous." Il a redoublé sa critique des étudiants en particulier qui, selon lui, pensent que "la façon de faire advenir le changement est de juger les autres le plus possible et c'est tout". "Ce n'est pas de l'activisme", a déclaré M. Obama. "Ce n'est pas du changement. Si vous ne faites que jeter des pierres, vous n'irez probablement pas loin. C'est trop facile." C'est assez cohérent avec ce qu'il avait dit aux étudiants de Londres : [2] https://www.nytimes.com/2020/07/15/us/steven-pinker-harvard.html [3] https://nymag.com/intelligencer/2020/06/case-for-liberalism-tom-cotton-new-york-times-james-bennet.html
  3. Et les journalistes sont exigeants et à l'affût des données : https://www.bbc.com/news/54165412 (16 septembre 2020) Allégation 1. Matt Hancock : "La distance moyenne parcourue jusqu'à un site de test n'est plus que de 5,8 miles" Le ministre de la santé a fait cette déclaration à la Chambre des communes - la semaine dernière, il a dit que la distance moyenne était de 6,4 miles. Le problème est que nous n'avons aucun moyen de savoir si c'est le cas, car le gouvernement ne publie pas ses données sur les distances par rapport aux centres de test Covid-19. La semaine dernière, M. Hancock a également déclaré que "90 % des gens voyagent moins de 22 milles". Encore une fois, nous n'avons pas vu les données à ce sujet. Cela signifierait cependant que 10 % d'entre eux ont parcouru plus de distance. $ source : https://www.bbc.com/news/health-54163226
  4. En Angleterre les autorités jouent le jeu de la transparence en publiant les délais moyens d'attente pour les tests : https://www.theguardian.com/world/2020/sep/17/almost-90-of-covid-tests-in-england-taking-longer-than-24-hours-to-process Près de neuf tests Covid-19 sur dix en Angleterre prennent maintenant plus de 24 heures pour produire des résultats En Angleterre, 1,9 % seulement des personnes ayant utilisé un kit de test à domicile pour Covid-19 ont reçu leurs résultats dans les 24 heures, la semaine précédant le 9 septembre - le pourcentage le plus faible depuis le lancement du test et du traçage. Il faut désormais quatre jours en moyenne pour recevoir un résultat de test d'un centre d'essai satellite - les laboratoires privés contribuant à augmenter la capacité de test des hôpitaux et des maisons de soins - et les tests à domicile prennent trois jours et demi en moyenne pour produire un résultat. Parmi les personnes qui ont été testées pour le Covid-19 en Angleterre dans la semaine se terminant le 9 septembre dans un site régional, un site local ou une unité de test mobile - un test "en personne" - 33,3 % ont reçu leur résultat dans les 24 heures. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 66,5 % de la semaine précédente. Boris Johnson avait déclaré à la Chambre des communes le 3 juin qu'il obtiendrait "tous les tests dans les 24 heures avant la fin juin, sauf en cas de difficultés avec les tests postaux ou de problèmes insurmontables de ce genre".
  5. https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3101986/china-claims-vocational-training-given-nearly-13-million-people (17 septembre 2020) La Chine a publié jeudi un livre blanc affirmant que sa région du Xinjiang, à l'extrême ouest du pays, a fourni une "formation professionnelle" à près de 1,3 million de travailleurs chaque année en moyenne de 2014 à 2019. Un universitaire basé sur le continent qui étudie les questions relatives au Xinjiang a déclaré que c'était la première fois que Pékin avait "indirectement reconnu" le nombre de minorités ethniques musulmanes détenues dans les camps. Si vous prenez en compte le calendrier des mesures de dé-extrémification de la Chine qui ont commencé en 2014, le "1,3 million de personnes formées par an de 2014 à 2019" est très proche du nombre estimé par les critiques occidentaux, a déclaré l'universitaire, qui a refusé d'être nommé en raison de la sensibilité de la question. "Mais la Chine ne considère pas ces centres de formation comme des camps d'internement, et ce qu'elle essaie vraiment de mettre en évidence [par le biais du livre blanc] - pour contrer les critiques occidentales - c'est que la "formation professionnelle" qu'ils offrent est en fait un service social destiné à améliorer les moyens de subsistance des gens et à réduire la pauvreté". Shih Chien-yu, professeur de relations avec l'Asie centrale à l'université nationale Tsing Hua de Taiwan, a également déclaré que le livre blanc avait chiffré pour la première fois le programme de rééducation au Xinjiang. Il a ajouté que c'est probablement la réponse de Pékin au projet de loi sur la prévention du travail forcé des Ouïgours qui est en train d'être examiné au Congrès américain.
