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BOLIVIE
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Borisdedante dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.heise.de/tp/features/Warum-es-in-Bolivien-einen-Putsch-gab-4584644.html?seite=all (12 novembre 2019) 1. c'est un coup d'Etat parce que la fraude électorale n'a jamais été prouvée. La controverse sur le résultat des élections a été déclenchée principalement par la " Transmisión de Resultados Electorales Preliminares " (TREP). Le but de ce dépouillement provisoire et incomplet est d'annoncer les premiers résultats le plus tôt possible le soir du scrutin. Lorsque le système TREP a enregistré 83,85 % des bulletins de vote le soir du scrutin, l'autorité électorale a tenu sa première conférence de presse. Morales était à 45,71 % et Mesa à 37,84 % à cette époque, soit une différence de 7,87 points de pourcentage. Le candidat de l'opposition Mesa a immédiatement annoncé qu'il y aurait un second tour parce que la différence par rapport au candidat sortant Evo Morales était inférieure à dix pour cent. La déclaration, cependant, n'était pas basée sur le résultat final officiel. C'est à ce moment - et cela a déclenché la controverse - que les autorités électorales de l'OEP ont arrêté le décompte rapide. L'OEA, Mesa et d'autres acteurs ont condamné les actions de l'OEP et appelé à la reprise rapide du décompte. Cela n'avait pas vraiment de sens, car même dans le passé, le système TREP n'enregistrait jamais tous les votes. En outre, l'évaluation officielle des élections s'est poursuivie. En particulier, l'évaluation des résultats obtenus dans les zones rurales éloignées a pris de plus en plus de temps. Après tout, l'autorité électorale a subi de telles pressions qu'elle a repris la publication des résultats du TREP après l'évaluation de 96,63 % des bulletins de vote. Soudain, Morales était en tête avec 46,86 pour cent et Mesa en avait 36,72 pour cent. L'écart était donc légèrement supérieur à dix points de pourcentage. Les fichiers de l'éditeur de logiciels Neotec montrent que la différence est due à l'évaluation de 3.833 journaux de résultats des bureaux de vote. Ce chiffre correspond exactement au nombre total de protocoles évalués ainsi qu'au décompte officiel parallèle des voix. Néanmoins, l'opposition a immédiatement parlé de fraude et a commencé ses mobilisations. Elle a été déclenchée par la mission d'observation électorale de l'OEA, qui a parlé d'un "changement de tendance inexplicable". Il convient de noter que toutes ces déclarations ont été faites avant que le résultat final ne soit disponible et qu'aucune vérification n'ait eu lieu. En fait, l'Organisation des États américains (OEA) avait recommandé cette méthode, qui est également utilisée dans d'autres pays. De plus, l'OEA n'a montré aucune manipulation dans aucun de ses rapports précédents. Dans son dernier rapport, elle parle d'irrégularités dans 78 journaux de résultats, ce qui représente exactement 0,22 % d'un total de 34 555 de ces enregistrements. On peut difficilement qualifier cela d'"irrégularités graves et généralisées", comme l'a déclaré le porte-parole du gouvernement [allemand], Steffen Seibert, lors de la conférence de presse fédérale de lundi dernier.- 157 réponses
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[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais avant cette erreur kurde, il y a eu l'erreur turque de croire à l'alliance américaine, puisque les Américains ont trahi cette alliance américano-turque en fournissant des armes aux Kurdes contre ce que souhaite l'immense majorité des Turcs, erdoganistes ou pas. Quelque part nous sommes tous des Turcs. Nous sommes les Turcs des Américains. Un jour les Américains fournissent des armes aux Kurdes. Un autre jour ils fourniront peut-être des armes aux indépendantistes corses ou bretons. L'absence de coordination au sein de l'OTAN dénoncée par Macron, elle a commencé le jour où les Américains ont donné des armes aux Kurdes contre l'avis des Turcs (ou envahi l'Irak contre l'avis des Français, des Allemands, et des Turcs, si j'ai bonne mémoire). -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.faz.net/2.1677/japan-shinzo-abe-wird-kirschblueten-korruptin-vorgeworfen-16482885.html (13 novembre 2019) Les fleurs de cerisier sont presque sacrées pour les Japonais. Les allégations par l'opposition d'utilisation abusive de l'argent des contribuables par le Premier ministre Shinzo Abe ont donc un arrière-goût particulier. Abe aurait abusé de la réception annuelle du premier ministre pour récompenser ses partisans politiques. Auparavant, on avait appris que le gouvernement avait considérablement augmenté les dépenses pour la réception ces dernières années. L'accueil du Premier ministre à l'ancien jardin impérial de Shinjuku à Tokyo est probablement le plus grande réception de floraison des cerisiers du pays. Des milliers de visiteurs vêtus de vêtements de fête se pressent dans le parc de Tokyo, font la queue dans les longues files d'attente pour de petites collations et tentent d'apercevoir le premier ministre et son épouse dans la foule. Non seulement le Premier ministre, mais aussi d'autres politiciens du Parti libéral démocrate auraient invité des partisans de leurs circonscriptions à la réception des cerisiers en fleurs et à une soirée avec 850 invités. "Voulez-vous remercier vos supporters pour leur aide passée avec les invitations ?" a demandé au premier ministre au parlement la députée communiste Tomoko Tamura. Abe nie être impliqué dans la sélection des invités et ne veut pas divulguer la liste des invités. Le bureau du cabinet du gouvernement a dit au journal Asahi que la liste des invités aurait été détruite peu après l'événement parce qu'elle n'était pas considérée comme suffisamment importante pour être archivée. -
Corée du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
