Wallaby

Dans ce genre de calculs, il conviendrait d'ajouter une ligne pour les morts indirects : - les gens qui meurent d'autre maladies à cause de la saturation du système hospitalier ou des retards des ambulances pour les urgences - l'impact indirect via la crise économique induite, avec les plus pauvres qui n'ont plus les moyens de payer le médecin dans les pays sans couverture santé universelle.

L'infectiologie du coronavirus 2019 varierait en fonction de la température, avec un pic de dangerosité à 8,72°C. Mais c'est plus compliqué si on tient compte de l'humidité. https://www.scmp.com/news/china/science/article/3074131/coronavirus-highly-sensitive-high-temperatures-dont-bank-summer (8 mars 2020) L'équipe de Canton a basé son étude sur chaque nouveau cas de coronavirus confirmé dans le monde entre le 20 janvier et le 4 février, y compris dans plus de 400 villes et régions chinoises. Ces cas ont ensuite été modélisés en fonction des données météorologiques officielles de janvier provenant de toute la Chine et des capitales de chaque pays touché. L'analyse a montré que le nombre de cas a augmenté en fonction des températures moyennes jusqu'à un pic de 8,72 degrés Celsius, puis a diminué. Toutefois, une étude distincte menée par un groupe de chercheurs, dont l'épidémiologiste Marc Lipsitch de l'école de santé publique T.H. Chan de Harvard, a révélé qu'une transmission soutenue du coronavirus et la croissance rapide des infections étaient possibles dans toute une série de conditions d'humidité - des provinces froides et sèches de Chine aux régions tropicales, comme la région autonome de Guangxi Zhuang à l'extrême sud du pays et Singapour. Est-ce que les gouvernements ne devraient pas inverser toutes les consignes d'économies d'énergie et demander à tous les Français de chauffer leur logement et leur locaux accueillant du public à 22° plutôt qu'à 18 ? De la même façon, ne faudrait-il pas avoir une consigne d'hygrométrie ? Faut-il que les logements soient secs ou bien humides ?

Ca va très vite avoir un visage. Lorsqu'on passe de "ça passe à la télé" à "je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui est malade", voire "je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui est mort", ça devient tout de suite très concrêt dans la psychologie des gens. Le drame du réchauffement climatique, c'est qu'on ne voit pas les gens mourir autour de soi, c'est un poison qui tue lentement, contrairement au virus qui agit en 15 jours.

J'ai dit une bêtise ? Faut m'expliquer. Je suis très bête et très naïf, parfois. Les Américains sont capables de se mobiliser pour une grande cause, pour une grande "croisade". L'effort de guerre pendant la seconde guerre mondiale a été assez remarquable.

Ce que les gens ne veulent pas faire par sens civique, ils le feront peut-être par peur de mourir, tout simplement. Rester chez soi au maximum, porter un masque, ne pas se coller à la personne précédente quand on fait la queue au magasin, etc...

C'est bizarre comme projection. Pourquoi penser que les États-Unis feraient pire que la Chine ? C'est pas un pays sous-développé les États-Unis quand même.

Pardon, mais quelle est l'espace auquel s'adressent ces chiffres ? S'agit-il du monde entier ou bien du seul territoire états-unien ?