  6. Un peu dans le même style : https://nationalinterest.org/blog/2020-election/2020-election-looming-danger-america-heading-november-3rd-168556 (8 septembre 2020) Bien qu'il n'y ait pas de division géographique "nord-sud" de même ampleur qui diviserait le pays aujourd'hui, il existe de multiples pôles en concurrence dans tout le pays, les uns contre les autres, dont beaucoup semblent de plus en plus disposés à recourir à la violence pour parvenir à leurs fins. Il faudra toute la tolérance et la sagesse de notre pays pour éviter les pires résultats et redonner un semblant d'efficacité de base à notre gouvernement. Si nous ne parvenons pas à respecter cette norme minimale, l'avenir pourrait être plus sombre qu'aucun d'entre nous ne le croit. Il fait référence à https://nationalinterest.org/feature/the-real-thucydides-trap-will-red-blue-america-go-war-19063 (16 janvier 2017) qui adapte la théorie de Thucydide sur Sparte et Athènes à une guerre civile entre républicains et démocrates. Athènes étant cosmopolite et ouverte sur la mer, tandis que Sparte était une société agraire plus renfermée sur elle même.
  7. Vie-publique.fr dit ceci : Ainsi, le 7 septembre 2020, la préfète du Bas-Rhin a annoncé "reconduire à l'identique" son arrêté concernant la ville de Strasbourg (conforme aux critères du Conseil d'État). En revanche, les douze autres villes du Bas-Rhin font l'objet d'arrêtés élaborés en concertation avec les maires de ces communes(nouvelle fenêtre). Cela veut bien dire que l'arrêté est retoqué concernant les douze villes citées autres que Strasbourg, donc que la décision du tribunal administratif n'est pas annulée concernant ces 12 villes. La préfète du Bas-Rhin a jeté l'éponge concernant ces 12 villes et elle continue de s'entêter concernant Strasbourg. Concernant Strasbourg, l'arrêté repasse devant le tribunal administratif où il est accusé par la partie plaignante de ne pas tenir compte de la décision du Conseil d'État. Autrement dit, l'interprétation mise entre parenthèses par Vie-publique.fr "conforme aux critères du Conseil d'État" est contestée. La nouvelle décision du tribunal administratif a été rendue il y a deux jours : https://www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/port-du-masque-a-strasbourg-la-prefete-sommee-une-nouvelle-fois-de-revoir-sa-copie-1242487 (15 septembre 2020) Le tribunal administratif de Strasbourg a retoqué l'arrêté imposant le port du masque généralisé à Strasbourg. Il a enjoint la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, d'identifier « les quartiers strasbourgeois qui ne sont pas caractérisés par une grande densité ou une forte fréquentation ». Autrement dit, Vie-publique.fr a menti, la décision de la préfète concernant Strasbourg était non conforme à la décision du Conseil d'État. Résultat : la préfète a enfin fait un geste pour se mettre en conformité avec les multiples décisions de justice, en rendant le masque facultatif dans une vaste zone de la commune de Strasbourg : source : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/le-port-du-masque-reste-obligatoire-dans-l-essentiel-des-quartiers-de-strasbourg-1600339124 (17 septembre 2020)
  8. https://www.sueddeutsche.de/politik/hate-speech-hasskriminalitaet-gesetz-steinmeier-1.5034929 (17 septembre 2020) Il est très rare que le président fédéral s'oppose à eux et bloque une loi déjà adoptée en refusant de la signer. Il n'y a eu que huit cas de ce genre dans l'histoire de la République fédérale. Mais cela pourrait se reproduire maintenant, et surtout avec un important paquet de lois de la grande coalition contre l'extrémisme de droite et la haine sur Internet, qui, selon la ministre fédérale de la Justice Christine Lambrecht (SPD), est "d'une importance capitale pour la défense de notre démocratie". Selon les informations du quotidien Süddeutsche Zeitung, du NDR et du WDR, les émissaires de Frank-Walter Steinmeier ont déjà sollicité des entretiens pour expliquer leurs réserves. Ils ont entamé un échange discret, auquel participent depuis des semaines le ministère de la justice, le ministère de l'intérieur ainsi que la chancellerie. Il s'agit de la crainte, au château de Bellevue, que la "loi de lutte contre l'extrémisme de droite et les crimes de haine" adoptée le 18 juin ne soit en