http://world.kbs.co.kr/service/news_view.htm?lang=f&Seq_Code=67538 (13 novembre 2019) Les Etats-Unis multiplient les pressions sur Séoul pour que celui-ci revienne sur sa décision de ne pas reconduire son accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec Tokyo. Cette fois-ci, c’est au tour du commandant des forces américaines en Corée du Sud (USFK) de s’exprimer sur le sujet. Robert Abrams a en effet souligné la nécessité de maintenir ce pacte, affirmant qu’il permettait d’assurer la stabilité et la sécurité en Asie du Nord-est. Il a fait ces remarques dans une conférence de presse tenue hier à la base militaire américaine Camp Humphreys, située à Pyeongtaek au sud de Séoul. -
BOLIVIE
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https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/566777/la-bolivie-fait-face-a-un-coup-d-etat-pas-ordinaire (12 novembre 2019) « Nous ne sommes pas devant un coup d’État ordinaire, laisse tomber à l’autre bout du fil la spécialiste de l’Amérique du Sud Marie-Christine Doran, professeure à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ce n’est pas l’usure du pouvoir ni un bilan tragique qui viennent de forcer la sortie d’Evo Morales. C’est le résultat d’une résistance de l’élite qui, depuis 13 ans, a perdu ses privilèges. Elle s’est radicalisée en passant par les mouvements de la droite religieuse évangélique. Aujourd’hui, le départ de Morales, c’est la revanche de cette élite, mais également la possibilité pour elle de rétablir une morale chrétienne » dans un pays qui, pour plusieurs Boliviens, se serait donc ouvert trop vite aux différences. Cette droite « religieuse et dangereuse », dit Mme Doran, a l’appui de la police dont plusieurs membres affichaient dimanche et lundi des crucifix au cou afin de témoigner de leur allégeance à ce courant politique. Comme dans d’autres pays d’Amérique du Sud touchés par la « vague rose » — ce retour de la gauche au pouvoir à la charnière du XXIe siècle et dont Evo Morales était un des derniers représentants en poste —, la Bolivie s’est démocratisée en accordant plus de droits aux indigènes, aux agriculteurs, aux pauvres ou aux communautés LGBTQ. Elle a aussi fait école sur le plan environnemental en inscrivant la nature dans une nouvelle logique de droit afin de faciliter sa protection. Des réformes décriées et qualifiées de « tyrannie » par les tenants de la droite conservatrice du pays qui désormais orchestre la contestation. « Je viens d’apprendre qu’il y a eu un coup d’État en Bolivie et que le camarade [Evo Morales] a été obligé de démissionner », a écrit sur Twitter l’ex-président brésilien et victime de cette même droite radicale dans son propre pays, Luiz Inácio Lula da Silva. Il vient de sortir de prison après avoir purgé 18 mois d’une peine de huit ans pour corruption, peine qu’il a toujours qualifiée d’abusive. « Il est lamentable que l’Amérique latine ait une élite économique qui ne sait pas accepter la démocratie et l’inclusion sociale des plus pauvres. » Contacté par Le Devoir, le cabinet de la ministre des Affaires étrangères du Canada Chrystia Freeland n’a pas souhaité qualifier de « coup d’État » le départ d’Evo Morales. Ottawa dit plutôt appuyer « la volonté démocratique du peuple bolivien ».- 157 réponses
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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/12/bolivie-evo-morales-au-mexique-designation-d-un-president-par-interim_6018910_3210.html (12 novembre 2019) Quelques heures après son arrivée au Mexique, l’ex-chef de l’Etat bolivien a qualifié de « coup d’Etat » la proclamation de Jeanine Añez comme présidente par intérim du pays. « Le coup d’Etat le plus astucieux et le plus odieux de l’histoire a eu lieu. Une sénatrice issue d’un coup d’Etat de droite se proclame présidente du Sénat, puis présidente par intérim de la Bolivie sans quorum législatif, entourée d’un groupe de complices et dirigée par l’armée et la police qui répriment le peuple », a déclaré sur Twitter Evo Morales.- 157 réponses
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Chine
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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/20/a-hongkong-la-foule-defie-la-police-apres-l-agression-de-deux-militants-prodemocratie_6016222_3210.html (20 octobre 2019) Mercredi, Jimmy Sham, une des figures du camp prodémocratie, avait été hospitalisé après avoir été violemment agressé à coups de marteau par des inconnus. M. Sham est le principal porte-parole du Front civil des droits de l’homme (FCDH), une organisation qui prône la non-violence et a été à l’origine des plus grandes manifestations pacifiques de ces derniers mois. https://www.theguardian.com/world/2019/oct/31/hong-kong-plunges-into-deep-recession (31 octobre 2019) La baisse trimestrielle de 3,2 % - presque au même niveau que le pire trimestre de la crise financière de 2008 - a fait passer le taux de croissance annuel de Hong Kong de +0,5 % à - 2,9 %. https://asialyst.com/fr/2019/11/09/hong-kong-nous-sommes-tous-au-front-frontliner/ (9 novembre 2019) Il est question partout dans les universités et les milieux militants d’une « terreur blanche » (白色恐怖) dirigée par les forces de l’ordre et le gouvernement hongkongais. Elle est rendue possible notamment par une zone grise juridique : l’usage détourné de lois coloniales qui rendent toute réunion, tout attroupement, illégal. Pour lui, des fascistes dirigent la police. Et d’évoquer deux hauts responsables : Liu Yecheng (劉業成) et Deng Bingqiang (鄧炳強). Tous deux ont suivi il y a peu des formations au maintien de l’ordre au Xinjiang, province autonome de Chine populaire où les Ouïgours musulmans sont rééduqués à grande échelle, dans l’indifférence quasi générale. https://www.scmp.com/news/hong-kong/politics/article/3037125/classes-suspended-hong-kong-university-science-and (10 novembre 2019) Université de Science et Technologie d'Hong Kong (HKUST) : La suspension des cours a été instaurée après la mort vendredi de Chow Tsz-lok, un étudiant de 22 ans en informatique, qui est tombé de quatre mètres dans un parking de Tseung Kwan O. Des gaz lacrymogènes et des affrontements ont eu lieu à proximité alors que la police tentait de disperser des manifestants qui tentaient de perturber le mariage d'un officier. Des étudiants et des manifestants en colère ont vandalisé la résidence du président de HKUST, Wei Shyy, peu après la nouvelle, et ont saccagé au moins trois cafétérias, un magasin Starbucks et une succursale de la Bank of China sur le campus. Ils ont exigé que Shyy condamne la violence policière, qu'ils blâment pour la mort de Chow. Le même jour, Xu Jiang, un professeur originaire de Chine continentale du département d'ingénierie électronique et informatique de l'université, a également vu son bureau détruit par les manifestants. HKUST a déclaré que de nombreux sites sur le campus ont été endommagés et fortement peints au pistolet et que les cours devraient être annulés lundi car "les réparations prendront du temps". Entre-temps, dans une déclaration séparée à la communauté scolaire, la haute direction de HKUST a fermement condamné "l'agression totalement inacceptable" d'un étudiant chinois du continent qui a été battu lors du forum ouvert de l'université mercredi dernier. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20191112-hong-kong-universités-etudiants-violence-mouvement (12 novembre 2019) Dans ce contexte tendu, les étudiants chinois n’en mènent pas large. « Une université est censée être un espace de liberté, loin de la politique, pour se concentrer sur les études mais en ce moment, on ne se sent pas en sécurité, parce que certains vont attaquer et vandaliser l’université à leur guise », s'inquiète un étudiant. Par conséquent, nombre d’étudiants ont quitté le campus vendredi dernier pour rentrer chez eux en Chine, le temps que les choses se calment. Originaire du Guangdong, Lin parle cantonnais, la langue des Hongkongais, mais beaucoup de ses amis qui ne parlent que mandarin ont peur. « La plupart des membres de mon groupe sont partis, Parce qu’ils ne parlent pas cantonais. C’est vraiment dangereux pour eux. Si quelqu’un découvre qu’ils sont originaires de Chine continentale », s'alarme Lin. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-50384360 (12 novembre 2019) Des affrontements ont éclaté à l'Université chinoise de Hong Kong, où la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les étudiants, tandis qu'à l'Université de la ville, il y a eu un affrontement entre les étudiants et la police anti-émeute qui s'est poursuivi dans la soirée. La police a continué d'utiliser des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants qui ont répondu avec des briques et des bombes à pétrole. Des centaines de manifestants demeurent à l'Université chinoise de Hong Kong. Des étudiants ont érigé des barrages routiers dans les rues du campus de la City University pour empêcher la police d'y entrer. À un moment donné, une fourgonnette utilisée dans le cadre d'une barricade de rue a été incendiée. Les étudiants de l'école polytechnique de Hong Kong ont également tenté de perturber la circulation près de leur campus. Un arbre de Noël à l'intérieur du centre commercial Festival Walk a été incendié par des manifestants tandis que d'autres ont été vus en train de casser une rampe en verre avec des marteaux. Des gares ferroviaires étaient fermées à travers la ville. Huit universités ont annoncé qu'elles suspendront leurs cours mercredi. https://information.tv5monde.com/info/hong-kong-les-manifestations-touchent-les-universites-et-le-quartier-des-affaires-331643 (12 novembre 2019) Parallèlement, vers midi, dans le quartier de Central qui abrite nombre de grandes entreprises étrangères et de boutiques de luxe, des milliers d'employés ont occupé des heures durant les rues, scandant : "Battez-vous pour la liberté, soutenez Hong Kong !". Au moment de la sortie des bureaux, la foule a à nouveau envahi pacifiquement les artères de ce quartier, les forces de l'ordre répliquant comme plus tôt dans la journée par des tirs de gaz lacrymogène. Ces scènes illustrent la manière dont des personnes aux opinions politiques modérées continuent de soutenir le mouvement en faveur de la démocratie alors que les plus radicaux recourent à des méthodes violentes. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-50400338 (13 novembre 2019) Hong Kong a annoncé que toutes les écoles, y compris les jardins d'enfants, seront fermées jeudi, car le territoire fait face à une autre journée de troubles croissants. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/12/la-chine-alliee-de-la-france-par-defaut_6018813_3232.html (12 novembre 2019) Moins de deux ans plus tard, le changement de ton est notable. La France accepte, cette fois, d’être invitée d’honneur à la Foire aux importations de Shanghaï vue, par certains, comme un exercice de propagande chinois, et la « réciprocité » a disparu du vocabulaire présidentiel. Au contraire, Emmanuel Macron loue désormais « le choix de l’ouverture » fait par la Chine. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Borisdedante dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.stern.de/politik/ausland/bolivien--die-zeit-der-stabilitaet-ist-bis-auf-weiteres-vorbei-8997146.html (12 novembre 2019) Alors qui est le nouveau président en Bolivie ? Le vice-président a également démissionné, le numéro deux, ainsi que le président du Sénat, le numéro trois, et le premier vice-président du Sénat, le numéro quatre, ainsi que de nombreux autres politiciens. La deuxième vice-présidente du Sénat, Jeanine Añez, du parti d'opposition de l'Union démocratique, veut maintenant prendre temporairement le pouvoir jusqu'aux nouvelles élections. Mais le parti de Morales, le MAS, est majoritaire au parlement. Et lors de sa visite au Sénat, Añez a dû être évacuée par les forces armées vers un lieu inconnu de peur des partisans de Morales. Alors qui a le pouvoir ? Pas le parti au pouvoir, le MAS, parce que de nombreux députés ont démissionné, d'autres ont fui vers les ambassades ou carrément au Mexique. Pas même l'opposition, parce qu'elle n'a pas la majorité. Alors, l'armée ? Qui a contraint Morales à la démission ? Un coup d'Etat ? Evo Morales lui-même parle d'un coup d'État. Il dit : "Les putschistes ont détruit l'Etat de droit. Des groupes violents ont attaqué ma maison." En effet, les vidéos dans les médias sociaux montrent une maison pillée qui est censée appartenir à Evo Morales. La maison de sa sœur a également été attaquée. Le chef de l'opposition Carlos Mesa a averti sur Twitter qu'on lui avait dit que sa maison était aussi une cible - bien sûr des partisans de Morales. Les tranchées sont profondes et sont maintenant beaucoup plus profondes. Entre les riches et les pauvres. Entre plaines et hautes terres. Entre Blancs et indigènes. Surtout entre les partisans d'Evo et les adversaires d'Evo. L'époque de la stabilité en Bolivie est révolue jusqu'à nouvel ordre.- 157 réponses