https://www.nytimes.com/2020/02/25/world/asia/daegu-south-korea-coronavirus.html (25 février 2020) [À Daegu] Les wagons de métro transportent la moitié de leurs passagers habituels, les passagers portant tous des masques et s'asseyant à l'écart comme un interphone les incite à appeler une ligne d'assistance pour les coronavirus s'ils se sentent malades. http://www.koreabiomed.com/news/articleView.html?idxno=7632 (7 mars 2020) Il y avait un silence sinistre à la gare de Dongdaegu vendredi matin. Daegu, qui était l'une des destinations de voyage les plus populaires en Corée, était devenue un endroit à éviter après que la ville ait vu le nombre de patients COVID-19 confirmés exploser. Dans toute la gare, seules cinq personnes regardaient la télévision, et la billetterie était fermée. https://www.pri.org/stories/2020-03-03/south-korea-s-approach-containing-coronavirus-model-rest-world (3 mars 2020) Les autorités ont demandé aux 2,5 millions de résidents de Daegu de rester à l'intérieur autant que possible et de minimiser les contacts avec les autres, mais cette demande n'est pas une obligation légale. Comme des millions d'autres Sud-Coréens, Choi Beop-joon reçoit des alertes d'urgence officielles sur son téléphone portable chaque fois qu'un nouveau cas de coronavirus est signalé dans sa région. Les messages précisent où le patient se trouvait avant d'être détecté et à quelle heure ; ils invitent toute personne qui aurait pu croiser son chemin à se faire tester immédiatement. Le modèle coréen n'est peut-être pas aussi libéral que ce qu'on peut penser : https://www.theguardian.com/world/2020/mar/06/more-scary-than-coronavirus-south-koreas-health-alerts-expose-private-lives La plupart des critiques portent sur les textos qui retracent les mouvements des personnes récemment diagnostiquées avec le virus. "Une femme d'une soixantaine d'années vient d'être testée positive", lit-on dans un texto typique. "Cliquez sur le lien pour connaître les endroits qu'elle a visités avant d'être hospitalisée", ajoute-t-il. En cliquant sur le lien, l'utilisateur accède au site web d'un bureau de district qui répertorie les endroits que la patiente a visités avant d'être testée positive. Cette avalanche d'informations a donné lieu à des révélations embarrassantes.

Si tu regardes bien la vidéo, à la fin de l'intervention de Jean-Paul Hamon - qui critique le plan envisagé à l'époque de H5N1 de confinement des habitants à domicile sans aller travailler et fermeture des transports (donc comme a fait la Chine), et qui mélange des infos vraies sur la Chine (l'appli smartphone qui indique le cas le plus proche de coronavirus) et des informations fausses (donc de la désinformation, du fake news, de la propagande antichinoise ?) avec l'histoire de drone, tu vois Philippe Juvin, chef du service des urgences à l'hôpital George Pompidou, qui soupire (à partir de 00:52:34) puis dit (00:52:42) « Non, mais faut revenir... c'est pas vrai, ça ». Donc il n'y a pas de consensus sur ce plateau de télévison. Tu as d'un côté Philippe Juvin qui essaie de convaincre le téléspectateur qu'il va falloir faire des efforts douloureux, et de l'autre Jean-Paul Hamon qui le casse indirectement en cassant la Chine, en tournant en dérison les mesures chinoises, et ce faisant, il décrédibilise la parole d'expert. Je pense qu'il faut regarder du côté de la Corée qui a ma connaissance n'a pas pour l'instant stoppé les transports en commun comme la Chine. Si la stratégie coréenne réussit, cela donne une piste de solution plus libérale que ce qu'a fait la Chine. Mais même dans ce cas, il est possible que ça ne marche pas de la même façon qu'en Corée en France ou en Italie, à cause de la mentalité coréenne où il y a un contrôle social de type confucianiste où tout le monde se conforme au groupe, par peur, négative du regard des autres, mais aussi et surtout par amour positif du conformisme, avec un résultat beaucoup moins individualiste que les moeurs et mentalités européennes contemporaines.

Tu as eu de la chance de tomber sur de tels experts. Ici le South China Morning Post relaie le propos d'une experte (pas médicale, économiste), gardienne de la rentabilité des entreprises et de la sacro-sainte libre circulation de Schengen, qui assure que les mesures prises par la Chine ont eu, je cite, "peu de succès apparent pour freiner la propagation du virus". La méthode chinoise, ça ne marche pas ! https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3073897/coronavirus-european-borders-likely-remain-open-despite-crisis (7 mars 2020) "L'expérience chinoise montre que la fermeture de régions et de frontières ne passe pas le test du rapport coût-bénéfice, avec un coût important pour les entreprises mais peu de succès apparent pour freiner la propagation du virus", a déclaré Emily Mansfield, économiste principale pour l'Europe à l'Economist Intelligence Unit.