partie inconstitutionnelle. Pour la première fois, le paquet législatif inclut une obligation de signalement pour les opérateurs de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter. En outre, elle étend certains éléments du droit pénal. Le problème : Parmi les nombreux changements, les enquêteurs de l'Office fédéral de la police criminelle (BKA) auront davantage accès aux données des utilisateurs de Facebook ou Twitter. Mais les anciens droits d'accès du BKA ont déjà été déclarés inconstitutionnels par la Cour constitutionnelle fédérale il y a quelques semaines. L'accès à ces données dites d'inventaire doit être plus strictement réglementé, ont demandé les juges de Karlsruhe dans leur décision du 17 juillet. Cette décision de Karlsruhe est intervenue alors que le Bundestag avait déjà adopté le nouveau paquet législatif. Les membres du Parlement ne pouvaient pas encore le savoir. Il s'agit d'un enchaînement de circonstances malheureuses - mais pas totalement inattendues : la critique constitutionnelle des requêtes de données était bien connue. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2020-09/hass-im-internet-gesetz-bundestag-verfassung-gruene-zweifel (17 septembre 2020) Le service scientifique du Bundestag doute que la loi contre la haine et l'incitation à la haine sur Internet adoptée en juin soit conforme à la constitution. C'est ce qu'a rapporté le quotidien Süddeutsche Zeitung (SZ), citant un rapport d'experts juridiques commandité par le groupe parlementaire des Verts. Les experts juridiques y concluent que certains des pouvoirs de transmission et de récupération des données dites d'inventaire vont trop loin, car ils ne sont liés à aucune condition significative. La recherche d'informations telles que le nom, l'adresse ou la date de naissance est une atteinte aux droits fondamentaux, disent-ils - même si les données ne sont pas particulièrement sensibles.
  9. https://www.japantimes.co.jp/opinion/2020/08/23/commentary/world-commentary/outdoor-masks-coronavirus/ Mais Marcus [épidémiologiste à Harvard] estime que cette approche de la santé publique pourrait faire boomerang. "Je comprends l'instinct de simplicité, mais je pense que nous ne rendons pas service au public en supposant que les gens ne savent pas gérer la nuance... les gens ne sont pas stupides", dit-elle. "Les gens savent qu'il n'y a aucun avantage à porter un masque quand on est seul dans un parc ou même quand on fait un pique-nique avec sa famille dans un parc où d'autres familles font des pique-niques et qu'elles sont toutes assises à 15 pieds de là... Je pense que quand nous sommes trop sévères dans nos recommandations de santé publique et que nous allons au-delà de ce qui est réellement nécessaire et fondé sur des preuves, c'est là que nous commençons à perdre la confiance". La question du port du masque à l'extérieur s'est politisée parce qu'elle est très visible. "Nous nous concentrons sur ce qui est visible et nous nous concentrons sur ce qui nous met en colère", dit Marcus. "Je pense que (voir) les gens s'amuser a tendance à déclencher une indignation morale." Les recommandations de santé publique fondées sur la honte et trop extrêmes ont fait boomerang dans d'autres domaines. Marcus a étudié la prévention du VIH avant que cette nouvelle pandémie n'apparaisse. Selon elle, les rapports sexuels protégés se sont avérés plus durables que l'abstinence totale. "Nous voyons que lorsque vous donnez aux gens des informations plus nuancées sur les risques et les choix sur les alternatives plus sûres aux comportements à haut risque, plutôt que de simplement les condamner, vous obtenez en fait de meilleurs résultats pour la santé".
  10. Non. en Corée le masque n'est pas imposé à l'extérieur en dehors des lieux où la distanciation de 2 m n'est pas possible :
  11. Au contraire, lorsqu'il est clair que l'administration ne fait preuve d'aucun discernement, la population est fondée à penser par défaut que l'administration ment et que la seule raison d'obéir n'est pas que c'est utile, mais la seule peur du gendarme. D'autre part, elle est fondée à penser que si l'administration se satisfait de mesures inefficaces, l'épidémie n'est pas prête d'être jugulée. Donc c'est déprimant. C'est une "mascarade" dans tous les sens du terme.