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https://www.20minutes.fr/monde/2649719-20191112-crise-bolivie-crise-fait-commencer-depart-morales-va-apaiser-situation (12 novembre 2019) Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS et spécialiste de l’Amérique latine. En quelques heures, entre le 10 et le 11 novembre, le pays a connu des saillies de violences extrêmes. La maison de plusieurs membres de la famille Morales a été attaquée, celle de sa sœur a été brûlée. On a vu des scènes effroyables d’élus indigènes lynchés sur la place publique. Ce sont des choses qui parlent d’elles-mêmes. Cela montre l’esprit revanchard et violent de l’opposition. On n’est plus à l’époque où les Etats-Unis intervenaient directement, comme au Chili avec Allende en 1973. Mais on peut noter que le général de l’armée bolivienne était en poste à Washington, que celui de la police a été formé aux Etats-Unis. Les Américains n’ont jamais caché leur soutien à l’opposition, ils n’ont jamais caché leur souhait que Morales tombe : ça peut vouloir dire financement, conseil à l’opposition, etc. En ce sens, leur implication ne fait aucun doute : les Etats-Unis sont partie prenante dans la polarisation de la situation en Bolivie depuis un certain temps. Il suffit de lire le communiqué de Trump lui-même, qui applaudit les forces militaires boliviennes et considère que c’est une victoire de la démocratie. http://www.rfi.fr/ameriques/20191111-bolivie-soutiens-gauche-morales-denoncent-coup-etat (11 novembre 2019) Le gouvernement espagnol du social-démocrate Pedro Sanchez a également pris position. « L'Espagne condamne le fait que le processus ouvert en vue de la convocation d'élections (dimanche par Evo Morales) a été biaisé par l'intervention des forces armées et de la police qui ont demandé à Evo Morales de présenter sa démission », a indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué. « Cette intervention (de l'armée et de la police) nous ramène à des époques passées de l'histoire latino-américaine », a ajouté le ministère.- 157 réponses
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http://www.sixthtone.com/news/1004816/european-doctors-urge-who-to-reconsider-tcm-section-in-icd-11 (8 novembre 2019) Les principaux experts médicaux européens exhortent l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à reconsidérer l'inclusion d'une section sur la médecine traditionnelle chinoise dans la dernière révision de son manuel des maladies qui fait autorité, en faisant valoir que cela risque de légitimer des traitements non éprouvés. Dans une déclaration commune publiée jeudi, le Conseil consultatif scientifique des académies européennes (EASAC) et la Fédération des académies européennes de médecine (FEAM) ont déclaré que la médecine traditionnelle chinoise, ou MTC, "couvre un large éventail de pratiques souvent considérées avec scepticisme par les membres des communautés médicales et scientifiques". Selon Dan Larhammar, l'un des quatre universitaires européens consultés pour la déclaration commune, ce chapitre comprend deux termes problématiques : qi et méridiens. "Ces concepts sont encore trop vagues et scientifiquement non prouvés malgré de nombreuses tentatives pour les définir plus précisément ", a déclaré Larhammar à Sixth Tone. L'énoncé de l'EASAC et de la FEAM met en garde contre le fait que la MTC est une approche diagnostique qui n'a pas été, et pourrait ne jamais être, " adéquatement validée selon les critères scientifiques et réglementaires établis ". Citant l'utilisation controversée de l'acupuncture pour soulager la douleur et le potentiel nocif de certains ingrédients à base de plantes médicinales, les médecins ont exhorté l'OMS à " faire davantage pour que tous les produits et procédures médicaux soient soumis à un niveau approprié d'évaluation de leur qualité, sécurité et efficacité conforme aux procédures de test standardisées ". Les experts médicaux n'affirment pas que les techniques de MTC sont entièrement sans mérite, donnant comme exemple la découverte de l'artémisinine, lauréate du prix Nobel, pour le traitement du paludisme. Mais ils affirment que le succès de ce traitement doit être attribué à une " étude préclinique approfondie " et à des " essais cliniques rigoureux ". Qu'ils soient chinois ou occidentaux, la plupart des professionnels de la santé semblent d'accord pour dire que les preuves scientifiques devraient être à la base de tout traitement ou théorie médicale. Plus tôt cette année, un article de l'agence de presse Xinhua a déclaré que la MTC " manque encore de preuves justifiant son efficacité clinique et son innocuité ", et que cela constitue un obstacle à son exportation vers le monde. -
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https://alencontre.org/ameriques/amelat/bolivie/la-bolivie-et-la-contre-revolution-comment-ont-ils-renverse-evo.html (12 novembre 2019) Le Mouvement vers le socialisme (MAS), formé dans les années 1990, a toujours été un parti profondément paysan – plus qu’indigène – et cette caractéristique a marqué de bien des façons vers le gouvernement d’Evo Morales. Le soutien urbain a toujours été soumis à des conditions: en 2005, date des élections présidentielles, le pari d’un nouveau leadership «indigène» est sorti victorieux (53,74% des voix) face à la crise profonde du pays; plus tard, l’appui à Evo a été maintenu grâce à une très bonne performance économique. Toutefois, la tentative de Morales de rester à la présidence [c’est-à-dire de briguer un 4e mandat suite à un référendum constitutionnel perdu], sur un arrière-fond de préjugés racistes et d’un sentiment d’exclusion du pouvoir, a encouragé les classes moyennes urbaines à descendre dans la rue contre Morales. Objectivement parlant, le dit «processus de changement» n’a pas favorisé la classe moyenne traditionnelle ou la classe «blanche» – comme on appelle généralement les «Blancs» en Bolivie – et leur a plutôt enlevé le pouvoir. La révolution de Morales était