Ton info sur la grappe de cas à Mulhouse, ce serait plutôt coréen.

https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/07/covid-19-la-france-realise-t-elle-beaucoup-moins-de-tests-que-les-autres-pays_1780818 (7 mars 2020) Pour réaliser son graphique, GHoeberX a utilisé les données communiquées par Santé Publique France jusqu’au 3 mars. Cette agence nationale, qui dépend du ministère de la santé, comptabilisait ainsi au 3 mars «1170 cas investigués dont : 212 (18%) cas confirmés, 845 (72%) cas exclus, 113 (10%) cas en cours d’investigation». La page où Santé Publique France publiait ces données a depuis été supprimée. Mais un nouveau document a été mis en ligne, jeudi 5 mars, par l’agence nationale. La terminologie a changé, tout autant que les chiffres. Le terme «cas investigué» n’apparaît plus, mais un tableau présente le «nombre de tests réalisés pour le diagnostic de COVID-19 par jour» en France, «selon les données remontées par les cellules régionales de Santé publique France». Et les chiffres (qui ont été encore réévalués dans un dernier document mis en ligne vendredi 6) apparaissent bien différents. On compte plus de 3 000 tests réalisés au 3 mars. « La différence s’explique par le fait que nous avons renforcé notre système de surveillance », explique à CheckNews Santé Publique France Un autre infectiologue contacté par CheckNews il y a quelques jours estimait que les données françaises présentées dans le graphique de GHoeberX étaient «fausses», affirmant par exemple que «plus de 80 tests» étaient réalisés quotidiennement à la Pitié Salpêtrière, « 50 à Cochin, et 50 à Bichat ». Ce qui suggère effectivement que les données de Santé publique France étaient jusqu'au 3 mars très parcellaires. Même rehaussé, le nombre de cas testés en France reste inférieur à celui de pays fortement touchés comme l’Italie ou la Corée du Sud, ou même moins touchés comme le Royaume-Uni.

Il parle de "choc de l'offre" et compare la situation à la crise pétrolière de 1974. Tu es probablement en désaccord avec cet auteur. Pour lui la demande n'est pas atone. Les Chinois ont de l'argent dans leur porte-monnaie. La seule chose qui les empêche de le dépenser, c'est d'avoir le droit de sortir de leur logement.

https://www.sankei.com/world/news/200307/wor2003070020-n1.html (7 mars 2020) Élection de Johnny Chiang à la tête du Kuomintang. Il a déclaré que la référence au "consensus de 1992" (accord avec le Pékin sur l'idée de "une seule Chine") était "anachronique". C'est probablement une leçon qu'il a tirée de l'échec cinglant de son parti aux dernières élections.

https://www.le1.ma/italie-le-chef-du-parti-democrate-nicola-zingaretti-a-contracte-le-coronavirus/ (7 mars 2020) Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate italien qui forme avec le M5S la coalition au pouvoir, a révélé sur les réseaux sociaux avoir été infecté par le Covid-19. «Les médecins m’ont dit que j’étais positif pour Covid19. Je vais bien mais je devrai rester à la maison pour les prochains jours. De là, je continuerai à suivre le travail qui doit être fait. Courage à tous et à bientôt.» a-t-il écrit sur son compte twitter.

https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3065187/coronavirus-south-koreas-aggressive-testing-gives (5 mars 2020) La Corée du Sud, qui a fait 140.000 tests, et pourrait pour cette raison avoir les données les plus fiables, a un taux de mortalité de 0.6%, moindre que celui trouvé dans les autres pays (taux de mortalité mondial de 3.4% selon l'OMS, 10% en Iran).