  12. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahathir_Mohamad Il démissionne le 24 février 2020, à 94 ans, après la chute de la coalition au pouvoir, causée par le fait que son parti tente d'empêcher Anwar Ibrahim de lui succéder. https://www.crikey.com.au/2020/09/17/corruption-in-malaysia/ (17 septembre 2020) Le parti qui a volé 6 milliards de dollars est de retour au pouvoir https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/goldman-sachs-a-verse-2-5-milliards-a-la-malaisie-pour-en-finir-avec-l-affaire-de-corruption-1mdb-855813.html (28 août 2020) Le géant de la finance américain Goldman Sachs a versé à la Malaisie 2,5 milliards de dollars dans le cadre d'un accord à l'amiable qui fait suite au vaste scandale de corruption 1MDB https://lecourrier.vn/la-malaisie-et-la-chine-renforcent-leur-cooperation-bilaterale/835626.html (8 septembre 2020) Le 7 septembre, le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin a félicité la Chine pour son succès dans la lutte contre l'épidémie de COVID-19. Avec le soutien de la Chine, la Malaisie est devenue l'un des premiers pays du monde à avoir contrôlé la propagation du virus, a-t-il souligné, exprimant ses remerciements et son espoir que les deux pays continueraient de coopérer dans le combat contre le COVID-19. En outre, la Malaisie est prête à collaborer avec la Chine pour renforcer la coopération bilatérale en tous domaines dont la défense, l'économie, le commerce et l'éducation, a déclaré Muhyiddin Yassin. Pour sa part, Wei Fenghe a déclaré que la Chine et la Malaisie s’étaient entraidées pendant la pandémie de COVID-19 et avaient été des pionniers en termes d’efforts de promouvoir la reprise socio-économique en faisant progresser la coopération pragmatique dans tous les secteurs. La Chine s'est engagée à consolider la coopération bilatérale en matière de défense et à développer de manière constante les liens entre les forces armées. Le même jour, le ministre chinois de la Défense a eu une rencontre avec son homologue malaisien Ismail Sabri Yaakob, au cours de laquelle les deux parties ont échangé leurs points de vue sur des questions internationales et régionales, les relations entre les deux armées et la situation en Mer Orientale. http://www.gavroche-thailande.com/actualites/ailleurs-en-asie/112938-malaisie-politique-le-pouvoir-malaisien-en-crise-permanente (10 septembre 2020) Neuf mois après le début de la crise politique, la fin ne semble pas en vue en Malaisie où l'ex parti au pouvoir essaye de revenir aux avants-postes malgré le procès de l'ancien premier ministre accusé de corruption massive, Najib Razak. Un indicateur de la situation dans le pays devrait être, l'élection importante à Sabah le 26 septembre. Mais je m'égare. L'info la plus importante est incontestablement celle-ci : https://www.geo.fr/environnement/malaisie-il-perd-son-smartphone-et-le-retrouve-avec-les-selfies-dun-singe-202101 Dans un article paru le 15 septembre, la BBC relate cette improbable histoire qu’a vécu un jeune malaisien. Dimanche 13 septembre, Zackrydz Rodzi, 20 ans, qui vit à Batu Pahat, au sud de la Malaisie, publie un thread dans lequel il révèle une série de clichés retrouvés dans la galerie photos de son téléphone perdu la veille. Des images que vous retrouverez rarement dans votre smartphone... On y découvre un singe, vraisemblablement en train de s’amuser avec l’appareil, essayant même de le mordre, et n’hésitant pas à prendre des selfies !
  13. https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/maire-villeneuve-loubet-lionnel-luca-veut-attaquer-justice-obligation-du-port-du-masque-sa-commune-1872918.html (16 septembre 2020) Le premier reproche adressé au représentant de l'État dans le département par Lionnel Luca concerne l'absence de dialogue. Invité vendredi dernier sur le plateau de France 3 Côte d'Azur, le maire expliquait avant même l'audience ne pas avoir été consulté au sujet de cette décision qu'il qualifie d'arbitraire. Il a ajoute qu'il ne comprend pas pourquoi sa commune est concernée compte tenu de sa situation géographique : "70% de son territoire classée en espace naturel boisé inconstructible et pour les 30% restants, n’a aucun centre urbain dense mais diffus, qui évite toute concentration de population." Lionnel Luca estime que le préfet "fait du zèle". Il prend selon lui exemple sur tout ce qu'il se fait à Nice et l'applique dans le reste du département sans aucun recul. A la barre, son directeur général adjoint des services Mathias Pinet a par ailleurs rappelé que la commune n'était "pas en rébellion", et avait même devancé l'appel en imposant le masque aux abords des crèches et des établissements scolaires, dans un arrêté municipal pris avant la rentrée. Le tribunal a tranché. Pour le juge administratif, cette obligation du port du masque sur tout le territoire de la commune constitue une atteinte grave à la liberté de circuler, et à la liberté d'aller et venir. « ll résulte de ce qui précède que l’arrêté n°2020-585 du 10 septembre 2020 du préfet des Alpes-Maritimes, (...) caractérise une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté personnelle ainsi qu’à la liberté d’aller et de venir des administrés de ladite commune ».