une révolution politique anti-élitiste. Pour cette raison, il s’est heurté aux élites politiques précédentes et les a remplacées par d’autres, plus plébéiennes et indigènes. De plus, plusieurs mesures adoptées par Evo Morales ont modifié la dotation du capital ethnique, au détriment des Blancs. Bien qu’il n’ait pas procédé à une réforme agraire, elle a profité aux pauvres avec la dotation de terres appartenant au gouvernement ou aux municipalités; il y a eu une redistribution du capital économique – par le biais des infrastructures et des politiques sociales – en faveur de plus de «cholos» (indigènes, cholo est un terme à connotation raciste) et de secteurs populaires; la politique éducative menée par le gouvernement a amélioré la dotation de capital symbolique aux indigènes et métis, en réévaluant leur histoire et culture mais, parallèlement, le gouvernement ne fait que peu pour relever le niveau d’éducation publique et, par là, enlever l’actuel monopole blanc sur le système éducatif privé. Ainsi, les anciennes élites ont perdu de l’espace dans les structures étatiques, vu leurs capitaux symboliques affaiblis comme leurs moyens d’influencer le pouvoir. Bref: le La Paz Golf Club a perdu de son importance en tant qu’espace de reproduction du pouvoir et des statuts. Plusieurs sondages avaient déjà montré la méfiance des secteurs de classes moyennes à l’égard du président. Non pas à cause de sa gestion, qu’ils ont approuvée, mais à cause de la durée de la domination de l’élite qu’Evo dirigeait. Dans une nouvelle phase de radicalisation de la jeunesse, le «macho Camacho», un homme d’affaires de 40 ans, est devenu le leader du Comité civique de la région qui réunit les forces vives sous l’hégémonie des milieux d’affaires et qui défend les intérêts régionalistes. Plus récemment, face à la faiblesse de l’opposition, Camacho maniait un mélange de Bible et de «couilles» pour affronter «le dictateur». Il écrivit d’abord une lettre de démission «pour qu’Evo puisse la signer»; puis il alla la porter à La Paz et fut repoussé par les mobilisations officielles; mais il revint le lendemain pour enfin entrer dimanche dans un Palacio Quemado déserté – ce vieux bâtiment du pouvoir a été transféré en 2018 à la Casa Grande del Pueblo – avec sa Bible et sa lettre; là il se prosterna à terre pour que «Dieu retourne au Palais». Le rapport de l’OEA sur les résultats des élections, indiquant des modifications apportées dans les résultats électoraux, a miné l’«autoconfiance» du parti au pouvoir: ce dernier a perdu la rue et les réseaux sociaux en même temps. Cet audit de l’OEA, qui aurait pu pacifier la situation, a été rejeté par l’opposition, qui considérait Luis Almagro [président uruguayen de l’OEA] comme un allié d’Evo Morales pour avoir approuvé le fait qu’il brigue un nouveau mandat. L’OEA vient [communiqué du 11 novembre] de se prononcer pour rejeter «toute solution anticonstitutionnelle à la situation». L’une des raisons de l’insurrectionnalisme est le caudillisme, c’est-à-dire l’absence d’institutions politiques consolidées. Il n’y a rien d’autre qu’une logique immédiate, «à somme nulle»: tout est gagné ou perdu, mais on ne cherche jamais à accumuler des victoires et des défaites partielles avec un regard tourné vers l’avenir. Evo Morales n’a pas surmonté cette culture et c’est pourquoi il a cherché à rester au pouvoir. Mais l’opposition a fait de même jusqu’ici et s’affirme alors avec un autre «caudillo» de droite comme Camacho. Nous ne savons pas quel avenir politique l’attend, mais il a déjà rempli une «mission historique»: que les villes mettent fin à l’exception historique d’un gouvernement paysan dans le pays. Ce n’est pas par hasard qu’après le renversement d’Evo, les Whipalas, un drapeau indigène transformé en un deuxième drapeau national sous le gouvernement du MAS, ont été brûlés. En outre, pour chasser le nationalisme de gauche au pouvoir, une rhétorique a été utilisée: «nous chassons le communisme», ont répété ceux qui se sont mobilisés dans les rues, certains avec des Christ et des bibles.- 157 réponses
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lopinion.fr/edition/international/allemagne-olaf-scholz-en-ballottage-incertain-presidence-spd-201552 (27 octobre 2019) Le ministre allemand des Finances s’est classé en tête du premier tour de la primaire interne pour la désignation de la nouvelle direction du SPD. Son duo avec Klara Geywitz a recueilli 23% des suffrages. Au second tour (résultat le 30 novembre), ils seront opposés à un tandem prêt á faire éclater l’alliance avec les conservateurs. https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/letroite-ouverture-de-lallemagne-sur-leurope-des-banques-1146100 (7 novembre 2019) Après la publication d'une tribune dans le « Financial Times », le ministre des Finances, Olaf Scholz, a présenté mercredi ses idées lors d'une conférence sur l'avenir de la finance à Francfort. Jusqu'ici très réservé sur la protection commune des dépôts, le ministère allemand des Finances propose la création d'un fonds européen de réassurance (« Edris »). Mais dans le même temps insiste toujours pour réduire les risques, y compris sur les obligations d'Etat. La garantie des dépôts proposée fonctionnerait en deux temps : la première ligne de défense resterait nationale et le mécanisme européen n'interviendrait qu'en deuxième recours. « Cela ressemble à une ouverture, mais la réalité est plus perverse car les conditions posées par l'Allemagne sont très dures », pointe un banquier français pour qui cette posture s'inscrit dans une accélération de travaux techniques européens menés autour de la garantie des dépôts . A minima, l'intérêt de l'Allemagne serait de ne pas porter la responsabilité en cas d'échec de ce chantier. https://www.welt.de/wirtschaft/article203390400/Vorstoss-von-Scholz-Privilegien-Entzug-fuer-Maennervereine-Dasselbe-muss-fuer-Frauen-gelten.html (11 novembre 2019) Olaf Scholz veut supprimer la reconnaissance d'intérêt public (avec les avantages fiscaux qu'elle implique) aux associations qui ne sont pas ouvertes aux femmes. "Je doute fort que les projets du ministre fédéral des Finances Scholz soient compatibles avec le principe constitutionnel de l'égalité de