L'inquiétude de l'auteur de l'article, c'est que l'inflation ferait remonter les taux d'intérêt.

https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-a-coronavirus-recession-could-mean-a-fearful-reckoning/ (5 mars 2020) Supposons que le nombre de cas continue d'augmenter à son rythme actuel - en gros, il quadruple chaque semaine. D'ici la fin mars, le nombre de cas en dehors de la Chine sera passé d'environ 21 000 aujourd'hui à plus de trois millions. Selon les prévisions de l'épidémiologiste Marc Lipsitch, de l'université de Harvard, la maladie pourrait finir par infecter 20 à 60 % de la population adulte mondiale. Avec un taux de mortalité de 1 %, cela représente 30 millions de décès. Il est impossible d'imaginer qu'un tel cataclysme ne fasse pas basculer l'économie mondiale, qui connaît déjà un ralentissement sensible, dans la récession - et dans une récession d'un type particulier. Les journées de travail perdues pour cause de maladie, la perturbation des chaînes d'approvisionnement mondiales, les interdictions de transit, le nombre de morts : Tout cela s'ajoute à une réduction soudaine et brutale de la capacité de production de l'économie, un peu comme si l'on faisait exploser un nombre considérable d'usines dans le monde. Les économistes appellent cela un "choc de l'offre". Nous avons déjà connu cela : La flambée des prix du pétrole provoquée par l'OPEP dans les années 1970 a été un autre exemple de choc d'offre. Ce qui limite la production dans ces situations n'est pas un manque de demande, mais d'offre. Ce qui signifie que les tentatives pour y remédier par une stimulation traditionnelle de la demande, qu'elle soit fiscale ou monétaire, ne sont pas seulement inutiles - elles aggravent la situation. Stimuler la demande, alors que le problème est en réalité un manque d'offre, et que tout ce que vous faites est de faire monter les prix ; pensez au marché du logement comme un micro-exemple. Ce qui ne veut pas dire que les autorités n'essaieront pas. Nous sommes déjà passés par là, nous aussi. En réponse au choc pétrolier, les gouvernements ont fait des déficits et les banques centrales ont fait tourner les presses à imprimer. Le résultat : ce que l'on a appelé la "stagflation". Mais c'était il y a longtemps et les souvenirs sont courts. Il est tout à fait possible que les autorités fassent à nouveau la même erreur. Bien que l'endettement ait atteint des niveaux astronomiques, par rapport aux revenus, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, semble-t-il, tant que les taux d'intérêt restaient à leurs niveaux historiquement bas. Et qu'est-ce qui pourrait bien provoquer une hausse des taux ? L'inflation, voilà tout.

http://www.constructif.fr/bibliotheque/2017-6/l-entrepreneuriat-chinois-un-destin-inedit.html?item_id=3598 (juin 2017) En 2016, pour la première fois Pékin devient la ville qui accueille le plus de milliardaires au monde 5. Parmi les 124 femmes chief executive officers (CEO) 6 les plus importantes au monde, 93 sont chinoises. Nombreux sont les entrepreneurs chinois de moins de 30 ans qui réussissent dans l'e-commerce, le tourisme, le big data et les services. La liste est longue, mais citons l'exemple de Ma Yun (Jack Ma), CEO d'Alibaba, le géant du e-commerce en Chine, qui prend le contrôle de Paytm E-Commerce en Inde, achète un journal à Hongkong ou lève des milliards de dollars aux États-Unis. Le 26 janvier 2015, avec huit entrepreneurs chinois, à Hangzhou, capitale du Zhejiang, un des berceaux de l'entrepreneuriat chinois, il crée Hupan College, business school privée, favorisant les principes confucéens (exemplarité, harmonie, respect, loyauté, adaptation constante et ténacité), prônant la culture chinoise avec l'idée vitale que cette école est un vivier, non pas pour former les entrepreneurs, mais les « découvrir », selon le message de Ma Yun. L'entrepreneur chinois a décidément retrouvé son ADN sur le sol chinois ! Trois profils types On pourrait recenser une multitude de portraits d'entrepreneurs chinois. Pour simplifier, voici les trois principaux profils. Le premier appartient à la « génération perdue » issue de la Révolution culturelle chinoise (1966-1976). Il a quitté sa danwei, entreprise d'État. Il est parti de rien, n'a connu ni l'école ni l'université. Il a été soutenu et aidé par la famille, les amis et la guanxi [Réseau social très organisé qui structure les rapports individuels dans le groupe, fondé sur des relations fraternelles et amicales entretenues par la solidarité, la réciprocité et l'échange de faveurs]. C'est donc un self-made-man, besogneux et visionnaire, avec une capacité d'adaptation constante. Pour lui, l'intérêt national prime sur l'intérêt individuel. Il connaît très bien les rouages des institutions d'État. Il est souvent membre du Parti communiste chinois. Le deuxième est issu de la période de la politique de l'enfant unique (après 1980). Il est diplômé, voyage beaucoup en Chine, il peut parler anglais, avoir fait des études à l'étranger ou en Chine (MBA, EMBA, diplôme d'ingénieur). Il veut réussir et aspire à être « global ». Le troisième, c'est la jeune génération Y. Il est diplômé, pleinement ancré dans l'ère de l'Internet, du e-commerce, du paiement virtuel, des loisirs et du plaisir. Il est hédoniste. S'il le peut, il partira faire des études à l'étranger. Il ne comprend pas toujours la « génération perdue », celle de ses parents ! Il ne connaît pas les rouages de l'administration chinoise. Il est l'entrepreneur chinois de demain. Ces trois portraits ont en commun un désir d'apprendre, le sens de la guanxi, la capacité d'adaptation et de flexibilité et un nationalisme élevé. Preuve que l'entrepreneuriat chinois est au coeur des métamorphoses de la Chine, le gouvernement compte sur lui pour être un ressort de la croissance, source de stabilité interne. Il est également à l'image du retour de la Chine impériale sur la scène internationale : ambitieux et innovant.