  14. https://www.tagesschau.de/inland/nrw-polizei-rechtsextremismus-103.html (17 septembre 2020) En Rhénanie du Nord-Westphalie, cinq groupes de discussion d'extrême droite ont été découverts [sur Whatsapp], auxquels auraient participé 29 policiers. C'est ce qu'a annoncé mercredi à Düsseldorf le ministre de l'Intérieur Herbert Reul. Les personnes concernées ont été suspendues et des mesures disciplinaires ont été prises à leur encontre. 14 agents doivent être démis de leurs fonctions.
  15. https://www.theguardian.com/world/2020/sep/16/angela-rayner-rebukes-boris-johnson-over-collapsing-covid-test-system Rayner [Vice chef de groupe travailliste] a dit, accompagnée par des rires des autres députés travaillistes, qu'elle avait reçu un message "d'un homme appelé Keir" [Starmer, chef du parti travailliste]. Elle a poursuivi : "Keir n'a pas pu aller travailler aujourd'hui, et ses enfants n'ont pas pu aller à l'école, car sa famille a dû attendre les résultats de leur test de dépistage du coronavirus, malgré la promesse du Premier ministre d'obtenir des résultats dans les 24 heures. https://metro.co.uk/2020/09/15/people-missing-routine-nhs-treatments-because-of-covid-test-shortage-13273334/ Des sources indiquent qu'il n'existe actuellement aucune option de test disponible dans les principaux points chauds de Covid-19 en Angleterre, y compris Bolton, Salford et Oldham, malgré la promesse du gouvernement de mettre en place un système qui soit le meilleur au monde. De nombreux professionnels de la santé ont également été contraints de s'isoler car ils ne peuvent pas vérifier s'ils sont porteurs du virus. Lors de l'émission Today sur BBC Radio Four, Chris Hopson a déclaré à propos de l'activité générale du NHS : "Nous avons maintenant des cas où des patients qui devraient être traités ne peuvent l'être parce qu'ils ne peuvent pas avoir accès à un test. C'est donc un vrai problème pour eux".
  16. J'ai un peu hésité à le traduire par autre chose. "Mantra" m'est venu à l'esprit, mais "mantra" n'est pas forcément moins obscur, et il y manque la notion de "mot de passe". Dans le sens de "mot de passe" exigé pour avoir voix au chapitre dans par exemple l'administration Obama, ou pour être considéré comme un "expert sérieux" invité par les médias du courant principal de la presse, shibboleth est pas mal trouvé. C'est l'idée de "montrer patte blanche".
  17. https://la1ere.francetvinfo.fr/maintien-des-controles-a-la-frontiere-a-saint-martin-appel-a-la-mobilisation-lance-a-la-population-871696.html (16 septembre 2020) Un appel à la mobilisation générale de la population contre le Covid-19 a été lancé ce mercredi à Saint-Martin, après la décision de maintenir les contrôles aux frontières avec la partie hollandaise de l'île jusqu'au 1er octobre. À la demande de l'Agence régionale de santé (ARS), la préfète des Îles du Nord a décidé de maintenir les contrôles aux frontières jusqu'au 1er octobre, en raison notamment des risques d'augmentation des cas de Covid. «Soit on reconfine, soit on maintient les contrôles», a expliqué la préfète Sylvie Feucher à la presse. https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/saint-martin/fermeture-frontiere-saint-martinoise-coup-fatal-economie-859882.html (7 août 2020) Attestations et motifs impérieux sont désormais exigés pour passer d’un côté ou de l’autre de la frontière qui sépare la partie hollandaise et la partie française de Saint-Martin. Des restrictions imposées par la pandémie de coronavirus. L’augmentation du nombre de cas et l’ouverture de l’aéroport international de Juliana aux ressortissants américains ont poussé la préfète déléguée aux Îles du nord à prendre cette mesure. Ça alors ! Moi qui croyais que « Un virus ne s’arrête pas aux frontières » (Olivier Véran au journal de 20 heures de France 2 du 23 février, à propos de la frontière italienne).