traitement, pour autant qu'ils ne concernent que les hommes", a déclaré Thomas von Holt, avocat et conseiller fiscal de Bonn, spécialisé dans le droit des associations. Joachim Wieland, procureur à l'Université de Spire, partage ce point de vue. L'exigence de Scholz serait sur un "terrain relativement sûr", étant conforme à l'exigence constitutionnelle d'égalité. Mais à une seule condition : "Bien sûr, il doit en être de même pour les associations ouvertes uniquement aux femmes", a dit Wieland à WELT. Toutefois, cela n'est pas mentionné dans le projet de modification de la loi. "Dans une interview au journal "Bild am Sonntag", le ministre des Finances a déclaré : "Ceux qui excluent les femmes ne devraient pas bénéficier d'avantages fiscaux et émettre des reçus de dons", a déclaré Scholz, qui est actuellement candidat à la présidence du SPD avec la femme politique du Brandebourg Klara Geywitz. Tous deux mettent l'accent sur les droits des femmes dans leurs campagnes électorales internes. Dans l'interview, Geywitz s'est décrite comme féministe, comme Scholz l'avait déjà fait à plusieurs reprises. La CSU, parti au pouvoir comme le SPD, a rejeté le plan de Scholz. Le ministre bavarois des finances Albert Füracker a déclaré à Munich que la menace d'un retrait des avantages fiscaux était "absolument excessive". Il pourrait y avoir de bonnes raisons objectives pour que les associations n'acceptent que des femmes ou que des hommes. "Les groupes d'entraide de femmes, par exemple, devraient-ils être obligés d'accueillir des hommes ?" a demandé Füracker. La question de savoir quand une association est considérée comme "d'intérêt public" et peut donc prétendre à des privilèges fiscaux étendus est une préoccupation récurrente pour les tribunaux. Au printemps 2017, le Tribunal Fiscal Fédéral (BFH) a décidé qu'une loge franc-maçonne devrait se voir refuser le statut d'association reconnue d'intérêt public, dès lors qu'elle interdit aux femmes de participer à leurs rituels dans le temple. Un an plus tard, le tribunal a également statué dans le cas d'une association islamique qui préconisait la peine de mort et qui avait été classée comme extrémiste par les protecteurs constitutionnels. Depuis avril 2019, l'organisation Attac, critique de la mondialisation, a dû renoncer à des avantages fiscaux après une autre décision du BFH, ici au motif que ses actions interfèrent trop avec la politique quotidienne. -
Autriche
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.rfi.fr/europe/20191111-autriche-conservateurs-verts-negocient-former-gouvernement (11 novembre 2019) Les conservateurs et les écologistes autrichiens se sont rencontrés sept fois ces dernières semaines pour préparer des négociations formelles. Ces rencontres se sont bien passées, de l’aveu des deux partis. C’est donc sans surprise que les deux camps ont annoncé ce lundi des négociations exclusives, plus d’un mois après les élections législatives. Un délai plus long qu’en 2017, lorsque Sebastian Kurz, déjà chef des conservateurs, avait annoncé moins de dix jours après les élections des négociations avec l’extrême droite. Un parti avec lequel il n’y avait pas de grande différence de programme, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec les écologistes. Sur certains sujets en effet, la fiscalité écologique et l’immigration notamment, les visions sont très différentes. Lors des négociations, les deux formations vont donc tenter de se mettre d’accord sur un programme commun, ce qui devrait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Est-ce que cela sera couronné de plus de succès que les efforts de Merkel pour gouverner avec les Verts après les élections allemandes de 2017 ? -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/politik/ausland/brexit-deutsche-wirtschaft-haelt-johnson-fuer-das-kleinere-uebel-a-1295821.html (11 novembre 2019) Malgré leurs critiques à l'égard des plans de brexit du Premier ministre britannique Boris Johnson, les entreprises allemandes favorisent le parti conservateur au pouvoir lors des élections législatives. Il s'agit d'une évaluation du " moindre mal ", a déclaré Ulrich Hoppe, directeur général de la Chambre de commerce germano-britannique (AHK) de Londres, à l'Agence de presse allemande. "L'économie critique les plans d'un gouvernement Corbyn", a dit M. Hoppe. "En raison des nationalisations et redistributions annoncées, il n'y a plus d'incitations. Cela affaiblira le pouvoir économique", a déclaré M. Hoppe. "Cela signifie qu'à moyen terme, de nombreux consommateurs auront certainement encore moins d'argent dans leurs poches pour acheter des produits - et bien sûr, les entreprises allemandes qui servent le marché en souffriront également". Entre autres choses, les sociaux-démocrates veulent augmenter les impôts des riches et des entreprises et obliger les grandes entreprises à placer dix pour cent de leurs actions dans un fonds qui verse des dividendes aux employés. On ne sait pas clairement non plus à quoi ressemblera l'environnement économique sous un gouvernement travailliste, a déclaré M. Hoppe en réponse à des annonces telles qu'une semaine de quatre jours. "Est-il encore compétitif de produire ici ? Les entreprises allemandes en tiendront compte ", a dit M. Hoppe. -
Thaïlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://kyotoreview.org/book-review/review-anand-panyarachun-and-the-making-of-modern-thailand/ Les éditions Didier Millet, éditeur français basé à Singapour, publient, sous la plume anglaise du journaliste Dominic Faulder, une monumentale et savante biographie d'Anand Panyarachun, l'un des plus importants premiers ministres thaïlandais de ces dernières décennies. La vie politique d'Anand a commencé en 1958, à l'âge de 26 ans, lorsqu'il est devenu chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères thaïlandais qui a occupé le poste le plus longtemps, et on peut dire qu'il a pris fin en 2004 à la présidence du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement du Secrétaire général des Nations Unies. Parmi ses contemporains figurent U Thant, Dean Rusk, Zhou Enlai, Henry Kissinger, Lee Kuan Yew, George H. W. Bush, Suharto et Kofi Annan, sans parler des innombrables Thaïlandais des