Je ne connais pas la réponse. Il y peut-être des précédents historiques pour d'autres maladies qui peuvent donner des modèles de procédure à suivre.

https://www.scmp.com/news/china/society/article/3073850/coronavirus-no-new-infections-chinas-hubei-province-outside (6 mars 2020) Vaccins La Chine affirme que la recherche sur les vaccins contre le coronavirus est bien avancée, et que certains seront disponibles pour les urgences et la recherche clinique le mois prochain. Zheng Zhongwei, directeur du Centre de développement scientifique et technologique de la Commission nationale de la santé, a déclaré que les cinq approches en matière de vaccins étaient poursuivies et progressaient régulièrement. Mais la Chine est toujours en train d'en apprendre davantage sur le nouveau coronavirus, et des difficultés sont à prévoir au cours de la recherche, a-t-il dit. Enfants Les enfants sont aussi susceptibles d'être infectés par le nouveau coronavirus que les adultes, selon les scientifiques qui analysent les données d'infection de la ville de Shenzhen, dans le sud de la Chine. Les chercheurs ont constaté un taux d'attaque des ménages - la probabilité de transmission de la maladie par un membre du ménage infecté - de 15 %, bien plus élevé que la moyenne de la population, qui est de 7,9 %. Mais la même étude a révélé que le taux d'infection chez les enfants de moins de 10 ans était très similaire à celui de la population dans son ensemble, soit 7,4 %. "Il n'y avait pas de lien significatif entre la probabilité d'infection et l'âge du cas index", ont déclaré les chercheurs, après avoir étudié les données de 391 cas confirmés à Shenzhen, du 14 janvier au 12 février, ainsi que de 1 286 personnes qui avaient été en contact étroit avec des patients. Chine "Selon notre analyse des statistiques, nous nous attendons à ce que les villes autres que Wuhan dans la province de Hubei soient pratiquement exemptes de patients atteints de coronavirus à la mi-mars", a déclaré Zhang, cité par le Quotidien du peuple. "L'espoir est que Wuhan n'aura pas de nouveaux cas quotidiens à la fin du mois de mars".