  18. https://foreignpolicy.com/2020/02/07/america-needs-a-new-economic-philosophy-foreign-policy-experts-can-help/ Le lauréat du prix Nobel et économiste Paul Krugman a récemment publié un mea culpa sur cette question, notant qu'il avait "manqué une partie cruciale de l'histoire" en ce qui concerne l'impact de l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce sur les communautés aux États-Unis. Il répondait en partie aux travaux de David Autor, David Dorn et Gordon Hanson, qui ont documenté une perte dramatique d'emplois américains au profit de la Chine - un résultat qui avait été écarté par les économistes traditionnels lors des débats de la fin des années 1990. Prenons l'industrie pharmaceutique : les États-Unis sont le leader incontesté du développement de médicaments et la plupart des négociateurs américains ont considéré les produits pharmaceutiques comme une source de force d'exportation (d'où toutes les conditions généreuses accordées aux grandes entreprises pharmaceutiques dans les accords commerciaux américains). La réalité est cependant très différente : les États-Unis détiennent la propriété intellectuelle, mais les principes actifs sont pour la plupart fabriqués à l'étranger. Cela peut sembler être un fait banal de la mondialisation. Pourtant, les principales sources d'importation de médicaments aux États-Unis ne sont pas les pays à bas salaires, mais l'Irlande et la Suisse. Il ne s'agit pas d'une migration des capitaux mondiaux vers les pays à bas salaires, mais d'un abris fiscal. Selon les estimations de l'économiste Gabriel Zucman de l'Université de Californie à Berkeley, le gouvernement américain perd près de 70 milliards de dollars par an en recettes fiscales en raison du déplacement des bénéfices des entreprises américaines vers des juridictions laxistes comme l'Irlande et la Suisse. Le résultat, comme l'a montré l'économiste Brad Setser, est que le déficit commercial des États-Unis en matière de produits pharmaceutiques dépasse désormais l'excédent du pays dans le domaine de l'aviation civile ; en effet, les États-Unis importent plus de produits pharmaceutiques que de smartphones. Il est loin d'être évident que le gouvernement américain devrait consacrer autant de capital politique à une industrie qui est devenue si complètement dissociée des intérêts américains.
  19. https://www.lci.fr/sante/depistage-covid-19-malgre-la-priorisation-les-tests-pcr-coronavirus-au-bord-de-la-rupture-2164604.html (15 septembre 2020) "Nous nous retrouvons dans des situations dans lesquelles nous utilisons tout notre réactif pour réaliser des dépistages non-indispensables." Selon lui [Lionel Barrand, président du Syndicat national des jeunes biologistes], "il vaudrait mieux faire 500.000 tests aux bonnes personnes", à savoir les cas contacts, les symptomatiques et les urgences, "afin d'avoir les résultats en 24 heures et casser les chaînes de transmission, parce que c'est le plus important", plutôt que "pratiquer un million de tests et avoir les résultats en une semaine".
  20. https://www.lopinion.fr/edition/wsj/pourquoi-incendies-foret-sont-si-graves-cette-annee-dans-l-ouest-223464 (11 septembre 2020) Environ onze millions de Californiens, soit environ un quart de la population de l’Etat, vivent dans ce que les experts forestiers appellent « l’interface habitat-forêt », c’est-à-dire à proximité de zones comportant beaucoup de végétation brûlant facilement, selon un rapport de 2018 des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ces populations sont de loin les plus vulnérables aux dommages causés par les feux de forêt. Certaines personnes se sont installées dans ces régions parce que la flambée des coûts de l’immobilier dans les grandes villes côtières, due aux réglementations y limitant l’offre, les a obligées à s’éloigner afin de trouver des logements à des prix abordables. De plus, les projets d’éclaircissement comme ceux de brûlages dirigés sont souvent combattus par les habitants du voisinage, explique Ken Pimlott, ancien patron à la retraite de Cal Fire. Et même en cas d’éclaircissement, il faut entretenir la zone lors de la repousse de la végétation.