sphères publique et privée qui ont façonné les affaires intérieures et étrangères de leur nation. Le portrait d'Anand qui se dégage des pages est celui d'un individu complexe aux principes indéniables et contradictoires. C'est ce qui apparaît très tôt dans sa vie et explique en partie son ascension fulgurante au ministère des Affaires étrangères. Bien qu'issu d'une famille aisée dont les liens s'étendaient aux cercles royaux - c'est-à-dire à la préservation même de la définition et de la revendication des " valeurs thaïlandaises " - Anand a toujours présenté des caractéristiques plus souvent considérées comme occidentales : pensée critique, initiative, individualité, franchise. C'est ce qu'exigeait la Thaïlande dans ses relations avec les pays étrangers et au sein de ceux-ci. Cette complexité explique aussi la persécution d'Anand au ministère en 1976, lorsque son insistance de principe sur une politique dirigée par des civils s'est avérée trop forte pour une armée défendant ses intérêts catégoriels. Dans les deux cas, il s'est admirablement acquitté de sa tâche, tout comme Faulder qui a exprimé la gratuité de l'agression de l'armée et le tribut qu'elle a causé au diplomate et à sa famille. L'aspect le plus compromis de l'héritage d'Anand concerne son refus de tenir les militaires légalement responsables des violences et des violations du "Black May" de 1992. Son intention expresse d'identifier les officiers ayant une "responsabilité politique" et de "retirer ces personnes des postes de commandement" a été dûment réalisée. Pourtant, sa justification pour ne pas poursuivre une enquête criminelle, à savoir que "cela aurait été hors de mon contrôle et jusqu'au tribunal, et qu'il l'aurait transmise au prochain gouvernement", n'a tout simplement aucune logique. Le fait qu'une telle enquête n'ait pu être menée à terme pendant son bref mandat de premier ministre n'était pas une raison pour ne pas entamer le processus. L'autre explication de Faulder, à savoir le "mandat de veiller à ce que justice soit rendue par un gouvernement élu ", reflète uniquement le jugement politique d'Anand, et non un précepte juridique ou constitutionnel. Ce jugement est non seulement timide et en partie responsable de la présomption d'impunité subséquente de l'armée, mais il n'est pas conforme aux principes qu'Anand avait adoptés par ailleurs. Parmi les actes les plus marquants de son passage à la tête du pays, il a présidé le comité de rédaction de la Constitution thaïlandaise de 1997, dont le processus et les résultats sont les plus proches que le pays ait jamais connus de la gouvernance démocratique. Sa lettre a été abandonnée après le coup d'État de 2006, son esprit et sa substance par l'actuelle junte thaïlandaise. https://kyotoreview.org/book-review/working-towards-monarchy-the-politics-of-space-downtown-bangkok/ S'inspirant de l'étude de Ian Kershaw sur l'Allemagne nazie, Ünaldi soutient que des groupes distincts ont contribué à renforcer le pouvoir charismatique du roi Bhumibol. En restant à l'écart des décisions quotidiennes, le roi Bhumibol se fiait aux autres pour interpréter ses directives. Des élites ambitieuses ont ainsi "travaillé dans une direction favorable" à la monarchie pour gagner des faveurs au sein des réseaux de la haute société, conduisant à des niveaux toujours plus élevés de capital social - et par extension de capital réel. il s'appuie sur une lecture sophistiquée, quoique peu critique, des écrits de Max Weber sur le charisme - assez proche de la notion thaïlandaise de barami pour être directement pertinente. Le charisme, affirme M. Ünaldi, s'est particulièrement bien développé au cours des périodes de transformation politique et économique, ce qui explique pourquoi et comment le roi Bhumibol est devenu si important pour l'ordre social thaï depuis le milieu du XXe siècle. Cela explique aussi pourquoi Thaksin était une telle menace. Dans un deuxième chapitre crucial, "L'histoire de deux dieux", Ünaldi montre comment, plutôt que de "s'accrocher" au barami du roi, Thaksin a cherché à construire son propre réservoir de mérite. En usurpant les prérogatives royales, Thaksin a tenté de se placer au centre de l'avenir de la Thaïlande. Surtout, il s'est servi de sa fortune et de sa politique électorale pour atteindre cet objectif : exploiter les aspirations de la majorité rurale et construire son barami en tenant ses promesses. Le danger que Thaksin représentait pour l'establishment était donc que son barami soit le produit de forces modernisatrices obtenues en exploitant à la fois les contradictions du capitalisme approuvé par le roi et le système politique issu de la crise économique de 1997. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait le problème de l' « analphabétisme fonctionnel » peut être résolu très simplement. Il suffit que les cadres arrêtent de parler en jargon branchouillard technocratique. -
BOLIVIE
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Borisdedante dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.newsweek.com/ilhan-omar-evo-morales-election-fraud-coup-1470923 (11 novembre 2019) La représentante démocrate Ilhan Omar a appelé les Américains à condamner la destitution du président bolivien de gauche Evo Morales, qui a été contraint de démissionner par l'armée du pays après des semaines de troubles à la suite d'élections contestées. M. Morales, qui est au pouvoir depuis près de 14 ans, a déclaré dimanche qu'il quitterait son poste après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police. M. Morales a été accusé d'avoir truqué le vote présidentiel du mois dernier et, avant d'être contraint de démissionner, il a déclaré qu'il organiserait une nouvelle élection. Annonçant sa décision de se retirer pour "le bien du pays", Morales a également affirmé que "les forces obscures ont détruit la démocratie" et que des manifestants de droite avaient attaqué son domicile, a rapporté le Guardian. Omar était d'accord, qualifiant la démission forcée de Morales d'attaque contre les processus démocratiques du pays. "Il y a un mot pour désigner le président d'un pays chassé par l'armée ", a-t-elle écrit sur Twitter. "Ça s'appelle un coup d'état." La congressiste a ajouté que les États-Unis " doivent s'opposer sans équivoque à la violence politique en Bolivie ". Les Boliviens méritent des élections libres et équitables." D'autres dirigeants de gauche ont également condamné les récents développements. Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste de gauche britannique, a déclaré que la démission forcée de Morales était "épouvantable". Mais au Brésil voisin, le gouvernement d'extrême droite du président Jair Bolsonaro a condamné les tentatives apparentes de Morales de renverser la démocratie bolivienne. Le ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo a déclaré sur Twitter que Morales avait commis une "fraude électorale massive" et que son pays "soutiendrait une transition démocratique et constitutionnelle". Araujo a ajouté que le "récit du coup d'Etat" risque seulement d'inciter à plus de violence.- 157 réponses