https://www.express.de/news/panorama/coronavirus-534-bestaetigte-faelle-in-deutschland--324-in-nrw-36167486 (6 mars 2020) Le directeur de l'Institut de virologie de l'hôpital de la Charité de Berlin a annoncé que l'hôpital n'appliquera plus les recommandations de quarantaine de l'Institut Robert Koch à 100%. Christian Droste a déclaré au journal "Neue Osnabrücker Zeitung" que les recommandations ne pouvaient plus être maintenues. Il a cité comme raison la sécurisation des soins médicaux. "Si tout le personnel médical qui a eu des contacts avec des personnes infectées est envoyé en quarantaine, les soins médicaux pour la population s'effondreront. Pas seulement pour les patients de Corona, mais pour tous les autres", a déclaré M. Drosten au journal. Il était donc nécessaire que le RKI adapte ses recommandations à la réalité. Selon lui, une alternative possible serait que tout le personnel de la clinique externe soit testé quotidiennement pour une infection par le coronavirus. Cela permettrait aux médecins et au personnel infirmier de travailler pendant un jour au maximum après une infection avant de devoir être mis en quarantaine, car pendant cette période les personnes touchées ne seraient probablement pas encore contagieuses, selon le virologue. https://www.telegraph.co.uk/science/2020/03/04/coronavirus-has-mutated-aggressive-disease-say-scientists/ (5 mars 2020) Des chercheurs de l'École des sciences de la vie de l'Université de Pékin et de l'Institut Pasteur de Shanghai ont découvert que le virus a évolué en deux grandes lignées, appelées types "L" et "S". L'ancien type "S" semble être plus doux et moins infectieux, tandis que le type "L", apparu plus tard, se répand rapidement et représente actuellement environ 70 % des cas. L'analyse génétique d'un homme aux États-Unis qui a été testé positif le 21 janvier a également montré qu'il est possible d'être infecté par les deux types.

«Il y a beaucoup de questions sur la manière dont il (cet accord) va fonctionner en pratique, qui va le contrôler», a déclaré pour sa part l'ambassadrice du Royaume-Uni, Karen Pierce. «Qui va contrôler ce qu'il se passe à l'ouest d'Alep et plus important, le gouvernement syrien a-t-il approuvé formellement» l'entente russo-turque, et «va-t-il appliquer les dispositions du cessez-le-feu?», a-t-elle ajouté. Tiens, le Royaume-Uni reconnait "le gouvernement syrien". C'est nouveau ça, non ? Je croyais que les Occidentaux ne reconnaissaient que la coalition des Gentils Rebelles comme unique représentant du peuple syrien ?

La vice-première ministre Sun Chunlan visite un village Potemkine une résidence de Wuhan renettoyée et réapprovisionnée en denrées alimentaires exprès pour elle : https://www.scmp.com/news/china/society/article/3074016/its-all-fake-angry-residents-shout-chinese-vice-premier-sun (6 mars 2020) "Tout est faux !" ont hurlé une poignée de locaux depuis la fenêtre de leur appartement L'épisode a fait l'objet de nombreuses discussions en ligne et, fait inhabituel, il a également été couvert par les médias d'État chinois - dont le porte-parole du Parti communiste, Le Quotidien du Peuple, qui a publié un commentaire reprochant au gestionnaire de la succession d'avoir tenté de tromper les fonctionnaires en visite. Zhu Lijia, professeur à l'Académie chinoise de gouvernance, affiliée au gouvernement, a déclaré qu'il y avait un accord général à Pékin pour mettre fin aux inspections de politiciens mises en scène. "Il y a un large consensus pour supprimer ces formalités bureaucratiques", a déclaré Zhu Lijia. "Mais c'est une pratique qui existe depuis longtemps, et s'en débarrasser sera une tâche de longue haleine". Cette année, lors du gala annuel du Nouvel An lunaire, retransmis en direct sur la chaîne de télévision publique CCTV, un sketch comique s'est même moqué des inspections, avec un fonctionnaire faisant une visite mise en scène dans un hôpital et ne se souciant que de poser pour une photo publicitaire. Le premier ministre Li Keqiang (...) avait demandé aux ouvriers qui se précipitaient pour construire un nouvel hôpital pour les patients atteints de virus à Wuhan s'ils avaient besoin de quelque chose. "Nous n'avons pas de problèmes", a-t-on répondu à Li, selon les images de l'échange diffusées par les médias locaux. Il a été rapporté plus tard que certains des ouvriers du site n'avaient pas reçu suffisamment de masques à porter pendant la construction et que quelques-uns avaient contracté la maladie après avoir rejoint le projet.