  21. https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/16/referendum-en-nouvelle-caledonie-la-posture-anticoloniale-venue-de-la-metropole-nous-indigne-car-elle-nous-deresponsabilise_6052350_3232.html Référendum en Nouvelle-Calédonie : « La posture anticoloniale venue de la métropole nous indigne car elle nous déresponsabilise » Les « stéréotypes » simplificateurs ne rendent pas compte de la réalité d’un peuple métissé qui cherche à se forger un destin commun, affirment quatre intellectuels calédoniens, parmi lesquels Emmanuel Tjibaou, dans une tribune au « Monde ». Comme tant d’autres, [Edwy Plenel] continue d’observer notre archipel avec une grille de lecture datant des années 1980. Quarante ans ont passé ! Nous devons sortir de l’imposture intellectuelle réduisant l’analyse de la situation calédonienne à l’existence d’un système colonial institutionnalisé, où le peuple kanak serait aujourd’hui encore opprimé. Dire cela n’est pas s’opposer à la perspective d’une indépendance, c’est simplement affirmer que la réflexion doit être guidée par une éthique de vérité. https://la1ere.francetvinfo.fr/dans-une-tribune-quatre-personnalites-caledoniennes-denoncent-la-posture-anticoloniale-venue-de-la-metropole-871650.html La tribune qui parait dans le journal Le Monde est signée par quatre personnalités calédoniennes qui revendiquent des positions différentes sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. La journaliste Jenny Briffa, l'universitaire Louis Lagarde, le directeur de l’Agence de développement de la culture kanak Emmanuel Tjibaou, l'archéologue Jean-Marie Wadrawane expliquent : Nourrir un discours de victimisation des Calédoniens d’origine kanak, qui, en 2020, seraient les délaissés de l’Etat colonial, est non seulement une contre-vérité absolue (...) mais entretient l’idée que tout mérite réparation, que tout est un dû." Selon eux, cette "posture anticoloniale à la Plenel, nourrie d’une mauvaise conscience aussi compréhensible qu’inutile, entretient par sa prétendue bienveillance un paternalisme tout à fait colonial." Si des déséquilibres persistent aujourd'hui encore dans la société calédonienne, les responsabilités sont, selon les quatre auteurs de la tribune, à rechercher en Nouvelle-Calédonie : "Les compétences pour réformer cette situation sont aux mains des élus calédoniens loyalistes et indépendantistes, depuis l’accord de Nouméa. Ce sont nos élus qui n’ont pas su assez réformer le pays. La « France » d’aujourd’hui n’y est pour rien. Notre incurie est calédonienne. Notre solution sera aussi calédonienne, que l’on reste dans l’espace national ou que l’on quitte la France." Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus systématiquement nous inscrire dans des fidélités historiques, familiales ou ethniques. Chaque jour, nous travaillons concrètement pour le vivre-ensemble et le destin commun. Nous ne sommes pas là pour panser les maux de la mauvaise conscience française, mais bien pour sortir d’une pensée idéologisée et aller vers une pensée qui objective. Nous, Calédoniens, qui démontrons au quotidien notre capacité à penser contre nous-mêmes, n’avons de leçon à recevoir de personne.
  22. https://foreignpolicy.com/2020/08/27/biden-is-getting-ready-to-bury-neoliberalism/ Le modèle néolibéral convenait à une époque où l'économie américaine tirait de grands avantages de la mondialisation - ou du moins semblait le faire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui : La mondialisation est désormais accusée d'accroître les inégalités et de vider la classe moyenne de sa substance. Qui plus est, à l'heure où la Chine, puissance géoéconomique inébranlable, utilise les relations commerciales et économiques comme une arme diplomatique, les États-Unis ne peuvent se contenter de répéter des shibboleths sur la libre circulation des capitaux et des marchandises. (Harris et Jake Sullivan, l'un des principaux conseillers de Biden, ont exposé cet argument au début de cette année dans un article paru dans Foreign Policy). Harris affirme que les responsables américains du commerce qui ont négocié le partenariat transpacifique avaient si bien intériorisé le dogme néolibéral qu'ils ont simplement considéré comme acquis que l'augmentation de l'accès de l'industrie pharmaceutique aux marchés asiatiques était bonne pour les États-Unis - même si cela ne créait ni emplois ni recettes fiscales aux États-Unis. Tom Perriello, un autre progressiste qui a servi dans l'administration Obama, a déclaré dans une interview que si vous exprimiez des doutes sur le modèle de marché libre parmi les responsables économiques d'Obama, comme il l'a fait, "vous étiez considéré comme ayant des cornes qui vous poussaient de la tête". Une fois que l'on accepte que ce qui est bon pour la croissance mondiale globale ou même pour le marché boursier n'est pas nécessairement bon pour le travailleur américain, il devient possible d'envisager une forme de nationalisme économique qui guide le comportement des États-Unis à l'intérieur et à l'extérieur du pays. C'est ce que Biden semble avoir à l'esprit avec son projet de programme "Made in All of America". Les gros investissements qu'il prévoit dans les infrastructures, l'éducation, les soins de santé