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Australie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://metro.co.uk/2019/11/10/pigeon-makes-patriotic-nest-stolen-poppies-11074526/ (10 novembre 2019) À l'Australian War Memorial de Camberra, un pigeon se fait un nid patriotique avec des coquelicots volés. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les mesures controversées prises par Vallaud-Belkacem puis annulées par Macron auront-elles été un simple révélateur, ou bien un coup d'accélérateur aggravant la crise ? https://www.lepoint.fr/monde/education-le-projet-de-najat-vallaud-belkacem-qui-agace-les-allemands-21-04-2015-1923145_24.php (21 avril 2015) Cette réforme du collège va-t-elle donner le coup de grâce à l'apprentissage de l'allemand déjà si mal aimé dans les établissements scolaires français ? https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/05/16/01016-20170516ARTFIG00344-classes-bilangues-le-defi-d-un-retour-des-la-rentree.php (16 mai 2017) Lors de son déplacement en Allemagne, lundi, Emmanuel Macron a affirmé vouloir « restaurer les classes bilangues. À partir de septembre prochain, elles rouvriront en France » Mais Emmanuel Macron avait donné le signe qu'il n'était pas nécessaire entre Français et Allemands de comprendre la langue de l'autre en faisant son discours de candidat à l'université Humboldt en anglais. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/11/10/facs-d-allemand-cherchent-etudiants-desesperement_6018657_4401467.html (10 septembre 2019) [En France] en trois ans, cinq universités ont fermé leur département d’allemand. Le nombre d’étudiants en littérature et civilisation germaniques a chuté de 25 %. [À Strasbourg] en première année, seuls 36 étudiants sont inscrits, alors qu’ils étaient encore 63 en 2016. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/politics/2019/nov/07/former-labour-mp-ian-austin-urges-voters-back-boris-johnson (7 novembre 2019) Deux anciens députés travaillistes ont exhorté les électeurs à soutenir Boris Johnson pour empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre, affirmant que le dirigeant travailliste est "absolument inapte" à diriger le pays. Dans des remarques saisies par les ministres conservateurs, Ian Austin a déclaré qu'il ne se représenterait pas à nouveau en tant que député, mais qu'il voulait s'exprimer contre Corbyn. Austin, un critique de longue date du dirigeant travailliste, qui a quitté le parti parce qu'il affirmait qu'il n'en avait pas fait assez pour combattre l'antisémitisme dans ses rangs, a déclaré à l'émission Today de la BBC Radio 4 : "Il n'y a que deux personnes qui seront Premier ministre le 13 décembre, Jeremy Corbyn ou Boris Johnson. Et je pense que Jeremy Corbyn est totalement inapte à diriger notre pays. Complètement inapte à diriger le parti travailliste." Il a déclaré qu'il disait "aux électeurs travaillistes honnêtes, traditionnels et patriotiques qu'ils devraient voter pour Boris Johnson lors de cette élection", affirmant que Corbyn "avait passé tout son temps en politique à travailler et à défendre toutes sortes de personnes : extrémistes et dans certains cas antisémites et terroristes". -
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https://thefederalist.com/2019/10/31/first-common-core-high-school-grads-worst-prepared-for-college-in-15-years/ (31 octobre 2019) Pour la troisième fois consécutive depuis l'entrée en vigueur progressive de Common Core à l'échelle nationale, les résultats des élèves américains au test le plus répandu et le plus respecté du pays ont chuté, renversant ainsi une tendance à la hausse entre 1990 et 2015. De plus, la promotion de 2019, la première à connaître les quatre années d'études secondaires sous Common Core, est la moins bien préparée pour l'université en 15 ans, selon un nouveau rapport. "Les élèves des États-Unis ont fait d'importants progrès en mathématiques et en lecture au test NAEP entre 1990 et 2015, date à laquelle la première baisse importante des résultats scolaires s'est produite", a rapporté le U.S. News and World Report. Ce n'est peut-être pas une coïncidence, 2015 étant l'année où l'administration Obama a exigé des États qu'ils adoptent progressivement Common Core. "Les résultats sont franchement dévastateurs ", a déclaré la ministre américaine de l'éducation, Mme Betsy DeVos, dans un communiqué concernant les résultats de 2019 du NAEP. "Ce pays traverse une crise de la réussite des élèves et, au cours de la dernière décennie, la situation n'a cessé de s'aggraver, surtout pour nos élèves les plus vulnérables. Deux enfants sur trois de notre pays ne sont pas des lecteurs compétents. En fait, la lecture en quatrième année a diminué dans 17 États et la lecture en huitième année a diminué dans 31 États." Le même jour où les résultats du NAEP ont été publiés, l'organisme d'évaluation des universités ACT a publié un rapport montrant que la préparation en anglais et en mathématiques des lycéens de 2019 est à son plus bas niveau depuis 15 ans. Ces élèves sont les premiers à avoir terminé leurs quatre années d'études secondaires sous Common Core.
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[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme par hasard, cette liste prévoit la possibilité que Clipperton ait besoin d'avoir un drapeau autre que le drapeau français, mais pas Hawaii ?