et la recherche et le développement seraient dirigés vers les entreprises américaines afin de créer des emplois chez nous. Une "stratégie commerciale et fiscale proaméricaine en faveur des travailleurs" permettrait "de prendre des mesures commerciales agressives contre la Chine" mais aussi de supprimer les incitations fiscales pour les entreprises américaines à délocaliser leurs activités à l'étranger. M. Biden a proposé un effort fédéral ambitieux pour rétablir les chaînes d'approvisionnement mondiales dans des domaines sensibles, notamment les fournitures médicales et les produits pharmaceutiques, les semi-conducteurs, la résilience du réseau énergétique, etc. Il s'agirait de reconstruire la capacité de production nationale dans ces domaines, notamment par l'utilisation de la loi sur la production de défense, de modifier le code des impôts pour encourager la production nationale de produits pharmaceutiques, d'augmenter les stocks fédéraux de produits sensibles et de mettre en place un nouveau programme pour financer le recyclage des travailleurs dans les domaines de fabrication essentiels. Le nationalisme économique est donc à la fois une réponse à la montée de la Chine et un moyen d'équiper les États-Unis pour gagner la lutte économique avec la Chine. Pourtant, les courants d'opinion très différents au sein du parti démocrate font qu'on ne peut guère s'attendre à ce qu'un consensus se forme autour de la question de savoir quelle politique étrangère sert le mieux les intérêts des Américains moyens. Biden est un traditionaliste de la politique étrangère à qui le langage de la géoéconomie est étranger ; il en va de même pour presque tous les gens autour de lui. Les progressistes espèrent qu'ils dépasseront ces instincts. Perriello, qui, comme Harris, a de nombreux liens avec l'équipe de Biden, aimerait voir des accords mondiaux sur les lois antitrust, la fiscalité des entreprises et même les salaires minimums afin d'éviter un nivellement par le bas. Tout président qui adopterait un programme aussi ambitieux se heurterait à une énorme résistance de la part des propres alliés de l'Amérique. Les paradis fiscaux à faible taux d'imposition comme l'Irlande n'accepteront pas facilement un programme de péréquation de l'impôt sur les sociétés ; les puissances exportatrices comme l'Allemagne s'opposeront à une politique de confrontation avec la Chine. Un programme de réglementation mondiale pourrait, en tout état de cause, s'avérer trop "outré" [en français dans le texte] pour Biden et son équipe dirigeante.
  23. Je n'ai pas de données sur les communautés d'outre-mer. En métropole, les anciennes élites kémalistes sont athées mais c'est une infime minorité. Le reste, entre gülenistes et erdoganistes sont des gens très religieux. Alors bien sûr cela diminue un peu avec la jeune génération, mais on reste à des niveaux très hauts : https://www.theguardian.com/world/2020/apr/29/turkish-students-increasingly-resisting-religion-study-suggests La baisse globale du nombre de personnes qui se disent religieusement conservatrices est de 7 %, contre 32 % en 2008, et celles qui disent jeûner pendant le ramadan sont passées de 77 % à 65 %.
  24. Leur soutien "aux démocrates du SPD comme les conservateurs de la CDU" veut dire que pour des raisons électorales le SPD et la CDU se doivent de leur faire plaisir, de peur de perdre leur soutien à la prochaine élection. Je rappelle que le gouvernement fédéral allemand actuel est un gouvernement de coalition SPD-CDU. D'autre part, une "infiltration" de la CDU par l'AKP a été dénoncée en 2016 : D'autre part, l'outil d'influence du pouvoir turc vis à vis des communautés turques d'outre-mer, c'est l'administration religieuse, le Diyanet et sa branche allemande qui est la Ditib. Dans le texte ci-dessous, je soulignerais les phrases - On peut difficilement imaginer plus de contrôle des communautés expatriées par l'État turc - même si le directoire de la Ditib le nie. - Ce partenariat [avec les autorités de l'État allemandes, avec les ministères de l'éducation des Länder] constitue pour certains musulmans libéraux un cauchemar. Et pour se rappeler à quel point les idées du Diyanet sont progressistes : La CSU est un copier-coller de l'ÖVP autrichienne, à moins que ce soit l'inverse :
  25. https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/lukaschenkas-schwaeche-stuerzt-auch-den-kreml-ins-dilemma-16954956-p2.html (15 septembre 2020) Pour sortir du dilemme de Loukachenko, Moscou semble vouloir procéder à une réforme constitutionnelle pour la Biélorussie, que le dictateur lui-même avait suggérée et liée à de nouvelles élections ultérieures, mais que Poutine a maintenant abordée à Sotchi. Certains soupçonnent que ce dernier, comme Loukachenko, essaie de gagner du temps. D'autres voient comme objectifs possibles l'installation d'un successeur fidèle au Kremlin à Minsk ou une distribution plus large du pouvoir dans laquelle Moscou pourrait exercer une influence par le biais d'acteurs, de partis et de participations. Mais le dictateur a encore suffisamment d'exécutants dans l'appareil de sécurité et le système judiciaire pour torpiller la recherche par Moscou d'un partenaire.
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